Date de création : 09.04.2012
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11.01.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
L'Arme fatale 4 (Lethal Weapon 4) est un film américain réalisé par Richard Donner, sorti en 1998. C'est le dernier opus d'une tétralogie débutée en 1987 avec L'Arme fatale.
Les policiers Martin Riggs et Roger Murtaugh ont pris un coup de vieux, mais demeurent le duo de flics de Los Angeles le plus efficace. Lors d'une affaire où ils maîtrisent un homme avec un lance-flammes, Riggs apprend par Murtaugh qu'il va devenir papa : sa compagne, Lorna Cole, qui fut aussi son ancienne collègue, est enceinte. Quant à Murtaugh, il va être grand-père : sa fille Rianne est aussi enceinte de leur collègue Lee Butters, un jeune flic, même si Roger ne connaît pas encore l'identité du père.
Presque neuf mois plus tard, au cours d'une partie de pêche nocturne avec leur ami Leo Getz, devenu détective privé, Riggs et Murtaugh arraisonnent un cargo rempli de clandestins chinois. Par réflexe d'humanité, Roger recueille chez lui la nombreuse famille du brave Hong, qui a échappé à la police du port en se cachant dans un canot.
Les deux flics, promus capitaines et désirant en connaître plus sur l'histoire de Hong, enquêtent et tombent finalement sur une histoire de faux-monnayeurs...
Fiche technique
Titre : L'Arme fatale 4
Titre original : Lethal Weapon 4
Réalisation : Richard Donner
Scénario : Channing Gibson, d'après une histoire de Jonathan Lemkin, Alfred Gough et Miles Millar
Musique : Eric Clapton, Michael Kamen et David Sanborn
Photographie : Andrzej Bartkowiak
Montage : Dallas Puett, Kevin Stitt, Eric Strand et Frank J. Urioste
Décors : J. Michael Riva
Production : Richard Donner, Joel Silver, Dan Cracchiolo, J. Mills Goodloe, Steve Perry et Jim Van Wyck
Société de production et de distribution : Warner Bros.
Budget : 140 millions de dollars
Pays d'origine : États-Unis
Langues originales : anglais, cantonais, mandarin
Format : couleurs - 2,35:1 - DTS / Dolby Digital / SDDS - 35 mm
Genre : action, comédie policière
Durée : 127 minutes
Dates de sortie :
Canada et États-Unis : 10 juillet 1998
Belgique, France et Suisse : 22 juillet 1998
Royaume-Uni : 18 septembre 1998
Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en France
Mel Gibson (VF : Jacques Frantz / VQ : Denis Mercier) : Sergent/Capitaine Martin Riggs
Danny Glover (VF : Richard Darbois / VQ : Victor Désy) : Sergent/Capitaine Roger Murtaugh
Joe Pesci (VF : Roger Crouzet / VQ : Alain Gélinas) : Leo Getz
Rene Russo (VF : Véronique Augereau / VQ : Hélène Mondoux) : Lorna Cole-Riggs
Chris Rock (VF : Lucien Jean-Baptiste / VQ : Pierre Auger) : Lee Butters
Jet Li (VF : Pierre-François Pistorio / VQ Sylvain Hétu) : Wah Sing Ku
Steve Kahan (VF : Jean-Claude Sachot / VQ : Aubert Pallascio) : Capitaine Ed Murphy
Kim Chan (VF : Jim Adhi Limas / VQ : André Montmorency) : Oncle Benny Chan
Darlene Love (VF : Martine Meiraghe) : Trish Murtaugh
Traci Wolfe (VF : Nathalie Spitzer / VQ : Johanne Garneau) : Rianne Murtaugh-Butters
Damon Hines (VF : Tony Marot / VQ : Jacques Lussier) : Nick Murtaugh
Ebonie Smith (VF : Sarah Marot) : Carrie Murtaugh
Mary Ellen Trainor (VF : Danielle Dinan / VQ : Johanne Léveillé) : Dr. Stephanie Woods
Eddy Ko (VF : Jim Adhi Limas) : M. Hong
Steven Lam : Ping Hong
Calvin Jung (VF : Bruno Carna) : Inspecteur Paul Ng
Jack Kehler : George Proody
George Cheung : Fan
Roger Yuan : Chu
Phil Chong : Yee
Dana Lee : le général chinois
James Lew : le capitaine chinois
Jeff Imada : un mercenaire
Simon Rhee : un mercenaire
Conan Hutch Lee : Michael Sing Ku
James Wing Woo : James Wing Chow
Raymond Moy : Fan Wong
François Chau : Li Lum Chung
Michael Chow : l'assistant de Benny
Tony Keyes (VF : Jean-Jacques Nervest) : le partenaire de Paul Ng
Danny Arroyo : Gomez
Raymond Ma (VQ : Jean-Luc Montminy) : Dr. Cheng
Jennie Lew Tugend (VF : Laure Sabardin) : la secrétaire du Dr. Cheng
Elisabeth Sung (VF : Catherine Artigala) : la femme de Hong
Roland Kickinger : un journaliste
Barret Swatek (en) : l'infirmière
Richard Libertini (VF : Pierre Dourlens) : Rabin Gelb
Autour du film
La première scène du film démarre, tout comme le second volet, juste après l'inscription du titre.
Dans le troisième volet, Riggs tentait d'arrêter de fumer. Pari finalement réussi en observant que, dans ce quatrième opus, Riggs ne fume pas une seule cigarette.
Sur toutes ses répliques, Jet Li n'en a qu'une seule en français (ou en anglais dans la VO) : « Vous seriez à Hong Kong, vous seriez morts ! ».
Dans ce quatrième volet, on apprend enfin le nom de la psy du commissariat. Elle se nomme Stéphanie Woods.
À la fin du film, Riggs se rend une nouvelle fois sur la tombe de sa première femme Victoria Lynn (après le premier film). La pierre tombale est exactement la même.
Mel Gibson & Jet Li rejoueront ensemble, en 2014, dans le film Expendables 3 sauf que cette fois c'est Mel Gibson le méchant et Jet Li le gentil (même s'il n'apparaît qu'à la fin). Cependant les deux acteurs ne partageront aucune scène commune.
Au moment où Riggs demande à Murtaugh de retirer ses vêtements, celui-ci a le col de chemise fermé. Au passage, un des plans montre que le col est ouvert puis de nouveau fermé par la suite
Lorsque Nick et Carrie abordent leur père pour lui demander de l'argent, Carrie commence à enfiler son manteau mais l'arrête au niveau de ses avant-bras alors que, au changement de plan, son manteau est bien ajusté à ses épaules.
Lorsque le général chinois réalise qu'il a été trompé par Wah Sing Ku, il exécute les membres de la famille de ce dernier. Il en tue deux avant d'être lui-même abattu par les hommes de Wah Sing Ku. Le frère aîné s'enfuit mais, en revanche, on ne sait pas ce que devient le plus âgé des membres (lunettes et barbiche).
Lorsque Wah Sing Ku envoie Murtaugh en direction d'une vitre, lors du dernier corps à corps, il lui tient le bras puis le lâche. Au changement de plan, Murtaugh se protège soudainement le visage avec ce même bras au moment de la collision.
