les fruits - Pêche et nectarine

Publié à 09:45 par acoeuretacris Tags : fruits
les fruits - Pêche et nectarine

La pêche et la nectarine au fil du temps

Le terme « pêcher » vient du latin persica, nom qui lui a été donné par le philosophe grec Théophraste, trois siècles avant notre ère, parce qu'il croyait que l’arbre venait de Perse. Les Romains l'ont appelé Malum persicum, « pomme de Perse ». Le mot est entré dans notre langue au XIIe siècle. En France, « pavie » désigne la pêche à noyau adhérent. Le mot, qui est apparu dans la langue en 1560, est emprunté à Pavie, localité du Gers français, renommée pour ses pêches.

 

Le terme « nectarine » est emprunté à l'anglais nectarine, mot aujourd'hui tombé en désuétude qui signifiait « doux comme du nectar ». Le mot apparaît en français en 1870. En France, « brugnon » désigne la nectarine dont le noyau est adhérent. Ce mot, qui est apparu en 1680, est dérivé de l'ancien provençal brinho qui l'avait emprunté au latin populaire prunea (prune).

 

Contrairement à ce que son nom latin laisse croire, le pêcher vient de Chine. Il y aurait été domestiqué il y a 5 000 ans, probablement en même temps que l'abricot. Les fouilles archéologiques ont permis de trouver des vestiges datant de 4 000 ans avant notre ère. Il s'agissait probablement de fruits sauvages, plus petits et plus surs que ceux des variétés modernes. On doit aux Chinois d'avoir amélioré l'espèce, sélectionnant les variétés qui donnaient des fruits plus gros et plus savoureux.

Empruntant la route de la soie, le pêcher traversera l'Asie et trouvera, en Perse, un climat favorable à son épanouissement. Au IIIe ou IVe siècle avant notre ère, il est introduit en Europe par les Grecs et, à leur suite, les Romains contribueront à le disséminer. En 65 avant notre ère, l'empereur romain Pompéi le fait cultiver dans de grands vergers et, dès lors, la production de pêches se répandra rapidement à travers l'Europe de l'Ouest. Exporté vers le nord de l'Europe, le fruit y sera considéré comme un produit rare, le climat ne permettant pas sa culture.

La pêche n'atteindra les rives de l'Amérique que 1 500 ans après avoir été introduite en Europe, soit en 1513, par le fait des Espagnols qui l'implanteront en Floride, alors espagnole. Une dizaine d'années plus tard, ils l'introduiront en Amérique centrale, tandis que les Portugais l'établissent en Amérique du Sud.

 

La nectarine

 

L'origine de la nectarine reste mystérieuse. Il n'en est pas question dans les premiers textes chinois qui donnent une description de la pêche. Chose certaine, elle n'est pas issue d'un croisement entre le prunier et le pêcher, comme on l'a longtemps cru. On pense qu'elle était cultivée en Perse ainsi qu'en Grèce et à Rome, mais il n'en sera véritablement question pour la première fois que dans des textes français du XVIe siècle où figure la description d'une pêche sans duvet que l'on nomme « brugnon ».

En 1630, on en cultivait au moins six variétés en Angleterre. Les Espagnols l'introduiront aux États-Unis en 1722. Elle se multipliera au point que les botanistes croiront qu'il s'agit d'une espèce locale. Sa culture se répandra tout particulièrement en Californie, où l'on en dénombre plus de 150 variétés. Les États-Unis sont aujourd'hui les plus grands producteurs au monde, tant de la pêche que de la nectarine.

Bien que la nectarine et la pêche se distinguent par quelques autres caractéristiques - grosseur du fruit, arôme, résistance aux maladies - c'est surtout à la présence d'un gène récessif lié à la texture duveteuse de la peau qu'elles doivent leur différence. Une même variété peut produire l'une ou l'autre. Il arrive même que les deux fruits apparaissent sur un même arbre.

En Amérique du Nord, on préfère la pêche à chair jaune tandis qu'en Europe, c'est le fruit à chair blanche qui est plus populaire. Plus hâtif et plus savoureux, il a par contre l'inconvénient d'être plus délicat et de s'abîmer plus facilement pendant le transport vers les marchés. En Chine, on connaît une variété à fruit plat jadis très apprécié des empereurs qui pouvaient, raconte-t-on, le faire tourner dans leur main et mordre dedans sans en faire couler le jus dans leurs barbes.

Les fruits à noyau adhérent sont généralement employés dans les conserves tandis que ceux à noyau libre sont vendus à l'état frais.

 

Anecdote

 

Des pêches pour Nelly Melba
La célèbre pêche Melba a été créée en 1892 par Auguste Escoffier et dédiée à la cantatrice australienne Nelly Melba qui interprétait le Lohengrin de Wagner. Le majestueux cygne qui apparaît dans l’opéra a inspiré un dessert composé de pêches sur un lit de glace à la vanille dans une timbale d'argent posée entre les deux ailes d'un cygne taillé dans un bloc de glace et recouvert d'un voile de sucre filé évoquant la toge de la cantatrice. Le tout nappé d'une purée de framboises. Un grand classique!

 

Usages culinaires

 

Bien choisir

 

Comme la pêche et la nectarine sont cueillies mûres, mais encore fermes, elles gagnent à mûrir quelques jours avant d'être consommées. On les gardera dans un sac de papier à la température ambiante. Vérifier quotidiennement l'état des fruits et les servir dès qu'ils ont ramolli.

Il vaut mieux les servir à la température ambiante, car ils sont alors plus savoureux.

Il est préférable de ne pas peler les fruits afin de préserver le plus d’antioxydants et de fibres possible. Si on doit les peler, on les blanchira dans l'eau bouillante une vingtaine de secondes. Les plonger ensuite dans l'eau glacée pour arrêter la cuisson.

Pour préserver la couleur des fruits coupés, les arroser d'un peu de jus de citron.

 

Apprêts culinaires

 

Juteuses, goûteuses, rafraîchissantes, la nectarine et la pêche sont idéales pour étancher la soif. Les manger telles quelles les jours de grande chaleur.

 

Dans les gâteaux et pâtisseries : muffins, charlotte, gâteau renversé, tarte, gâteau sablé, soufflé. Dans les salsas. Dans les glaces, granités, sorbets et coupes glacées. Dans les laits fouettés avec un peu de muscade et de miel ou de sirop d'érable. Pour varier, ajouter d'autres fruits frais et du yogourt nature. Les personnes allergiques au lait de vache peuvent se servir de lait de soya. Sucettes glacées pour les enfants : passer les fruits au mélangeur, ajouter de la limonade, sucrer et verser dans les moules, puis congeler. Dans les salades de fruits ou de légumes. Rôties au four une dizaine de minutes et nappées d'une sauce caramel. Pochées dans un sirop. Pour varier, infuser du gingembre frais dans le sirop. Dans les cocktails ou la sangria. Passer les fruits au mélangeur avec du vin blanc froid et servir avec des feuilles de mélisse fraîche. Dans des coulis, en ajoutant la moitié du poids des fruits en crème fraîche. Passer au mélangeur. Poêlée au beurre et au poivre noir puis flambée au cognac ou à l'alcool de pêche. Servir avec crème fouettée et coulis de baies rouges. En confiture, gelée ou compote. En accompagnement du porc, de la volaille et des fruits de mer. Elles sont divines dans une salade de mesclun servie avec une poitrine de poulet grillée. Servies fraîches en entrée avec du prosciutto ou du jambon de Bayonne. Si désiré, ajouter quelques noix hachées, du fromage blanc et servir sur un lit de cresson de fontaine, en arrosant le tout d'une vinaigrette au verjus (jus de raisins cueillis avant maturité) et à la moutarde de Dijon. Ou servir avec des asperges et une vinaigrette à l'huile de noisette et au basilic.

 

Conservation

 

Réfrigérateur : quelques jours dans le tiroir lorsqu'elles sont à point.

