L'Egypte - Les Pharaons - Aménophis II

Publié à 12:00 par acoeuretacris
L'Egypte - Les Pharaons - Aménophis II
AMENHOTEP II Aakhépérourê (1425-1401)

Nom d'Horus : "Taureau puissant à la grande force", "Taureau puissant aux cornes acérés"

Horus d'or : "Celui qui s'empare de tous les pays par la force"

Amenhotep II est le fils de Thoutmosis III et de sa seconde épouse Hatchepsout II Mérirê. Son père l'associe au trône deux ans avant de mourir. Le nouveau pharaon se distingue surtout par sa grande force physique qu'il aime mettre en valeur. Il excelle notamment dans le maniement des armes et le tir à l'arc. Le roi est aussi un grand chasseur. Il exerce sa bravoure en chassant le lion à pied dans le désert.

Amenhotep fait preuve d'une cruauté assez inhabituelle de la part d'un roi d'Egypte. Lors de sa première campagne en Syrie en l'an trois de son règne, il écrase une révolte au Naharina et s'empare de la ville de Qadesh. Il tue de ses propres mains sept princes syriens et fait suspendre leurs dépouilles aux mur de Thèbes et de Napata à titre d'exemple.

En l'an sept et neuf de son règne, il repart en campagne contre le Mitani suite à une nouvelle révolte des princes syriens mais ne parvient pas à reprendre le contrôle du Nord du pays. Amenhotep pille le Retenou et ramène en captivité 3600 Apirou que les historiens identifient aux Hébreux dont la présence en Egypte est attestée depuis Thoutmosis III (tombe de Pouiemrî et d'Antef).
La paix règne en Nubie surveillée par le compagnon d'arme du roi, Ousersatet. Amenhotep réalise un certain nombre des décorations dans le temple de Kalabcha et poursuit la construction du temple d'Amada. Il entreprend également des travaux à Karnak, Médamoud, Tôd et Ermant.

Amenhotep II meurt après avoir règné 24 ans sur l'Egypte. Son temple funéraire a aujourd'hui disparu. Sa tombe, construite dans la Vallée des Rois, possède sur ses murs une version complète de l'Amdouat. Sous la XXIe dynastie, elle a servi de cachette pour les momies de Thoutmosis III, Mineptah-Siptah, Séthi II, Sethnakht, Ramsès III et Ramsès IV.

L'Egypte - Les Pharaons - Sésostris Ier

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L'Egypte - Les Pharaons - Sésostris Ier

Sésostris Ier

Sésostris Ier (-1962--1928) est le fils aîné du fondateur de la XIIe dynastie, Amenemhat Ier (1991-1962 av. J.-C.). Pour faciliter sa succession et consolider sa dynastie, Amenemhat Ier l'associe au trône en l'an 20 de son règne et lui confie la conduite des opérations militaires contre les turbulents voisins de l'Egypt.

Prince co-régnant, Sésostris est d'abord chargé par son père d'établir sur la Nubie l'autorité égyptienne, restée précaire malgré les efforts des derniers rois de la XIe dynastie. Les deux expéditions qu'il y mène atteignent Semna, dans la région de la deuxième cataracte. Sésostris se trouve en Libye, où il dirige une campagne contre des opposants politiques (partisans d'héritiers de la XIe dynastie ?), lorsque son père est assassiné par une coterie de comploteurs du palais.

Le nouveau pharaon semble réussir à s'imposer sans grands heurts malgré les circonstances dramatiques de son accession au trône. De fait, ses trente-quatre années de règne sont une époque de paix intérieure, de prospérité retrouvée et d'intense activité monumentale. On a recensé trente-cinq sites où Sésostris Ier a construit, témoignage des ressources nouvelles, et de l'activité fiévreuse qui règne alors en Egypte. Le pays est définitivement sorti des temps troublés de la Première Période intermédiaire. D'ailleurs, le souci majeur de Sésostris Ier, en politique intérieure, semble être de ne pas laisser les grands dignitaires locaux et les hauts fonctionnaires prendre trop d'importance en face de l'État. C'est ainsi qu'il divise la charge de vizir en plusieurs fonctions et surveille attentivement les nomarques, pour éviter le retour au délitement et à l'anarchie qu'a connus l'Egypte quelques générations précédentes.

