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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Tableau représentant la signature de l’Armistice de 1918 dans le wagon-salon du maréchal Foch. Derrière la table, de droite à gauche, le général Weygand, le maréchal Foch (debout) et les amiraux britanniques Rosslyn Wemyss et G. Hope. Devant, le ministre d’État allemand Matthias Erzberger, le général major Detlof von Winterfeldt (avec le casque) de l’Armée impériale, le comte Alfred von Oberndorff des Affaires étrangères et le capitaine de vaisseau Ernst Vanselow de la Marine impériale.
L’armistice, signé le 11 novembre 1918, à 5 h 15, marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la capitulation de l'Allemagne. Le cessez-le-feu est effectif à onze heures, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d'une guerre qui a fait plus de 18 millions de morts et des millions d'invalides ou de mutilés.
Cette photographie a été prise après la signature de l'armistice à la sortie du « wagon de l'Armistice » du train d'État-Major du maréchal Ferdinand Foch.
Au cœur de l'hiver, le froid fait geler les rivières et les lacs ; l'eau devient si solide qu'elle peut porter hommes bêtes et véhicules. Quand vient le printemps, la terre et l'eau se réchauffent et a lieu le dégel. Que reste-t-il de la solidité de la glace?
L'eau redevient liquide et fluide, la glace est dure et figée, elles ne sont donc pas identiques mais elles ne sont pas non plus différentes, puisque la glace n'est que de l'eau figée et l'eau de la glace fondue.
Cette métaphore s'applique à notre perception du "réel". Quand nous nous attachons à la réalité des choses, quand nous nous laissons emporter par les jugements entre le désir ou la haine, le plaisir ou la douleur, les profits ou les pertes, la louange et la critique, notre esprit se fige.
Or ce que nous pouvons faire, c'est fondre la glace des concepts et préjugés pour la transformer en l'eau vive de la liberté de tous les possibles .
(Khyentsé Rinpoché)
Les 10 ha 62 a du jardin public du Thabor sont constitués du carré Du Guesclin et l’Enfer à l’ouest - d’un jardin à la française en face de l’orangerie au nord, d’un important jardin paysager au centre et au sud, et enfin d’un jardin botanique et d’une roseraie à l’est.
- Le carré Du Guesclin (en bleu)
- L'Enfer (en rouge)
- Les jardins à la française (en rose)
-Le jardin botanique et la roseraie (en jaune)
- Le jardin paysager de Denis Buhler (en vert clair)
- Les catherinettes (en vert foncé)
Le carré Du Guesclin
Le carré Du Guesclin fut aménagé en boulingrin en 1825. Il s’agit d’une pelouse de forme trapézoïdale avec une promenade bordée de marronniers. Sur le petit côté, un arc en pierre mettant en valeur une colonne de Juillet permet de surplomber le boulingrin, de cet observatoire, l’observateur a l’impression que le carré du Guesclin est de forme parallélépipédique.
Le carré Du Guesclin vu de l'arc en pierre
Une statue de Bertrand du Guesclin est érigée dès la création du boulingrin au centre de celui-ci. Réalisée par Dominique Molknecht, elle n’est pas appréciée de ses contemporains. Elle est déplacée en 1938 à l’ouest du boulingrin puis détruite par des vandales en 1946.
Une colonne de Juillet, réalisée par Jean-Baptiste Barré, est élevée en 1835 à la mémoire de deux rennais, Louis Vaneau, polytechnicien, et Papu, chirurgien et fils d’un dentiste, morts à Paris en 1830 lors des Trois Glorieuses. La colonne Vanneau-Papu doit son érection au poète Hippolyte Lucas qui se chargea d’émouvoir la population sur le sort des deux rennais. La première pierre fut posée le 1er mai 1831 sur les plans de l’architecte communal Charles Millardet. Bien que solennellement érigée en 1835, durant la Troisième République la colonne était jugée inesthétique. Ce monument est constitué d’un socle ainsi que d’une colonne surmontée d’une petite statue représentant la Liberté.
