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Jacques Mesrine [meʀin, mɛsʀin] né le 28 décembre 1936 à Clichy et mort à 42 ans le 2 novembre 1979 à Paris, est un criminel français ayant opéré principalement en France mais aussi au Québec, en Espagne et une fois en Suisse, en Italie et en Belgique à Bruxelles. Il est surnommé « l'homme aux mille visages » ou, à tort, selon lui, « le Robin des Bois français ». Il se donnera lui-même le surnom de « Le Grand ».
Déclaré « ennemi public numéro un » au début des années 1970, il est notamment connu, en France, pour des braquages médiatisés et pour ses évasions. Après un an et demi de cavale, il est tué par les forces de l'ordre porte de Clignancourt.
Jacques Mesrine est le fils d'André Pierre Mesrine (1908-1973) et de Fernande Charlotte Buvry, commerçants aisés du textile qui possèdent une entreprise de dentelle de luxe à Paris. C'est à Clichy (au 3 de l'avenue Anatole-France) qu'il grandit et qu'il se met à fréquenter le quartier populaire de Pigalle à Paris. Ses parents ont pourtant des projets pour lui : ils souhaiteraient plus tard le voir intégrer l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC), mais il n'aime pas l'école. Il effectue une partie de sa scolarité au collège libre de Juilly, tenu par les oratoriens, où il a comme camarade Jean-Jacques Debout. Il est ensuite renvoyé du lycée laïc de Clichy à cause de violences exercées envers le proviseur. Il devient alors représentant en tissus.
Il est brièvement marié, de juillet 1955 à 1956, avec Lydia de Souza, jeune étudiante en chimie d'origine togolaise, dont il adopte le fils Dominique pour qu'elle ne demeure pas mère célibataire. Jacques Mesrine devance l'appel pour effectuer son service militaire. Il participe à la guerre d'Algérie comme militaire du rang dans la 626e compagnie, une unité qui réceptionne les pièces détachées et les achemine sur le front. C'est durant celle-ci qu'il découvre les armes et rapporte avec lui en France un pistolet .45 ACP qu'il aura constamment sur lui. Jacques René Mesrine sera décoré de la croix de la Valeur militaire par le général Jean Olie. Il revient en France en mars 1959, après avoir reçu un certificat de bonne conduite.
D'après ses proches, l'expérience de l'Algérie l'a profondément marqué ; selon ses dires, il aura été plusieurs fois de « corvée de bois » (exécution sommaire de prisonniers algériens en dehors des enceintes militaires), ce qui a été contredit unanimement par ses camarades d'unité. En outre Mesrine aurait été membre de l'OAS en 1961, ce dont les autorités françaises l'ont soupçonné à la suite de son arrestation de 1965 à Palma, dans l'île de Majorque, en flagrant délit de cambriolage de la villa du gouverneur militaire. Néanmoins aucune source d'importance n'est venue étayer une quelconque proximité entre Mesrine et cette organisation
Il participe à de nombreux cambriolages et vols à main armée dès l'âge de vingt-trois ans. En 1961, il se marie avec Maria de la Soledad, rencontrée lors de vacances en Espagne, à Tossa de Mar. Il aura trois enfants (Sabrina, Bruno et Boris) avec elle. Il divorce en 1965. C'est à cette époque qu'il est arrêté et condamné pour la première fois à payer une amende pour port d'armes prohibé.
Le 17 janvier 1962, il est arrêté au Neubourg, dans l'Eure, où ses parents ont une maison de campagne, alors qu'il se prépare, avec trois complices, à braquer la Société générale. Il est condamné, pour la première fois, à dix-huit mois de prison en mars 1962. Il passera son temps d'incarcération dans les prisons d'Évreux, puis d'Orléans, où il dit avoir rencontré Pierre Carrot, dit Pierrot le fou. Il est relâché en 1963. Il souhaite alors quitter la vie criminelle et trouve un emploi dans une entreprise d'architecture d'intérieur. Mais, à la suite de la mise en chômage technique des employés de celle-ci, il perd son travail et redevient criminel. Entre 1961 et 1962, il réside au 31 de la rue Boinod, dans le 18e arrondissement.
Le 2 décembre 1965, il est arrêté à Palma à Majorque en train de voler des documents politiques dans le bureau du gouverneur militaire. La police locale le soupçonne de travailler pour les services secrets français. Il est condamné à six mois de prison. En octobre 1966, il ouvre un restaurant à Santa Cruz de Tenerife dans les îles Canaries. Parallèlement Jacques Mesrine continue son activité criminelle. En décembre 1966, il attaque une bijouterie à Genève, en Suisse. En mai 1967, il ouvre une auberge à Compiègne, en France. Le 15 novembre 1967, il cambriole un hôtel à Chamonix où il est reconnu. Le 8 décembre, il braque une maison de haute couture parisienne où il est, là aussi, reconnu. Maria de la Soledad le quitte et leurs trois enfants, Sabrina (1961), Bruno (1964) et Boris (1966), sont confiés aux parents de Mesrine.
Le 6 février 1968, il échappe aux policiers et fuit au Québec (Canada) avec Jeanne Schneider, rencontrée après son divorce. Cette dernière est une call-girl, dont les souteneurs ont été abattus par Mesrine, selon ses dires, bien qu'aucune trace d'un tel règlement de comptes n'apparaisse dans les annales policières de cette période. À cette époque, il n'est recherché que pour escroqueries. En juillet 1968, le couple arrive à Montréal et entre au service d'un millionnaire handicapé, Georges Deslauriers, qu'ils enlèvent à l'aide d'un complice français, Michel, rencontré sur place, le 12 janvier 1969, après avoir été renvoyés à la suite d'une dispute. Alors qu'ils demandent une rançon de 200 000 USD à son frère, Marcel, Georges Deslauriers réussit à s'échapper. Dès lors, Mesrine a fait de facto son entrée dans le grand banditisme.
Le 26 juin 1969, le couple Mesrine-Schneider quitte le motel des Trois Sœurs à Percé où il s'était réfugié et franchit illégalement la frontière des États-Unis. Le 30 juin, le corps étranglé d'Évelyne Le Bouthilier, patronne du motel, est découvert dans sa résidence à Percé. Mesrine est soupçonné. En fuite aux États-Unis, Mesrine est arrêté à Texarkana, dans l'Arkansas à la frontière avec le Texas et extradé vers le Canada. À sa sortie d'avion, il fanfaronne devant les journalistes et déclare, reprenant une phrase du général de Gaulle : « Vive le Québec libre ! » Accusé de meurtre et de kidnapping, Mesrine se retrouve à la une des journaux québécois. Il est déclaré « ennemi public numéro un ». Le 17 août 1969, Mesrine s'évade avec Jean-Paul Mercier et délivre sa compagne Jeanne de la prison de Percé, mais ils sont repris le lendemain. Toujours en août 1969, ils sont condamnés respectivement à dix et à cinq ans de prison pour l'enlèvement et la séquestration de Georges Deslauriers. En janvier 1971, Mesrine et Jeanne Schneider sont acquittés pour le meurtre d'Évelyne Le Bouthilier. Mais cette accusation d'un meurtre qu'il déclare n'avoir pas commis, malgré un important faisceau de présomptions, sera pour Mesrine un des thèmes principaux de son deuxième livre, Coupable d'être innocent, écrit en 1979.
Alain Normandeau, criminologue et directeur d'un projet de réinsertion, le rencontre à trois reprises dans sa cellule en 1972 ; il se souvient :
« Jacques Mesrine n'était pas très grand, mais il avait un charisme incroyable. Il séduisait tout le monde, autant par ses propos que par sa prestance. Pour tout dire, il a même convaincu les gardiens de s'élever contre l'administration de la prison. Suivant ses conseils, ils ont organisé une conférence de presse très courue par les médias. »
Le 21 août 1972, il s'évade de la prison de Saint-Vincent-de-Paul avec cinq autres détenus dont notamment Jean-Paul Mercier, André Ouellet, Pierre Vincent et Robert Imbault. La prison de Saint-Vincent est alors entourée de deux murets de barbelés et d'un mur de quatre mètres. Dans les miradors, nuit et jour, chaque sentinelle fait le guet, sept jours par semaine. Les cellules sont alors éclairées en permanence et le plafond constitué de grillages sur lequel les gardiens font des rondes. À l'époque il y a 65 gardiens pour 62 détenus. Mesrine avait repéré que les rondes étaient moins fréquentes le week-end et s'était procuré des limes, des outils et une échelle de peintre. Jocelyne Deraiche est accusée d'avoir aidé à l'évasion de Mesrine et sera ultérieurement condamnée à 23 mois de prison. Leurs cavales sont émaillées de nombreux méfaits. Le 26 août, ils braquent ensemble la Caisse populaire de Saint-Bernard de Dorchester, puis, dix minutes plus tard, font de même avec celle de Saint-Narcisse de Lotbinière. Leur butin s'élève à 26 000 USD. Le 28 août, ils braquent la Toronto Dominion Bank à Montréal et récidivent trois jours dans le même établissement.
Le 3 septembre, ils échouent dans leur tentative de libérer trois prisonniers de la prison de Saint-Vincent-de-Paul, mais blessent grièvement deux policiers dans la fusillade qui s'ensuit. Une semaine plus tard, pendant qu'ils s'exercent au tir en forêt, Mesrine et Jean-Paul Mercier tuent deux garde-chasses attirés par les détonations, près de Saint-Louis-de-Blandford au Québec. En octobre, après d'autres braquages à Montréal, ils effectuent un court passage à New York, au palace du Waldorf-Astoria. Puis, d'octobre à novembre 1972, Mesrine fuit au Venezuela avec Jean-Paul Mercier et leurs deux maîtresses. Plus tard, Mercier et sa maîtresse les quittent à la suite d'une morsure de chien subie par cette dernière, qui les oblige à revenir au Québec pour recevoir des soins. Jean-Paul Mercier sera tué d'une balle dans la tête par la police canadienne lors d'une de ses tentatives de casse deux ans plus tard. Quant à Jeanne Schneider, la maîtresse de Mesrine, elle finira sa peine en France à la prison de Fleury-Mérogis. À sa sortie, elle restera en France.
