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Sissi impératrice

Sissi impératrice

 

 

Sissi impératrice (Sissi, die junge Kaiserin en allemand) est un film autrichien réalisé par Ernst Marischka en 1956.

Le film se fonde sur l'histoire d'amour de l'impératrice Sissi, jouée par Romy Schneider, et de l'empereur François-Joseph, joué par Karlheinz Böhm.

 

Synopsis

 

Sissi et Franz sont à présent mariés mais la jeune impératrice a bien du mal avec le protocole écrasant de la cour de Vienne et vit assez mal le fait que sa belle-mère, l'archiduchesse Sophie, l'espionne en permanence. Sissi confie à son journal intime qu'elle se sent seule et qu'elle regrette sa vie en Bavière ; l'archiduchesse Sophie, qui a pris le journal de Sissi, le lit à Franz qui s'en trouve assez contrarié ; Sissi lui avoue par la suite qu'elle se sent très seule mais qu'elle est heureuse lorsqu'ils sont ensemble. Sissi porte également un grand intérêt à la Hongrie qui n'a plus de souverains : elle aime ce pays qu'elle n'a pourtant jamais visité et elle promet à son professeur de hongrois qu'elle usera de toute son influence en faveur de ce pays. Elle remporte une première victoire lorsqu'elle convainc Franz de ne pas condamner à mort le comte Andrássy et les autres rebelles. Ce dernier vient au Palais la remercier du fond du cœur et Sissi l'invite lui et ses compatriotes au prochain bal de la cour. Lors de ce bal, Sissi s'évanouit et apprend par le médecin qu'elle attend son premier enfant ; cet enfant se trouve être une fille. Sans consulter Sissi, Franz et sa mère décident de l'appeler Sophie. Mais les jours heureux de Sissi en tant que mère sont de courte durée : l'archiduchesse, avec l'accord de Franz, retire à Sissi la garde de l'enfant, prétextant que Sissi est bien trop jeune pour lui donner une éducation digne de son rang. Sissi, blessée de ne pas avoir l'appui de son mari, s'enfuit de Vienne et part chez ses parents en Bavière.

 

Sa mère, la duchesse Ludovica, est si heureuse de revoir sa fille que cette dernière n'ose lui dire qu'elle s'est enfuie mais l'avoue à son père lors d'une promenade en forêt. Mais Franz, aimant Sissi plus que tout, la rejoint en Bavière et la convainc de revenir à Vienne. Ils passent quelques jours à la montagne où ils peuvent oublier tous les soucis de la cour. Mais une fois revenus à Vienne, Sophie refuse de rendre sa fille à Sissi ; cette dernière décide alors d'abandonner Vienne et de partir pour toujours. Ludovica vient alors voir sa sœur l'archiduchesse Sophie et essaie de lui faire entendre raison. Sophie est humaine et aime son fils, elle a tout sacrifié pour lui et ne doit pas risquer de détruire ce bonheur qu'elle a passé sa vie à construire. Dans un premier temps Sophie résiste - pour elle Sissi est avant tout Impératrice et elle doit en priorité soutenir Franz - mais elle finit par céder et rend la petite Sophie à Sissi. Cette dernière assiste donc à la réception des délégués hongrois où l'on apprend qu'elle sera couronnée en même temps que Franz, Reine de Hongrie.

 

Le film se termine par le couronnement de Franz et Sissi : ils deviennent Roi et Reine de Hongrie.

 

Fiche technique

 

Titre original : Sissi - Die junge Kaiserin

Titre français : Sissi impératrice

Réalisation : Ernst Marischka

Scénario : Ernst Marischka

Photographie : Bruno Mondi

Musique : Anton Profes

Décors : Fritz Juptner-Jonstorff

Production Karl Ehrlich

Distribution : SNC

Pays d'origine :  Autriche

Langue : allemand

Format : 35 mm - Couleurs - Ratio : 1,66:1

Son : Stéréo 4 pistes magnétiques et copies son optique mono

Genre : Comédie dramatique, Film romantique

Durée : 107 minutes

Dates de sortie :

 Autriche : 19 décembre 1956

 France : 16 août 1957

 

Distribution

 

Romy Schneider (VF : Gilberte Aubry) : Impératrice Élisabeth dite Sissi

Karlheinz Böhm (VF : Jean-Pierre Duclos) : François-Joseph dit Franz

Magda Schneider (VF : Lita Recio) : La duchesse Ludovica en Bavière

Gustav Knuth (VF 1er doublage : André Valmy, 2e doublage : Serge Nadaud) : Le duc Max en Bavière

Walther Reyer (VF 1er doublage : René Arrieu, 2e doublage : Michel Le Royer) : Le comte Andrássy

Vilma Degischer (VF 1er doublage : Lucienne Givry, 2e doublage : Jacqueline Ferrière) : L'archiduchesse Sophie

Erich Nikowitz (VF : Gérard Férat) : L'archiduc Franz-Karl

Josef Meinrad (VF : Michel Roux) : Le colonel Böckl

Hans Ziegler : Hofrat Dr. Seeburger

Hilde Wagener : La baronne Wulfen

Tournage

 

Le tournage se déroule dans de nombreux lieux qu'a visité l'impératrice, dont le château de Schönbrunn à Vienne. Le château de Possenhofen, en Bavière, où Sissi revient sur les lieux de son enfance étant en mauvais état à l'époque du tournage, celui-ci a lieu au château de Fuschl, sur les bords du Fuschlsee, en Autriche, comme pour le film précédent.

 

Autour du film

 

En plus des créations d'Anton Profes, l'accompagnement musical comprend de nombreuses œuvres classiques dont plusieurs valses de Johann Strauss et l'Alleluia du Messie de Georg Friedrich Haendel et la valse de Faust de Charles Gounod.

 

Le film fait partie d'une trilogie avec Sissi (1955) et Sissi face à son destin (1957).

 

Le doublage français de 1956 ayant été abîmé, le film fut doublé à nouveau en 1967, toujours avec Gilberte Aubry et Jean-Pierre Duclos dans les rôles principaux, mais avec quelques changements également.

 

Distinctions

 

Le film a été présenté en sélection officielle en compétition au Festival de Cannes 1957.

 

 

Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Sissi_imp%C3%A9ratrice
Notes et références                                                    
   
   
    Sissi impératrice
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Chaperon rouge

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Rien que pour vos yeux

Rien que pour vos yeux

 

 

Rien que pour vos yeux (For Your Eyes Only) est un film britannique réalisé par John Glen, sorti en 1981, de la série des James Bond incarné par Roger Moore.


L'une des voitures que Bond conduit pendant le film, une Citroën 2CV

Un bateau espion du Royaume-Uni sombre dans les eaux albanaises après avoir heurté une mine, engloutissant avec lui l'ATAC, système top secret de lancement de missiles. Les services secrets britanniques déclenchent une opération sous-marine discrète pour récupérer l'appareil.
L'opération est conduite par un couple d'archéologues marins, Timothy et Iona Havelock. Mais le tueur cubain Hector Gonzalès interrompt brutalement les recherches en assassinant le couple sous les yeux de sa fille Mélina. James Bond entre alors en scène et s'en va enquêter, secondé de la séduisante et vengeresse Mélina, sur les liens de Gonzalès avec le système ATAC. Cela va les mener à Cortina d'Ampezzo et en Grèce.

Fiche technique

Titre : Rien que pour vos yeux
Titre original : For Your Eyes Only
Réalisation : John Glen
Scénario : Christopher Wood et Richard Maibaum
Production : Albert R. Broccoli
Musique : Bill Conti, chanson du générique interprétée par Sheena Easton
Photographie : Alan Hume
Décors : Peter Lamont
Coordination des cascades : Rémy Julienne
Société de distribution : United Artists
Pays d'origine : Royaume-Uni
Langue : anglais
Format : Couleurs
Budget : 28 000 000 USD (estimation)
Genre : Action, espionnage
Durée : 121 minutes
Date de sortie : 24 juin 1981 (G.-B.)

