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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
5848 articles


Bonjour + texte

Bonjour et bonne journée à tous...

Publié à 09:15 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour et bonne journée à tous...

 

Un bouquet de Bonheur ...


Pour pouvoir composer « un bouquet de bonheur »
Il faut bien commencer par semer dans nos coeurs,
Une graine de paix, d'amour et d'indulgence,
Une autre de charité, d'union et de tolérance.


Lorsque ces graines germeront dans nos consciences,
Nous pourrons récolter ces fleurs en abondance,
Composer un bouquet à notre propre convenance,
Un bouquet embaumé d'une suave fragrance.


Un petit brin de paix et nous serons sans guerre,
Un petit brin d'amour et nous serons des frères,
Un grand brin d'indulgence pour savoir pardonner,
Un petit brin de charité pour aider son prochain.


Un petit brin d'union, et nous serons des alliés,
Un dernier brin de tolérance et voici le bouquet !
« Un bouquet de bonheur » de nos coeurs transformés,
Rendront le monde heureux, allons-nous le composer " ?


Auteur Inconnu

 

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Bonjour à tous...

Publié à 08:17 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...

 

 

Prénom : Formidable


 

M. et Mme Machin souhaitaient tendrement avoir des enfants, mais les années passaient sans que leur souhait se réalisât. Puis, alors qu’ils avaient quasiment perdu tout espoir, Mme Machin fut enceinte, et donna en temps voulu naissance à un petit garçon.

 

La joie des parents fut indescriptible, et ils voulaient que le prénom de l’enfant reflétât et glorifiât cette bénédiction. Après maintes recherches et délibérations, ils décidèrent finalement de l’appeler "Formidable".

 

Il s’avéra cependant que ce nom excentrique était pour le moins mal choisi puisque le garçon restait chétif et de petite taille. Et, même adulte, il continua à être constamment la cible de plaisanteries d’une invariable bêtise, toutes inspirées de la contradiction manifeste entre son prénom et son apparence physique.

 

M. Machin (Formidable) souffrait en silence, mais, sur son lit de mort, il dit à sa femme : "Toute ma vie j’ai supporté ce prénom idiot, je ne veux pas qu’il soit perpétué sur ma tombe. Ecris dessus ce que tu voudras, mais ne mentionne pas mon nom." La femme promit de respecter sa volonté, il mourut, et, dans la mesure où leur mariage n’avait effectivement été qu’affection et harmonie, elle commanda une pierre tombale sur laquelle était inscrit : "Ci-gît un homme qui fut toujours prévenant et fidèle envers sa femme."

 

Et tout ceux qui, en passant devant sa tombe lisaient l’inscription ne manquaient pas de remarquer : "Tiens, c’est formidable."

 

 

Extrait de "Comment réussir à échouer" de Paul Watzlawick

 

 

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Bonjour à tous...

Publié à 09:00 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...

 

Cadeau d'insultes...

 

Près de Tokyo vivait un grand samouraï, déjà âgé, qui se consacrait désormais à enseigner le bouddhisme Zen aux jeunes. Malgré son âge, on murmurait qu’il était encore capable d’affronter n’importe quel adversaire.

 

Un jour arriva un guerrier réputé pour son manque total de scrupules. Il était célèbre pour sa technique de provocation : il attendait que son adversaire fasse le premier mouvement et, doué d’une intelligence rare pour profiter des erreurs commises, il contre-attaquait avec la rapidité de l’éclair.

 

Ce jeune et impatient guerrier n’avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la réputation du samouraï, il était venu pour le vaincre et accroître sa gloire.

 

Tous les étudiants étaient opposés à cette idée, mais le vieux Maître accepta le défi.

 

Il se réunirent tous sur une place de la ville et le jeune guerrier commença à insulter le vieux Maître. Il lui lança des pierres, lui cracha au visage, cria toutes les offenses connues - y compris à ses ancêtres.

 

Pendant des heures, il fit tout pour le provoquer, mais le vieux resta impassible. A la tombée de la nuit, se sentant épuisé et humilié, l’impétueux guerrier se retira.

