animaux années 50 antiquité aquariophilie eau douce arbres archeologie astrologie astronomie au jardin boissons bonbons bonjour
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Animaux - Oiseaux - (58)
· Mythologie Greco-romaine- (74)
· La(les)mode(s) - (17)
· Années 50 - (37)
· Arbres et arbustes (22)
· Préhistoire - (25)
· Au Jardin - (27)
· Parcs , réserves naturelles, zoos... (49)
· Bonjour + texte (589)
· Cadeaux de mes ami(e)s - (582)
Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Cet étrange paysage lunaire de grand intérêt géologique abrite l’un des plus importants ensembles d’art rupestre préhistorique du monde. Plus de 15 000 dessins et gravures permettent d’y suivre, depuis 6000 av. J.-C. jusqu’aux premiers siècles de notre ère, les changements du climat, les migrations de la faune et l’évolution de la vie humaine aux confins du Sahara. Le panorama de formations géologiques présente un intérêt exceptionnel avec ses « forêts de rochers » de grès érodé.
Le Tassili, région montagneuse située au centre du Sahara, occupe la partie sud-est du Sahara algérien, aux frontières de la Libye, du Niger et du Mali. Cet étrange paysage lunaire se caractérise par de profondes gorges, par des lits de rivière asséchés et par des « forêts de rochers ». Au cours de l'époque préhistorique, le Tassili a bénéficié de conditions climatiques beaucoup plus favorables à l'occupation humaine qu'elles ne le sont aujourd'hui : l'abondance de gibier, les possibilités de pratiquer l'élevage et la vie pastorale à proximité immédiate de sites inexpugnables, naturellement défendus, ont été les moteurs essentiels du développement de sa population.
Les formations rocheuses tout à fait uniques et le réseau de vallées encaissées du plateau sont le produit d'une alternance de périodes sèches et humides. À la fin du pléistocène supérieur, par exemple, la région comportait d'immenses lacs, dans la zone aujourd'hui occupée par les Grands Ergs. Ces lacs étaient alimentés par des cours d'eau qui descendaient du Tassili, dont les lits asséchés sont encore visibles aujourd'hui. À la surface du plateau, les rivières ont creusé de profondes gorges, et formé ainsi des plateaux séparés. Depuis 10 000 ans, la région s'est asséchée progressivement, même si ce processus s'est inversé entre 4000 et 2000 av. J.-C., au cours d'une période plus humide. Durant les périodes sèches, l'érosion éolienne a créé des formations rocheuses qui ressemblent à des ruines, connues sous le nom de « forêts de rochers ».
Les plantes et les animaux encore présents sur le plateau témoignent de périodes antérieures plus humides. Parmi les espèces résiduelles qui ont réussi à survivre au sein de microclimats humides, outre le poisson et la crevette, il existait, jusqu'en 1940, un crocodile nain du Sahara qui vivait à des milliers de kilomètres de ses congénères les plus proches, en Égypte.
Depuis 6000 av. J.-C. environ, jusqu'aux premiers siècles de l'ère chrétienne, les différents peuples qui habitaient le plateau ont laissé de nombreuses traces archéologiques de leur présence : habitats, tumulus et enclos qui ont livré un grand nombre d'objets en terre cuite. Toutefois, le Tassili est célèbre dans le monde entier pour les peintures et les gravures rupestres qui y ont été découvertes depuis 1933. Son art se partage entre différentes périodes dont chacune correspond à une faune bien spécifique, mais peut également être distinguée à partir de caractéristiques stylistiques, indépendamment de toute référence à l'écosystème.
