Le pénitencier des États-Unis de l'île d'Alcatraz (en anglais : United States Penitentiary, Alcatraz Island), également connu sous le nom de pénitencier fédéral d'Alcatraz (en anglais : Alcatraz Federal Penitentiary) ou plus simplement d'Alcatraz (prononcé en anglais : /ˈælkəˌtræz/, prononcé en espagnol : [alkaˈtɾas] - signifiant littéralement "le fou de Bassan") ou encore de The Rock, est une ancienne prison fédérale (en) américaine à sécurité maximale située sur l'île d'Alcatraz, à 1,25 milles (2,01 km) au large de San Francisco en Californie. Le site accueille un fort depuis les années 1850, le bâtiment principal de la prison ayant été construit entre 1910 et 1912 en tant que prison militaire (en) de l'armée américaine.
Le Département de la Justice des États-Unis acquiert la caserne disciplinaire des États-Unis, branche du Pacifique (en anglais : United States Disciplinary Barracks, Pacific Branch) d'Alcatraz le 12 octobre 1933. L'île est alors adaptée et utilisée comme prison gérée par le Bureau fédéral des prisons en août 1934 après que soient menés des travaux de modernisation des bâtiments et l'augmentation de la sécurité. Compte tenu de ce niveau de sécurité élevé et de l'emplacement de l'île dans les eaux froides et les courants forts de la baie de San Francisco, les gestionnaires de prisons considèrent qu'Alcatraz est à l'épreuve des évasions ainsi que la prison la plus solide d'Amérique.
La prison de trois étages comprend les quatre principaux blocs cellulaires - du Bloc A au Bloc D, le bureau du directeur de la prison, la salle de visite, la bibliothèque et le salon de coiffure. Les cellules de prison mesurent généralement 9 pieds (2,74 m) sur 5 pieds (1,52 m) pour une hauteur de 7 pieds (2,13 m). Les cellules sont primitives et manquent d'intimité. Elles sont équipées d'un lit, d'un bureau, d'un lavabo, de toilettes sur le mur du fond et de quelques autres objets tels qu'une couverture. Les Afro-Américains sont séparés des autres détenus dans la désignation de cellule en raison du racisme à l'époque de Jim Crow. Le Bloc D abrite les détenus les plus dangereux et six cellules situées à son extrémité reçoivent le surnom du « Trou » (en anglais : « The Hole »). Les prisonniers ayant des problèmes de comportement y sont envoyés pour des périodes de punition souvent brutales. Le réfectoire s'étend tout le long du bâtiment principal de l'établissement, les prisonniers et le personnel y prennent ensemble trois repas par jour. L'hôpital d'Alcatraz est quant à lui situé au-dessus du réfectoire.
Les couloirs des prisons sont nommés d'après les principales rues américaines, telles que Broadway de New York et et Michigan Avenue de Chicago. Travailler à la prison était considéré comme un privilège pour les détenus. Les détenus obtenant ces privilèges sont ainsi employés dans le Model Industries Building et le New Industries Building pendant la journée, activement impliqués dans la fourniture aux militaires d'emplois tels que la couture et la menuiserie, et effectuant diverses tâches d'entretien et de blanchisserie.
Après avoir fermé ses portes en 1963 en tant que prison, Alcatraz rouvre en tant que musée public. Le site est ainsi devenu l’une des principales attractions touristiques de la ville de San Francisco, attirant près de 1,5 million de visiteurs par an. Désormais exploitée par la zone de loisirs nationale du Golden Gate du National Park Service, l'ancienne prison est en cours de restauration et d'entretien.
James Critteron Lucas, né le 11 juin 1912, dans le comté de Midland et décédé le 28 novembre 1998 à Sacramento est un criminel américain. Il est connu pour avoir tenté de poignarder le gangster Al Capone en 1936, alors que tous deux étaient détenus au pénitencier fédéral d'Alcatraz, mais également pour avoir participé à la troisième tentative d'évasion de l'histoire de ce pénitencier en 1938.
Biographie
Jeunesse
James C. Lucas a intitialement été condamné à trente ans de prison pour avoir dévalisé la "First National Blank" d'Albany au Texas et pour trafic de voitures. Il est d'abord incarcéré à la Huntsville Unit avant d'être par la suite transféré à Alcatraz en janvier 1935.
