Années 50 -

Années 50 - Hugh Hefner créait Playboy -

Publié à 14:20 par acoeuretacris Tags : années 50 playboy
Années 50 - Hugh Hefner créait Playboy  -
Playboy - décembre 1953 - janvier 1954

"Il y a eu trois grande inventions dans l'Histoire de l'humanité :
le feu, la roue et Playboy !"
Hugh Hefner

En cette année 1952,Hugh Hefner quitte Esquire,ou il était rédacteur, quand le journal transfère son siège de Chicago à New-York. Esquire avait été dans les années 40 le magazine "légal" le plus osé des Etats Unis avec ses illustrations d'aguichantes pin-up les Petty Girls et les Vargas Girls ; le Service des Postes refusa même longtemps de le distribuer le considérant comme une revue obscène. Mais à l'époque d'Hefner il cherchait à se débarrasser de cette réputation sulfureuse.

Hefner devient directeur des ventes d'un groupe de magazine "pour hommes" la Publishers Development Corporation.En 1952, en plein McCarthysme, au milieu d'un climat de crainte et de suspicion ou tout ce qui s'éloigne de la norme morale et du droit chemin est soupçonné de subversion, les magazines "pour hommes" ne sont vendus que "sous le comptoir", et encore se limitent-ils à de pseudos revues naturistes et à des revues photographiques de nus "artistiques". A la fin de 1952 il trouve un emploi plus lucratif dand un magazine... pour enfants "Children's Activities".
En 1953, l'idée de créer son propre magazine le reprend(il a déja fait plusieurs tentatives sans succès dans ce domaine). Il écrit dans sa biographie "Je voulais créer un magazine pour distraire l'homme de la ville, une revue gaie et intelligente. Les photos de filles permettraient le démarrage initiale mais avec la qualité en plus". Dans une société puritaine comme celle des années 50, si le sexe intéresse tout le monde, personne n'ose l'évoquer. Hefner affine son idée de magazine érotique de qualité avec son ami Eldon Sellers. Le titre retenu est "Stag Party"

Esquire - fevrier 1948 - avril1952

Pour lancer son magazine, Hefner doit trouver une idée de couverture car c'est ce qui fera acheter le nouveau magazine.En 1949 Marilyn Monroe, alors starlette désargentée, avait posé nue pour le photographe Tom Kelley, qui avait revendu les photos à la John Baumgarth Company, éditrice de calendriers. Entre temps Marilyn Monroe était devenue célèbre. Baumgarth avait utilisé les photos pour des calendriers (connus sous le nom de calendrier Golden dreams) dont une série retouchée avec un déshabillé dessiné en surimpression sur la photo originale, Baumgarth craignant des poursuites pour obscénité. Hefner put obtenir les droits de publication pour 500 dollars.

Hefner et Sellers, rameutant amis et familles réunissent 8000$.Le contenu du premier numéro est pour une part réalisé à l'aide de textes tombés dans le domaine public. La maquette est créee par Art Paul qu' Hefner réusit à convaincre d'accepter des actions en paiement. Le titre "Stag Party", posant des problèmes juridiques (il existait déja un magazine appelé Stag) Eldon Sellers propose un nouveau titre "Play boy", pour lequel Art Paul dessine immédiatement le célèbre lapin."Bunny". Hefner rédige l'éditorial : "Que ce soit clair : nous ne sommes pas un magazine familial. soeur, épouse ou bellemère, si vous avez ouvert ce journal par hasard, je vous en prie, rendez le à l'homme de votre vie...". Au dernier moment Hefner fait retirer la date de parution sur la couverture ("Je n'ai pas daté le premier magazine car je n'étais pas sûr de pouvoir en sortir un autre" explique-t-il) et ainsi pouvoir éventuellement laisser le numéro en vente jusqu'à épuisement du stock. Mais en quelques semaines, plus de 50 000 exemplaires à 50 cents la pièce sont vendus. Le second numéro, daté lui, est publié en janvier 1954. Le personnel du magazine se compose alors en tout et pour tout de quatre personnes: Hefner lui même, Art Paul, Seldon Sellers et un écrivain anonyme recruté par Hefner, Ray Russel. Un an après Playboy tirait à 175 000 exemplaires et en 1959 il atteignait un tirage d'un million d'exemplaires.

Juillet 1955 le numéro avec Jant Pilgrim - Janet Pilgrim Playmate encore en décembre 1955

La fameuse Playmate fit son apparition dès le deuxième numéro(Marilyn Monroe était la sweetheart du mois), au début elle était sélectionnée dans le catalogue de photos de de la John Baumgath Company. Hefner fit par la suite appel à des modèles professionnelles on vit ainsi poser Bettie Page (janvier 1955) et Jayne Mansfield (fevrier 1955). Pour la petite histoire la play mate de juillet 1955, Charlene Drain alias Janet Pilgrim était employée au service abonnement de Playboy, et la maîtresse éphémère d'Hefner. Janet Pilgrim marque un tournant dans l'histoire de la Playmate, la fin des pin-up et modèles professionnelles et l'entrée en scène de "la fille d'à côté", une fille "convenable" qu'on n'aurait pu voir nue nulle par ailleurs. Désormais chaque Playmate se voit accompagnée d'une histoire inventée de toutes pièces racontant ou et comment elle a été découverte.

Hefner dut batailler contre le Service des postes américaines,qui lui refusait le tarif spécial appliqués au magazine, et qui dans certains états du Sud n'acheminait carrément pas Play Boy aux abonnés, en novembre 1955 une décision de justice donna raison à Hefner et mit à la raison le moralement sourcilleux service postal. En 1957 Playboy s'installe dans nouveaux locaux et Heffner y installe aussi son appartement, ce qui lui permet de déambuler jour et nuit en pyjama, mal rasé, passant ses nuits à travailler et a recevoir starlettes et Playmates potentielles. D'où la légende qui veut que les étoiles qui apparaissaient sur la couverture du magazine notaient les performances sexuelles des demoiselles (elles indiquaient en fait une édition régionale)

Janet Pilgrim au "civil" en 1959

Playboy - novembre 1955 playmate Barbara Cameron - aout 1957 playmate Dolores Donlon

En août 1958 Playboy organise"le plus grand festival de jazz du monde" avec Louis Armstrong, Ella Fitzgerald, Duke Ellington... Tout d'abord prévu dans la cadre d'un festival subventionné par la mairie de Chicago le "Festival des Amériques", Hefner dut se résoudre finalement à monter son festival sans l'aide de la municipalité, la hiérarchie catholique ayant fait discrètement pression sur la mairie, mettant en avant le caractère peu présentable de Playboy. Le Festival de jazz fut organisé dans le stade de Chicago et attira plus de 60 000 spectateurs, il coûta cher mais assura une publicité considérable à la revue.

En Octobre 1959 nait l'émission de télévision "Playboy's Penthouse" sur une chaine de Chicago. Le décor représentait une luxueuse garconnière avec vue panoramiquesur la ville avec jolies filles et invités célèbres, le tout présenté par Hefner lui-même, affublé d'une pipe pour se donner une contenance. Il avait refusé que quin que ce soit d'autre puisse présenter ce show. Et si Hefner était un éditeur surdoué, c'était un présentateur gauche et maladroit, le show ne survécut que 6 mois à sa nullité comme animateur.