Bande originale
Fire in the Hole, interprété par Van Halen
Why Can't We Be Friends, interprété par War
Premonition, interprété par John Fogerty
Pilgrim, composé par Eric Clapton
Thème des Dents de la mer, composé par John Williams
Accueil
L'Arme fatale 4 obtient un accueil mitigé des critiques professionnels lors de sa sortie en salles : 52 % des 66 critiques collectés par le site Rotten Tomatoes, avec une moyenne de 5,8⁄10, tandis qu'il obtient un score de 37⁄100 sur le site Metacritic pour 21 critiques.
L'Arme fatale 4 remporte un modeste succès commercial, rapportant 285 444 603 $ de recettes mondiales, dont 130 444 603 $ aux États-Unis. En France, il affiche un résultat de 3 303 483 entrées. C'est le plus grand succès pour Jet Li.
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
États-Unis | 130 444 603 $ | 27 septembre 1998 | 8 |
France | 3 303 483 entrées | - | - |
Total mondial | 285 444 603 $ | - | - |
Prix de la meilleure musique de film lors des BMI Film and TV Awards 1999.
Prix du meilleur second rôle masculin dans un film d'action pour Chris Rock et meilleur second rôle féminin dans un film d'action pour Rene Russo, lors des Blockbuster Entertainment Awards 1999.
Nomination au prix du pire second rôle masculin pour Joe Pesci aux Razzie Awards 1999.
Suite
Dès 2008, le projet L'arme Fatale 5 est évoqué, avant d'être abandonné. Néanmoins, la série L'Arme fatale fait son apparition en 2016 à la télévision. Damon Wayans reprenant le rôle de Roger Murtaugh et Clayne Crawford celui Martin Riggs. En 2017, le projet d'un 5e film refait surface, d'après les paroles de Mel Gibson, le film ne semble cependant pas entièrement abandonné.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Arme_fatale_4 | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
L'Arme fatale | |||||||||||||||||||||||||||
L'arme fatale 4 | |||||||||||||||||||||||||||
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La Déclaration unanime des treize États unis d’Amérique (en anglais : The unanimous declaration of the thirteen united States of America), généralement appelée « Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique », est un texte politique par lequel les Treize Colonies britanniques d'Amérique du Nord ont fait sécession de la Grande-Bretagne le 4 juillet 1776, pour former les « États-Unis d'Amérique ». Ce texte est marqué par l'influence de la philosophie des Lumières et tire également les conséquences de la Révolution anglaise de 1688 : d'après les abus constatés, les délégués des colons estiment qu'ils ont le droit et le devoir de se révolter contre la monarchie britannique (en fait, le Parlement britannique a voté de lourds impôts et taxes frappant les colonies). Depuis, le 4 juillet est devenu la fête nationale des États-Unis : l'Independence Day (« Jour de l'Indépendance » en français).
Depuis 2005, elle est classée sur la Liste Mémoire du monde de l'UNESCO.
Histoire
La Déclaration d'indépendance est une étape majeure dans l'histoire des relations anglo-américaines : après une série de crises entre la métropole et les colonies, principalement sur les questions de taxation des produits (dont le fameux Stamp Act), le texte proclame la naissance d'une nouvelle nation et représente un acte révolutionnaire.
En janvier 1776, Thomas Paine prend parti pour les insurgés (insurgents) américains dans son Sens commun (1776) qui remporte un vif succès (environ 500 000 exemplaires vendus). Son livre est un plaidoyer pour la rupture avec la Grande-Bretagne et aurait inspiré George Washington. En effet, dans ce petit livre, il estime ridicule qu'un pays si petit que la Grande-Bretagne gouverne et impose des lois à l'immense et lointaine Amérique. Il oppose aussi une Amérique des Lumières à une Angleterre puritaine et moins développée philosophiquement.
Le 12 juin 1776, la Virginie se dote d'une Déclaration des droits de l'État de Virginie (Virginia Declaration of Rights). Le Second Congrès continental, composé de délégués des Treize colonies réunis à Philadelphie, décide de rédiger la Déclaration d'indépendance. Le projet est confié à un comité de cinq représentants (Committee of Five : John Adams, Roger Sherman, Benjamin Franklin, Robert Livingston et Thomas Jefferson).
C'est finalement Thomas Jefferson qui élabore une ébauche. Il devient de fait le principal auteur du texte. Il finit son travail le 21 juin 1776 et le soumet au comité qui fait quelques modifications. La déclaration est encore amendée au cours des débats du Congrès : les passages sur la traite et l'esclavage sont supprimés, afin de ne pas mécontenter les régions du Sud. Le document définitif, écrit sur du papier de chanvre, est approuvé et signé le 4 juillet par 56 délégués réunis à l'Independence Hall. Jefferson fait six copies du manuscrit du 28 juin et il souligne les passages éliminés.
La Déclaration est ensuite envoyée à l’imprimerie pour être largement diffusée. La nouvelle de la Déclaration d’indépendance prit le même temps (soit 29 jours) pour aller de Philadelphie à Charleston que de Philadelphie à Paris.
Le texte initial dénonçait les propriétaires « déterminés à garder ouvert un marché où les hommes peuvent être achetés ou vendus » et le roi George III accusé de pratiquer la traite des esclaves. Le paragraphe est finalement supprimé, l'esclavage étant maintenu.
Analyse
Il fallut trois semaines à Thomas Jefferson pour rédiger le premier texte. Même si à l'époque, on voulut faire penser que la Déclaration était une œuvre collective, les recherches des historiens et des juristes ont démontré que Jefferson en était bien le principal rédacteur. Jefferson était un Virginien âgé de 33 ans en 1776. Il fut formé comme avocat comme bien d'autres acteurs de la révolution américaine. Homme des Lumières, il avait beaucoup lu et restait influencé par la pensée des philosophes Alfred F. Jones, John Locke et Henry Home. Jefferson était également un planteur qui possédait des esclaves
La déclaration d'indépendance américaine peut être découpée en trois parties :
un préambule qui énumère les droits fondamentaux ;
la liste de griefs : les atteintes britanniques à ces droits ;
la conclusion qui s'impose : la rupture avec la Grande-Bretagne et la création de treize États indépendants.
L'acte de La Haye, rédigé par les états généraux des Pays-Bas le 26 juillet 1581, proclamant de facto l'indépendance des Provinces-Unies, fut l'une des sources d'inspiration de la Déclaration. Thomas Jefferson s'appuya également sur le Second Traité sur le Gouvernement de John Locke ; mais il remplaça le droit de propriété par celui de la recherche du bonheur. Le texte reprend aussi la tradition anglaise républicaine, qui s'était exprimée au cours des révolutions du xviie siècle.
Thomas Jefferson fut aussi influencé par la Ligue des Iroquois, confédération pacifique organisée autour d'une constitution, la « Grande loi de l'Unité » ou Gayanashagowa : en 1787, Jefferson déclarait à propos des Iroquois : « Je suis convaincu que les sociétés indiennes qui vivent sans gouvernement jouissent globalement d'un degré de bonheur bien supérieur à ceux qui vivent sous les régimes européens ».