 

Dépités d’avoir vu le Maître accepter autant d’insultes et de provocations, les élèves questionnèrent le Maître :

 

- Comment avez-vous pu supporter une telle indignité ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas servi de votre épée, même sachant que vous alliez perdre le combat, au lieu d’exhiber votre lâcheté devant nous tous ?

 

- Si quelqu’un vous tend un cadeau et que vous ne l’acceptez pas, à qui appartient le cadeau ? demanda le samouraï.

 

- A celui qui a essayé de le donner, répondit un des disciples.

 

- Cela vaut aussi pour l’envie, la rage et les insultes, dit le Maître. Lorsqu’elles ne sont pas acceptées, elles appartiennent toujours à celui qui les porte dans son coeur.

 

(auteur inconnu)


 

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Bonjour et bonne journée à tous...

Publié à 09:14 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour et bonne journée à tous...

 

Ta vérité...

 

A des degrés divers

Nous sommes tous des aveugles,

Guidés par des aveugles,

Qui guidons des aveugles.

Et pourquoi un aveugle

Ne pourrait-il en guider un autre ?

Jusqu’au jour où, comme les véritables aveugles,

Nous réalisons avec émerveillement

Que l’on peut se diriger seul, guidé par sa lumière intérieure,

Et que maîtres et enseignements sont de simples point de repères

Comme les bruits du monde extérieur.

Ne crois pas ce que je te dis.

Ne rejette pas ce que je te dis.

Ce qui restera sera ta vérité.

 

Bouddha

 

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Bonjour à tous...

Publié à 08:25 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...

 

La peinture...


 

Vivre, c'est comme peindre un tableau


Tous les jours on ressort nos p'tits pinceaux

 

On en a d'abord rêvé durant des années

 

Jusqu'au jour où on est prêt à commencer

 

C'est par petites touches qu'on se réalise

 

Car la vie est toujours pleine de surprises

 

Nos erreurs, on voudrait les camoufler

 

On voudrait devenir des artistes renommés

 

Puis on se trouve des moyens d'avancer

 

Quand on échange avec d'autres passionnés

 

Souvent on est debout, devant notre chevalet

 

Et l'on s'interroge, on n'est pas satisfait

 

On voudrait faire un tableau parfait

 

Notre bonheur dépend de notre succès

 

Il faudrait nous rappeler que les plus belles toiles

 

Ne sont pas toujours celles qu'on dévoile

 

Certaines gens prononcent moins de beaux mots

 

Et ont pourtant les plus jolis tableaux

 

L'huile, l'acrylique, sont parfois magiques

 

Mais une belle vie, c'est surtout féérique

 

L'important, n'est pas d'être sur le tableau

 

Mais d'avoir réussi sa vie, avoir tenu le pinceau


 

Claude Marcel Breault

 

 

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Bonjour à tous...

Publié à 08:26 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...

 

 

En autant que nous le savons, nous ne passons sur cette terre
qu'une seule fois et si nos vies sont frustrées, nos espoirs déraillées
et nos rêves rendus impossibles, alors nous faisons face à une tragédie.
Il faut sourire à la Vie et la Vie nous sourira.

 


Il y a une chose pire que la solitude et c'est de ne plus avoir le
désir de vivre et avoir perdu l'espoir dans la Vie. Il serait peut-être
important de savoir ce qu'on fuit, ce qui nous fait peur et vers quoi nous
courrons. Il faut être conscient de nos actes et de notre façon de penser
pour devenir responsable de sa vie. Dans la vie, nous ne sommes pas coupable
mais bien responsable de sa vie.

 


Pour y parvenir, il faut être maître de sa vie, il faut se connaître
intérieurement. C'est-à-dire dans sa vie personnelle et changer sa façon
de voir la vie pour rétablir un meilleur contact avec la vie qui est là
pour nous. Devant les épreuves, les difficultés, il faut toujours se référer
à soi pour trouver la cause et les moyens de s'en sortir.

 


Il serait important
de se poser des questions:



Qu'est-ce que je fais moi ici maintenant pour continuer ma route
sur la terre? Qu'est-ce que je fais pour enlever les barrières qui
m'empêchent de trouver mon droit de passage? Qu'est-ce qui
m'empêche d'être une personne heureuse et de sourire à la vie ?

