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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Rhododendron du grec - rhodon : rose, rosier, et - dendron : arbre, littéralement arbre à roses. Les rhododendrons et les azalées sont un genre de plantes à fleurs appartenant à la famille des Éricacées. Les azalées persistantes appartiennent aux sous-genres Azaleastrum et Tsutsusi. Les azalées caduques au sous-genre Pentanthera. Les rhododendrons arbustifs appartiennent au sous-genre Hymenanthes (qui comprend les espèces sans écailles, ou élépidotes), Rhododendron (qui comprend les espèces avec écailles, ou lépidotes) et Therorhodion. Les deux autres comprennent des cas particuliers. Ces sous-genres sont généralement peu ou pas fertiles entre eux.
À l'exception des vireyas, les rhododendrons sont essentiellement rustiques. On les rencontre dans les régions montagneuses, telles que les Alpes, les Pyrénées, le Caucase les Carpathes et l'Himalaya. Beaucoup sont originaires de Chine et du Japon, et beaucoup se sont répandus en Laponie et en Sibérie.
À l'époque médiévale, le rhododendron était appelé « Rosage », terme qui a été conservé jusqu'au XVIIIe siècle, puisque Joseph Pitton de Tournefort introduisit en 1702 le « Rosage de la mer Noire », à la suite d'un voyage en Asie Mineure. C'est au naturaliste Carl von Linné que l'on doit la dénomination de Rhododendron.
Le rhododendron a commencé à être réellement cultivé comme espèce horticole par John Tradescant qui en 1656, rapporta un Rhododendron hirsutum des Alpes. Cependant, le véritable succès du rhododendron a commencé avec les espèces d'origines himalayenne et chinoise (Rhododendron auriculatum et seroticum), au milieu du XIX siècle.
Rhododendron auriculatum
Les rhododendrons sont généralement des plantes formant des arbustes étalés ou arrondis, parfois des arbres pouvant atteindre jusqu'à quinze mètres de hauteur, notamment dans l'Himalaya. Ils sont généralement sempervirents, bien que les azalées aient parfois des feuilles caduques. Leur feuillage est vert foncé.
Ce sont des plantes extrêmement acidophiles, que l'on regroupe parfois sous le terme générique de plantes de terre de bruyère. Cependant, certains rhododendrons acceptent d'être cultivés en sols neutres, voire légèrement calcaires (Rhododendron hirsutum).
Les fleurs, en forme de trompette évasée, peuvent être roses, blanches, rose lilas, mouchetées de pourpre, rose saumoné, carmin. Les fleurs peuvent s'épanouir depuis septembre, pour les formes hâtives d'appartement, mais plus généralement de janvier - février jusqu'à la fin juillet, pour les formes les plus tardives. Les fleurs les plus grosses ont environ dix cm. de longueur et de largeur, et sont groupées en grosses inflorescences terminales coniques, et en grand nombre.
La majorité des rhododendrons et azalées ne dégage aucun parfum. Cependant, quelques formes botaniques (Rhododendron auriculatum, bullatum, crassum, decorum, fortunei, grifithianum, polyandrum, luteum, etc.) sont parfumées.
Le genre Rhododendron est très diversifié. Il regroupe près de mille espèces dans le monde dont huit en Europe. Certaines sont communément appelées rhododendrons (arbustes à grandes fleurs) et d'autres azalées (plantes, fleurs et feuillage plus petits). Les deux font cependant partie du même genre, et de nombreuses espèces et variétés présentent des formes intermédiaires.
On différencie :
- les variétés hâtives avec une floraison fin mars - début mai
-les variétés de moyenne saison avec une floraison au mois de mai
- les variétés tardives avec une floraison fin mai - fin juillet
Les rhododendrons hybrides à grandes fleurs sont des arbustes pouvant en général atteindre 2 à 5 m., mais avec une croissance assez lente.
Les rhododendrons nains (lépidotes) ne dépassent pas 1 m. de hauteur, et sont des plantes idéales pour la rocaille.