Les terrasses, le long de Notre-Dame en Saint-Melaine, sont bordées de mosaïques de fleurs. À partir de 1950, ces mosaïques étaient à thèmes et pouvaient représenter des personnages de bandes dessinées (Astérix, les Schtroumpfs...) ou les fables de La Fontaine. Cela demandait un important soutien financier pour la ville de Rennes, et depuis 1975, les massifs floraux représentent des motifs plus simples.
vue du portail d'entrée place Saint-Melaine et des mosaïcultures sur la terrasse
Le carré Du Guesclin est bordé dès l’origine d’une allée de marronniers, régulièrement replantée pour des conditions de sécurité (chutes d’arbres) et esthétiques (uniformité des allées). L’allée nord fut d’abord plantée de marronniers, renouvelés en 1877 puis remplacés en 1950 par des érables laciniés et enfin replanté de marronniers en 1983. L’allée sud n’a été renouvelée que deux fois vers 1920 puis en 2005. Ce dernier renouvellement a fait l’objet de diagnostics phytosanitaires puis d’une expertise qui mit en évidence vingt-sept marronniers dangereux (troncs nécrosés ou encore menacés par des champignons lignivores par exemple) et une quinzaine d’autres qui le deviendraient à court terme. La direction des Jardins a donc décidé d’effectuer l’abattage et l’arrachage des souches, en une seule fois, de la totalité des arbres, de transplanter les arbres pouvant être récupérés et enfin de replanter de nouveaux arbres.
Le carré Du Guesclin à sa plus grande extrémité
L'Enfer
Derrière le carré Du Guesclin, on trouve l’Enfer, un vaste terrain creusé longitudinalement sur l’axe nord-sud. Le nom d’« Enfer » viendrait des querelles entre les moines bénédictins et l’évêque : les moines possédaient l’Enfer et l’évêque le terrain jouxtant (appelé par opposition le « Paradis »), or ces premiers faisaient du bateau sur leur parcelle, ce qui irritait l’évêque qui aurait dit « cet endroit là, c’est l’enfer ! »
Après l’incendie qui ravagea Rennes en 1720, la ville projette de construire un grand réservoir d’eau, afin de disposer de réserves suffisantes pour éteindre un hypothétique incendie. Elle obtint l’autorisation des moines d’excaver le site, leur paya une redevance pour que le trou ne soit pas comblé, mais n’y construisit jamais le réservoir. Les moines l'entretinrent et y firent du bateau. Après la Révolution, l’« Enfer » est drainé ; il devint au XIXe siècle le lieu où se déroulait les duels.
On trouvait dans l’Enfer un arbre âgé de plusieurs siècles, le chêne de Saint-Melaine, qui selon la légende aurait connu le saint en personne. Il ne restait plus qu’une branche vivante en 1980 et l'arbre a été arraché le 5 janvier 1981.
L’Enfer accueille à présent un « espachien » où le visiteur peut laisser son chien en liberté. En face de l’Enfer, une place très arborée abrite un manège pour enfants. Différents modèles furent construits depuis le premier installé en 1906. Un bassin à bateaux, carré d'une vingtaine de mètres carrés, se trouvait à côté et fut détruit en 1982.
Le manège se trouvant en face de l'Enfer
Une promenade en surplomb est aménagée sur le pourtour de l’espachien. On y trouve notamment un baby-foot, une table de tennis de table en pierre et deux sculptures réalisées entre 1889 et 1895 par les étudiants des Beaux-Arts de Rennes qui se font face sur le côté est de la promenade :
Promenade est de l'Enfer,
on aperçoit le baby-foot.
L’amour prenant un papillon sur une rose, copie d’une statue L’amour prenant un papillon se trouvant au musée du Louvre, commencée par Antoine-Denis Chaudet et terminée par Pierre Cartellier au début du XIXe siècle.
Le Tireur d’épine, copie d’une statue du Louvre ou de Versailles.
Les jardins à la française
Les jardins à la française furent conçus par Denis Bühler à la demande explicite du maire de la ville. Il s’agit du seul jardin à la française créé par ce paysagiste, et du seul parc du XIXe siècle à posséder une partie à la française.