 


Il serait bon de penser que chaque journée est un privilège et une
journée importante pour la vie qui m'appartient. Il faut toujours être
ravi à la perspective d'une journée nouvelle, un nouveau départ et un
nouvel effort. Avec un peu de magie et d'imagination nous parvenons à
découvrir des joies nouvelles.

 


Quand on ne fait rien dans le temps qui passe pour nous, il ne faut
pas penser que demain  nous apportera la joie de vivre. Il ne faut pas
vieillir prématurément car c'est si long vieillir, ce n'est pas le nombre
des années qui nous fait vieillir mais bien d'avoir mal vécu, d'avoir déserté
son idéal de vie, d'avoir renoncé à la Vie et d'avoir négligé de se bâtir au
jour le jour.

 


L'essentiel, c'est d'aimer la vie que Dieu nous a donnée, d'apprécier
tout ce que nous avons pour survivre et de croire dans la vie. Il faut
aller à la recherche de la vie dans toute sa grandeur, ses richesses et
ses beautés avec notre intelligence et notre capacité de bien vivre ses
émotions qui nous rattachent à la vie et à la réalité.

 


Avec un peu de créativité, d'imagination et d'estime de soi, cela nous permettra d'emprunter le chemin de l'inconnu avec confiance pour se rendre la vie agréable et intéressante.

 


L'un des projets les plus importants que nous avons à réaliser sur
terre c'est d'arriver à
vivre et s'adapter pour survivre.

 


Pour cela, il ne faut pas nourrir nos misères, nos chagrins, il ne faut pas vivre dans le passé pour se faire souffrir, parce que tout cela nous sépare de la vie et détruit nos énergies, nous rend insécure et dépendant des autres.

 


Si le passé nous fait souffrir, il ne faut pas lui donner du pouvoir, sinon ça pourrait nous détruire physiquement, moralement et spirituellement.

 


En décidant de vivre le présent avec ses bons et mauvais côtés, nous allons développer des pouvoirs d'agir, un regain d'énergie et sentirons que la vie veut servir. Non
seulement cela pourra enrichir nos vies mais aussi celles des autres.
Alors, acceptons de vieillir en toute sécurité.

 

 

(auteur inconnu)

 

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Bonjour et bon mardi à tous...

Publié à 08:08 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour et bon mardi à tous...

 

 

De l'amitié


[...] S'il est rare de trouver des amis, n'est-il pas à peu

près aussi rare qu'on en cherche réellement.

Je vois l'intérêt ou le plaisir rompre des noeuds légers, formés pour un seul jour, et j'entends accuser l'amitié,

qui, cependant, leur était étrangère !

On aime son ami sans intérêt vulgaire, on l'aime pour

en être aimé ; il fait partie de notre famille :

un ami est un frère que nous avons choisi. [...]

Tous les échanges sont avantageux avec un être

qu'on aime et dont on est aimé.

S'il souffre, on partage ses peines ; mais la douleur

qu'on ressent est adoucie par la certitude

d'alléger la sienne,

et par cette émotion qui naît dans notre âme

aussitôt que nous remplissons un devoir.

Lorsqu'à son tour on éprouve un revers,

au lieu de se trouver seul avec le malheur, on reçoit

des consolations si tendres, si touchantes

qu'on cesse d'accuser le sort pour bénir l'amitié. [...]

Un ami est d'une autre nature que le reste des hommes. Ceux-ci nous dissimulent nos défauts, ou nous

en font apercevoir avec malignité ;

un ami nous en parle sans nous blesser ;

il nous reproche nos fautes, et,

dans le monde, il sait les excuser.

On ne sent à quel point il peut être cher qu'après

avoir été longtemps le compagnon fidèle

de sa bonne et de sa mauvaise fortune.

Que d'émotions on éprouve en se livrant au souvenir

des périls communs, si l'on a traversé avec lui

les orages d'une longue révolution !

Ce n'est jamais sans attendrissement qu'on se dit :

Nous avions mêmes pensées et mêmes espérances ;

tel événement nous pénétra de joie,

tel autre nous fit gémir.

Unissant nos efforts, un jour nous parvînmes à sauver

un infortuné ;

il nous pressa tous deux ensemble dans ses bras.

Bientôt des dangers nous menacèrent : il fallut fuir,

le sort, nous sépara ; mais nous étions toujours

présents l'un à l'autre.