Les droits naturels
L'idée centrale du texte est la liberté : pour la première fois, les idées des philosophes des Lumières sont mises en application, en particulier celles de John Locke. Il ne s'agit plus des libertés collectives des époques précédentes, mais de libertés individuelles qui sont proclamées haut et fort. La Déclaration est donc un texte universel, qui pose des droits : « Tous les Hommes sont créés égaux ».
La tyrannie : elle vient de la rupture du contrat entre le roi de Grande-Bretagne et les colons américains.
Le texte a aussi ses limites, compréhensibles dans le contexte du xviiie siècle : si l'égalité est proclamée, elle est uniquement valable pour les hommes blancs, car l'esclavage n'est pas aboli, bien que la première version (rédigée par Thomas Jefferson) fût en faveur de cette décision.
Portée
La Déclaration d'indépendance est universelle. Elle s'adresse à l'opinion de l'humanité et elle énonce que tous les hommes sont créés égaux.
La Déclaration d'Indépendance eut un grand retentissement en Amérique du Nord. Le texte servit de propagande aux révolutionnaires américains pendant la guerre d’indépendance. Il fait partie des textes fondateurs de la nation américaine, aux côtés de la Constitution et de la Déclaration des Droits. Le 4 juillet marque « le véritable acte de naissance des États-Unis ». Elle fut lue en 1776 dans les églises de Boston, placardée dans les villes et les villages.
La déclaration d’indépendance servit de modèle à la Déclaration des Sentiments (Declaration of Sentiments) en 1848, signée par les délégués de la première convention sur les droits des femmes, à Seneca Falls (en), New York. Pendant la guerre de Sécession, dans son discours de la Gettysburg Address (1863), le président américain Abraham Lincoln mit en valeur l’importance de la Déclaration dans l’histoire du pays : « Four score and seven years ago our fathers brought forth on this continent, a new nation, conceived in liberty, and dedicated to the proposition that all men are created equal. » Le texte fut également repris par Martin Luther King, dans son fameux discours I have a dream. Le texte original est conservé aux Archives nationales des États-Unis, à Washington, D.C..
Certaines sources affirment que le Maroc fut, en 1777, le premier pays à reconnaître l'indépendance des États-Unis. Selon d'autres sources, la France aurait officiellement reconnu les États-Unis en 1786, faisant ainsi de celle-ci le premier pays à reconnaître l'indépendance des États-Unis en 1778. La Déclaration d'indépendance américaine fondait aussi la première nation décolonisée du monde, bien que l’indépendance ne fût officiellement reconnue qu’en 1783 avec le traité de Versailles. Elle influença les rédacteurs de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Au xixe siècle et au xxe siècle, elle servit de référence aux chefs indépendantistes comme Hô Chi Minh au cours de la décolonisation.
Au Japon, la déclaration fut traduite en 1883 par Chōmin Nakae, en chinois classique, sous le titre "Déclaration d'indépendance de la confédération d'Amérique du Nord". Le texte servit de modèle pour les partisans du Mouvement pour la liberté et les droits du peuple, réclamant alors une constitution démocratique et un parlement
La comédie musicale de 1969 intitulée 1776 évoque les débats autour de l’esclavage au moment de la Déclaration d’indépendance américaine.
Dans le film Benjamin Gates et le Trésor des Templiers de Jon Turteltaub (2004), le héros incarné par Nicolas Cage vole la Déclaration d’indépendance.
Signataires
Liste des signataires par État et ordre de signature :
Président du Congrès
1 John Hancock(Massachusetts)
New Hampshire
2 Josiah Bartlett
3 William Whipple
4 Matthew Thornton
Massachusetts
5 Samuel Adams
6 John Adams
7 Robert Treat Paine
8 Elbridge Gerry
Rhode Island
9 Stephen Hopkins
10 William Ellery
Connecticut
11 Roger Sherman
12 Samuel Huntington
13 William Williams
14 Oliver Wolcott
New York
15 William Floyd
16 Philip Livingston
17 Francis Lewis
18 Lewis Morris
New Jersey
19 Richard Stockton
20 John Witherspoon
21 Francis Hopkinson
22 John Hart
23 Abraham Clark
Pennsylvanie
24 Robert Morris
25 Benjamin Rush
26 Benjamin Franklin
27 John Morton
28 George Clymer
29 James Smith
30 George Taylor
31 James Wilson
32 George Ross
Delaware
33 Caesar Rodney
34 George Read
35 Thomas McKean
Maryland
36 Samuel Chase
37 William Paca
38 Thomas Stone
39 Charles Carroll de Carrollton
Virginie
40 George Wythe
41 Richard Henry Lee
42 Thomas Jefferson
43 Benjamin Harrison V
44 Thomas Nelson Junior
45 Francis Lightfoot Lee
46 Carter Braxton
Caroline du Nord
47 William Hooper
48 Joseph Hewes
49 John Penn
Caroline du Sud
50 Edward Rutledge
51 Thomas Heyward Junior
52 Thomas Lynch Junior
53 Arthur Middleton
Géorgie
54 Button Gwinnett
55 Lyman Hall
56 George Walton
Bibliographie et autres médias
Richard Hétu, « Jefferson, Trump, et le triomphe de l'ignorance », 3 juillet 2017
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
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L’Independence Day est, dans les pays anglophones, le jour anniversaire de l'obtention ou de la déclaration de l'indépendance d'une nation.
Le terme peut faire référence à :
Fête nationale
Le Jour de l’Indépendance (Independence Day), fête nationale des États-Unis célébrée le 4 juillet. Il s'agit du jour de la signature de la déclaration d'indépendance en 1776.
Independence Day, jour (férié ou non) de célébration de l'indépendance d'un pays généralement anglophone ou d'une ancienne dépendance du Royaume-Uni ou des États-Unis.
Cinéma
Independence Day, film américain de Robert Mandel sorti en 1983 ;
Independence Day, film américain de Roland Emmerich en 1996 ;
Independence Day: Resurgence, suite du même réalisateur sortie en 2016 ;
Independence Day (en), film américain d'A. R. Ramesh sorti en 2000.
Musique
Independence Day (en) est une chanson de Bruce Springsteen sur l'album The River.
Independence Day est une chanson de Martina McBride.
Independence Day est une chanson du groupe U.D.O. dont le texte dépeint les USA dans le futur à travers une vision orwellienne.
Divers
Independence Day, jeu vidéo basé sur le film homonyme de Roland Emmerich, sorti en 1997 sur PlayStation, PC, Sega Saturn et téléphones portables (ou cellulaires).
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Célébrations
Argentine : Día del Médico Rural, Journée du médecin rural, commémore la naissance du docteur Esteban Laureano Maradona (es).
États-Unis : Independence Day, fête nationale américaine.
Philippines : Philippine Republic Day (en), commémore l'indépendance des Philippines obtenue des États-Unis.
Rwanda : Fête de la libération, marque la fin du génocide en 1994.