Rhododendron nain
Les rhododendrons dits géants sont des arbres pouvant atteindre quinze mètres de hauteur. On les trouve principalement dans les pays himalayens : Népal, Sikkim, Bhutan. Au Népal les arbres sont de très grande hauteur : jusqu'à trente mètres. Il y a trente-deux espèces différentes, ayant des couleurs différentes; Rhododendron rouge est la fleur nationale. La chaîne himalayenne et les régions voisines (Birmanie, Tibet, Yunnan) sont connues pour l'extraordinaire richesse de leur flore en rhododendrons. La péninsule indo-malaise et la Nouvelle-Guinée hébergent quant à elles plus de trois cents espèces tropicales (vireyas), dont de nombreuses épiphytes.
Le Rhododendron simsii est plus connu sous le nom d'azalée à feuillage persistant, ou azalée des fleuristes. Il est originaire de Chine et du Japon. C'est une espèce idéale pour les appartements, avec une floraison de septembre à mai.
Rhododendron simsii
Les rhododendrons peuvent supporter le plein soleil mais chez certaines variétés un excès d'ensoleillement est susceptible de provoquer le jaunissement des feuilles et l'apparition de taches brunâtres sur la partie exposée. Ils sont aussi très sensibles aux réverbérations des murs. Ils apprécient surtout l'ombre légère ou la protection de plantes plus grandes. Ils peuvent être plantés contre un mur exposé au nord.
Les racines fibreuses restent groupées au pied de la plante, ce qui favorise la transplantation des sujets les plus âgés.
Les racines fibreuses restent groupées au pied de la plante, ce qui favorise la transplantation des sujets les plus âgés.
Le rhododendron est une plante de terre de bruyère et redoute particulièrement le calcaire, même en petite quantité, il redoute même le calcaire de l'eau d'arrosage.
Les rhododendrons s'accommodent avec toutes les plantes dites « de terre de bruyère » et peuvent être cultivés en massif étagé.
Rhododendron x bakeri
Pour obtenir les meilleurs résultats, il faut veiller à retirer toutes les fleurs fanées à l'issue de la floraison. Ceci permet d'éviter le développement des graines, et favorise les pousses nouvelles et la floraison de l'année suivante. Il faut également arroser copieusement, de préférence avec de l'eau de pluie, pendant la floraison et jusqu'à début août.
Selon certaines sources, le miel provenant des fleurs de certains rhododendrons d'origine asiatique provoquerait des troubles intestinaux. En effet, la plante renferme dans ses feuilles un glucoside fortement émétique. Ainsi Xénophon (430 à 355 avant J.-C.) décrivait dans l'Anabase le comportement bizarre de soldats grecs, les Dix Mille, ayant raflé le miel d'un village entouré de rhododendrons. Tous ceux qui en mangèrent perdirent la raison, vomirent, eurent la diarrhée et perdirent leurs forces. Ceux qui en avaient peu mangé furent simplement ivres. Personne ne mourut cependant : au bout de vingt-quatre heures, les Grecs retrouvèrent la raison, et quatre jours plus tard ils tinrent à nouveau debout.
Quatre siècles plus tard, la même mésaventure est arrivée aux armées de Pompée : Pline l'Ancien signale que des troupes ont été victimes d'un miel qui rend fou.
Le rhododendron concerné était du genre Rhododendron ponticum. Plus tard, il a été reconnu que le miel issu de cette azalée avait des effets légèrement hallucinogènes et laxatifs. Le Rhododendron ponticum à l'origine des troubles digestifs renferme de l'andromédotoxine (alcool diterpénique), le rhododendron des Alpes (Rhododendron ferrugineum) de l'arbutine, de l'aricoline et de la rhodoxanthine. Ces deux rhododendrons sont considérés comme des plantes de toxicité moyenne, qui provoquent des vomissements, des troubles digestifs divers, des troubles nerveux, respiratoires et cardiovasculaires.
Force et courage...