Mesrine retourne en France en décembre 1972, où il commet le braquage de la paie d'une usine de Gisors pour un montant de 320 000 francs et celui d'une caissière retirant 280 000 francs d'une banque. Le 5 mars 1973, lors d'une altercation avec une caissière d'un café-bar, Mesrine brandit un revolver. Un policier tente d'intervenir et se voit grièvement blessé. Trois jours plus tard, Mesrine est arrêté à Boulogne-Billancourt avenue Pierre-Grenier, alors qu'il revient dans son appartement. En mai, il est condamné en France à 20 ans de prison. Le 6 juin, il doit comparaître pour une petite affaire de chèques sans provision, mais il s'évade du tribunal de Compiègne en prenant en otage le président du tribunal, grâce à une arme dissimulée dans les toilettes par Michel Ardouin et Alain Caillol, un des ravisseurs du baron Empain avec lequel Mesrine a collaboré pour des braquages. Le 21 juin, il attaque à main armée l'imprimerie Lang pour s'emparer de la paie des employés, rue Curial dans le 19e arrondissement de Paris, soit environ 300 000 francs. Petit intermède dans sa folle activité, il s'offre quelques vacances de juillet à août dans une station balnéaire de la côte normande : Trouville. Mais, début août, il reprend ses activités en s'attaquant au Crédit lyonnais de l'avenue Bosquet dans le 7e arrondissement de Paris. Après ce coup retentissant, il cesse d'agir pendant deux mois. Cependant, le 27 septembre, il braque deux banques coup sur coup, inaugurant ainsi la pratique d'enchaîner ses vols ou de les doubler (second braquage de la même banque le lendemain).
Il est arrêté par le commissaire Robert Broussard une première fois le 28 septembre 1973, dans son appartement rue Vergniaud, dans le 13e arrondissement de Paris. Cette arrestation reste célèbre de par la théâtralisation faite par le truand, qui après des heures de négociation à travers la porte, finit par ouvrir la porte, cigare aux lèvres, aux policiers et offre le champagne au commissaire Robert Broussard. Mesrine plaisante avec celui-ci : « Tu ne trouves pas que c'est une arrestation qui a de la gueule ? ».
Une fois en prison, Mesrine se lie avec un compagnon de cellule, Jean-Charles Willoquet, qui organise de l'intérieur une évasion montée à l'extérieur par Martine, son amie. Celui-ci s'échappe sans faire profiter Mesrine de cette évasion. Une fois dehors, il lui promet de l'aider à sortir. Il prend du retard, mène Mesrine en bateau et finit par se faire reprendre le 1er décembre 1975, ce qui lui vaudra des critiques de Mesrine qui le trouve redoutable les armes à la main, mais inorganisé et irréfléchi. Comprenant qu'il se passera probablement des années avant qu'une autre occasion d'évasion se présente, il décide d'écrire son autobiographie L'Instinct de mort, qui paraît le 3 mars 1977. Dans ce livre, il déclare avoir tué trente-neuf personnes. À ce sujet, un criminologue, René Reouven, commente :
« Il y a chez Mesrine un petit tueur qui se voudrait grand et si l'on peut comptabiliser les crimes qu'il a commis, on ne saurait en faire autant pour ceux qu'il revendique. »
En effet, les affaires de meurtre revendiquées par Mesrine ne se rapprochent d'aucun crime réel non élucidé. Le 19 mai 1977, Mesrine est condamné à 20 ans de prison pour attaques à main armée, recel et port d'armes par la cour d'assises de Paris présidée par le juge Petit. Durant ce procès, il se produit une anecdote célèbre : il défait le nœud de sa cravate, en sort une petite clé, qu'il proclame être celle de ses menottes procurée par un gardien véreux, puis il la lance aux journalistes présents au tribunal, déclarant ainsi prouver la corruption de la police et de la justice. Il s'avère qu'il s'agissait en fait de la clé servant à ouvrir le cadenas de la télévision de sa cellule. Il est transféré au quartier de haute sécurité de la prison de la Santé. Cette incarcération est à l'origine d'un combat médiatique qu'il entreprend par le biais de la presse afin de faire fermer les quartiers de haute sécurité, qu'il juge dégradants et inhumains.
Il parvient à s'évader le 8 mai 1978, à 10 heures du matin, accompagné de François Besse. Dans des conditions non encore élucidées, peut-être grâce à des complicités au sein de la prison ou certains de ses visiteurs au parloir, Mesrine parvient à dissimuler des armes dans un parloir, et profite d'un entretien avec l'un de ses avocats pour les saisir et neutraliser ses gardiens en compagnie de François Besse. Revêtant les uniformes de gardiens maîtrisés, ils libèrent de façon improvisée un autre détenu, Carman Rives, puis escaladent le mur d'enceinte à l'aide d'une échelle entreposée dans la cour pour des travaux. Ils s'évadent de cette prison réputée inviolable, laissant derrière eux Carman Rives, abattu par une patrouille de police qui surprend par hasard l'évasion et ouvre le feu.
Mesrine et Besse dévalisent presque immédiatement une armurerie de Paris pour s'armer. Le 26 mai 1978, ils braquent le casino de Deauville. Ils volent 136 774 francs. Le braquage tourne à la fusillade : la police intervient très rapidement sur les lieux et fait deux blessés, mais les deux évadés parviennent à fuir en voiture, forcer un barrage, puis à trouver refuge le 28 mai dans une ferme de Normandie, prenant en otage la famille d'un éleveur de chevaux qui y vit. Une vaste opération est déclenchée pour tenter de retrouver Besse et Mesrine. Plus de 300 gendarmes, ainsi qu'une section du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale assistée de policiers de la brigade antigang, sont déployés pour les rechercher, en vain. Ils ont l'idée de se cacher sous la banquette arrière de la DS de la famille de l'éleveur pour franchir les barrages et regagner Paris.
C'est à cette période qu'il se met à écrire son deuxième livre, Coupable d'être innocent, plus politique que le premier, qui paraîtra après sa mort en 1979. Il continue les braquages, comme celui de la Société générale du Raincy le 30 juin 1978, tandis que la police poursuit ses efforts pour le localiser. La police craint le pire. Mesrine nargue les autorités en donnant des entretiens à des journalistes. Ainsi à Paris Match, le 4 août 1978, Isabelle Pelletier reçoit ses déclarations. Il se montre menaçant envers quiconque voudrait tenter de l'arrêter. Il veut abolir les quartiers de haute sécurité (QHS) et va jusqu'à sommer Alain Peyrefitte, ministre de la Justice de l'époque, de fermer les QHS sous peine de menaces. Sa notoriété entraîne une guerre des polices entre Lucien Aimé-Blanc, chef de l'Office central pour la répression du banditisme, et Robert Broussard, chef de l'antigang, aux fins de l'arrêter. En juin 1978, il rencontre Sylvia Jeanjacquot dans un bar américain à hôtesses. Ils partent en Italie, Sicile, Algérie, Angleterre, puis retournent en France après 18 mois de cavale. Il reste alors caché dans le 18e arrondissement de Paris.
Le 10 novembre 1978, il essaie d'enlever, avec la complicité de Jean-Luc Coupé, le juge Petit, président de la cour d'assises de Paris à l'époque, qui l'avait condamné à vingt ans de prison en 1977. Il voulait enlever le juge pour se venger de cette condamnation. Le juge n'étant pas chez lui, il prend sa famille en otage, et attend son retour. Mais la famille réussit à prévenir la police, par l'intermédiaire d'une des filles et d'un des fils du juge. Mesrine s'échappe sous le nez de la police grâce à son déguisement, mais son complice, Jean-Luc Coupé, est arrêté. En janvier 1979, Mesrine accorde un entretien à Libération. Il est nommé personnage médiatique de l'année par le journal. Le 21 juin 1979, il enlève le milliardaire Henri Lelièvre de sa maison Le Colinet à Maresché dans la Sarthe, avec la complicité du braqueur Michel Schayewski, en se faisant passer pour un membre de l'OLP. Vingt-huit jours après l'enlèvement, il demande une rançon de six millions de francs et demande à Henri Lelièvre de choisir une personne de confiance pour l'apporter. À la suite de cet événement, une unité anti-Mesrine est créée en août 1979.
