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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Un bouquet de Bonheur ...
Pour pouvoir composer « un bouquet de bonheur »
Il faut bien commencer par semer dans nos coeurs,
Une graine de paix, d'amour et d'indulgence,
Une autre de charité, d'union et de tolérance.
Lorsque ces graines germeront dans nos consciences,
Nous pourrons récolter ces fleurs en abondance,
Composer un bouquet à notre propre convenance,
Un bouquet embaumé d'une suave fragrance.
Un petit brin de paix et nous serons sans guerre,
Un petit brin d'amour et nous serons des frères,
Un grand brin d'indulgence pour savoir pardonner,
Un petit brin de charité pour aider son prochain.
Un petit brin d'union, et nous serons des alliés,
Un dernier brin de tolérance et voici le bouquet !
« Un bouquet de bonheur » de nos coeurs transformés,
Rendront le monde heureux, allons-nous le composer " ?
Auteur Inconnu
Prénom : Formidable
M. et Mme Machin souhaitaient tendrement avoir des enfants, mais les années passaient sans que leur souhait se réalisât. Puis, alors qu’ils avaient quasiment perdu tout espoir, Mme Machin fut enceinte, et donna en temps voulu naissance à un petit garçon.
La joie des parents fut indescriptible, et ils voulaient que le prénom de l’enfant reflétât et glorifiât cette bénédiction. Après maintes recherches et délibérations, ils décidèrent finalement de l’appeler "Formidable".
Il s’avéra cependant que ce nom excentrique était pour le moins mal choisi puisque le garçon restait chétif et de petite taille. Et, même adulte, il continua à être constamment la cible de plaisanteries d’une invariable bêtise, toutes inspirées de la contradiction manifeste entre son prénom et son apparence physique.
M. Machin (Formidable) souffrait en silence, mais, sur son lit de mort, il dit à sa femme : "Toute ma vie j’ai supporté ce prénom idiot, je ne veux pas qu’il soit perpétué sur ma tombe. Ecris dessus ce que tu voudras, mais ne mentionne pas mon nom." La femme promit de respecter sa volonté, il mourut, et, dans la mesure où leur mariage n’avait effectivement été qu’affection et harmonie, elle commanda une pierre tombale sur laquelle était inscrit : "Ci-gît un homme qui fut toujours prévenant et fidèle envers sa femme."
Et tout ceux qui, en passant devant sa tombe lisaient l’inscription ne manquaient pas de remarquer : "Tiens, c’est formidable."
Extrait de "Comment réussir à échouer" de Paul Watzlawick
Cadeau d'insultes...
Près de Tokyo vivait un grand samouraï, déjà âgé, qui se consacrait désormais à enseigner le bouddhisme Zen aux jeunes. Malgré son âge, on murmurait qu’il était encore capable d’affronter n’importe quel adversaire.
Un jour arriva un guerrier réputé pour son manque total de scrupules. Il était célèbre pour sa technique de provocation : il attendait que son adversaire fasse le premier mouvement et, doué d’une intelligence rare pour profiter des erreurs commises, il contre-attaquait avec la rapidité de l’éclair.
Ce jeune et impatient guerrier n’avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la réputation du samouraï, il était venu pour le vaincre et accroître sa gloire.
Tous les étudiants étaient opposés à cette idée, mais le vieux Maître accepta le défi.
Il se réunirent tous sur une place de la ville et le jeune guerrier commença à insulter le vieux Maître. Il lui lança des pierres, lui cracha au visage, cria toutes les offenses connues - y compris à ses ancêtres.
Pendant des heures, il fit tout pour le provoquer, mais le vieux resta impassible. A la tombée de la nuit, se sentant épuisé et humilié, l’impétueux guerrier se retira.
Dépités d’avoir vu le Maître accepter autant d’insultes et de provocations, les élèves questionnèrent le Maître :
- Comment avez-vous pu supporter une telle indignité ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas servi de votre épée, même sachant que vous alliez perdre le combat, au lieu d’exhiber votre lâcheté devant nous tous ?
