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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Chaque geste de notre vie peut devenir Bonheur...
L'avez-vous déjà remarqué, nous sommes toujours en attente du résultat d'un acte, d'un événement, projetés vers l'avenir, les yeux rivés sur l'aboutissement, sur l'arrivée, en attente d'autre chose, de quelqu'un d'autre, de mieux, d'ailleurs...
J'escalade la montagne en ne songeant qu'à ce que je verrai du sommet.
Je me dépêche de lire le livre pour en savoir plus, pour connaître la suite, toujours la suite, toujours plus avant. Je pose la question : "Comment est-ce que ça se termine ?"
J'attends le train, je ne vis pas. Je suis tendue vers l'arrivée du train, le cou tendu vers le tournant où il va apparaître. "Il arrive ? Il arrive ?" Et bien sûr, une fois dans le train, je n'ai qu'une hâte : arriver !
Au travail, j'attends la pause, la fin de la journée, le week-end, les vacances, la retraite... "Quand j'aurai rencontré l'âme-soeur...", "Quand les enfants seront grands", "Ah, si j'étais libre", "Quand j'aurai de l'argent", "Quand j'aurai déménagé", "Quand j'habiterai à la campagne", "Quand j'aurai le temps...", ou alors, c'est "Ah, si j'avais su...", "Avant c'était mieux !", "Ah, quand il/elle était là !".
Et finalement, je ne vis pas et les années passent. Le compte à rebours a commencé et je ne savoure toujours pas la vie précieuse qui m'est offerte à chaque seconde, la douceur de l'air dans mes poumons, sur mon visage, les yeux de l'inconnu(e) qui me croise, la colline si vivante devant moi, la danse des nuages, un après-midi de repos, la chaleur de ma couverture, un toit sur ma tête, les clins d'oeil du soleil...
Hier en faisant le ménage, j'ai pris conscience pour la première fois que j'aimais faire le ménage ! Et chaque acte est devenu un véritable plaisir : laver les vitres, jeter de vieux journaux, de vieux livres, faire le vide... Chaque geste de notre vie est/peut/va devenir bonheur, chaque instant, chaque seconde (ou presque !), ne serait-ce que respirer...
Alex, L'Âme et le Coeur
J'aurais pu...
J’aurais pu devenir riche si j’avais choisi l’or plutôt que mes amitiés.
J’aurais pu être célèbre si j’avais cherché la renommée pendant les heures où je m’appliquais à jouer.
Et me voici, assis à l’extrémité de ma vie, jetant un coup d’œil derrière moi pour voir tout ce que j’ai fait avec ces jours et ces années qui étaient miens et tout ce qui m’est arrivé.
Je n’ai pas vraiment de fortune à léguer à ceux qui porteront mon nom. Et je n’ai rien fait qui soit susceptible de m’assurer une place sur les registres de la renommée. Mais j’ai adoré le ciel et ses grands espaces bleus; j’ai vécu avec les arbres et les oiseaux; j’ai dédaigné l’or et l’argent pour partager des plaisirs comme ceux-là.
J’ai donné mon temps aux enfants qui sont venus; nous avons joué ensemble bruyamment. Et je n’échangerais pas les heures heureuses passées avec eux pour tout l’argent que j’aurais pu faire.
J’ai choisi d’être connu et aimé par quelques personnes, et j’ai fait la sourde oreille aux applaudissements des hommes; et je referais les mêmes choix si la chance m’était donnée de revivre ma vie.
J’ai vécu avec mes amis et j’ai partagé leurs joies, connu leurs peines avec toutes leurs larmes; j’ai fait une belle récolte avec les quelques arpents de ma vie, même si certains prétendent que j’ai gaspillé mon temps.
J’ai été à même de bien profiter de mes belles choses, et je crois avoir ainsi rempli ma vie de mon mieux. Et au crépuscule de ma vie, je ne regrette pas tout l’or que j’aurais pu posséder.
Texte : Bouillon de poulet pour l'âme des aînés
Les oies
Vous vous demandez peut-être pourquoi des oies volent en formation. Et bien, chaque fois qu'une oie bat de l'aile, elle crée un courant ascendant qui facilite le vol de l'oie qui la suit. Grâce à leur formation en V, les oies volent avec une efficacité d'au moins 71% supérieure à celle qu'elles auraient si elles volaient chacune de leur côté.
Les gens qui vont dans la même direction et qui ont le sens du partage, peuvent se rendre à destination plus rapidement et plus facilement, car il avancent en s'entraidant.
