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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Le Minitel est un terminal destiné à la connexion au service français de Vidéotex (service baptisé Télétel). Il a été développé par le Ministère des Postes et Télécommunications et utilisé en France, essentiellement dans les années 1980 et 1990, avant d'être supplanté par l'accès à Internet. Par métonymie, le mot Minitel a fini par désigner l'ensemble du service Vidéotex en France ainsi que les éléments de réseau (concentrateurs, points d'accès) destinés à rendre ce service.
Le Minitel 1, sorti en 1982
En février 2009, selon le Groupe France Télécom, le réseau de Minitel enregistre encore 10 millions de connexions mensuelles sur 4 000 codes de services Vidéotex, dont 1 million sur le 3611 (annuaire électronique). France Télécom fermera le service le 30 juin 2012, bien que 2 millions de personnes l'utilisent encore en 2010, pour 200000 euros de chiffre d'affaires.
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Dictionnaire des girouettes-1815
ou Nos contemporains peints d'après eux-mêmes ; ouvrage dans lequel sont rapportés les discours, proclamations, chansons, extraits d'ouvrages écrits sous les gouvernemens qui ont eu lieu en France depuis vingt-cinq ans; et les places, faveurs et titres qu'ont obtenus dans les différentes circonstances les hommes d'Etat, gens de lettres, généraux, artistes, sénateurs, chansonniers, évêques, préfets, journalistes, ministres, etc. etc. etc. ; par une Société de girouettes. Seconde édition, revue, corrigée, et considérablement augmentée ; ornée d'une gravure allégorique
En juillet 1815, avec le retour de LOUIS XVIII et le départ en exil de NAPOLÉON Ier, la France met un terme à l’une des périodes les plus mouvementées de son histoire. En un quart de siècle, de la Révolution à la chute définitive de l’Empire, le pays a changé plusieurs fois de régime, subi la guerre civile, l’invasion étrangère et les guerres de conquête. Elle aura connu une vie politique, sociale et religieuse constamment agitée.
Dans ce contexte de bouleversement permanent, la constance d’opinion et la fidélité des responsables politiques, des fonctionnaires, des militaires, des artistes, des journalistes et des intellectuels auront été mises à rude épreuve. Les retournements, les reniements et les trahisons se sont multipliés au cours de la période. Si beaucoup y ont laissé leur vie, nombre de personnalités publiques ont réussi à traverser les épreuves, à continuer à occuper des hauts postes tout en bénéficiant des faveurs du nouveau pouvoir.
L’épisode des Cent-Jours a été particulièrement marquant par la rapidité de changements de camp, souvent spectaculaires et inattendus dans une période aussi courte. C’est d’ailleurs au cours de cette période que le journal satyrique le Nain jaune inventera le terme de girouette. Dans ses mémoires, CHATEAUBRIAND témoigne de la lassitude et de la méfiance, sinon du dégoût, d’une partie de l’opinion publique vis-à-vis de ses élites : « Cette époque, où la franchise manque à tous, serre le cœur. Chacun jetait en avant une profession de foi, comme une passerelle pour traverser la difficulté du jour ; quitte à changer de direction la difficulté franchie… À cette impossibilité de vérité dans les sentiments, à ce désaccord entre les paroles et les actions, on se sent saisi de dégoût pour l’espèce humaine. »
Alors que, face à la résignation et à l’attentisme d’une majorité de la population, une nouvelle restauration monarchique se met en place, un petit livre vient jeter un pavé dans la mare et remuer un passé dont beaucoup de personnages revenus sur le devant de la scène souhaiteraient faire abstraction et même voir sombrer dans l’oubli. C’est le Dictionnaire des girouettes sorti le 24 juillet 1815, soit le jour même où LOUIS XVIII promulgue une ordonnance rédigée par Joseph FOUCHÉ, un archétype de girouette, stigmatisant 57 personnalités qui ont rallié NAPOLÉON pendant les Cent-Jours et qui sont placés sous le coup d’un mandat d’arrêt.
Publié par le libraire parisien Alexis EYMERY, ce livre est une œuvre collective dont les auteurs prennent soin de se cacher prudemment sous l’appellation anonyme d’“Une société de girouettes”. Pour rédiger ce livre, EYMERY a bénéficié des notes de plusieurs contributeurs : le chansonnier et poète Pierre-Joseph CHARRIN, l’imprimeur Joseph TASTU, l’écrivain René PERIN, qui niera par la suite avoir participé à l’entreprise, et surtout le comte César PROISY d’EPPE à qui a été attribuée un temps la paternité de l’ouvrage. La première édition est un immense succès qui appellera une seconde édition. Celle-ci sort peu de temps après, enrichie d’augmentations et de nouvelles entrées, dont celle du terrible FOUCHÉ entre-temps tombé en disgrâce et écarté du pouvoir.
Dès l’introduction le ton est donné, ironique et impitoyable : « Le point d’où sont partis tant d’hommes-girouettes, les avantages incontestables que leur système de conduite leur a procurés, ne sont-ils pas, pour la génération naissante, les girouettes en espérances, un encouragement et un gage de prospérité ? » Dans ce que Pierre SERNA appelle le « Who’s Who de la médiocrité civique », ce ne sont pas moins de 777 personnages qui ont droit à l’analyse grinçante de leur fidélité “élastique” et de leurs convictions fluctuantes. Portons quand même au crédit des auteurs qu’ils tentent de faire un tri entre les girouettes occasionnelles, parfois contraintes, et les vraies girouettes professionnelles.
La seconde édition, celle ici présentée, est marquée par une petite innovation. À côté du nom de chaque personne figure une série, plus ou moins étoffée, de petits fanions témoins de leurs revirements successifs. Personnalités de premier plan ou “seconds couteaux”, certains brillent par le nombre d’oriflammes qui leur sont attribués. Ainsi Louis de FONTANES, Laurent TRUGUET, Laurent-Étienne TESTU et le chevalier de PIIS, aujourd’hui bien oubliés, sanctionnés de 12 fanions, se retrouvent à égalité avec FOUCHÉ, l’inévitable TALLEYRAND-PÉRIGORD et même Napoléon BONAPARTE. D’autres girouettes notoires manquent à l’appel, telles Jean-Lambert TALLIEN, Jean-Jacques Régis de CAMBACÉRÈS ou Paul BARRAS.
À noter qu’à côté de ces attaques ad hominem une quinzaine d’institutions et de corps sont également visés, comme l’Académie des jeux floraux, les bureaux de l’Université, l’École de médecine de Paris ou le ministère des finances. Le Sénat fait l’objet d’un article particulièrement fielleux : « Fut-il jamais un corps plus adulateur, plus vil, plus rampant, et plus ingrat ? Institué pour balancer le pouvoir souverain, il devint l’esclave du monarque. » SERNA a pu établir quelques statistiques éloquentes tirées du livre. Celui-ci inclut 348 titulaires de la Légion d’honneur, dont beaucoup seront confirmés par le roi, 121 membres de l’ordre de Saint-Louis et 112 personnalités cumulant les deux distinctions. On y recense 28 % d’élus, 18 % de militaires, 8,5 % de savants et d’universitaires et enfin 8 % de fonctionnaires du ministère de l’intérieur et du corps préfectoral.