Il faut de la force pour exprimer son opinion
Il faut du courage pour l’assumer jusqu’au bout
Il faut de la force pour prendre une décision
Il faut parfois du courage pour en accepter les conséquences
Il faut de la force pour avancer
Il faut du courage pour accepter de s’être trompé
Il faut de la force pour affronter le danger
Il faut du courage pour accepter ses limites
Il faut de la force pour choisir
Il faut du courage pour renoncer
Il faut de la force pour accepter les épreuves
Il faut du courage pour en rire
Il faut de la force pour dénoncer
Il faut du courage pour se taire
Il faut de la force pour gagner sa vie
Il faut du courage pour affronter la misère
Il faut de la force pour avancer
Il faut du courage pour ne pas renoncer
Il faut de la force pour dire non
Il faut du courage pour être capable
d’affirmer son opinion sans violence
Il faut de la force pour affronter les autres
Il faut du courage pour s’affronter soi-même
Il faut de la force pour réussir
Il faut du courage pour se surpasser
Il faut de la force pour calmer la peine d’un ami
Il faut du courage pour endurer sa propre souffrance
Il faut de la force pour endurer l’injustice
Il faut du courage pour l’arrêter
Il faut de la force pour aimer
Il faut du courage pour s’en aller
Il faut de la force pour vivre
Il faut du courage pour survivre
Auteur inconnu
Minaret et vestiges archéologiques de Djam
Année d'inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril : 2002
(UNESCO)
Haut de 65m, le minaret de Djam est une construction gracieuse et élancée datant du XIIe siècle. Recouvert d’une décoration complexe en briques et portant une inscription de tuiles bleues au sommet, il est remarquable par la qualité de son architecture et de ses motifs décoratifs, qui représentent l’apogée d’une tradition artistique propre à cette région. Son impact est renforcé par un environnement spectaculaire : une vallée profonde qui s’ouvre entre d’imposantes montagnes au cœur de la province du Ghor.
Justification de l'inscription
L'architecture et la décoration innovatrices du Minaret de Djam ont joué un rôle significatif dans le développement des arts et de l'architecture du sous-continent indien et au-delà.
Le minaret de Djam et ses vestiges archéologiques associés constituent un témoignage exceptionnel de la puissance et de la qualité de la civilisation ghoride qui domina cette région aux XIIe et XIIIe siècles.
Le minaret de Djam est un exemple exceptionnel de l’architecture et de l’ornementation islamiques dans la région et joua un rôle dans leur diffusion.
L'architecture et le décor de ce minaret sont remarquables du point de vue de l'histoire de l'art. Ils représentent la fusion de tendances artistiques attestées auparavant dans la région sous la forme d'un tout exceptionnellement homogène, qui était ainsi appelé à exercer une influence importante sur l'architecture de cette zone. Ce remarquable exemple d'architecture et de décor islamiques joua un rôle important dans leur diffusion.
À une altitude de 1 900 m au-dessus du niveau de la mer, et éloigné de toute ville importante, le minaret s'élève dans une vallée accidentée au cœur de la province du Ghor. C'est un édifice gracieux, élancé, remontant au XIIe siècle, dont on pense qu'il a été construit pour commémorer une importante victoire des sultans de la dynastie ghoride. Une inscription permet de le dater, plus précisément, de 1194. Djam était probablement la résidence d'été des empereurs ghorides ; c'est sans doute le site de l'ancienne ville de Firuzkuh, capitale de leur dynastie.
Le minaret est l'un des monuments les mieux conservés. Il témoigne de la créativité artistique et de la maîtrise des questions techniques exceptionnelle atteinte au cours de cette période. Construit sur la rive sud de la Hari, à l'intersection de deux vallées encaissées, il présente une base octogonale dont le diamètre est de 9 m ; haut de 65 m, il est formé de quatre fûts cylindriques qui s'effilent progressivement. L'extérieur est entièrement revêtu d'un décor géométrique en relief appliqué directement sur l'appareil de briques cuites liées au mortier de chaux. Le premier cylindre est le plus décoré : il se divise en huit panneaux verticaux, correspondant aux huit côtés de la base. Chacun d'entre eux présente un étroit bandeau inscrit formant une ligne continue.