On peut en identifier cinq : la période naturaliste, qui peint la faune de la savane ; la période archaïque, au cours de laquelle les représentations, qu'elles soient petites ou colossales, prennent la forme de pictogrammes évidemment chargés d'une signification magique ; la période bovidienne (4000-1500 av. J.-C.), la plus importante sur le plan quantitatif, au cours de laquelle les représentations de troupeaux de bovidés et de scènes de la vie quotidienne, figurées en fonction d'une nouvelle esthétique naturaliste, comptent parmi les meilleurs exemples de l'art pariétal préhistorique ;
la période du cheval, couvrant la fin du néolithique et la protohistoire, marquée par la disparition de nombreuses espèces en raison de la désertification progressive de la région, et par l'apparition du cheval ; la période du chameau, au cours des premiers siècles de l'ère chrétienne, qui coïncide avec l'installation d'un climat désertique extrêmement aride, et avec l'apparition du dromadaire.
Le groupe de peintures le plus important se trouve à l'est de Djanet, à l'intérieur du parc national, mais d'autres œuvres d'art rupestre remarquables sont conservées plus au nord, dans la région du wadi Djerat, près d'Illizi.
L'American Shorthair est une race de chat originaire des États-Unis. Ce chat de taille moyenne est caractérisé par son type rustique.
Cette race descend directement des chats de gouttières rapportés par les colons Européens. Leur but étant bien sûr de protéger les stocks de céréales des rongeurs. La sélection de ces chats s'est donc faite sur l'habileté à capturer souris, rats et autres rongeurs mais également sur sa résistance aux conditions climatiques Américaines.
Pour améliorer le physique de la race, il eut des croisements avec le British Shorthair.
British sthorthair
L'Europe eut du mal à accepter cette race et certaines associations refusent encore de la reconnaître, ce qui explique la rareté de la race sur le continent. Aux États-Unis elle est très répandue et fait partie des 10 races les plus rencontrées.
C'est un chat rustique et au physique typique du chasseur. Il est très athlétique, le corps bien musclé de type médioligne. Les mâles sont parfois plus massifs que les femelles. Le corps est plus long que haut et avec une ossature forte. Les pattes sont comme le corps, dotées d'une ossature robuste et de muscles puissants.
La tête est de taille moyenne, à peine plus longue que large. Les joues sont pleines et le nez moyennement court et de même largeur sur toute sa longueur. De profil on remarque un stop adouci. Un trait caractéristique de la race est le museau bien marqué et carré. La mâchoire est puissante. Les oreilles sont de taille moyenne, peu ouvertes à leur base. Elles sont placées sur la tête bien écartées l'une de l'autre et avec des pointes arrondies. Les yeux sont grands et arrondis, placés de biais. Leur couleur doit être assortie à la robe.
Son poil est court, dense et bien lustré. Il doit être régulièrement réparti sur le corps. Toutes les couleurs sont acceptées sauf le lila, le chocolat et les couleurs qui en sont dérivées ainsi que les colourpoint. Tous les autres motifs sont permis.
L'american shortair serait affectueux, moyennement actif et émotif mais peu agressif. On le dit patient avec les enfants et acceptant la présence d'un chien. Ces traits de caractère restent toutefois parfaitement individuels et sont fonctions de l'histoire de chaque chat.
“Il faut devenir des sources. Il faut que les autres aient envie de se désaltérer à notre source. Certaines personnes ont fait de leur vie un petit filet d'eau ; ils ouvrent le robinet doucement, ils font du goutte-à-goutte pour s'économiser.
Mon ami Raphaël est une vraie cascade. Je lui ai demandé comment il faisait pour avoir tant à dépenser et, à force de se donner, s'il n'avait pas peur d'être sec.