Tentative d'assassinat contre Al Capone
Le 23 juin 1936, alors qu' Al Capone, détenu à Alcatraz depuis 1934 travaillait à la buanderie du pénitencier, Lucas tenta de l'assassiner car il reprochait à Capone de ne pas participer à une grève des détenus. Il lui planta donc une paire de ciseaux dans le dos mais Capone se défendit et jeta Lucas contre le mur. À la suite de cette attaque, Lucas fut placé en cellule d'isolement.
Tentative d'évasion
En 1938, Lucas et deux autres détenus, Thomas R. Limerick et Rufus Franklin planifient ensemble une tentative d'évasion de ce pénitencier. Le 23 mai 1938, les trois complices tuent un gardien avec un marteau avant de se rendre sur le toit de la prison, mais ils sont rapidement stoppés par les tirs des gardiens et finissent par se rendre. Limerick meurt durant cette tentative d'évasion mais Francklin et Lucas sont jugés pour meurtre et condamnés à la prison à perpétuité, échappant de justesse à la peine de mort.
Lucas a passé six ans en isolement pour cette tentative d'évasion, qui fut la troisième dans l'histoire d'Alcatraz après celles de Joseph Bowers en 1936, puis celle de Theodore Cole et Ralph Roe en 1937.
Fin de vie
En 1958, James C. Lucas est libéré sur parole mais est par la suite de nouveau incarcéré sur l'île McNeil pour violation de sa liberté conditionnelle.
En 1970, sa peine est commuée par une grâce présidentielle qui lui est accordée par le président des États-Unis Richard Nixon. Il a ensuite travaillé dans le secteur pétrolier et est mort à Sacramento en 1998.
L’équipe de France s’est effondrée contre les Matildas, samedi, et prend la porte en quarts de finale, comme il y a quatre ans.
C'est fini pour l'équipe de France. Les Bleues ont été éliminées de la Coupe du monde après leur défaite contre l'Australie (0-0, 7-6 t.a.b), samedi 12 août, au Brisbane Stadium. Passées à côté de leur match dans l'engagement et la réussite, les Françaises ont longtemps alterné le chaud et le froid, et résisté aux assauts des Matildas avant de finir par craquer dans une séance de tirs au but complètement folle, après l'échec à la mort subite de Vicki Becho, dixième tireuse française.
C’est sans doute le dénouement le plus cruel qu’on pouvait imaginer. Après s’être battues pendant 120 minutes, dans un match accroché et qui est parfois parti dans tous les sens, les Bleues ont échoué au bout de la séance de tirs au but. Après avoir vu ses neuf coéquipières de champ aller défier la portière australienne, Vicki Becho, 19 ans, qui disputait son premier grand tournoi international, a envoyé sa frappe sur le poteau. Derrière, la gardienne Solène Durand, entrée pour la séance et héroïque jusque-là avec deux arrêts, n’a pas pu sortir un nouveau miracle, et Cortnee Vine a libéré les siennes et toute une nation, sous la puissante acclamation du stade.
Une incroyable séance de tirs au but
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Cette séance de tirs au but renversante est en réalité un bon reflet du match, au cours duquel les Bleues ont alterné le bon et le beaucoup moins bon, se sont retrouvées plusieurs fois en position de faire la différence, mais aussi sur le fil et à deux doigts de craquer. Après avoir été entraînées dans le faux rythme imposé par leurs adversaires en début de partie, elles avaient réussi à mettre le pied sur le ballon et se procurer la première grosse occasion du match, mais Maëlle Lakrar avait été trop courte face au but
Les Bleues n'ont pas su se mettre à l'abri
Pendant 120 minutes, les Bleues ont surtout beaucoup déjoué face à des Matildas qui ont progressivement pris confiance. Dominées au milieu de terrain, elles n'ont pas toujours réussi à se trouver et à construire. Elles auraient même pu se retrouver derrière bien plus tôt sans une immense intervention d'Elisa De Almeida devant sa ligne après un cafouillage entre sa gardienne et Sakina Karchaoui peu avant la pause. Replacée à droite, la Parisienne, auteure d'un très gros match et de trois gros sauvetages, est l'une des rares satisfactions de la rencontre où beaucoup de joueuses se sont effondrées.