Distribution

Roger Moore (VF : Claude Bertrand) : James Bond
Carole Bouquet (VF : Carole Bouquet) : Melina Havelock
Julian Glover (VF : François Chaumette) : Aris Kristatos
Topol (VF : Henry Djanik) : Milos Columbo
Lynn-Holly Johnson (VF : Béatrice Bruno) : Bibi Dahl
Walter Gotell (VF : Raoul Delfosse) : Général Gogol
Cassandra Harris (VF : Béatrice Delfe) : Comtesse Lisl Von Schlaf
Desmond Llewelyn (VF : Louis Arbessier) : Q
Lois Maxwell (VF : Paule Emanuele) : Miss Moneypenny
Robert Rietty (VF : Jacques Berthier) : Ernst Stavro Blofeld (voix, non crédité)
Charles Dance : Claus
Michael Gothard : Emile Leopold Locque

Sheena Easton fut la première interprète de la chanson-titre d'un film de Bond à apparaître au générique de début. Elle portait une robe sans bretelles.
Le réalisateur John Glen a son gimmick personnel : dans tous ses films, un oiseau surgit brusquement. Alors que Bond escalade la paroi de la montagne, un pigeon lui fait lâcher prise.
Dans le pré-générique du film, Bond se rend sur la tombe de sa femme, Teresa Bond : c'est une référence à la mort de Tracy dans Au service secret de Sa Majesté. Par la suite, Ernst Stavro Blofeld, non nommé et à visage caché pour des raisons de copyright, kidnappe Bond en hélicoptère mais il se fera tuer par 007, largué dans une cheminée d'usine.
Rien que pour vos yeux est paru sous forme de bande dessinée dans un quotidien britannique, le Daily Express, en 1961. Marvel publia aussi une version BD du film.
Le film fut nommé pour l'Oscar de la meilleure musique de film en 1982.


Carole Bouquet qui interprète Melina Havelock est une actrice française. Elle est la James Bond girl du film. Elle avait auditionné pour le rôle de Holly Goodhead dans Moonraker.
La James Bond Girl Cassandra Harris, qui interprète la comtesse Lisl dans Rien que pour vos yeux, a été l'épouse de Pierce Brosnan.
Julian Glover, qui interprète Aris Kristatos le méchant, avait été envisagé pour jouer Bond dans les années 1960, mais avait été jugé trop jeune.
C'est le premier film de Bond sans Bernard Lee dans le rôle de M. Lee disparut en cours de production. En sa mémoire, le rôle ne fut pas pourvu dans le film. Les textes de M furent partagés entre Q et le chef d'état major Tanner.


Lieux de l'action
Angleterre, Londres
Albanie, Mer Ionienne
Russie, Moscou
Grèce, Corfou, Saint-Cyrille
Espagne, Madrid
Italie, Cortina d'Ampezzo

Le film se déroule à Cortina d'Ampezzo (Italie) et sur l'île de Corfou ainsi que dans le massif des Météores, Grèce.
La séquence du début se situe dans le secteur de la Tamise à Londres. Presque toutes les autres scènes ont été tournées en Grèce, sur le continent et surtout sur l'île de Corfou. Les séquences situées sur le navire de recherches, quant à elles, ont été filmées dans la baie de Kalami, à l'Est de Corfou.
La scène du casino a été tournée à l'Achilleion.
L'équipe a filmé les scènes de ski et de patinage en utilisant le tremplin, la patinoire et la piste de bobsleigh des jeux olympiques d'hiver de 1956, organisés à Cortina d'Ampezzo, dans les Dolomites (nord de l'Italie).


Voitures

 


C'est le dernier film de la saga où l'on voit Bond conduire une Lotus.
L'apparition improbable de la 2CV est à l'origine de l'édition d'une version spéciale appelée 2CV 007

 

 

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Pour une poignée de dollars

Pour une poignée de dollars

 

 

Pour une poignée de dollars (Per un pugno di dollari) est un western spaghetti réalisé par Sergio Leone, sorti en 1964 avec Clint Eastwood.

Ce film est le premier volet de la Trilogie du dollar de Sergio Leone, qui comprend également Et pour quelques dollars de plus (Per qualche dollaro in più, 1965) et Le Bon, la Brute et le Truand (Il buono, il brutto, il cattivo, 1966). C'est un remake du Garde du corps (Yōjimbō, 1961), un chanbara réalisé par Akira Kurosawa.

 

Une petite ville mexicaine isolée proche de la frontière avec les États-Unis… Un étranger sans nom arrive. Il observe d'abord d'un air indifférent un gamin et son père se faire rosser par des brutes, puis il se dirige vers le centre. Le sonneur de cloche lui indique qu'ici on devient riche ou on meurt. Peu après, trois hommes s'amusent à tirer dans les jambes de son mulet. L'étranger atterrit alors dans une auberge minable où le tenancier lui donne un repas et lui ordonne de partir, lui expliquant que cette ville est un cimetière. Entre-temps, l'étranger aperçoit le croque-mort joyeux préparer ses cercueils.

Il apprend ensuite de l'aubergiste que la ville est déchirée par la lutte de deux familles rivales : les Baxter originaires du Texas qui font du trafic d'armes et les Rojo (Rodos en VF) qui font du trafic d'alcool.

Il tue alors les hommes qui avaient tiré sur son mulet, et provoque John Baxter, le chef du clan. Ayant vu l'étranger tuer les hommes de Baxter, Don Benito Rojo engage l'étranger en lui donnant de l'argent. L'étranger surprend ensuite une dispute entre Don Benito et son frère Esteban. Ce dernier lui reproche d'avoir trop donné d'argent et souhaite faire disparaître l'étranger. L'étranger écoute discrètement et se retire non sans classe. Il est intrigué par une belle femme, appelée Marisol, qui a, par deux fois, repoussé ses regards.

Un autre jour, un convoi comportant une diligence arrive en ville, sous bonne escorte. L'étranger essaie de trouver ce qu'il y a dans la carriole mais un garde armé le repousse. Le lendemain matin, l'aubergiste le surprend réveillé. L'étranger lui avoue être perturbé par ce qu'il y a dans le carrosse, et lui demande qui est Marisol. L'aubergiste lui avoue avoir bombardé de questions le commandant du convoi sans obtenir une réponse, et refuse de lui raconter l'histoire de Marisol ; il accepte seulement de lui dire que c'est une femme dont Ramon, le chef des Rojo, est amoureux.

Ils voient alors les soldats s'en aller discrètement. L'étranger décide de les suivre, accompagné de l'aubergiste. Ils les retrouvent à la frontière. Le chef du convoi échange une caisse d'or avec un lieutenant nordiste contre des armes. Il s'agit en fait d'une traîtrise : Ramon est caché dans un chariot yankee et élimine tous les Mexicains à l'aide d'une mitrailleuse. Les Nordistes ont en fait été eux aussi assassinés par les Rojo qui ont pris leurs uniformes pour récupérer l'argent. Ramon abat froidement un dernier survivant qui tentait de s'enfuir.

L'étranger retrouve Ramon à la ville et le flatte. Ramon feint de vouloir la paix et lui avoue alors qu'il a invité les Baxter à dîner pour arrêter les tueries entre les deux clans. L'étranger répond ironiquement qu'il ne connaît pas la paix, et refuse de participer au repas pour éviter les disputes qu'il pourrait créer à cause des quatre hommes des Baxter qu'il a tués. Ramon déclare alors à ses hommes qu'il se méfie de l'étranger qui a l'air un peu trop malin à son goût. Il leur explique ensuite pourquoi il arrête les hostilités pour le moment : il ne veut pas être suspecté du massacre du Rio Bravo, mais précise que sitôt l'enquête terminée, la famille Rojo éliminera les Baxter.