Vue sur un bassin et le kiosque du jardin à la française
Le jardin à la française respecte les préceptes de Le Nôtre : on y retrouve chapeaux de gendarme, parterres de broderie et bassins. Il est constitué de quatre massifs qui s’organisent symétriquement autour de deux bassins de forme ovale. Les motifs formés sont toujours de forme ronde, ovale ou elliptique, et présentent un grand choix dans les variétés florales. Au sud du kiosque se trouve un petit jardin à l'italienne. La ville de Rennes s’attache à garder intacte la disposition imaginée par Bühler : seules quelques modifications d’ordre technique sont entreprises en 1982 avec l’installation d’un arrosage automatique et la mise en place d’un système de recyclage des eaux des bassins.
Un cèdre du Liban, dit cèdre de Jussieu, était auparavant présent sur le rond-point au centre du jardin. La légende raconte que c’est De Jussieu qui aurait ramené d’Égypte trois jeunes plants cachés dans son chapeau. Il en aurait offert un au jardin du Thabor, un au jardin des plantes à Paris et le dernier au parc de la Tête d'Or à Lyon. En réalité, c’est le professeur Degland, alors directeur du jardin botanique, qui en acheta six plants en 1830 avec ses deniers personnels et l’un d’entre eux fut implanté dans le jardin. Le 12 mars 1967, le cèdre de Jussieu est arraché par une tempête malgré ses dimensions impressionnantes (4,45 m de circonférence pour 29 m de haut) ; il sera remplacé par un cèdre bleu de l'Atlas.
En plus du parc floral, la partie française se démarque aussi par sa décoration et sa mise en valeur par des fabriques, des statues et par le mobilier urbain. Dans un premier lieu, les bancs publics ne l’étaient pas : il fallait payer un droit d'usage, et ce n’est qu’à partir de 1938 que la ville de Rennes rachète l’ensemble des fauteuils, chaises et bancs à la société parisienne qui en avait la gestion et décide de les rendre gratuits.
Le kiosque à musique, stratégiquement placé dans l’alignement des massifs du jardin français, sur sa partie est, est construit par Martenot en 1875. Celui-ci entreprit des voyages avant de concevoir le kiosque, notamment demanda des conseils en matière d’acoustique, et s’inspira très largement du kiosque du bois de Boulogne. Les parties en fonte commençant à rouiller et à casser, une expertise concernant l’état de conservation du kiosque et des travaux à mettre en œuvre est en cours : le montant des travaux s'élèveraient à 800 000 euros. Au début du XXe siècle, le kiosque recevait les musiciens militaires de la garnison. En juin 2010, le kiosque est démonté pour être restauré par six entreprises différentes pendant six mois pour un coût total de 460 000 euros.
Le visage...
Chaque visage est un miracle
Un enfant noir, à la peau noire, aux yeux noirs
Aux cheveux crépus ou frisés, est un enfant.
Un enfant blanc, à la peau rose, aux yeux bleus ou verts
Aux cheveux blonds et raides, est un enfant.L'un et l'autre, le noir et le blanc, ont le même sourire
Quand une main leur caresse le visage, quand on les regarde avec amour
Et leur parle avec tendresse.Ils verseront les mêmes larmes si on les contrarie,
Si on leur fait mal.Il n'existe pas deux visages absoluement identiques
Chaque visage est un miracle parce qu'il est unique.
Deux visages peuvent se ressembler
Mais ils ne seront jamais tout à fait les mêmes.La vie est justement ce miracle.
Ce mouvement permanent et bougeant
Et qui ne reproduit jamais le même visage.
Le carnaval d’Oruro
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Bolivie (État plurinational de)
(UNESCO)
Ancien site de cérémonies précolombien situé à 3700 mètres d’altitude dans les montagnes de l’ouest de la Bolivie, la ville d’Oruro a été un important centre minier aux dix-neuvième et vingtième siècles. Refondée par les Espagnols en 1606, elle est restée un site sacré pour les Uru, qui venaient parfois de très loin accomplir leurs rituels, en particulier pour la grande fête d’Ito. Ces cérémonies ont perduré sous le couvert de la liturgie chrétienne malgré les interdits espagnols au dix-septième siècle.