 

 


Congélateur :

 

peler et couper en quartiers. Saupoudrer d'acide ascorbique (vitamine C) ou arroser de jus de citron. Congeler en une seule couche sur une plaque puis mettre ensuite les quartiers dans des sacs à congélateur.

 
On peut les sécher au déshydrateur ou au four.

 

Les jolis noms de peches

 

Connue des Romains, elle mit quelques siècles à se faire apprécier en France : il faudra attendre le Moyen-Age pour la voir débarquer en Europe et ce n'est qu'au XVIe siècle qu'elle devient très prisée par la noblesse française.

Fruit favori du Roi Soleil, il en fit cultiver plus de 30 variétés différentes dans son jardin fruitier à Versailles.
Avec sa peau veloutée et duveteuse dans la main, fondante et juteuse sous le palais, la chair tendre lorsqu'on la déshabille, la pêche avait à cette époque des noms évocateurs qui rappelaient davantage la sensualité féminine que le fruit : "Belle de Chevreuse", "Belle de Vitry", "Grosse mignonne" et l'admirable "Téton de Vénus", fruit très gros, peau jaune lavée de rose carmin, avec un mamelon pointu !…

C'est arrivé un jour - Le 05 juillet -

Publié à 09:21 par acoeuretacris
C'est arrivé un jour - Le 05 juillet -

5 juillet 1889: naissance de Jean Cocteau

 

Romancier, homme de théâtre et de cinéma, peintre et dessinateur, Jean Cocteau est finalement tout cela à la fois et bien plus que cela: un poète. Ses dons multiples lui permirent de fréquenter les personnalités les plus diverses et il fut de toutes les recherches "modernes", depuis les Ballets russes jusqu'aux essais littéraires de Radiguet, en passant par le Surréalisme.

 

Dès ses premières oeuvres ("Le Potomak", 1913, "Thomas l'imposteur", 1922...), les histoires que raconte Cocteau se présentent comme des fables symboliques et tragiques dans lesquelles les personnages ploient sous le poids de leur destin, destin matérialisé tantôt par le mauvais élève Dargelos des "Enfants terribles" (1929) ou par l'ange Heurtebise, personnages que l'on retrouvera dans l'univers cinématographique de l'artiste.

 

Cocteau était aussi capable de fantaisie ("Les mariés de la Tour Eiffel", 1921), de passion ("La voix humaine", 1930) ou de drame ("L'aigle à deux têtes", 1946). Mais il a toujours été attiré par les fables antiques ("Orphée", "Antigone") ou les histoires d'amour éternelles ("La belle et la bête", 1946) qu'il se plaît à teinter d'anachronismes comme pour mieux montrer qu'elles sont de toutes les époques ("L'éternel retour", 1943, largement inspiré du conte médiéval "Tristan et Iseult").

 

Cela s'est aussi passé un 5 juillet:

 

1997 -- Le co-Premier ministre cambodgien Hun Sen évince son rival, le prince Norodom Ranariddh.

 

1977 -- Putsch contre le Premier ministre pakistanais Zulfikar Ali Bhutto.

 

1975 -- Les Iles du Cap-Vert deviennent indépendantes après 500 ans d'administration portugaise.

 

1973 -- Le gouvernement du Rwanda est renversé par un putsch.

 

1960 -- L'armée de l'ex-Congo belge se mutine.

 

1959 -- Le président indonésien Ahmed Sukarno dissout l'Assemblée constituante.

 

1945 -- Grande-Bretagne: Attlee (travailliste) remplace Churchill (conservateur) à la tête du gouvernement.

 

1940 -- Le gouvernement de Vichy rompt les relations avec la Grande-Bretagne.

 

1932 -- Salazar est élu Premier ministre du Portugal et établit un régime fasciste.

 

1924 -- Ouverture des VIIIe Jeux olympiques à Paris.

 

1916 -- Fondation du journal satirique français "Le Canard Enchaîné".

 

1830 -- Prise d'Alger par les Français.

 

1811 -- Le Venezuela, possession espagnole, est le premier pays d'Amérique du Sud à proclamer son indépendance.

 

1796 -- Les Anglais occupent l'île d'Elbe.

 

1556 -- Le roi de France Henri II reprend la guerre contre les Habsbourg en Italie.

 

Ils sont nés un 5 juillet:

 

-- L'imprésario américain Phineas Taylor Barnum (1810-1891)

-- Cecil Rhodes, colonisateur britannique de l'Afrique du Sud (1853-1902)

-- L'écrivain et cinéaste français Jean Cocteau (1889-1963)

-- Pierre Mauroy, homme politique français (1928).

 

 

Le saint du jour: St Antoine-Marie Zaccaria

 (Originaire de Padoue, ordonné prêtre en 1528, fondateur en 1530 de la Congrégation de Saint Paul, ou ordre des Barnabites - mort en 1539)

 

Le dicton météorologique du jour:

"Juillet sans orage,

Famine au village"

 

Une idée de menu:

Entrée: Melon

Plat principal: Papillottes de filet de cabillaud

Dessert: tarte aux pommes

bonjour à tous....

Publié à 09:03 par acoeuretacris
bonjour à tous....

Si le monde m'appartenait et

que je pouvais changer les règles

 

Il y aurait plus d'occasions pour se détendre

et pour s'amuser avec les êtres aimés.

 

Il y aurait plus d'heures passées à rire

et moins d'heures passées à s'inquiéter.

 

Il y aurait plus de temps pour

admirer la nature et ses beautés.

 

Si le monde m'appartenait je t'enverrais 

 une foule de moments magiques

 

pour que tu puisses te laisser aller à tes rêves

et poursuivre les projets qui te sont chers.

 

Non seulement aujourd'hui

mais chaque jour de ta vie.

 

(auteur inconnu)

 

je vous souhaite une excellente

journée...

 

Bisous..

La saga des marques - Adidas

Publié à 17:22 par acoeuretacris Tags : marques
La saga des marques - Adidas

campagne Adidas, pour les All Blacks

 

Première marque mondiale de football et numéro deux des articles de sport, derrière l'américain Nike, la marque aux trois bandes symbolise, depuis ses origines, la technologie appliquée à la chaussure de sport et promue par les meilleurs athlètes, pour célébrer la performance et l'esprit d'équipe.

Pékin, 2008. Le partenaire officiel pour les vêtements de sport du Comité olympique chinois et de tout le personnel technique des jeux Olympiques et des jeux Paralympiques n'est autre qu'Adidas ! Révolutionnaire ? La marque habille déjà l'équipe chinoise depuis les jeux Olympiques d'hiver de Turin en 2006.
12 juillet 1998. L'équipe de France de football, longtemps fustigée, remporte la Coupe du monde devant 37 milliards de téléspectateurs. Adidas équipe les Bleus quand la Seleçao brésilienne est prise en charge par Nike ! "Impossible is nothing", aurait pu affirmer Adi Dassler, le fondateur d'Adidas, aujourd'hui première marque mondiale de football. Depuis les jeux Olympiques d'Amsterdam, en 1928, les médailles d'or, d'argent ou de bronze viennent, tous les quatre ans, couronner un triple exploit : sportif, technique et commercial(1).