Il craignait pour moi, je craignais pour lui.

Je lisais encore dans son âme ; je disais :

Telle frayeur l'agite, il forme tel projet, il conçoit

telle espérance. Enfin, nos peines ont disparu ;

et combien le repos a de charmes !

nous le goûtons ensemble.

C'est une absurdité que de s'enorgueillir de la réputation

d'un homme à qui l'on est uni par les liens du sang ;

mais on peut être fier des rares qualités de son ami.

Les noeuds qu'il a formés ne sont point l'ouvrage

du hasard ; et, puisqu'on a mérité son estime,

on lui ressemble au moins par les qualités du coeur.

Je prends une haute opinion de l'homme à qui j'entends exagérer ou les talents ou les vertus de ses amis.

Il possède les qualités dont il parle, puisqu'il a

besoin de les supposer à ceux qu'il aime. [...]

En révérant l'amitié, ne craignons point d'assigner

le rang qu'elle doit occuper dans nos coeurs.

Une femme est la véritable compagne de notre destinée,

et l'amitié ne doit être que l'auxiliaire de l'amour. [...]

On ne profane point le nom d'ami en le donnant

à plusieurs hommes, s'ils inspirent une haute estime,

un tendre intérêt, si l'on ressent toutes leurs peines,

tous leurs plaisirs, et si l'on est capable

de dévouement envers eux. [...]

Oh ! pourquoi l'amour et l'amitié peuvent-ils

cesser d'exister ?

Pourquoi ne sont-ils pas éternels dans tous les coeurs ?

Si l'on est trompé dans ses affections,

le plus sûr moyen d'adoucir sa douleur est de former

encore des résolutions généreuses pour conserver,

pour exalter l'estime de soi-même.

Si ton ami t'abandonne, si ta femme se rend indigne

de ton amour, n'ajoute pas au poids de tes chagrins

le fardeau de la haine ; qu'elle ne prenne jamais la place

des sentiments qui faisaient ton bonheur :

pardonne aux êtres dont tu fus aimé les peines

qu'ils te causent, en te souvenant des jours

qu'ils ont embellis pour toi. [...]


 

Joseph Droz, Essai sur l'art d'être heureux

 

 


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Bonjour et bonne journée à tous...

Publié à 09:12 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour et bonne journée à tous...

 

La balade en taxi...


 

Il y a vingt ans, je conduisais un taxi pour gagner ma vie.


Lorsque je suis arrivé à 2:30 a.m., l'immeuble était sombre excepté une simple lumière dans une fenêtre du rez-de chaussée. Dans ces circonstances, plusieurs chauffeurs auraient seulement klaxonné une ou deux fois, attendu une minute et seraient repartis.


Mais, j'avais vu trop vu de gens démunis qui dépendaient des taxis comme de leur seul moyen de transport. À moins qu'une situation sente le danger, je suis toujours allé à la porte. Cette passagère pourrait être quelqu'un qui a besoin de mon aide. Alors, j'ai marché jusqu'à la porte et j'ai frappé.

"Juste une minute", a répondu une voix fragile d'un certain âge.

Je pouvais entendre quelque chose qui était traîné lentement sur le plancher. Après une longue pause, la porte s'est ouverte. Une petite femme dans les 80 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau sans bord avec un voile épinglé dessus, comme quelqu'un sorti d'un film de 1940. À ses côtés, il y avait une petite valise de nylon. L'appartement semblait comme si personne n'avait vécu dedans depuis des années. Tous les meubles étaient recouverts de draps. Il n'y avait pas d'horloge sur les murs, pas d'objets de décoration ou d'ustensiles sur les comptoirs. Dans le coin il y avait une boîte de carton remplie de photos et de verres.

"Voudriez-vous porter mes bagages à l'auto ?" a-t-elle demandé.

J'ai apporté la valise jusqu'au taxi, puis je suis retourné vers la femme. Elle a pris mon bras et nous avons marché lentement vers le trottoir. Elle continuait à me remercier pour ma gentillesse.

"C'est rien", je lui ai dit. "J'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon que je voudrais que ma mère soit traitée".


"Oh, vous êtes le genre de bon garçon", a-t-elle dit.

