Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
21.06.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
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Par Anonyme, le 31.05.2024
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Par Anonyme, le 21.05.2024
ce qui a définitivemen t condamné le bismark c'est le fait que son gouvernail endommagé a l'a empêché de manoe
Par Anonyme, le 13.05.2024
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Sissi face à son destin (Sissi - Schicksalsjahre einer Kaiserin) est un film autrichien réalisé par Ernst Marischka, sorti en 1957. Il a été nommé en 1958 pour la Palme d'or du Festival de Cannes.
Le film se base sur l'histoire amoureuse de l'impératrice Sissi jouée par Romy Schneider et de l'empereur François-Joseph joué par Karlheinz Böhm.
L'Empire est agité par des révolutionnaires hongrois mécontents de leur rattachement à la Maison d'Autriche. Sissi réussit à convaincre Franz à partir en Hongrie afin de calmer les esprits. Cependant le comte Andrassi lui avoue qu'il est amoureux d'elle, Sissi décide alors de quitter la Hongrie. Sur le chemin du retour elle retrouve Franz dans une auberge qui était partie a sa rencontre. Ils décident de repasser quelques jours tous les deux loin de Vienne mais sont obligés de rentrer plus vite que prévu car Sissi est malade. Les médecins la déclarent poitrinaire, elle a très peu de chances de guérir. Ils l'envoient se soigner a Madère et, avec l'aide de sa mère Ludovica, Sissi reprend gout a la vie et guéri. Elle rentre a Vienne ou Franz lui annonce qu'ils doivent traverser l'Italie, pays ou l'Autriche est très mal perçu. Le cortège nautique passe dans Venise sans être acclamé par qui que ce soit, jusqu'a ce qu'une fois arrivée sur la place, Sissi remarque que sa fille l'attend au loin et court la rejpoindre. Les italiens ému crient alors " Viva la mama" !
Le film fait partie d'un triptyque avec Sissi (1955) et Sissi impératrice (1957). Suite au succès de Sissi face à son destin Ernst Marischka proposa à Romy Schneider une suite des aventures de la jeune Impératrice, mais malgré un cachet très élevé Romy refusera, voulant faire autre chose, et ne supportant plus l'image de Sissi à laquelle ont l'associe trop souvent. Mais elle ne s'en défera jamais, toute sa vie elle restera celle qui a interprété la célèbre Impératrice d'Autriche.
Fiche technique
Titre original : Sissi - Schicksalsjahre einer Kaiserin
Titre français : Sissi face à son destin
Réalisation : Ernst Marischka
Scénario : Ernst Marischka
Photographie : Bruno Mondi
Décors : Fritz Juptner-Jonstorff
Costumes : Geradago et Franz Szivats
Musique : Anton Profes
Producteur : Karl Ehrlich
Distribution : SNC
Pays d'origine : Autriche
Format : Couleurs
Genre : Comédie dramatique, Film romantique, historique
Durée : 106 minutes
Dates de sortie : 1957 (Autriche)
Distribution
Romy Schneider (VF : Gilberte Aubry) : Impératrice Élisabeth dite Sissi
Karl-Heinz Böhm (VF : Jean-Pierre Duclos) : François-Joseph dit Franz
Magda Schneider (VF : Lita Recio) : La duchesse Ludovika de Bavière
Gustav Knuth (VF : André Valmy) : Le duc Max de Bavière
Uta Franz (VF : Lily Baron) : La princesse Helene
Walther Reyer (VF : René Arrieu) : Le comte Andrassy
Peter Weck (VF : Jacques Thébault) : L'archiduc Karl-Ludwig
Vilma Degischer (VF : Lucienne Givry) : L'archiduchesse Sophie
Erich Nicowithz (VF : Gérard Férat) : L'archiduc Franz-Karl
Josef Meinrad (VF : Michel Roux) : Le colonel Böckl
Senta Wengraf : La comtesse Bellegarde
Helene Lauterböck : La comtesse Esterhazy
Sonja Sorell : Henriette Mendel
Peter Neusser : Le comte Batthyani
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Sissi impératrice (Sissi, die junge Kaiserin en allemand) est un film autrichien réalisé par Ernst Marischka en 1956.
Le film se fonde sur l'histoire d'amour de l'impératrice Sissi, jouée par Romy Schneider, et de l'empereur François-Joseph, joué par Karlheinz Böhm.