Playboy - juillet 1958 playmate Joyce Nizzari - novembre 1960 playmate Joni Mattis

C'est en 1959 aussi que Playboy publia des nus intégraux, des photos de strip-teaseuse,ce qui lui valut une descente du FBI et la confiscation des photos. Cette année là aussi Playboy fit l'acquisition, à Chicago, de la propriété de 70 pièces qui allait devenir la première Playboy Mansion. ( en 1971 Playboy acheta une autre prropriété en Californie, la propriété de Chicago fut offerte à l'"Art Institute of Chicago au début des années 80, elle est actuellement reconvertie en appartements). En 1960 voit le jour le club Playboy avec ses Bunnies en costume de lapin.
Playboy est alors une véritable institution, la voix d’une révolution sexuelle au sein d'un des pays les plus puritains au monde !(Le rapport Kinsey, publié en 1948, sur la sexualité masculine "Sexual Behavior in the Human Male", avait stupéfié la nation... Le rapport de 1953 sur la sexualité féminine, "Sexual Behavior in the Human Female" lui fit carrément scandale.)

Dans les années 70, le magazine tirera jusqu'a plus de 7 millions d’exemplaires (tirage record de novembre 1972).Ce sera le sommet de son succès. Bo Derek ou Brigitte Bardot nues côtoient les interviews de Salvador Dali, de Jean-Paul Sartre ou d'Henry Miller… La version française est lancée en 1973. Les années 80 seront nettement moins fastes, les ventes remonteront et se stabiliseront dans les années 90

Hugh Hefner entouré de bunnies

Années 50 - Le hula hoop -

Publié à 14:39 par acoeuretacris Tags : années 50 hula hoop
Années 50 - Le hula hoop -
La folie de 1958:le Hula-hoop

1)Carte postale légendée “Hula Hoop Habit, Oklahoma City, Oklahoma, 1958" - 2) Californie 1958

Le Hula hoop est un anneau en plastique que l'on fait tourner autour de la taille par un déhanchement rythmé, c'est la folie des années 1958-1959.Lancé sur le marché par le fabricant de jouet Wham-O, le Hula-hoop parti de Californie a rapidement envahi tous les Etats Unis et traversé l'Atlantique. Le Hula-hoop vient d'Australie, où, dans les années 50 dans les salles de gymnastique on utilisait des cerceaux de bambou, en 1957 cet execice deviendra un divertissement populaire auprés des écoliers australiens et on commence à les trouver dans les magasins de détail. L'objet attire l'attention de Richard P. Kner et Arthur K. Melin les patrons de Wham-O. Ils organisent démonstrations et distribution gratuite dans les écoles de Californie avent de lancer la fabrication en série du Hula hoop. Il est en Marlex un plastique mis au point dans les laboratoires de Phillips. Le succès est immédiat. Wham-O vend 100 millions de hula hoop en deux ans sans arriver à satisfaire la demande. Des camions de livraison seront même été attaqués par des consommateurs hystériques. Le hula hoop à été interdit au Japon, pour les déhanchements trop suggestifs qu'il entrainainait et en Urss où il fut présenté comme le paradigme du "néant de la culture américaine". L'objet lui-même n'était pas brevetable mais "hula-hoop" est une marque déposée..


Le Hula hoop envahit les cours d'école, et donne lieu a des compétitions tres suivies

En 1958, la vague du "Hula hop" déferle en France, les artistes en place se doivent de ne pas rater le coche...le Hoola-hop a donné naissance à une danse, illustrée entre autres par Adriano Celentano et Moustache (François-Alexandre Galepides dit Moustache était un batteur de jazz et un comédien).Un spectacle de Pia Colombo Harold Nicholas fin 1958 s'appellera "Hula-hoop". Dans la précipitation, Barclay sort un 45 tours des Platters avec une faute d' orthographe rapidement corrigée corrigée...

En 1994 Le Hula hoop est la "vedette" du film des frères cohen "le Grand saut" (The Hudsucker proxy)Pour réussir un coup boursier, le Conseil d’administration d’une entreprise veut casser l’image de sa société. À cette fin, il nomme un (prétendu) idiot à sa présidence. On est en 1958 et l’idiot n’a qu’une idée en tête : lancer la fabrication d’un cerceau de plastique qui amusera les enfants (et qui sera le fameux hula hoop). La tête pensante de la direction (Paul Newman) appuie le projet en Conseil d’administration, sûr que l’absurdité du concept dégradera un peu plus le cours des actions de la société. Malheureusement pour le plan des directeurs, l'entreprises rencontre finalement encore plus de succès qu'auparavant quand l'invention du nouveau président, le hula hoop est un succès fulgurant

Années 50 - Le petit train rébus -

Publié à 14:19 par acoeuretacris Tags : années 50 petit train rebus
Années 50 - Le petit train rébus -

 

Le petit train rébus ou petit train interlude date de 1960, trous entre les programmes et aléas divers ne sont pas rares à l'époque. En cas de temps mort, ou après l'intervention de la speakerine, en cas d'incident technique, "Veuillez nous excuser de cette interruption indépendante de notre volonté", le petit train apparaît à l'écran pour faire patienter le téléspectateur. Sur le theme d'"Endlessy", de Clyde Otiset et Brook Benton (interprété par "Marc Taynor et ses cow-boys") ,il défile dans un paysage, chacun de ses wagons porte un élément d'un rébus à trouver, arrivé à a gare "La solution" la réponse est donnée.

 

http://www.dailymotion.com/video/x2umjj_le-petit-train-rebus-ortf_music

 

C'est en 1960 que Pierre Sabbagh, à la recherche de films interludes plus dynamiques que "Le rocher aux mouettes" et "le petit chat à la pelote de laine" alors utilisés, s'adresse à Maurice Brunot. Le petit train nait le 15 septembre. En 1963 il devient Le Petit Train de la Mémoire : il faut reconstituer un dessin à partir des éléments figurant sur les différentes voitures. La même année le journal "Pilote" accueille le petit train rébus dans ses pages jeux.

 

Il disparait de la télévision en 1974.

 

Maurice Brunot 

Années 50 - Le Bikini -

Publié à 13:52 par acoeuretacris Tags : bikini années 50
Années 50 - Le Bikini -
L'atoll de Bikini

le bikini, la première bombe an-atomique !

Ursula Andress "James bon contre Dr No" 1962

“Plus petit que le plus petit maillot du monde”
En 1946, s'inspirant du nom de l'atoll de Bikinioù eut lieu le premier essai nucléaire américain, un fabricant de maillots de bain français, Louis Réard, lance un maillot de bain "révolutionnaire" du même nom et dépose un brevet. Il s'inspire alors de la création d'un autre français, Jacques Heim, qui avait précédemment lancé "Atome", un maillot de bain au soutien-gorge drapé ou noué sur la poitrine et d’une culotte short souvent faite de volants.

Le bikini, lui, vendu dans une boîte d'allumettes, “Plus petit que le plus petit maillot du monde”, selon son créateur, avec son soutien-gorge constitué de deux triangles et sa mini culotte qui laisse les fesses et les hanches nues doit pouvoir passer dans une alliance pour prouver son authenticité. Le bikini est lancé avec le slogan "le bikini, la première bombe an-atomique !"
Aucun mannequin professionnel n’a accepté de participer aux essayages.Pour sa présentation le 5 juillet à la piscine Deligny, Réard trouve la parade en faisant appel à Micheline Bernardini, danseuse nue au Casino de Paris. Elle gagne dans l'opération une popularité instantanée. Elle recevra plus de 50 000 lettres de fans.