(auteur inconnu)
"Le génie menteur
ou les 7 miroirs de l’âme"
Il y avait une fois un jeune prince qui trouvait les gens autour de lui méchants et égoistes. Il en parla un jour à son précepteur qui était un homme sage et avisé et qui confia une bague au prince.
“ Cette bague est magique. Si tu la tournes trois fois sur elle-même, un génie t’apparaîtra. Toi seul le verras. Chaque fois que tu seras insatisfait des gens, appelle-le. Il te conseillera. Mais fais attention : ce génie ne dit la vérité que si on ne le croit pas. II cherchera sans cesse à te tromper. ”
Un jour, le prince entra dans une violente colère contre un dignitaire de la cour qui avait agi contre ses intérêts, Il fit tourner trois fois la bague. Aussitôt, le génie apparut
“ Donne-moi ton avis sur les agissements de cet homme, dit le prince. ”
“ S’il a fait quelque chose contre toi, il est indigne de te servir. Tu dois l’écarter ou le soumettre. ” A ce moment, le prince se souvint des paroles étranges de son précepteur.
“ Je doute que tu me dises la vérité ”, dit le prince.
“ Tu as raison ”, dit le génie, “ je cherchais à te tromper. Tu peux bien sûr asservir cet homme, mais tu peux aussi profiter de ce désaccord pour apprendre à négocier, à traiter avec lui et trouver des solutions qui vous satisfassent tous deux. ”
Parcourant un jour la ville avec quelques compagnons, le prince vit une immense foule entourer un prédicateur populaire. Il écouta un instant le prêche de cet homme et fut profondément choqué par des paroles qui contrastaient violemment avec ses propres convictions. Il appela le génie.
“ Que dois-je faire? ”
“ Fais-le taire ou rends-le inoffensif ”, dit le génie. Cela me paraît juste, pensa le prince. Mais il mit néanmoins en doute ce que le génie avait dit.
“ Tu as raison ”, dit le génie, “ je mentais. Tu peux neutraliser cet homme. Mais tu peux aussi examiner ses croyances, remettre en cause tes propres certitudes et t’enrichir de vos différences. ”
Pour l’anniversaire du prince, le roi fit donner un grand bal où furent conviés rois, reines, princes et princesses. Le prince s’éprit d’une belle princesse qu’il ne quitta plus des yeux et qu’il invita maintes fois à danser sans jamais oser lui déclarer sa flamme. Un autre prince invita à son tour la princesse. Notre prince sentit monter en lui une jalousie profonde. Il appela alors son génie.
“ Que dois-je faire, selon toi? ”
“ C’est une crapule ”, répondit le génie. “ Il veut te la prendre. Provoque- le en duel et tue-le. ” Sachant que son génie le trompait toujours, le prince ne le crut pas.
“ Tu as raison ”, dit le génie, “ je cherchais à te tromper. Ce n’est pas cet homme que tu ne supportes pas, ce sont les démons de tes propres peurs qui se sont éveillés quand tu as vu ce prince danser avec la princesse. Tu as peur d’être délaissé, abandonné, rejeté. Tu as peur de ne pas êfre à la hauteur. Ce qui se réveille en toi dans ces moments pénibles te révèle quelque chose sur toi-même. ”
À l’occasion de la réunion du grand conseil du royaume, un jeune noble téméraire critiqua à plusieurs reprises le prince et lui reprocha sa façon de gérer certaines affaires du royaume. Le prince resta cloué sur place face à de telles attaques et ne sut que répondre. L’autre continua de plus belle et à nouveau le prince se tut, la rage au coeur. li fit venir le génie et l’interrogea.
“ ôte-lui ses titres de noblesse et dépouille-le de ses terres ”, répondit le génie. “ Cet homme cherche à te rabaisser devant les conseillers royaux. ”
“ Tu as raison ”, dit le prince. Mais il se ravisa et se souvint que le génie mentait.
“ Dis-moi la vérité ” continua le prince.
“ Je vais te la dire ”, rétorqua le génie, “ même si cela ne te plaît pas. Ce ne sont pas les attaques de cet homme qui t’ont déplu, mais l’impuissance dans laquelle tu t’es retrouvé et ton incapacité à te défendre. ”
Un jour, dans une auberge, le prince vit un homme se mettre dans une colère terrible et briser tables et chaises. Il voulut punir cet homme. Mais il demanda d’abord conseil au génie.