Après 2015 et 2019, les Bleues sont éliminées au stade des quarts de finale pour un troisième Mondial de rang. Les Australiennes, elles, dépassent la malédiction du pays-hôte éliminé en quarts et attendent l'Angleterre ou la Colombie en demi-finale, à Sydney.
T-54-2
Le T-54 est un char moyen soviétique apparu en 1946 et fabriqué jusqu'en 1959 après six améliorations successives. Tirant les leçons de la Grande Guerre patriotique, le T-54 constituait à ses débuts un remarquable équilibre entre la puissance de feu, la protection et la mobilité. Il fut produit abondamment dans de nombreux pays et connut une multitude de dérivés.
Le Panzerkampfwagen E-100 est un projet de char super-lourd mené par l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, issu du développement du Maus et faisant partie du programme des Entwicklungsserie, visant à développer des chars standardisés. L’ensemble du programme fut cependant un échec et aucun prototype de l’E-100 ne put être fabriqué : à la fin de la guerre il n’existait qu’un châssis incomplet, qui fut capturé par les Alliés puis expédié au Royaume-Uni pour être étudié avant d’être finalement envoyé à la ferraille.
L’échec du projet de l’E-100 est symptomatique du destin des chars super-lourds de la Seconde Guerre mondiale, qui posaient beaucoup de problèmes, notamment logistiques, pour un impact somme toute minimal sur le déroulement des combats.
Historique
Lors du développement du Panzerkampfwagen VIII Maus, deux firmes, Porsche et Krupp, furent mises en concurrence. Bien que Hitler préféra finalement le projet de Porsche, le Waffenamt (« bureau des armes ») continua de s’intéresser au projet de Krupp. En effet, celui-ci, dit « Tiger-Maus », avait la particularité de partager un maximum de composants avec le char Tigre, ce qui intéressait Heinrich Ernst Kniepkamp pour son projet d’Entwicklung-serien (« séries de développement »), une série de véhicules de combat classés par poids partageant un maximum de composants dans le but de réduire les coûts de production et de faciliter la maintenance et la logistique.
Jugeant Krupp trop fortement sollicité sur d’autres projets, Kniepkamp préféra confier la finalisation de l’E-100 à Adler au printemps 1943, bien que la firme n’avait aucune expérience dans la conception de chars. Il n’informa toutefois pas Krupp qu’il avait repris leurs plans, ce qui provoqua la colère des ingénieurs de la société lorsqu’ils découvrirent un an plus tard que Adler s’était approprié leur projet.
Adler commença le travail sur l’E-100 le 30 juin 1943 ; la phase de conception fut rapidement terminée, les plans originaux du « Tiger-Maus » étant repris presque à l’identique, à l’exception de la suspension. Le véhicule ne devait toutefois pas être assemblé dans les usines de l’entreprise à Francfort, mais sur le terrain militaire de Sennelager, dans la région de Paderborn. Le travail avança cependant à un rythme très lent : faute de moyens alloués au projet les pièces n’arrivaient qu’au compte-goutte sur la chaîne d’assemblage et Adler n’avait par ailleurs fourni que trois ouvriers pour réaliser l’assemblage. Cette situation est à mettre en relation avec les nouvelles directives émises par Hitler en juillet 1944, stipulant que tout développement de char super-lourd devait cesser4. Ainsi, un rapport du 15 janvier 1945 faisait savoir que le châssis du premier prototype de l’E-100 était presque complété, mais que certains composants critiques étaient manquants, ce qui empêchait toute avancée supplémentaire.
Le travail n’avait guère plus progressé lorsque les troupes américaines s’emparèrent de Sennelager en avril 1945 et capturèrent le châssis toujours incomplet de l’E-100, mettant effectivement fin au projet déjà moribond5. Le châssis fut plus tard complété sur place par les Britanniques afin de le mettre en état de marche, puis envoyé au Royaume-Uni pour être testé, avant d’être envoyé à la ferraille.
Caractéristiques
Le châssis du E-100 après sa capture par les Alliés.
