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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
L'âme en rêves
Le ciel cherchait dans ses yeux
Le reflet traînant d'un nuage
Quand le soleil tournant la page
Prit la fuite au bout des cieux
Ne brillait qu'un filet de lune
Qui donnait à ses yeux pâles
La couleur laiteuse des brumes
Et chantait la belle ophélie
Ne trouvant en son amertume
Que bribes de notes éteintes
Tout au respect de cette sainte
Je ne voulais qu'à l'effleurer
Lui décliner le verbe aimer
Mais passée à l'indéfini
Se refermait la blanche morte
Lovée sous son immense oubli
Je revins au temps qui me porte
Où ce rêve loin des rumeurs
En songe me révèla une âme
Dont les yeux enchâssés de fleurs
Survivent aux nuits qui les fanent
Sublimée par le vent qui dort
J'en étais amoureux encore...
Quand la nuit s'éveille
Où filent des ciels noirs
Sous d'autres soleils
Se brisent les miroirs
François Rivals
De même que le noyau doit se fendre
afin que le coeur du fruit se présente au soleil,
ainsi devrez-vous connaître la douleur.
Si vous saviez garder votre coeur émerveillé
devant les miracles quotidiens de votre vie,
votre douleur ne vous paraîtrait pas moins merveilleuse que votre joie.
Vous accepteriez les saisons de votre coeur,
comme vous avez toujours accepté les saisons qui passent sur vos champs...
Et vous veilleriez avec sérénité
durant les hivers de vos chagrins.
Khalil Gibran
Prendre le temps....
Prendre le temps d’apprécier, savoir écouter...
Aider plutot que fuir, apprendre a aimer...
Ne pas refouler ses désirs, pouvoir toucher,
Le temps qui nous échappait, être libéré...
Profiter du temps incessant, trouver sa voie...
Refouler ce qui est opressant, ne pas perdre foie,
En tout ce que l’on croit, tous ce que l’on tient...
Vivre pour soi, renforcer entre nous les liens...
Surtout garder espoir, ne pas arrêter de croire...
Rêves et souhaits, force de chaques jours,
Pour avancer et effacer en nos coeurs ce noir...
Et montrer au grand jour notre précieux amour
Auteur inconnu
La trace de l'amour
L'amour est une loi d'attraction.
Si on se laisse guider par le besoin qu'on a de lui,
si on n'oublie pas qu'il est la vie,
alors un jour, on le rencontre.
Un être au moins a le même désir...
Pour un être au moins, vous êtes
l'irremplaçable qu'il cherche.
Et il l'est pour vous.
Mais aimer, ce n'est pas enfermer l'autre,
aimer, c'est vouloir que l'autre s'épanouisse,
suivre le courant naturel de la vie.
aimer, ce n'est pas mutiler l'autre, le dominer,
mais l'accompagner dans sa course, l'aider.
L'amour vrai est le contraire de la volonté de puissance.
L'amour n'est pas qu'une rencontre de deux corps.
Aimer, c'est en même temps partager des mots, des regards,
des espoirs et des craintes.
Il y a toujours plusieurs chemins pour le fleuve qui va vers la mer.
Mais il faut que le fleuve aille vers la mer et ne se perde pas dans les sables..
Martin Gray
TOUT HOMME A SES DOULEURS
Tout homme a ses douleurs. Mais aux yeux de ses frères
Chancun d'un front serein déguise ses misères.
Chacun ne plaint que soi. Chacun dans son ennui
Envie un autre humain qui se plaint comme lui.
Nul des autres mortels ne mesure les peines,
Qu'ils savent tous cacher comme il cache les siennes;
Et chacun, l'oeil en pleurs, en son coeur douloureux
Se dit :"excepté moi, tout le monde est heureux."
Ils sont tous malheureux. Leur prière importune
Crie et demande au ciel de changer de fortune.
Ils changent; et bientôt, versant de nouveaux pleurs,
Ils trouvent qu'ils n'ont fait que changer de malheurs.
André Chénier
J'aime le ciel...