“ Punis-le ”, dit le génie. “ Cet homme est violent et dangereux. ”
“ Tu me trompes encore ”, dit le prince.
“ C’est vrai. Cet homme a mal agi. Mais si tu ne supportes pas sa colère, c’est avant tout parce que tu es toi-même colérique et que tu n’aimes pas te mettre dans cet état. Cet homme est ton miroir. ”
Une autre fois, le prince vit un marchand qui voulait fouetter un jeune garçon qui lui avait volé un fruit. Le prince avait vu filer le vrai voleur, Il arracha le fouet des mains du marchand et était sur le point de le battre lorsqu’il se ravisa.
“ Que m’arrive-t-il ”, dit-il au génie. “ Pourquoi cette scène m’a-t-elle mis dans cet état ? “
“ Cet homme mérite le fouet pour ce qu’il a fait ”, répondit le génie.
“ Me dis-tu la vérité ? "
“ Non ”, dit le génie. “ Tu as réagi si fortement parce que l’injustice subie par ce garçon t’a rappelé une injustice semblable subie autrefois. Cela a réveillé en toi une vieille blessure. ”
Alors le prince réfléchit à tout ce que le génie lui avait dit.
“ Si j’ai bien compris ”, dit-il au génie, “ personne ne peut m’énerver, me blesser ou me déstabiliser. "
“ Tu as bien compris ”, dit le génie. “ Ce ne sont pas les paroles ou les actes des autres qui te dérangent ou que tu n’aimes pas, mais les vieux démons qui se réveillent en toi à cette occasion : tes peurs, tes souffrances, tes failles, tes frustrations. "
Si tu jettes une mèche allumée dans une jarre d’huile, celle-ci s’enflammera. Mais si la jarre est vide ou qu’elle contient de l’eau, la mèche s’éteindra d’elle-même.
Ton agacement face aux autres est comme un feu qui s’allume en toi et qui peut te brûler, te consumer, te détruire. Mais il peut aussi t’illuminer, te forger, te façonner et faire de l’autre un allié sur le chemin de ta transformation. Toute rencontre difficile devient alors une confrontation avec toi-même, une épreuve, une initiation.”
“ J’ai besoin de savoir encore une chose ”, dit le prince. “ Qui es-tu ? “
“ Je suis, moi aussi, ton reflet dans le miroir. ”
Chartes Bruthart
Au cœur de l'hiver, le froid fait geler les rivières et les lacs ; l'eau devient si solide qu'elle peut porter hommes bêtes et véhicules. Quand vient le printemps, la terre et l'eau se réchauffent et a lieu le dégel. Que reste-t-il de la solidité de la glace?
L'eau redevient liquide et fluide, la glace est dure et figée, elles ne sont donc pas identiques mais elles ne sont pas non plus différentes, puisque la glace n'est que de l'eau figée et l'eau de la glace fondue.
Cette métaphore s'applique à notre perception du "réel". Quand nous nous attachons à la réalité des choses, quand nous nous laissons emporter par les jugements entre le désir ou la haine, le plaisir ou la douleur, les profits ou les pertes, la louange et la critique, notre esprit se fige.
Or ce que nous pouvons faire, c'est fondre la glace des concepts et préjugés pour la transformer en l'eau vive de la liberté de tous les possibles .
(Khyentsé Rinpoché)
Le visage...
Chaque visage est un miracle
Un enfant noir, à la peau noire, aux yeux noirs
Aux cheveux crépus ou frisés, est un enfant.
Un enfant blanc, à la peau rose, aux yeux bleus ou verts
Aux cheveux blonds et raides, est un enfant.L'un et l'autre, le noir et le blanc, ont le même sourire
Quand une main leur caresse le visage, quand on les regarde avec amour
Et leur parle avec tendresse.Ils verseront les mêmes larmes si on les contrarie,
Si on leur fait mal.Il n'existe pas deux visages absoluement identiques
Chaque visage est un miracle parce qu'il est unique.
Deux visages peuvent se ressembler
Mais ils ne seront jamais tout à fait les mêmes.La vie est justement ce miracle.
Ce mouvement permanent et bougeant
Et qui ne reproduit jamais le même visage.
La roue tourne...
Aujourd’hui je pleure, je galère.
Mais du courage m’envahit car la roue tourne.
Il faut espérer et croire en l’avenir.
Pourquoi tout cela ?
Tout simplement pour me permettre d’évoluer.
Chaque peine, chaque joie sont là pour me renforcer.