Une nouvelle fois, l'aubergiste recommande à l'étranger de partir. Mais l'étranger va au contraire chercher deux cadavres au fleuve, aidé du croque-mort. Pendant ce temps, les Baxter, méfiants, se rendent à l'invitation de Ramon.

L'étranger ramène avec l'aubergiste deux morts au cimetière pour jouer une mise en scène. Les Baxter rentrent chez eux. Alors que la femme de leur chef va se coucher, elle est abordée par l'étranger qui lui raconte qu'il existe deux survivants du massacre au cimetière et qu'ils pourront témoigner contre Ramon. Les Baxter se précipitent au cimetière, bientôt suivis par les Rojo, eux aussi prévenus par l'étranger, qui est rémunéré 500 dollars par chaque famille pour ses renseignements. Les deux clans se retrouvent au cimetière où une nouvelle fusillade éclate.

Thème

Deux familles rivales, les Baxter et les Rojo (Rodos en VF), riches et puissantes grâce au trafic d’armes et d’alcool se disputent la suprématie et la mainmise sur la ville. Entre en scène un inconnu, « l’étranger » (l'homme sans nom, néanmoins appelé Joe peu après la 80e minute, campé par Clint Eastwood), qui va attiser cette guerre et provoquer la zizanie entre les deux clans afin de leur soutirer le plus d’argent possible en leur servant tour à tour d’informateur. Au-delà de l’appât du gain mis en avant, l’histoire confère au héros la dimension d’un défenseur du faible et de l’opprimé, qui préfère à toute chose le bien et la justice — notamment lorsqu’il permet à Marisol, séquestrée par le clan Rojo, de rejoindre son époux et son fils déchirés par cette séparation. C’est le mythe, maintes fois incarné, du sauveur messianique qui permet aux hommes de retrouver la paix, l’harmonie et l’amour avec l’ambiguïté de se présenter en exécuteur des mauvaises âmes.

 

Fiche technique

Titre original : Per un pugno di dollari

Titre de travail : Il magnifico straniero (Le Magnifique Étranger)

Titre en français : Pour une poignée de dollars

Titre anglais U.S. : A Fistful of Dollars

Réalisation : Bob Robertson, alias Sergio Leone, assisté de Tonino Valerii, Franco Giraldi et Mario Caiano(non crédité)

Scénario : Sergio Leone, Fulvio Morsella, Luciano Vincenzoni

Musique : Dan Savio alias Ennio Morricone, bande originale du film

Photographie : Massimo Dallamano

Montage : Roberto Cinquini, Alfonso Santacana

Direction artistique : Carlo Simi

Production : Arrigo Colombo, Giorgio Papi

Société de distribution : United Artists

Budget : 200 000 $ (estimation)

Pays d'origine : Drapeau de l'Italie Italie

Langue (en post-production) : italien, espagnol

Format : Technicolor - 35 mm (Techniscope)

Genre : western européen

Durée : 100 minutes

Dates de sortie :

Drapeau de l'Italie Italie : 12 septembre 1964

Drapeau de la France France : 16 mars 1966

Drapeau des États-Unis États-Unis : 18 janvier 1967

Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni : 11 juin 1967

Distribution

Clint Eastwood : « L'homme sans nom »

Gian Maria Volontè  : Ramón Rojo (crédité John Wells/Johnny Wels)

Marianne Koch : Marisol

Antonio Prieto : Don Miguel Benito Rodos

Sieghardt Rupp  : Esteban Rodos (crédité S. Rupp)

Wolfgang Lukschy  : John Baxter, le shérif de San Miguel (crédité W. Lukschy)

José Calvo  : Silvanito, le tavernier

Joseph Egger : Peripero, le fabricant de cercueils  (crédité Joe Edger)

Margarita Lozano  : Consuelo Baxter

Daniel Martín : Julián

Mario Brega  : Chico (crédité Richard Stuyvesant)

Benito Stefanelli : Rubio (crédité Benny Reeves)

Bruno Carotenuto  : Antonio Baxter (crédité Carol Brown)

Aldo Sambrell : Un membre du clan des Rodos

Lorenzo Robledo : Un membre du clan des Baxter, tué par Joe

Luis Barboo : Un membre du clan des Baxter, tué par Joe

Umberto Spadaro : Miguel, membre du clan des Baxter, tué par Joe

Julio Pérez Tabernero : Un membre du clan des Baxter, tué par Joe

Frank Braña : Un membre du clan des Baxter

Antonio Molino Rojo : Un membre du clan des Baxter

Álvaro de Luna : Un membre du clan des Rodos

Antonio Moreno : Jean de Dieu, le sonneur de cloches 

Fernando Sánchez Polack  : Un membre du clan des Rodos écrasé par un tonneau

Nino Del Arco : Jesus, le fils de Julián et Marisol

En 1966, le film fut particulièrement mal accueilli par la critique française. Les Cahiers du cinéma écrivent sous la plume de Jacques Bontemps : « Nettement supérieur à tous les autres westerns européens, ce qui ne signifie pas, tant s’en faut, que cela présente le moindre intérêt. » La revue Positif pousse des exclamations : « Quel désert, quelle nullité ! » Télérama parle d'un film « où l’on met l’accent sur le doigt qui prend plaisir à appuyer sur la gâchette et à tuer ». Quant à Samuel Lachize dans L'Humanité, il écrit : « Ce n'est pas du cinéma, mais de la pacotille, mais ça brille, brille, brille. » Ce n'est qu'après le succès du film Le Bon, la Brute et le Truand que les critiques réviseront leurs jugements

Box office

Recettes italiennes : 3 182 000 000 lires.

Autour du film

C'est le premier volet de la Trilogie du dollar de Sergio Leone. Il est suivi par Et pour quelques dollars de plus en 1965 et Le Bon, la Brute et le Truand en 1966.

Le film est une coproduction italo-germanique.

Pour l'anecdote, le budget du film fut identique à la somme recherchée par Blondin et Tuco dans Le Bon, la Brute et le Truand, troisième volet de la trilogie, soit 200 000 $.

Sergio Leone signe le film sous le pseudonyme de Bob Robertson, en hommage à son père Vincenzo Leone, qui prit en son temps celui de Roberto Roberti. De même, l'acteur Gian Maria Volontè est crédité au générique sous le nom de John Wells ou Johnny Wels selon les versions.

Leone avait d'abord souhaité confier le rôle principal à une vedette hollywoodienne ; le rôle fut proposé à Henry Fonda, James Coburn et Charles Bronson, mais ceux-ci étaient trop chers pour le budget du film. La production se tourna alors vers Richard Harrison, un acteur américain installé en Italie et spécialisé à l'époque dans les péplums, qui refusa à son tour. Les producteurs, ayant à leur disposition une liste d'acteurs américains inconnus en Europe, sollicitèrent plus tard l'avis de Richard Harrison. Il suggéra d'engager Clint Eastwood, alors acteur dans la série Rawhide, parce que ce dernier savait monter à cheval.