Venezuela : Día del Arquitecto, Journée de l'architecte.
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Évènements
362 av. J.-C. : bataille de Mantinée.
907 : début de la bataille de Bratislava.
1054 : explosion de la supernova de l'an 1054.
1187 : bataille de Hattin.
1253 : bataille de Westkapelle.
1348 : le pape Clément VI rend publique une bulle, dans laquelle il interdit de contraindre les Juifs au baptême.
1546 : baptême d'Élisabeth - Isabelle - de France, première fille du dauphin Henri et de Catherine de Médicis, née le 2 avril 1545.
1617 : arrivée en Nouvelle-France de Louis Hébert et Marie Rollet, premiers colons français à s'établir au Canada.
1634 : fondation de la ville de Trois-Rivières, en Nouvelle-France (Québec, Canada) par Laviolette.
1776 : déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique.
1862 : lors d'une balade sur la Tamise, Lewis Carroll imagine Les Aventures d'Alice au pays des merveilles, pour distraire Alice Liddell et ses sœurs.
1872 : dans le cadre de la Kulturkampf, la loi anti-jésuite interdit la présence d'établissements jésuites sur le sol de l'Empire allemand.
1902 : fin de la guerre américano-philippine.
1940 : dans le cadre de l'Opération Catapult, la flotte française stationnée à Alexandrie est internée.
1946 : indépendance des Philippines.
1973 : création de la Communauté caribéenne.
1976 : raid d'Entebbe.
1987 : la cour d'assises du Rhône reconnaît Klaus Barbie coupable de dix-sept crimes contre l'humanité, et le condamne à la prison à perpétuité, où il mourra en 1991.
1994 : fin du génocide au Rwanda.
2004 : pose de la première pierre du One World Trade Center.
2005 : la sonde Deep Impact lance son impacteur SMART sur la comète Tempel .
2012 : annonce par le CERN de la découverte du boson de Higgs
2015 : Tupou VI est couronné 6e roi des Tonga.
2016 : attentats meurtriers de l’État islamique à Médine, Djeddah et Qatif, en Arabie saoudite.
2016 : en région flamande de Belgique, l'exécutif s'engage pour passer d'une couverture en RNT de 70 à 100 % du territoire, à la fin de l'année
2016 : la sonde Juno est mise sur orbite autour de Jupiter.
2017 : discours de politique générale du Premier ministre français Édouard Philippe
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Des militaires se sont entraînées à marcher au pas en escarpins. Site ArmyInform
Ukraine : scandale autour d'un défilé de militaires en talons hauts
Les images de femmes militaires s'entraînant au pas en escarpins ont déclenché une vive polémique dans le pays, accusant les responsables de «sexisme».
Des militaires qui marchent au pas... en escarpins. La nouvelle fait scandale en Ukraine depuis que l'agence de communication de l'armée Armyinform, a dévoilé des images de la répétition du défilé qui doit célébrer, le 24 août, l'indépendance du pays.
On y voit ainsi des jeunes militaires en tenue de camouflage s'essayant à marcher au pas, avec, en guise de bottes militaires, des escarpins. Selon l'armée, les jeunes femmes ont trois mois pour s'entraîner deux fois par jour, pour un total de quatre heures quotidiennes de marche en talons, relève le journal national Kiev Post. De plus, selon les militaires, les femmes devaient pratiquer « un nouveau style de marche standard » sous lequel elles devaient lever les pieds de 10 à 15 centimètres au lieu de 15 à 20 centimètres selon les anciennes réglementations.
«Un état d'esprit médiéval»
« Pourquoi doivent-elles subir de longs exercices en talons sur l'asphalte chaud de l'été? Montrez au monde la femme ukrainienne – la guerrière courageuse, courageuse et invaincue », a réagi Le Mouvement des femmes vétérans. Une députée de l'opposition, Iryna Gerashchenko, a qualifié le défilé de «sexiste», alors que plus de 31 000 femmes servent l'armée ukrainienne, dont plus de 4000 officiers. «L'histoire d'un défilé en talons est une véritable honte», a déclaré le journaliste Vitaly Portnikov sur Facebook, arguant que certains responsables avaient un état d'esprit «médiéval».
Alors que beaucoup appellent le ministre de la Défense Andriy Taran à présenter des excuses, le ministère de la Défense n'a confirmé aucun changement dans les tenues du personnel introduit à la suite du scandale.
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Belinda est une chanson du chanteur français Claude François. Elle figure sur l'album Le Lundi au soleil sorti en 1972, ainsi que sur la face B du disque 45 tours Le Lundi au soleil sorti la même année.
Claude enregistre sa voix le 27 septembre 1972 dans la soirée, date à laquelle il enregistre également Le lundi au soleil
Il s'agit de l'adaptation d'une chanson anglophone intitulée Miss Belinda composée par Des Parton (en) pour la formation musicale Boulevard. Cette adaptation en français est réalisée par le parolier Eddy Marnay
Cette chanson est reprise par M Pokora en 2016 dans une version musicale moderne électro.
Paroles
Il faut que je vous chante pour oublier
Une étoile filante qui m'a quitté
Vous pouvez m'aidez à la trouver
Elle a les yeux bleus Belinda
Elle a le front blond Belinda
Ça fait dix fois qu'elle s'en va et qu'elle revient
C'est elle qui fait mon cœur et qui défait mon cœur de ses mains
Si vous la voyer
Vous la reconnaitrez
Elle a les yeux bleus Belinda
Elle a le front blond Belinda
Je devrais en avoir l'habitude
Et l'attendre comme je l'ai fait souvent
Mais j'entends crier ma solitude
Je l'appelle et ma voix tombe dans le vent
Elle est dans mon sommeil comme une fleur
Un soleil sans soleil et sans chaleur
Vous pouvez m'aider à la trouver
Elle a les yeux bleus Belinda
Elle a le front blond Belinda
Elle a les yeux bleus Belinda
Elle a le front blond Belinda
Elle a les yeux bleus Belinda
Elle a le front blond Belinda
Source : LyricFind
Paroliers : David Eric Stanley Parton
Paroles de Bélinda © Universal Music Publishing Group
Version originale
BOULEVARD -- Miss Belinda
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BIOGRAPHIE | Claude François | ||||||||||||||||||||||||||
Claude François : Belinda | |||||||||||||||||||||||||||
Claude François : Comme d'habitude | |||||||||||||||||||||||||||
Claude François : Dis lui | |||||||||||||||||||||||||||
Claude François : Même si tu revenais | |||||||||||||||||||||||||||
VERSION ORIGINALE | Boulevard : Miss Belinda | ||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DESSIN (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
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Joseph Caillaux, né au Mans le 30 mars 1863 et mort à Mamers le 21 novembre 1944, est un homme politique français.
Disciple de Pierre Waldeck-Rousseau, il commence sa carrière politique parmi les républicains modérés, adhérant à l'Alliance républicaine démocratique à sa création, en 1901. Il est ministre des Finances de Waldeck-Rousseau, avant de rejoindre dans les années 1910 le Parti radical, dont il devient rapidement l'une des principales figures.