 

L'innovation au service de la performance

Les grandes marques ont toujours,pour créateur ou créatrice, un visionnaire souvent utopiste qui attribue à sa marque une mission. 1920 : nous sommes à Herzogenaurach, en Bavière, près de Nuremberg, quand Adolf Dassler (1900-1978), fils de savetier, fabrique à ses heures perdues, et avec son frère Rudolf, des chaussures dans la buanderie maternelle. Il propose aux athlètes - déjà ! -, de les tester. Ses premières chaussures de gymnastique sont faites de toile, les matériaux étant rares au sortir de la Première Guerre mondiale. On ne parle pas encore de segmentation de l'offre, quand son ambition est de proposer à chaque discipline sportive ses meilleures chaussures, celles qui ne blessent pas les athlètes et qui durent longtemps. Les deux frères fondent, en 1924, la Gebrüder Dassler Schuhfabrik (fabrique de chaussures des frères Dassler) et proposent, au cours des années 1930, avec une centaine de salariés, trente chaussures différentes destinées à onze disciplines sportives ! Ils se hissent alors au premier rang mondial des fabricants de chaussures de sport, rang que la marque conserve aujourd'hui.
Reculer les frontières pour se dépasser soi-même, rendre l'impossible, possible, atteindre la perfection, une mission inscrite dans l'humus de la marque depuis ses origines. Jusqu'à son décès, en 1978, Adolf Dassler n'aura de cesse d'innover, comme l'attestent les sept cents brevets à son actif. Il réalise sa première prouesse technique, en 1925, avec les premières chaussures de course équipées de pointes. La société étend son territoire avec des chaussures de football dotées de barrettes transversales cloutées en 1929 et des chaussures de tennis, en 1931. C'est grâce à ses pointes miracles qu'Adolf Dassler prouve au monde entier que la race aryenne, promue par le nazisme, est un mythe : le Noir-Américain Jesse Owens, Dassler aux pieds, le premier à descendre sous les dix secondes au 100 mètres, remporte quatre médailles d'or aux jeux Olympiques de Berlin, en 1936. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la rivalité des deux frères, dont la cause reste toujours obscure, aura raison de leur association. Herzogenaurach accueille toujours les sièges sociaux des deux groupes.

Adi Dassler relance la fabrication des chaussures en 1948, et crée la marque Adidas, contraction de son surnom "Adi" et des trois premières lettres de son patronyme, Dassler. Quand son frère, Rudolf, lance Puma la même année, marque aujourd'hui dans les mains de PPR. L'année suivante Adi Dassler dépose les fameuses trois bandes qui ornent le cuir des chaussures Adidas et les renforcent. En 1949,sort des ateliers la première chaussure de football avec une semelle en caoutchouc et des crampons moulés. Elle sera portée par l'équipe allemande, victorieuse, pour la première fois, à Berne, de la Coupe du monde de football, en 1954, contre la Hongrie. Impossible is nothing ? Aux jeux Olympiques d'Helsinki, en 1952, Emile Zatopek remporte trois médailles d'or, au 5 000 mètres, au 10 000 mètres et au marathon. Pour la première fois, les pointes des chaussures Adidas sont amovibles, à visser (Puma revendique l'invention du crampon amovible). A l'ère des circuits intégrés, Adidas propose, en 1984, la Micropacer, chaussure de course high-tech qui intègre dans la languette un micro-ordinateur comptant le nombre de foulées du coureur et pouvant également servir de chronomètre. 1994 :la chaussure de football Predator, dédiée à David Beckham, est présentée à l'occasion de la Coupe du monde du football aux Etats-Unis. Grâce à des écailles en caoutchouc installées sur le dessus de la chaussure, le tir devient plus précis et plus puissant. Les innovations techniques s'accélèrent ! Depuis mars 2002, ClimaColl, système de ventilation à 360°, améliore singulièrement le confort. En avril de la même année, la chaussure a3 (prononcer a-cubed) inaugure les coussins amortisseurs. Au début de l'année 2004, Adidas lance la PredatorPulse dotée de la technologie du PowerPulse® fondée sur un principe utilisé dans la fabrication des raquettes de tennis et des clubs de golf : la distribution optimale de la masse. La même année, la chaussure à crampons F50, destinée aux joueurs de football nonconformistes, est équipée du système FusionFrameT qui permet aux joueurs de régler le poids, la stabilité, la flexibilité et même le confort de leur chaussure. Enfin,avec Adidas 1 (prononcer "one"), la marque lance en mai la chaussure qui offre un amortissement intelligent par l'intermédiaire d'une adaptation constante et automatique, grâce à un capteur et à un processeur qui lui permettent de détecter le degré d'amortissement(2). Disposant de deux centres de R&D, à Herzogenaurach et à Portland aux Etats-Unis, Adidas travaille en collaboration avec les athlètes pour prendre en compte toutes les dimensions techniques du sport : le mouvement, la transpirabilité, l'aération, le froid, le chaud...

Si la chaussure reste le coeur de métier de la marque (40 % du marché mondial), 30 % des produits Adidas sont aujourd'hui liés à l'univers de la mode.

 

Près de 100 millions de chaussures par an, 140 millions de pièces textile ! Si la chaussure reste le coeur de métier de la marque (40 % du marché mondial),30 % des produits Adidas sont aujourd'hui liés à l'univers de la mode(3). C'est au cours des années soixante que sonne l'heure de la diversification : les premiers sacs de sport en 1952, les ballons en 1963, les survêtements en 1967 avec le logo aux trois bandes, ainsi que la première chaussure pour jogging, Achill, les raquettes de tennis en 1974, le marché des sports d'hiver avec des attaches de skis en 1976. C'est pour les vêtements de sport et les équipements (sacs, ballons, etc.) que le "trèfle", deuxième logo de la marque, apparaît en 1972, pour les jeux Olympiques de Munich. Il symbolise,par ses trois intersections,la diversification de la marque. Et, puisque le look athlétique serait passé de mode, les jeunes plébiscitant le streetwear de marques plus décontractées comme Tommy Hilfiger, Ralph Lauren ou Timberland, Adidas entend répondre aux attentes d'un marché non plus d'usage mais de préférence et de mode. La marque lance, en 1991, sous la nouvelle division Adidas Equipment (future Adidas Sport Performance en 2002),une ligne de chaussures et de vêtements fonctionnels orientés vers la performance. Le logo des "trois barres", troisième logo de la marque, reprend l'idée des trois bandes et symbolise, par la montagne, le défi et le but à atteindre. Deuxième division créée en 1993 : Originals (future Sport Héritage en 2002) avec, pour logo, le trèfle, abandonné au cours des années 1980 puis remis au goût du jour.Outre les rééditions en petite série (Micropacer, Stan Smith...), la ligne Adidas Originals compte trois cents références et quatre collections par an en textile et chaussure s'inspirant de l'histoire de la marque.

Afin de mieux segmenter l'offre entre articles de sport et produits lifestyle, Adidas confie au styliste japonais Yohji Yamamoto la direction de création à la troisième division, Sport Style, en juillet 2002. La première collection Y-3, vêtements, chaussures et bagages urbains dotés d'un globe pour logo, est présentée au stade Charlety à Paris en octobre 2003. Et puisque la femme veut désormais concilier sport et mode,Adidas inaugure en septembre 2004 un partenariat avec Stella McCartney (fille de l'ex-Beatles) dans la catégorie Sport Performance collection : pour la première fois, une collection de sport "prêt-à-sporter" ou sport "fashion", Adidas by Stella McCartney, créée par une styliste destinée aux femmes, est proposée en 2005. Devant la forte demande constatée sur le marché des équipements de boxe, Adidas décide, en avril 2007, d'investir le créneau par l'intermédiaire de la société Double D, licenciée mondiale Adidas pour les sports de combat. La gamme d'équipements a été conçue pour la pratique à tous les niveaux et couvre toutes les disciplines : boxe anglaise, boxe française, boxe thaï, full contact, kick boxing. Elle comprend également une gamme "Lady", adaptée à la pratique féminine en boxe et en fitness, et une gamme enfants conçue pour la boxe éducative.