Micheline Bernardini 1946 présente le bikini à la piscine Deligny

Le lancement du Bikini créera un véritable raz de marée de protestations.Les autorités italiennes, espagnoles et belges l’interdisent, et en France le maire de Biarritz aura recours à un décret municipale pour le bannir. En 1947, on fonde même une association anti-bikini à Rio de Janeiro ! Pour la Vatican c'est une invention du diable, on verra une article de l' Osservatore
Romano affirmer que les chevaliers de l’Apocalypse apparaîtraient sans doute en bikini. Pour Madame Thorez, épouse du Secrétaire général du parti communiste, cette mode bourgeoise humilie la classe ouvrière car le prix du bikini correspond au tiers du salaire d'une dactylographe, "Tout le monde ne peut avoir un Réard", proclamait d'ailleurs la publicité. En 1950 la princesse Margaret défraie la chronique en bikini sur le yacht d'un magnat, aux abords de la Costa del Sol.

Les bikinis sont interdits au concours deMiss Monde .On craint que le maillot ne donne un avantage injuste aux concurrentes qui osent l'enfiler. Les magazines féminins allemands et français le mettent à l’index jusqu’à la fin desannées 50. "Nous savons que nos lectrices dénigrent le bikini, qui a transformé certaines côtes de nos régions en coulisses de comédies musicales et qui de plus n'embellit pas la femme", écrit encore Vogue en 1951.

Symbole d'émancipation pour les uns, de réification de la femme pour les autres,il s'adapte à tous les rôles. Hollywood saura l'exploiter à merveille. Les "bathing beauties" rentrent en scène avec Esther Williams, la pin-up de calendrier Betty Page , ou Marilyn Monroe qui pose en 1948 pour la marque de maillots Jantzen (ce qui n'empêchera pas l'Amérique puritaine de ne le tolérer sur les plages familiales qu'au début des années 1960).

Marilyn Monroe - Rita Hayworth 1948

Brgitte Bardot 1952 dans "Mariana, la fille sans voiles" - 1953 starlette à Cannes

Ce n’est que vers le milieu des années 1950 que le bikini refait vraiment surface. Adopté par les stars de cinéma,il devient synonyme de séduction et de sexappeal. Le bikini participe ainsi au façonnage de l'imaginaire fantasmatique du sex-symbol. En 1953, la reine d'Hollywood, Marilyn Monroe, s'affiche en bikini dans "Les hommes préfèrent les blondes" de Howard hawks, de l'autre côté de l'Atlantique une starlette surnommée BB, initiales de Brigitte Bardot, fait sensation sur la Croisette aux premiers jours du Festival de Cannes, en arborant un bikini. Il adopte des motifs et des matières insolites qui tentent de retenir l'attention : l'actrice Diana Dors fait une apparition au festival de Venise en 1955, vêtue d'un maillot de bain vison, tandis que Jane Mansfield affiche des maillots peau de bête.

Mais à l’époque, le bikini n’est porté que par des starlettes ou des pin up. En 1957, le bikini devient populaire en France grâce au film "Et Dieu créa la femme" avec Brigitte Bardot (qui avait déja tourné en 1952 "Marina la fille sans voiles" de Willy Rozier avec Howard Vernon ou elle faisait déja un abondant usage du bikini) dans lequel elle le portait en toile vichy. Beaucoup de jeunes filles françaises voulurent l'imiter. A l’été 1959, certains magazines féminins reviennent sur leur premier jugement et en ont font le "vêtement de la saison" (Vogue). La découverte d’un nouveau matériau, le lycra permet également le retour en force du bikini.

Au début des années 1960, on voit encore peu de bikinis dans les lieux publics.Le chanteur pop Brian Hyland chante "Itsy Bitsy Teenie Weenie Yellow Polka Dot Bikini", qui sera repris en France par Dalida et Richard Anthony."Itsy Bitsy petit bikini" est un tube et contribue certainement à relancer le produit tout en traduisant très bien l’esprit de l’époque : "Sur une plage il y avait une belle fille qui avait peur d'aller prendre son bain. Elle craignait de quitter sa cabine. Elle tremblait de montrer au voisin... Un, deux, trois, elle tremblait de montrer quoi ? Son petit itsi bitsi tini ouini tout petit petit bikini qu'elle mettait pour la première fois. Un itsi bitsi tini ouini tout petit petit bikini, un bikini rouge et jaune à p'tits pois. Un deux trois voilà ce qui arriva…" (paroles française d'André Salvet). Le sulfureux maillot commence à rentrer dans les moeurs malgré la désapprobation des parents.

Diana Dors au festival de Venise en 1955 en bikini en vison

Joans collins 1955 - une carte postale de 1960

En 1962, Ursula Andress fera faire un bond de géant, au maillot, grâce au film Dr No.Elle sort de l’eau habillée d’un deux-pièces blanc, un poignard accroché à une ceinture et deux coquillages dans les mains. Cette scène culte contribue autant à la célébrité du maillot de bain qu’à celle de l’actrice. Pour la petite histoire Le célèbre bikini porté par Ursula Andress dans le film James Bond contre Dr No a trouvé preneur pour 41 125 livres lors d'une vente aux enchères de Christie's à Londres, il a été acquis par Robert Earl, le co-fondateur des restaurants Planet Hollywood.

Au Brésil Le tube "Garota de Ipanema ", "La fille d'Ipanema",chanson en hommage à une jeune fille de 15 ans adepte du bikini, Helôísa Eneida Pinto, qui débute ensuite une carrière de mannequin et de reine de beauté, fait du bikini l'uniforme obligatoire sur les plages de Rio

En 1963 apparaissent les premiers monokinis, sur la plage de Pampelonne.A partir de 1964, c'est l'affrontement entre les "serviteurs" de la morale publique et de l'ordre et lesporteuses de monokini. En 1965, le monokini se répand un peu partout sur les plages de France et d'Europe.

La même année le magazine Marie Claire consacre le bikini avec un reportage réalisé pour la première fois en plein air,envoyant ses photographes aux Bahamas, à la Martinique - retour vers ces îles qu'évoquait le mot "Bikini". Cette année 1965 on voit aussi apparaître l'utiluisation publicitaire du monokini, le mannequin Tony Lee Shelley pose sur les rives du lac Michigan, seins nus, pour faire la promotion des produits coiffants Vidal Sassoon.

Si le nom de son inventeur est tombé dans l'oubli,la société Réard a fermé ses portes en 1988 , le bikini est devenu un nom générique pour désigner les maillots deux-pièces.

Heloisa Pinheiro, la fille d'Ipanema

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Louis Réard travaillant sur un de ses modèles

Le costume de bain


En France, jusqu'à la Première Guerre mondiale, la séparation des hommes et des femmes sur la plage reste une règle. En 1907, alors que les femmes se baignent dans des costumes de six pièces minimum, la championne olympique de natation Annette Kellerman est accusée d'outrage aux bonnes moeurs pour avoir adopté un une-pièce recouvrant pourtant tout le corps.
À partir de la Première Guerre mondiale, ce sont les dessous et non plus les vêtements de ville qui inspirent le costume de bain.
1943, aux États-Unis, en pleine économie de guerre, une mesure de restriction réduit de 10% le tissu destiné à la confection des maillots de bain féminins. Exit les jupes de bains. Il faut faire preuve de patriotisme, et sacrifiant un peu de dignité, offrir aux regards un peu de peau nue.