Instigateur de l'impôt sur le revenu et partisan d'un pacifisme libre-échangiste, ses prises de positions et sa personnalité suscitent une haine véhémente parmi ses anciens amis et la droite nationaliste, qui mènent contre lui de violentes campagnes de presse. L'une d'elles débouche sur le meurtre de Gaston Calmette, directeur du Figaro, par son épouse, Henriette Caillaux ; cet événement, avec sa propre condamnation pour « intelligence avec l'ennemi » pendant la Première Guerre mondiale, met en suspens sa carrière politique.
Revenu sur le devant de la scène politique avec le Cartel des gauches, il voit son attachement au libéralisme économique et à l'orthodoxie financière l'éloigner peu à peu de ses amis de gauche. Devenu vice-président puis président de la Commission des Finances du Sénat, il pèse sur la politique financière de la France jusqu'en 1940.
Fils d'Eugène Caillaux, parlementaire sarthois royaliste qui fut ministre des Finances de Mac-Mahon en 1877, Joseph Caillaux, né en 1863, est élevé par un précepteur clérical fanatique puis par les jésuites qui, par réaction, l'amènent à adopter des idées républicaines
Il fait ses études secondaires au lycée du Mans puis au lycée Fontanes à Paris (actuel lycée Condorcet) où il suit l'enseignement public jusqu'au baccalauréat, enfin à la faculté de Paris où il obtient une licence en droit. Malgré son aversion pour les mathématiques, poussé par son père, il tente d'entrer à Polytechnique en 1883, mais il échoue, n'arrivant que 303e pour 227 admis. Professeur à l'École libre des sciences politiques, il prépare le concours de l'inspection des finances. Reçu sans peine second en 1888, il commence sa carrière comme adjoint à l'inspection générale des finances. En cette qualité, il effectue pendant dix ans de multiples tournées en province, tout en demeurant à Paris.
Dans le même temps, en contradiction avec les opinions de sa famille, ses convictions républicaines s'affirment, et il se détache définitivement de l'influence religieuse. Lors de la crise boulangiste, il parvient à entraîner son père dans le camp anti-boulangiste. Lors des élections municipales et cantonales de 1896, il tente de succéder à son père comme maire et conseiller général d'Yvré-l'Évêque, mais il est battu.
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L'attaque de Mers el-Kébir est une attaque menée du 3 au 6 juillet 1940 par la Royal Navy contre une escadre de la Marine nationale dans le port militaire français de Mers el-Kébir, en Algérie. L'attaque est menée par le Royaume-Uni dans le cadre de l'opération Catapult, une semaine avant la remise des pleins pouvoirs à Philippe Pétain. La France et le Royaume-Uni n'étant pas en guerre au moment de l'attaque, elle marque une rupture entre les deux pays.
L’article 8 de l'armistice du 22 juin 1940 prévoyait de laisser la flotte française sous commandement français en lui imposant une stricte neutralité. Churchill était tout à fait au courant de ce point de la Convention d'Armistice signée quelques jours plus tôt. Néanmoins, il décida d'entreprendre cette opération. Le Royaume-Uni était alors seul devant l'ennemi allemand et italien.
L'attaque a été précédée d'un ultimatum, que l’amiral Somerville adressa au vice-amiral d'escadre Marcel Gensoul, lui disant de rejoindre la flotte britannique afin d'éloigner les navires français de la Méditerranée, les mettant ainsi hors de portée de l'ennemi, ou de les saborder, avec un délai de six heures pour commencer à s'exécuter. Évidemment, l'amiral ne pouvait prendre une telle décision, qui allait à l'encontre des termes de l'Armistice. Ne recevant aucune réponse positive, Somerville mit ses menaces à exécution.
L'attaque britannique, rapide et efficace, causa de lourdes pertes matérielles mais surtout humaines dans l'escadre française, faisant 1 295 morts chez les marins français. Les pertes les plus terribles étant celles du cuirassé Bretagne, qui chavira et coula en très peu de temps lors de l'attaque du 3 juillet, avec 997 morts.
Contexte
Après la débâcle de juin 1940, le gouvernement français, déplacé à Bordeaux, doit choisir entre deux options : la capitulation militaire honorable avec occupation de toute la métropole par les Allemands et la poursuite de la lutte hors métropole à partir de l'exil (comme c'était déjà le cas des gouvernements polonais, néerlandais ou norvégien) ou une demande d'armistice pour suspendre les combats, en violation de l'engagement interallié du 28 mars 1940. Or, une capitulation aurait engagé la responsabilité de l'armée, qui s'y refusait, rejetant cette responsabilité sur le gouvernement de la Troisième République. En cas de capitulation, ce dernier aurait pu essayer de poursuivre la guerre en exil avec la Grande-Bretagne et ce qui restait des forces françaises (c'est-à-dire la Marine et les forces françaises d'Afrique). Un armistice, au contraire, engagerait le gouvernement dans son ensemble à cesser le combat. Pour limiter le déshonneur, les conditions devaient être négociées avec beaucoup de soin.
Début juin 1940, le président du Conseil Paul Reynaud et, avec lui, la majorité du gouvernement penchent pour la capitulation. Au contraire, le général-en-chef Weygand, Philippe Pétain, vice-président du Conseil, et l'armée dans son ensemble considèrent que la charge de la défaite appartient aux politiques et souhaitent donc que le gouvernement endosse pleinement sa responsabilité en demandant l'armistice. Laval, de son côté, est également favorable à l'armistice, mais va encore plus loin ; particulièrement anglophobe, il penche pour un renversement des alliances. Laval et les militaires s'appuient sur l'anglophobie ambiante (depuis l'affaire de Dunkerque) pour amener les membres du gouvernement à rejoindre leur position et conduisant Paul Reynaud à démissionner de la présidence du Conseil.
Selon Albert Kammerer (diplomate français opposé à l'armistice de 1940), l'amiral Darlan, qui était à la tête d'une des marines de guerre les plus puissantes du monde et qui n'avait pas été vaincue (à la différence de l'armée de terre), était début juin sur la même position que Reynaud. Il n'était pas anglophobe à l'origine mais le traité naval germano-britannique de 1935 avait attisé sa suspicion vis à vis des Britanniques. Darlan avait beaucoup d'ambition personnelle et Pétain réussit à le faire changer d'avis en lui promettant de devenir ministre de la Marine dans le nouveau gouvernement.
Finalement, les relations entre les deux nations, dégradées depuis la bataille de Dunkerque, prennent une nouvelle tournure lorsque Reynaud démissionne et que Pétain, maintenant président du Conseil, se prépare à signer l’armistice du 22 juin 1940 avec l’Allemagne (puis le 24 juin avec l’Italie).