Synopsis
Sissi et Franz sont à présent mariés mais la jeune impératrice a bien du mal avec le protocole écrasant de la cour de Vienne et vit assez mal le fait que sa belle-mère, l'archiduchesse Sophie, l'espionne en permanence. Sissi confie à son journal intime qu'elle se sent seule et qu'elle regrette sa vie en Bavière ; l'archiduchesse Sophie, qui a pris le journal de Sissi, le lit à Franz qui s'en trouve assez contrarié ; Sissi lui avoue par la suite qu'elle se sent très seule mais qu'elle est heureuse lorsqu'ils sont ensemble. Sissi porte également un grand intérêt à la Hongrie qui n'a plus de souverains : elle aime ce pays qu'elle n'a pourtant jamais visité et elle promet à son professeur de hongrois qu'elle usera de toute son influence en faveur de ce pays. Elle remporte une première victoire lorsqu'elle convainc Franz de ne pas condamner à mort le comte Andrássy et les autres rebelles. Ce dernier vient au Palais la remercier du fond du cœur et Sissi l'invite lui et ses compatriotes au prochain bal de la cour. Lors de ce bal, Sissi s'évanouit et apprend par le médecin qu'elle attend son premier enfant ; cet enfant se trouve être une fille. Sans consulter Sissi, Franz et sa mère décident de l'appeler Sophie. Mais les jours heureux de Sissi en tant que mère sont de courte durée : l'archiduchesse, avec l'accord de Franz, retire à Sissi la garde de l'enfant, prétextant que Sissi est bien trop jeune pour lui donner une éducation digne de son rang. Sissi, blessée de ne pas avoir l'appui de son mari, s'enfuit de Vienne et part chez ses parents en Bavière.
Sa mère, la duchesse Ludovica, est si heureuse de revoir sa fille que cette dernière n'ose lui dire qu'elle s'est enfuie mais l'avoue à son père lors d'une promenade en forêt. Mais Franz, aimant Sissi plus que tout, la rejoint en Bavière et la convainc de revenir à Vienne. Ils passent quelques jours à la montagne où ils peuvent oublier tous les soucis de la cour. Mais une fois revenus à Vienne, Sophie refuse de rendre sa fille à Sissi ; cette dernière décide alors d'abandonner Vienne et de partir pour toujours. Ludovica vient alors voir sa sœur l'archiduchesse Sophie et essaie de lui faire entendre raison. Sophie est humaine et aime son fils, elle a tout sacrifié pour lui et ne doit pas risquer de détruire ce bonheur qu'elle a passé sa vie à construire. Dans un premier temps Sophie résiste - pour elle Sissi est avant tout Impératrice et elle doit en priorité soutenir Franz - mais elle finit par céder et rend la petite Sophie à Sissi. Cette dernière assiste donc à la réception des délégués hongrois où l'on apprend qu'elle sera couronnée en même temps que Franz, Reine de Hongrie.
Le film se termine par le couronnement de Franz et Sissi : ils deviennent Roi et Reine de Hongrie.
Fiche technique
Titre original : Sissi - Die junge Kaiserin
Titre français : Sissi impératrice
Réalisation : Ernst Marischka
Scénario : Ernst Marischka
Photographie : Bruno Mondi
Musique : Anton Profes
Décors : Fritz Juptner-Jonstorff
Production Karl Ehrlich
Distribution : SNC
Pays d'origine : Autriche
Langue : allemand
Format : 35 mm - Couleurs - Ratio : 1,66:1
Son : Stéréo 4 pistes magnétiques et copies son optique mono
Genre : Comédie dramatique, Film romantique
Durée : 107 minutes
Dates de sortie :
Autriche : 19 décembre 1956
France : 16 août 1957
Distribution
Romy Schneider (VF : Gilberte Aubry) : Impératrice Élisabeth dite Sissi
Karlheinz Böhm (VF : Jean-Pierre Duclos) : François-Joseph dit Franz
Magda Schneider (VF : Lita Recio) : La duchesse Ludovica en Bavière
Gustav Knuth (VF 1er doublage : André Valmy, 2e doublage : Serge Nadaud) : Le duc Max en Bavière
Walther Reyer (VF 1er doublage : René Arrieu, 2e doublage : Michel Le Royer) : Le comte Andrássy
Vilma Degischer (VF 1er doublage : Lucienne Givry, 2e doublage : Jacqueline Ferrière) : L'archiduchesse Sophie
Erich Nikowitz (VF : Gérard Férat) : L'archiduc Franz-Karl
Josef Meinrad (VF : Michel Roux) : Le colonel Böckl
Hans Ziegler : Hofrat Dr. Seeburger
Hilde Wagener : La baronne Wulfen
Tournage
Le tournage se déroule dans de nombreux lieux qu'a visité l'impératrice, dont le château de Schönbrunn à Vienne. Le château de Possenhofen, en Bavière, où Sissi revient sur les lieux de son enfance étant en mauvais état à l'époque du tournage, celui-ci a lieu au château de Fuschl, sur les bords du Fuschlsee, en Autriche, comme pour le film précédent.
Autour du film
En plus des créations d'Anton Profes, l'accompagnement musical comprend de nombreuses œuvres classiques dont plusieurs valses de Johann Strauss et l'Alleluia du Messie de Georg Friedrich Haendel et la valse de Faust de Charles Gounod.
Le film fait partie d'une trilogie avec Sissi (1955) et Sissi face à son destin (1957).