Il dépense l'argent de la rançon en montres dans des grands magasins, et achète une BMW 528i, la même que celle de la BRI sur laquelle il avait tiré lors de la première tentative de remise de rançon pour Henri Lelièvre. Le 10 septembre 1979, Mesrine et Charlie Bauer tendent un guet-apens dans la forêt d'Halatte (Oise) près de Senlis, au journaliste de Minute Jacques Tillier. Après l'avoir emmené dans les profondeurs d'une grotte, Mesrine le torture, le met à nu, le tabasse et le blesse grièvement par trois balles en lui tirant dans la joue (« pour l'empêcher de dire des conneries »), le bras (« pour l'empêcher d'écrire des conneries ») et la jambe (« par simple plaisir », affirmera-t-il plus tard). Il le laisse pour mort. Mesrine reprochait à ce journaliste de l'avoir diffamé en écrivant qu'il n'était pas une personne « réglo » avec ses associés et que c'était un bandit sans honneur, en août 1979. Mesrine réalise lui-même des photographies de l'événement. Tillier arrive à s'en tirer. Mesrine écrit des lettres aux journalistes disant qu'il ne voulait pas le tuer
Fin octobre 1979, Emmanuel Farrugia (commandant de police) et Paul Rément (capitaine de police), hommes du commissaire divisionnaire Lucien Aimé-Blanc, chef de l'Office central pour la répression du banditisme (OCRB), repèrent l'appartement de Mesrine rue Belliard, dans le 18e arrondissement de Paris. Ceci est rendu possible par le biais d'un indicateur (donné par Jacques Tillier qui voulait se venger) qui dénonce Charlie Bauer comme complice actif de Mesrine, et grâce aux écoutes des coups de téléphone que Charlie Bauer passait à Jacques Mesrine. Maurice Bouvier, alors directeur central de la police judiciaire, saisit la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) du commissaire principal Robert Broussard, territorialement compétente pour procéder à l'arrestation de Jacques Mesrine. Le vendredi 2 novembre 1979 à 15 h 15, Mesrine, au volant de sa voiture avec sa compagne Sylvia Jeanjacquot, est encerclé par les hommes de la BRI, porte de Clignancourt à Paris. Un camion bâché, qui s'est inséré devant son véhicule, dissimule des tireurs qui ouvrent le feu sur lui et sa compagne. Vingt et une balles sont tirées. On retrouvera dix-huit impacts de balles à haute vélocité sur son corps. Il est tué en possession de grenades et d'armes de poing dissimulées aux pieds de sa compagne. Celle-ci, grièvement blessée, perd un œil dans la fusillade et son caniche est tué.
La mort de Mesrine est un premier cas de remise en cause de la légitime défense invoquée par la police, car celle-ci aurait ouvert le feu sans sommation. Deux nouveaux témoins ont apporté des éclaircissements en octobre 2008 sur France Inter. Guy Peynet, qui était en 1979 le patron du bar Le Terminus, porte de Clignancourt, n’a jamais été entendu sur procès-verbal dans la procédure judiciaire ; il a envoyé une lettre, jointe au dossier. Il affirme que les policiers n’ont pas effectué de sommations avant de tirer sur Mesrine. Tout ce qu’il a entendu, c’est une rafale de coups de feu suivie du cri : « Bouge pas ! T’es fait ! ». Geneviève Adrey ne s’est jamais exprimée publiquement depuis le 2 novembre 1979. Ce jour-là, alors étudiante en musicologie, elle se trouve dans une cabine téléphonique, avec une amie, porte de Clignancourt, à quelques mètres de la voiture de Jacques Mesrine. Elle raconte avoir entendu des rafales de mitraillette ou, en tout cas, des coups de feu très rapprochés, mais en aucun cas des sommations. Les sommations restent toutefois un acte militaire auquel étaient soumis les gendarmes et non les policiers. La légitime défense n'est en aucun cas soumise à l'obligation d'effectuer des sommations. On rappelle toutefois à cette occasion un avertissement que Mesrine avait dit à Broussard : « Quand nous nous rencontrerons à nouveau, ce sera à celui qui tirera le premier. »
En outre, les policiers ont témoigné qu'au lieu de se rendre et de lever les mains, il avait eu un mouvement latéral comme s'il allait se saisir de quelque chose. Cette observation sera confirmée par la présence des armes dissimulées aux pieds de sa compagne.
Une cassette audio sera retrouvée ultérieurement par les enquêteurs, avec la voix de Mesrine à destination de Sylvia disant ceci : « Si tu écoutes cette cassette, c'est que je suis dans une cellule dont on ne s'évade pas. »
L'instruction est rouverte en mars 2000. Elle débouche sur un non-lieu, le 14 octobre 2004. Le 6 octobre 2006, la Cour de cassation française a déclaré irrecevable le pourvoi en cassation de la famille Mesrine à la suite du non-lieu prononcé le 1er décembre 2005 par la chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris.
Jacques Mesrine est enterré au cimetière Nord de Clichy, la ville qui le vit naître. Sa BMW 528i métallisée (Sylvia Jeanjacquot raconte l’achat dans son livre Ma vie avec Mesrine, éd. Plon 2011) immatriculée 83 CSG 75 est restée sous scellés de justice vingt-huit ans dans une fourrière à Bonneuil-sur-Marne avant d'être broyée dans une casse d'Athis-Mons le 14 mai 2007.
Publications
1977 : L'Instinct de mort, Jean-Claude Lattès, rééd. Champ Libre, 1984
1979 : Coupable d'être innocent, Stanké
2008 : Mesrine, 30 ans de cavale dans le cinéma, Christophe d'Yvoire et Jean-Pierre Lavoignat. Les auteurs ont mené l'enquête sur ce chapitre méconnu de l'histoire du cinéma. À partir de centaines d'heures d'entretiens avec les principaux protagonistes du monde du spectacle mais aussi avec les anciens compagnons de Jacques Mesrine, ils nous convient à une véritable épopée.
2011 : Ma vie avec Mesrine, Sylvia Jeanjacquot. Elle a été la dernière compagne de Jacques Mesrine. Elle a vécu l'ultime cavale de celui qu'on appelait l'ennemi public numéro un. Depuis le moment où il l'aborde dans le bar de Pigalle où elle travaille jusqu'à la fusillade fatale dont elle réchappe miraculeusement, elle a décidé de tout dire.
2018 : Palikao 79, Dario. Ce roman noir, nominé au prix Simenon 2019, relate les deux derniers mois de la vie de Jacques Mesrine.
2019 : La Cavale, François Besse. Compagnon d'évasion de Jacques Mesrine, François Besse se confie pour la première fois sur sa vie de cavales.
Médias
Divers domaines médiatiques et du divertissement parlent de, ou ont pour thème, Jacques Mesrine.
1979 : La Guerre des polices de Robin Davis, avec Claude Rich et Claude BrasseurLe chef de l'Antigang et celui de la Territoriale sont en compétition pour alpaguer l'ennemi public no 1.
1980 : Inspecteur la Bavure de Claude Zidi, avec Coluche et Gérard Depardieu.Roger Morzini, le personnage interprété par Gérard Depardieu, est un pastiche de Jacques Mesrine.
1983 : Mesrine d'André Génovès, avec Nicolas Silberg.Ce film se concentre sur les évènements ayant suivi son évasion de la prison de la Santé, jusqu’à ce qu'il soit tué par la police, porte de Clignancourt à Paris. Mesrine avait refusé que L'Instinct de mort soit repris au cinéma, c'est pour ça que le film commence après l'évasion de la prison de la Santé.
1984 : Jacques Mesrine : profession ennemi public, de Hervé Palud
1994 : Les grands procès, procès québécois de Mesrine avec Serge Dupire dans le rôle du criminel.
1995 : « Jacques Mesrine, Un gangster peu ordinaire » dans la série Affaires criminelles, Enquêtes sur les grands crimes de notre temps de Christophe Lagrange, ALP/Marshall Cavendish
2006 : Chasse à l'Homme, téléfilm d'Arnaud Sélignac, avec Serge Riaboukine, Richard Berry, Jacques SpiesserLes principaux évènements de la fin de la cavale de Mesrine, tirés du livre du commissaire Lucien Aimé-Blanc (interprété par Richard Berry) et de Jean-Michel Caradec'h : l'enlèvement du milliardaire Henri Lelièvre, la rivalité entre services (la BRI de Robert Broussard), le guet-apens de Jacques Tillier, les filatures, la fusillade fatale.
2008 : Mesrine, Fragments d'un Mythe, film documentaire de Philippe Roizes
2008 : Mesrine, diptyque de Jean-François Richet :
L'Instinct de mort avec Vincent Cassel, Gérard Depardieu, Cécile de France, Roy Dupuis…Reprend les événements allant de la fin de son service en Algérie à la mort de Jean-Paul Mercier.
L'Ennemi public n°1 avec Vincent Cassel, Gérard Lanvin…Reprend les événements allant de son retour en France à sa mort, porte de Clignancourt.
« Le vrai visage de Jacques Mesrine » en 1998 de Denis Chegaray sur France 3.
« Jacques Mesrine, l'homme qui a fait trembler la France » en 2001-2002 et le 2 janvier 2005 dans Secrets d'actualité présenté par Laurent Delahousse sur M6.
« Jacques Mesrine, l'homme aux 1 000 visages » en octobre 2008 et mai 2010 dans Faites entrer l'accusé présenté par Christophe Hondelatte sur France 2.
« Mesrine : l'ennemi public n°1 » le 12 novembre 2008 dans Enquêtes criminelles : le magazine des faits divers sur W9.
« Jacques Mesrine : l'évadé public n°1 » de Laurent Huberson dans Alerte évasion le 27 janvier, 4 février et 26 septembre 2011 sur M6, puis le 29 novembre 2011 sur Paris Première.
« Mesrine, la traque » d'Olivier Hennegrave sur 13e rue et Planète justice.
De nombreux artistes marqués par le jusqu'au-boutisme de Jacques Mesrine et par sa haine du système et de la société, lui dédient plusieurs de leurs chansons ou y incluent des allusions à sa vie. Mesrine a également été sacralisé par des membres des mouvements punk et hip-hop français, qui ont vu en lui l'anarchiste exemplaire, l'homme sans concessions
Instinct de mort, Trust (Répression, 1980)
Le mitard, Trust (Répression, 1980)
Le temps d'une balle, Mokless (Le poids des mots, 2008)
Arrête moi si tu peux, Tunisiano (Mesrine, 2008)
Amour éternel - Nessbeal (2008)
Porte de Mesrine, PNL (Le monde chico, 2015)
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Eugène-François Vidocq, né le 24 juillet 1775 à Arras et mort le 11 mai 1857 à Paris, était un aventurier français, successivement délinquant, bagnard, indicateur puis policier et enfin détective privé.