Il m'a tout expliqué : “Tu as déjà regardé une cascade ? C'est comme une chute et une renaissance perpétuelle. L'eau n'arrête pas de tomber à profusion. On dirait même que plus elle s'enfuit, et plus elle arrive. Plus elle dépense d'énergie et de fougue, et plus elle est généreuse. Plus l'eau s'exprime de manière impulsive et entière, et plus elle est pure. Eh bien, toi, c'est pareil. Tu as entendu parler des nappes phréatiques ? C'est de l'eau de dessous la terre qui alimente les puits et les sources. Je crois, moi, qu'on a des sortes de nappes phréatiques qui sillonnent notre être tout entier. Si on ne sait pas libérer la source, elle se tarit et on devient des cœurs secs. C'est pour cette raison qu'il faut devenir des sources pour les autres. Pour pas qu'ils meurent de soif. Bien sûr, on ne s'improvise pas source, on devient. Tu penses peut-être qu'il faut avoir beaucoup d'eau pour en donner. Tu te trompes. Saint-Éxupéry a dit : “Plus tu donnes, plus tu t'enrichis ; plus tu vas puiser à la source véritable, plus elle est généreuse”.Quand on a compris cela, on ne donne plus au goutte-à-goutte, on donne en cascade. Plus les sentiments jaillissent, plus ils arrivent en trombe. Plus tu libères ta source, et plus son flot grossit”.
François Garagnon
Extrait de ” Jade et les sacrés mystères de la vie “
La projection du cinématographe Lumière la plus notoire est celle du Salon indien du Grand café, à Paris, qui a lieu le 28 décembre 1895.
Le cinéma connaît un rapide développement et dès le début du XXe siècle devient un divertissement populaire. Il acquiert aussi ses premières lettres de noblesse grâce à de grands réalisateurs comme Méliès, Griffith ou Dreyer qui en fixent les règles de langage. Jusque dans les années 1950, le cinéma reste un art populaire par excellence, mais sera peu à peu concurrencé par la télévision.
Le pré-cinéma... tests et essais
Le phénomène physiologique de la persistance rétinienne est observé au XVIe siècle et XVIIe siècle par le Chevalier d'Arcy et Isaac Newton. Ce défaut de l'œil, cumulé à celui de la capacité du cerveau de lier entre elles plusieurs images séparées, permettent la création d'un artifice reconstituant le mouvement.
Le cheval au galop saisi par Eadweard Muybridge.
La première démonstration scientifique est la roue de Faraday en 1830, suivent différents objets tels que le thaumatrope (ci-dessous)
le phénakistiscope,
Disque de phénakistiscope
réalisé par Eadweard Muybridge
(1893).
Disque en rotation.
Couple valsant
tel qu'il apparaissait pour un spectateur
regardant le miroir.
Le zootrope et le praxinoscope utilisent le même principe d'animation cyclique, mais étant mécaniquement différents ils peuvent être visionnés à plusieurs :
le zootrope de William George Horner est un tambour tournant avec fentes datant de 1834 (il ne nécessite plus de miroir)
le praxinoscope d'Émile Reynaud, de 1877, est un tambour sans fentes comportant en son centre un cylindre à facettes de miroirs. Il fonctionne sans obturation et permet une meilleure perception des mouvements. Il est le premier appareil de ce type disposant d'un brevet.
Leur exploitation commerciale sous forme de jouets devient d'ailleurs courante à partir de 1850. Le général autrichien Franz von Uchatius les améliore d'un système de projection en 1853, inspiré de la lanterne magique qui existe depuis le XVIe siècle, ancêtre du projecteur. La photographie, quant à elle, naît en 1839 sous l'impulsion de Jacques Daguerre. Reste à combiner les appareils reconstituant le mouvement avec la photographie.
Une lanterne magique
La lanterne magique est formée de trois éléments : une source lumineuse, une plaque de verre peinte et un objectif (une lentille convergente). Elle fonctionne sur le principe de la camera obscura, où la source lumineuse (soleil) et les images projetées (paysages) sont remplacées par des éléments artificiels (lampe et plaque de verre peinte). La lumière passe par la plaque de verre, puis par la lentille, pour projeter l'image renversée (haut-bas) peinte sur la plaque.
Triple lanterne magique de la collection de la Cinémathèque française
Eadweard Muybridge a précisément l'idée en 1878 d'aligner vingt-quatre appareils photographiques pour décomposer le mouvement d'un cheval lancé au galop. Les photographies sont par la suite intégrées dans un dispositif de son invention, le zoopraxiscope, qui permet de voir s'animer la course du cheval. Étienne-Jules Marey qui travaille également sur le mouvement des animaux crée en 1882 un fusil photographique qu’il dote ensuite d’une pellicule : le chronophotographe.