 

Aux jeux Olympiques d'été à Sydney, en 2000, trois mille athlètes portent Adidas.
La marque est partenaire de 26 sports sur les 28 disciplines olympiques.
Adidas Techfit, technologie conçue pour la performance

 

C'est sous l'ère du fils, Horst Dassler, que la société étend son empire. La marque débarque en France en 1959, dans le Bas- Rhin. Ce sera son premier marché d'Europe en 2004(4). Horst Dassler mène tambour battant les diversifications (textile, ballons, sacs, tennis...) et les acquisitions, en 1975 : du Coq sportif, puis, les années suivantes, des chaussures américaines Pony, des maillots de bain Arena, de Façonnable et de la marque allemande de textile pour sports collectifs Erima. En 1978, au décès d'Adi,sa veuve Käthe et Horst lui succèdent. Longtemps numéro un mondial des articles de sport, Adidas perd du terrain après le décès prématuré, en 1987, de Horst Dassler, alors âgé de cinquante et un ans. Ses enfants, Adi junior et Suzanne, sont alors trop jeunes pour prendre sa succession, qui échoit aux quatre soeurs du défunt. Spécialiste du sport de compétition,la marque délaisse la mode des rues et du jogging, le streetwear et l'outdoor, et se fait distancer par Nike (créé en 1972), Reebok (qui connaît son essor à partir de 1979) et Fila, trois marques qui font sortir le sport des stades et des salles de gym et participent ainsi à l'explosion du marché des équipements de sport. Adidas entre dans une zone de turbulence à la fin des années quatre-vingt, marquée par la tentative de relance engagée par Bernard Tapie, député des Bouches-du-Rhône et président de l'Olympique de Marseille. Ce dernier achète, le 7 juillet 1990 (la veille de la finale du Mondiale de football en Italie), 80 % du capital d'Adidas ("l'affaire de sa vie !") aux quatre filles du fondateur (20 % restant dans les mains des deux enfants de Horst). Le groupe, délesté des marques Pony, Le Coq sportif, Arena et Façonnable en 1990, frôle la banqueroute en 1992 puis est revendu(5) le 15 février 1993 à un regroupement financier entre le Crédit Lyonnais, l'UAP et les AGF(6). Lequel cède à Robert Louis-Dreyfus(7) et quatre associés 15 % en 1993 puis la totalité du capital en décembre 19948.
Initié par René Jaeggi, président du directoire depuis 1988, puis par Gilberte Beaux, le plan de relance est poursuivi et marque la fin de plusieurs credo : avec les délocalisations, une bonne production est possible ailleurs qu'en Europe(9) et les usines ne sont plus nécessairement détenues en propre. Producteur de chaussures, Adidas se mue en société de marketing. La sortie de la ligne Equipment en 1990 et la rationalisation des collections mettent fin au credo "une chaussure pour chaque sport". Enfin, la reconquête du marché américain (40 % du marché mondial), territoire de prédilection de Nike où Adidas avait 2 % en 1992 pour 13 % en 2000, se fait en attaquant de front des disciplines "américaines" comme le basket ou le base-ball. Sous l'égide de Robert-Louis Dreyfus, Adidas retrouve le chemin des profits ainsi que sa forme olympique avec, en 1994, l'ouverture d'un magasin rue du Louvre, le lancement de la chaussure révolutionnaire, Predator et la campagne Earn Them ("Méritez-les") signée David Lynch. Nouveau coeur de marché qui témoigne d'un changement culturel pour la marque : les 12-20 ans. Sans oublier, bien sûr, les sportifs pratiquants... En 1994, Madonna, en robe rouge à trois bandes dessinée par son couturier personnel et tennis Gazelle (dessinées par Horts Dassler en 1968), témoigne du renouveau d'adidas, qui passe du camp des ringards à celui des branchés. L'entrée à la Bourse de Francfort et de Paris, en novembre 1995, consacre le renouveau de la marque, qui redevient une marque "jeune". Elle rejoint en octobre 2000 le Dow Jones Sustainability Group Index, qui impose de respecter des règles sociales et environnementales. Robert-Louis Dreyfus, le "sauveur" d'Adidas(10), tire sa révérence en 2001 : la valeur d'Adidas est passée de 3 à 20 milliards de francs entre 1993 et 2000 (il détient encore 4,99 % du capital). Le 8 mars 2001, Herbert Hainer, entré chez Adidas en 1987, devenu viceprésident, est officiellement nommé président et président du conseil exécutif d'Adidas-Salomon AG. Il lui revient de mettre fin aux divisions traditionnelles chaussures, textiles et accessoires pour mieux répondre aux besoins des différentes cibles grâce aux divisions Adidas Sport Performance, Adidas Sport Heritage(11) et Adidas Sport Style.
Deuxième changement de taille : l'entrée dans le XXIe siècle consacre une stratégie d'implantation de points de vente en nom propre dans les grandes villes du monde entier. Le 25 octobre 2006, Adidas ouvre, après Quiksilver et Nike, son 600 e magasin dans le monde (sur 4 000 points de vente), son navire amiral au 22 avenue des Champs-Élysées, l'Adidas Performance Store, le plus grand au monde, sur plus de 1 750 m2. Enfin, le périmètre évolue en 2005 avec la cession en mai de Salomon, numéro un mondial des équipements de sports d'hiver, société acquise en 1997 mais difficilement intégrable, et l'acquisition en août de Reebok, le numéro trois mondial. Le changement du nom en Adidas AG est approuvé en mai 2006 lors de l'assemblée générale ordinaire(12).

 

Depuis Jesse Owens et son exploit aux jeux Olympiques de Berlin en 1936, véritable acte de naissance du parrainage sportif, Adidas promeut ses produits et ses innovations grâce aux athlètes : Mohammed Ali, Max Schmeling, Sepp Herberger, Franz Beckenbauer, etc(13). Chaque événement sportif est l'occasion de créer et de présenter les nouveaux produits, de développer la meilleure chaussure pour chaque sport(14). C'est Horst Dassler qui donne à Adidas sa notoriété mondiale, depuis qu'aux jeux Olympiques de Melbourne, en 1956, les premiers retransmis à la télévision, la marque équipant gracieusement les athlètes apparaît près de soixante-dix fois sur les podiums. Aux jeux Olympiques d'été à Sydney, en 2000, trois mille athlètes portent Adidas. La marque est partenaire de 26 sports sur les 28 disciplines olympiques.

Adidas va construire son image en s'appuyant sur le parrainage d'événements, de fédérations (la Fifa) et d'équipes prestigieuses, mais aussi sur la création de manifestations destinées aux jeunes (dont Adidas Kids Foot au milieu des années 1990) dans les disciplines les plus populaires et les plus à la mode,ainsi que d'importantes campagnes de publicité. C'est l'agence Pamplemousse, du groupe L'Entente Delacroix, qui, en 1981, fait faire à la marque ses premiers pas dans la publicité télévisée, avec, pour signature "Courez en Formule 1". La marque confiera ensuite son image aux agences CLM BBDO puis Leagas Delanay ("La victoire est en nous"). Pour lancer, en février 2004, son slogan "impossible is nothing", ("L'impossible n'existe pas"), Adidas et sa nouvelle agence 180 Amsterdam, associée à TBWA Chiat Day, réunissent dans six films vingt-deux athlètes de renom, de Mohammed Ali à David Beckham et Zinedine Zidane. Pour la première fois, la marque parle d'une seule voix sur tous ses marchés. En 2005, la marque célèbre "l'esprit d'équipe" à travers la saga "Gimme the ball". En mars 2007, une campagne mondiale donne la parole à trente athlètes qui racontent, à travers 21 spots, un moment clé de leur vie, professionnelle ou personnelle, pendant lequel ils ont dû surmonter une épreuve douloureuse, illustrant ainsi la signature "Impossible is nothing". Il revient à Adidas de raconter son épreuve : reprendre à Nike la première marche du podium, la victoire sur la "victoire" !