La fête d’Ito a été transformée en rituel chrétien, célébré à la chandeleur, le 2 février et la traditionnelle llama llama, ou diablada, en l’honneur du dieu uru Tiw est devenue la danse principale du carnaval d’Oruro.
Tous les ans, pendant six jours, ce carnaval donne lieu au déploiement de tout un éventail d’arts populaires s’exprimant à travers les masques, textiles et broderies. L’événement principal est la procession, ou entrada, où les danseurs parcourent vingt heures durant, sans interruption, les quatre kilomètres que suit la procession. Plus de 28 000 danseurs et 10000 musiciens répartis en une cinquantaine de groupes prennent part au cortège qui a su conserver nombre de caractéristiques empruntées aux mystères médiévaux.
Le déclin des activités minières traditionnelles et de l’agriculture menace la population d’Oruro, de même que la désertification du haut plateau andin qui provoque une émigration massive. L’urbanisation a provoqué des phénomènes d’acculturation, creusant le fossé entre les générations. Le carnaval fait en outre l’objet d’une exploitation financière incontrôlée.
Le carnaval de Barranquilla
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Colombie
(UNESCO)
Chaque année pendant les quatre jours qui précèdent le carême, le carnaval de Barranquilla offre un répertoire de danses et d’expressions musicales issues des différentes cultures colombiennes. Du fait de sa situation géographique sur la côte caraïbe et de son essor économique pendant la période coloniale, la ville de Barranquilla est devenue l’un des premiers centres de commerce du pays et un lieu de convergence des peuples et cultures amérindiens, européens et africains.
Cette fusion de diverses traditions locales transparaît dans de nombreux aspects du carnaval, en particulier les danses (comme le mico y micas originaire des Amériques, le congo africain et le paloteo d’origine espagnole), les genres musicaux (principalement la cumbia et des variantes comme la puya et le porro) et les instruments populaires (tambora et tambours alegre, maracas, claves, etc...).
La musique du carnaval est généralement exécutée par des ensembles de tambours ou des groupes d’instruments à vent. La culture matérielle des objets d’artisanat s’exprime avec profusion à travers chars, costumes, coiffes et masques d’animaux.
Des groupes de danseurs masqués, d’acteurs, de chanteurs et d’instrumentistes ravissent les foules de leurs démonstrations théâtrales et musicales inspirées d’événements historiques et de l’actualité. La vie politique contemporaine et ses personnalités sont tournées en dérision à travers des chansons et des discours railleurs qui confèrent au carnaval son caractère burlesque.
En raison du succès croissant qu’il a connu au vingtième siècle, le carnaval de Barranquilla a pris des allures de manifestation professionnelle, largement couverte par les médias. Si cette évolution n’est pas sans avantages économiques pour de nombreuses familles à faibles revenus, le mercantilisme croissant pourrait en même temps représenter une menace pour les nombreuses expressions traditionnelles.
La roue tourne...
Aujourd’hui je pleure, je galère.
Mais du courage m’envahit car la roue tourne.
Il faut espérer et croire en l’avenir.
Pourquoi tout cela ?
Tout simplement pour me permettre d’évoluer.
Chaque peine, chaque joie sont là pour me renforcer.
Il ne faut pas désespérer tout s’arrangera un jour
La roue du destin tourne et tout peut changer.
La vie est une grande école où chacun peut apprendre.
Tout ce qui se passe a des raisons de se faire.
Chaque expérience est là pour nous faire évoluer.
Grandir voilà le vrai but de la vie.
Quoi qu’il arrive la vie vaut la peine d’être vécue.
La vie continue avec son lot d’enseignements.
C’est en faisant des erreurs qu’on apprend.
Devant la vie nous sommes comme des enfants qui vont en classe...
Marie-Hélène Malby