- Si quelqu’un vous tend un cadeau et que vous ne l’acceptez pas, à qui appartient le cadeau ? demanda le samouraï.
- A celui qui a essayé de le donner, répondit un des disciples.
- Cela vaut aussi pour l’envie, la rage et les insultes, dit le Maître. Lorsqu’elles ne sont pas acceptées, elles appartiennent toujours à celui qui les porte dans son coeur.
(auteur inconnu)
Ta vérité...
A des degrés divers
Nous sommes tous des aveugles,
Guidés par des aveugles,
Qui guidons des aveugles.
Et pourquoi un aveugle
Ne pourrait-il en guider un autre ?
Jusqu’au jour où, comme les véritables aveugles,
Nous réalisons avec émerveillement
Que l’on peut se diriger seul, guidé par sa lumière intérieure,
Et que maîtres et enseignements sont de simples point de repères
Comme les bruits du monde extérieur.
Ne crois pas ce que je te dis.
Ne rejette pas ce que je te dis.
Ce qui restera sera ta vérité.
Bouddha
La peinture...
Vivre, c'est comme peindre un tableau
Tous les jours on ressort nos p'tits pinceaux
On en a d'abord rêvé durant des années
Jusqu'au jour où on est prêt à commencer
C'est par petites touches qu'on se réalise
Car la vie est toujours pleine de surprises
Nos erreurs, on voudrait les camoufler
On voudrait devenir des artistes renommés
Puis on se trouve des moyens d'avancer
Quand on échange avec d'autres passionnés
Souvent on est debout, devant notre chevalet
Et l'on s'interroge, on n'est pas satisfait
On voudrait faire un tableau parfait
Notre bonheur dépend de notre succès
Il faudrait nous rappeler que les plus belles toiles
Ne sont pas toujours celles qu'on dévoile
Certaines gens prononcent moins de beaux mots
Et ont pourtant les plus jolis tableaux
L'huile, l'acrylique, sont parfois magiques
Mais une belle vie, c'est surtout féérique
L'important, n'est pas d'être sur le tableau
Mais d'avoir réussi sa vie, avoir tenu le pinceau
Claude Marcel Breault
En autant que nous le savons, nous ne passons sur cette terre
qu'une seule fois et si nos vies sont frustrées, nos espoirs déraillées
et nos rêves rendus impossibles, alors nous faisons face à une tragédie.
Il faut sourire à la Vie et la Vie nous sourira.
Il y a une chose pire que la solitude et c'est de ne plus avoir le
désir de vivre et avoir perdu l'espoir dans la Vie. Il serait peut-être
important de savoir ce qu'on fuit, ce qui nous fait peur et vers quoi nous
courrons. Il faut être conscient de nos actes et de notre façon de penser
pour devenir responsable de sa vie. Dans la vie, nous ne sommes pas coupable
mais bien responsable de sa vie.
Pour y parvenir, il faut être maître de sa vie, il faut se connaître
intérieurement. C'est-à-dire dans sa vie personnelle et changer sa façon
de voir la vie pour rétablir un meilleur contact avec la vie qui est là
pour nous. Devant les épreuves, les difficultés, il faut toujours se référer
à soi pour trouver la cause et les moyens de s'en sortir.
Il serait important
de se poser des questions:
Qu'est-ce que je fais moi ici maintenant pour continuer ma route
sur la terre? Qu'est-ce que je fais pour enlever les barrières qui
m'empêchent de trouver mon droit de passage? Qu'est-ce qui
m'empêche d'être une personne heureuse et de sourire à la vie ?
Il serait bon de penser que chaque journée est un privilège et une
journée importante pour la vie qui m'appartient. Il faut toujours être
ravi à la perspective d'une journée nouvelle, un nouveau départ et un
nouvel effort. Avec un peu de magie et d'imagination nous parvenons à
découvrir des joies nouvelles.