 

1- Au nombre des récents exploits de la marque aux jeux Olympiques : 259 médailles à Los Angeles en 1984 ; 220 médailles dont 70 d'or à Atlanta en 1996 ; 191 médailles (62 or,67 argent, 62 bronze) à ceux d'hiver de Salt Lake City en 2002 ; 101 d'or, 73 argent et 93 de bronze à ceux d'Athènes en août 2004.
2- En novembre 2005 est lancée la adidas 1, niveau d'intelligence 1.1 !
3- Adidas est présent dans une multitude de sports : football, basketball, course, tennis, cyclisme, escrime, hockey, boxe, aviron, cricket, lutte, haltérophilie, natation. Sans oublier les produits cosmétiques confiés à Coty.
4- Fin juin 2001 le site alsacien de Landersheim est fermé.
5- Devenu ministre de la Ville, Bernard Tapie ne pouvait rembourser ses emprunts au Crédit Lyonnais, étant dans l'impossibilité de vendre Terraillon, Testut, Tournus, Trayvou, La Vie Claire et Donnay ; il avait promis un milliard à Adidas qui n'est jamais venu.
6- Le groupe britannique Pentland avait acquis 20 % du capital d'Adidas en juillet 1991, se déclarant prêt à racheter la totalité du capital puis se ravisa en novembre 1992 après un audit des comptes ! C'est ce même groupe qui fit, avec son président Stephen Rubin, entre 1981 et 1991, de Reebok une marque célèbre.
7- L'un des héritiers de l'empire familial Louis-Dreyfus, ex patron et sauveur du groupe de publicité britannique Saatchi & Saatchi.
8- Les petits enfants du fondateur possédaient encore 5 %.
9- En 1990, Adidas ne produit plus dans ses usines que 17 % de ce qu'il vend :deux paires de chaussures sur trois, un vêtement sur deux sont fabriqués en Asie.
10- Deux chiffres témoignent du renouveau de la marque : 22 millions de paires de chaussures et autant de pièces de textile en 1993, puis respectivement 85 et 150 millions en 1998. Cette année-là, Adidas est coté au Dax, l'indice des trente plus grandes sociétés allemandes.
11- Pour symboliser la rupture avec le passé, la direction avait prévu de lancer une seconde marque de textile ciblée sur les loisirs. Original est divisée en Re-introduced : pour les anciens produits remis sur le marché en exemplaires limités ; Re-interpreted : la version originale avec des couleurs et des matériaux au goût du jour ; Re-designed : les vieux originaux dans le contexte de mode actuel.
12- 483 millions de bénéfice net pour 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2006. Adidas (67 %), Reebok (24 %) et TaylorMade-Adidas Golf (9 %).
13- Athlètes actuellement sponsorisés par Adidas : David Beckham, Lionel Messi, Yelena Isinbayeva, Allyson Felix, Gilbert Arenas, Kevin Garnett, Tracy McGrady, Novak Djokovic, Ana Ivanovic, Mario Ancic.
14- Au nombre des classiques de la marque toujours commercialisées : la Samba, chaussure de foot, lancée en 1950, la "ROM" pour marquer les jeux Olympiques de Rome en 1960, l'Adilette pour les jeux Olympiques de Munich en 1972, la chaussure de jogging TRX pour les jeux Olympiques de Montreal en 1976. En 1979, la "Copa Mundial", qui sera la chaussure de football la plus vendue dans le monde, est lancée.
la "victoire" est en elle Adidas,

La saga des marques - HOLLYWOOD CHEWING GUM -

Publié à 16:51 par acoeuretacris Tags : marques
La saga des marques - HOLLYWOOD CHEWING GUM -

HOLLYWOOD CHEWING GUM,
OU LA MÊME JEUNESSE D'ESPRIT DEPUIS 45 ANS

 

Comment, d'une simple gomme à mâcher, bâtir un mythe ? Lui donner comme nom de baptême celui d'un autre mythe et rester fidèle aux valeurs qui fondent la communication de la marque depuis ses origines. Hollywood Chewing Gum, où l'histoire d'un produit devenu style de vie.

 

 

Un jour d'été, quelque part en Turquie. Une jeune Française attend l'autocar. "A quelle heure passe le bus ?", demande-t-elle. Peine perdue. Ne parlant pas la langue vernaculaire, elle propose alors un chewing-gum. Les langues se délient : "Hollywood ! Les comédies musicales" se souvient un homme.

Sans doute ignore-t-il que Hollywood désigne, ici, un chewing-gum... français ! Premier des "paradoxes" d'une marque créée en France, en 1952, par un Américain. Agent général pour l'Europe du fabricant de chewing gum Beech-Nut, Courtland E. Parfet fut de ces nombreux GI's qui débarquèrent sur les plages de Normandie, en 1944.

Dans la ration de survie, baptisée "ration K", chaque soldat disposait alors d'une tablette de chocolat, une boîte de pastilles, quatre dosettes de café Nescafé, une boite de corned beef, deux boîtes de fromages et crakers, trois sucres emballés, un étui métallique Philip Morris pour cigarettes et deux étuis de... chewing-gum Wrigley's. Impossible de dénombrer le nombre de "chouime-gomme" que ces GI's distribuèrent par poignée aux enfants
(1). Dans l'esprit de ces têtes blondes est à jamais gravé, tel un réflexe quasi pavlovien, l'équation chewing-gum = liberté, fraternité, échange et jeunesse.

Reste que, l'euphorie de la Libération passée, le produit, difficile à trouver, ne connaît pas encore de véritable succès. Il faut attendre 1952 pour que Courtland Parfet débarque une deuxième fois en France, avec une idée bien arrêtée : lancer un chewing- gum au goût de chlorophylle sous la marque Hollywood
(2). Le choix du nom de marque n'est pas innocent qui renvoit à l'une des composantes du rêve américain, Hollywood, l'usine à rêves", le cinéma et ses stars, et colle parfaitement avec l'explosion de ce loisir. Pour la seule France, on dénombrait six millions d'entrées en 1939, quatre-cents millions au sortir de la guerre ! Avec Hollywood, le langage n'a plus sa raison d'être.

Prononcez le mot et l'on vous comprend sans peine. N'est-ce pas l'une des composantes du mythe de l'âge d'or, quand une même langue unissait en un temps lointain les êtres humains ? Autre paradoxe de la marque : l'année 1952 est aussi celle où l'on voit fleurir un peu partout en France, le slogan "US Go Home"
(3). Loin de ces turbulences politiques, une PME établie à Montreuil, commence la production du chewing-gum Hollywood.

Mais les détracteurs ne manquent pas : maîtres d'écoles, stomatologues et surtout bon nombre de mères qui ne souhaitent pas que leurs enfants aient des allures de ruminant. Des rumeurs courent dans les cours de récréation selon lesquelles, "Le chewing-gum, ça colle les boyaux, ça fait gonfler le ventre", comme les "ongles que l'on ronge, ça peut donner une crise d'appendicite si on les avale".

Pour les contrer, une des premières publicités d'Hollywood, datant de 1955 (année de la fusion de Krema et Hollywood), présente un élève assis sur son banc d'écolier, suçant son pouce : "Dans chaque enfant, il y a un rongeur qui sommeille. Ongles, gommes, crayons, livres, règles, etc.. sont les proies faciles et dangereuses de ses petites dents. Protégez-les. Donnez à votre enfant un moyen salutaire de libérer ses nerfs et de se décontracter. Offrez-lui un chewing-gum Hollywood".

Les réticences semblent, aujourd'hui, vaincues : avec six milliards de mâches (4) consommées par an, la France, premier marché européen, est au second rang mondial derrière les Etats-Unis. Autre chiffre qui témoigne du phénomène : 60% des Français mâchent, à raison de cinq tablettes en moyenne par personne et par semaine.

 

Le trésor de Mexico

Les révolutions n'ont pas que des aspects négatifs. Celle du Mexique, en 1869, oblige le général mexicain, Antonio Lopez de Santa Anna - vainqueur de Fort Alamo - à fuir son pays.

Quand certains émigrants partent avec leur bijoux, lui, débarque à New York avec ce qu'il appelle : "Le Trésor de Mexico". Soit 250 kilos de chicle, mot espagnol qui désigne la sève du sapotier, substance brun foncé que les Mayas mâchaient il y a... mille ans !

Mais le véritable "trésor" ne sera pas celui escompté par le général qui entend en faire un substitut au caoutchouc. Son collaborateur, Thomas Adams, chargé de négocier le "chicle", le juge alors impropre à cette fonction.

L'histoire aurait pu s'arrêter là car, après l'amnistie, le général s'en retourna dans son pays. Et Thomas Adams s'apprêtait à jeter la gomme quand le hasard d'une rencontre - une petite fille mâchant de la paraffine dans une pharmacie - changea son destin.