L'armistice impliquait d'être délié de l'engagement interallié, qui prévoyait qu’aucune paix séparée n’était possible sans l’accord de l’autre partie. Winston Churchill fait savoir à plusieurs reprises, d'abord à Reynaud et plus tard au gouvernement Pétain, qu’il comprend la position difficile dans laquelle se trouve la France et qu’il peut admettre que la France soit déliée de ses engagements en concluant un armistice séparé, mais à condition que la flotte française ne puisse jamais tomber dans les mains de l’ennemi, ce qui suppose ou bien que la flotte française se saborde, ou bien qu’elle rallie les positions britanniques ou américaines. En choisissant de se réfugier en Afrique du Nord jusqu’au mois de juin, la flotte élude les options présentées par Churchill et prend, aux yeux des Britanniques, le risque d’être engagée contre eux (ce qui arriva effectivement lors des combats de Dakar, au Gabon, en Syrie, à Madagascar et en Afrique du Nord lors du débarquement des Alliés).
C’est à ce moment qu’un terrible malentendu se produit. Les conditions britanniques ont d’abord été adressées par deux télégrammes à Reynaud, mais elles n’ont pas été discutées en Conseil des ministres du 16 juin 1940 puisqu'un autre télégramme britannique est venu proposer une « union indissoluble » avec le Royaume-Uni en vue de poursuivre la guerre. Seule cette dernière proposition a été discutée en Conseil des ministres. Quelques jours plus tard, la Chancellerie britannique a rappelé ses conditions au gouvernement Pétain, qui, d'après Albert Kammerer, a un comportement équivoque. Pétain déclare qu’il n’a pas l’intention de remettre la flotte française aux Allemands et que le projet d’armistice ne le prévoit d’ailleurs pas, ce qui est vrai, mais ceci ne répond pas vraiment à la demande des Britanniques, qui craignent que les Allemands puissent s’emparer de la flotte française contre le gré des Français. C’est pourquoi le télégramme transmis le 16 juin et reconfirmé ensuite, exige que, si l’armistice est signé, il ne puisse l’être qu’« à la seule condition que la flotte française soit immédiatement dirigée sur les ports britanniques en attendant l’ouverture de négociations ». Durant la discussion de l’armistice entre la France et l’Allemagne, cet aspect est complètement omis. De plus, les Britanniques ne sont pas informés des clauses de l’armistice qui est finalement signé le 22 juin
De facto, l’ambassadeur britannique ne prend connaissance de la clause 8 de l’armistice, exigeant que les navires français soient désarmés dans leur port d’attache sous contrôle allemand et italien, qu’après la signature (les navires devaient rejoindre leur base navale habituelle en temps de paix). Comme le confirme l’historien Max Lagarrigue (en) : « […] Trois ports militaires de la marine française sont en zone d’occupation : Cherbourg, Brest et Lorient, donc à la merci d’un coup de force de la Wehrmacht. Seul Toulon est en zone non occupée. Dans l’état actuel de ses forces, l’Angleterre ne peut prendre le risque de ne pas demeurer la première puissance navale du monde. » Cette clause inquiète évidemment les Britanniques, qui n’avaient pas été informés que les installations portuaires de l’Atlantique et de la Manche avaient été sabotées par les marins français, avant l’arrivée des troupes allemandes, et que l’amiral de la flotte, Darlan, avait donné l’ordre à tous ses états-majors, le 24 juin 1940, de saborder leurs bâtiments si les Allemands essayaient de s’en emparer. Darlan ajouta même que s’il devait donner plus tard un ordre contraire sous la contrainte, il ne faudrait pas en tenir compte et que seul l’ordre de sabordage devrait être considéré
Toutefois, moins d’un an plus tard et alors qu’il est président du Conseil, Darlan signera aussi des accords qui engagent la France à livrer du matériel militaire à l’Allemagne sous la protection de la marine française et qui envisagent en conséquence « un conflit armé immédiat avec l’Angleterre ou avec les États-Unis ». Si un peu plus de deux ans plus tard, le 27 novembre 1942, quand les Allemands tentent effectivement de s’emparer des navires français après avoir franchi la ligne de démarcation le 11 novembre 1942, la flotte se saborde effectivement à Toulon, les marins français livrent aux forces allemandes, à Bizerte, La Pomone, l’Iphigénie, la Bombarde et 9 sous-marins.
Le 27 juin 1940, Churchill estima qu’il y avait un sérieux risque que la marine française passe aux mains du IIIe Reich et que ce risque devait être éliminé à tout prix. L’opération déclenchée le 3 juillet 1940 avait pour nom de code Catapult.
À Alexandrie, où stationne la Force X française, des négociations entre les deux états-majors aboutissent à un compromis et évitent tout combat fratricide. Les Français acceptent de vider leurs soutes à mazout et de retirer les mécanismes de tir de leurs canons, et en échange, les navires restent sous le contrôle de leur commandement. Les navires restent alors internés à Alexandrie avec des équipages réduits. Après des accords signés le 30 mai 1943, toute la Force X bascule dans le camp allié.
Au Royaume-Uni, les Britanniques s’emparent par la ruse ou par la force des bâtiments français réfugiés à la suite de l'opération Dynamo : un officier français du sous-marin Surcouf et trois marins de la Royal Navy perdent la vie dans cette opération.
Par ailleurs, une partie de la flotte française avait mis le cap sur les Antilles. Le croiseur-école Jeanne-d'Arc, le porte-avions Béarn (avec à son bord 107 avions), mais aussi l’Émile-Bertin, l’un des croiseurs les plus rapides au monde, transportant 300 tonnes d’or de la Banque de France, jettent l’ancre devant Pointe-à-Pitre et Fort-de-France. Les trois navires sont désarmés du 25 juin 1940 à juin 1943. Ils échappent de peu à une attaque le 3 juillet 1940, quand l’ordre donné par l’Amirauté britannique de couler les croiseurs fut annulé par l’intervention personnelle in extremis du président des États-Unis Franklin D. Roosevelt. Leur présence et celle de l’or de la banque de France entraînent le blocus total de l’île de la Martinique par les navires anglais et américains. L’Émile-Bertin reste au mouillage en 1941 et 1942. Le 16 mai 1942, il commence à être désarmé sous la pression des États-Unis.
Le 8 juillet, Dakar est le théâtre d’une attaque britannique. Se trouve là le Richelieu, le plus moderne des cuirassés de la flotte déplaçant 35 000 tonnes. Il se trouve en rade quand il est attaqué par des avions-torpilleurs Swordfish du porte-avions britannique HMS Hermes. Cette attaque rend inutilisable l’une de ses quatre lignes d’arbre et déforme la coque. Il est mis à l’abri, ancré dans le port, où il subira, fin septembre, une nouvelle attaque dans le cadre de l’opération Menace.
L'ultimatum
L'amiral James Somerville reçut donc l'ordre d'appareiller afin de mettre hors d'état de nuire la flotte française basée à Mers el-Kébir. Arrivé à l'aube du 3 juillet devant la base navale, l’amiral Somerville adressa au vice-amiral d'escadre Marcel Gensoul un télégramme imposant un ultimatum dont le terme échouait six heures plus tard. Il fit trois propositions :
soit la flotte française rejoignait la flotte britannique dans sa lutte contre l'Allemagne nazie ;
soit elle se sabordait ;
soit elle gagnait les ports britanniques, américains ou français des Antilles afin d'être désarmée.