Vêtement le plus intime de la garde-robe exposée, qui diffère de la lingerie par le seul choix des matières, le maillot de bain reste le plus révélateur du rapport au corps féminin
Dans les années 30, un maillot de bain en laine tricotée pèse 360 grammes lorsqu’on l’enfile. Et plus de 3 kilos lorsqu’on ressort de l’eau !On est bien loin des maillots de bain des années 60, ne pèseront plus que 100 grammes secs, et moins du double mouillés. A l’origine de l’allégement des matières, la création, par DuPont de Nemours, d’un filament élastique de synthèse, connu sous son nom commercial de Lycra, qui permet aux femmes d’être à l’aise dans leurs gaines jusqu’alors bardées de caoutchouc, car il se détend en douceur avant de reprendre sa forme initiale.

L'Atoll de bikini

Le 30 avril 1946 les Etats-Unis procèdent à un premier essai à Bikini,Atoll de l'archipel des Marshall.Puis à un second au même endroit, le 24 juillet 1946. Bikini, devint ainsi un terrain d'expérimentation où se succédèrent 21 autres essais entre 1954 et 1958. Les retombés radioactives contaminèrent sérieusement Bikini, d'autres îles, et surout de nombreux pêcheurs japonais qui se trouvaient dans les parages. La population déplacée ne put revenir qu'en 1968. Le 23 septembre 1949 le 14 juillet l'URSS annonça à son tour qu'elle venait de procéder sur son territoire à un essai nucléaire.

Diana Dors

Diana Dors 1951

Cette pulpeuse star blonde, considérée comme la Marilyn Monroe anglaise,est à l’apogée de sa carrière dans les années cinquante. Dotée d’un sens de la publicité très développé, elle fait parler d’elle le plus souvent possible par des moyens aussi divers qu’une série de photos sexy en trois dimensions, une exhibition en bikini de fourrure au festival de Venise de 1955 ou encore des confessions "scandaleuses" sur sa vie privée
Diana Dors dévoile sa plastique avantageuse dans de nombreux films des années 1950-1960. Elle apparaît pour la première fois sur les écrans en 1946 dans Shop at Sly Corner (George King). Elle obtient quelques rôles consistants (The Weak and the wicked, J. Lee Thompson, 1953 ; L'Enfant à la licorne, Carol Reed, 1954; The Unholy wife (John Farrow, 1957) qui lui permettent d'introduire dans son jeu quelques nuances dont la critique ne la croyait pas capable. Après un bref passage par Hollywood, où elle ne réussit pas à percer, elle revient en Angleterre où elle trouve à s'employer dans des films de bonne facture : Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970), Le Joueur de flûte (Jacques Demy, 1971), Steaming (Joseph Losey, 1983).

Années 50 - La famille Duraton -

Publié à 11:59 par acoeuretacris Tags : années 50 famille duraton
Années 50 - La famille Duraton -

  

La famille Duraton en 1955

  

La série a commencé en 1937 sur Radio Cité,  sous le titre "Autour de la table",  et elle s'est terminée en 1966 sur Radio Luxembourg Après avoir été un véritable phénomène de société. La série avant guerre, créée par Jean Jacques Vital,  rassemblait autour de la table, le père (Jean Granier) le fils (Jean-Jacques Vital), la fille Lisette Duraton (Lise Elina)son fiancé (Ded Rysel)  et la mère (la présentatrice radiophonique Yvonne Galli). Le feuilleton est repris en 1948 par Radio Luxembourg avec quelques modifications la famille se compose désormais du père  (Ded Rysel), de la mère ( Yvonne Galli), du fils Jean-Jacques (Jean Jacques Vital), de la femme de celui ci Jacqueline (Jacqueline Cartier puis Jacqueline Monsigny) et l'ami de la famille Gaston Duvet (Jean Carmet). Le feuilleton mettait en scène les "aventures journalières" d'un famille de français moyens. La revue "Music Hall" les présentait ainsi "On est sérieux chez les Duraton. Madame Duraton est indulgente paisible, elle aime cuisiner de bons petits plats pour sa famille. Monsieur Duraton, agent d assurances, est consciencieux, honnête, travailleur. S'il désire un peu d'indépendance c'est pour aller pêcher et non pour traîner dans les quartiers mal famés. Jacqueline et Jean-Jacques se disputent souvent, mais se réconcilient vite parce qu'ils s'aiment.

  

Quant à l'ami de la famille, il est farfelu, paresseux, un peu profiteur, mais tout le monde l'adoreparce qu'il a un très bon fond. Chez les Duraton, on parle du prix du lait, des impôts, des difficultés de stationnement, des ennuis de bureau. gare, si on s'écarte du droit chemin. Un vendredi Saint Madame Duraton avait préparé un gigot pour sa famille. La semaine suivante , Monieur Duraton reçut 7000 lettres de protestation" (cité par Luc Bernard dans "Europe1"). Ajoutons que Monsieur Duraton était un amateur forcené de Cabernet d'Anjou Rosé (chacun ses goûts).

 

Avec l'arrivée de Jean Farran en 1966 à la direction de RTL,dont le mot d'ordre est  de supplanter auprès des jeunes Europe 1, "La famille Duraton" disparait au profit de Ménie Grégoire et du "Président Rosko" "le plus beau, l'homme qu'il vous faut, celui qui marche sur les eaux !" qui présente "Minimax"  ("un minimum de paroles et un maximum de musique"). A l'antenne, cascades de jingles, les dernières nouveautés US et anglaises, rafales de mitraillette, coups de sifflet, cornes de brume....

 

Les aventures de la famille Duraton ont donné lieu a deux (oubliables) films.Le premier en 1939 (Christian Stengel) avec Noël-Noël, Blanchette Brunoy, Jeanne Sourza, Jules Berry, l'autre en 1955 (André Berthommieu) avec Ded Rysel, Darry Cowl, Jane Sourza, Jean Carmet...


Années 50 - Le hamburger des frères MacDonald -

Publié à 11:14 par acoeuretacris Tags : années 50 mac do
Années 50 - Le hamburger des frères MacDonald -

Le premier restaurant MacDonald en 1948 à San Benardino


"L'une des raisons pour lesquelles les Japonais sont petits et ont la peau jaune, c'est qu'ils ne mangent que du poisson et du riz depuis des siècles. S'ils mangent des hamburgers pendant un siècle, il y a de bonnes chances pour qu'ils grandissent, que leur peau devienne blanche"
Représentant de Macdonald's au Japon (1971)



"Quand des journalistes s'adressent à la société McDonald's pour entrer en contact avec moi, elle leur répond qu'elle n'a aucune idée d'où je vis, ni même si je suis vivant. Ou alors on leur dit qu'il n'y a jamais eu de monsieur McDonald. On leur raconte que c'est un nom qui a été tout simplement inventé parce qu'il était facile à mémoriser" protestait Richard MacDonald.


Les MacDonald, ils étaient deux frères, Maurice et Richard, ont bien existés. En 1932 ils ouvent un cinéma à Glendora en Californie, crise économique faisant le cinéma est fermé en 1937 et les deux frères tentent leur chance avec un "drive-in restaurant", au sud de Los Angeles, qu'ils baptisent Airdrome. Dans les drive-in les clients sont servis dans leur voiture, dun drive-in à l'autre les menus sont quasi les mêmes, ce qui les différencie est moins la qualité de la nourriture que les tenues vestimentaires plus ou moins sexy des jeunes serveuses les "carhops ", qui vont de voiture en voiture, parfois en patins à roulettes.