Un groupe de blocs de pierre portant des inscriptions en hébreu, provenant de la colline de Kushkak, entre le minaret et le village de Djam, appartenait probablement à un cimetière juif installé dans cette zone ; on les date des XIe -XIIe siècles. Les restes de forteresses et de tours de l'agglomération ghoride se trouvent sur la rive opposée de la Hari, au nord du minaret, au sommet de la colline. Les vestiges de fortifications conservés à l'est du minaret invitent à penser que celui-ci n'était pas entouré par un centre habité, mais par un camp militaire.
Depuis sa construction, le minaret n'a fait l'objet d'aucune reconstruction ou restauration importante, à l'exception de la consolidation réalisée autour de sa base. Les vestiges archéologiques ont été visités et documentés au cours du XXe siècle, mais les seules fouilles effectuées à ce jour ont été des fouilles clandestines, réalisées sans aucun contrôle.
Le minaret de Jam marque probablement le site de l’ancienne ville de Firuzkoh, la capitale de la dynastie ghoride qui régna sur l’Afghanistan et certaines régions de l’Inde du Nord, de Chaghcharan au golfe Persique, aux XIIe et XIIIe siècles. Une inscription donne la date de construction de 1194, une autre indique le nom d’un puissant empereur ghoride, le Sultan Ghiyas ud-Din (1157-1202). Il est probable que le minaret a été édifié pour commémorer sa victoire à Delhi en 1192 sur l’empire Ghaznavide, d’où le nom parfois utilisé de tour de la Victoire.
Sultan Ghiyas ud-Din
Le site de Jam est considéré comme ayant été celui de la résidence d’été des empereurs ghorides. Il semble que la mosquée à laquelle était rattaché le minaret était de taille modeste, hors de proportion avec les dimensions du minaret, contrairement aux règles de base de l’architecture islamique. Après le décès de Ghiyas ud-Din, son frère Muiz ud-Din lui succéda. L’empire ghouride fut l’objet d’intenses pressions de la part de ses voisins, les Kharizm, au sud de la mer d’Aral, et abandonna progressivement des territoires. La dynastie ne survécue qu’au prix d’une retraite dans les territoires montagneux de Bamiyan, jusqu’à la capture et la mise à mort de son dernier roi régnant en 1215. La ville de Firuzkoh fut détruite par le Mongol Ogödei en 1222.
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Quand nous partageons notre joie,
Il y a deux fois plus de plaisir;
Quand nous partageons le succès,
Nous allons bien au-delà de ce que nous avons fait.
Quand nous partageons les problèmes,
C'est une moitié de la peine;
Quand nous partageons les larmes,
Un arc en ciel apparait après la pluie.
Quand nous partageons les rêves,
Ils deviennent plus réels;
Quand nous partageons des secrets,
C'est notre coeur que nous révélons.
Si nous partageons un sourire,
c'est notre amour qui se révèle;
Si nous partageons une étreinte,
C'est notre amour qui grandit.
Si nous partageons avec quelqu'un
Sur lequel on peut compter,
Cette personne est toujours
De la famille ou un ami.
et ce qui nous rapproche
Et nous rend attentionné,
Ce n'est pas ce que nous avons,
Mais les choses que nous partageons.
(auteur inconnu)
Vue aérienne du delta du Rhône
La Camargue (Camarga ou Camargo en occitan provençal) est une zone humide paralique formée par le delta du Rhône.
Constamment soumis au jeu de la mer et du fleuve, le delta du Rhône n’a pas permis l’implantation d’importantes populations. Celles-ci se sont fixées surtout en périphérie : à Arles depuis l’époque romaine, à Saint Gilles et Aigues-Mortes depuis le Moyen Age.
Camargue
D'après la plupart des sédimentologues, géologues et scientifiques, le delta de la Camargue se serait formé il y a 5000 ans environ. Il est le fruit de la rencontre des eaux du Rhône, chargées de sédiments et de la Méditerranée. Les dépots successifs d'alluvions fluviatiles, marines et palustres en ont façonnés le sous-sol.