Cet ultimatum revenait à exiger de la France qu'elle honore ses engagements vis-à-vis du Royaume-Uni, contractés le 28 mars 1940, ce qui aurait rompu l'armistice qui venait d'être signé pour suspendre les combats entre la France et l'Allemagne.
Selon Kammerer, diplomate opposé à l'armistice de juin 1940, il y eut quatre propositions (et non pas trois ni deux) : la proposition de rejoindre les ports américains aurait en effet été très différente de celle de rejoindre les ports britanniques, puisque les États-Unis - officiellement neutres - n'étaient pas encore entrés en guerre. Kammerer écrit dans un ouvrage de 1945 que c'est le gouvernement de Vichy qui aura fait croire que l'ultimatum ne laissait le choix que de se rallier à l'Angleterre ou de se saborder.
Selon les marins français rescapés, il semblerait que l'intention de Gensoul était de saborder (ou au moins de saboter son escadre française pour la rendre inutilisable) et qu'il en aurait fait part à Somerville. Toutefois, toujours selon Kammerer, Gensoul aurait attendu les ordres du gouvernement (qui était en train de s'installer à Vichy). Une éventuelle modification du statut de la flotte, conservée à la souveraineté française par les termes de l'armistice, ne pouvait se faire que par accord du comité de l'armistice (comprenant les Allemands), les ordres de Vichy n'auraient pas pu selon Kammerer aller dans le sens d'un sabordage.
Dans le courant de l'après-midi, un compromis était sur le point d'être trouvé, après que Somerville eut prolongé son délai. Mais l'un des adjoints de Darlan, le vice-amiral d'escadre Maurice Le Luc, aurait selon Kammerer fait savoir par radio à Gensoul que les escadres françaises de Toulon et d'Alger se portaient à son secours. Les Britanniques auraient capté ce message et Londres ordonna alors à Somerville d'ouvrir le feu.
Liste des navires présents
Le 21 juin 1940, la Royal Navy avait positionné en Méditerranée la force H de Gibraltar, commandée par l'amiral Somerville. Cette flotte comptait 1 porte-avions, 2 cuirassés, 1 croiseur de bataille, 3 croiseurs légers et 9 destroyers. De son côté, la marine française, sous le commandement du vice-amiral d'escadre Gensoul, alignait dans la base navale de Mers El-Kébir 4 cuirassés, 1 transport d'hydravions et 6 contre-torpilleurs en majorité de la Force de Raid.
D'autres unités françaises qui se trouvaient dans le port de commerce d'Oran n'ont pas participé au combat du 3 juillet : les 10 torpilleurs Casque, Corsaire, Bordelais, Boulonnais, Brestois, Tornade, Tramontane, Trombe, Typhon et La Poursuivante, les 4 sous-marins Ariane, Danaë, Diane et Euridyce, ainsi que l'aviso colonial Rigault de Genouilly, l'aviso dragueur de mines Chamois, les patrouilleurs Sétoise, Toulonnaise et Terre Neuve, et enfin les remorqueurs Armen et Estérel.
Français | Britanniques | |
---|---|---|
Porte-avions | - | HMS Ark Royal |
Transport d'hydravions | Commandant Teste | - |
Cuirassés | Bretagne | HMS Resolution |
Provence | HMS Valiant | |
Croiseurs de bataille | Dunkerque | HMS Hood |
Strasbourg | ||
Croiseurs légers | HMS Arethusa | |
HMS Emerald | ||
HMS Enterprise | ||
Contre-torpilleurs/destroyers | Mogador | HMS Faulknor |
Volta | HMS Fearless | |
Le Terrible | HMS Foxhound | |
Kersaint | HMS Vidette | |
Tigre | HMS Foresight | |
Lynx | HMS Escort | |
HMS Keppel (en) | ||
HMS Active | ||
HMS Wrestler (en) | ||
HMS Vortigern (en) |
Le déroulement de l'attaque
À 16 h 53, l'amiral Somerville donne l'ordre d'attaquer la flotte française. Il a bien préparé son affaire : il a fait miner la passe du port avec les mines magnétiques larguées par avions. Embossés « cul à quai » à la jetée, les bâtiments français ne peuvent manœuvrer facilement et riposter aux tirs de la flotte britannique, qui est, elle, bien abritée par le relief. De ce fait, l'artillerie principale des 2 croiseurs de bataille (2 tourelles quadruples de 330 mm), concentrée sur la plage avant, est orientée vers la terre. Les navires français sont écrasés sous des salves d'obus rapides et bien réglées par le guidage des avions du HMS Ark Royal. Le cuirassé Provence et le croiseur de bataille Dunkerque sont touchés et s'échouent pour ne pas couler. Le cuirassé Bretagne, atteint par une salve britannique, prend quant à lui feu puis explose. Il chavire et coule en quelques minutes, entraînant avec lui dans la mort 997 marins de son équipage.
Le croiseur de bataille Strasbourg appareille sous le feu de la Royal Navy.
Le cuirassé Bretagne en feu, quelques minutes avant qu'il n'explose.
Appareillage sous le feu de la Royal Navy. Le contre-torpilleur Le Terrible en ligne de file, dans les eaux du contre-torpilleur Volta.
Durant le combat, le croiseur de bataille Strasbourg, commandé par le capitaine de vaisseau Louis Edmond Collinet réussit à appareiller à 17 h sans être touché. Suivi de six contre-torpilleurs, il gagne alors le large après un bref engagement contre un destroyer anglais. Le premier contre-torpilleur de la ligne de file, le Mogador, est touché sur l'arrière par un obus de 380 mm qui fait exploser ses grenades anti-sous-marines. Hors de combat, il ne peut s'échapper. Le Strasbourg augmente sa vitesse et gagne la haute mer, escorté des cinq autres contre-torpilleurs. Le croiseur de bataille HMS Hood tente en vain de l'intercepter et renonce lorsque la nuit tombe. Les bâtiments français, indemnes, accostent au port de Toulon le lendemain.
Le transport d'hydravions Commandant Teste, resté au mouillage, n'a pas été touché durant le combat. Il appareille seul pendant la nuit pour rallier Toulon. À 18 h, le vice-amiral d'escadre Gensoul demande un cessez-le-feu pour évacuer ses blessés. Les Britanniques avaient déjà cessé le tir depuis plusieurs minutes, les fumées des tirs et des explosions leur cachant la vue du port.
À la suite de l'attaque, l'amiral Esteva, commandant en chef de la marine française en Méditerranée (Amiral Sud), annonce inopportunément à la radio que le Dunkerque n'a été que légèrement avarié, cela afin de rassurer la population. Prévenue par la presse oranaise, l'amirauté britannique enjoint à l'amiral Somerville de retourner mettre le croiseur de bataille définitivement hors de combat. Le matin du 6 juillet, une attaque est menée par trois vagues de bombardiers-torpilleurs du porte-avions Ark Royal. Malchanceux, le Dunkerque a la coque éventrée par l'explosion des grenades sous-marines d'un patrouilleur auxiliaire, le Terre-Neuve, torpillé alors qu'il est amarré à couple du croiseur de bataille.