Motricité
Le moteur installé sur le prototype de l’E-100 était le Maybach HL 230 P30, dont la puissance était de 600 ch à 2 500 rpm et 700 ch à 3 000 rpm. La transmission était le modèle OG 40 12 16 B de Maybach, tandis que la direction était électrique et fabriqué par Henschel sous la désignation L 801. Avec la tourelle d’origine la masse totale dépassait les 130 t, mais celle-ci put être ramenée à 123,5 t grâce à la conception d’une tourelle plus légère par Krupp. Cependant le moteur restait le même que sur le Panther, qui ne pesait que 45 t et était déjà considéré comme étant sous-motorisé, induisant pour l’E-100 un rapport poids/puissance particulièrement défavorable de 4,8 ch/tonne et limitant sa vitesse maximale à 23 km/h.
Un projet B fut donc envisagé pour améliorer la mobilité, avec un moteur Maybach de 1 200 ch et une transmission hydromécanique Mekydro à huit vitesses, ce qui aurait pu permettre d’atteindre la vitesse de 40 km/h. Ce système aurait cependant nécessité un remaniement complet du châssis et le projet n’alla pas plus loin que la planche à dessin.
La suspension était le seul élément différenciant notablement le Tiger-Maus de Krupp de l’E-100 de Adler : alors que le premier employait la même suspension à barres de torsion que le Königstiger, le second faisait appel à des ressorts hélicoïdaux. Ce changement permettait de maximiser l’espace disponible à l’intérieur du char, les suspensions étant désormais placées à l’extérieur. Les chenilles, entrainées par les barbotins situés à l’avant, faisaient un mètre de large et devaient être remplacées par un modèle plus étroit pour le transport par train, afin de ne pas dépasser des plateformes.
Armement et protection
À l’origine, le E-100 devait être équipé de l’une des tourelles prévue pour le projet Maus. Celle-ci avait été dessinée par Krupp en décembre 1942 et devait être armée d’un canon de 15 cm L/37, ainsi que d’un canon de 7,5 cm L/24 coaxial en armement secondaire. Une nouvelle tourelle, plus légère, fut cependant conçue par Krupp en mai 1944. Celle-ci était presque identique à celle du Maus II, à ceci près que son blindage était moins épais, d’où une masse plus faible. L’armement prévu était cette fois d’un canon de 12,8 cm et du même 7,5 cm, mais cette fois curieusement monté au-dessus du canon principal. Le Waffenamt ne semble toutefois pas avoir été entièrement satisfait par cette proposition, car à la fin du même mois, Krupp fut sollicité pour réaliser une maquette en bois à l’échelle 1:5 d’une nouvelle tourelle ayant comme armement soit un canon de 15 cm soit de 17 cm, afin d’étudier quelles étaient les possibilités en matière de disposition intérieure dans ces configurations.
Avec 200 mm de blindage homogène laminé incliné à 60° à l’avant, l’E-100 était aussi bien blindé que le Maus de face, en revanche son blindage latéral était sensiblement inférieur, en particulier au niveau de la tourelle : 80 mm incliné à 29° sur l’E-100 contre 200 mm incliné à 30° sur le Maus. À titre de comparaison, sur le front de l’Est, le canon D-25T de l’IS-2 pouvait pénétrer 142 mm à 1 000 m. À l’Ouest, le 17-pounder britannique, pouvait pénétrer au maximum 231 mm à 1 000 m dans les conditions les plus favorables et avec des munitions APDS, disponibles seulement en quantités limitées ; avec les munitions perforantes les plus courantes les performances chutaient à 150 mm. Par ailleurs, du fait que les tests sont réalisés sur des plaques non-inclinées, ces valeurs sont à considérer comme un maximum théorique atteignable seulement dans les conditions les plus favorables, ce qui arrivait rarement sur le terrain. Dans les faits, l’E-100 aurait pu être un adversaire redoutable tant qu’il se présentait de face, mais il restait vulnérable sur les côtés, une faiblesse partagée par les chars Tigre et Panther.
Évaluation opérationnelle
Bien que responsable de l’assemblage de l’E-100 en sa qualité de directeur technique de Adler, Karl Jenschke considéra dès le début la conception du véhicule comme étant obsolète : le véhicule était peu mobile par ses propres moyens et son transport par rail exigeait de démonter les jupes, les chenilles et une partie des roues de route. Par ailleurs, il estimait l’installation de canons de 150 mm ou 170 mm impossible dans la tourelle telle que Krupp l’avait conçue.