Ce film est une transposition dans le monde du western du film Le Garde du corps (Yojimbo, 1961) d’Akira Kurosawa. Mais les producteurs négligent d'en négocier les droits pour le monde entier, n'imaginant pas le succès international de Pour une poignée de dollars. Un procès s'ensuit, qui retarde la distribution aux États-Unis à l'année 1967 et accorde les droits du film à Kurosawa pour son exploitation au Japon. Une dizaine d’années plus tard, Leone reconnaît s’en être largement « inspiré sans aucun complexe ». Il déclare à un journaliste : « J’ai vu un film de Kurosawa : Yojimbo. On ne peut pas dire que c’était un chef-d’œuvre. Il s’agissait d’un démarquage de La Moisson rouge de Dashiell Hammett. Pourtant, le thème me plaisait : un homme arrive dans une ville où deux bandes rivales se font la guerre. Il se place entre les deux camps pour démolir chaque gang. J’ai songé qu’il fallait replacer cette histoire dans son pays d’origine : l’Amérique. Le film de Kurosawa se passait au Japon. En faire un western permettait de retrouver le sens de l’épopée. Et comme ce récit s’inspirait également d’Arlequin serviteur de deux maîtresde Goldoni, je n’avais aucun complexe d’être italien pour opérer cette transplantation. »

La scène du massacre des soldats mexicains par Ramon montre une mitrailleuse dont les canons sont montés comme sur la Montigny (à action manuelle). Or le tireur semble l'utiliser comme une Maxim (arme réellement automatique). On peut également voir la même mitrailleuse dans le film Django (1966) de Sergio Corbucci.

Le film clôtura le festival de Cannes 2014.

Version française longtemps indisponible en DVD

En France, le film a été exploité avec une version post-synchronisée par la Société Parisienne de Sonorisation (voix du personnage principal par Jacques Deschamps), dont les droits sont détenus par une société française propriétaire de la VF d’origine (les crédits au générique du film indiquent la société Record Film sous la direction artistique de Martine et Gérard Cohen). Les différentes propositions du producteur – la société allemande Constantin Film (groupe Kratz) – auraient été refusées jusqu’en 2010, bloquant ainsi toute réutilisation. Depuis le milieu des années 1990, l’édition en DVD comprenant la VF a donc été compromise. Pourtant, la société Constantin touche régulièrement des royalties lorsque le film est diffusé sur les chaînes françaises ou francophones. Il existe une ancienne édition VF en VHS Sécam du film, mais il faut attendre 2010 pour voir le film publié en DVD, y compris dans la zone 1 (il existait uniquement une version américaine sous-titrée).

Un coffret DVD et blu-ray contenant la trilogie — y compris Pour une poignée de dollars — est sorti le 6 octobre 2010 chez l'éditeur Fox Pathé Europa.

Les DVD et blu-ray de Pour une poignée de dollars sont disponibles depuis le 16 mars 2011 chez l'éditeur Fox Pathé Europa.

 

 

 

Liens externes                                                  
   
Notes et références                                                    
   
   
   
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Fantômas se déchaîne

Fantômas se déchaîne


Fantômas se déchaîne est un film d'aventure français d'André Hunebelle sorti en 1965.
C'est le deuxième volet de trilogie d'André Hunebelle consacrée au génie du crime, entre Fantômas sorti en 1964 et Fantômas contre Scotland Yard sorti en 1967.



Fantômas enlève le professeur Marchand un célèbre savant pour s'approprier son invention : le rayon télépathique permettant de contrôler la pensée humaine. Cette invention lui permettra de dominer le monde entier. Mais dès la nouvelle tombée, Fantômas est immédiatement soupçonné par les journalistes. Lors d'une conférence de presse donné par le professeur Lefèbvre, il avoue que sans les résultats de ses expériences en cours, Fantômas ne peut aboutir à réaliser son arme sans son aide. C'est ainsi que pour piéger Fantômas, le journaliste Fandor prend la place du professeur Lefebvre lors d'un congrès scientifique qui se tient à Rome. Fandor, sa fiancée Héléne, le commissaire Juve et ses subordonnés prennent un train de nuit pour l'Italie croyant que Fantômas tombera entre leur mains. Malheureusement ce dernier s'est également déguisé en professeur Lefebvre et la confusion est totale

 



Fiche technique

Titre : Fantômas se déchaîne
Réalisation : André Hunebelle
Réalisation pour la seconde équipe : Jacques Besnard
Scénario : Inspiré des personnages des romans de Pierre Souvestre et Marcel Allain
Adaptation : Jean Halain et Pierre Foucaud
Dialogues : Jean Halain
Assistants réalisateur : Jean-Pierre Desagnat, Michel Lang, Patrick Saglio, Renza Cerrato
Musique : Michel Magne
Décors : Max Douy, assisté de Jacques Douy, Jean Forrestier, Henri Sonois
Montage : Jean Feyte, assisté de Colette Lambert
Ingénieur du son : René-Christian Forget, assisté de Jean Jack
Photographie : Raymond Lemoigne
Opérateur : Jean Benezech, Roger Delpuech et Henri Raichi, pour la seconde équipe
Assistants opérateurs : Bernard Noisette, Michel Lebon, Yves Agostini
Production : P.A.C, Société Nouvelle des Etablissement Gaumont, Victory Films (Franco-Italienne)
Producteurs délégués : Paul Cadéac, Alain Poiré
Directeur de production : Cyril Grize et Giorgio Riganti
Secrétaire de production : Ginette Bodin
Chargée de presse : Paulette Andrieux
Distribution : Gaumont
Script-girl : Charlotte Lefèvre, et pour la seconde équipe Marie-Thérèse Cabon
Habilleuse : Ginette Manzon
Maquillage : René Daudin, Anatole Paris
Coiffures : Denise Lemoigne
Costumes : Mireille Leydet
Chef costumier : Jo Ranzato
Robes : « Mille et une nuit » a été créée pour Mylène Demongeot par Jacques Heim
Effets spéciaux : Gil Delamare
Effets spéciaux : Gérard Cogan
Effets spéciaux : François Suné
Bagarres réglèes par : Claude Carliez
Les prises de vues en chutes libre sont filmés par : Jean-Jacques Dubourg
Les scènes d'éruptions volcaniques sont extraites du documentaire Les Rendez-vous du diable
Générique : Les Films Bertho
Photographe de plateau : Roger Corbeau
Maquettiste : Raymond Tournon
Ensemblier : André Labussière
Régisseur général : Paule Pastic
Régisseurs adjoints : Gilles Schneider, Maurice Touati, Luciano Pesciaroli
Administrateurs comptables : Georges Martin-Cocher, Maurice Cottrant
Langue de tournage : français
Format : Franscope Eastmancolor - 2,35:1 CinemaScope - Son monophonique - 35 mm
Tirage : Laboratoire G.T.C - Enregistrement Westrex
Durée : 94 minutes (1h34)
Genre : Comédie policière, Aventures, Action
Date de sortie : 8 décembre 1965 à Paris



Distribution

Jean Marais : Fantômas / Le journaliste Fandor / Le professeur Lefèbvre
Louis de Funès : Le commissaire Juve
Mylène Demongeot : Hélène Gurn, la photographe du journal et fiancée de Fandor
Jacques Dynam : L'inspecteur Michel Bertrand
Olivier de Funès : Michel, le jeune frère d'Hélène
Albert Dagnant : Le professeur Marchand
Robert Dalban : Le rédacteur du journal « Le Point du Jour »
Florence Blot : La dame qui attend dans les toilettes du train
Christian Tomas : Un inspecteur
Michel Dupleix : Un inspecteur
Robert Le Béal : Le ministre décorant le commissaire
Piero Tordi : Le président de l'assemblée
Jean Michaud : Le directeur de la clinique psychiatrique
Dominique Zardi : Un garde du corps de Fantômas
Eric Vasberg : Le faux huissier lors de l'assemblée et homme de main de Fantômas
Yvan Chiffre : Un homme de main de Fantômas
Antoine Baud : Un homme de main de Fantômas
André Cagnard : Un homme de main de Fantômas
Henri Violin : cascadeur / doublure de "Louis de Funès" chute libre (non crédité)
Gil Delamare : cascadeur / doublure de "Jean Marais" chute libre
Philippe Castelli : L'inspecteur en retard
Max Montavon : Le surveillant de l'institut
Jacques Marin : L'agent de police ferroviaire
Mino Doro : Le professeur suisse
Arturo Dominici : Le professeur canadien
Bob Morel : L'homme hypnotisé
Antoine Marin : Un inspecteur
Roger Lumont : Un inspecteur (non crédité)
Bob Lerich : Un inspecteur
Mario Pisu : Un danseur du bal de Fantômas
Pierre Palfray : Un garde du corps de Fantômas (non crédité)
Albert Daumergue : Le serveur du wagon-restaurant
Raymond Pellegrin : La voix de Fantômas (non crédité)
Gérard Moisan



Avant que le titre Fantômas se déchaîne ne soit officiel, il a failli se nommer La Vengeance de Fantômas ou Fantômas revient.