Bilan
Cet engagement fait 1 295 morts du côté français, tandis que les blessés sont évacués vers les hôpitaux d'Oran. La plus grande partie de l'escadre présente à Mers el-Kébir est hors de combat. Victime collatérale, l'aviso colonial Rigault de Genouilly, qui avait appareillé d'Oran, est torpillé le 4 juillet au large d'Alger par le sous-marin HMS Pandora, causant la mort de 3 officiers mariniers et 9 quartiers-maîtres et matelots.
Officiers | Officiers mariniers | Quartiers-maître et marins | Totaux | |
---|---|---|---|---|
Bretagne | 36 | 151 | 810 | 997 |
Dunkerque | 9 | 37 | 179 | 225 |
Provence | 1 | 3 | 4 | 8 |
Strasbourg | 2 | 3 | 5 | |
Mogador | 3 | 37 | 40 | |
Terre Neuve | 1 | 2 | 6 | 9 |
Armen | 2 | 3 | 5 | |
Esterel | 1 | 5 | 6 | |
Totaux | 48 | 205 | 1 042 | 1 295 |
Les Britanniques ont pour leur part perdu 4 avions (2 chasseurs et 2 avions-torpilleurs) et déplorent 2 morts. Avec cette attaque, le message du Royaume-Uni adressé au monde est clair : « Nous sommes résolus à continuer la guerre, quel qu'en soit le prix ».
Conséquences
À Londres, le général de Gaulle justifie l'opération Catapult en déclarant le 8 juillet à la radio de Londres :
« […] en vertu d’un engagement déshonorant, le gouvernement de Bordeaux avait consenti à livrer les navires à la discrétion de l’ennemi. Il n’y a pas le moindre doute qu’en principe et par nécessité l’ennemi les aurait employés soit contre l'Angleterre, soit contre notre propre Empire. Eh bien, je le dis sans ambages, il vaut mieux qu’ils aient été détruits. »
On prétend souvent que cette attaque ainsi que la déclaration de De Gaulle ont porté un coup à la dynamique de l'Appel du 18 Juin. Toutefois, les renoncements à la poursuite de la lutte par les principaux gouverneurs de l'Empire étaient déjà antérieurs à cet événement.
De Gaulle écrira cependant plus tard dans ses Mémoires de guerre :
« […] contrairement à ce que les agences anglaises et américaines avaient d'abord donné à croire, les termes de l'armistice ne comportaient aucune mainmise directe des Allemands sur la flotte française.
En revanche, il faut reconnaître que devant la capitulation des gouvernants de Bordeaux et les perspectives de leurs défaillances futures, l'Angleterre pouvait redouter que l'ennemi parvînt un jour à disposer de notre flotte […]. »
Quand de Gaulle parlait de Mers el-Kébir, il évoquait un « coup de hache qui a fait couler du sang français » qui n'avait pas facilité le ralliement de militaires français à la cause des Forces françaises libres. Si l'on revient au discours du 8 juillet 1940, le général avait qualifié l'attaque sur Mers el-Kébir « d'odieuse tragédie », mais admis que cet acte était compréhensible de la part des Britanniques. De Gaulle n'avait pas été mis au courant de l'initiative britannique et en concluait qu'elle était le résultat d'un affolement du gouvernement britannique à l'échelon le plus élevé, ce que Winston Churchill lui confirma.
Après la guerre, Churchill jugera que l'attaque de Mers el-Kébir avait été l'une des plus graves erreurs du Royaume-Uni pendant le conflit et le fruit d'un terrible malentendu entre les deux pays.
En effet, d'une part, l'affaire de Mers el-Kébir choqua les Français, notamment ceux d'Algérie qui voyaient l'affaiblissement d'un élément essentiel à leur protection. Mais la population française n'était pas disposée à se jeter si facilement dans les bras de l'Allemagne. Seuls des collaborateurs engagés, comme Pierre Laval et l'amiral Darlan, étaient favorables à une déclaration de guerre immédiate au Royaume-Uni. En l'occurrence, c'est le maréchal Pétain qui joua un rôle modérateur, déclarant : « Une défaite suffit ». Cependant, les relations diplomatiques entre les deux pays furent momentanément rompues. C'est lors de cette période, le 10 juillet 1940, que naquit le régime autoritaire de Vichy.
D'autre part, cette attaque fut abondamment utilisée par la propagande vichyste pour justifier la collaboration avec le Troisième Reich et renforcer sa légitimité. Enfin, contrairement à une idée largement répandue, la plupart des officiers et des amiraux français n'étaient pas anglophobes. Comme preuve, l'entente entre la marine nationale et la Royal Navy pendant l'entre-deux-guerres était bonne, et la coopération fut remarquable entre les deux marines dès le début du conflit. Ainsi, la majeure partie des équipages de la marine française souhaitait, jusqu'à l'attaque du 3 juillet qui choqua les esprits, continuer la lutte aux côtés des Britanniques.
Par la suite, la Marine française aux ordres du Régime de Vichy ne prit plus part au combat contre les forces de l'Axe. Au contraire, elle fut engagée ponctuellement plusieurs fois contre les Alliés, notamment les Forces françaises libres et leur flotte. Ainsi, après l'attaque de Mers el-Kébir, plusieurs affrontements eurent à nouveau lieu : combats de Dakar, au Gabon, en Syrie, à Madagascar, et de nouveau en Afrique du Nord en 1942 lors de l'opération Torch, lorsqu'une partie de l'armée (et donc de la marine) française restée fidèle à Vichy tira sur les forces alliées.
Cette position vichyste de passive neutralité et de collaboration eut également des conséquences néfastes le 27 novembre 1942, lorsque l'amiral Jean de Laborde refusa d'obéir à l'amiral Darlan, qu'il détestait. Darlan, après un revirement d'alliance (il avait, en effet, été un collaborationniste engagé jusqu'au débarquement allié de 1942, ordonna à de Laborde, à la suite de l'opération Torch, de rallier les forces alliées. Ce dernier, appliquant des ordres de Darlan datant de juin 1940, préféra ordonner le sabordage de la flotte française à Toulon afin qu'elle échappe aux Allemands, sans la livrer pour autant aux Alliés. Quelques commandants, comme Jean L'Herminier, choisirent toutefois de désobéir et de rejoindre les Alliés.
La bataille dans la littérature
Un roman historique de l'auteur français Abel Benamza relate la bataille de Mers el-Kébir en suivant les destins de deux de ses personnages enrôlés sur le Mogador. Cet ouvrage porte le titre de Noirs Embruns publié aux éditions Astobelarra
Hommages
Les marins français victimes de cette bataille reposent au cimetière marin de Mers el-Kébir (à Oran). En 2004, le cimetière a été profané. Il a ensuite été reconstruit, aux frais de la France, mais sans ses croix
À Pornic, près du port, ainsi qu'à Carnon Plage (stèle de l'ancre), un monument rend hommage aux marins morts durant l'attaque.
A Brest, au cimetière de Kerfautras, une stèle leur est également dédiée.
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