Comme tous les char super-lourds conçus pendant la Seconde Guerre mondiale, la masse et les dimensions de l’E-100 posaient des problèmes insolubles : à l’échelle stratégique il était difficile à déplacer sur de longues distances, même par train, et son usage à l’échelle tactique était compliqué par l’impossibilité de traverser la plupart des ponts et les rues étroites des agglomérations, ainsi que par la nécessité d’éviter toutes les zones où le terrain était meuble. Malgré sa puissance de feu, les expériences acquises sur d’autres chars super-lourds comme le Jagdtiger tendent à montrer qu’à moins d’être déployé en nombre, ces chars étaient facilement débordés et détruits, lorsqu’ils ne l’avaient pas été avant même d’arriver sur le champ de bataille, leurs convois de transport étant particulièrement vulnérables aux attaques aériennes
Le T-84 est un char de combat ukrainien, basé sur le T-80 soviétique.
Produit pour la première fois en 1984, il est entré en service en 1999 dans l'armée ukrainienne, mais est remplacé depuis 2009 par le BM Oplot.
Pays utilisateurs
Thaïlande : 49 commandés en mars 2011 afin de remplacer ses M41 Walker Bulldog obsolètes.
Géorgie : 12 tanks en service
Prospections en cours
Pérou : se serait montré intéressé par l'acquisition de ce blindé.
Pakistan : L'Ukraine serait sur le point de vendre 100 chars au Pakistan selon le quotidien polonais Gazeta Wyborcza.
Échecs de vente
Azerbaïdjan : se serait également montré intéressé par l'acquisition de ce blindé.
Bangladesh : En 2007 les Forces armées bangladaises auraient débuté des négociations, cependant le Bangladesh a finalement décidé d'acheter 44 MBT-2000 en 2011.
Caractéristiques
Poids : 46 tonnes
Vitesse : 65 km/h
Équipage : 3 hommes
Armement principal : 125 mm KBA3
Armement secondaire : Mitrailleuse coaxiale 7,62 mm KT-7.62
Blindage : blindage composite, blindage réactif, acier
Cinéma
1944 : Le Port de l'angoisse (To Have and Have Not) de Howard Hawks : Marie 'Slim' Browning
1945 : Agent secret (Confidential Agent) de Herman Shumlin : Rose Cullen
1946 : Two Guys from Milwaukee de David Butler : Elle-même
1946 : Le Grand Sommeil (The Big Sleep) de Howard Hawks : Vivian Sternwood Rutledge
1947 : Les Passagers de la nuit (Dark Passage) de Delmer Daves : Irene Jansen
1948 : Key Largo de John Huston : Nora Temple
1950 : La Femme aux chimères (Young Man with a Horn) de Michael Curtiz : Amy North
1950 : Le Roi du tabac (Bright Leaf) de Michael Curtiz : Sonia Kovac
1953 : Comment épouser un millionnaire (How to Marry a Millionnaire) de Jean Negulesco : Schatze Page
1954 : Les femmes mènent le monde (Woman's World) de Jean Negulesco : Elizabeth Burns
1955 : La Toile d'araignée (The Cobweb) de Vincente Minnelli : Meg Faversen Rinehart
1955 : L'Allée sanglante (Blood Alley) de William A. Wellman : Cathy Grainger
1956 : Écrit sur du vent (Written on the Wind) de Douglas Sirk : Lucy Moore Hadley
1957 : La Femme modèle (Designing Woman) de Vincente Minnelli : Marilla Brown Hagen
1958 : La Femme que j'aimais The Gift of Love de Jean Negulesco : Julie Beck
1959 : Aux frontières des Indes (North West Frontier) de J. Lee Thompson : Catherine Wyatt
1964 : La Mission de mister Manning (Shock Treatment) de Denis Sanders : Dr. Edwina Beighley
1964 : Une Vierge sur canapé (Sex and the Single Girl) de Richard Quine : Sylvia Broderick
1966 : Détective privé (Harper) : Elaine Sampson
1974 : Le Crime de l'Orient-Express (Murder on the Orient Express) : Mrs. Harriet Belinda