La grande œuvre extérieure de Sésostris Ier est la pacification de la Basse-Nubie, qu'il a entamée sous son père. Il porte la domination égyptienne sur la 3e cataracte du Nil et établit une forteresse à Bouhen, en avant de la 2e cataracte, pour surveiller la région. En Orient, il encourage la reprise des relations commerciales avec les villes phéniciennes de Byblos et d'Ougarit, qui s'étaient taries à la fin de l'Ancien Empire. La renaissance égyptienne du Moyen Empire qu'illustre le règne de Sésostris Ier concerne aussi le domaine littéraire. « Le conte de Sinoué », rédigé sous son règne, s'inspire librement des événements survenus lors de l'assassinat d'Amenemhat Ier. Il met en scène un fonctionnaire de Sésostris, Sinoué, qui s'enfuit d'Egypte pour des raisons obscures après l'annonce du meurtre du pharaon. Après maintes tribulations qui le mènent jusqu'en Palestine, où il devient chef d'une tribu bédouine, Sinoué finit par rentrer au pays avec le pardon de Sésostris. Apologie du loyalisme d'un serviteur du roi, cette œuvre littéraire restera un grand classique de la littérature égyptienne.

Il érige comme son père une pyramide à Licht et associe son fils au pouvoir par une cogérence.

L'Egypte - Les Pharaons - Thoutmôsis IV

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L'Egypte - Les Pharaons - Thoutmôsis IV


Thoutmôsis IV

Retrouvée entre les pattes du Sphinx de Guizeh, la stèle du Songe du prince Thoutmôsis IV, dite stèle du Sphinx, raconte une histoire arrivée au prince, fils d'Aménophis II. Après une promenade dans le désert, Thoutmôsis s'installe près du Sphinx et s'endort. Dans son sommeil, Rê-Harmachis, le Sphinx lui-même, lui apparaît et lui demande d'ôter le sable qui l'ensevelit petit à petit. Puis, il dit « Alors, tu porteras la couronne blanche et la couronne rouge... la terre sera tienne dans sa longueur et dans sa largeur et ce sur quoi brille l'œil du Maître du Tout » Alors, Thoutmôsis fait ce que lui avait demandé le dieu et plus tard, bien que n'étant pas l'héritier légitime, il accède au trône et devient Thoutmôsis IV.

« Thoutmôsis était encore un jeune homme, comparable à l'enfant Horus dans les marais de Bouto ; sa beauté égalait celle d'Horus protecteur de son père et l'on voyait en lui le dieu lui-même (...) Ce qui faisait ses délices, c'était de se distraire sur le plateau désertique de Memphis, à ses extrémités Sud et Nord de tirer la flèche sur une cible de cuivre, de chasser le lion et la gazelle, de courir sur son char, avec des chevaux plus rapides que le vent, en compagnie de l'un ou de l'autre de ses serviteurs, mais à l'insu de tout le monde... Un jour parmi les autres, le prince royal Thoutmôsis était venu se promener à l'heure de midi, il s'assit à l'ombre de ce grand dieu (le grand sphinx) et le sommeil et le rêve s'emparèrent de lui au moment où le soleil était à son plus haut point. Il constata que la Majesté de ce dieu sacro-saint parlait de sa propre bouche, comme un père qui s'adresse à son fils »« Regarde-moi, jette les yeux sur moi, ô mon fils Thoutmôsis ; je suis ton père Harmachis-Khépri-Rê-Atoum. Je t'accorde ma royauté sur terre, à la tête des vivants. Tu porteras donc couronne blanche et couronne rouge sur le trône de Geb, le dieu héritier ; à toi sera le pays, dans sa longueur et sa largeur, ainsi que tout ce sur quoi l'œil du seigneur universel répand sa lumière. Tu recevras les aliments des Deux Terres, ainsi qu'un abondant tribut de tout pays étranger, et une durée de vie comportant un long temps d'années... Mon visage est tourné vers toi, et mon cœur vole vers toi ; vois l'état où je suis, et mon corps douloureux, moi le maître du plateau de Guizeh ! Le sable du désert sur lequel je trône s'avance vers moi ; aussi dois-je me hâter de te confier la réalisation de mes voeux, car je sais que tu es mon fils qui vas me protéger : approche, vois, je suis avec toi, et je suis ton guide. A peine eut-il achevé ces mots que le prince royal s'éveilla, parce qu'il venait d'entendre ce discours (...)Il reconnut que c'étaient les paroles de ce dieu, et il garda le silence en son cœur. »

Traduction de Serge Sauneron, « Les songes et leur interprétation », in coll.

L'Egypte - Les Pharaons - THOUTMOSIS III

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L'Egypte - Les Pharaons - THOUTMOSIS III
Momie de Thoutmosis III (The Royal Mummies, E. Smith)

THOUTMOSIS III (1504-1450)

A la mort de la reine Hatchepsout, Thoutmosis III qui avait été écarté du pouvoir pendant presque 20 ans monte enfin sur le trône. Ce pharaon, dont le début du règne fut brimé par les prétentions de sa belle-mère, se révèle très vite être l'un des plus grands pharaons que l'Egypte ait connu. Les talents militaires dont le roi fait preuve laissent à penser qu'il a vécu sa mise à l'écart au sein de l'armée égyptienne.