Paradoxalement, la longueur et le détail des articles ne sont pas toujours proportionnels au nombre de “girouettes” ni même à la “gravité” des trahisons et des revirements. Si le général AUGEREAU (8 fanions) et le maréchal NEY (4 fanions) sont longuement épinglés pour leurs changements de camp à répétition en 1814 et en 1815, le général MASSÉNA(6 fanions) ne mérite qu’une vingtaine de lignes, le maréchal MARMONT (4 fanions) 9 lignes et l’abbé SIÉYÈS (4 fanions) 12 lignes, alors que les turpitudes du peintre Louis DAVID (2 fanions) sont détaillées sur une cinquantaine de lignes. Benjamin CONSTANT, dont on peut dire qu’il n’a pas mérité son patronyme entre 1814 et 1815, est gratifié de 2 pages et de 3 fanions. L’abbé Jean-Sifrein MAURY, quant à lui, hérite de 11 pages et de 6 fanions, bien qu’il n’ait occupé aucune fonction politique importante, contrairement aux deux précédents. À la lecture de ce dictionnaire, il apparaît que les auteurs se sont particulièrement acharnés sur les polémistes, écrivains et journalistes dont les écrits sont utilisés comme autant de preuves à charge. Ainsi toute une cohorte de littérateurs a-t-elle droit à de longues citations et à des articles plus développés que ceux réservés à des militaires ou à des fonctionnaires plus illustres mais surtout dont les responsabilités étaient autrement plus grandes. Citons pour exemple Pierre-Ange VIEILLARD (6 fanions), Étienne VIGÉE(6 fanions), ou Joseph TRENEUIL (3 fanions).
Quelques semaines seulement après la parution du dictionnaire, un essai est publié sous le titre de Censeur des girouettes, ou les honnêtes gens vengés. L’auteur, un certain DORIS de BOURGE, tente de justifier l’opportunisme de cette période par l’intérêt supérieur de la patrie et pense voir dans le dictionnaire des girouettes une menace contre la paix civile et la réconciliation nécessaire entre tous les Français : « Si ces auteurs, étrangers au bonheur de leur patrie, n’ont pas réfléchi aux dangers de leur compilation dans un moment de tout ce qui existe en France a besoin de tout oublier ; s’ils n’ont point calculé que la haine de tel individu n’attend souvent qu’un léger signal pour se venger d’une injure personnelle ; ces auteurs dis-je d’imprudens Français que seule l’ineptie de leur ouvrage peut seule excuser. » Cette contre-attaque se révèle totalement inefficace ; au contraire, des livres inspirés du dictionnaire des girouettes sont édités, tel le Dictionnaire des immobiles, par un homme qui jusqu’à présent n’a rien juré et n’ose jurer de rien, par Adrien BEUCHOT.
Quoi qu’il en soit, ce dictionnaire de la versatilité politique inaugure un genre promis à un bel avenir. Publié la même année, un Almanach des girouettes proclame en introduction : « Si l’on faisait une liste nominative des personnes qui ont changé d’opinion depuis vingt-cinq ans, il faudrait citer les trois-quarts et demi de la France. » En 1831, un auteur qui se qualifie lui-même de “girouette inamovible”, sans doute de nouveau EYMERY, édite un Nouveau dictionnaire des girouettes, ou nos grands hommes peints par eux-mêmes. En 1842, Napoléon LANDAIS, républicain militant, publie à son tour le Petit dictionnaire de nos grandes girouettes.
Le concept de girouette s’est perpétué jusqu’au XXe siècle où, en 1948, Jean MAZÉ publie, sous le pseudonyme d’ORION, le Nouveau dictionnaire des girouettes, précédé de l’Oubli en politique ; et, plus près de nous, les journalistes Sophie COIGNARD et Michel RICHARD sont les auteurs en 1993 du Nouveau dictionnaire des girouettes, de la volte-face en politique considérée comme un des beaux-arts.
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Les Grosses Têtes est une émission humoristique et culturelle diffusée sur RTL, créée par Roger Krecher et Jean Farran, directeur des programmes de RTL en 1977.
L'émission est diffusée quotidiennement sur les stations de radio RTL et Bel RTL, et en reprise à la télévision sur Paris Première. Émission phare de la station RTL, elle a été animée pendant 37 ans par Philippe Bouvard (de 1977 à 2014), et par Christophe Dechavanne pendant quelques mois entre fin août et décembre 2000. L'émission est animée par Laurent Ruquier depuis la rentrée 2014.
L'émission Les Grosses Têtes provient d'une ancienne émission de radio d'avant et d'après-guerre appelée Les Incollables, animée par Robert Beauvais. Elle consiste à poser des questions de culture générale à un petit groupe d'invités, choisis pour leur humour et leur sens de la répartie. Les invités interrogent l'animateur pour s'orienter.
Le concept premier de l'émission contient des questions posées par les auditeurs, parmi lesquels plusieurs fidèles : Mme Laure Leprieur d'Agon-Coutainville, M. Willy Latré de Sart-lez-Spa1, l'abbé Pierlot de Méaulte, M. Mikolajek de Reims, M. Desfossés de Gagny, ainsi que M. Schraen de Dunkerque, qui envoient le plus de questions pouvant leur rapporter 300 € — d'abord 500 F puis 1 000 F pour finir par 2 000 F avant l'arrivée de l'euro — si la réponse n'est pas trouvée par les invités dans le temps imparti.
D'autres questions sont composées par des assistants de l'émission, et posées comme si elles provenaient d'auditeurs affublés de noms fantaisistes, tels que Mme Bellepaire de Loches, M. Sapan d'Houilles, M. Legrand d'Angers, M. Givet de Spa, Mme Boileau d'Évian, M. Epert du Mans, M. Jules d'Orange, Mme Pleine de Grasse, Mme Lafille de Garches, Mme Touffu de Lamotte, Mme Mauri de Sète, Mme Lenvie de Béziers (qui déménage à Gagny depuis avant de revenir à Béziers à la rentrée 2009).
L'émission est enregistrée le matin en semaine et traite assez souvent des questions d'actualité. Les émissions sont enregistrées deux par deux, les lundis, mardis et mercredis, ou les lundis et mercredis depuis 2006. Pendant quelques années, les Grosses Têtes quittent Paris pour des émissions en région. Les enregistrements ont lieu dans les studios de RTL — situés rue Bayard jusqu'en 2018 — puis en 1985 ils migrent dans le salon Vendôme de l'Hôtel George-V et au théâtre de la Porte-Saint-Martin. Depuis avril 2018, l'émission est enregistrée dans les nouveaux locaux de RTL, à Neuilly-sur-Seine.