Forçat évadé du bagne, il devient chef de l'officieuse « brigade de sûreté » de la préfecture de police de Paris, puis fonde une agence de détectives privés.
Biographie
Eugène-François Vidocq naît le 24 juillet 1775 à Arras, au 222, rue du Miroir-de-Venise (actuellement rue des Trois-Visages) dans une famille de petite bourgeoisie. Il est le fils de Nicolas Joseph François Vidocq (1743-1799), maître boulanger et marchand de blé, et d'Henriette Françoise Vidocq, née Dion (1744-1824).
Intrépide, rusé et bagarreur, Eugène-François commet divers larcins au cours de son enfance. Sa forte taille (à douze ans, il a une taille d'adulte) lui rend la besogne facile. À l'âge de treize ans, il vole des couverts en argent à ses parents. Son père l'envoie dix jours à la prison des Baudets (maison d'arrêt pour jeunes délinquants) pour lui apprendre à devenir honnête. À seize ans, il vole les économies de ses parents, 2 000 francs, et rejoint Ostende pour embarquer sur un bateau à destination de l'Amérique mais, dans cette ville portuaire, il est dépouillé. Pour survivre, il devient saltimbanque dans une troupe de cirque, puis colporteur avant de revenir à Arras. En 1791, il s'engage dans l’armée révolutionnaire. Il se bat alors à Valmy et à Jemappes. Il est renvoyé du 11e régiment de chasseurs à cheval le 28 mai 1793, après une dizaine de duels. Marie-Anne-Louise Chevalier le contraint au mariage en 1794, le couple tenant une épicerie à Arras, mais lorsqu'il apprend qu'elle lui a fait croire faussement qu'elle était enceinte, il la quitte après lui avoir volé toutes ses économies. Il poursuit alors une vie aventureuse de voleur et d'escroc entre Paris et le Nord de la France, rejoignant même en 1795 les rangs de l'armée roulante.
Le 27 décembre 1796, il est condamné par le tribunal criminel de Douai à huit ans de travaux forcés pour « faux en écritures publiques et authentiques ». À Bicêtre, où il est initié à la savate par Jean Goupil, il est incorporé dans la chaîne de Brest, un groupe de forçats — que l'on enchaîne les uns aux autres — destiné au bagne de ce port. Le voyage, particulièrement éprouvant, dure vingt-quatre jours.
Le 20 mai 1797, la prison de Bicêtre mentionne dans ses registres le portrait suivant : « François Vidocq, marchand d'indienne, marié à Marie-Anne Chevalier, demeurant lors de son arrestation à Lille, département du Nord, et en deuxième, à Paris, rue Saint-Hugues, 4, cour Saint-Martin, âgé de 26 ans, natif d'Arras, département du Pas-de-Calais, taille 5 pieds 6 pouces, cheveux et sourcils blonds, front rond, nez aquilin long, yeux gris, bouche moyenne et de travers, menton rond et long, visage ovale, barbe blonde, ayant une cicatrice à la lèvre supérieure à droite et les oreilles percées... ».
Vidocq en profite pour tenter une première évasion en forêt de Compiègne. Ce premier échec ne le décourage pas. La chaîne de forçats parvient à Brest le 24 nivôse an VI (13 janvier 1798). La « chaîne » fait halte à l'entrée de Brest à l'hôpital de Pontanézen où on procède au déferrement des bagnards. Vidocq essaie à nouveau de fausser compagnie à ses gardiens, mais il se foule les deux chevilles en tentant de sauter du mur d'enceinte.
Huit jours après son arrivée, il réussit à se procurer des vêtements de matelot qu'il dissimule dans l'arsenal où il travaille. Ayant réussi à se changer subrepticement, il quitte Brest sans être inquiété.
De nouveau arrêté en 1799, il est cette fois envoyé au bagne de Toulon, d'où il s'évade encore une fois, le 6 mars 1800. Il acquiert de cette façon auprès des gens du milieu un respect et une notoriété sans égale.
En 1809, à nouveau arrêté, il propose ses services d'indicateur à la préfecture de police. Il la renseigne d'abord en étant mouchard dans les prisons de Bicêtre et de La Force.
En 1811, le préfet de police Pasquier le place officieusement (il ne le sera officiellement qu'une fois gracié en 1818) à la tête de la « brigade de sûreté », un service de police dont les membres sont d'anciens condamnés et dont le rôle est de s'infiltrer dans le « milieu ». Excellent physionomiste, il repère toute personne, même grimée, qu'il a préalablement dévisagée (ayant vu cette personne une fois, il la reconnaît au premier regard). Il excelle lui-même dans l'art du déguisement.
L'urbanisation qui accompagne la révolution industrielle et la constitution des classes laborieuses que l'on observe à la fin de la Restauration transfèrent la peur du crime des zones rurales vers la ville, et c'est dans ce contexte qu'opère Vidocq. Ses nombreux succès et ses méthodes peu orthodoxes lui apportent autant d'admirateurs que de détracteurs. Ses hommes revendiquent trois fois plus de captures que les policiers classiques entre 1811 et 1827. Ces derniers tentent alors par tout moyen de déstabiliser Vidocq.
En 1818, Louis XVIII lui accorde sa grâce par lettres patentes, ce qui lui rend ses droits civils.
Ses ennemis se trouvent dans la pègre mais aussi au pouvoir. Par deux fois, ses supérieurs le font démissionner. Plusieurs personnes arrêtées par Vidocq l'accusent d'avoir monté les coups pour ensuite arrêter ceux qui y ont participé et, de cette manière, prouver son efficacité dans la lutte contre le crime. La justice ne retient pas ces allégations. La presse d'opposition n'en attaque pas moins le préfet Henri Gisquet en lui reprochant d'avoir simulé des attentats contre le roi Louis-Philippe Ier, entre autres provocations montées par son « ignoble » police symbolisée par la brigade de Sûreté peuplée d'anciens repris de justice. Un journal publie des caricatures qui exploitent la ressemblance physique entre Vidocq et le souverain. Le préfet de police finit par annoncer la réorganisation complète de la brigade de Sûreté afin de l'épurer. Comprenant que « l'administration supérieure [veut] réformer le personnel des agents qui serv[ent] sous [s]es ordres », le chef de la brigade de Sûreté prétexte l'état de santé de sa femme pour offrir sa démission le 15 novembre 1832, offre acceptée deux jours plus tard par la préfecture. Pierre Allard prend la tête de la nouvelle brigade de Sûreté et Louis Canler en devient le principal inspecteur.
Vidocq revendiquera finalement plus de 16 000 arrestations.
En 1827, Vidocq démissionne de ses fonctions de chef de la « sûreté ». Il s'installe à Saint-Mandé, près de Paris, et crée une petite usine de papier. Il invente le papier infalsifiable. En 1828, il publie des Mémoires qui connaissent un grand succès, et qui inspirent notamment à Honoré de Balzac son personnage de Vautrin. Ruiné par son affaire d'usine de papier, il redevient chef de la « sûreté » le 31 mars 1832 — à cinquante-sept ans — et occupe ce poste durant sept mois avant de démissionner le 15 novembre suivant à la demande du préfet Gisquet, qui souhaite « moraliser » ses équipes.
Quelques jours plus tard, ayant quitté définitivement le service public, il fonde le « Bureau de renseignements universels dans l'intérêt du commerce ». Sis au 12 de la rue Cloche-Perce à Paris, cet établissement se consacre aux « recherches et explorations dans l'intérêt des personnes lésées, affaires contentieuses ». Bien qu'il existe déjà à l'époque des centaines d'autres agences d'affaires non spécialisées, le « Bureau » de Vidocq s'en distingue progressivement grâce à une « double vocation » constituant sa marque de fabrique, observe l'historien Dominique Kalifa. En effet, l'ancien policier certifie pouvoir fournir aux commerçants, moyennant finance, des services de renseignement et de surveillance économique sur les auteurs d'escroquerie plutôt que sur « les véritables négociants » ; de surcroît, il se consacre à « l'intérêt des familles » dans le cadre d'affaires d'adultère, de succession et de disparition. Ainsi, sans camper Vidocq en « ce précurseur absolu que la tradition se plaît à reconnaître », Dominique Kalifa constate que son « Bureau de renseignements » représente bien un « prototype » de la police privée.
Vidocq prétend enregistrer plus de 8 000 clients et s'installe au 13, galerie Vivienne. Durant son procès, il revendique la devise « Haine et guerre aux fripons, dévouement sans bornes au commerce ». En 1834, il fréquente les dîners de Benjamin Appert, où sont conviés de nombreux écrivains comme Balzac, Dumas et Hugo. L'agence ferme en 1837, par décision de justice : Vidocq est emprisonné à Sainte-Pélagie, puis acquitté au bout d'un an.
En 1845, ruiné, Vidocq part pour Londres. Fort de sa légendaire réputation, il y donne des conférences payantes. Il y vend des brevets pour des inventions de sa conception : papier infalsifiable, serrure incrochetable.
En 1848, il reprend du service dans les renseignements français en se laissant emprisonner à la Conciergerie durant les émeutes du 15 mai et opère comme indicateur.
En juillet 1854, le choléra frappe Vidocq à soixante-dix-neuf ans. Malgré son grand âge, il parvient à survivre à la maladie infectieuse. Une seconde fois veuf depuis l'année 1847, il se console dans les bras de jeunes maîtresses qu'il séduit en leur faisant successivement miroiter un riche héritage grâce à des testaments olographes sans valeur.
Le 30 avril 1857, la paralysie gagne ses jambes. Vidocq meurt le 11 mai 1857 à son domicile parisien sis au 2, rue Saint-Pierre-Popincourt (actuellement 82, rue Amelot). Le jour suivant, il est enterré dans la 20e division du cimetière du Père-Lachaise. Sa sépulture, relevée, n'existait plus à la fin du xixe siècle.