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Carhops dans les drive-in des années 40/50


En 1940 les deux frères déménagent leur Airdrome, bâtiment compris à San Bernardino, en Californie, et le nomment "Restaurant McDonald's". Le menu consiste en hamburgers mais aussi en pizzas, poulet ou travers de porc au barbecue. Il devient un lieu de rendez-vous très populaire pour les jeunes. Après-guerre, malgré un parking constamment plein, ils constatent que leur bénéfice stagne. Ils remarquent que ce qui leur rapportent le plus c'est le hamburger. En 1948 ils ferment le restaurant tois mois pour mettre au point un système baptisé par eux "Speedee Service System". "Tout allait plus vite. Notre concept tenait en ces trois mots: la rapidité, des prix bas, et un gros volume". Ils proposent, afin d'accélérer le service, un choix restreint de produits en self-service à des prix défiant toute concurrence : hamburger (au prix dérisoire, même pour l’époque, de 15 cents.), cheeseburger, lait, café, chips, pie et trois boissons. La vaisselle est remplacée par des sacs en papier et des tasses en carton et l'assaisonnement des hamburgers est réduit : ketchup, moutarde, oignons et pickles. La propreté est irréprochable, la cuisine en Inox brillant est ouvertesur la salle - une façon d'obliger les employés à respecter des règles d'hygiène strictes - et les tâches sont réparties sur le modèle de ce qu'a fait Henri Ford dans l'automobile. Deux personnes grillent les hamburgers, deux les assaisonnent et les emballent, deux autres s'occupent des frites, et deux des milk-shakes. Trois employés au comptoir prennent les commandes, avec des noms de code pour les passer plus vite. Tout ce qui peut être préparé d'avance est emballé. D’où le fameux slogan : « Buy ’em by the bag ».


Les MacDonald ayant licencié les serveuses, les fameuses "carhops", la clientèle adolescente se détourne de leur restaurant. En revanche ils récupérent le marché des familles, l'Amérique des banlieues des années 1950 , des centres commerciaux et des classes moyennes qui devient adepte de nouveaux modes de restauration.


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Une famille du Nebraska dans un fast food dans les années 50


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Le MacDonald de Phenix, Arizona, construit en 1953



Et dès 1953 les frères McDonald commencent à franchiser leur restaurant, Neil Fox fut le premier franchisé. Le second McDonald's ouvre à Phoenix, Arizona. Il est le premier à présenter les Golden Arches, arches dorées, formées par la lettre M. En 1954 ils sont à la tête d' une prospère chaîne de huit magasins drive-in à l'enseigne McDonald's. Mais si les MacDonald sont des visionnaires ce ne sont pas des hommes d'affaires ambitieux. Ils font visiter leur établissement a qui veut, détaillent leur méthode, donnent leur fournisseurs. Certains en repartirent inspirés, tels James McLamore, fondateur de Burger King, et Glen Bell, celui de Taco Bell. "Que voulez-vous ! Nous n'avions aucune envie de passer notre vie sur les routes à implanter des McDos partout. Nous gagnions déjà plein d'argent", dira plus tard Dick.


C'est en 1954 que Ray Krocentre en scène. Il est distributeur de matériel de restauration, les MacDonald lui ont acheté huit de ses multimixers il décide de rendre visite à ces bons clients à San Bernadino en Californie. Il en ressort vivement impressionné. "Je me suis senti comme une sorte de Newton, ayant reçu une pomme de terre sur la tête !" et agent exclusif des frères MacDonald.


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Les frères MacDonald


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Ray Kroc présentant son multimixer 1951


En 1955 Ray Kroc ouvre son premier restaurant en propre à Des Plaines, dans la banlieue de Chicago dans l'Illinois, il a alors 53 ans. Il reprend méticuleusement la recette des MacDonald, les inventeurs du fast-food, poussant encore plus loin la rationalisation avec un calibrage au gramme des ingrédients. Rapidité, propreté, prix défiant toute concurrence : la formule se répand vite. Le deuxiémé MacDo du réseu de Kroc s'ouvre en mai 1955 au nord de Chicago, par Betty et Sandy Agate, leur statut de pionners ne leur évitera pas de perdre quelques années plus tard leur franchise, pour s'être permis de traiter avec Pepsi Cola au lieu de Coca Cola. A 950 dollars la franchise, Ray Kroc recrute partout. Reste qu'aucune banque ne veut financer son entreprise, même quand il propose de céder la moitié du capital de sa société pour 25 000 dollars. En 1955 plus d’une douzaine d'autres d’entreprises proposaient un système de franchise dans le "fast food". Kroc apporta au système trois innovations destinées à permettre à McDonald’s de contrôler le système : une intervention directe sur la sélection du franchisé ; un contrôle absolu des fournisseurs sélectionnés ;un système de location, qui laisse à McDonald’s System, Inc. le contrôle de l’ensemble de ses sites.


Dès 1959 la chaîne compte 100 restaurants.Le succès arrivé Kroc laisse une l'initiative plus grande aux responsables de la société, sauf sur certains points relevant de la maniaquerie et de son côté caractériel : pas de chaussettes blanches, pas de cheveux longs, pas de chewing gum pour ses collaborateurs. Il crée, dès 1963, une " Université du hamburger " à Chicago où tous les franchisés doivent suivre une formation à l'issue de laquelle ils reçoivent un diplôme En 1967, McDonald's ouvre ses deux premiers restaurants hors des Etats-Unis, au Canada et à Porto Rico. Sept ans plus tard, la marque est implantée en France, en Angleterre, au Japon, au Salvador, en Suède, aux Pays-Bas et au Guatemala... En 1968 c'est le millième restaurant qui souvre. Dès les années 1970, on reproche à McDonald's d'exploiter ses salariés et de servir des produits contraires à la diététique..


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Ray Kroc et son premier restaurant à Des Plaines 1955


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Les freres MacDonald à San Bernardino 1948



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MacDonald de San Bernardino 1954



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Publicité années 50


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Le restaurant de San Bernardino reconstruit en 1953


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Le restaurant de Des Plaines dans les années 50


Ray Kroc


Ray Kroc (5 octobre 1902 - 14 janvier 1984) naît à Oak Park dans l'Illinois. Fils d'un d’un immigré tchèque, il déteste l'école "Je n'ai jamais lu un livre, cela m'ennuie ", avouera-t-il. A 16 ans et mentant sur son age il s’engage dans l’armée durant la Première Guerre mondiale pour devenir conducteur d'ambulance il se retrouve dans la même compagnie que Walt Disney. Mais le conflit cesse avant qu'il ne traverse l'Atlantique. Après-guerre en 1918 on le retrouve pianiste de jazz à Chicago, il jouera dans les orchestres d'Isham Jones et de Harry Sosnick. En 1922, après s'être essayé au métier d'agent immobilier, il est vendeur chez Lily Tulip Cup Co, le plus important fabricant de gobelets en carton des Etats-Unis, il y deviendra chef des ventes. En 1937 il rencontre Earl Prince, inventeur d'une machine capable de mixer cinq milk shake à la fois : le Multimixer, Kroc en acquerra les droits de distribution pour tous les Etats Unis. Deux de ses clients sont les frères MacDonald, leur rencontre va changer sa vie, qui a partir de là se confondera avec l'histoire de MacDonald's, ou il mettra en oeuvre quelques uns de ses cèlèbres dictons : "Si deux gestionnaires d’une même entreprise ont les mêmes idées, l’un d’eux est inutile" . "Si vous avez du temps pour vous reposer, vous avez du temps pour nettoyer"

Années 50 - Le roman-photo sentimental -

Publié à 11:12 par acoeuretacris Tags : années 50 roman photo
Années 50 - Le roman-photo sentimental -
Le roman-photo sentimental


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"Le rossignol chantera" in Festival n°211


"La presse du coeur accélère le processus de décomposition des qualités de devoir de fidélité qui sont les signes caractéristiques de la femme chrétienne".