Le doublage français de 1956 ayant été abîmé, le film fut doublé à nouveau en 1967, toujours avec Gilberte Aubry et Jean-Pierre Duclos dans les rôles principaux, mais avec quelques changements également.
Distinctions
Le film a été présenté en sélection officielle en compétition au Festival de Cannes 1957.
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Rien que pour vos yeux (For Your Eyes Only) est un film britannique réalisé par John Glen, sorti en 1981, de la série des James Bond incarné par Roger Moore.
L'une des voitures que Bond conduit pendant le film, une Citroën 2CV
Un bateau espion du Royaume-Uni sombre dans les eaux albanaises après avoir heurté une mine, engloutissant avec lui l'ATAC, système top secret de lancement de missiles. Les services secrets britanniques déclenchent une opération sous-marine discrète pour récupérer l'appareil.
L'opération est conduite par un couple d'archéologues marins, Timothy et Iona Havelock. Mais le tueur cubain Hector Gonzalès interrompt brutalement les recherches en assassinant le couple sous les yeux de sa fille Mélina. James Bond entre alors en scène et s'en va enquêter, secondé de la séduisante et vengeresse Mélina, sur les liens de Gonzalès avec le système ATAC. Cela va les mener à Cortina d'Ampezzo et en Grèce.
Fiche technique
Titre : Rien que pour vos yeux
Titre original : For Your Eyes Only
Réalisation : John Glen
Scénario : Christopher Wood et Richard Maibaum
Production : Albert R. Broccoli
Musique : Bill Conti, chanson du générique interprétée par Sheena Easton
Photographie : Alan Hume
Décors : Peter Lamont
Coordination des cascades : Rémy Julienne
Société de distribution : United Artists
Pays d'origine : Royaume-Uni
Langue : anglais
Format : Couleurs
Budget : 28 000 000 USD (estimation)
Genre : Action, espionnage
Durée : 121 minutes
Date de sortie : 24 juin 1981 (G.-B.)
Distribution
Roger Moore (VF : Claude Bertrand) : James Bond
Carole Bouquet (VF : Carole Bouquet) : Melina Havelock
Julian Glover (VF : François Chaumette) : Aris Kristatos
Topol (VF : Henry Djanik) : Milos Columbo
Lynn-Holly Johnson (VF : Béatrice Bruno) : Bibi Dahl
Walter Gotell (VF : Raoul Delfosse) : Général Gogol
Cassandra Harris (VF : Béatrice Delfe) : Comtesse Lisl Von Schlaf
Desmond Llewelyn (VF : Louis Arbessier) : Q
Lois Maxwell (VF : Paule Emanuele) : Miss Moneypenny
Robert Rietty (VF : Jacques Berthier) : Ernst Stavro Blofeld (voix, non crédité)
Charles Dance : Claus
Michael Gothard : Emile Leopold Locque
Sheena Easton fut la première interprète de la chanson-titre d'un film de Bond à apparaître au générique de début. Elle portait une robe sans bretelles.
Le réalisateur John Glen a son gimmick personnel : dans tous ses films, un oiseau surgit brusquement. Alors que Bond escalade la paroi de la montagne, un pigeon lui fait lâcher prise.
Dans le pré-générique du film, Bond se rend sur la tombe de sa femme, Teresa Bond : c'est une référence à la mort de Tracy dans Au service secret de Sa Majesté. Par la suite, Ernst Stavro Blofeld, non nommé et à visage caché pour des raisons de copyright, kidnappe Bond en hélicoptère mais il se fera tuer par 007, largué dans une cheminée d'usine.
Rien que pour vos yeux est paru sous forme de bande dessinée dans un quotidien britannique, le Daily Express, en 1961. Marvel publia aussi une version BD du film.
Le film fut nommé pour l'Oscar de la meilleure musique de film en 1982.
Carole Bouquet qui interprète Melina Havelock est une actrice française. Elle est la James Bond girl du film. Elle avait auditionné pour le rôle de Holly Goodhead dans Moonraker.
La James Bond Girl Cassandra Harris, qui interprète la comtesse Lisl dans Rien que pour vos yeux, a été l'épouse de Pierce Brosnan.
Julian Glover, qui interprète Aris Kristatos le méchant, avait été envisagé pour jouer Bond dans les années 1960, mais avait été jugé trop jeune.
C'est le premier film de Bond sans Bernard Lee dans le rôle de M. Lee disparut en cours de production. En sa mémoire, le rôle ne fut pas pourvu dans le film. Les textes de M furent partagés entre Q et le chef d'état major Tanner.
Lieux de l'action
Angleterre, Londres
Albanie, Mer Ionienne
Russie, Moscou
Grèce, Corfou, Saint-Cyrille
Espagne, Madrid
Italie, Cortina d'Ampezzo
Le film se déroule à Cortina d'Ampezzo (Italie) et sur l'île de Corfou ainsi que dans le massif des Météores, Grèce.