Imaginaire populaire
Vidocq a encore aujourd'hui une place importante dans l'imaginaire populaire et français en particulier, grâce aux romans et, depuis quelques décennies, grâce à la télévision et au cinéma. En 2003, la Poste française émet un timbre à l'effigie du personnage, dans le cadre d'une série « Destinées romanesques ».
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
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La Grosse Bertha (en allemand : Dicke Bertha) est une très grosse pièce d'artillerie de siège utilisée par l'armée allemande lors de la Première Guerre mondiale. Il s'agissait d'un obusier de 420 mm de diamètre et de 16 calibres de long. Deux modèles furent construits : d'abord le 42-cm Kurze Marine-Kanone 12 (Gamma-Mörser) à partir de 1912, puis le 42-cm Kurze Marine-Kanone 14 (M-Gerät) à partir de 1914.
En France, on a souvent désigné sous ce nom le mystérieux canon utilisé pour le bombardement de Paris en 1918 (Pariser Kanonen), mais il s'agit en fait d'un modèle bien différent (Ferngeschütz ou Kaiser-Wilhelm-Geschütz ).
En 1908, l'état-major allemand chargea l'usine d'armements de Bertha Krupp von Bohlen und Halbach, située à Essen, d'élaborer une pièce d'artillerie capable de percer trois mètres de béton armé et de briser les tourelles en acier au nickel des fortifications françaises.
On confia la conception de l'arme au professeur Rausenberger et les calculs au capitaine Becker. Après avoir testé une grande variété d'obus, le meilleur compromis entre les performances balistiques et les capacités de pénétration fut obtenu avec un obus de 1 150 kg chargé de 144 kg d'explosifs. Toutefois, le canon correspondant – appelé Gamma-Gerät (appareil gamma) – ne pouvait être transporté que par voie ferrée, ce qui limitait son champ de manœuvre.
À partir du Gamma-Gerät, très coûteux (un million de marks de l'époque, et 3 000 marks par coup tiré), fut donc développé un obusier plus léger (de 42 tonnes) et plus mobile, le type M. Conformément à la tradition des usines Krupp, qui voulait que les machines fussent baptisées du nom d'un membre de la famille, le M 42 fut renommé Dicke Bertha (Grosse Bertha), en l'honneur de Bertha Krupp, la fille unique et héritière de Friedrich Krupp. Les artilleurs surnommèrent ce mortier Fleissige Bertha (Bertha la travailleuse).
En août 1914, une seule batterie de deux pièces « M » était prête (batterie no 3 Erdmann), mais dix autres mortiers ont été fabriqués par la suite.
Utilisation
La Grosse Bertha (type M, soit la version légère) entra en service le 12 août 1914 face au fort de Pontisse, lors du siège de Liège. Le 15 août, le fort de Loncin fut bombardé par les Grosses Bertha, qui provoquèrent l'explosion des douze tonnes de poudre du magasin à poudre du fort. Le 16 août, les douze forts ceinturant la ville donnèrent leur reddition, bien que seuls trois d'entre eux (Pontisse, Fléron et Loncin) eussent été bombardés par les Grosses Bertha. Les « Bertha » (type M et gamma) dévastèrent les forteresses de Namur, Maubeuge et Anvers, ainsi que les défenses russes du Danube. En Lorraine, le fort d'arrêt de Manonviller, construit en béton spécial et le plus puissant fort de la ligne Séré de Rivières, fut dévasté par 59 tirs de la batterie Gamma-Gerät du major Solf le 27 août 1914.
Cependant, devant Verdun, notamment face au fort de Moulainville, les Bertha montrèrent leurs limites. Les forts de Verdun, modernisés peu avant la guerre, résistèrent aux Grosses Bertha non pas parce qu'ils étaient plus solides, mais par le fait que les défenseurs s'installèrent dans un réseau de galeries profondes équipées de courant électrique, réseau téléphonique, casernes, PC, infirmerie, etc. De ce réseau remontaient plusieurs galeries donnant accès aux postes de combat (tourelles, casemates, coffres, caponnières, etc.). Vingt ans plus tard, ce système sera optimisé en créant la ligne Maginot.
Si les dégâts causés aux forts impressionnèrent les Alliés, la célébrité de la Grosse Bertha est venue de la confusion avec les canons longs qui bombardèrent Paris en 1918. Il ne s'agissait pas de Bertha mais de Ferngeschütz, également appelés Pariser Kanonen. Rausenberger avait adapté des tubes de gros calibre destinés au croiseur Ersatz Freya, dont la construction avait été suspendue.
À la fin de la Première Guerre mondiale, les Grosses Bertha furent détruites pour ne pas tomber entre les mains des Alliés. Seul le canon affecté au champ de tir de Meppen fut conservé. Rebaptisé Große Gilda (Grande Gilda), il reprit du service lors de la Seconde Guerre mondiale. Il fut utilisé en mai 1940 contre certains forts belges et contre l'ouvrage de Schœnenbourg, sans grands résultats car les ouvrages de la ligne Maginot étaient conçus pour y résister. Il fut de nouveau utilisé en 1942, lors du siège de Sébastopol et, deux ans plus tard, lors de l'insurrection de Varsovie. Cependant à cette époque, l'Allemagne avait développé d'autres canons encore plus puissants, les Karl et Gustav.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grosse_Bertha | |||||||||||||||||||||||||||
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Décès
378 : Flavius Julius Valens, empereur romain de 364 à 378 (° v. 328). |
1048 : Damase II (Poppon de Brixen dit), 151e pape chrétien mort après seulement 23 jours de pontificat (° inconnue). |
1296 : Hugues de Brienne, comte de Brienne (° 1240). |
1420 : Pierre d'Ailly, cardinal français (° 1351). |
1515 : Charles de Robertet, évêque d'Albi (° inconnue). |
1516 : Jérôme Bosch, peintre néerlandais (° vers 1450). |
1710 : Henry Le Bret, ami d'enfance et de jeunesse de Savinien de Cyrano de Bergerac, soldat, juriste, avocat au conseil du roi, homme de lettres, historien, ecclésiastique et éditeur français posthume de Cyrano (° 1617 ou 1618). |
1820 : Anders Sparrman, naturaliste suédois (° 27 février 1748). |
1842 : Vladimir Gadon, homme politique et insurgé lituanien (° 9 octobre 1775). |
1853 : Josef Hoëné-Wronski, philosophe et scientifique franco-polonais (° 23 août 1776). |
1886 : Henri de Chacaton, peintre orientaliste français (° 30 juillet 1813). |
1888 : |
Charles Cros, poète et inventeur français (° 1er octobre 1842). |
Samuel Ferguson, poète irlandais (° 10 mars 1830). |
1914 : « Corchaito » (Fermín Muñoz Corchado y González dit), matador espagnol (° 10 octobre 1882). |
1919 : Ruggero Leoncavallo, compositeur italien (° 23 avril 1857). |
1932 : John Charles Fields, mathématicien canadien (° 14 mai 1863). |
1933 : Dyna Beumer, soprano belge (° 31 août 1856). |
1942 : |
Tahar Sfar (الطاهر صفر), homme politique et avocat tunisien (° 15 novembre 1903). |
Edith Stein, religieuse, théologienne, philosophe et sainte catholique allemande (° 12 octobre 1891). |
1943 : |
Franz Jägerstätter, objecteur de conscience autrichien et martyr catholique (° 20 mai 1907). |
Chaïm Soutine, peintre français d’origine lituanienne (° 9 juin 1893). |
1946 : Léon Gaumont, producteur de cinéma français (° 10 mai 1864). |
1956 : Jean Temerson, acteur français (° 12 juin 1898). |
1962 : |
Hermann Hesse, écrivain suisse, prix Nobel de littérature en 1946 (° 2 juillet 1877). |
Raymond Sudre, sculpteur français (° 28 octobre 1870). |
1967 : Joe Orton, dramaturge britannique (° 1er janvier 1933). |
1969 : |
Cecil Frank Powell, physicien anglais, prix Nobel de physique en 1950 (° 5 décembre 1903). |
Sharon Tate, actrice américaine, épouse de Roman Polanski (° 24 janvier 1943). |
1974 : Bill Chase, trompettiste et chef d’orchestre de jazz américain (° 20 octobre 1934). |
1975 : Dmitri Chostakovitch (Дмитрий Дмитриевич Шостакович), compositeur russe (° 25 septembre 1906). |
1979 : |
Walter O'Malley, gestionnaire de sport américain (° 9 octobre 1903). |
Charles Spinasse, homme politique français (° 22 octobre 1893). |
1983 : André Hossein, compositeur de musiques de films, père de Robert Hossein (° 1905). |
1987 : Roger Garand, acteur québécois (° 30 octobre 1922). |
1988 : Giacinto Scelsi, compositeur italien (° 8 janvier 1905). |
1991 : |
Zbigniew Strzalkowski (° 3 juillet 1958) et |
Michal Tomaszek (° 23 septembre 1960), religieux franciscains polonais, assassinés par les terroristes du Sentier lumineux, au Pérou9. |
1994 : Cathy Stewart, actrice pornographique française (° 2 avril 1956) |
1995 : Jerry García, guitariste américain du groupe Grateful Dead (° 1er août 1942). |
1997 : |
Jean Prasteau, écrivain, journaliste et historien français (° 1921). |
Herbert de Souza, sociologue brésilien (° 3 novembre 1935). |
1998 : |
Gabriel Cattand, acteur français (° 29 novembre 1923). |
Marcella Rovena, actrice italienne (° 22 janvier 1908). |
Francisco Zúñiga, artiste, sculpteur, peintre et professeur d'université costaricien puis mexicain (° 27 décembre 1912). |
2000 : |
Louis Nucéra, écrivain français, prix Interallié en 1981 et grand prix de littérature de l'Académie française en 1993 (° 17 juillet 1928). |
Lewis Wilson, acteur américain (° 28 janvier 1920). |
2002 : Bertold Hummel, compositeur allemand (° 27 novembre 1925). |
2003 : |
Jacques Deray, réalisateur français (° 19 février 1929). |
Gregory Hines, acteur et danseur américain (° 14 février 1946). |
2004 : |
Tony Mottola, guitariste, compositeur et gestionnaire américain (° 18 avril 1918). |
David Raksin, compositeur américain de musiques de films (° 4 août 1912). |
2005 : |