Quand nous sommes montés dans le taxi, elle m'a donné une adresse, puis a demandé :

"Pourriez-vous me conduire en ville?"


"Ce n'est pas le chemin le plus court !" lui ai-je répondu !


"Oh, ça ne me dérange pas ; je ne suis pas pressée ; je suis en route pour un hospice".

J'ai regardé dans le rétroviseur arrière. Ses yeux scintillaient.

"Il ne me reste pas de famille".
Le docteur dit que je n'en ai pas pour longtemps".

J'ai tranquilement éteint le compteur.

"Quelle route voudriez-vous que je prenne?" lui ai-je demandé.

Pendant les deux heures suivantes, nous sommes allés dans la ville. Elle m'a montré les édifices où elle avait travaillé auparavant comme opératrice d'élévateur. Nous sommes allés dans le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient nouvellement mariés. Elle m'a fait arrêter devant un entrepôt de meubles qui avait été une salle de danse où elle avait été dansé quand elle était jeune fille. Quelquesfois elle me demandait de ralentir devant un immeuble particulier et s'assoyait en fixant la noirceur, ne disant rien.


Comme les premières lueurs du soleil se repliaient à l'horizon, elle a soudainement dit :

"Je suis fatiguée. Allons-y maintenant !"

Nous nous sommes rendus en silence jusqu'à l'adresse qu'elle m'avait donnée. C'était un édifice bas, comme une petit foyer de convalescence, avec un stationnement qui passait sous un portique. Deux infirmiers sont sortis jusqu'au taxi, aussitôt que nous sommes arrêtés.


Ils étaient soucieux et prévoyants, surveillant chacun de ses mouvements. Ils devaient l'attendre. J'ai ouvert le coffre de la voiture et pris la petite valise pour la porter jusqu'à la porte.


La femme a été installée dès ce moment dans une chaise roulante.

"Combien je vous dois?" elle a demandé, cherchant dans son sac ?

"Rien" !

"Vous devez gagner votre vie !" a-t-elle répondu.

"Il y aura d'autres passagers !" lui ai-je répondu !

Presque sans y penser, je me suis penché et l'ai serré dans mes bras. Elle s'est tenue étroitement contre moi .

"Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille femme ! "' a-t-elle dit.
"Merci."


Je lui ai serré la main, puis j'ai marché dans la faible lumière du soir.


Derrière moi, une porte s'est refermée. C'était le son de la fermeture d'une vie. Je n'ai pas pris d'autres passagers sur ce quart de travail. J'ai conduit sans but, perdu dans mes pensées. Pour le reste de la journée, je pouvais difficilement parler. Et si cette femme avait pris un chauffeur fâché, ou quelqu'un qui était impatient de finir son quart de travail? Et si j'avais refusé de prendre cette course, ou j'avais klaxonné une fois, puis était reparti ?


En y réfléchissant bien, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie.


Nous sommes conditionnés à penser que nos vies seront traversées de grands moments. Mais les grands moments se présentent souvent par surprise, au moment où l'on s'y attend le moins !

LES GENS PEUVENT NE PAS SE RAPPELER EXACTEMENT CE QUE VOUS AVEZ FAIT,
OU CE QUE VOUS AVEZ DIT,
MAIS ILS SE RAPPELLERONT TOUJOURS
COMMENT COMMENT ILS SE SONT SENTIS, À CE MOMENT-LÀ !

 

 

(auteur inconnu)


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Bonjour et bonne journée à tous...

Publié à 08:13 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour et bonne journée à tous...

 

La quête du bonheur....


Un petit tailleur de pierre vivait paisiblement au pied d’une grande montagne dont il détachait des morceaux de rocher pour construire des maisons.


Il était satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il se rendit chez un riche seigneur des environs pour honorer une commande. Il découvrit alors les merveilles d’une vie de luxe et d’abondance : somptueuse demeure, habits de soie, mets raffinés, gracieuses concubines, etc.