La séquence du début se situe dans le secteur de la Tamise à Londres. Presque toutes les autres scènes ont été tournées en Grèce, sur le continent et surtout sur l'île de Corfou. Les séquences situées sur le navire de recherches, quant à elles, ont été filmées dans la baie de Kalami, à l'Est de Corfou.
La scène du casino a été tournée à l'Achilleion.
L'équipe a filmé les scènes de ski et de patinage en utilisant le tremplin, la patinoire et la piste de bobsleigh des jeux olympiques d'hiver de 1956, organisés à Cortina d'Ampezzo, dans les Dolomites (nord de l'Italie).
Voitures
C'est le dernier film de la saga où l'on voit Bond conduire une Lotus.
L'apparition improbable de la 2CV est à l'origine de l'édition d'une version spéciale appelée 2CV 007
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Pour une poignée de dollars (Per un pugno di dollari) est un western spaghetti réalisé par Sergio Leone, sorti en 1964 avec Clint Eastwood.
Ce film est le premier volet de la Trilogie du dollar de Sergio Leone, qui comprend également Et pour quelques dollars de plus (Per qualche dollaro in più, 1965) et Le Bon, la Brute et le Truand (Il buono, il brutto, il cattivo, 1966). C'est un remake du Garde du corps (Yōjimbō, 1961), un chanbara réalisé par Akira Kurosawa.
Une petite ville mexicaine isolée proche de la frontière avec les États-Unis… Un étranger sans nom arrive. Il observe d'abord d'un air indifférent un gamin et son père se faire rosser par des brutes, puis il se dirige vers le centre. Le sonneur de cloche lui indique qu'ici on devient riche ou on meurt. Peu après, trois hommes s'amusent à tirer dans les jambes de son mulet. L'étranger atterrit alors dans une auberge minable où le tenancier lui donne un repas et lui ordonne de partir, lui expliquant que cette ville est un cimetière. Entre-temps, l'étranger aperçoit le croque-mort joyeux préparer ses cercueils.
Il apprend ensuite de l'aubergiste que la ville est déchirée par la lutte de deux familles rivales : les Baxter originaires du Texas qui font du trafic d'armes et les Rojo (Rodos en VF) qui font du trafic d'alcool.
Il tue alors les hommes qui avaient tiré sur son mulet, et provoque John Baxter, le chef du clan. Ayant vu l'étranger tuer les hommes de Baxter, Don Benito Rojo engage l'étranger en lui donnant de l'argent. L'étranger surprend ensuite une dispute entre Don Benito et son frère Esteban. Ce dernier lui reproche d'avoir trop donné d'argent et souhaite faire disparaître l'étranger. L'étranger écoute discrètement et se retire non sans classe. Il est intrigué par une belle femme, appelée Marisol, qui a, par deux fois, repoussé ses regards.
Un autre jour, un convoi comportant une diligence arrive en ville, sous bonne escorte. L'étranger essaie de trouver ce qu'il y a dans la carriole mais un garde armé le repousse. Le lendemain matin, l'aubergiste le surprend réveillé. L'étranger lui avoue être perturbé par ce qu'il y a dans le carrosse, et lui demande qui est Marisol. L'aubergiste lui avoue avoir bombardé de questions le commandant du convoi sans obtenir une réponse, et refuse de lui raconter l'histoire de Marisol ; il accepte seulement de lui dire que c'est une femme dont Ramon, le chef des Rojo, est amoureux.
Ils voient alors les soldats s'en aller discrètement. L'étranger décide de les suivre, accompagné de l'aubergiste. Ils les retrouvent à la frontière. Le chef du convoi échange une caisse d'or avec un lieutenant nordiste contre des armes. Il s'agit en fait d'une traîtrise : Ramon est caché dans un chariot yankee et élimine tous les Mexicains à l'aide d'une mitrailleuse. Les Nordistes ont en fait été eux aussi assassinés par les Rojo qui ont pris leurs uniformes pour récupérer l'argent. Ramon abat froidement un dernier survivant qui tentait de s'enfuir.
L'étranger retrouve Ramon à la ville et le flatte. Ramon feint de vouloir la paix et lui avoue alors qu'il a invité les Baxter à dîner pour arrêter les tueries entre les deux clans. L'étranger répond ironiquement qu'il ne connaît pas la paix, et refuse de participer au repas pour éviter les disputes qu'il pourrait créer à cause des quatre hommes des Baxter qu'il a tués. Ramon déclare alors à ses hommes qu'il se méfie de l'étranger qui a l'air un peu trop malin à son goût. Il leur explique ensuite pourquoi il arrête les hostilités pour le moment : il ne veut pas être suspecté du massacre du Rio Bravo, mais précise que sitôt l'enquête terminée, la famille Rojo éliminera les Baxter.
Une nouvelle fois, l'aubergiste recommande à l'étranger de partir. Mais l'étranger va au contraire chercher deux cadavres au fleuve, aidé du croque-mort. Pendant ce temps, les Baxter, méfiants, se rendent à l'invitation de Ramon.