Jusqu'en 2006, l'émission est diffusée du lundi au vendredi de 16 h 30 à 18 h pour les émissions inédites et le week-end aux mêmes heures pour les best-of.
De septembre 2006 à décembre 2019, elle est diffusée les mêmes jours mais est allongée d'une demi-heure (16 h-18 h).
De 2008 à 2014, l'émission de la veille est rediffusée de 3 h à 4 h du matin et en bonus, RTL ajoute une demi-heure de Grosses Têtes « dans la nuit des temps » de 4 h à 4 h 30, rediffusions de la genèse de l'émission (depuis 1980).
À partir du 6 janvier 2020, l'émission est à nouveau allongée de 30 minutes pour commencer ainsi dès 15 h 30. Le but est de profiter des excellentes audiences de l'émission pour redynamiser l'audience globale de la station qui est en baisse
L'équipe est composée de quatre sociétaires, parfois cinq de 1977 à 2000. Lors du retour de Philippe Bouvard le 26 février 2001, l'émission innove en accueillant un invité d'honneur. Depuis 2014, les sociétaires sont au nombre de six à chaque émission.
Diffusée de 16 h à 18 h, l'émission est, entre juillet 2006 et 2014, divisée en un quart d'actualité chaude, un quart de questions culturelles ou assimilées (souvent difficiles), un quart d'éléments extérieurs avec des coups de téléphone et un quart d'invités d'honneur assaisonné de blagues grivoises.
L'émission commence et se termine par une citation dont il faut deviner l'auteur (souvent Alphonse Allais, Tristan Bernard, Sacha Guitry, Woody Allen, Pierre Desproges, Jean Yanne, Michel Audiard, Oscar Wilde, etc.).
Depuis la rentrée 2010, jusqu'en 2014, l'émission du mercredi Les Grosses têtes en folie, est une émission sans invité d'honneur au cours de laquelle les sociétaires discutent librement autour d'un sujet donné tout en répondant aux questions de culture générale.
Parmi les rubriques récurrentes, il y a jusqu'en 2010 l'auditeur du bout du monde où Philippe Bouvard donne la parole à un auditeur installé dans un pays étranger, la honte de l'invité d'honneur, le premier baiser ou encore la visite médicale (à la rentrée 2011). L'interview de l'invité d'honneur se déroule lors de la garde à ouïe (jusqu'en 2009), la visite chez le dentiste (2009-2010), la partie de tennis (2010-2012), la visite médicale (2011), et à la rentrée 2012, les questions sont tirées au sort par les sociétaires dans la baraque foraine. De novembre 2012 à 2014 ces formules sont soumises au choix de l'invité. Une autre rubrique importante est l'invité surprise au cours de laquelle intervient une personnalité par téléphone ou sur le plateau.
En 2012-2013, chaque émission accueille un « auditeur d'honneur » qui se voit remettre un diplôme du même nom. L'année suivante apparaît la Grosse Tête d'honneur, ancien sociétaire ou invité d'honneur revenant dans l'émission pour une pige.
Depuis 2014, plusieurs rubriques interviennent dans l'émission :
Les auditeurs face aux Grosses Têtes (16 h 20 et 17 h 20, de septembre 2014 à décembre 2019) : pour remporter un cadeau, un auditeur au téléphone doit répondre à une question d'actualité avant les Grosses Têtes. Il dispose d'une dizaine de secondes d'avance. À partir de septembre 2019, le jeu n'est plus joué qu'à 17 h 20 avant de disparaître à partir de janvier 2020.
La Valise RTL (16 h 50, depuis septembre 2014) : le jeu emblématique de la station revient, avec, cette fois-ci, en plus de la somme initiale aux alentours de 1 000 €, des cadeaux qui sont ajoutés jour après jour. Un auditeur inscrit et pioché au hasard est appelé au téléphone et doit pouvoir redonner l'intégralité du contenu pour tout remporter.
L'invité mystère (17 h 40, depuis septembre 2014) : une personnalité (chanteur, acteur, écrivain, etc.) est en coulisses avec la voix masquée. Les sociétaires doivent découvrir son identité grâce à des questions qu'ils peuvent lui poser et grâce à des indices sonores et musicaux.
Mais qu'est-ce que vous nous chantez là ? (16 h 20, depuis septembre 2019) : un auditeur au téléphone chante une chanson, peu connue, le plus souvent drôle ou avec un interprète inattendu, et dont les Grosses Têtes doivent retrouver l'interprète. Si les Grosses Têtes ne retrouvent pas l'interprète avant la fin de la chanson, l'auditeur gagne un cadeau.
Grosses Têtes, cinq fake news (15 h 50 et 17 h 20, depuis janvier 2020) : l'auditeur doit identifier laquelle des six informations, en principe grivoises ou inattendues, livrées par chacune des Grosses Têtes est vraie.
Qui est qui, qui fait quoi, c'est à vous de parier sur votre Grosse Tête (17 h 30, depuis mars 2020) : le présentateur demande aux sociétaires quelle est la profession d'une personne dont le nom fait l'actualité. Le jeu continue jusqu'à ce qu'il n'y ait qu'une personne n'ayant pas répondu de façon incorrecte. L'auditeur doit parier sur la victoire d'un sociétaire, il gagne un cadeau si celle-ci se réalise.
L'émission est en partenariat pendant quelques années avec le magazine Télé 7 jours, puis avec Télé Star (1993-1997).
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Les Shadoks est une série télévisée d'animation française en 208 épisodes de deux à trois minutes, créée par Jacques Rouxel et un jeune dessinateur Jean-Paul Couturier, produite par la société aaa (animation art-graphique audiovisuel). La série a été diffusée sur la Première chaîne de l'ORTF entre le 29 avril 1968 et 1973 (trois premières saisons) et la quatrième saison, produite par aaa, à partir de janvier 2000 sur Canal+.
La série relate les différentes histoires et mésaventures des Shadoks, des êtres anthropomorphes à l'apparence d'oiseaux rondouillards (à ce jour, toujours non identifiés), possédant de longues pattes et de petites ailes ridicules.
Les Shadoks ont pour antagonistes les Gibis, personnages intellectuellement supérieurs qui, par pitié, aident les Shadoks qui ne représentent pour eux aucune menace réelle. Les Gibis sont coiffés d'un chapeau melon qui leur permet de réfléchir aux problèmes en horde, de communiquer et de se moquer des inventions des Shadoks.
Les Shadoks possèdent pour tout vocabulaire quatre mots monosyllabiques : « Ga, Bu, Zo, Meu ». Ces mots servent aussi de chiffres pour compter (base 4). Les Shadoks sont extrêmement méchants et idiots. Ils construisent des machines improbables qui ne fonctionnent pas, le plus souvent sous l'impulsion du Professeur Shadoko. La liste de ses inventions est longue. La plus emblématique d'entre elles reste la Cosmopompe destinée à pomper le cosmogol 999, allusion à la propulsion à propergol solide des Gibis (série BU), les Shadoks ayant pour but de construire une fusée (la série ayant été écrite pendant la conquête spatiale), projet auquel ils consacrent de nombreux essais marqués par autant d'échecs. D'autres machines suivront comme la machine à pilules, qui manquera de leur coûter la vie dans la série ZO.