Il ne faut pas désespérer tout s’arrangera un jour
La roue du destin tourne et tout peut changer.
La vie est une grande école où chacun peut apprendre.
Tout ce qui se passe a des raisons de se faire.
Chaque expérience est là pour nous faire évoluer.
Grandir voilà le vrai but de la vie.
Quoi qu’il arrive la vie vaut la peine d’être vécue.
La vie continue avec son lot d’enseignements.
C’est en faisant des erreurs qu’on apprend.
Devant la vie nous sommes comme des enfants qui vont en classe...
Marie-Hélène Malby
La course de grenouilles...
Il était une fois une course de grenouilles,
L'objectif était d'arriver au haut d'une grande tour.
Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les encourager.
Et la course commença ... .
En fait les gens ne croyaient pas possible que
les grenouilles atteignent la cime.
Et toutes les phrases que l'on entendit furent :
« ... Impossible !Elles n'y arriveront jamais ... ! »
Les grenouilles commencèrent peu à peu à se décourager.
Toutes, sauf une qui continua à grimper ... .
Et les gens continuèrent : « Vraiment pas la peine !!!
Elles n'y arriveront jamais !!! »
Et les grenouilles s'avouaient vaincues,
sauf une qui continuait de grimper envers et contre tout.
A la fin, toutes abandonnèrent, sauf cette grenouille qui,
seule et au prix d'un énorme effort, atteignit la cime ...
Les autres, stupéfaites, voulurent savoir comment elle y était arrivée.
L'une d'entre elles s'approcha
pour lui demander comment elle avait réussi l'épreuve ...
Et elle découvrit qu'elle était sourde !
N'écoutez donc pas les personnes qui ont l'habitude d'être négatives.
Car elles volent les meilleurs espoirs de votre cœur.
Rappelez-vous du pouvoir qu'ont les mots que vous entendez ou que vous lisez !
Soyez toujours POSITIF !
En conclusion :Soyez toujours sourd quand quelqu'un
vous dit que vous ne pouvez réaliser vos rêves !
(auteur inconnu)
On se dit que notre vie sera complète
quand les choses iront mieux pour notre conjoint,
quand on possédera une plus belle voiture
ou une plus grande maison,
quand on pourra aller en vacances,
quand on sera à la retraite...
La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment
pour être heureux, que le moment présent.
Si ce n'est pas maintenant,
quand serait-ce ?
La vie sera toujours pleine de défis à atteindre
et de projets à terminer.
Il est préférable de l'admettre
et de décider d'être heureux maintenant
qu'il est encore temps.
"Pendant longtemps,
j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer..
La vraie vie !
Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin,
un problème qu'il fallait résoudre en premier,
un thème non terminé, un temps à passer,
une dette a payer.
Et alors, là, la vie allait commencer !...
Jusqu'à ce que je me rende compte
que ces obstacles étaient justement ma vie"
Cette perspective m'a aidé à comprendre
qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur.
Le bonheur est le chemin.
Ainsi passe chaque moment que nous avons et,
plus encore, quand on partage ce moment avec quelqu'un
de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps,
et que l'on se rappelle que le temps n'attend pas.
Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études,
d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants,
que ses enfants partent de la maison ou, simplement,
le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l'été,
l'automne ou l'hiver, pour décider qu'il n'y a pas
de meilleur moment que maintenant pour être heureux.
LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION
Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux.
Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer
comme l'un des meilleurs moments de sa vie.
"Les vrais amis viennent dans les bons moments
quand on les appelle et dans les mauvais moments
ils viennent d'eux-mêmes. Le temps n'attend personne.
Rassemble chaque instant qu'il te reste
et il sera de grande valeur.
Partage-les avec une personne de choix
et ils deviendront encore plus précieux. "
(auteur inconnu)
Le Petit Garçon...
Il était une fois un petit garçon
Qui allait à l'école pour la première fois.
C'était un tout petit garçon
Et l'école était plutôt grande.
Mais quand le petit garçon apprit
Qu'il y avait une porte
Par laquelle il pouvait passer directement
De l'extérieur de l'école à l'intérieur de la classe,
Il fut très heureux.
Et l'école ne lui paraissait plus
Aussi grande qu'avant.
Le petit garçon allait à l'école depuis quelque temps
Quand un beau matin
La maîtresse dit:
«Aujourd'hui nous allons faire un dessin.»
«Bien!» pensa le petit garçon.
Il aimait beaucoup dessiner.