L'étranger ramène avec l'aubergiste deux morts au cimetière pour jouer une mise en scène. Les Baxter rentrent chez eux. Alors que la femme de leur chef va se coucher, elle est abordée par l'étranger qui lui raconte qu'il existe deux survivants du massacre au cimetière et qu'ils pourront témoigner contre Ramon. Les Baxter se précipitent au cimetière, bientôt suivis par les Rojo, eux aussi prévenus par l'étranger, qui est rémunéré 500 dollars par chaque famille pour ses renseignements. Les deux clans se retrouvent au cimetière où une nouvelle fusillade éclate.
Deux familles rivales, les Baxter et les Rojo (Rodos en VF), riches et puissantes grâce au trafic d’armes et d’alcool se disputent la suprématie et la mainmise sur la ville. Entre en scène un inconnu, « l’étranger » (l'homme sans nom, néanmoins appelé Joe peu après la 80e minute, campé par Clint Eastwood), qui va attiser cette guerre et provoquer la zizanie entre les deux clans afin de leur soutirer le plus d’argent possible en leur servant tour à tour d’informateur. Au-delà de l’appât du gain mis en avant, l’histoire confère au héros la dimension d’un défenseur du faible et de l’opprimé, qui préfère à toute chose le bien et la justice — notamment lorsqu’il permet à Marisol, séquestrée par le clan Rojo, de rejoindre son époux et son fils déchirés par cette séparation. C’est le mythe, maintes fois incarné, du sauveur messianique qui permet aux hommes de retrouver la paix, l’harmonie et l’amour avec l’ambiguïté de se présenter en exécuteur des mauvaises âmes.
Fiche technique
Titre original : Per un pugno di dollari
Titre de travail : Il magnifico straniero (Le Magnifique Étranger)
Titre en français : Pour une poignée de dollars
Titre anglais U.S. : A Fistful of Dollars
Réalisation : Bob Robertson, alias Sergio Leone, assisté de Tonino Valerii, Franco Giraldi et Mario Caiano(non crédité)
Scénario : Sergio Leone, Fulvio Morsella, Luciano Vincenzoni
Musique : Dan Savio alias Ennio Morricone, bande originale du film
Photographie : Massimo Dallamano
Montage : Roberto Cinquini, Alfonso Santacana
Direction artistique : Carlo Simi
Production : Arrigo Colombo, Giorgio Papi
Société de distribution : United Artists
Budget : 200 000 $ (estimation)
Pays d'origine : Italie
Langue (en post-production) : italien, espagnol
Format : Technicolor - 35 mm (Techniscope)
Genre : western européen
Durée : 100 minutes
Dates de sortie :
Italie : 12 septembre 1964
France : 16 mars 1966
États-Unis : 18 janvier 1967
Royaume-Uni : 11 juin 1967
Distribution
Clint Eastwood : « L'homme sans nom »
Gian Maria Volontè : Ramón Rojo (crédité John Wells/Johnny Wels)
Marianne Koch : Marisol
Antonio Prieto : Don Miguel Benito Rodos
Sieghardt Rupp : Esteban Rodos (crédité S. Rupp)
Wolfgang Lukschy : John Baxter, le shérif de San Miguel (crédité W. Lukschy)
José Calvo : Silvanito, le tavernier
Joseph Egger : Peripero, le fabricant de cercueils (crédité Joe Edger)
Margarita Lozano : Consuelo Baxter
Daniel Martín : Julián
Mario Brega : Chico (crédité Richard Stuyvesant)
Benito Stefanelli : Rubio (crédité Benny Reeves)
Bruno Carotenuto : Antonio Baxter (crédité Carol Brown)
Aldo Sambrell : Un membre du clan des Rodos
Lorenzo Robledo : Un membre du clan des Baxter, tué par Joe
Luis Barboo : Un membre du clan des Baxter, tué par Joe
Umberto Spadaro : Miguel, membre du clan des Baxter, tué par Joe
Julio Pérez Tabernero : Un membre du clan des Baxter, tué par Joe
Frank Braña : Un membre du clan des Baxter
Antonio Molino Rojo : Un membre du clan des Baxter
Álvaro de Luna : Un membre du clan des Rodos
Antonio Moreno : Jean de Dieu, le sonneur de cloches
Fernando Sánchez Polack : Un membre du clan des Rodos écrasé par un tonneau
Nino Del Arco : Jesus, le fils de Julián et Marisol
En 1966, le film fut particulièrement mal accueilli par la critique française. Les Cahiers du cinéma écrivent sous la plume de Jacques Bontemps : « Nettement supérieur à tous les autres westerns européens, ce qui ne signifie pas, tant s’en faut, que cela présente le moindre intérêt. » La revue Positif pousse des exclamations : « Quel désert, quelle nullité ! » Télérama parle d'un film « où l’on met l’accent sur le doigt qui prend plaisir à appuyer sur la gâchette et à tuer ». Quant à Samuel Lachize dans L'Humanité, il écrit : « Ce n'est pas du cinéma, mais de la pacotille, mais ça brille, brille, brille. » Ce n'est qu'après le succès du film Le Bon, la Brute et le Truand que les critiques réviseront leurs jugements
Recettes italiennes : 3 182 000 000 lires.