Colette Besson, athlète française (° 7 avril 1946). |
François Dalle, homme d’affaires et chef d’entreprise français, président de L'Oréal de 1957 à 1984 (° 18 septembre 1918). |
Matthew McGrory, acteur américain (° 17 mai 1973). |
Judith Rossner (en), romancière américaine (° 31 mars 1935). |
2006 : |
Anga Díaz, percussionniste cubain (° 15 juin 1961). |
James Alfred Van Allen, physicien et astronome américain (° 7 septembre 1934). |
2007 : |
Ulrich Plenzdorf, écrivain, romancier et scénariste allemand (° 26 octobre 1957). |
Rudolf Thanner, hockeyeur sur glace allemand (° 20 août 1944). |
Michel Thompson, peintre français (° 12 janvier 1921). |
2008 : |
Mahmoud Darwich, poète et écrivain palestinien (° 13 mars 1941). |
Bernie Mac (Bernard Jeffrey McCullough dit), acteur américain (° 5 octobre 1957). |
2009 : |
Reynald Bouchard, acteur québécois (° 1946). |
Thierry Jonquet, écrivain français (° 19 janvier 1954). |
Thomas Knopper, pilote automobile néerlandais (° 2 février 1990). |
Marie-Laure Picat, écrivaine française (° 2 juillet 1972). |
John Quade, acteur américain (° 1er avril 1938). |
Camille Vallin, homme politique français (° 22 novembre 1918). |
2010 : Ted Stevens, homme politique américain (° 18 novembre 1923). |
2011 : |
François Cacheux, sculpteur français (° 24 janvier 1923). |
Adolphe-Marie Hardy, évêque français (° 23 juillet 1920). |
2012 : Mel Stuart, réalisateur et producteur américain (° 2 septembre 1928). |
2014 : Raymond Berthillon, glacier parisien (° 9 décembre 1923). |
2015 : Coyote (Philippe Escafre dit), auteur de bande dessinée français (° 9 octobre 1962). |
2016 : |
Fabio Garriba, acteur italien (° 13 novembre 1944). |
Gerald Grosvenor, homme politique britannique (° 22 décembre 1951). |
Siegbert Horn, kayakiste est-allemand puis allemand (° 11 mai 1950). |
Jean Mesnard, universitaire français (° 23 février 1921). |
Ernst Neïzvestny, sculpteur russo-américain (° 9 avril 1925). |
Kalikho Pul, homme politique indien (° 20 juillet 1969). |
Philippe Roberts-Jones, poète et historien belge (° 8 novembre 1924). |
2017 : |
Romdhan Chatta, acteur et comédien tunisien (° 25 novembre 1939). |
Fritz Huber, skieur alpin autrichien (° 21 janvier 1931). |
Jean Vendome, bijoutier français (° 18 avril 1930). |
2018 : |
Tamara Degtiareva, actrice russe (° 29 mai 1944). |
Manfred Melzer, prélat catholique allemand (° 28 février 1944). |
2021 : Patricia Hitchcock, actrice britannique (° 7 juillet 1928). |
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Naissances
1593 : Izaac Walton, écrivain anglais († 15 décembre 1683). |
1602 : Gilles Personne de Roberval, mathématicien et physicien français († 27 octobre 1675). |
1606 : Theodoor van Thulden, peintre flamand († 12 juillet 1669). |
1726 : Francesco Cetti, prêtre jésuite, zoologiste et mathématicien italien († 20 novembre 1778). |
1740 : Giovanni Cristofano Amaduzzi (« Amadutius »), religieux, universitaire, philosophe et érudit italien († 21 janvier 1792). |
1754 : Pierre Charles L'Enfant, architecte et concepteur de villes français († 14 juin 1825). |
1776 : Amedeo Avogadro, chimiste et physicien italien († 9 juillet 1856). |
1789 : Nicolas Bochsa, musicien français († 6 janvier 1856). |
1794 : Achille Valenciennes, zoologiste et ichtyologiste français († 13 avril 1865). |
1806 : Eugène Pierre François Giraud, artiste français († 28 décembre 1881). |
1814 : Alexander Willem Michiel Van Hasselt, médecin et naturaliste hollandais († 16 septembre 1902). |
1839 : Charles-Théodore en Bavière, personnalité de la famille royale de Bavière († 30 novembre 1909). |
1845 : Frère André (Alfred Bessette dit), religieux québécois († 6 janvier 1937). |
1855 : Jean Lorrain, écrivain français († 30 juin 1906). |
1869 : Manuel Medina Olmos, (évêque de Guadix), assassiné pendant la guerre civile espagnole. Béatifié en 1993 († 30 août 1936)8. |
1874 : |
Charles Hoy Fort, écrivain et chercheur paranormal américain († 3 mai 1932). |
Reynaldo Hahn, chef d’orchestre, critique musical et compositeur français d’origine vénézuélienne († 28 janvier 1947). |
Albin Lermusiaux, athlète français, spécialiste du demi-fond, médaillé aux JO d'Athènes en 1896 († 20 janvier 1940). |
1875 : Albert Ketèlbey, pianiste, chef d’orchestre et compositeur de musique légère anglais († 26 novembre 1959). |
1878 : Eileen Gray, designer et architecte irlandaise († 31 octobre 1976). |
1891 : Joseph-Marie Martin, cardinal français, archevêque de Rouen († 21 janvier 1976). |
1892 : Shiyali Ramamrita Ranganathan (शियाली राममृत रंगनाथन), mathématicien et bibliothécaire indien († 27 septembre 1972). |
1896 : Jean Piaget, pédopsychologue suisse († 16 septembre 1980). |
1897 : Noël-Noël (Lucien Édouard Noël dit), acteur français († 4 octobre 1989). |
1899 : |
Armand Salacrou, auteur dramatique français († 25 novembre 1989). |
Pamela Lyndon Travers (Helen Lyndon Goff dite), romancière australienne († 23 avril 1996). |
1902 : Zino Francescatti, violoniste et pédagogue français († 17 septembre 1991). |
1904 : |
Raymonde Canolle, athlète française († 23 octobre 1975). |
Gabriel Marcillac, coureur cycliste français († 4 octobre 1984). |
1905 : Pierre Klossowski, écrivain et dessinateur français († 12 août 2001). |
1906 : Robert Surtees, directeur de photographie américain († 5 janvier 1985). |
1907 : Jean Mairey, résistant et haut fonctionnaire français († 16 octobre 1982). |
1908 : |
A.I. Bezzerides, scénariste, romancier et acteur américain († 1er janvier 2007). |
Tommaso Landolfi, écrivain italien († 8 juillet 1979). |
1911 : William Fowler, astrophysicien américain, colauréat du prix Nobel de physique en 1983 († 14 mars 1995). |
1914 : Ferenc Fricsay, chef d’orchestre hongrois († 20 février 1963). |
1918 : Robert Aldrich, réalisateur américain († 5 décembre 1983). |
1919 : Ralph Houk (en), joueur, instructeur, gérant et gestionnaire de baseball américain († 21 juillet 2010). |
1921 : Lola Bobesco, violoniste belge d’origine roumaine († 4 septembre 2003). |
1922 : Conchita Cintrón, rejoneadora péruvienne († 17 février 2009). |
1923 : Catherine Langeais (Marie-Louise Terrasse dite), présentatrice française de télévision († 23 avril 1998). |
1925 : Valentín Pimstein, producteur chilien († 27 juin 2017). |
1927 : |
Mario David (Jacques David dit), acteur français († 29 avril 1996). |
Daniel Keyes, écrivain de science-fiction et chercheur en psychologie américain († 15 juin 2014). |
Marvin Minsky, scientifique américain († 24 janvier 2016). |
Robert Shaw, acteur britannique († 28 août 1978). |
1928 : Robert « Bob » Joseph Cousy dit Cooz, Mr. Basketball / Houdini of the Hardwood, basketteur américain. |
1929 : Abdi İpekçi, journaliste turc († 1er février 1979). |
1930 : Jacques Parizeau, homme politique québécois, premier ministre du Québec de 1994 à 1996 († 1er juin 2015). |
1931 : Mario Jorge Lobo Zagallo, footballeur brésilien. |
1932 : |
Tam Dalyell, homme politique britannique († 26 janvier 2017). |
John Gomery, juge québécois († 18 mai 2021). |
1933 : Yoshinobu Oyakawa, nageur américain, champion olympique. |
1934 : Yves Coppens, paléontologue et paléoanthropologue français († 22 juin 2022). |
1938 : |
Leonid Koutchma (Leonid Danylovytch Koutchma / Леонід Данилович Кучма en ukrainien), homme d'État ukrainien, ingénieur, premier ministre de 1992 à 1993, puis deuxième président de l'Ukraine moderne de 1994 à 2005. |
Rodney George « Rod » Laver, joueur de tennis australien. |
Pierre Santini, comédien, metteur en scène et directeur de théâtre franco-italien. |
1939 : |
Billy Henderson (en), chanteur américain du groupe The Spinners († 2 février 2007). |
Bulle Ogier, actrice française. |
Romano Prodi, homme politique italien, président du Conseil des ministres de 1996 à 1998 et de 2006 à 2008, et président de la Commission européenne de 1999 à 2004. |
1943 : |
Danièle Gaubert, comédienne française († 3 novembre 1987). |
Ken Norton, boxeur américain († 18 septembre 2013). |
1944 : |
Patrick Depailler, pilote automobile français († 1er août 1980). |
Sam Elliott, acteur et producteur américain. |
1946 : Phương Dung, chanteuse vietnamienne de musique traditionnelle. |
1947 : |
1947 : J.J. Lionel (Jean-Jacques Blairon dit), chanteur populaire belge francophone (de la chanson d'ambiance de bals de fêtes nationales, familiales, noces et banquets La Danse des canards) († 14 juillet 2020). |
Jungo Morita, joueur de volley-ball japonais, champion olympique. |
1949 : Denis Laming, architecte français. |
1950 : Anémone (Anne Bourguignon, dite), comédienne française († 30 avril 2019). |
1953 : |
Edgar Givry, comédien français. |
Christophe Salengro, artiste comédien français († 30 mars 2018). |
1954 : Olga Knyazeva, escrimeuse soviétique, championne olympique († 3 janvier 2015). |
1955 : |
Udo Beyer, athlète est-allemand, champion olympique du lancer du poids. |
Mathieu Lindon, écrivain français. |
1956 : Fafá de Belém (Maria de Fátima Palha de Figueiredo dite), chanteuse et compositrice brésilienne. |
1957 : Melanie Griffith, actrice américaine. |
1958 : |
Louis Garneau, cycliste et homme d’affaires québécois. |
Amanda Bearse, actrice américaine. |
1959 : |
Philippe Bergeron, acteur québécois. |
Idrissa Seck, homme d'État sénégalais |
1960 : Barbara De Rossi, actrice italienne. |
1961 : Josée Deschênes, actrice québécoise. |
1963 : Whitney Houston, chanteuse américaine († 11 février 2012). |