Chaque année le Grand Rhône apporte 20 millions de mètres cubes de graviers, sable et limons à la Mediterranée. Une partie de ces matériaux vont s'accumuler, d'un côté sur la côte du Bas-Languedoc et de l'autre sur le golfe de Fos.
Golfe de Fos
Toutefois, la mer progresse sur d'autres points, notamment sur l'embouchure du Petit Rhône. Le littoral est régulièrement démoli par les tempêtes venant du Sud-Est. Pour exemple : le phare de Faraman construit en 1840 à 700 mètres à l'intérieur des terres a été englouti en 1917. Depuis un autre phare a été reconstruit mais l'avance de la mer se poursuit. A l'heure actuelle, on est obligé de protéger par des digues la commune des Saintes-Maries-de-la-Mer ; au Moyen Âge celle-ci se trouvait à plusieurs kilomètres de la côte.
Phare de Faraman
D'après la plupart des scientifiques, ce phénomène serait dû à deux actions conjuguées :
- l'accroissement du niveau des mers ;
- l'affaissement du niveau du sol, en cette zone.
Depuis la plus haute antiquité, la Camargue représente une porte ouverte sur la Gaule pour toutes les influences étrangères. Mais comme tous les deltas connus alors, il appelé par Hésiode l'une des trois bouches de l'enfer avec le Rhin et le Pô.
Les Saintes Marie de la Mer (vue aérienne)
L'occupation de la Camargue est antérieure à celle des Romains. Les Grecs et les Ligures ont colonisé les lieux bien avant. Les Sarrasins se seraient installés au IXème siècle mais aucune trace historique ne subsisterait de leur passage. Après cette période, on atteste d'une population de 170 chefs de familles à la Villa de Mar (les Saintes Maries de la Mer), en 1286. Toutefois, le village construit en bois aurait brûlé au XIVème siècle.
La Camargue est un espace terrestre de 145.300 ha au sud de la France, situé géographiquement entre les deux bras principaux du delta du Rhône et de la mer Méditerranée. On peut l'étendre à l'Est jusqu'à la plaine de la Crau, à l'ouest jusqu'à Aigues-Mortes et au nord jusqu'à Beaucaire. La Camargue s'étend donc sur les départements des Bouches-du-Rhône et du Gard.
On distingue ainsi 3 parties :
la Petite Camargue à l'ouest du Petit-Rhône ;
la Grande Camargue, entre les deux bras du Rhône ;
le Plan du Bourg, à l'est du Grand-Rhône.
En son centre se trouve l'étang du Vaccarès, la partie située le long de la mer est bordée d'étangs salés.
La Camargue se trouve essentiellement dans le territoire des communes d'Arles, la plus étendue commune de France métropolitaine, des Saintes-Maries-de-la-Mer, la deuxième plus étendue après Arles et de Port Saint Louis du Rhône.
Etang du Vaccarès
Cette région est composée de deux parties : le nord avec des terres agricoles et le sud composé de marais et de plans d'eau salée qui forment un écosystème particulier.
Cet écosystème présente une végétation principalement composée de salicornes et de plantes halophiles (c'est-à-dire des plantes qui supportent l'eau salée) comme la saladelle.
Saladelle
Salicorne
C'est également un domaine d'élevage de chevaux et de taureaux, de culture du riz et d'exploitation du sel (marais salant).
Cette faune et flore particulière a entrainé la création d'une réserve naturelle nationale sur 13 117 hectares (1927) et d'un parc naturel régional sur 30 000 hectares (1970).
L'évaporation annuelle est plus importante que l'apport pluvieux, le fleuve apporte la différence évitant ainsi à la région d'être brûlée par le sel.
Salicornia rouge d'automne dans les marais salants de Camargue
La Camargue compte environ 10.000 habitants essentiellement concentrés sur la commune des Saintes-Marie-de-la-Mer (2317 habitants), le quartier d'Arles "Trinquetaille" (5748 habitants) et le village de Salin-de-Giraud (2080 habitants) appartenant également à la commune d'Arles. La densité de population est de 10 hab/km².