Dès son avènement, Thoutmosis doit faire face à une coalition menée par le prince de Qadesh, ville de Syrie qui se situe sur l'Oronte, et le roi du Mitanni dont le royaume se situe entre le Tigre et l'Euphrate. Le rétablissement de l'autorité égyptienne sur l'Asie va nécessiter pas moins de 17 campagnes militaires successives relatées dans les Annales de Thoutmosis III. Ces annales ont été gravées dans le temple de Karnak, sur les parois de la galerie qui entoure le saint des saints.

La première campagne a lieu en l'an 22-23. Le roi s'empare de la ville de Meggido en Palestine après 7 mois de siège, puis continue en direction du nord vers le Réténou avant de rentrer à Thèbes fêter sa grande victoire. Les peuples soumis sont assujétis à payer annuellement un tribut à l'Egypte.

Lors de la seconde campagne en l'an 24 de son règne, le pharaon remonte vers le Naharina au nord de la Syrie pour une campagne qui ressemble plus à une démonstration de force qu'à une véritable guerre.

La troisième campagne, en l'an 25, est une campagne de surveillance. Le souverain fait graver, suite à ce périple au Proche Orient, un "jardin botanique"dans une salle de Karnak où sont représentés différents spécimens de la faune et de la flore de Syrie, à l'instar de la reine Hatchepsout à Deir el-Bahari après son expédition au Pays de Pount ou du roi Niouserrê à l'Ancien Empire avec sa salle des "scènes des saisons".

Les efforts de Thoutmosis se portent ensuite sur le contrôle des ports des côtes syriennes afin de pouvoir transporter à l'avenir ses troupes par mer.

Lors de la sixième campagne, en l'an 30 de son règne, Thoutmosis décide d'en finir avec le prince de Qadesh. Il s'empare de cette ville et dévaste son territoire. Il ramène à cette occasion les fils des princes syriens comme otages pour les élever à la cour pharaonique avant de les renvoyer dans leur pays. Cette politique habile, qui deviendra une constante par la suite en Egypte, permet de former les futurs chefs indigènes suivant la culture égyptienne et d'en faire des interlocuteurs privilégiés.

La septième campagne sert à renforcer le contrôle de la côte syrienne. C'est en l'an XXXIII de son règne que Thoutmosis, lors de sa huitième campagne, atteint l'Euphrate. Une partie de l'armée du pharaon longe la côte par Gaza pendant que le reste de l'armée est acheminé par bateaux jusqu'à Byblos. Une fois réunies, les forces égyptiennes construisent de robustes barques fluviales en bois de cèdre qu'elles acheminent à travers le désert sur des chariots tirés par des bœufs. Parvenu dans la région d'Alep, Thoutmosis repousse les forces du Mitani au-delà du grand fleuve qu'il traverse à l'aide de ses barges. Il érige sur les berges une stèle commémorative, en pays Naharina, instituant ainsi l'Euphrate comme la frontière septentrionale de l'Empire égyptien. Après avoir pacifié le nord de la Syrie, Thoutmosis manque de périr au cours d'une chasse à l'éléphant et ne doit sa vie sauve que par la prompte réaction de son entourage.

La neuvième campagne est une campagne d'inspection. Mais dès l'an XXXV, les princes du Naharina se révoltent, obligeant le roi d'Egypte à intervenir une nouvelle fois dans la région d'Alep.

Le roi entreprend chaque année de nouvelles campagnes pour pacifier la Syrie. La dix-septième campagne, en l'an XLII, est la plus importante ; c'est aussi la dernière campagne du roi déjà fort âgé. Il doit une nouvelle fois faire face à une coalition du roi de Mitani, des princes de Qadesh et de Tounip. Rapidement, les révoltés se retrouvent enfermés dans la ville de Qadesh qui ne résiste pas à l'assaut des troupes égyptiennes. La Syrie est enfin pacifiée et doit s'acquiter, comme ses voisins, d'un lourd tribut annuel envers le pharaon. L'Egypte est à l'apogée de sa puissance et impose son hégémonie pour plusieurs années au Proche-Orient.

Grand bâtisseur, Thoumosis III entreprend pendant son règne de vastes travaux à Karnak dans le sanctuaire Ipet-sout dédié à Amon-Rê. Il fait notamment graver, sur les murs du sanctuaire, des Annales qui retracent l'histoire de ses campagnes militaires. Il érige les VIe et VIIe pylônes et construit l'Akh-Menou, temple servant à la régénération du roi lors de la fête-sed.