Zoopraxiscope
Disque support des images
Résultat de la projection
Émile Reynaud donne naissance au théâtre optique. L’homme est davantage versé dans le dessin que dans la photographie. Il dessine directement sur la gélatine des intrigues de sa création qu'il fait défiler et projeter devant les spectateurs. L'américain George Eastman invente la pellicule permettant ainsi d'aligner plusieurs images en négatif sur un film transparent. Louis Aimée Augustin Le Prince construit et dépose le brevet d’une caméra le 11 janvier 1888. Il effectue des prises de vue sur le pont de Leeds et dans sa propriété de Roundhay en Angleterre en octobre 1888. Ces essais mal connus pourraient s'avérer les plus anciens films existants. Cependant, en 1890, après avoir amélioré sa caméra, l’inventeur disparaît mystérieusement dans le train express Dijon-Paris. En Angleterre l’inventeur William Friese-Greene met au point une caméra capable de fixer dix images par seconde à l'aide d'un film perforé.
Affiche d'inauguration du théâtre optique en 1892.
Suite à une rencontre avec Eadweard Muybridge puis avec Étienne-Jules Marey, le célèbre inventeur américain Thomas Edison avec son collaborateur William K.L. Dickson invente le kinétoscope en 1888. L'appareil qui va connaître une déclinaison commerciale réussie, permet à un spectateur de visualiser des films courts au travers d'une lorgnette. On le trouve dans des salles qui lui sont spécialement dédiées et dans les fêtes foraines. Le kinétoscope est vendu dans le monde entier. Pour alimenter ce commerce, la compagnie d’Edison construit le premier studio de l’histoire: la Black Maria. Bâti sur des rails qui permettent de capter au mieux la lumière du soleil suivant les heures de la journée, William K.L. Dickson y tourne au moyen du kinétographe – la caméra brevetée par la société – des centaines de films d’une minute, extraits de pièces de théâtre, combats de boxe etc …
Le nom « cinématographe » apparaît lui dans un brevet déposé le 12 février 1892 par Léon Bouly, d'abord sous l'intitulé « cynématographe Léon Bouly », puis « cinématographe », dans un autre brevet qu'il dépose le 27 décembre 1893. Le même nom en anglais, « cinematograph », est utilisé par Jean Le Roy en 1895. Ces inventions permettent de faire de la prise de vue, voire de projeter des images. En réalité, partout dans le monde les inventeurs se lancent à la conquête de l’image animée. Certaines de ces inventions n’auront parfois ni brevets ni descendance. Cette riche période d'expérimentation scientifique et cinématographique, aussi appelée pré-cinéma constitue les débuts du cinéma. D'une façon plus ou moins directe, toutes ces expériences concourent à la naissance du cinéma dans sa forme contemporaine.
OSER ÊTRE HEUREUX
Oser être heureux c'est accepter de l'être tout de suite.
Oui ! sans conditions, à l'aube de chaque instant,
en étant capable d'accueillir simplement l'inouï du présent.
Être heureux c'est savoir entrer dans le fragile et l'éphémère de l'événement,
de s'accorder avec lui dans le meilleur de ce qu'il recèle.
Etre heureux c'est être à la fois le réceptacle et le don dans l'immédiateté d'un regard,
l'intensité d'une intention, la liberté d'un geste.
La clef du bien-être ne doit pas être confondue avec la recherche du bonheur,
elle est dans l'acceptation inconditionnelle du meilleur de soi
dans la rencontre avec le meilleur de l'autre.
Quand je sais dire oui ou non,
sans me blesser ou me culpabiliser.
Quand je sais entendre et recevoir
le oui ou le non de l'autre comme étant bien le sien.
Quand je sais sans réticence accepter mes possibles
et me différencier de ceux de l'autre.