J'aime le ciel quand il est bleu
Comme le sont les jolis rêves
Que l'on fait en fermant les yeux
Pendant des minutes trop brèves
J'aime le ciel quand il est gris
Comme les pensées nostalgiques
Qui sont pour moi la mélodie
De l'âme des violons
J'aime le ciel quand il est rouge
Le soir vers le couchant doré
Le vent se tait, plus rien ne bouge
Les feuilles jaunes sont tombées
magiques
J'aime le ciel quand il nous offre
Les sept couleurs de l'arc-en-ciel
Ce sont des perles dans un coffre
Fermé à clé par le soleil
J'aime le ciel et ses couleurs
Il est changeant comme nous-mêmes
C'est un bouquet dont chaque fleur
Est une rose qui vous aime....
Auteur inconnu
Une vieille légende hindoue raconte qu'il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette. Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : "Enterrons la divinité de l'homme dans la terre." Mais Brahma répondit : "Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et la trouvera." Alors les dieux répliquèrent : "Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans." Mais Brahma répondit à nouveau : "Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface." Alors les dieux mineurs conclurent : "Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour." Alors Brahma dit : "Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."
" Hier n'est qu'un rêve et demain une vision.
Mais bien vécu, l'aujourd'hui fait de chaque hier un rêve de bonheur
et de chaque demain une vision d'espoir.
Prends donc bien soin d'aujourd'hui."
(proverbe sanscrit)
Le printemps s’en va, cent fleurs se fanent.
Le printemps revient, cent fleurs s’épanouissent.
Devant nos yeux, la roue du temps tourne sans cesse,
Et déjà les cheveux sur nos tempes blanchissent.
Mais ne croyez pas qu’avec le départ du printemps,
Toutes les fleurs sont tombées.
Hier soir encore, devant mon jardin,
J’ai trouvé une branche de pêcher en fleurs.
Man Giac
(Maître zen)
A coeur et cris
Ne te tais plus. Les mots du soir
Dansent sur l’écho de tes rêves !
Songe comme la vie est brève,
Va tes espoirs !
La vie s’enfuie, et te survole,
Elle t’oublie sans un soupir.
Laisse tes yeux frôler le pire :
Prends ton envol !
Puis-je espérer, en mon credo,
Ô ma compagne, un seul murmure
Qui dans mon cœur serait parure
Comme un rondo,
Ou laisser le temps revenir
Là où j'allais parfois t'aimer
Aux secrets que tu as semés
Pour nous unir
Aux doux parfums de nos espoirs,
Quand le vent frôlait nos secrets
A l’ombre du couchant ocré…
Renaît le soir
Je m'interroge, et mon esprit
À mes questions est sans réponse...
Quant à mon coeur, il ne renonce :
Et me sourit ...
Il me sourit… Je le regarde…
O mon cœur quel est ce détour
Quand la vie n’a plus d’alentour
Mon cœur… Prend garde !
De l’incertain aux volontés
Le doute rôde, et s'ankylose
mon cœur meurtri. Pour peu qu’il n’ose…
Là, il se tait !
Car le silence est mon ami ;
Mon confident - aussi mon arme -
Un privilège qui me charme :
Un compromis !
Une façon d’être moi-même,
Un autre lieu, une blessure
A laquelle je me rassure
De mes : « je t’aime ! »
Me sentir seul et rester deux ;
Est-il meilleur autre soi-même ?
Bien belle chance, ou un dilemme
À quels enjeux ?
Mais à voiler tous mes émois,
Les ombrager de ce passé,
mon coeur sacrifie ce qu’il sait….
Pauvre de moi !
Et les mots du soir dansent, dansent
Là où je me tais un peu plus
D’avoir trop écrit et trop lu
Ils sont… L’absence !
Ces mots en habits d'arlequin,
Qui s'agitent en farandole,
Tandis que ma plume s'isole
En mon destin.
Puis viendra ce dernier matin
Où mes yeux oublieront le jour.
Et ces mots languiront toujours
comme incertains.
Lyne C. Alain Girard . André Laugier