1976 : Le Dernier des géants (The Shootist) : Bond Rogers
1980 : Health (HealtH) : Esther Brill
1981 : Fanatique (The Fan) : Sally Ross
1988 : Rendez-vous avec la mort (Appointment with Death) : Lady Westholme
1988 : Mr. North (Mr. North) : Mrs. Cranston
1989 : John Huston: The Man, the Movies, the Maverick (documentaire)
1989 : Tree of Hands (Tree of Hands) : Marsha Archdale
1990 : The Real Story of the Three Little Kittens : Freezelda
1990 : Misery (Misery) : Marcia Sindell
1991 : A Star for Two A Star for Two
1991 : Le Plus Beau Cadeau du monde (All I Want for Christmas) : Lillian Brooks
1993 : A Foreign Field (A Foreign Field) : Lisa
1994 : Prêt-à-porter : Slim Chrysler
1996 : Leçons de séduction The Mirror Has Two Faces : Hannah Morgan
1996 : Président ? Vous avez dit président ? (My Fellow Americans) : Margaret Kramer
1997 : Le Jour et la Nuit : Sonia
1999 : Get Bruce (documentaire)
1999 : Madeline: Lost in Paris : Madame Lacroque
1999 : Diamonds : Sin-Dee
1999 : The Venice Project : Comtesse Camilla Volta
1999 : Presence of Mind : Mado Remei
1999 : A Conversation with Gregory Peck (documentaire)
2003 : The Limit : May Markham
2003 : Dogville : Ma Ginger
2004 : Le Château ambulant (Hauru no ugoku shiro) : La Sorcière des Landes
2004 : Birth : Eleanor
2005 : Manderlay : Mam
2006 : These Foolish Things : Dame Lydia
2007 : The Walker : Natalie Van Miter
2008 : Eve : Grand-mère
2008 : Scooby-Doo et la créature des ténèbres (Scooby-Doo and the Goblin King) : The Grand Witch
2010 : Wide Blue Yonder : May
2012 : The Forger : Anne-Marie
Télévision
1955 : Producer's showcase de William Wyler : Gaby
1956 : Ford Star Jubilee (Blithe Spirit) de Paul Harrison : Elvira Condomine
1963 : Le Jeune Docteur Kildare (Dr.Kildare) de Jack Arnold : Virginia Herson
1963 : The DuPont Show of the Week : Lorraine Boswell
1964 : Mr. Broadway de Garson Kanin : Barbara Lake
1965 : Bob Hope Presents the Chrysler Theatre de Lawrence Dobkin : Amanda & Barbara
1973 : Applause de Ron Field & Bill Foster : Margo Channing
1978 : De parfaits gentilshommes (Perfect gentleman) de Jackie Cooper : Mrs. Lizzie Martin
1979 : 200 dollars plus les frais de Stephen J. Cannell & Roy Huggins : Kendall Warren
1989 : Dinner at Eight de Ron Lagomarsino : Carlotta Vance
1989 : The Dame Edna Experience de Ian Hamilton & Alasdair Macmillan
1990 : A little piece of Sunshine de James Cellan Jones : Beatrix Coltrane
1993 : The Parallax Garden de David Trainer
1993 : Le Portrait (The Portrait) d'Arthur Penn : Fanny Church
1995 : From the Mixed-Up Files of Mrs. Basil E. Frankweiler de Marcus Cole : Mrs. Basil E. Frankweiler
1998 : La Vie à tout prix (Chicago Hope) de David E. Kelley : Samara Visco Klein
1999 : La Vie secrète d'une milliardaire (Too Rich: The Secret Life of Doris Duke) de John Erman : Doris Duke
2006 : Les Soprano (Luxury Lounge) de David Chase : elle-même
Théâtre
1942 : Johnny 2x4, créditée comme Betty Bacall
1942 : Franklin Street
1959 : Goodbye Charlie
1965-1968 : Cactus Flower
1970-1973 : Applause
1977 : Wonderful Town
1981 1982 : Woman of the Year
1985-1986 : Sweet Bird of Youth
1995 : The Visit
Doublage
1990 : The Real Story of the Three Little Kittens de Peter Sander : Freezelda
1999 : Madeline à Paris (Madeline: Lost in Paris) de Marija Miletic Dail : Madame Lacroque
2004 : Le Château ambulant de Hayao Miyazaki : la sorcière des Landes
2005 : Firedog de Scott Duthie : Posche
2008 : Scooby-Doo et la Créature des ténèbres (Scooby Doo and the Goblin King) : la grande sorcière