Quand je sais me respecter et me définir
face aux valeurs et croyances parfois si éloignées des miennes.
Un bonheur se reçoit et s'amplifie
dans l'imprévu d'une rencontre,
dans le rire d'un partage,
dans l'étonnement d'un abandon.
Quand je cherche à l'emprisonner dans la répétition ou l'exigence,
il se dérobe et se perd à jamais.
Jacques Salomé
Vallée de la rivière Very
Vu sa taille, le parc se retrouve dans deux écorégions de niveaux III de la commission de coopération environnementale. La première, celle des calottes glaciaires Ellesmere et Devon comprend sa partie haute, située à plus de 1 000 m d'altitude ; elle fait partie de l'écozone de la cordillère Arctique. La seconde écorégion, la chaîne Ellesmere et collines Eureka, comprend les régions basses du parc ; elle fait partie de l'écozone de la toundra.
Cordillère arctique
On trouve dans le parc national quatre espèces qui sont sur les listes du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. La seule espèce en voie de disparition est le caribou de Peary (Rangifer tarandus pearyi), une sous-espèce du caribou.
Caribous de Peary
Le bryum de Porsild (Mielichhoferia macrocarpa), une mousse, est quant à lui considéré comme menacé.
Le statut de l'ours blanc (Ursus maritimus) et du narval (Monodon monoceros) est estimé préoccupant.
Narval
Les faibles précipitations dans le parc, la courte saison végétative, la présence d'un pergélisol et de calottes glaciaires rendent le paysage désertique.
On y trouve tout de même 154 espèces de plantes vasculaires, 44 espèces de lichens et 193 espèces de mousses et hépatiques.
Le pavot arctique (Papaver radicatum)
et la saxifrage à feuilles opposées (Saxifraga oppositifolia)
sont les plantes les plus abondantes dans les prés, situés dans les basses terres du lac Hazen, du fjord Tanquary et de la baie Lady Franklin.
On y trouve aussi le saule arctique (Salix arctica), qui est la plante la plus haute du parc, bien qu'elle pousse au ras du sol.
Le parc sert d'habitat à quelques espèces de mammifères. Parmi les ongulés, on trouve le caribou (Rangifer tarandus) et le bœuf musqué (Ovibos moschatus).
Boeufs musqués
Les carnivores du parc sont l'ours blanc (Ursus maritimus), le loup (Canus lupus), le renard arctique (Vulpes lagopus) et l'hermine (Mustela erminea).
Renard arctique
Les petits mammifères sont essentiellement représentés par le lièvre arctique (Lepus arcticus) et le lemming variable (Dicrostonyx groenlandicus).
Lièvre arctique
Les mammifères marins qui fréquentent le parc sont le narval (Monodon monoceros), le béluga (Delphinapterus leucas), la baleine boréale (Balaena mysticetus), l'épaulard (Orcinus orca), le phoque annelé (Pusa hispida), le phoque barbu (Erignathus barbatus), le phoque du Groenland (Pagophilus groenlandicus), le phoque commun (Phoca vitulina), le phoque à capuchon (Cystophora cristata) et le morse (Odobenus rosmarus).
Baleine boréale
Seulement 34 espèces d'oiseaux ont fait l'objet d'observations confirmées, mais seulement 21 de ces espèces y nichent.
Parmi celles-ci, on trouve près des rivages le labbe à longue queue (Stercorarius longicaudus), la sterne arctique (Sterne paradisaea), le tournepierre à collier (Arenaria interpres),
(Tournepierre à collier)
le bécasseau maubèche (Calidris canutus), le bécasseau de Baird (Calidris bairdii), le bécasseau violet (Calidris maritime), le bécasseau sanderling (Crocethia alba), le pluvier grand-gravelot (Claradrius hiaticula),
(Pluvier grand-gravelot)
la grue du Canada (Phalaropus fulicarus), le plongeon catmarin (Gavia stellata), l'oie des neiges (Chen caerulescens), la bernache cravant (Branta bernicla), le harelde kakawi (Clangula hyemalis), l'eider à tête grise (Somateria spectabilis),
(Harelde Kakawi)
le guillemot à miroir (Cepphus grille), le mergule nain (Alle alle), le guillemot de Brünnich (Uria lomvia), le goéland bourgmestre (Larus hyperboreus), le goéland arctique (Larus glaucoides),
(Mergule nain)
la mouette blanche (Pagophila eburnean), la mouette de Sabine (Xema sabini), la mouette tridactyle (Rissa tridactyla) et le fulmar boréal (Fulmaris glacialis).