Autour du film
C'est le premier volet de la Trilogie du dollar de Sergio Leone. Il est suivi par Et pour quelques dollars de plus en 1965 et Le Bon, la Brute et le Truand en 1966.
Le film est une coproduction italo-germanique.
Pour l'anecdote, le budget du film fut identique à la somme recherchée par Blondin et Tuco dans Le Bon, la Brute et le Truand, troisième volet de la trilogie, soit 200 000 $.
Sergio Leone signe le film sous le pseudonyme de Bob Robertson, en hommage à son père Vincenzo Leone, qui prit en son temps celui de Roberto Roberti. De même, l'acteur Gian Maria Volontè est crédité au générique sous le nom de John Wells ou Johnny Wels selon les versions.
Leone avait d'abord souhaité confier le rôle principal à une vedette hollywoodienne ; le rôle fut proposé à Henry Fonda, James Coburn et Charles Bronson, mais ceux-ci étaient trop chers pour le budget du film. La production se tourna alors vers Richard Harrison, un acteur américain installé en Italie et spécialisé à l'époque dans les péplums, qui refusa à son tour. Les producteurs, ayant à leur disposition une liste d'acteurs américains inconnus en Europe, sollicitèrent plus tard l'avis de Richard Harrison. Il suggéra d'engager Clint Eastwood, alors acteur dans la série Rawhide, parce que ce dernier savait monter à cheval.
Ce film est une transposition dans le monde du western du film Le Garde du corps (Yojimbo, 1961) d’Akira Kurosawa. Mais les producteurs négligent d'en négocier les droits pour le monde entier, n'imaginant pas le succès international de Pour une poignée de dollars. Un procès s'ensuit, qui retarde la distribution aux États-Unis à l'année 1967 et accorde les droits du film à Kurosawa pour son exploitation au Japon. Une dizaine d’années plus tard, Leone reconnaît s’en être largement « inspiré sans aucun complexe ». Il déclare à un journaliste : « J’ai vu un film de Kurosawa : Yojimbo. On ne peut pas dire que c’était un chef-d’œuvre. Il s’agissait d’un démarquage de La Moisson rouge de Dashiell Hammett. Pourtant, le thème me plaisait : un homme arrive dans une ville où deux bandes rivales se font la guerre. Il se place entre les deux camps pour démolir chaque gang. J’ai songé qu’il fallait replacer cette histoire dans son pays d’origine : l’Amérique. Le film de Kurosawa se passait au Japon. En faire un western permettait de retrouver le sens de l’épopée. Et comme ce récit s’inspirait également d’Arlequin serviteur de deux maîtresde Goldoni, je n’avais aucun complexe d’être italien pour opérer cette transplantation. »
La scène du massacre des soldats mexicains par Ramon montre une mitrailleuse dont les canons sont montés comme sur la Montigny (à action manuelle). Or le tireur semble l'utiliser comme une Maxim (arme réellement automatique). On peut également voir la même mitrailleuse dans le film Django (1966) de Sergio Corbucci.
Le film clôtura le festival de Cannes 2014.
Version française longtemps indisponible en DVD
En France, le film a été exploité avec une version post-synchronisée par la Société Parisienne de Sonorisation (voix du personnage principal par Jacques Deschamps), dont les droits sont détenus par une société française propriétaire de la VF d’origine (les crédits au générique du film indiquent la société Record Film sous la direction artistique de Martine et Gérard Cohen). Les différentes propositions du producteur – la société allemande Constantin Film (groupe Kratz) – auraient été refusées jusqu’en 2010, bloquant ainsi toute réutilisation. Depuis le milieu des années 1990, l’édition en DVD comprenant la VF a donc été compromise. Pourtant, la société Constantin touche régulièrement des royalties lorsque le film est diffusé sur les chaînes françaises ou francophones. Il existe une ancienne édition VF en VHS Sécam du film, mais il faut attendre 2010 pour voir le film publié en DVD, y compris dans la zone 1 (il existait uniquement une version américaine sous-titrée).
Un coffret DVD et blu-ray contenant la trilogie — y compris Pour une poignée de dollars — est sorti le 6 octobre 2010 chez l'éditeur Fox Pathé Europa.
Les DVD et blu-ray de Pour une poignée de dollars sont disponibles depuis le 16 mars 2011 chez l'éditeur Fox Pathé Europa.
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Fantômas se déchaîne est un film d'aventure français d'André Hunebelle sorti en 1965.
C'est le deuxième volet de trilogie d'André Hunebelle consacrée au génie du crime, entre Fantômas sorti en 1964 et Fantômas contre Scotland Yard sorti en 1967.