Au départ, Louis de Funès ne devait pas jouer dans le second Fantômas. En effet, pendant le tournage du premier Fantômas, une suite a été écrite sans de Funès. Toutefois, entre le tournage du premier Fantômas et le second Fantômas, Louis de Funès est devenu une vedette grâce à trois films, Le gendarme de Saint-Tropez (7 millions d'entrées), Fantômas (4,5 millions d'entrées) et Le corniaud (12 millions d'entrées). André Hunebelle et Jean Halain décidèrent donc de créer un autre scénario avec le commissaire Juve, alias Louis de Funès.

Max Douy, créateur et décorateur de l'extravagant repaire du génie du mal, deviendra plus tard le décorateur d'un des épisodes de James Bond : Moonraker en 1979.

Pendant le tournage, à l'occasion de son cinquante et unième anniversaire, De Funès reçut une panoplie complète d'agent secret.

C'est la première centrale nucléaire française (Chinon A1 mise en service en 1963 et qui produira de l'électricité jusqu'en en 1973) qui servit de décor aux méfaits de Fantômas. Une partie de ce site est maintenant visitable puisque cette centrale, rapidement surnommée la Boule à cause du réacteur et des échangeurs installés dans un bâtiment sphérique en acier de 55 mètres de diamètre, abrite le musée de l'atome de Chinon depuis 1986. C'est à l'intérieur de cette boule que le professeur Marchand travaille alors que Fantômas surgit pour l'enlever. D'autres plans du film ont également été tournés à Chinon, notamment le plan où le criminel inspecte une armée de laborantins affairés dans son repaire secret.

Les scènes d'éruptions volcaniques du Vésuve, lieu du repaire de Fantômas, sont extraites du film documentaire Les Rendez-vous du diable d'Haroun Tazieff.

Olivier de Funès, fils de Louis, apparaît pour la première fois à l'écran dans ce film. Il jouera au total six fois aux côtés de son père, avant de devenir pilote de ligne.

La couverture du premier album du groupe Fantômas représente l'affiche espagnole de Fantômas se déchaine (en espagnol : Fantômas Amenaza Al Mundo). Bien que le titre officiel de l'album soit Fantômas, beaucoup appellent cet album Amenaza Al Mundo.



Cascades



Pour une des premières fois de sa carrière au cinéma Jean Marais se fera doubler, lors de la vertigineuse et mémorable séquence finale du film, par Gil Delamare (spécialiste des effets spéciaux réputé à son époque et cascadeur hors-pair de son temps). Ce dernier régla cette séquence filmé pour la première fois par le caméraman homme-volant Jean-Jacques Dubourg. Quant à Louis de Funès, il se fera doubler pour la même séquence, par Henri Violin.

Gil Delamare, travaillera et collabora pour les films Le Jour le plus long, La Grande Vadrouille ou encore L'Homme de Rio. Il décèdera en 1966, lors d'une cascade consistant à faire une tête à queue, pour le film Le Saint prend l'affût, réalisé par Christian-Jaque avec Jean Marais également en vedette du film. De ce fait c'est le célèbre Rémy Julienne, (qui fut engagé par Delamare lors du premier Fantômas pour pouvoir réaliser des acrobaties en motos), qui prit sa succession, et accepta de prendre tous les contrats pour d'autres films, déjà signé par Gil avant son décès.

Pour les trois volets, les bagarres et autres scènes d'actions, seront réglèes par Claude Carliez et son équipe, qui travaillera entre autres beaucoup aux cotès de Jean-Paul Belmondo et participera même à quelques James Bond dans les années 80. Il sera responsable de cascades et de combats pour les films : La Grande Vadrouille,Peur sur la ville, Le Coup du parapluie, Le Capitan, ou encore Moonraker.

Tout comme pour les deux autres volets, Jean Marais, refusa de se faire doubler pour les cascades physiques, hormis pour la séquence finale de ce film.



Lieux de tournages

France : Paris, Chinon en Indre-et-Loire
Italie : Rome, Naples sur le volcan du Vésuve

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fantomas_se_d%C3%A9cha%C3%AEne

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Didier Gustin

Publié à 08:26 par dessinsagogo55 Tags : france chez femme histoire 2010 art automne film livre center centerblog merci sur
Didier Gustin

 

 

Didier Gustin, né le 26 avril 1966 à Bar-le-Duc (Meuse), est un imitateur et acteur français.

 

Biographie

 

Didier Gueusquin, dit Didier Gustin, naît à Bar-le-Duc dans la Meuse et passe une partie de sa petite enfance à Combles-en-Barrois (Meuse) Il part ensuite (vers ses 5 ans) pour le petit village de Coussey dans les Vosges.

 

Carrière

 

Après un CAP dactylo et un BEP de comptabilité, il monte à Paris en 1987, grâce à Pascal Guillaume, pour se lancer dans la profession d'imitateur. Il participe ainsi à l'émission mythique La Classe, présentée par Fabrice sur France 3. Son premier spectacle, Profession imitateur, écrit par Hubert Drac et lui-même, se produit en 1987 au Théâtre du Tourtour, dirigé par Jean Favre. Il part ensuite en tournée avec ce premier spectacle. L'année suivante, en 1988, il passe 3 jours au Théâtre de la Ville à Paris et il édite un 45 tours, La fabuleuse histoire du Petit Poucet / Croyez ce que vous voyez, chez Tréma. Cette année-là, il débute également à la radio, sur RMC.

 

Sa tournée se poursuit jusqu'en 1992, et passe notamment par le mythique café-théâtre du Splendid et le Café de la Gare. Cette même année, il débute au cinéma et tourne, sous la direction d'Yves Robert, dans la comédie Le Bal des casse-pieds, aux côtés notamment de Jean Rochefort, Jacques Villeret, Jean Yanne ou encore Miou-Miou. L'année précédente, il avait déjà mis un pied dans le 7e art, en imitant la voix de François Mitterrand dans L'Opération Corned Beef, de Jean-Marie Poiré, avec Christian Clavier et Jean Reno notamment.

 

En 1993, il présente à la Comédie-Caumartin un nouveau spectacle, Meurtres au music-hall, sous forme de pièce de théâtre où il joue tous les rôles, puis partage l'année suivante l'affiche avec l'imitatrice Sandrine Alexi, toujours dans la salle de théâtre parisienne, à l'occasion d'un nouveau spectacle en duo.

 

C'est en 1996 qu'il débute véritablement au théâtre dans une pièce de Peter Shaffer, Court circuit, mise en scène par Stephan Meldegg, avant de revenir au Café de la Gare pour un nouveau spectacle d'imitations, intitulé Best off. De 1998 à 2000, il apparaît également en tant que célébrité dans le jeu à succès Le Kadox, diffusé sur France 3 et présenté par Alexandre Debanne.