Se souvenant de la manie du général Santa Anna, mâcheur de "chicle", il propose au pharmacien cette gomme à meilleur marché que la paraffine. Avec l'aide de son fils Horatio qui, symbole de longévité pour la marque, mourut en 1956 à l'âge de 102 ans, Adams fabrique au sein de la société "Adams New York Chewing-gum" des petites plaquettes de "chicle", vendues un cent pièce.

Au fil des ans, d'autres pionniers vont améliorer le produit. Williams J.White ajoute du sirop de glucose aromatisé à la menthe. William Wrigley en fait un produit de grande consommation. Et l'on doit à Walter Diemer, l'invention, en 1928, du bubble-gum, le "chewing gum de la rébellion".
 
2,8 grammes d'esprit de plaisir
De la salle de classe à la salle de cinéma, le pas est franchi en 1958 avec le premier film publicitaire, signé Langelaan & Cerf et baptisé "Hello". Avec un style qui ne sera jamais "hollywoodien" mais traduit déjà le rêve américain, la marque s'identifie à quatre thèmes récurrents : la musique, l'action, l'envie de vivre et l'amitié. Trois films, "la fête forraine", "l'auto-stopeuse" et "la surprise-partie" mettent en scène des jeunes qui ont, pour tout mot de passe, "Hello" et comme seul signe de reconnaissance une tablette de chewing-gum Hollywood.
Le rêve américain se traduit même dans l'orthographe du mot "chlorophyii" écrit sans "e" jusqu'en 1984.
1968 : révolution - passagère ! - pour la marque, dans le giron de General Foods
(5)depuis 1961.

Hollywood inaugure le petit écran en se présentant comme seul remède contre la crise de nerf : "Si vous êtes surmené, débordé, contracté, alors prenez Hollywood chewing-gum et ça détend". Selon les psychologues, mâcher satisferait une pulsion orale agressive. En mâchant, on se défoule.

Détente, encore, quand le dessinateur Cabu signe, en 1970, la campagne "rien ne détend l'atmosphère comme un chewing-gum Hollywood" : "Les copains, c'est bien. Mais il y a des moments où c'est difficile à supporter.

Des moments où c'est vraiment le moment de prendre un chewing-gum Hollywood. Et d'en distribuer. Hollywood chewing-gum, c'est le bon truc pour détendre l'atmosphère". Et pour ceux qui ne seraient toujours pas convaincus des vertus du chewinggum, le chanteur Michel Delpech explique dans une publicité parue dans la presse, en 1972, "comment il se décontracte avant d'entrer en scène" : "L'angoisse, le trac, est-ce que ça vous arrive souvent ? Chaque fois.

Et c'est épouvantable. Juste avant d'entrer en scène, je suis prêt à abandonner ; ça me semble au-dessus de mes forces. Alors là, je prends un chewing-gum Hollywood ; ça me décontracte. Et quand on est détendu, on réussit mieux, non ?".

Retour aux sources, celles des trois valeurs fortes de la marque, la liberté, l'échange et l'évasion, quand, en 1972, l'agence Bélier invente le slogan "Fraîcheur de vivre". Fraîcheur "physique" - l'eau sera toujours présente dans toutes les publicités - mais aussi et surtout fraîcheur d'"esprit".

Le slogan signe, encore aujourd'hui, les campagnes de communication de la marque. Sur fond musical, composé par Alain de Senneville et Olivier Toussaint, la communication va traverser les décennies en s'adaptant à l'air du temps : période "baba-cool" des années soixante-dix, culte du sport durant les années quatre-vingt, ouverture sur le monde de 1988 à 1995, le sport extrême en 1995 et la jungle urbaine depuis 1996. Si la cible
(6)est étroite - 15/25 ans -, les consommateurs (de 7 à 77 ans) s'identifient au style de vie proposé par la marque : liberté, sportivité et convivialité.
 
De la sève à la tablette
Aujourd'hui, la gomme utilisée ne provient plus du célèbre "chicle" indien, obtenu par ébullition du latex, tiré du tronc et des fruits du sapotier.
En raison de la rareté de ces arbres et du coût élevé du transport du latex, le "chicle" a été remplacé par un produit de synthèse, la Gomme de Base.
Elle a pour particularité de ne se dissoudre ni dans l'eau, ni par la salive. Elle se compose de un ou deux élastomères qui déterminent l'élasticité ; des cires qui abaissent le point de ramollissement et possèdent un pouvoir anti-collant et plastifiant ; des charges minérales qui améliorent les qualités mécaniques ; un antioxydant qui protège les qualités de la gomme lors de la fabrication mais aussi du vieillissement ; des résines qui assurent le liant des matières premières de la gomme et qui déterminent sa spécificité (chewing-gum ou bubble-gum pour faire des bulles).
Au nombre des additifs : le sucré glacé ou des édulcorants, du sirop de glucose, des arômes et des colorants.
 
Le mythe de l'éternelle jeunesse

1974 : la première publicité couleur est signée en pleine vague hippie par l'agence Havas. Où l'on voit un groupe de jeunes, bucoliques et insouciants, fleurs à la main, entonner l'air : "Fraîcheur de vivre, Hollywood chewing-gum, on prend la vie comme on la vit, Hollywood chewing-gum, fraîcheur de vivre, Hollywood chewing-gum, pour vivre heureux, il en faut peu, fraîcheur de vivre, Hollywood chewing- gum, on prend la vie comme elle vient, Hollywood chewing-gum au goût très frais".

Une simple tablette unifie un groupe qui se retrouve autour de passions communes. N'est-ce pas le point de départ du mythe de l'unité ? Après la génération "fleur bleue", les années quatre-vingt sont placées sous le signe du sport, du culte du corps et du dépassement de soi. La musique s'adapte à différents styles (Beach Boys, Bee Gees, Chuck Berry, Django Reinhardt, etc.) et la jeunesse Hollywood s'initie à tous les sports : surf, vélo bicross, raft en Californie, catamaran en Nouvelle-Zélande, deltaplane, équitation à la Jamaïque, escalade (1984), moto (1985), canoë (1985), body surf (1986), ski sur herbe (1987). Et, puisque les voyages, dit-on, forment la jeunesse, Hollywood l'emmène, à partir de 1988, à la découverte de nouvelles cultures, en Amérique latine, en Afrique et en Turquie où la marque devient un langage universel de tolérance et d'ouverture.

Où l'on retrouve, de nouveau, le mythe de l'unité ou de l'universalité quand Hollywood unit les différentes cultures. Ce métissage culturel peut aussi avoir comme terre d'élection, la France. L'opération "Open Miles", lancée en 1996, permet aux jeunes entre 16 et 25 ans de voyager l'été, gratuitement, aux cinq coins de la France.

Seul coin du monde où la marque n'est toujours pas vendue : les Etats-Unis où Wrigley's détient une position dominante. Après l'Europe de l'Est, en 1993, Hollywood s'apprête à conquérir la Chine. Pratiquant la licence depuis le début des années 90, Hollywood Chewing Gum appose sa griffe sur des articles de papeterie, lunettes de soleil, etc. La jeunesse, toujours...

 

La famille Kraft Jacobs Suchard (KJS)

 

Kraft Jacobs Suchard détient 80% du marché français du chewing-gum. Depuis la loi de 1986 qui autorise l'utilisation des édulco-rants en dehors des pharmacies, Hollywood a pu élargir sa gamme avec Hollywood Light en 1986. Ce dernier devient Hollywood sans sucre en 1995. La gamme Hollywood Chewing Gum comporte 9 parfums sous forme de tablettes et 3 sous forme de dragées. Sans compter les goûts de l'année (fruits de saison, cola, etc). Dans le portefeuille de marques du groupe, on trouve également :

• Tonigum, premier chewing-gum sans sucre au xylitol et au calcium qui aide à fortifier l'émail des dents lancé en 1992 pour concurrencer l'américain Wrigley's présent en France depuis 1987 avec ses marques Extra (abandonnée en 1997) et Freedent

• Stimorol, marque danoise de dragées, commercialisée par KJS, est destinée plus particulièrement aux adultes

• Malabar, bubble-gum pour les jeunes et vendu à 500 millions d'exemplaires tous les ans !