Jacques Rouxel propose un premier film d'animation « Drôles d'oiseaux », dans lequel évoluent un inventeur et un oiseau. Le projet n'est pas retenu par les studios d'animation. En 1966, inspiré par les comic strips américains, Jacques Rouxel transforme son projet en spots d'interludes qu'il présente à l'ORTF, au service de la Recherche. Les Shadoks sont des oiseaux avec de longues pattes — du genre échassier — au graphisme simple, uniquement au trait, graphisme étonnement ressemblant avec les oiseaux représentés par le peintre Paul Klee dans sa toile La machine à gazouiller (1922).
Le projet est bien accueilli par André Voisin (directeur des programmes), Michel Treguer et Pierre Mandrin (directeur de production). Débute alors la production de quelques spots sur l'animographe — une machine expérimentale qui permet de faire du dessin animé — avec l'équipe composée de René Borg (chef animateur et réalisateur), Elisabeth Savel et Jean-Paul Couturier (dessinateur d’animation)8. Le format ne convenant pas André Voisin et Jacques Rouxel décident de faire du projet un feuilleton.
Jacques Rouxel, considérant que ces volatiles sont bêtes et méchants, leur donne un nom composé de consonnes dures, comme le D et le K. Il s'inspire également d'un groupe de rock très populaire à l'époque The Shadows. Les Gibis, eux, doivent leur nom à la prononciation anglaise des initiales de la Grande-Bretagne (G.B.). Cette allusion aux Britanniques est renforcée par le port du chapeau melon par ces personnages.
La série suscite l'une des premières grandes polémiques de la télévision française. On aurait compté parmi les téléspectateurs une moitié pour, et une moitié contre ; c'est cette proportion que l'on retrouve dans les courriers reçus. En revanche, les rapports d'audience des deux premières séries sont hostiles à l'émission à près de 80 %. La quantité phénoménale de courriers de téléspectateurs (1 525 courriers conservés, et peut-être 5 000 reçus) a fait l'objet d'une émission présentée par Jean Yanne (et de temps à autre Les Charlots et Daniel Prévost) dans laquelle celui-ci lit les lettres : « Les Français écrivent aux Shadoks »
Saisons
À l'origine, les trois premières saisons n'ont jamais eu de titre officiel et la quatrième série est nommée « Les Shadoks et le Big Blank ». Les titres des trois premières saisons sont apparus, dans l'édition en VHS.
D'après Thierry Dejean, ces titres rompent avec les mathématiques shadokiennes selon lesquelles les quatre saisons auraient dû être numérotées « GA », « BU », « ZO », « MEU » (ce qui est discutable puisque « GA » correspond à zéro, or on ne commence jamais par zéro quand il s'agit de numéroter des saisons) et le titre de la première série « La préhistoire » est inadapté puisque « c'est cette série qui a fait l'histoire des Shadoks »
La première saison (numérotée « BU » et nommée La préhistoire dans l'édition VHS) comprend cinquante-deux épisodes de deux minutes chacun, en 35 mm couleur. Réalisée en 1968, c'est la seule qui a utilisé l'animographe. Elle est diffusée à partir du 29 avril de la même année, mais est interrompue lors des événements de mai 68, puis reprend au mois de septembre.
C'est ici que l'on trouve une grande partie des bases de la logique Shadok, et que sont présentés les personnages principaux. Pendant toute la saison (ou presque), les Shadoks tenteront de se rendre sur la Terre, sans succès avant la toute fin, dans des tentatives relativement répétitives.
Production : service de la Recherche de l'ORTF
Réalisation : René Borg
Textes et storyboard: Jacques Rouxel
Commentaires (voix) : Claude Piéplu
Musique : Philippe Beetz et Robert Cohen-Solal
Musique des génériques début et fin : Ted Scotto
La deuxième saison (numérotée « ZO » et nommée Le grand déménagement de la Terre dans l'édition VHS) comprend 52 épisodes réalisés en 1969.
Cette saison a été faite à la suite de nombreuses plaintes de téléspectateurs et est plus variée que la première du fait du passage de l'animographe aux dessins réalisés à la main sur un plus grand format.
Production : service de la Recherche de l'ORTF
Réalisation : Robert Richez
Textes : Jacques Rouxel
Commentaires (voix) : Claude Piéplu
Musique : Robert Cohen-Solal
Musique génériques de début et de fin : Ted Scotto
La troisième saison (numérotée « MEU » et nommée Les Shadoks pompent toujours dans l'édition VHS) comprend 52 épisodes réalisés entre 1972 et 1973.
Du point de vue du scénario, l'histoire se situe dans la continuité de la deuxième saison. Par la suite, cette saison a une histoire qui lui est propre et qui s'éloigne de celle des précédentes saisons, avec nombre de nouveautés : les valises à ancêtres…
Production : ORTF
Réalisation : Jacques Rouxel assisté de Jean-Paul Couturier
Textes : Jacques Rouxel
Commentaires (voix) : Claude Piéplu
Musique : Robert Cohen-Solal
La quatrième et ultime saison, nommée Les Shadoks et le big blank (numérotée « BU-GA » dans l'édition VHS), comprend 52 épisodes réalisés en 2000.
Elle reprend pour partie quelques thèmes des saisons précédentes. Le sujet principal en est la peur de la fin du monde puis de la « Bougrinette » (la mort ou la fin inéluctable incarnée), qui est la cause de la fin de l'univers où évoluent les Shadoks (et partant, de la série).
Les graphismes sont plus colorés et détaillés que dans les saisons précédentes
Production : aaa, Canal+ et INA
Réalisation : Jacques Rouxel et Laurent Bounoure
Textes : Jacques Rouxel
Commentaires (voix) : Claude Piéplu
Musique : Robert Cohen-Solal
Univers
Le chef Shadok
Le Professeur Shadoko
Le Devin Plombier
Le Marin Shadok
L'irrécupérable ou Shadok Population
Une des caractéristiques du monde des Shadoks est sa représentation en deux dimensions. Si l'on introduit du relief, si l'on introduit une troisième dimension, ce n'est plus l'univers des Shadoks. « Je me souviens que quand on a fait des petites poupées Shadok, ça m'a fendu le cœur », a avoué Jacques Rouxel lors d'une émission télévisée. À la fin de la première série, le prototype de l'Animographe rend l'âme. Les Shadoks arboreront par la suite une autre forme de dessin mais qui reste toujours simple, avec les mêmes méthodes d'expression graphique.