Fantômas enlève le professeur Marchand un célèbre savant pour s'approprier son invention : le rayon télépathique permettant de contrôler la pensée humaine. Cette invention lui permettra de dominer le monde entier. Mais dès la nouvelle tombée, Fantômas est immédiatement soupçonné par les journalistes. Lors d'une conférence de presse donné par le professeur Lefèbvre, il avoue que sans les résultats de ses expériences en cours, Fantômas ne peut aboutir à réaliser son arme sans son aide. C'est ainsi que pour piéger Fantômas, le journaliste Fandor prend la place du professeur Lefebvre lors d'un congrès scientifique qui se tient à Rome. Fandor, sa fiancée Héléne, le commissaire Juve et ses subordonnés prennent un train de nuit pour l'Italie croyant que Fantômas tombera entre leur mains. Malheureusement ce dernier s'est également déguisé en professeur Lefebvre et la confusion est totale
Fiche technique
Titre : Fantômas se déchaîne
Réalisation : André Hunebelle
Réalisation pour la seconde équipe : Jacques Besnard
Scénario : Inspiré des personnages des romans de Pierre Souvestre et Marcel Allain
Adaptation : Jean Halain et Pierre Foucaud
Dialogues : Jean Halain
Assistants réalisateur : Jean-Pierre Desagnat, Michel Lang, Patrick Saglio, Renza Cerrato
Musique : Michel Magne
Décors : Max Douy, assisté de Jacques Douy, Jean Forrestier, Henri Sonois
Montage : Jean Feyte, assisté de Colette Lambert
Ingénieur du son : René-Christian Forget, assisté de Jean Jack
Photographie : Raymond Lemoigne
Opérateur : Jean Benezech, Roger Delpuech et Henri Raichi, pour la seconde équipe
Assistants opérateurs : Bernard Noisette, Michel Lebon, Yves Agostini
Production : P.A.C, Société Nouvelle des Etablissement Gaumont, Victory Films (Franco-Italienne)
Producteurs délégués : Paul Cadéac, Alain Poiré
Directeur de production : Cyril Grize et Giorgio Riganti
Secrétaire de production : Ginette Bodin
Chargée de presse : Paulette Andrieux
Distribution : Gaumont
Script-girl : Charlotte Lefèvre, et pour la seconde équipe Marie-Thérèse Cabon
Habilleuse : Ginette Manzon
Maquillage : René Daudin, Anatole Paris
Coiffures : Denise Lemoigne
Costumes : Mireille Leydet
Chef costumier : Jo Ranzato
Robes : « Mille et une nuit » a été créée pour Mylène Demongeot par Jacques Heim
Effets spéciaux : Gil Delamare
Effets spéciaux : Gérard Cogan
Effets spéciaux : François Suné
Bagarres réglèes par : Claude Carliez
Les prises de vues en chutes libre sont filmés par : Jean-Jacques Dubourg
Les scènes d'éruptions volcaniques sont extraites du documentaire Les Rendez-vous du diable
Générique : Les Films Bertho
Photographe de plateau : Roger Corbeau
Maquettiste : Raymond Tournon
Ensemblier : André Labussière
Régisseur général : Paule Pastic
Régisseurs adjoints : Gilles Schneider, Maurice Touati, Luciano Pesciaroli
Administrateurs comptables : Georges Martin-Cocher, Maurice Cottrant
Langue de tournage : français
Format : Franscope Eastmancolor - 2,35:1 CinemaScope - Son monophonique - 35 mm
Tirage : Laboratoire G.T.C - Enregistrement Westrex
Durée : 94 minutes (1h34)
Genre : Comédie policière, Aventures, Action
Date de sortie : 8 décembre 1965 à Paris
Distribution
Jean Marais : Fantômas / Le journaliste Fandor / Le professeur Lefèbvre
Louis de Funès : Le commissaire Juve
Mylène Demongeot : Hélène Gurn, la photographe du journal et fiancée de Fandor
Jacques Dynam : L'inspecteur Michel Bertrand
Olivier de Funès : Michel, le jeune frère d'Hélène
Albert Dagnant : Le professeur Marchand
Robert Dalban : Le rédacteur du journal « Le Point du Jour »
Florence Blot : La dame qui attend dans les toilettes du train
Christian Tomas : Un inspecteur
Michel Dupleix : Un inspecteur
Robert Le Béal : Le ministre décorant le commissaire
Piero Tordi : Le président de l'assemblée
Jean Michaud : Le directeur de la clinique psychiatrique
Dominique Zardi : Un garde du corps de Fantômas
Eric Vasberg : Le faux huissier lors de l'assemblée et homme de main de Fantômas
Yvan Chiffre : Un homme de main de Fantômas
Antoine Baud : Un homme de main de Fantômas
André Cagnard : Un homme de main de Fantômas
Henri Violin : cascadeur / doublure de "Louis de Funès" chute libre (non crédité)
Gil Delamare : cascadeur / doublure de "Jean Marais" chute libre
Philippe Castelli : L'inspecteur en retard
Max Montavon : Le surveillant de l'institut
Jacques Marin : L'agent de police ferroviaire
Mino Doro : Le professeur suisse
Arturo Dominici : Le professeur canadien
Bob Morel : L'homme hypnotisé
Antoine Marin : Un inspecteur
Roger Lumont : Un inspecteur (non crédité)
Bob Lerich : Un inspecteur
Mario Pisu : Un danseur du bal de Fantômas
Pierre Palfray : Un garde du corps de Fantômas (non crédité)
Albert Daumergue : Le serveur du wagon-restaurant
Raymond Pellegrin : La voix de Fantômas (non crédité)
Gérard Moisan
Avant que le titre Fantômas se déchaîne ne soit officiel, il a failli se nommer La Vengeance de Fantômas ou Fantômas revient.