(1) Autre temps, autres moeurs : en 1917, le corps expéditionnaire américain, commondé par le général Pershing, distribua, sur son passage, des chewing gums. Ils laisseront peu de souvenirs !
(2) Hollywood fut une marque de caramel, déposée en 1925 par Georges Cornillot, et commercialisée par La Pie qui Chante. Elle tomba en désuétude dans les années trente.
(3) Le 28 mai 1952, le parti communiste fronçais manifeste contre le général Ridgway et la présence des troupes de l'OTAN. Depuis 1951, le Suprême Headquarters of Allied Powers in Europe (SHAPE) est à Rocquen-court, près de Versailles.
(4) Une mâche égale l'unité moyenne de consommation, soit une tablette, un bubble ou deux dragées
(5) La société General Foods est née, en 1925, de lo fusion de onze sociétés américaines spécialisées dans les produits alimentaires sucrés. General Foods devient Kraft General Foods en 1989 puis Kraft Jacobs Suchard en 1991 (groupe Philip Morris).
(6) à chaque âge, son chewing-gum : le bubble-gum (6-10 ans), le chewing gum au fruits ( 10-14 ans), la chlorophylle ( 14 à 18 ans), le menthol au-delà de 1 8 ans.


Hollywood en chiffres

• 67% des moins de 25 ans consomment du chewing-gum au moins une fois par semaine
• les 10-24 ans représentent 56% de la consommation totale de chewing-gum
• 94% des consommateurs de chewing-gum ont moins de 50 ans
•Hollywood, vendu dans plus de 200 000 points de vente, détient, en France, 66% de parts de marché dans le chewing-gum dont 59% pour les chewing-gum sucrés et 7% pour les sans sucre (panels 96).

(articles de source prodi marques)

 

Les dinosaures-Les ptérosaures - particularités -

Publié à 11:38 par acoeuretacris
Les dinosaures-Les ptérosaures - particularités -

Des Tupuxuara en plein vol.

 

les ptérosaures respiraient comme les oiseaux !

 

 

On les présente encore souvent comme des dinosaures mais ce n'en étaient pas. Les ptérosaures qui dominaient le ciel à l'ère mésozoïque partagent cependant des caractéristiques communes avec les derniers dinosaures vivants, les oiseaux.

 

Lorsqu'on pense au monde des dinosaures et plus précisément aux animaux volants de cette époque, deux exemples viennent tout de suite à l'esprit : l'archéoptéryx et le quetzalcoatlus. Alors que l'archéoptéryx peut bien être considéré comme un dinosaure et qu'il descend des théropodes, il ne peut en être de même pour les ptérosaures de l'époque, comme quetzalcoatlus, un reptile volant de 12 mètres d'envergure dont les premiers restes ont été découverts en 1971 au Texas.

 

Malgré tout, si l'on savait déjà que certains dinosaures respiraient comme les oiseaux, Leon Claessens, professeur assistant en biologie au College of the Holy Cross de l'université de Leicester, et Patrick O'Connor, professeur assistant en sciences biomédicales à l'université de l'Ohio, viennent de montrer que certains ptérosaures possédaient aussi un système respiratoire semblable à ceux des oiseaux modernes.

 

Comme leurs collègues de l’Université de Ohio, ces chercheurs, qui viennent de publier leurs résultats dans la revue PlosOne, ont choisi les rayons X et le scanner pour étudier un squelette de ptérosaure particulièrement bien conservé que leur avait montré en 2003 le conservateur du muséum d’histoire naturelle de Berlin, David Unwin.

On pense en effet que les ptérosaures ne se contentaient pas de planer mais pouvaient aussi voler en battant des ailes. Etant donné la taille du quetzalcoatlus, on comprend que des problèmes de biomécanique se posent si l’on adopte l’hypothèse que ce ptérosaure était un adepte du vol battu.  On arrive aux mêmes difficultés pour les ptérosaures de petite taille mais évidemment, celles-ci sont moins aigues.

Comment ces animaux pouvaient t-il disposer de muscles suffisamment puissants et bien oxygénés pour pouvoir battre des ailes pendant de longues durées ?

 

Un squelette creux, comme les oiseaux et une respiration efficace, comme les oiseaux...

On savait déjà qu’une partie de leur squelette était creux, ce qui bien sûr allège le poids de l’animal et réduit la puissance des muscles nécessaires et la dépense en énergie donc le taux d’oxygénation requis.

Aujourd’hui, en comparant les signatures laissées en rayons X par les squelettes et les tissus mous des oiseaux et des crocodiles avec ce que l’on peut observer avec les mêmes techniques sur les os de ptérosaures, il est apparu que ces derniers possédaient un système respiratoire comportant des poches d’air qui s’étendaient dans une très large partie de leur squelette, et pas simplement dans leur colonne vertébrale. En outre, la forme et la taille des côtes s’articulant avec le sternum ne s’expliquent bien que si la cage thoracique était mobile.

Il en résulte que non seulement le squelette était plus léger qu’on ne le pensait mais que les muscles impliqués dans le mouvement respiratoire des poumons, du fait de leur attachement particulier avec la cage thoracique, permettaient une respiration plus efficace et alimentaient en oxygène le réseau de sacs d’air qui s’étendait dans presque tous les os du squelette. Les oiseaux modernes, les derniers descendants des dinosaures, ont précisément ce genre d’adaptation au vol mais on l’observe ici chez des reptiles volants qui vivaient il y a plus de 70 millions d’années.

Toutes ces informations devraient servir aux paléontologues pour se faire une idée plus précise de la paléobiologie de ces animaux remarquables.

 

 

Les dinosaures - L'Iguanodon -

Publié à 09:49 par acoeuretacris Tags : Dinosaures
Les dinosaures - L'Iguanodon -
Année et lieu de découverte : 1819, Angleterre
Paléontologue : Gidéon Mantell
Poids : 4 à 5 tonnes     
Hauteur : 4 à 5 mètres
Longueur : 6 à 11 mètres
Alimentation : Herbivore
Classification : Ornithischiens / Ornithopodes

 

L'iguanodon était un grand dinosaure herbivore qui a vécu au crétacé, entre 140 et 110 millions d'années avant notre ère. Son nom signifie « dent d'iguane » en raison de la ressemblance de ses dents jugales avec celles de l'iguane actuel. Long de 6 à 11 mètres et pesant plus de 4 tonnes, il était à la fois bipède et quadrupède selon les besoins.

 

L'iguanodon appartient à l'ordre des ornithischiens et au sous-ordre des ornithopodes. On recense actuellement sept espèces d'iguanodon : iguanodon bernissartensis, iguanodon anglicus, iguanodon atherfieldensis, iguanodon dawsoni, iguanodon fittoni, iguanodon hoggi et iguanodon lakotaensis.

L'iguanodon fut très certainement le premier dinosaure découvert, alors même que le terme de « dinosaure » n'existait pas encore. On a retrouvé des squelettes dans le centre des Etats-Unis, en Mongolie et en Europe, mais la découverte la plus exceptionnelle est sans doute celle de Bernissart (Belgique) en 1878, où plus d'une trentaine de squelettes d'iguanodons furent trouvés par des mineurs qui creusaient une galerie dans une mine de charbon.

 

L'iguanodon vivait en troupeaux, principalement dans la savane des deltas marécageux, sous un climat chaud et humide. Il était parfaitement constitué pour profiter au maximum de la variété de feuillages qu'il pouvait consommer, notamment les fougères qu'il broutait et mastiquait longuement. L'iguanodon pouvait très certainement se hisser un peu sur ses pattes arrière pour profiter de la végétation des arbres. Il possédait des poches dans les joues où il conservait la nourriture mâchée une première fois, qu'il renvoyait ensuite vers les dents pour un nouveau broyage.