Centrale technique d'information catholique


Le roman photo "sentimental" est une invention italienne, c'est une évolution du ciné roman ou roman film né dans les années trente : photos extraites de films et légendées. Il relève du domaine de la presse dite "presse du coeur". Presse née en France avec la revue "Confidences" créé en 1938 par Paul Winkler, qui offre des feuilletons écrits et des témoignages "vécus" d'histoires sentimentales souvent malheureuses.


Au lendemain de la guerre, les populations appauvries et en butte a des restrictions dans la vie quotidienne rêvent à un autre réalité.En Italie, les frères Alceo et Domenico Del Duca créent "Grand Hotel", du nom d’un film avec Greta Garbo et Joan Crawford. L'hebdomadaire publie des romans dessinés (fumetti) précurseurs du roman photo. "Grand-Hôtel" devient immédiatement un phénomène d'édition. Les 100 000 exemplaires du premier numéro s'arrachent, la légende voulant même qu'il ait fallu quatre réimpressions pour satisfaire la demande.


Les premiers vrais romans-photos sont publié en 1947 dans la revue italienne "Il Mio Sogno"avec "Nel Fondo del cuore" réalisé par Stefano Reda et Gianpaolo Callegari avec en vedette Diana Loris, future Gina Lollobrigida qui devance de peu dans l'exercice Sofia Lazzaro qui deviendra Sofia Loren. La même année "Bolero" revue des éditions Mondadori publiera deux romans-photo "Catene" et et "Tormento" réalisés par Damiano Damiani.


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Sofia Lazzaro, future Sofia Loren, vedette de fotoromanzi italiens


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Le premier numéro de "Nous Deux" - "Festival" une autre revue de Cino del Duca


Cino del Duca (1899 - 1967 ) et son groupe de presse Les Edition Mondiales créent en France en 1947 l'hedomadaire "Nous Deux". Les premiers romans-photo français apparaissent en 1949 dans "Festival" autre création de del Duca ("Au fond du coeur" et "Les portes du ciel", reprises de "Al fondo del cuore" et "Catene") , "Nous Deux" suivra en 1950 (l'hedomadaire publiait jusque la du roman dessiné),"Confidences" n'aura le sien qu'en 1955.


Sur le plan du scénario le roman-photo est l'héritier des romans populaires et sentimentaux, et des mythes des contes, la quête de l'amour (pour fonder une nouvelle famille) à travers tous les obstacles que le héros et l'héroïne doivent vaincre est au cœur des romans-photos. Dans ces récits souvent présentés comme des histoires vécues le héros est un homme ayant réussi professionnellement médecin, architecte, journaliste, entrepreneur, l'héroïne elle est séduisante, douce, patiente et admirative. "Nos héros vivent sur la même planète que nous, du moins en apparence, et doivent assurer leur survie en travaillant. Mais le statut professionnel est source de problèmes. Aujourd'hui, on n'accusera pas le roman-photo de dresser le portrait de femme maintenues dans la prison dorée du foyer [... ] Mais toute tentative de les imposer en tant qu'égales est vouée à l'échec, non pas tant parce que le roman photo estime que les femmes sont intellectuellement déficientes, mais parce que la carrière éloigne, distrait et détourne éventuellement la femme d'un sentiment qui doit être son véritable métier" Monique Benesvy in Le roman-photo


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Ciné-roman "Anna Karénine" in Festival 1953 - Noir et blanc colorisé


Sur le plan visuel le roman photo présente une régression par rapport au roman dessiné,jusqu'au milieu des années 60 il n'utilise pratiquement pas de changement d'angle, de plan ou de taille de vignettes et a constamment recours au hors champ pour ce qui concerne les événements spectaculaires : accidents, tempêtes..... que le lecteur doit imaginer a partir du commentaire ou de la réaction d'un personnage-spectateur. "...la photo se fait donc davantage trace d'une action que de sa représentation. Ainsi dans "Amour de tzigane) (1953) une chute de trapèze est simplement rendue par un gros plan sur un visage renversé bouche ouverte, et, par un contre-champ sur la réaction des spectateurs" Sylvette Giet in "le Roman-photo"


Si en Italie de nombreuses stars débutèrent dans le roman-photo, les éditeurs français miseront, dans la plupart des cas, sur l'anonymat des "acteurs", véritables tacherons que l'on peut reconnaitre d'un roman à l'autre. "Le roman photo... se trouve confronté à la réalité physique d'acteurs pas toujours excellents. Là encore, le texte domine la photo, la beauté étant indiqué par le commentaire ("Barbara Scott, la cousine de Susan, femme d'une beauté remarquable"), ou par le dialogue [... ] parfois en contradiction ouverte avec la réalité photographique." Sylvette Giet, idem


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Le genre est méprisé par les hommes et traité d'opium pour midinettes par les intellectuels."Nous Deux - le magazine - est plus obscène que Sade" dira Barthes dans "Fragment d'un discours amoureux" et dès 1952 Fellini s'est moqué de l'univers stéréotypé du roman-photo dans "Courrier du cœur" ou "le Cheik blanc". En 1959 la Centrale technique d'information catholique estime que la presse du coeur "accélère le processus de décomposition des qualités de devoir de fidélité qui sont les signes caractéristiques de la femme chrétienne". Une réaction qui donne peut être raison à Sylvette Giet pour qui "la presse du coeur ne s'inscrit donc pas dans un combat d'arrière garde, mais dans le vaste mouvement de notre société moderne, vers une autonomisation accrue de l'individu et un couple de plus en plus exclusivement fondé sur l'amour , le respect réciproque"


"Nous Deux" "l'hebdomadaire qui porte bonheur",parangon de la presse de coeur" vend " du rêve à ceux qui en ont le plus besoin, ceux pour qui la vie est une lutte quotidienne sans joie." A l'origine bimensuel il devient hebdomadaire dès le numéro 5. Le dessin de la couverture du premier numéro représente un couple à Venise dans une gondole, "Ames ensorcelées" et "Les sept gouttes d'or" sont les premiers roman dessiné français. Chaque numéro comporte cinq nouvelles, le premier roman photo, "A l'aube de l'amour" arrive en 1950. Dès 1949 "Nous Deux" atteint 600 000 exemplaires. Devant ce succès les Editions Mondiales de Cino del Duca lancent "Festival", "Madrigal", "Boléro" (qui deviendra "Secrets de femmes" puis "Pour vous madame"), "Véronique", et rachète "Intimité".


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"Nous deux" 1959 - 1961


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"La maison du Causse-mort" in Libelle - 1962



D’autres éditeurs suivent cet exemple avec Rêves, les Veillées, Lectures d’aujourd’hui, Bonne soirée, Chez nous, Capri et Femmes d’aujourd’hui.


En 1963 le roman dessiné disparait définitivement du magazine. Jusqu'en 1967 les couvertures sont dessinées par des illustrateurs célèbres comme Bertoletti, Frisano, Fromont, Aslan, Di Marco, Raymond, Saint-Croix. La photo en couverture apparaît pour la première fois en 1964 avec Johnny Hallyday pour "la Belle aventure de Johnny", elle remplacera peu à peu l'illustration. La diffusion hebdomadaire de "Nous Deux" atteint 1.5 millions d'exemplaires à son apogée, en 1954, et durant vingt années sa diffusion dépassera le million d'exemplaires. Le premier roman-photo en photographies couleurs est réalisé en 1984


"Nous Deux" connait un lent déclin a partir des années 80,face à la concurrence des sagas télévisuelles et à l'évolution des mentalités, il reste aujourd'hui le dernier titre d'un genre de presse disparu.