 

Entre 1998 et 2002, il fait également les voix d'une partie des personnages mythiques Les Minikeum, diffusés sur France 3.

 

En 2000, il s'associe avec son ami Jean-Marie Bigard pour l'écriture de son nouveau spectacle, Cent pour sans Gustin, qui deviendra En attendant Gustin. Il s'ensuit pour l'imitateur une tournée, avant de faire, l'année suivante, la première partie de Jean-Marie Bigard au Zénith de Paris puis le Palais des Glaces et le théâtre Déjazet, toujours à Paris.

 

La même année, il débute dans le doublage d'animation, en prêtant sa voix au personnage principal du nouveau Disney, à savoir Kuzco, l'empereur mégalo. Une série dérivée de plus de 50 épisodes pour la télévision, Kuzco, un empereur à l'école, verra ensuite le jour. Il reprendra également son rôle en 2005 pour la suite du film, Kuzco 2 : King Kronk. Deux ans plus tôt, Disney avait à nouveau appel à lui pour Le Livre de la jungle 2.

 

En 2001 toujours, il rejoint l'équipe de Stéphane Bern dans Le fou du roi sur France Inter, après avoir effectué un passage de plusieurs mois sur RTL dans Les Grosses Têtes, avec Christophe Dechavanne à sa tête.

 

En 2003, il tourne pour la télévision, en jouant dans un épisode de la série Louis la Brocante, avec Victor Lanoux, diffusée sur France 3 et lance son nouveau spectacle, Ça manque pas d'airs, au Palais des congrès de Paris. Pour ce nouveau show musical, l'imitateur est entouré de 4 musiciens. Il passera en 2005 à l'Olympia de Paris.

De 2004 à 2005, il est tous les soirs sur Canal+ dans Le Grand Journal de Michel Denisot, où il interprète les voix de Marc-Olivier Fogiel et Thierry Ardisson pour des personnages 3D. En parallèle, il est sur Europe 1 tous les dimanches dans l'émission d'Ariane Massenet, les Peopl'ettes, où il brosse le portrait des invités en chansons. 2006 est une année portée par le cinéma. En effet, après avoir tourné dans un épisode d'Alice Nevers, le juge est une femme, diffusé sur TF1, cette année-là, il imite la voix de Jacques Chirac dans le film Dans la peau de Jacques Chirac de Karl Zéro et Michel Royer. Le film obtient la prestigieuse récompense du César du meilleur film documentaire. En 2012, l'imitateur reprend son rôle dans la suite, intitulée Chirac rebat la Campagne, diffusé sur Canal +, où il commente l'élection présidentielle française de 2012.

 

En 2008, au Théâtre de la Gaîté-Montparnasse, il joue dans une nouvelle pièce de théâtre comique, Adam et Eve, ce n'est pas du tout ce que vous croyez, puis enchaîne l'année suivante avec Le siècle sera féminin, une nouvelle pièce.

 

En 2009 toujours, il imite Nicolas Sarkozy dans la comédie française Envoyés très spéciaux, avec notamment Gérard Lanvin, Gérard Jugnot et Omar Sy.

 

C'est en 2010 qu'il revient dans un nouveau spectacle d'imitation, Ajouter comme ami, un show musical où il est accompagné du guitariste Laurent Roubach. L'année suivante, le grand public le retrouve à la télévision, dans la série Section de recherches sur TF1.

 

En 2012, il anime la septième saison d'Âge Tendre, la tournée des idoles, qui sillonne les plus grands Zéniths de France pendant un an, avec à l'affiche une dizaine d'artistes, dont Michel Delpech, Catherine Lara, Richard Anthony, Francis Lalanne ou encore Philippe Lavil. Il imite également durant le spectacle une dizaine des personnalités, dont Serge Gainsbourg, Gérard Depardieu et Raymond Devos, devant plus de 400 000 spectateurs au total. En parallèle de cette tournée, il tourne pour Canal + dans le téléfilm Les Anonymes, aux côtés de Mathieu Amalric, et revient au théâtre dans Le secret des cigales, de Patrick Sébastien.

 

Egalement populaire à la télévision, on le voit successivement dans Les Grands du Rire sur France 3, puis dans le jeu Mot de Passe, présenté par Patrick Sabatier sur France 2, jusqu'en 2014. Il participe également régulièrement à l'émission de Patrick Sébastien, Les Années Bonheur, sur France 2, jusqu'à son arrêt en 2019.

 

En 2014, de mars à mai, il présente à nouveau la tournée Âge Tendre, pour une tournée supplémentaire dans les plus grandes salles de France, notamment avec Isabelle Aubret, Alice Dona, Patrick Juvet ou encore Jeane Manson et Les Forbans. Il reprend ensuite la route et participe à la tournée des Éternels du Rire dans tous les zéniths de France, aux côtés de plusieurs humoristes, dont Jean-Marie Bigard, Popeck, Roland Magdane, Smaïn, Marc Jolivet ou encore Liane Foly.

 

En 2015, il participe au doublage du nouveau film d'animation des studios Disney et Pixar, Vice-Versa, qui remporte l'Oscar du meilleur film d'animation, puis tourne dans la série télévisée À votre service pour MCETV, et participe à la tournée d'été du journal Nice-Matin, dans le Sud-Est. L'année suivante, il revient au théâtre avec Bon pour accord d'Éric Le Roch.

 

En 2015 et 2016, il part en tournée avec son nouveau spectacle, Didier Gustin est inimitable, co-écrit avec Laurent Baffie, dans lequel il imite une trentaine d'artistes.

 

En 2017, il crée un nouveau spectacle d'imitations, intitulé Ah ! Tu verras, en hommage à Claude Nougaro qu'il joue pendant deux ans, notamment au Festival d'Avignon, puis au Théâtre de l'Archipel, et participe au doublage d'un nouveau film d'animation, Drôles de petites bêtes, aux côtés notamment de Kev Adams et Virginie Efira.

 

En 2018, il entame une tournée de deux ans dans la nouvelle pièce de théâtre de Patrick Sébastien, Le Sommelier, mis en scène par Olivier Lejeune, dans laquelle il donne la réplique à Philippe Chevallier. Durant l'automne 2019, il part en Méditerranée pour animer la croisière Âge Tendre, avec une dizaine d'artistes.

 

Également en tournée avec son nouveau spectacle d'imitations, Il était une voix, pour fêter ses 30 ans d'imitations, depuis 2017, il poursuit le théâtre avec une nouvelle pièce, en 2020, intitulée Sans rancune, de Sam Bobrick, mais la crise sanitaire due au coronavirus a raison de sa participation.

 

À l'été 2021, on le retrouve dans un épisode de la série télévisée Camping Paradis, diffusée sur TF1, dans lequel il incarne un sosie de Johnny Hallyday.

 

À l'automne 2021, il part en tournée pour un an et demi avec une nouvelle pièce de théâtre, Les Cachottiers, aux côtés de Thierry Beccaro et Julien Cafaro. En parallèle, il poursuit sa tournée solo avec son spectacle d'imitations.

 

Outre ces deux spectacles, il prête sa voix au film d'animation Les voisins de mes voisins sont mes voisins, aux côtés d'Arielle Dombasle et Valérie Mairesse notamment, qui sort en février 2022.

 

Famille

 

Didier Gustin a une sœur, Cathy, et deux frères, Jean-Claude et Patrick. Didier est divorcé.

 

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Didier_Gustin

Notes et références                                                    
   
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Marie de Guise

Publié à 08:11 par dessinsagogo55 Tags : sur vie france saint png enfants femme maison mort fille film center centerblog background merci image
Marie de Guise

 

Marie de Guise, née le 22 novembre 1515 à Bar-le-Duc et morte le 11 juin 1560 à Édimbourg, fut duchesse de Longueville puis reine et régente d'Écosse. Fille de Claude de Lorraine et d'Antoinette de Bourbon, elle appartient à la branche de Guise de la maison de Lorraine, elle est la nièce du duc Antoine Ier de Lorraine et de Bar dit « Le Bon ».