Quand on ne fait rien dans le temps qui passe pour nous, il ne faut
pas penser que demain nous apportera la joie de vivre. Il ne faut pas
vieillir prématurément car c'est si long vieillir, ce n'est pas le nombre
des années qui nous fait vieillir mais bien d'avoir mal vécu, d'avoir déserté
son idéal de vie, d'avoir renoncé à la Vie et d'avoir négligé de se bâtir au
jour le jour.
L'essentiel, c'est d'aimer la vie que Dieu nous a donnée, d'apprécier
tout ce que nous avons pour survivre et de croire dans la vie. Il faut
aller à la recherche de la vie dans toute sa grandeur, ses richesses et
ses beautés avec notre intelligence et notre capacité de bien vivre ses
émotions qui nous rattachent à la vie et à la réalité.
Avec un peu de créativité, d'imagination et d'estime de soi, cela nous permettra d'emprunter le chemin de l'inconnu avec confiance pour se rendre la vie agréable et intéressante.
L'un des projets les plus importants que nous avons à réaliser sur
terre c'est d'arriver à
vivre et s'adapter pour survivre.
Pour cela, il ne faut pas nourrir nos misères, nos chagrins, il ne faut pas vivre dans le passé pour se faire souffrir, parce que tout cela nous sépare de la vie et détruit nos énergies, nous rend insécure et dépendant des autres.
Si le passé nous fait souffrir, il ne faut pas lui donner du pouvoir, sinon ça pourrait nous détruire physiquement, moralement et spirituellement.
En décidant de vivre le présent avec ses bons et mauvais côtés, nous allons développer des pouvoirs d'agir, un regain d'énergie et sentirons que la vie veut servir. Non
seulement cela pourra enrichir nos vies mais aussi celles des autres.
Alors, acceptons de vieillir en toute sécurité.
(auteur inconnu)
De l'amitié
[...] S'il est rare de trouver des amis, n'est-il pas à peu
près aussi rare qu'on en cherche réellement.
Je vois l'intérêt ou le plaisir rompre des noeuds légers, formés pour un seul jour, et j'entends accuser l'amitié,
qui, cependant, leur était étrangère !
On aime son ami sans intérêt vulgaire, on l'aime pour
en être aimé ; il fait partie de notre famille :
un ami est un frère que nous avons choisi. [...]
Tous les échanges sont avantageux avec un être
qu'on aime et dont on est aimé.
S'il souffre, on partage ses peines ; mais la douleur
qu'on ressent est adoucie par la certitude
d'alléger la sienne,
et par cette émotion qui naît dans notre âme
aussitôt que nous remplissons un devoir.
Lorsqu'à son tour on éprouve un revers,
au lieu de se trouver seul avec le malheur, on reçoit
des consolations si tendres, si touchantes
qu'on cesse d'accuser le sort pour bénir l'amitié. [...]
Un ami est d'une autre nature que le reste des hommes. Ceux-ci nous dissimulent nos défauts, ou nous
en font apercevoir avec malignité ;
un ami nous en parle sans nous blesser ;
il nous reproche nos fautes, et,
dans le monde, il sait les excuser.
On ne sent à quel point il peut être cher qu'après
avoir été longtemps le compagnon fidèle
de sa bonne et de sa mauvaise fortune.
Que d'émotions on éprouve en se livrant au souvenir
des périls communs, si l'on a traversé avec lui
les orages d'une longue révolution !
Ce n'est jamais sans attendrissement qu'on se dit :
Nous avions mêmes pensées et mêmes espérances ;
tel événement nous pénétra de joie,
tel autre nous fit gémir.
Unissant nos efforts, un jour nous parvînmes à sauver
un infortuné ;
il nous pressa tous deux ensemble dans ses bras.
Bientôt des dangers nous menacèrent : il fallut fuir,
le sort, nous sépara ; mais nous étions toujours
présents l'un à l'autre.
Il craignait pour moi, je craignais pour lui.
Je lisais encore dans son âme ; je disais :
Telle frayeur l'agite, il forme tel projet, il conçoit
telle espérance. Enfin, nos peines ont disparu ;
et combien le repos a de charmes !
nous le goûtons ensemble.