« À gauche du ciel, il y avait la planète Shadok… Elle n'avait pas de forme spéciale, ou plutôt elle changeait de forme. »
Dans le monde des Shadoks, l'espace est représenté comme un plan, et comme tel il est plat. Il n'a donc pas de profondeur (comme tout l'univers shadokéen), seulement le haut et le bas, la gauche et la droite. La planète Shadok change de forme. C'est un grand danger pour les Shadoks puisque cela les fait trébucher, et ils risquent de tomber dans le grand vide interstellaire. C'est cet aspect peu pratique qui les poussera au cours de la série à émigrer vers d'autres lieux, avec difficulté toutefois.
« À droite du ciel, il y avait la planète Gibi qui était plate et qui penchait, soit d'un côté, soit de l'autre. »
Les Gibis habitent donc à droite du ciel. Leur planète est plate et déséquilibrée. En conséquence, si les Gibis ne sont pas bien répartis, la planète se met à pencher d'un côté ou de l'autre et ils risquent de tomber. C'est cela qui les poussera également à émigrer vers d'autres lieux. Les Gibis, contrairement aux Shadoks, sont très gentils et intelligents. Ils sont les inventeurs de nombre de machines utilisant les dernières technologies, quand les Shadoks se contentent de « rassembler des trucs et des machins ». Le secret de leur intelligence réside dans leur chapeau, qui leur permet de réfléchir tous ensemble à un problème. Lorsqu'un Gibi perd son chapeau, il perd son intelligence et devient fou. Ce qui permet aux auteurs de dire qu'ils « travaillent du chapeau », au sens propre.
Les Gibis évoquent les Britanniques (G.B., Great Britain) avec leurs chapeaux melons. Les Shadoks représenteraient alors le peuple français et son fameux « système D » dont on parle beaucoup dans les médias de l'époque. Cependant, dans la première série, la course à l'espace entre les occupants des deux planètes fait évidemment penser à la course à la Lune qui faisait alors rage entre les États-Unis et l'Union soviétique, et qui devait se conclure peu après par une victoire américaine. Dans cette optique, les Gibis symboliseraient tous les pays anglophones, en particulier les États-Unis et leurs hippies amateurs de fleurs et de musique, tandis que les Shadoks seraient l'Union soviétique, avec un Goulp omniprésent qui s'inspirerait du Goulag. On peut même supposer que les Shadoks d'en bas seraient les Chinois, dont les relations avec les Soviétiques étaient à l'époque franchement hostiles. Cette interprétation s'estompe rapidement au cours de la deuxième saison. Par la suite, on voit plusieurs fois la Tour Eiffel au milieu des Shadoks, ce qui les assimile sans ambiguïté possible aux Français.
« Au centre du ciel, il y avait la Terre. À cette époque, elle ne comptait qu'un seul et unique habitant, un redoutable insecte nommé Gégène (il y avait bien également quelques dinosaures à la retraite, mais comme ils le disaient eux-mêmes, ils étaient voués à disparaître) qui ne s'appelait pas vraiment Gégène puisqu'il n'y avait personne pour l'appeler. Cependant, on l'appela de cette façon pour plus de simplicité. Passons. » Les Shadoks et les Gibis, qui en eurent assez de vivre sur des « planètes qui ne marchaient pas bien », décidèrent les uns et les autres d'aller vers la Terre qui avait l'air de mieux marcher, bouleversant ainsi la vie de Gégène, qui n'allait pas s'en laisser conter.
La langue Shadok, que certains shadokophiles appelèrent par la suite la langue Gabuzomeuse, comprend quatre phonèmes de base : GA, BU, ZO, MEU. En effet, leur cerveau constitué de quatre cases ne peut en contenir plus, et s'il fallait introduire un nouveau mot dans leur langue – par exemple NI – il faudrait d'abord en enlever un des quatre qu'ils ont déjà. D'autre part, ce qui pose problème c'est qu'ils ne peuvent connaître plus de quatre choses : par exemple, un Shadok ayant appris à marcher la veille ne peut apprendre à faire du vélo sans oublier comment marcher. De plus, leur faire apprendre des mots est très long et très pénible. En fait, la langue Shadok varie un peu entre les premiers épisodes et les livres. Au début de la série, on voit que les Shadoks ne connaissent que ces quatre mots, alors que dans les livres, ils utilisent des mots composés des syllabes Ga, Bu, Zo, Meu. On apprend alors que la langue Shadok est incompréhensible tant les mots sont polysémiques. En fait, les mots peuvent tous signifier à peu près n'importe quoi, ce qui permet à chaque Shadok d'utiliser n'importe quel mot avec l'assurance que son interlocuteur comprend quelque chose qui lui convienne. Malgré cela, le texte narratif indique que les Shadoks sont capables d'échanger des idées complexes.
Quelques exemples de mots en Shadok
ZoGa signifie pomper, ZoBuGa signifie pomper avec une petite pompe et ZoBuBuGa signifie pomper avec une grosse pompe. GaMeu signifie la nuit, BuBu la mer et BuGa la terre.
Les Shadoks, au quotidien, se référent constamment à des principes et proverbes qui leur sont propres, et qui leur sont inculqués par leurs dirigeants (le devin plombier, le professeur Shadoko, ou encore le chef Shadok). Ceci est peut-être dû au fait que leur évidente stupidité les empêche intellectuellement de faire autre chose que d'obéir aveuglément à des principes. La plupart de ceux-ci reposent sur des sophismes, ou parodient des principes humains.
Malgré ses moyens intellectuels limités, le professeur Shadoko finira quand même par inventer une façon de compter en base 4 avec comme chiffres GA, BU, ZO et MEU. Le devin plombier décréta que les écoliers shadoks avaient un jour pour apprendre à compter et que si, au bout de ce délai ils s'en trouvaient incapables, on brûlerait le professeur Shadoko. Les écoliers shadoks, bien sûr, apprirent à compter, ça les intéressait beaucoup mais brûler le professeur, ça les intéressait aussi ! Finalement, le lendemain, tous les écoliers shadoks savaient compter, au-delà de quatre.
Voici donc cette fameuse méthode : « Quand on a MEU shadoks, et qu'on en ajoute BU, il n'y a plus de place. On les met alors dans une poubelle. Il y a donc BU poubelle et GA shadok à côté » Ce qui donne BU GA, soit quatre en décimal.
0 | Ga | 6 | Bu-Zo |
1 | Bu | 7 | Bu-Meu |
2 | Zo | 8 | Zo-Ga |
3 | Meu | 9 | Zo-Bu |
4 | Bu-Ga | 10 | Zo-Zo |
5 | Bu-Bu | 11 | Zo-Meu |
Un logiciel, une page web et une application android existent pour convertir un nombre de l'écriture décimale (base 10), en Shadok ou l'inverse, du Shadok en décimal.