Le roi accomplit également des travaux à Deir el-Bahari et Medinet Habou. Il fait agrandir le temple de Montou à Ermant. Il continue la décoration du temple rupestre de la déesse Pakhet à Béni Hassan. Il construit de nombreux monuments en Nubie, en Haute Egypte à Kôm Ombo, Tôd, Esna, Dendara et en Basse Egypte à Héliopolis et dans le Delta.


Thoumosis III est aussi un homme d'esprit. Il aime la botanique et la littérature. Il établit à Karnak une liste d'ancêtres (Akh-Menou) qui témoigne de sa piété et de son intérêt pour le passé. Son règne est prospère comme le prouvent la qualité et la richesse des décorations des tombes de ses sujets. Les tombes de son vizir Rekhmirê (TT 100) et du grand prêtre d'Amon Menkheperresoneb (TT86), chef des travaux du roi à Karnak, font partie des plus belles tombes du Nouvel Empire.

Deux ans avant sa mort, le roi associe à son pouvoir Amenhotep II, le fils qu'il a eu de sa première épouse Méritré-Hatchepsout II. Le roi possède une seconde épouse, la reine Aah-Sat et de nombreuses concubines dont trois belles princesses syriennes (la tombe de ces princesses fut retrouvée, avec le tresor qu'elle contenait, non loin de Deir el-Bahari en 1916 après un violent orage qui provaca un glissement de terrain).

Thoutmosis III meurt vers l'âge de 60 ans. Il est enterré dans la Vallée des Rois dans une tombe à mi-hauteur de la falaise (tombe KV 34). Lorsque Victor Loret découvre son hypogée en 1898, la tombe est pratiquement vide. La momie du grand pharaon a été déplacée dans la cachette royale de Deir el-Bahari sous la XXIIe dynastie. Les parois de la tombe sont décorées par le livre de l'Am-Douat qui décrit la vision que les égyptiens ont de l'au-delà.

L'Egypte - Les Pharaons - THOUTMOSIS II

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L'Egypte - Les Pharaons - THOUTMOSIS II
Momie de Thoutmosis II (The Royal Mummies, E. Smith)

THOUTMOSIS II Aakhéperenrê (1493/1479 av. JC)

Le pharaon, Thoutmosis II, accède au trône d'Egypte en épousant sa demi-soeur Hatchepsout, princesse légitime, fille de Thoutmosis Ier et de la reine Ahmès. Hatchepsout lui donne une fille Néférourê et le roi obtient un fils, le futur Thoutmosis III, d'une concubine nommée Isis.

Thoutmosis II réalise en l'an 1 de son règne une campagne militaire en Nubie pour mater une révolte. Puis il se rend en Palestine où il mène des opérations militaires contre des bédouins.
Thoutmosis II règne pendant quatorze ans. A sa mort, son fils, Thoutmosis III, étant trop jeune, sa femme, Hatchepsout, prend la régence.

amities

Publié à 12:00 par acoeuretacris

à demain....

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bonne nuit à tous....

Publié à 12:00 par acoeuretacris

Questions-réponses -

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Questions-réponses -

"Pourquoi certains aliments refroidissent ils plus vite que d'autres

Ce temps de refroidissement est principalement lié à la surface en
contact avec l'air.
Plus cette dernière est importante, plus les pertes de chaleur par convection
sont rapides.

Ainsi les petits pois offrent une très grande surface de refroidissement
par rapport à une pomme de terre.

La teneur en eau est aussi un facteur important, car elle accumule
beaucoup d'énergie : quatre fois plus que l'huile par exemple.
A masse équivalente, l'huile refroidira quatre fois plus vite que l'eau.

C'est la raison pour laquelle la purée, riche en eau, sera encore
chaude, alors que la saucisse posée dessus sera déjà froide.

Questions-réponses- "Certaines personnes sont-elles plus sensibles à la douleur ?"

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Questions-réponses- "Certaines personnes sont-elles plus sensibles à la douleur ?"
C'est une sensation, et comme telle, elle est subjective.

La douleur est directement liée à l'histoire personnelle, à
commencer par l'éducation : un enfant à qui on a appris à lui
résister sera moins douillet qu'un enfant chez qui on a valorisé l'expression
de cette émotion.

Outre le facteur psychologique, des raisons d'ordre hormonal et
génétique expliquent aussi que nous ne soyons pas égaux face
à elle.

Dans une étude intitulée " la douleur est-elle sexiste ?" , des chercheurs canadiens
on montré que les hommes y sont moins sensibles que les femmes,
grace à la testosterone , qui joue un role inhibiteur.

Par ailleurs, ceux sont atteints d'une maladie génétique rare,
le syndrome d'insensibilité congénitale à la douleur, ne ressentent pas ou très peu
les sensations douloureuse.

de plus, des techniques de controle comme la sophrologie, l'hypnose et le yoga
permettent de mieux les maitriser.