Il pouvait faire toutes sortes de dessins:
Des lions et des tigres,
Des poules et des vaches,
Des trains et des bateaux.
Alors il ouvrit sa boîte de crayons
Et se mit à dessiner.
Mais la maîtresse dit:
«Attendez! Je n'ai pas dit de commencer!»
Et elle attendit que tout le monde soit prêt.
«Maintenant, dit la maîtresse,
Nous allons dessiner des fleurs.»
«Bien !» pensa le petit garçon,
Car il aimait faire des fleurs,
Et il en dessina de très belles
Avec ses crayons roses, orange et bleus.
Mais la maîtresse dit:
«Attendez! Je vais vous montrer comment.»
Et elle dessina une fleur sur le tableau noir.
Elle était rouge, avec une tige verte.
«Voilà, dit la maîtresse,
Maintenant vous pouvez commencer.»
Le petit garçon regarda la fleur de la maîtresse
Puis il regarda sa propre fleur.
Il aimait mieux sa fleur que celle de la maîtresse
Mais il ne dit rien,
Il retourna sa feuille et de l'autre côté
Dessina une fleur comme celle de la maîtresse.
Elle était rouge avec une tige verte.
Un jour que le petit garçon
Avait ouvert la porte d'entrée
Sans l'aide de personne
La maîtresse dit:
«Aujourd'hui nous allons faire quelque chose avec de la glaise!»
«Bien!» pensa le petit garçon.
Il aimait beaucoup la glaise.
Il pouvait faire un tas de choses avec de la glaise:
Des serpents et des bonhommes de neige,
Des éléphants et des souris,
Des voitures et des camions.
Et il se mit à pétrir sa boule de glaise.
Mais la maîtresse dit:
«Attendez ! Je n'ai pas dit de commencer !»
Et elle attendit que tout le monde soit prêt.
«Maintenant, dit la maîtresse,
Nous allons faire une assiette.»
«Bien!» pensa le petit garçon,
Car il aimait faire des assiettes.
Et il en fit quelques unes
De toutes les formes et de toutes les grosseurs.
Mais la maîtresse dit:
«Attendez! je vais vous montrer comment.»
Et elle leur montra comment faire une assiette profonde.
«Voilà, dit la maîtresse,
Maintenant vous pouvez commencer.»
Le petit garçon regarda l'assiette de la maîtresse
Puis il regarda les siennes.
Il aimait mieux ses assiettes que celles de la maîtresse
Mais il ne dit rien,
Il prit sa glaise et la remit en boule,
Puis, il fit une assiette comme celle de la maîtresse.
C'était une assiette profonde.
Le petit garçon eut bientôt fait d'apprendre,
À attendre
Et à regarder,
Et à faire les choses comme la maîtresse.
Et bientôt après,
Il ne faisait plus rien à sa manière à lui.
Puis il arriva que
Le petit garçon et sa famille
Déménagèrent dans une autre maison,
Dans une autre ville,
Et le petit garçon
Se retrouva dans une autre école.
L'école était encore plus grosse
Que la précédente,
Et il n'y avait pas de porte qui s'ouvrait
Directement sur sa classe.
Il devait gravir de grands escaliers,
Et traverser un long corridor
Pour se rendre à sa classe.
Et dès le premier jour,
La maîtresse dit:
«Aujourd'hui nous allons faire un dessin!»
«Bien!» pensa le petit garçon,
Et il attendit que la maîtresse
Lui dise quoi faire
Mais elle ne disait rien.
Elle se promenait simplement dans la classe.
Quand elle arriva près du petit garçon,
Elle dit: «Tu ne veux pas faire un dessin?»
«Oui, dit le petit garçon,
Mais le dessin de quoi ?»
«Je ne peux pas savoir tant que tu ne l'as pas fait», dit la maîtresse.
«Comment dois-je dessiner?» demanda le petit garçon.
«Mais comme tu veux», dit-elle.
«Avec quelles couleurs ?» demanda-t-il.
«N'importe quelle couleur, répondit la maîtresse.
Si tout le monde faisait le même dessin,
En prenant les mêmes couleurs,
Comment pourrais-je les différencier,
Et savoir qui a fait quoi ?»
«Je ne sais pas», dit le petit garçon.
Et il se mit à dessiner des fleurs
Roses, orange et bleues.
Il aimait sa nouvelle école,
Même s'il n'y avait pas de porte
Qui s'ouvrait sur sa classe!
(Helen E. Buckley)