Au départ, Louis de Funès ne devait pas jouer dans le second Fantômas. En effet, pendant le tournage du premier Fantômas, une suite a été écrite sans de Funès. Toutefois, entre le tournage du premier Fantômas et le second Fantômas, Louis de Funès est devenu une vedette grâce à trois films, Le gendarme de Saint-Tropez (7 millions d'entrées), Fantômas (4,5 millions d'entrées) et Le corniaud (12 millions d'entrées). André Hunebelle et Jean Halain décidèrent donc de créer un autre scénario avec le commissaire Juve, alias Louis de Funès.
Max Douy, créateur et décorateur de l'extravagant repaire du génie du mal, deviendra plus tard le décorateur d'un des épisodes de James Bond : Moonraker en 1979.
Pendant le tournage, à l'occasion de son cinquante et unième anniversaire, De Funès reçut une panoplie complète d'agent secret.
C'est la première centrale nucléaire française (Chinon A1 mise en service en 1963 et qui produira de l'électricité jusqu'en en 1973) qui servit de décor aux méfaits de Fantômas. Une partie de ce site est maintenant visitable puisque cette centrale, rapidement surnommée la Boule à cause du réacteur et des échangeurs installés dans un bâtiment sphérique en acier de 55 mètres de diamètre, abrite le musée de l'atome de Chinon depuis 1986. C'est à l'intérieur de cette boule que le professeur Marchand travaille alors que Fantômas surgit pour l'enlever. D'autres plans du film ont également été tournés à Chinon, notamment le plan où le criminel inspecte une armée de laborantins affairés dans son repaire secret.
Les scènes d'éruptions volcaniques du Vésuve, lieu du repaire de Fantômas, sont extraites du film documentaire Les Rendez-vous du diable d'Haroun Tazieff.
Olivier de Funès, fils de Louis, apparaît pour la première fois à l'écran dans ce film. Il jouera au total six fois aux côtés de son père, avant de devenir pilote de ligne.
La couverture du premier album du groupe Fantômas représente l'affiche espagnole de Fantômas se déchaine (en espagnol : Fantômas Amenaza Al Mundo). Bien que le titre officiel de l'album soit Fantômas, beaucoup appellent cet album Amenaza Al Mundo.
Cascades
Pour une des premières fois de sa carrière au cinéma Jean Marais se fera doubler, lors de la vertigineuse et mémorable séquence finale du film, par Gil Delamare (spécialiste des effets spéciaux réputé à son époque et cascadeur hors-pair de son temps). Ce dernier régla cette séquence filmé pour la première fois par le caméraman homme-volant Jean-Jacques Dubourg. Quant à Louis de Funès, il se fera doubler pour la même séquence, par Henri Violin.
Gil Delamare, travaillera et collabora pour les films Le Jour le plus long, La Grande Vadrouille ou encore L'Homme de Rio. Il décèdera en 1966, lors d'une cascade consistant à faire une tête à queue, pour le film Le Saint prend l'affût, réalisé par Christian-Jaque avec Jean Marais également en vedette du film. De ce fait c'est le célèbre Rémy Julienne, (qui fut engagé par Delamare lors du premier Fantômas pour pouvoir réaliser des acrobaties en motos), qui prit sa succession, et accepta de prendre tous les contrats pour d'autres films, déjà signé par Gil avant son décès.
Pour les trois volets, les bagarres et autres scènes d'actions, seront réglèes par Claude Carliez et son équipe, qui travaillera entre autres beaucoup aux cotès de Jean-Paul Belmondo et participera même à quelques James Bond dans les années 80. Il sera responsable de cascades et de combats pour les films : La Grande Vadrouille,Peur sur la ville, Le Coup du parapluie, Le Capitan, ou encore Moonraker.
Tout comme pour les deux autres volets, Jean Marais, refusa de se faire doubler pour les cascades physiques, hormis pour la séquence finale de ce film.
Lieux de tournages
France : Paris, Chinon en Indre-et-Loire
Italie : Rome, Naples sur le volcan du Vésuve
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