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1964 voit apparaitre les premiéres couvertures en photo de "Nous Deux"


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Roman dessiné in "Grand Hôtel"


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Roman photo in "Grand Hôtel"


Le roman dessiné


"[...] Le premier critère fondamental de sa définition tient dans sa technique picturale: les dessinateurs n'utilisent pas le simple trait (ni la couleur), mais le lavis, qui autorise une représentation très analogique des décors et des corps, très marquée par l'esthétique cinématographique essentiellement hollywoodienne [...] Les meilleurs dessinateurs (qui restent souvent anonymes) mettent en scéne de nombreux sosies de vedettes contemporaines de l'écran, et d'abord les américaines.


Deuxième critère: s'il juxtapose des vignettes [...] le roman dessiné se caractérise par une constante variabilité de leur forme et de leur taille, qui donne à l'organisation de la page une souplesse typique. Les meilleurs dessinateurs peuvent user de cette liberté dans le sens de l'expressivité et de l'émotivité.


Pour qu'il y ait roman dessiné, le texte est bien sûr nécessaire. Sa graphie est généralement manuscrite, et s'intégre sans difficulté au dessin: le roman dessiné est à ce niveau plus harmonieux que le roman-photo.


Les meilleurs créateurs sont italiens (ils fournissent également la presse féminine en illustrations diverses et en couvertures de magazines), mais chaque pays producteur développe ses propres ateliers."


Giulio Bertoletti


Giulio Bertoletti (1919-1976) a compté durant les années cinquante et soixante, parmi les plus prolifiques, les plus poulaires et les mieux payés des illustrateurs. ce sont ses travaux pour la revue italienne "Grand Hotel" qui lui ont permis d'accéder à la célébrité. Né dans un milieu de la petite bourgeoisie de Pergine Valsungana, à 17 ans il part pour Milan tenter sa chance comme peintre et illustrateur.



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Bertoletti - Pax britannica 1943


Il y fait connaissance tout à la fois des fins de mois difficileset de l'illustrateur Boccasile qui l'entraïne à travailler pour les services de propagande fascistes de Mussolini, sa première commande sera des images de propagandes pour l'invasion de l'Abyssinie. Des travaux qui lui procureront de nouvelles commandes et le confort financier. L'entrée en guerre de l'Italie aux côtés de l'allemagne nazie contribua à l'alimenter en commandes. Il collabora jusqu'au bout avec le régime y compris pendant les 18 mois que dura l'éphémère "Repubblica Sociale Italiana" de Mussolini en Italie du Nord.


En 1945, à 26 ans on le retrouve ilustrateur dans la publicité et la mode. En 1946 il est engagé par les frères Alceo et Mimmo del duca comme illustrateur pour leur nouvel hebdomadaire"Grand Hotel", un an plus tard il devient également aux côtés de Walter Mollino, le dessinateur vedette de "Nous-Deux".


Il dessinera des centaines de couvertures pendant 20 ans. Il s'y révéla un remarquable metteur en scene d'images capable de variations infinies sur un thème qui lui restait pratiquement identique d'un numéro à l'autre : la rencontre d'un couple. On lit a travers ses vint années de travaux l'évolution des maoeurs et de la société, le passage à la société de consommation, les modes, l'esprit du temps.


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Bertoletti - Grand Hotel - 1949


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Bertoletti - Grand Hotel - 1963



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Bertoletti - Grand Hotel - 1965

Années 50 - Bols, ouvre boites et autres mixers

Publié à 16:36 par acoeuretacris Tags : mixer bol années 50
Années 50 - Bols, ouvre boites et autres mixers

Bouilloire 1954 - bol Margrethe 1950 pour Rosti

Bols, ouvre boites et autres mixers du Prince designer

Né à Stochkolm, au Palais de Drottningholm, le 7 juin 1907, le deuxième fils de la princesse Margaret Margaret de Connaught et du Prince héritier Gustaf Adolf (futur Gustaf VI) , Sigvard Oskar Fredrik Bernadotte est Prince de Suède et Duc dUppland. Il est par sa mère l'arrière petit-fils de la reine Victoria et le frère de la reine Ingrid du Danemark. De son enfance princière il gardera le souvenir de séjours d'été a Sofiero, au sud de la Suède. Là, alors que la pression se relçache il découvre sous  l'influence de  sa mère la photographie, la peinture et la littérature.

A l'université dUppsala il étudie l'histoire de l'art (Il sera le premier Bernadotte, Prince de Suède a obtenr un diplôme universitaie).En 1929 il étudie à la Konstfackskolan , l'Ecole des Arts et Métiers de Stockholm. Il sera l'étudiant de Olle Hjortzberg. Durant ses études il crée quelques objets pour la société danoise Georg Jensen. Poussé par son amour du cinéma il travaille ensuite quelques temps en Allemagne comme assistant réalisateur. C'est à Berlin que, en 1934, il rencontre Erica Patzeck qu'il épouse quelques mois plus tard à Londres.

Cette "mésalliance", elle était roturière, le fait déchoir par son grand-père le Roi Gustaf V de tous ses titres et privilèges, qui alla jusqu'à lui retirer son passeport  Lors de son repas de mariage, un envoyé suédois vint lui réclamer son passeport royal portant le titre de «Prins», pour lui remettre un autre au nom de «Herr Sigvard Bernadotte». Il divorce en 1943 d'Ericka pour épouser Sonja Robbert, tout aussi roturière.

Ouvre Boite Da Clara - Mixer Bamix

Sigvard Bernadotte et Erika Patzeck

Un séjour aux Etats-Unis lui permet de rencontrer les designers Raymond Loewy, Walter Dorwin Teague, Henry Dreyfuss ou Donald Deskey. Il fonde en 1949 au Danemark,  avec l'architecte danois Acton Bjorn , "B& Bjrn" la première agence de design scandinave. Il crée des objets quotidiens :  bols,  presses citrons, ouvre-boites,  argenterie, grille pains... Il conçoit des objets pour un bon nombre de grandes entreprises suédoises de l’époque : Facit, Nils Johan, Husqvarna, Bang & Olufsen (Beolit 500), Rosenthal.

En 1951 il est créé comte Bernadotte de Wisborg par la Grande Duchesse Charlotte de Luxembourg.E n 1961 il divorce  pour la seconde fois et épouse l'actrice Marianne Lindberg. Il est l'un des fondateurs de la Société Suédoise de Design la SID ((Freningen Svenksa Industridesigners)

En 1964 il fonde son studio de design à Stockholm "Bernadotte Design AB".La production de Sigvard Bernadotte est extrêmement variée et touche à tout tapis, verrerie, porcelaine, meubles argenterie, pots, casseroles.... On lui doit quelques icones du design: les bols Margrethe (dessinés pour Rosti en 1950), l'ouvre bôite Da Clara, le motif Virrvarr, la machine a calculer Facit, le mixer Bamix.

Il a publié son autobiographie en 1975 sous le titre "Krona eller klave"  En 2001 il saisit la Cour européenne des droits de l'homme pour essayer de recouvrer son titre princier, «C'est une pure question d'identité. C'est comme si on m'avait privé de mon prénom» disait-il, mais décédé en 2002 le plus fameux designer de Suède....  ne récupéra jamais ses titres.