La Camargue est un site d'importance européenne et nationale majeure pour les oiseaux locaux, pour les migrateurs et particulièrement pour les hivernants puisqu'il s'agissait en 2000-2005 du premier site français en nombre d'hivernants accueillis chaque année (122 000 oiseaux, devant le Bassin d'Arcachon qui en accueille 105 000). La Camargue est aussi connue pour accueillir le flamant rose . les taureaux.
Flamants roses en Camargue
En 1928 fut créée la réserve botanique et zoologique.
L'arrêté ministériel en date du 24 avril 1975 classe officiellement la Camargue en Réserve Naturelle Nationale. Elle est placée sous la protection de la Société Nationale de Protection de la Nature. La zone protégée, essentiellement celle de l'étang du Vaccarés, couvre 13117 hectares. C'est l'une des plus grandes réserves humides d'Europe. Son habitat regroupe 276 espèces d'oiseaux dont 258 d'intérêt patrimonial.
La végétation est dominée par le sel, imprégnant la terre et l'eau. Les plantes halophiles (friandes de sel) sont dominantes, telles que la lavande de mer (appelée saladelle en Camargue) et la salicorne ; elles passent du vert au printemps, au gris à l'été et au rouge à l'hiver. D'autre part, dans la flore, luxuriante, on dénombre le chardon bleu, le tamaris, la marguerite et le zinérium sauvage, le genévrier de Phénicie et le narcisse et l'asphodèle au printemps.
Le parc naturel régional de Camarguea été créé en 1970 par des acteurs privés.
Les manadiers sont attachés à promouvoir la race du cheval Camargue et l'AOC du Taureau Camargue; en Camargue on trouve, entre autres fruits de l'élevage, la mise en valeur de deux races bovines : le taureau Camargue et le toro Bravo (dans l'acception littérale espagnole). La riziculture fait partie intégrante de l'agriculture "Camargue".
Mise en eau d'une rizière en Camargue
En 2004 le parc est institutionnalisé (acteurs publics), suite à un recours administratif (Conseil d'Etat 17 février 2007) Il fait l'objet de la loi n° 2007-1773 du 17 décembre 2007 relative au parc naturel régional de Camargue .
Les côtes de Camargue subissent une transformation intense et contrastée, avec des zones d'érosion maritime autour des Saintes-Maries-de-la-mer et en face de Faraman, et des zones d'engraissement principalement vers l'embouchure du Grand Rhône, Beauduc et le phare de l'Espiguette (Grau-du-Roi). Il faut également ajouter que tout le delta avec ses basses terres commence à subir les effets du réchauffement climatique : remontée du sel liée à la hausse du niveau marin, etc.
La Camargue est aussi un enjeu pour de nombreux intérêts politiques et économiques relevant de multiples interlocuteurs : parc naturel régional de Camargue, ministères, promoteurs immobiliers, aménageurs du territoire, Salins du Midi, éleveurs, agriculteurs, chasseurs, professionnels du tourisme, organismes de protection contre le Rhône, municipalités d'Arles et des Saintes-Maries-de-la-Mer, pouvoir régional, etc.
Riziculteurs et saliniers imposent une hydrologie du delta inverse au régime naturel, qui ne favorise pas la conservation des espèces les plus originales. Mais une chose est sûre : quelles que soient les activités - préservation du milieu, chasse, coupe du roseau, croissance du riz -, et leurs besoins en eau, la Camargue est désormais au centre de toutes les convoitises.
Ainsi, si l'avenir de la Camargue dépend à moyen terme des impacts liés au réchauffement, à court terme son destin est entre les mains d'acteurs qui n'ont pas tous la sauvegarde de cet espace comme objectif. La Camargue et en particulier la ville des Saintes-Maries-de-la-Mer sont très vulnérables à court ou moyen terme à la montée du niveau marin (« submersion marine »),