1964 : Brett Hull, joueur de hockey sur glace canado-américain. |
1965 : John Smith, lutteur américain, double champion olympique. |
1966 : Fabrice Loiseau, prêtre catholique français, fondateur et supérieur des Missionnaires de la Miséricorde Divine. |
1967 : |
Patrick Ridremont, comédien belge. |
Deion Sanders, joueur américain de football et de baseball. |
Ulrich Kirchhoff, cavalier allemand, double champion olympique. |
1968 : |
Gillian Anderson, actrice américaine. |
Eric Bana, acteur australien. |
Babsie Steger, comédienne autrichienne. |
1969 : Divine Brown (Estella Marie Thompson dite), prostituée américaine. |
1970 : Roderick « Rod » Jean Brind’Amour, joueur de hockey sur glace canadien. |
1971 : Roman Romanenko (Роман Юрьевич Романенко), cosmonaute russe. |
1972 : |
Juan Esteban Aristizábal Vásquez dit Juanes, chanteur colombien. |
Sabrina Pettinicchi, basketteuse en fauteuil roulant canadienne. |
1973 : |
Filippo Inzaghi, footballeur italien. |
Kevin McKidd, acteur écossais. |
1974 : |
Matt Morris (en), joueur de baseball américain. |
Raphaël Poirée, biathlète français. |
1976 : |
Jessica Capshaw, actrice américaine. |
Audrey Tautou, actrice française. |
1977 : |
Rico Hill, basketteur américain. |
Mikaël Silvestre, footballeur français. |
1981 : Ahmed Fellah, basketteur français. |
1982 : |
Joel Anthony, basketteur américain. |
Tyson Gay, athlète américain. |
Jes Macallan, actrice américaine. |
1983 : |
Evgenia Lamonova, escrimeuse russe. |
Adrien Michaud, athlète français. |
1984, joueur de rugby à XV français. |
1985 : |
Filipe Luís Kasmirski, footballeur brésilien. |
Anna Kendrick, actrice et chanteuse américaine. |
Dennis Marshall, footballeur costaricien († 23 juin 2011). |
1988 : Willian, footballeur brésilien. |
1990 : Bill Skarsgård, acteur suédois. |
1991 : Furkan Aldemir, basketteur turc. |
1998 : Panayotis Pascot, chroniqueur français. |
2002 : Nils Othenin-Girard, acteur français. |
2005 : Caylee Anthony, victime de meurtre américaine († 16 juin 2008). |
|
Événements
-48 (ou 29 juin) : Pompée est vaincu par Jules César lors d'une bataille entre Romains à Pharsale en Thessalie au nord de la Grèce. |
378 : bataille d’Andrinople, au cours de laquelle l’empereur Valens est défait par les Wisigoths de Fritigern, et est tué. La Thrace est pillée, sauf les villes fortifiées, que les barbares ne peuvent prendre. Andrinople et Constantinople résistent. Théodose, un Espagnol envoyé par Gratien, a le temps d’intervenir pour reprendre la situation en main. |
681 : les Bulgares d’Asparoukh fondent la Bulgarie du Danube, en tant que khanat, à la suite de la défaite de l’empereur byzantin Constantin IV, au sud du delta du Danube. |
Carte des royaumes francs après le partage de la Lotharingie par le traité de Meerssen (870). |
870 : signature du traité de Meerssen qui partage la Lotharingie entre Francie Occidentale (futur royaume de France) et Francie Orientale (futur empire germanique, voir carte ci-conre). |
1173 : pose de la première pierre du campanile de la cathédrale de Pise (tour de Pise). |
1535 : |
découverte par le Malouin Jacques Cartier du fleuve Saint-Laurent. |
L'amiral de Brion, compagnon d'adolescence du roi de France François Ier, succède à feu Antoine Duprat comme chancelier. Il va prôner une alliance contre Charles Quint, avec Henri VIII d'Angleterre, des princes allemands (luthériens par exemple) et le grand Turc Soliman. |
1564 : promulgation de l’édit de Roussillon, qui fait commencer l’année le 1er janvier en France. |
1793 : Pierre Jadart Dumerbion est nommé général en chef de l’Armée d'Italie. |
1795 : massacre de Belleville, pendant la guerre de Vendée. |
1805 : l’Autriche, le Royaume-Uni, la Suède, la Russie et Naples forment une coalition contre Napoléon. |
1806 : massacre de Lauria, pendant l'invasion de Naples, lors des guerres napoléoniennes. |
1809 : fin de la bataille de Pontlatzer Brücke, lors de la rébellion du Tyrol. |
1830 : |
Louis-Philippe Ier devient roi des Français ; proclamation de la monarchie de Juillet. |
massacre de Bitola : plusieurs centaines de beys albanais sont tués par les Ottomans. |
1842 : le traité Webster-Ashburton met un terme à la querelle de frontière entre le Maine (États-Unis) et le Nouveau-Brunswick (Canada, à l’époque colonie britannique). |
1862 : bataille de Cedar Mountain, durant la guerre de Sécession américaine. |
1899 : le général Gallieni, gouverneur général de Madagascar, est promu général de division. |
1902 : couronnement du roi du Royaume-Uni Édouard VII. |
1907 : retour des participants du camp scout de l'île de Brownsea, premier camp scout organisé par Baden Powell. |
1918 : dernier tir de la Grosse Bertha sur Paris. Ces pièces d’artillerie auront tiré plus de 367 obus sur Paris et les communes environnantes, causant la mort de 256 personnes en quatre mois. |
1927 : accession de Sisowath Monivong au trône du Cambodge. |
1942 : |
arrestation de Gandhi, au lendemain de son discours de lancement du mouvement Quit India. |
bataille de l'île de Savo, bataille navale de la guerre du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale, entre un escadron de croiseurs de la Marine impériale japonaise et les forces navales alliées. |
1944 : |
promulgation à Alger, par le Gouvernement provisoire de la République française, de l’ordonnance du 9 août 1944 relative au rétablissement de la légalité républicaine sur le territoire continental. |
1945 : |
invasion soviétique de la Mandchourie : l’Union soviétique attaque les positions de l’empire du Japon au nord de la Chine. |
bombardement de Nagasaki (Japon) par les États-Unis avec la bombe Fat Man au plutonium. |
1965 : indépendance de Singapour par sécession d’avec la Malaisie. |
1971 : l’Inde signe un traité d’amitié et de coopération avec l’Union soviétique. |
|
1986 : Queen se produit sur scène pour la toute dernière fois avec Freddie Mercury au concert situé à Knebworth. |
1993 : avènement du roi Albert II de Belgique neuf jours après la mort de son frère Baudouin. |
1999 : Boris Eltsine limoge son premier ministre Sergueï Stepachine, qu'il remplace par Vladimir Poutine. |
2004 : première réunion du gouvernement ivoirien avec d'ex-rebelles. |
2005 : la CGT,qui a demandé l’annulation de l’ordonnance du 2 août 2005 ayant mis en place le Contrat nouvelles embauches, dépose un recours devant l’Organisation internationale du travail. |
2016 : en Inde, la dame de fer de Manipur met un terme à sa grève de la faim commencée il y a 16 ans. |
2018 : crue du Valat d'Aiguèze, affluent de l'Ardèche (France). |
2020 : |
une élection présidentielle est censée avoir lieu afin d'élire le chef de l’État bélarus. Le président sortant Alexandre Loukachenko au pouvoir depuis 1994 est réélu pour un sixième mandat. L'opposition signale de nouvelles fraudes généralisées. |
attaque à Kouré ci-après. |
Arts, culture et religion |
1471 : élection de Francesco Della Rovere (1414-1484) comme pape. Il prend le nom de Sixte IV, et règnera jusqu’à sa mort en 1484. |
1520 : après plus de quinze ans de manœuvres diverses et d’espoirs déçus, le prince-évêque de Liège Érard de La Marck est enfin promu cardinal, avec l’appui du nouvel empereur Charles Quint qu’il a soutenu contre François Ier pendant la campagne pour l’élection impériale, mais « sa nomination restera secrète quelque temps par égard pour la France » qui considère Érard comme son « mortel ennemi ». |
1563 : l'écrivain français Étienne de La Boétie, ami de Michel de Montaigne tombe malade. Il mourra le 18. La disparition de son ami marque profondément Montaigne. |
1903 : intronisation du pape Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto). |
1910 : installation de Marc Chagall à Paris. |
1930 : première apparition de Betty Boop, personnage fictif de dessins animés. |
Sciences et techniques |
2019 : face aux sanctions américaines le privant d'accès à Android, le constructeur chinois Huawei annonce le lancement de son propre système d'exploitation Harmony OS. |
2021 : le GIEC publie le premier chapitre de son 6e rapport d’évaluation, consacré aux fondements scientifiques du réchauffement climatique6. |
Économie et société |
1944 : |
création du quotidien régional Le Maine libre, au Mans. |
lancement de la mascotte Smokey Bear, dans la campagne de prévention des feux de forêt aux États-Unis. |
1947 : début du 6e Jamboree Mondial scout à Moisson (78), France. Il fut appelé le « Jamboree de la Paix ». |
1969 : meurtre de Sharon Tate, femme du réalisateur Roman Polanski, par une secte. |
1971 : début de l’opération Demetrius, en Irlande du Nord. |
1982 : attentat contre un restaurant juif rue des Rosiers, dans le Pletzl à Paris (Marais, 4è arrondissement). |
2018 : au Yémen, 29 enfants sont tués lors de frappes aériennes contre un bus, attribuées à la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite. |
2020 : au Niger, six Français, volontaires de l'ONG, ACTED, et leurs deux accompagnateurs nigériens, sortis pour une excursion dans la réserve de girafes de Kouré, sont tués par des hommes armés venus à motos. |
|
Boris Nikolaïevitch Eltsine ou Ieltsine (en russe : Бори́с Никола́евич Е́льцин [bɐˈrʲis nʲɪkɐˈlaɪvʲɪtɕ ˈjelʲtsɨn), né le 1er février 1931 à Boutka (en) (oblast de Sverdlovsk) et mort le 23 avril 2007 à Moscou, est un homme d'État russe, président de la fédération de Russie du 10 juillet 1991 au 31 décembre 1999.