(Fulmar arctique)
Deux rapaces fréquentent le parc : le faucon gerfaut (Falco rusticolus) et le harfang des neiges (Bubo scandiacus).
(Faucon gerfaut)
(Harfang des neiges)
Enfin, on trouve parmi les passereaux le bruant des neiges (Plectrophenax nivalis), le bruant lapon (Calcarius lapponicus), le sizerin blanchâtre (Acanthis hornemanni), le traquet motteux (Oenanthe oenanthe), le grand corbeau (Corvus corax) et le lagopède alpin (Lagopus mutus).
(Sizerin blanchâtre)
La localisation nordique du parc fait en sorte que l'on ne trouve qu'une seule espèce de poisson d'eau douce, l'omble chevalier (Salvelinus alpinus).
(Omble chevalier)
Le parc est situé dans le Nord de l'île d'Ellesmere, au sein de la région de Qikiqtaaluk, à environ 2 000 km au nord de Iqaluit. Il comprend les monts Grant Land, la vallée du lac Hazen ainsi que le plateau Hazen. Avec ses 37 775 km2, il s'agit du second plus vaste parc national du Canada après Wood Buffalo. Le parc ne recouvre néanmoins que 19 % de la superficie l'île. De cette superficie, 2 342 km2 sont située en milieu marin.
Carte du parc
Le parc est situé dans la cordillère Arctique, une chaîne de montagnes qui s'étend du Nord de l'île d'Ellesmere aux monts Torngat, sur la frontière entre le Québec et le Labrador.
Monts Torngat
Il se divise en trois régions. À l'extrême nord-ouest, on retrouve les monts Grant Land, qui recouvrent 65 % de sa superficie et comprennent de nombreuses chaîne de montagnes alignées du nord-est au sud-ouest, à savoir la chaîne Osborn, la chaîne Garfield, la chaîne United States, la chaîne British Empire et finalement les monts Challenger.
Chaîne Osborn
Le mont Barbeau, qui culmine à 2 616 m d'altitude, le plus haut sommet de la cordillère et du territoire, se trouve au sein de la chaîne British Empire. À partir d'une altitude de 1 100 m, cette partie du parc est recouverte par des calottes glaciaires.
Mont Barbeau
La seconde partie est le bassin du lac Hazen, qui couvre 3 500 km2. C'est la région la plus basse du parc avec une altitude ne dépassant pas 300 m. Au centre du bassin, on retrouve le lac Hazen, qui a une superficie de 540 km2, situé à une altitude de 159 m.
Lac Hazen
Finalement, au sud, on rencontre le plateau Hazen, qui occupe 9 250 km2. L'altitude de celui-ci va de 300 m près du lac Hazen à 1 300 m au fond du fjord Archer et à 800 m près du passage Robeson. La partie sud du plateau est découpée par d'imposantes vallées glaciaires. La grande majorité du plateau est libre de glace, à l'exception de deux calottes glaciaires situées aux points les plus élevés au sud-est.
Les glaciers et calottes glaciaires recouvrent 36 % du parc national Quttinirpaaq. Leur épaisseur peut atteindre 900 m, et ils sont surplombés par quelques nunataks de plus de 2 500 m de hauteur. L'alimentation du lac provient principalement de la fonte des glaciers.