 

Elle épouse en 1538 le roi Jacques V d'Écosse, membre de la dynastie des Stuart. Elle eut notamment pour petit-fils Jacques Ier, qui réunit en 1603 les trônes d'Écosse et d'Angleterre sous l'autorité d'un seul monarque. Elle a une fille nommée Marie Stuart, qui se maria avec le roi de France pour unir les deux pays.

 

Biographie

Famille

 

Marie était la fille du premier duc de Guise, Claude de Lorraine, et la sœur de François de Guise, qui prit la tête des catholiques intransigeants durant les guerres de religion. Si son père, valeureux officier au service des rois de France, fut naturalisé français, il n'en garda pas moins la distinction de prince « issu d'une famille souveraine étrangère » à la cour de France et conserva les honneurs qui allaient de pair avec cette dignité. La famille de Guise, comme la maison de Lorraine tout entière, était alors ouvertement engagée dans la défense de la cause catholique.

 

La mère de la princesse est issue de la maison de Bourbon, qui descend du roi Louis IX de France. Par elle, Marie est une cousine germaine d'Antoine de Bourbon, roi de Navarre et père du roi Henri IV de France.

 

Premier mariage

 

Marie de Guise fut élevée pendant 10 ans au château de Frouard et reçut une excellente éducation catholique au couvent des Clarisses de Pont-à-Mousson avant d'épouser le 4 août 1534 à 19 ans, au Louvre, Louis II d'Orléans, duc de Longueville, dont elle eut deux fils, François III d'Orléans, duc de Longueville, né le 20 octobre 1535 (mort en 1551) et Louis d'Orléans-Longueville né en 1536 et mort la même année.

 

Reine d’Écosse

 

Veuve à 20 ans du duc de Longueville, Marie était une jeune femme riche et brillante. Au roi Henri VIII d'Angleterre qui s'intéressait à elle notamment pour sa très grande taille (environ cinq pieds et onze pouces soit 1,80 m), elle fit savoir avec ironie « qu'elle n'avait pas le cou assez long », faisant allusion à la décapitation d'Anne Boleyn, précédente épouse du roi.

L'alliance de François Ier et du roi d'Écosse Jacques V se concrétisa quand celui-ci, d'abord fiancé à Marie de Bourbon-Vendôme, cousine de Marie de Guise, épousa Madeleine de France, mais la jeune fille était de complexion délicate et mourut quelques mois plus tard.

 

Le 12 juin 1538 à Saint-Andrews, elle épousa donc le roi Jacques V d'Écosse dont elle eut trois enfants, deux fils, Jacques, duc de Rothesay, et Robert, duc d'Albany, tous deux morts au berceau, puis une fille née le 8 décembre 1542 : Marie, future reine d’Écosse. À la mort de son époux en 1542, elle est nommée régente pour le compte de sa fille.

 

Régente d'Écosse

 

Jacques V étant mort le 14 décembre 1542, six jours après la naissance de leur fille, Marie de Guise assuma la régence du royaume d'Écosse à partir du 12 avril 1554 et cela pendant 6 ans jusqu'à sa mort.

 

S'appuyant sur des troupes françaises, elle combattit, dès son arrivée en Écosse, l'expansion du mouvement presbytérien, un protestantisme spécifique à l'Écosse, plus proche du protestantisme hollandais ou français que de l'église anglicane. En raison de ce combat sanglant, elle fut violemment dénoncée par le théologien presbytérien John Knox, disciple et ami de Jean Calvin.

 

Toujours alliée à la France, elle fut choisie en 1550 pour être la marraine du prince Louis de France, second fils du roi Henri II et de la reine Catherine de Médicis, titré duc d'Orléans.

 

En 1558, Marie Stuart, âgée de 16 ans et élevée en France, fut mariée avec le dauphin François (futur roi François II de France), dans le respect des termes de l'Auld Alliance de 1543. La famille de Guise espérait ainsi consolider un empire franco-écossais, combattant le protestantisme, à l'image de leur allié l'empereur Charles Quint et de son fils Philippe II d'Espagne, qui avait épousé en 1554 la reine Marie Ire d'Angleterre et tentait de restaurer le catholicisme dans son pays.

 

Fin de vie et mort

 

En 1558, la cousine de Jacques VMarie Ire d'Angleterre, meurt. La fille de Marie de Guise, Marie Stuart, est alors la plus proche parente catholique de la reine défunte et peut à ce titre revendiquer le trône d'Angleterre, bien qu'en violation des termes du Troisième Acte de Succession au trône d'Angleterre. Le trône va à la jeune Élisabeth, seule reine légitime selon le dit Acte, demi-sœur protestante de Marie Tudor, sans aucune attache espagnole et beaucoup moins encline que sa demi-sœur aînée à combattre des protestants écossais de plus en plus nombreux. La nouvelle souveraine n'aura ni mari ni enfant, mais restera près de 45 ans sur le trône.

 

L'année suivante, sa fille Marie et François de France accèdent au trône des Lys, s'intitulant « roi et reine de France et d'Écosse ». Pendant ce temps, en Écosse, Marie de Guise rencontre une opposition croissante des presbytériens, encouragée par la nouvelle reine d'Angleterre. La révolte de l'opposition protestante écossaise (Covenant), majoritaire au parlement, appuyée par des relais dans l'aristocratie et le soutien de l'Angleterre, va en s'amplifiant lorsque, le 11 juin 1560, Marie de Guise meurt à l'âge de 44 ans. Elle est enterrée à l'Abbaye Saint-Pierre-les-Dames à Reims.

 

Le traité d'Édimbourg du 6 juillet 1560 ordonne alors l'expulsion des soldats français, puis, en août 1560, le protestantisme est proclamé religion d'État par le parlement écossais.

François II meurt prématurément en décembre 1560, après dix-sept mois de règne, sans laisser de postérité. Marie Ire d'Écosse, qui s'était retirée à Reims, rentre alors en Écosse, un pays qu'elle ne connaît pas. En conflit avec Élisabeth Ire, elle est maintenue dix-huit ans en résidence forcée avant d'être exécutée en 1587.

 

Le fils de Marie Stuart, dernière reine d'Écosse, Jacques I, petit-fils de Marie de Guise, monte en 1603 sur le trône d'Angleterre, unifiant en sa personne les deux pays ennemis.

Dans la culture populaire

 

Parmi d'autres apparitions cinématographiques, Marie de Guise est un des personnages principaux du film Elizabeth et de la série Reign : Le Destin d'une reine.

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_de_Guise_(1515-1560)

Notes et références                                                    
   
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Isoroku Yamamoto

Publié à 07:00 par dessinsagogo55 Tags : center mort centerblog sur merci voyage
Isoroku Yamamoto

 

 

Isoroku Yamamoto (山本 五十六Yamamoto Isoroku?), né le 4 avril 1884 à Nagaoka et mort le 18 avril 1943 aux Îles Salomon, est un militaire japonais, amiral de la Marine impériale japonaise. Personnalité marquante de la Seconde guerre mondiale, il a commandé les forces navales japonaises pendant la première partie de la guerre du Pacifique. Il a notamment organisé et dirigé l'attaque surprise contre Pearl Harbor.

 

Il est généralement considéré comme un stratège brillant à la vision acérée (il avait très vite compris le potentiel des porte-avions et des sous-marins ; il avait aussi prédit que la supériorité japonaise ne durerait que six mois à un an dans le Pacifique ; la bataille de Midway, six mois après Pearl Harbor, lui donna raison). Sa fidélité à l'Empire fut indéfectible malgré sa claire perception de l'issue tragique qui serait celle de l'expansionnisme du Japon impérial.