C'est une absurdité que de s'enorgueillir de la réputation
d'un homme à qui l'on est uni par les liens du sang ;
mais on peut être fier des rares qualités de son ami.
Les noeuds qu'il a formés ne sont point l'ouvrage
du hasard ; et, puisqu'on a mérité son estime,
on lui ressemble au moins par les qualités du coeur.
Je prends une haute opinion de l'homme à qui j'entends exagérer ou les talents ou les vertus de ses amis.
Il possède les qualités dont il parle, puisqu'il a
besoin de les supposer à ceux qu'il aime. [...]
En révérant l'amitié, ne craignons point d'assigner
le rang qu'elle doit occuper dans nos coeurs.
Une femme est la véritable compagne de notre destinée,
et l'amitié ne doit être que l'auxiliaire de l'amour. [...]
On ne profane point le nom d'ami en le donnant
à plusieurs hommes, s'ils inspirent une haute estime,
un tendre intérêt, si l'on ressent toutes leurs peines,
tous leurs plaisirs, et si l'on est capable
de dévouement envers eux. [...]
Oh ! pourquoi l'amour et l'amitié peuvent-ils
cesser d'exister ?
Pourquoi ne sont-ils pas éternels dans tous les coeurs ?
Si l'on est trompé dans ses affections,
le plus sûr moyen d'adoucir sa douleur est de former
encore des résolutions généreuses pour conserver,
pour exalter l'estime de soi-même.
Si ton ami t'abandonne, si ta femme se rend indigne
de ton amour, n'ajoute pas au poids de tes chagrins
le fardeau de la haine ; qu'elle ne prenne jamais la place
des sentiments qui faisaient ton bonheur :
pardonne aux êtres dont tu fus aimé les peines
qu'ils te causent, en te souvenant des jours
qu'ils ont embellis pour toi. [...]
Joseph Droz, Essai sur l'art d'être heureux
La balade en taxi...
"Voudriez-vous porter mes bagages à l'auto ?" a-t-elle demandé.
"C'est rien", je lui ai dit. "J'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon que je voudrais que ma mère soit traitée".
"Oh, vous êtes le genre de bon garçon", a-t-elle dit.
"Pourriez-vous me conduire en ville?"
"Ce n'est pas le chemin le plus court !" lui ai-je répondu !
"Oh, ça ne me dérange pas ; je ne suis pas pressée ; je suis en route pour un hospice".
"Il ne me reste pas de famille".
Le docteur dit que je n'en ai pas pour longtemps".
"Quelle route voudriez-vous que je prenne?" lui ai-je demandé.
"Je suis fatiguée. Allons-y maintenant !"
"Combien je vous dois?" elle a demandé, cherchant dans son sac ?
"Rien" !
"Vous devez gagner votre vie !" a-t-elle répondu.
"Il y aura d'autres passagers !" lui ai-je répondu !
"Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille femme ! "' a-t-elle dit.
"Merci."
LES GENS PEUVENT NE PAS SE RAPPELER EXACTEMENT CE QUE VOUS AVEZ FAIT,
OU CE QUE VOUS AVEZ DIT,
MAIS ILS SE RAPPELLERONT TOUJOURS
COMMENT COMMENT ILS SE SONT SENTIS, À CE MOMENT-LÀ !
(auteur inconnu)
La quête du bonheur....
Un petit tailleur de pierre vivait paisiblement au pied d’une grande montagne dont il détachait des morceaux de rocher pour construire des maisons.
Il était satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il se rendit chez un riche seigneur des environs pour honorer une commande. Il découvrit alors les merveilles d’une vie de luxe et d’abondance : somptueuse demeure, habits de soie, mets raffinés, gracieuses concubines, etc.