Motif Virrvarr 1958 - Machine à calculer Facit

Années 50 - Boites à Lunch américaines -

Publié à 16:16 par acoeuretacris Tags : boites à lunch années 50
Années 50 - Boites à Lunch américaines -
La première lunchbox illustrée "Hopalong Cassidy" d'Aladdin Indsutries 1950

La première boîte "à lunch" illustrée, des écoliers américains, a été créé en 1950à Nashville, Tennessee par la firme Aladdin Industries. En métal elle était illlustrée d'une vignette représentant Hopalong Cassidy (due au crayon de Robert O Buton le créateur du logo de Kentucky Fried Chicken). Cassidy, dit Hoppy,  est un personnage de cow-boy créé en 1904 par Clarence E. Mulford pour une série de romans , Dès 1935 il devient le  héros d'une série films très populaires. Après guerre on le retrouve dans des comics et des séries télévisées au début des années 50)

Disponible en rouge ou en bleu elle était livrée avec une bouteille thermos assortie.Lors de sa première année de production pas moins de 600 000 pièces furent écoulés au tarif de détail de $2.39.

Trois années plus tard une autre firme American Thermos en utilisant l'impression lithographique proposa des boites à lunch illustrées sur la totalité de leur surface, avec cette fois Roy Rogers et Dale Evans (Acteur chanteur et producteur américain, de son vrai nom Leonard Franklin Slye.  Le "king" des "singing cow boys", entre 1938 et 1951 il apparait dans 91 westerns. Il épouse en 1947 la chanteuse Dale Evans. Il se tournera ensuite vers la radio et la télévision ou son Roy Rogers Show puis The Roy Rogers and Dale Evans Show dureront jusqu'en 1964). Plus de 2,5 millions d'exemplaires furent vendus en une année et cette technique d'impression fut reprise par tous les fabricants, dans un marché ou la compétition se révéla féroce.

Hopalong Cassidy version 1954 (Aladdin industries)

"Tom Corbett, cadet spatial" 1954 - "Matt Dillon" 1959

En 1954 Aladdin sortira une série de boites avec "Tom Corbett, cadet spatial"(un feuilleton télévisé américain , diffusé en 1950 tiré d'une bande dessinée à succès) et fera sa marque de fabrique a partir de 1962 de l'image en relief avec l'embossage des boites. En 1959 la firme sortira une série, recherchée aujourd'hui avec la Marshal Matt Dillon (une série télévisée diffusé à partir de 1955, avec James Arness dans le rôle titre)

En 1959 on vit brièvement apparaitre  des boites en carton plastifié,mais leur faible résistance entraina leur disparition rapide. Dans les années 70 un groupe de parents d'élève de Floride qui se plaignaient que les boites à Lunch métalliques se transformaient en armes lors des bagarres, réussit à les faire interdire et  les fabricants passèrent  peu à peu au plastique.

Années 50... Le velosolex -

Publié à 15:52 par acoeuretacris Tags : velosolex années 50
Années 50... Le velosolex -
En VeloSolex à Saint Germain des Prés - années 50

La société Solex a été créée vers 1905 par Maurice Goudard et Marcel Mennesson, tous les deux centraliens.Ils déposent des brevets divers et particulièrement sur un radiateur centrifuge qui leur fait remporter un concours de la Compagnie Générale des Omnibus pour fournir 400 radiateurs. Rapidement, la société grandit avec la commercialisation de carburateurs d'une grande qualité. Ces derniers deviennent alors une référence mondiale dans tous les moteurs de l'automobile à l'aéronautique.en 1917 Marcel Mennesson depose un brevet pour un moteur auxiliaire à loger au centre de la roue arrière. Un second brevet en 1919 concernera un deux-roues complet mais ces brevets ne seront pas suivis d'une mise en production.

Prototype 1940

L'histoire du VeloSolex commence en 1940, Mennesson fait réaliser un prototype de moteur de 38 cm3 de cylindrée. Les caractéristiques sont celles du Solex, transmission par galet, cylindre décalé par rapport à l'axe de la roue. En décembre 1940, ce moteur est installé sur un vélo d'homme Alcyonc''est le premier modèle de VéloSolex. En 1943, paraitun décret officialisant une nouvelle catégorie de deux-roues"les bicyclettes à moteur de secours d'une cylindrée au plus égale à 50 cm3", c'est la possibilité de passer à la production en série. Le modèle est arrêté en 1942 et jusqu'en 1946 des modeles de pré-série seront confiés au personnel afin d'opérer les améliorations qui aboutiront à la version définitive du printemps 1946.

Après ces quelques années de tests et de mise au point, la marque commercialise en 1946 son premier modèle. La cylindrée du moteur est portée à 45 cm³ pour délivrer une puissance de 0,4 CV à 2000 tr/min. Les années suivantes, quelques améliorations vont être portées à la partie cycle dont les plus importantes datent de 1951 avec l´ajout d´une béquille centrale et d´un levier de relevage du moteur fixé sur la culasse. En 1947 le pétrolierBritish Petroleum crée la Solexine, un mélange prédosé essence/huile, qui réduit le calaminage

Pays-Bas 1951

A partir de 1954, les modèles sont définis par des numéros, comme le solex 330 qui se différencie de son prédécesseur par un porte-bagages en tôle emboutie et un moteur d´une cylindrée portée à 49 cm³. La puissance est maintenant de 0,5 CV


Le 660 sort en 1956. Il est équipé d´un tout nouveau cadre avec repose-pieds et le design de la partie motorisation change légèrement : le réservoir et l´habillage du volant magnétique sont désormais nervurés et le phare intégré au capotage du moteur.

En 1957 le 1010 arrive sur le marché. Le cadre est identique à celui du 660 mais le moteur a été retravaillé : nouvel ensemble piston – cylindre, agrandissement du filtre à air et échappement en S.Le 1010 est équipé en 1959 de roue de 550 et prendra la désignation 1400. En 1960, l´embrayage automatique centrifuge,fait sont apparition sur le modèle 1700. A l´arrêt, le moteur est en prise sur le galet, ce qui permet son démarrage en poussant le Solex. Le S2200 est produit à partir de 1961. Il est doté d´un système d´antiparasitage et voit sa puissance moteur augmentée de 0,5 à 0,7 CV.

Mon Oncle - Jacques tati - 1958

Le VeloSolex continuera son évolution jusqu'en 1988 date d'arrêt de sa production. Le S3800 sera disponible en blanc et en bleu et rouge. Le 5000 se verra équipé de petites roues de 16 pouces et sera disponible en bleu, jaune, orange et blanc.Il existera en version pliable le PliSolex. Le Flash en 1968 verra la fin de la transmission par galet, il offrira une transmision par cardan et un frein arrière à disque.

En 1998, le groupe Magneti-Marelli (Fiat) reprend la marque Solex. Il accorde au hongrois Impex une licence d'exploitation, mais cette aventure se terminera par une faillite. En juin 2004, le groupe Cible rachète la marque en vue de commercialiser l'e-Solex : le Solex électrique.

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Affiche 1954


Affiche 1961

Affiche 1964

Filmographie fifties du VéloSolex

Brigitte Bardot fait sa première apparition à l'écran, en 1952, sur un Solex, dans "Le Trou normand" de Jean Boyer.
En 1958, dans "Mon oncle" Mr Hulot se déplace en Solex


La même année on voit beaucoup Claude Rich sur son 330 dans "Ni vu ni connu" un film d'Yves Robert avec de Funes


En 1963 le feuilleton télévisé Janique Aimée s'ouvrait invariablement sur Janique conduisant son Vélosolex,