 

Il mourut le 18 avril 1943 lors de l'opération Vengeance, lorsque le bombardier qui le transportait fut attaqué, ainsi que son escorte, par une escadrille américaine, avertie du voyage après avoir percé le code de transmission japonais.

 

 

Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Isoroku_Yamamoto
Notes et références                                                    
   
   
BIOGRAPHIE   Isoroku Yamamoto
   
   
   
   
CREATION  
   
   
   
   
   
   
   
   
   
NAISSANCE 4 avril 1884
DECES 18 avril 1943
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José Luis Rodríguez Zapatero

Publié à 06:19 par dessinsagogo55 Tags : couples homme annonce pouvoir center centerblog sur merci
José Luis Rodríguez Zapatero

 

José Luis Rodríguez Zapatero (/xoseˈ lwiz roˈðɾiɣeθ θapaˈteɾo/) est un homme d'État espagnol né le 4 août 1960 à Valladolid, membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Il est président du gouvernement entre 2004 et 2011.

 

Il est élu député de la circonscription de León en 1986 et entre à la direction du PSOE en 1997. Trois ans plus tard, à la suite de la défaite aux élections générales, il devient secrétaire général du parti et le conduit à la victoire aux élections générales de 2004, puis de 2008.

 

Au cours de ses deux mandats, il procède au retrait des troupes déployées en Irak, promeut l'Alliance des civilisations, fait voter la légalisation du mariage des couples de personnes de même sexe et la réforme de nombreux statuts d'autonomie, dont celui de la Catalogne.

 

Il annonce, en avril 2011, sa volonté de ne pas être candidat à un troisième mandat, puis convoque des élections générales anticipées le 20 novembre. Le scrutin étant remporté par le Parti populaire (PP), il cède le pouvoir, un mois plus tard, à Mariano Rajoy.

 

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Luis_Rodr%C3%ADguez_Zapatero

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Ferdinand Cheval

Publié à 03:18 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur cheval bonne merci vie enfants travail mort histoire rose fille film
Ferdinand Cheval

Joseph Ferdinand Cheval, plus connu sous le nom du facteur Cheval, né le 19 avril 1836 à Charmes-sur-l'Herbasse (Drôme) et mort le 19 août 1924 à Hauterives (Drôme), est un facteur français célèbre pour avoir passé 33 ans de sa vie à édifier un monument qu'il nomme le « Palais idéal ».

 

Il a aussi passé huit années supplémentaires à bâtir son propre tombeau.

 

Situation personnelle

Origines

 

Joseph Ferdinand Cheval naît dans une famille de petits cultivateurs, installée à Charmes-sur-l'Herbasse, un modeste village de la Drôme des collines, une microrégion terrienne et rurale, située au nord de Romans-sur-Isère.

 

Il est le fils de Jean-François Cheval et de sa deuxième épouse Rose-Françoise Sibert ; sa mère meurt le 21 avril 1847. Il a un frère, prénommé François Victor et marié avec Rosalie Perrier.

 

Vie privée et familiale

 

Le 20 mai 1858, il se marie avec Rosalie (ou Rose) Revol (1841-1873), lingère, avec qui il aura deux enfants, Victorin (1864-1865), et Cyrille (1866-1912). Il sera le grand-père d'Eugénie et d'Alice (Marie-Louise) Cheval.

 

Après la mort de son épouse en 1873, il se remarie le 28 septembre 1878 avec Claire-Philomène Richaud (1838-1914), tailleuse et également veuve. Elle apporte en dot l'équivalent de deux années de traitement de facteur et une petite propriété qui lui permet d'acquérir un lopin de terre à Hauterives. De leur union naît sa fille unique, Alice, née en 1879 et morte en 1894, à l’âge de 15 ans.

 

Formation et carrière professionnelle

Du fait d'une scolarité courte — de 1842 à 1848, à l'école communale de Charmes —, il maîtrise mal la langue française, qu'il écrit phonétiquement. Après l'obtention de son certificat d'études primaires, il devient à l'âge de treize ans apprenti boulanger. Il est pris en tutelle, à l'âge de dix-huit ans, à la mort de son père, par son oncle maternel Joseph Burel, qui le fait rapidement émanciper (la majorité à cette époque étant fixée à 21 ans). Il laisse à son frère la ferme familiale pour devenir en 1856 boulanger à Valence puis à Chasselay, une commune située au nord de Lyon en 1859.

 

La mort de son premier fils en 1865 lui fait abandonner la boulangerie, activité qu'il a pratiquée durant presque une douzaine d'années et dont l'expérience du pétrissage aurait influencé son savoir-faire de sculpteur et de créateur. Il s'engage comme ouvrier agricole, métier qu'il abandonne à la naissance de son second fisl.

 

Acculé à la misère, il se présente au concours de facteur et entre officiellement dans l'administration des Postes le 12 juillet 1867. Il est successivement facteur à Anneyron, puis à Peyrins, puis à Bourg-de-Péage. À sa demande, en 1869, il est affecté à Hauterives, à une douzaine de kilomètres de son village natal, ayant la charge de la « tournée de Tersanne », une longue tournée pédestre quotidienne. Il y restera jusqu'à la retraite.

 

Ses longues tournées en solitaire de plus de trente kilomètres n'ont pas le même rythme que les tournées cyclistes ou motorisées d'un « préposé » rural du xxie siècle :

« Le courrier n'arrive à Hauterives qu'à 11 heures du matin. Le facteur qui nous dessert est obligé avant de partir de desservir le village d'Hauterives et ensuite de desservir les quartiers de cette commune qui se trouvent sur son parcours. Malgré sa bonne volonté il ne peut arriver à notre village qu'à une heure souvent deux de l'après-midi. Pour aller de la boîte aux quartiers des Débris et des Nivons, ce qui lui arrive souvent, il a encore une distance de 5 à 6 kilomètres. Il a ensuite à desservir la section de Treigneux et la partie de la commune d'Hauterives depuis Treigneux jusqu'à la route départementale no 6, et ce n'est qu'après ce trajet qu'il se rend au bureau, mais presque toujours après le départ du courrier qui se fait vers 5 heures, si bien que Tersanne éprouve chaque jour des retards sous le rapport des départs des dépêches. »

 

Il occupe ses heures de randonnée à de longues rêveries au cours desquelles il imagine un « palais féerique », rêveries qui ne commenceront à être concrétisées qu'une dizaine d'années plus tard, après maints voyages avec sa brouette qu'il appelle sa « fidèle compagne de peine ». En 1896, il prend sa retraite.

 

Il écrit en 1905 :

 

« Fils de paysan je veux vivre et mourir pour prouver que dans ma catégorie il y a aussi des hommes de génie et d'énergie. Vingt-neuf ans je suis resté facteur rural. Le travail fait ma gloire et l'honneur mon seul bonheur ; à présent voici mon étrange histoire. Où le songe est devenu, quarante ans après, une réalité. »

 

— Ferdinand Cheval, 15 mars 1905.

 

Particularité psychologique

 

Malgré certains avis divergents, le Pr Olivier Dulac, neuropsychiatre à l'hôpital Necker, suggère que le facteur Cheval présentait le profil type d’un autiste d'Asperger et son comportement semblerait attester de quelques aspects du spectre autistique. Monomaniaque et obsédé par l'idée fixe de construire un merveilleux et immense palais dans son propre jardin (ce qu'il parvint à faire), il présentait bien une structure psychologique particulière. Nils Tavernier, réalisateur du film sur la vie du facteur, partage cette idée

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_Cheval

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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