Chez les Shadoks, la reproduction a toujours été un grand problème. Il n'y a pas de Shadoks Mesdames ou de Shadoks Messieurs. Lors de la crise démographique ayant suivi la guerre contre Gégène, il fut envisagé de confier la résolution du problème à l'Irrécupérable, nommé pour ce faire ministre de la Population, et chargé de pondre pour l'ensemble de la communauté. Compte tenu des résultats notoirement insuffisants de cette politique, il fut décidé d'autoriser à pondre tous les Shadoks sachant compter jusqu'à quatre mais au début, ils pondaient des œufs ordinaires et ceux-ci se cassaient à chaque fois en raison des grandes pattes des Shadoks. Alors, ils se mirent à pondre des œufs en fer. Mais dans la série ZO on découvre un nouvel inconvénient : les Shadoks oubliant la clé chez eux, le bébé shadok ne peut évidemment pas sortir de l’œuf. Il fut donc décidé d'attendre que celui-ci rouille, ce qui implique que quand il sort de l’œuf, le « bébé » Shadok est déjà très vieux…
Le service de contrôle des naissances a posteriori ayant conduit à la découverte d'une fraude à la loi particulièrement malhonnête — certains Shadoks se mettant à plusieurs pour compter jusqu'à quatre — il fut ensuite décidé, par synthèse de plusieurs propositions, de modifier le permis de pondre et de ne l'accorder qu'aux Shadoks sachant compter jusqu'à cinq.
Selon un cours magistral du professeur Shadoko — sur la Lune, série ZO — l'œuf est composé de trois sous-ensembles : l'intérieur, l'extérieur, et l'entre-deux (la coquille), mais l'intérieur étant composé de la même chose que l'extérieur, on en déduit donc que l'œuf est composé essentiellement de l'extérieur.
La méthode reproductive en vigueur a considérablement freiné le développement de l'arithmétique, au moins chez ceux des Shadoks qui ne souhaitaient pas pondre, et en particulier parmi les Shadoks chargés de recenser les œufs. Pour qu'une ovulation se déclenche, il faut et il suffit de savoir compter jusqu'au nombre déterminé par le règlement (donc initialement quatre, puis cinq ensuite). De sorte que lorsqu'une équipe de recenseurs se mettait à compter les œufs, le premier à compter modifiait le résultat par sa seule action de comptage puisqu'arrivé à quatre il pondait un œuf, et son travail devait être repris par un second, qui à son tour modifiait le nombre d'éléments à compter, etc. De même, de nombreux mathématiciens se limitaient à compter jusqu'à trois (voire à jusqu'à deux pour les plus prudents) alors même qu'ils avaient les capacités pour compter au-delà. Selon l'un des plus grands spécialistes mondiaux des Shadoks, Jacques Rouxel, le changement de réglementation sur le permis de pondre a « remis en cause le fondement même des mathématiques », — sujet par ailleurs tabou devant les enfants.
Sa plus notable manifestation est le cours magistral du professeur Shadoko sur les passoires, dans le cadre du grand programme d'éducation des Shadoks. La logique des Shadoks revêt, en les caricaturant, les caractéristiques propres à la logique de réalisation des programmes informatiques et des mathématiques. Cette forme d'humour provient en partie des concepteurs de l'Animographe et d'une amorce d'anti-bourbakisme. Par exemple :
tout type d'instrument est appelé passoire, sur lequel on peut définir trois sous-ensembles : l'intérieur, l'extérieur et les trous ;
les trous ne sont pas importants. En effet, on ne change pas notablement les qualités de l'instrument en réduisant de moitié le nombre des trous, puis en réduisant cette moitié de moitié etc. jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de trou du tout ;
d'où, théorème : la notion de passoire est indépendante de la notion de trou et réciproquement ;
il y a pourtant trois sortes de passoires : celles qui ne laissent passer ni les nouilles ni l'eau, celles qui laissent passer les nouilles et l'eau, et celles qui laissent passer quelquefois l'un ou l'autre et quelquefois pas. D'où les conclusions suivantes :
une passoire qui ne laisse passer ni l'eau ni les nouilles est une casserole,
une casserole sans queue est un autobus,
un autobus qui ne roule ni vers la droite ni vers la gauche est une casserole.
Citons à ce propos la découverte de Gégène : « L'insecte Gégène avait trouvé le moyen de filtrer les nouilles et pas l'eau. Pour cela il suffit que le diamètre des trous soit inférieur au diamètre de l'eau. »
Le Goulp est une sorte de trou dans la planète Shadok. Avant l'abandon de cette planète, tous les Shadoks ne donnant pas entière satisfaction y étaient entassés. Il est également appelé Enfer, puisque ceux qui sont jetés dedans sont enfermés. Seul le Chef Shadok a le pouvoir d'envoyer quiconque au Goulp. Le professeur Shadoko, parce que sa Cosmopompe produit des résultats médiocres, en fait d'ailleurs l'expérience.
Dans la dernière saison (BU-GA), les Shadoks changent de planète et le Goulp fait place au Grand Dépotoir. Il s'agit de la boîte de conserve où s'enroule le passé de la planète des Shadoks après le Big Blank. Si, à l'instar du Goulp, le Grand Dépotoir permet de se débarrasser des Shadoks n'ayant pas donné entière satisfaction, il leur permet aussi de se débarrasser de toutes leurs vieilleries. Néanmoins, cet enroulement étant inhérent au passage du temps, de nombreux accidents arrivaient : pour y remédier, un service de train fut instauré afin de ramener les Shadoks au bout du rouleau, de l'autre côté de la planète.
Expressions du langage courant issues de la série
« C'est Shadock » (variantes possibles) : décrit un dispositif ou une procédure relevant du principe Shadock « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? ».
« C'est fait à la GA BU ZO MEU » : réalisé avec des moyens simplistes ou inadaptés, peut-être dans l'espoir qu'à force d'échouer ça finira bien par marcher.
« Et les Shadocks pompaient, pompaient... » : exprimé quand on réalise une tâche fastidieuse dont on ne voit pas la fin et/ou l'efficacité/l'utilité.
Distribution
Claude Piéplu : narrateur
Robert Cohen-Solal : musique originale des Shadoks
Ted Scotto : compositeur et interprète des génériques de début et fin.
Médias
En 1971, une version allemande de la première série est diffusée en Bavière et en Allemagne du nord.
À partir de 1973, une version anglaise de la série est diffusée sur Thames Television, avec Kenneth Robinson à la narration.
En 1974, une version italienne de la première série est diffusée sur la R.A.I, avec Oreste Lionello à la narration.
En 2016, un épisode spécial les Shadoks et la Maladie mystérieuse pour la collection "Dessine toujours!" des programmes courts de Canal +.
À partir de 1994, Jacques Rouxel publie des livres illustrés des Shadoks, aux Éditions Circonflexe :
Les Shadoks GA BU ZO MEU, collection "aux couleurs du temps" (1994)
La Vengeance du marin (1996)
La Course à la lune (2000)
Les Shadoks et le désordinateur (2000)
Les Shadoks et Le Big Blank (2006)
Les Shadoks en grande pompe : textes choisis (2008).