À partir de ce moment, les splendeurs qu’il aperçut l’empêchèrent de dormir. Sa vie lui apparut désormais sans joie. « Ah si j’étais riche, se lamenta-t-il, comme je serais heureux ! »


Le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, tailleur de pierre, sois donc riche et sois donc heureux ! »Aussitôt dit, aussitôt fait. Riche marchand il devint et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il vit passer le roi dans son palanquin d’or, chacun se courbant sur son passage. Que valaient donc ses richesses à côté du pouvoir d’un roi et de l’admiration que tous lui vouaient ? « Ah si j’étais roi, soupira-t-il, comme je serais heureux ! »


Et le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, marchand, sois donc roi et sois donc heureux ! »Aussitôt dit, aussitôt fait. Roi vénéré il devint et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il advint que le soleil imposa sur le pays ses rayons ardents et impitoyables. Tout roi qu’il était, il ne pouvait se protéger de la chaleur et s’opposer au pouvoir de ce maître du ciel.


Dépité, il s’exclama : « À quoi servent trône et richesses, si le soleil est plus puissant que moi ! Ah si j’étais soleil, comme je serais heureux ! » À nouveau le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, roi, sois donc soleil et sois donc heureux !» Aussitôt dit, aussitôt fait. Soleil tout puissant il devint. Il darda ses rayons sur tout ce qui vivait : riches et pauvres, faibles et puissants, plantes et animaux. Tous étaient soumis à son pouvoir et tous se desséchaient. Et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il vit que la montagne, elle, se dressait toujours. Immuable.


En colère, il s’écria : « À quoi sert la puissance si l’on peut me résister ? Ah, si j’étais la montagne, comme je serais heureux ! » Encore, le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, soleil, sois donc montagne et sois donc heureux ! »Aussitôt dit, aussitôt fait. Montagne immortelle il devint. Et il fut satisfait de son sort, jusqu’au jour où… il sentit quelque chose lui démanger le pied. Et c’est alors qu’il vit, là en bas, tout en bas, un tout petit tailleur de pierre occupé à détacher des morceaux de rocher pour construire les maisons…

 

Le tailleur de pierre : extrait de l'ouvrage de J. Quoidbach

 

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Bonjour et bonne journée...

Publié à 08:52 par acoeuretacris
Bonjour et bonne journée...

 

Sur le sentier de ta vie....


Sur le sentier de ta vie
Dans ta poursuite du bonheur
Rien ne te sers de courir
Car avec seulement un pas à la fois
Lentement mais sûrement
Ce bonheur que tu convoites tant
Tu le connaîtras


Dans les jours de grande noirceur
Ou tout te paraîtra perdu
Ou tu ne verras plus la fin
de tes tourments et de tes pleurs
Lève la tète et regarde devant toi
Fais ce pas qui te sortiras
des ténèbres ou tu es enseveli
Car avec seulement un pas à la fois
Tu t'en sortiras


Quand dans ta relation amoureuse
Plus rien ne va
Que la colère guide ton coeur
Et que tu veux te retirer
Fais un pas vers l'autre
Confie tes peines et tes peurs
Car avec seulement un pas à la fois
Tout peut être sauvé


Et si malgré tout le destin
Sépare vos chemins
Ne te lance pas dans de nouvelles conquêtes
En ayant le coeur meurtri
Ne fais surtout pas payer aux autres, ton échec
Ne sois pas si pressé de refaire ta vie
Par peur de la solitude
Prends ton temps, soigne ton coeur blessé
Car avec seulement un pas à la fois
Sois en certain(e), tu guériras


Si tu es seul(e) depuis longtemps
Et que tu as la chance si rare
De rencontrer une personne merveilleuse
Qui t'attire et te complète
Ne précipite pas les choses
Aux risques de tout gâcher
L'Amour s'apprivoise tout doucement
Car avec seulement un pas à la fois
Cet amour, tu le solidifiera


Ne cours pas après le bonheur
Ne cours pas après l'amour
La richesse et le succès
Car à trop courir
On peut très bien tomber
et quelques fois
ne plus être capable de se relever
Vaut mieux faire un pas à la fois
D'une démarche ferme et décidée
Cela peut paraître plus long
Mais cela est sûrement plus sûr
Car avec seulement un pas à la fois
On finit par arriver à destination


Mais jamais au grand jamais
Tu ne devras te décourager
Tu ne devras reculer
Car avec seulement un pas à la fois


Aie confiance
Tu y arriveras


(auteur inconnu)

 

 

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