 

Les mains de l'iguanodon possédaient 5 doigts spécialisés :
  • un pouce en éperon, qui jouait probablement un rôle de défense très efficace contre les prédateurs. En se redressant, l'iguanodon était capable d'attaquer la gorge et le ventre des plus grands théropodes.
  • trois griffes assez larges, faisant office de sabots lorsqu'il marchait à quatre pattes. Le bout des doigts était posé à plat sur le sol. Par contre, les os du pied étaient redressés au-dessus du sol. L'iguanodon marchait sur la pointe des pieds.
  • un petit doigt articulé, capable de se replier sur la paume avec une rotation du poignet, servant à la préhension.

  • On a longtemps représenté l'iguanodon franchement redressé sur son arrière-train, en fait il est probable que sa queue était relativement rigide et ne lui permettait pas de se replier aussi facilement sur le sol.

Les dinosaures - Le Brachiosaure (Brachiosaurus)

Publié à 09:40 par acoeuretacris Tags : Dinosaures
Les dinosaures - Le Brachiosaure (Brachiosaurus)
Année et lieu de découverte : 1903, Amérique du Nord
Paléontologue : Riggs (?)
Poids : 30 à 50 tonnes      
Hauteur : 12 à 15 mètres
Longueur : 22 à 25 mètres
Alimentation : Herbivore
Classification : Saurischiens / Sauropodomorphes

 

Le brachiosaure était un gigantesque dinosaure herbivore, probablement l'un des plus grands et des plus lourds qui ait jamais existé. Son nom signifie « lézard à bras ».

Ce sauropode quadrupède a vécu entre la fin du jurassique et le milieu du crétacé, entre 153 et 113 millions d'années avant notre ère. D'une longueur de 25 mètres, son poids pouvait atteindre 30 à 50 tonnes, soit environ l'équivalent d'une dizaine de nos éléphants actuels. La morphologie du brachiosaure lui permettait de balancer son cou de droite à gauche et de bas en haut, jusqu'à la hauteur d'un immeuble de quatre étages. Le brachiosaure pouvait donc brouter les fougères autant qu'atteindre la cime des arbres pour se nourrir de conifères et cycadales. La digestion s'effectuait dans un gésier et un cæcum. On pense que les brachiosaures se déplaçaient en petits troupeaux, les adultes protégeant les plus jeunes des grands prédateurs théropodes.

La longueur du cou du brachiosaure, constitué de 12 vertèbres de 70 centimètres, pose des questions qui ont divisé les paléontologues. Certains pensent qu'il n'était pas suffisamment musclé pour le dresser à la manière d'une girafe, et que le sang aurait du avoir une pression très importante pour qu'il puisse atteindre son cerveau haut perché. Selon certains paléontologues, le brachiosaure aurait été incapable de lever la tête au dessus de l'épaule. Mais dans ce cas, pourquoi aurait-il développé un si long cou, comme les autres sauropodes ?

On a retrouvé des spécimens de brachiosaure en Amérique du Nord, dans les états du Colorado, du Wyoming et de l'Utah, ainsi qu'en Tanzanie, Algérie et Portugal.

C'est arrivé un jour - Le 04 juillet -

Publié à 08:56 par acoeuretacris
C'est arrivé un jour - Le 04 juillet -

4 juillet 1798: Bonaparte occupe Alexandrie

 

Lorsque le jeune général Bonaparte regagne Paris en décembre 1797, après la fulgurante campagne d'Italie, tous les états continentaux ont fait la paix. Seule l'Angleterre reste en lice. Où combattre les Anglais? Bonaparte émet l'idée d'aller atteindre leurs intérêts en Egypte pour leur couper la route des Indes. Le Directoire approuve, heureux de voir s'éloigner un héros un peu encombrant. La flotte, commandée par Brueys, part de Toulon le 19 mai 1798. Comme par miracle, elle échappe à Nelson, qui croise alors en Méditerranée. Après s'être emparés de Malte, les Français débarquent dans le delta du Nil. Le 4 juillet, ils occupent Alexandrie. Possession nominale du sultan, l'Egypte appartient alors en fait aux mamelouks, cavaliers intrépides décidés à arrêter l'invasion. La rencontre décisive se produira le 21 juillet devant les pyramides et une brillante victoire ouvrira au corps expéditionnaire les portes du Caire. Mais, le 1er août, Nelson anéantira la flotte française dans la baie d'Aboukir. Bonaparte, bloqué dans sa conquête, supportera le choc sans faiblir, matant une révolte au Caire, créant l'Institut d'Egypte et s'intéressant aux possibilités de création d'un canal coupant l'isthme de Suez. En septembre, le sultan ayant déclaré la guerre à la France, Bonaparte marchera sur la Syrie, prenant successivement El-Arich, Gaza, Jaffa mais il devra s'arrêter devant Saint-Jean-d'Acre et rebrousser chemin après deux mois de siège.

 

Cela s'est aussi passé un 4 juillet:

 

2003-- Décès de Barry White, 58 ans, chanteur américain de R&B.

 

1987 -- La cour d'assises du Rhône condamne Klaus Barbie, ancien chef de la Gestapo à Lyon, à la prison à vie pour crimes contre l'humanité.

 

1957-- Molotov, Chepilov et Malenkov sont exclus du présidium du comité central du PCUS.

 

1946 -- Fondation de la République des Philippines, après 47 années d'administration américaine.

 

1934 -- Décès de la physicienne française Marie Curie, née en 1867.

 

1910-- La Russie et le Japon signent un accord concernant la Mandchourie et la Corée.

 

1904-- Début de la construction du canal de Panama.

 

1887 -- La Grande-Bretagne et la Russie concluent un accord sur l'Afghanistan.

 

1884 -- Ferdinand de Lesseps offre la statue de la Liberté aux Américains au nom du peuple français.

 

1865-- Publication du livre "Alice au pays des merveilles" de Lewis Carroll.

 

1798 -- Bonaparte occupe Alexandrie.

 

1779 -- Les Français occupent l'île de la Grenade, dans les Antilles.

 

1776 -- Le Congrès américain adopte la Déclaration d'Indépendance des Etats-Unis.

 

1528-- L'Angleterre connaît sa première grave épidémie de peste.

 

1187-- Saladin bat les troupes du roi de Jérusalem et du Grand Maître des Templiers à la bataille de Hattin, près du lac de Tibériade, et entame la reconquête musulmane du Proche-Orient.

 

1054 -- Des astronomes chinois mentionnent l'explosion d'une supernova, qui brillera jour et nuit pendant près d'un mois, et dont des vestiges subsistent près de la nébuleuse du crabe.

 

Ils sont nés un 4 juillet:

 

-- L'écrivain américain Nathaniel Hawthorne (1804-1882)

 

-- Le patriote italien Giuseppe Garibaldi (1807-1882)

 

-- Le trompettiste, chanteur et chef d'orchestre noir américain Louis Armstrong (1900-1971).

 

 

Le saint du jour: St Florent

(premier évêque de Cahors au Ve siècle)

 

Le prénom du jour: Florent

 

Les Florent possèdent une pléiade de dons qu'ils cherchent à exploiter au maximum. Pour cela, ils n'hésitent pas à s'engager dans tout un tas de projets plus différents les uns des autres, qu'ils ne mènent pas toujours à bien.

Le domaine sentimental est tout aussi perturbé. Les relations qui durent ne sont pas pour eux, du moins au début de leur vie. Quand ils atteignent un âge respectable, ils finissent par se stabiliser.

 

Le dicton météorologique du jour:

"Soleil de juillet donne la fortune"

 

Une idée de menu:

Entrée: Salade de tomates

Plat principal: Jambon à l'os/purée de brocolis

Dessert: Crème catalane

bonjour à tous....

Publié à 08:43 par acoeuretacris
bonjour à tous....

Les bonheurs de l'amitié

 

La véritable amitié

dure toute la vie,

par-delà les plaisirs et les bonheurs,

les contraintes et les malheurs.

Elle fait surgir de doux souvenirs,

d'un clin d'oeil ou d'un sourire.

Elle apporte l'assurance

d'heureux moments

et d'immenses plaisirs

pour les années à venir !

 

(auteur inconnu)

 

bonne journée à tous

Bisous...