Les Shadoks - Devises et théories (2018)
Chez d'autres éditeurs :
Les Shadoks et les Gibis, par Jacques Rouxel Et J.F.Borredon, éditions Julliard (1968)
Les Shadoks ; pompe à rebours, éditions Grasset (1975)
Les Shadoks et les Gibis Infos, BD pour l’introduction sur le second marché de la société Info Réalités (1995)
Les idées de Valeoman, BD didactique à usage interne pour la société Valéo (1996)
Abécédaire raisonné des Shadoks par Jean-Paul Dupuy, éditions Nicolas Philippe (2003).
Les Shadocks en Grande Pompe - livre + dvd, par Jacques Rouxel, 120 pages, éditions France Loisir (2009)
Les Shadoks, une vie de création - les archives, par Thierry Dejean - Marcelle Ponti-Rouxel, éditions Le Chêne (2012)
Les Shadoks Comics, par Jacques Rouxel - Thierry Dejean, 127 pages, éditions Le Chêne (2013)
Pop up les Shadoks, par Philippe UG et Thierry Dejean, éditions Les grandes personnes (2015)
Les Shadoks, calendrier perpétuel 52 semaines, par Jacques Rouxel, 108 pages, éditions Du Chêne (2016)
Les Shadoks parlent aux Shadoks, l'intégrale, 128 pages, éditions Fage (2017)
Les Shadoks de Jacques Rouxel, par Thierry Dejean, 224 pages, éditions Hoëbeke (2018)
Et Revoilà Les Shadoks - Dessein et Dessins de Jacques Rouxel, par Lucie Cabanes - Maurice Corbet - Thierry Dejean, 264 pages, éditions de l’œil (2018)
Bande dessinée Shadoks quotidienne, en collaboration avec Jean-Paul Couturier, pour France-Soir (1970)
bande dessinée hebdomadaire Les Shadoks en vacances pour le magazine Globe (1993).
Les Shadoks : Édition intégrale 5 DVD comprenant les quatre séries (BU, ZO, MEU, BU GA) et un DVD bonus (sortie le 9 novembre 2006), de René Borg avec Claude Piéplu, Archives Ina - TF1 Vidéo
Les Shadoks - N° BU-GA (volume 4) « Les Shadoks et le Big Blank » (18 avril 2000), Ina - Universal
Les Shadoks - N° BU (volume 1) « La Préhistoire » (1er juillet 2000), Ina - Universal
Jacques Rouxel, les Shadoks… autrement : triple DVD consacré à l’œuvre de Jacques Rouxel, (mai 2006), proposant l’ensemble de ses films éducatifs, environ 10 heures de programme accompagné de bonus.
Les Shadoks, N° ZO « Le grand déménagement de la terre », Polygram Vidéo - Ina
Les Shadoks, N° MEU « Les Shadoks Pompent Toujours ! », Polygram Vidéo - Ina
Les Shadoks, N° BU « La Préhistoire », Polygram Vidéo - Ina
Ces trois vidéocassettes ne sont plus éditées; mais on peut encore les trouver de la même façon que les deux DVD ci-dessus, et leur contenu intégral se trouve dans la nouvelle édition 5 DVD Ina.
En 1997, Bertrand Biss et Jean-Christophe Bardin conçoivent un jeu vidéo, Les Shadoks, Le Jeu, La Promenade ; Jacques Rouxel participe à la réalisation. Il est édité par Microfolie's, peu avant la reprise de la série par Canal+. Le but est d'emmener les Shadoks de planète en planète, en résolvant divers problèmes.
Les studio GlobZ et aaa production développent en 2015 un jeu pour iOS.
En 1981, un spot publicitaire met en scène les Shadoks et les Gibis pour vanter les mérites de la boisson fortifiante Quintonine.
En 2001 sont produits trois spots publicitaires pour Fortis Assurances.
Le 29 avril 2016, pour célébrer les 48 ans de la première diffusion des Shadoks, Google dédie 4 Doodles à cet événement sur sa page d'accueil française. C'est la première fois dans l'histoire des Google Doodles qu'un illustrateur français les réalise et il s'agit pour l'occasion d'Hélène Leroux.
L'exposition « Shadoks ! Ga Bu Zo Miam », au Musée international des arts modestes de Sète (Hérault), s'est tenue de juin à décembre 2016. Le Monde salue Le retour en grande pompe des Shadoks
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« Il est interdit d'interdire ! »
(slogan emblématique de l'époque).
Les évènements de mai-juin 1968, ou plus brièvement Mai 68, désignent une période durant laquelle se déroulent, en France, des manifestations d'étudiants, ainsi que des grèves générales et sauvages.
L'historiographie de Mai 68 a rappelé à partir des années 1990 que près de dix millions de personnes ont fait grève juste avant la négociation des accords de Grenelle qui actent un relèvement de 35% du SMIC, la révolte étudiante parisienne, ayant gagné le monde ouvrier et pratiquement toutes les catégories de population sur l'ensemble du territoire, pour constituer le plus important mouvement social du xxe siècle en France.
Prémices
Ce mouvement est caractérisé par une vaste révolte spontanée antiautoritaire (« ici et maintenant »), de nature à la fois sociale, politique et culturelle, dirigée contre le capitalisme, le consumérisme, l'impérialisme américain et, plus immédiatement, contre le pouvoir gaulliste en place.
Les évènements de mai-juin provoquent la mort d'au moins sept personnes et des centaines de blessés graves dans les affrontements, aussi bien du côté des manifestants que des forces de l'ordre.
Avec le recul des années, les évènements de mai-juin 1968 apparaissent comme une rupture fondamentale dans l'histoire de la société française, matérialisant une remise en cause des institutions traditionnelles.
Contexte
Paradoxalement, la crise de mai-juin 1968 survient au terme d'une décennie de prospérité inégalée. Sur le plan économique, c'est l'apogée des « Trente Glorieuses », avec un taux de croissance stable de l'ordre de 5 %. Le PIB par habitant en parité de pouvoir d'achat augmente lui aussi beaucoup pendant les années 1960, de l'ordre de 5 % par an. Les conditions de vie s'améliorent en parallèle : entre 1954 et 1968, le taux de foyers disposant d'une baignoire ou d'une douche passe de 10 % à la moitié, et ceux équipés d'une toilette d'un quart à la moitié. La société de consommation s'est installée dans les mœurs, sans que l'on prenne vraiment conscience de toutes ses implications ni des déséquilibres mondiaux qui se développent.
Toutefois, la société française est très inégalitaire, l'indice de Gini est élevé : certains sont exclus de cette période d'enrichissement rapide.
En outre, cette croissance est aussi liée à la concurrence internationale accrue dans le cadre du marché commun européen lancé par étapes à la suite des traités de Rome de 1957. Les barrières douanières entre les Six sont levées le 1er juillet 1968. Dans ce contexte, la pression sociale et salariale s'accroît tandis que persistent de profondes inégalités :
nombreuses fermetures d'usines dans le textile, la mécanique, la métallurgie ;
entre 470 000 et 500 000 demandeurs d'emplois ;
cinq millions de personnes sous le seuil de pauvreté ;
deux millions de personnes perçoivent des salaires de l'ordre de 400 ou 500 francs par mois.