À partir de ce moment, les splendeurs qu’il aperçut l’empêchèrent de dormir. Sa vie lui apparut désormais sans joie. « Ah si j’étais riche, se lamenta-t-il, comme je serais heureux ! »
Le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, tailleur de pierre, sois donc riche et sois donc heureux ! »Aussitôt dit, aussitôt fait. Riche marchand il devint et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il vit passer le roi dans son palanquin d’or, chacun se courbant sur son passage. Que valaient donc ses richesses à côté du pouvoir d’un roi et de l’admiration que tous lui vouaient ? « Ah si j’étais roi, soupira-t-il, comme je serais heureux ! »
Et le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, marchand, sois donc roi et sois donc heureux ! »Aussitôt dit, aussitôt fait. Roi vénéré il devint et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il advint que le soleil imposa sur le pays ses rayons ardents et impitoyables. Tout roi qu’il était, il ne pouvait se protéger de la chaleur et s’opposer au pouvoir de ce maître du ciel.
Dépité, il s’exclama : « À quoi servent trône et richesses, si le soleil est plus puissant que moi ! Ah si j’étais soleil, comme je serais heureux ! » À nouveau le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, roi, sois donc soleil et sois donc heureux !» Aussitôt dit, aussitôt fait. Soleil tout puissant il devint. Il darda ses rayons sur tout ce qui vivait : riches et pauvres, faibles et puissants, plantes et animaux. Tous étaient soumis à son pouvoir et tous se desséchaient. Et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il vit que la montagne, elle, se dressait toujours. Immuable.
En colère, il s’écria : « À quoi sert la puissance si l’on peut me résister ? Ah, si j’étais la montagne, comme je serais heureux ! » Encore, le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, soleil, sois donc montagne et sois donc heureux ! »Aussitôt dit, aussitôt fait. Montagne immortelle il devint. Et il fut satisfait de son sort, jusqu’au jour où… il sentit quelque chose lui démanger le pied. Et c’est alors qu’il vit, là en bas, tout en bas, un tout petit tailleur de pierre occupé à détacher des morceaux de rocher pour construire les maisons…
Le tailleur de pierre : extrait de l'ouvrage de J. Quoidbach
Sur le sentier de ta vie....
Sur le sentier de ta vie
Dans ta poursuite du bonheur
Rien ne te sers de courir
Car avec seulement un pas à la fois
Lentement mais sûrement
Ce bonheur que tu convoites tant
Tu le connaîtras
Dans les jours de grande noirceur
Ou tout te paraîtra perdu
Ou tu ne verras plus la fin
de tes tourments et de tes pleurs
Lève la tète et regarde devant toi
Fais ce pas qui te sortiras
des ténèbres ou tu es enseveli
Car avec seulement un pas à la fois
Tu t'en sortiras
Quand dans ta relation amoureuse
Plus rien ne va
Que la colère guide ton coeur
Et que tu veux te retirer
Fais un pas vers l'autre
Confie tes peines et tes peurs
Car avec seulement un pas à la fois
Tout peut être sauvé
Et si malgré tout le destin
Sépare vos chemins
Ne te lance pas dans de nouvelles conquêtes
En ayant le coeur meurtri
Ne fais surtout pas payer aux autres, ton échec
Ne sois pas si pressé de refaire ta vie
Par peur de la solitude
Prends ton temps, soigne ton coeur blessé
Car avec seulement un pas à la fois
Sois en certain(e), tu guériras
Si tu es seul(e) depuis longtemps
Et que tu as la chance si rare
De rencontrer une personne merveilleuse
Qui t'attire et te complète
Ne précipite pas les choses
Aux risques de tout gâcher
L'Amour s'apprivoise tout doucement
Car avec seulement un pas à la fois
Cet amour, tu le solidifiera
Ne cours pas après le bonheur
Ne cours pas après l'amour
La richesse et le succès
Car à trop courir
On peut très bien tomber
et quelques fois
ne plus être capable de se relever
Vaut mieux faire un pas à la fois
D'une démarche ferme et décidée
Cela peut paraître plus long
Mais cela est sûrement plus sûr
Car avec seulement un pas à la fois
On finit par arriver à destination
Mais jamais au grand jamais
Tu ne devras te décourager
Tu ne devras reculer
Car avec seulement un pas à la fois
Aie confiance
Tu y arriveras
(auteur inconnu)