Membre du PCUS à partir du début des années 1960, il est élu président du Soviet suprême de la république socialiste fédérative soviétique de Russie en 1990, ce qui fait de lui le premier président non communiste d'une république soviétique. Il joue un rôle-clé l'année suivante dans l'échec du putsch de Moscou et marginalise ensuite Mikhaïl Gorbatchev. Son action contribue, en quelques mois, à la dissolution de l'Union soviétique.
En 1991, il devient le premier président de la fédération de Russie, l’ayant emporté au premier tour avec 58,6 % des suffrages. Cinq ans plus tard, en 1996, alors qu’il est déjà très malade et que ses politiques sont impopulaires, il est donné réélu avec 53,8 % des voix, cette fois au second tour et sur fond de suspicion de fraudes, face au dirigeant communiste Guennadi Ziouganov.
Sa présidence est marquée par une succession de crises et scandales. Alors qu’il procède à d’importantes privatisations, une classe d’oligarques émerge, la corruption devient endémique et la situation économique et sociale du pays se dégrade fortement. Il doit faire face à une crise constitutionnelle avec le Congrès des députés en 1993, puis à la guerre de Tchétchénie de 1994-1996.
Toujours plus affaibli par la maladie, réputé alcoolique, il démissionne après huit ans et demi de présidence. Vladimir Poutine, qu'il a nommé président du gouvernement quelques mois auparavant, lui succède à la tête de la fédération de Russie.
Par la suite, Boris Eltsine ne prend plus part au débat public.
ou Ieltsine (en russe : Бори́с Никола́евич Е́льцин [bɐˈrʲis nʲɪkɐˈlaɪvʲɪtɕ ˈjelʲtsɨn), né le 1er février 1931 à Boutka (en) (oblast de Sverdlovsk) et mort le 23 avril 2007 à Moscou, est un homme d'État russe, président de la fédération de Russie du 10 juillet 1991 au 31 décembre 1999.
Membre du PCUS à partir du début des années 1960, il est élu président du Soviet suprême de la république socialiste fédérative soviétique de Russie en 1990, ce qui fait de lui le premier président non communiste d'une république soviétique. Il joue un rôle-clé l'année suivante dans l'échec du putsch de Moscou et marginalise ensuite Mikhaïl Gorbatchev. Son action contribue, en quelques mois, à la dissolution de l'Union soviétique.
En 1991, il devient le premier président de la fédération de Russie, l’ayant emporté au premier tour avec 58,6 % des suffrages. Cinq ans plus tard, en 1996, alors qu’il est déjà très malade et que ses politiques sont impopulaires, il est donné réélu avec 53,8 % des voix, cette fois au second tour et sur fond de suspicion de fraudes, face au dirigeant communiste Guennadi Ziouganov.
Sa présidence est marquée par une succession de crises et scandales. Alors qu’il procède à d’importantes privatisations, une classe d’oligarques émerge, la corruption devient endémique et la situation économique et sociale du pays se dégrade fortement. Il doit faire face à une crise constitutionnelle avec le Congrès des députés en 1993, puis à la guerre de Tchétchénie de 1994-1996.
Toujours plus affaibli par la maladie, réputé alcoolique, il démissionne après huit ans et demi de présidence. Vladimir Poutine, qu'il a nommé président du gouvernement quelques mois auparavant, lui succède à la tête de la fédération de Russie.
Par la suite, Boris Eltsine ne prend plus part au débat public.
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Tamara Degtiareva (Korolev, 29 mai 1944 - Moscou, 9 août 2018) est une actrice russe.
En 1979, elle reçoit le Prix d'État de l'URSS pour son rôle dans la série Eternal Call et en 2005, elle est faite artiste du peuple de la fédération de Russie.
Biographie
Degtiareva est née à Korolev dans l'oblast de Moscou en 1944. Ses parents travaillent dans une usine et alors qu'elle est enfant, sa mère arrête de travailler pour s'occuper d'elle.
Elle meurt à Moscou le 9 août 2018 à l'âge de 74 ans.
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En première période face au Maroc, l'équipe de France de football a notamment marqué trois buts en l'espace de huit minutes, le 8 août 2023 à Adélaïde (Australie). (JAMES GOURLEY/SHUTTERSTOCK/SIPA)
Coupe du monde : les Bleues s'imposent face au Maroc (4-0) en huitièmes de finale
Ce qu'il faut savoir
Une victoire sans trop de difficultés. Avec quatre buts, dont trois marqués en moins de 30 minutes lors de la première période, grâce à Kadidiatou Diani, Kenza Dali puis Eugénie Le Sommer, l'équipe de France de football a largement dominé le Maroc en huitièmes de finale de la Coupe du monde. A la 70e minute, Eugénie Le Sommer est venue enfoncer le clou avec une tête qui a fini dans les filets marocains, portant le score à 4-0 pour la France. Suivez notre direct.
Pour Hervé Renard, "l'objectif est rempli". Le sélectionneur des Bleues s'est félicité de la large victoire de ses joueuses. "On en veut toujours un peu plus mais c'est bien. Maintenant, il faut se projeter sur ce quart de finale contre le pays organisateur [l'Australie]", a-t-il déclaré après le match au micro de M6. "On a égalé la performance d'il y a quatre ans. On sait ce pourquoi on est venu ici, l'objectif prioritaire c'est de faire mieux que ce que l'équipe de France avait fait en 2011", a-t-il ajouté, au sujet de la demi-finale perdue à l'époque contre les Etats-Unis.
La France partait favorite. "On est favorites, on ne va pas se le cacher. On a beaucoup plus d'expérience que le Maroc en grande compétition, à nous d'utiliser ça", déclarait en amont du match l'attaquante Eugénie Le Sommer. Le Maroc disposait d'ailleurs d'un jour de repos de moins que les Bleues, qui ont reposé leurs cadres contre le Panama. Mais la sélection nord-africaine, qui a déjà réussi sa compétition, voulait poursuivre l'aventure pour le premier Mondial de son histoire.
Maëlle Lakrar est restée sur le banc. La défenseuse, touchée à une cuisse, devait "décider selon son ressenti" de sa participation, a affirmé lundi le sélectionneur Hervé Renard. Titulaire lors des trois matches de ce Mondial, Maëlle Lakrar ne s'était pas entraînée dimanche avec ses coéquipières. Elle est finalement restée sur la touche.
Des retrouvailles pour les sélectionneurs. Hervé Renard retrouvait mardi la sélection marocaine, qu'il a dirigée du côté des hommes entre 2016 et 2019. "Même quand on fait un petit match entre amis, on le fait pour le gagner", a-t-il toutefois prévenu. Reynald Pedros, le coach des Marocaines, retrouvera six Bleues qu'il a côtoyées durant ses deux saisons à la tête de Lyon (2017-2019). Y compris entre les joueuses des deux camps, de grandes amitiés existent.
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Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
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Coupe du monde féminine de football 2023 | |||||||||||||||||||||||||||
Coupe du monde de football féminin : les Bleues accrochées | |||||||||||||||||||||||||||
Coupe du monde de football féminin : la France bat le Brésil | |||||||||||||||||||||||||||
Coupe du monde de football féminin : la France termine | |||||||||||||||||||||||||||
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