Nunataks (« montagne » ou « monticule entièrement recouvert de glace durcie »)
À l'ouest du parc, on retrouve de nombreuses barrières de glace qui résultent du démantèlement de la barrière d'Ellesmere au cours du XXe siècle en six ensembles distincts. On estime que plus de 90 % de cette barrière a fondu au cours du dernier siècle. En 2002, la barrière de Ward Hunt, la plus grande de l'Arctique, se fissure, ce qui vidange un lac de 3 milliards de m3 d'eau douce dans l'océan Arctique. Ce lac renfermait un écosystème arctique rare, qui disparaît avant d'avoir pu être étudié. Un morceau de 8 km2 de glace se détache de cette barrière en 2008.
Ward Hunt
Le climat du parc est polaire. Les étés y sont courts et frais, les hivers longs froids et secs. La température y est de -30 °C en hiver et de 2 °C en été. La région reçoit à peu près la même quantité de précipitations que le Sahara. Le parc étant situé au-delà du cercle polaire Arctique, il subit la nuit polaire du mois de novembre à celui de février, et bénéficie du jour polaire de mai à août.
Bien que situé dans l'extrême Arctique et donc dans un milieu qui semble inhospitalier, le territoire du parc a quand même été occupé à plusieurs occasions. La première culture est celle des Paléo-Esquimaux de la tradition Indépendance I, qui occupent le territoire entre 2 500 et 1 000 ans av. J.-C. Ils subsistent grâce à la chasse aux caribous et aux bœufs musqués. Le site de Rivendell, situé au nord du lac Hazen, présente la transition entre les cultures Indépendance I et II.
Caribous
Les Paléo-Esquimaux de la tradition Indépendance II occupent ensuite le territoire entre 1 000 ans et 500 ans av. J.-C.. Puis vient la culture Dorset, que l'on situe entre 700 ap. J.-C. et 1300. La culture Thulé lui succède et ses membres, contrairement aux Dorsetiens, optent pour la chasse à la baleine et aux autres mammifères marins. Ils sont aussi linguistiquement et physiquement distincts des peuples qui les ont précédés. Ils abandonnent la région à la suite du refroidissement du petit âge glaciaire. Ils sont les ancêtres des Inuits actuels.
LA FRATERNITE
Pour tant de nos frères humains, la misère est si grande
Que l'on ne sait quel vœu émettre en priorité ?
Doit-on se souhaiter une bonne santé ?
Ou bien la Paix
Ou simplement à manger ?
Et un toit où se reposer ?
Ou bien de l'Amour à partager ?
Toutes ces larmes à sécher, ces souffrances exposées
A la une de nos journaux télévisés ;
Toutes ces mesquines stratégies qui au nom du profit, du pouvoir
empoisonnent nos vies
Sèchent nos cœurs et avilissent nos âmes ;
Toutes les fois où l'on détourne le regard pour ne pas voir
Le désespoir, la solitude, la misère,
Toutes les fois où pour être le premier on accepte sans sourciller
De mentir, médire, salir,
Toutes les fois où l'on choisit de voter pour « rester chez soi »
Tant pis pour ceux qui moins chanceux
Naissent noirs, arabes, juifs, pauvres, handicapés,
Dans des bidonvilles ou en banlieue.
De tout cela elle pourrait nous préserver
Elle n'a qu'une stratégie : Partager
Une seule destinée : Aimer
Deux sœurs : Solidarité et paix
Un frère : le service désintéressé
Une seule famille : l'Unité
Je n'ai qu'un seul vœu pour cette nouvelle année :
Puise-tu père Noël
Apporter un peu de FRATERNITE
Pour que les Générations Avenir puissent
enfin mériter le nom d'HUMANITE
(auteur inconnu)
Les chants des Baul
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Bangladesh
(UNESCO)
Les Baul sont des ménestrels mystiques qui vivent en milieu rural au Bangladesh et au Bengale occidental (Inde). Le mouvement baul, qui a atteint son apogée au dix-neuvième siècle et au début du vingtième, connaît actuellement un regain de popularité auprès des populations rurales du Bangladesh. La musique et le mode de vie des Baul ont influencé une grande partie de la culture bengali, notamment les compositions de Rabindranath Tagore, lauréat du prix Nobel.
Les Baul peuvent aussi bien vivre à demeure à proximité d’un village, que parcourir les campagnes. Ils gagnent leur vie en chantant, accompagnés d’un instrument à une corde, l’ektara, d’un luth, dotara et d’un tambour appelé dubki. Ils appartiennent à une tradition pieuse hétérodoxe influencée par l’hindouisme, le bouddhisme, le vaishnavisme bengali et le soufisme, tout en se démarquant d’eux.
Les Baul ne s’identifient à aucune religion organisée, ignorent le système des castes, n’ont ni dieux, ni temples, ni lieux sacrés particuliers. Ils attachent une grande importance au corps physique de l’individu en tant que lieu où réside Dieu. Ils sont admirés pour leur détachement des conventions, ainsi que pour leur musique et leur poésie. La poésie, la musique, les chants et danses des Baul explorent la relation de l’homme avec Dieu et exaltent la libération spirituelle. Leurs chants dévotionnels dateraient du quinzième siècle, époque à laquelle ils sont mentionnés pour la première fois dans la littérature bengali.
La musique des Baul est un type particulier de chant populaire, porteur des influences du mouvement hindou bhakti ainsi que du shuphi, forme de chant soufi. Les chants sont utilisés par le chef spirituel pour enseigner la philosophie baul et sont transmis oralement. Leur langue est continuellement modernisée, ce qui lui confère un caractère actuel.
La conservation des chants baul et du contexte général dans lequel ils sont interprétés dépend avant tout de la situation sociale et économique des praticiens. Ce groupe quelque peu marginalisé a vu sa situation s’aggraver depuis quelques décennies du fait de l’appauvrissement général des campagnes.
Les chants épiques Pansori
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : République de Corée
(UNESCO)
Le pansori est une forme d’art dramatique musical exécutée par un chanteur accompagné d’un tambour. Cette tradition populaire, qui se distingue par son chant expressif, son discours stylisé, son répertoire de récits et sa gestuelle, embrasse à la fois la culture des élites et celle du peuple.
Accompagné d’un seul tambour, le chanteur (homme ou femme) improvise, parfois huit heures durant, sur des textes mêlant expressions littéraires érudites et dialecte rural.
Le terme pansori vient des mots coréens pan qui signifie « endroit où les gens se rassemblent » et sori, « chant ». Le pansori apparaît au dix-septième siècle dans le sud-ouest de la Corée, probablement comme une nouvelle expression des chants narratifs des chamans. Tradition orale perpétuée par le peuple jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle, il s’enrichit ensuite d’un contenu littéraire plus sophistiqué, gagnant ainsi les faveurs des élites urbaines.
Les actions, les personnages et les situations mis en scène plongent leurs racines dans la Corée de la dynastie de Chosen (1392-1910). Pour acquérir la maîtrise des nombreux timbres vocaux et mémoriser le répertoire complexe, les chanteurs doivent se soumettre à un long et rigoureux entraînement. De nombreux virtuoses ont élaboré leur propre style d’interprétation et sont renommés pour leur manière particulière de déclamer certains épisodes.
Menacé de disparition dans le contexte de modernisation accélérée que connaît la Corée, le pansori a été proclamé « Bien culturel immatériel national » en 1964. Cette mesure a suscité un soutien institutionnel généreux qui a permis le renouveau de la tradition. Si le pansori reste l’un des genres préférés parmi les arts traditionnels du spectacle, il a perdu beaucoup de son caractère spontané originel. Comble de l’ironie, cette évolution récente est la conséquence directe des efforts de conservation, l’improvisation tendant à être reléguée au second plan avec l’essor du répertoire écrit. En fait, peu de chanteurs sont encore capables d’improviser et le public est moins sensible à la créativité spontanée et à la langue du pansori traditionnel.