Et depuis quelques mois, voire une année, des symptômes importants d'une détérioration de la situation économique française ont fait leur apparition. Le nombre de chômeurs s'accroît régulièrement : début 1968, ils sont déjà près de 500 000, soit un taux de chômage de 2 %. Les jeunes se trouvaient les premiers touchés et en 1967, le gouvernement doit créer l'ANPE. La grande grève des mineurs de 1963 a signalé le malaise d'un monde de la mine qui vit ses dernières années avant le début d'une crise fatale. Un nombre important de grèves se tiennent aussi entre 1966 et 1967, en région parisienne comme en province. Deux millions de travailleurs sont payés au SMIG et se sentent exclus de la prospérité, dont beaucoup d'ouvriers des usines, de femmes ou de travailleurs immigrés. Les salaires réels commencent à baisser et les travailleurs s'inquiètent pour leurs conditions de travail. Les syndicats s'opposent ainsi aux ordonnances de 1967 sur la Sécurité sociale. Des bidonvilles existent encore, dont le plus célèbre est celui de Nanterre, directement sous les yeux des étudiants.
Même les catégories les plus privilégiées ne sont pas sans motifs d'inquiétude : la massification de l'enseignement supérieur a entraîné sur les campus d'innombrables problèmes de locaux, de manque de matériel, de transports. En 1967-1968, le gouvernement reparle aussi de « sélection scolaire », ce qui inquiète les étudiants.
Sur le plan politique, le mouvement survient en une période d'usure de la République gaullienne, en place depuis 1958. En 1965, lors de la première élection présidentielle au suffrage universel direct tenue depuis 1848, le général de Gaulle a été mis en ballottage par François Mitterrand et Jean Lecanuet à la surprise générale. Aux élections législatives de 1967, sa majorité à l'Assemblée nationale se réduit à un seul siège. Les centristes tel Valéry Giscard d'Estaing assortissent de réserves critiques leur soutien au pouvoir (le « oui, mais » de 1967). Les démocrates-chrétiens tels Jean Lecanuet restent hostiles. La droite extrême et l'extrême droite ne pardonnent pas au général le procès de Vichy ni l'« abandon » de l'Algérie française. Les gaullistes s'irritent du maintien à Matignon de Georges Pompidou, jugé trop conservateur. Quant à ce dernier, une sourde rivalité l'oppose depuis 1965 au général de Gaulle, dont il lorgne en silence la succession. Le 13 mai 1968, le slogan « Dix ans, ça suffit ! » traduit dans les défilés une certaine lassitude de l'opinion.
De Gaulle était arrivé au pouvoir grâce à des tensions sociales particulières survenues autour du Coup d'État du 13 mai 1958 en jouant habilement de circonstances exceptionnelles en apparaissant comme un recours après l'émeute du 13 mai et la prise du pouvoir par l'armée à Alger. De ce fait, aux yeux de ses opposants, la légitimité de son régime reste fortement entachée par les soupçons d'un « coup d'État » originel. En dépit des succès du pouvoir (fin de la guerre d'Algérie et de la décolonisation, résorption de la crise économique, monétaire et financière, croissance soutenue) et de l'acclimatation progressive de la Constitution française du 4 octobre 1958 renforçant le pouvoir exécutif par un régime semi-présidentiel, renforcé par l'élection du président de la République au suffrage universel direct et ayant recours durant plusieurs années aux référendums (voir comme exemple le Référendum français sur l'élection au suffrage universel du président de la République), ses pratiques autoritaires suscitent une critique croissante. Ainsi l'ORTF, détentrice du monopole de l'audiovisuel, se fait ouvertement le relais de la propagande officielle. À Paris, le préfet Maurice Papon, responsable des tueries du 17 octobre 1961 et du 8 février 1962, n'a été remplacé qu'en 1967 par Maurice Grimaud, lettré humaniste venu de la gauche mendésiste. D'autre part, la politique extérieure de prestige de Charles de Gaulle et son nationalisme ne répondent pas nécessairement aux attentes plus matérielles, culturelles et sociales de la majorité des Français, vu son âge (78 ans). En mars 1968, un célèbre éditorial de Pierre Viansson-Ponté dans Le Monde constate que « la France s'ennuie », reprenant le constat prophétique de Lamartine sous le gouvernement Guizot quelques années avant la révolution de 1848
Le Parti communiste français, de loin la première force de gauche, peine à se déstaliniser et a de fait cessé depuis longtemps de poursuivre des objectifs révolutionnaires. Les bureaucraties sclérosées d'URSS et d'Europe de l'Est répugnent aux jeunes militants d'extrême gauche, dont le modèle se situe désormais plutôt du côté de Cuba ou de la Chine populaire.
Parallèlement, les gauches non-communistes ne parviennent pas à sortir de leurs divisions et de leurs discrédits. Aussi un espace est-il ouvert pour que des groupes « gauchistes » (trotskistes, prochinois, etc.) se multiplient, en marge des grandes organisations officielles. La politisation et l'agitation sont entretenues dans la jeunesse, par exemple, par les comités Vietnam, formés majoritairement de lycéens et étudiants, qui dénoncent « l'impérialisme américain » visible par la guerre du Viêt Nam. La guerre froide fait aussi naître des idées antinucléaires.
Les universités de Clermont-Ferrand, Nantes, Montpellier ou Nancy sont en ébullition bien avant le Mouvement du 22 mars, qui leur fait référence dans ses premiers tracts.
Mai 68 ne se comprend que dans un monde en rapide mutation. L'accélération de l'exode rural et de l'urbanisation, l'augmentation considérable du niveau de vie, la massification de l'éducation nationale et de l'université, l'avènement de la culture des loisirs, du spectacle et des médias de masse, représentent des changements accélérés et sans précédents en moins d'une génération.
Les années 1960 sont aussi celles de l'affirmation de la jeunesse (qui représente un tiers de la population) en tant que catégorie socio-culturelle et politique à part entière. En particulier, la jeunesse a maintenant sa propre culture, avec une presse qui lui est destinée (Hara-Kiri, Actuel), des émissions de radio très suivies (Salut les copains) ou ses chanteurs attitrés (les Rolling Stones, les Beatles, Johnny Hallyday, etc.). Elle a aussi ses propres malaises et ses propres revendications (notamment en matière de liberté sexuelle) que les pouvoirs publics et le monde adulte tardent à comprendre.
Sur le plan religieux, la France, encore très catholique, vient de suivre avec passion le concile Vatican II, qui a profondément rénové — mais aussi ébranlé — le catholicisme traditionnel, et surtout les mouvements d'action catholique. En particulier, les Scouts de France représentant à l'époque une part non négligeable des jeunes chrétiens, ont modifié les rapports hiérarchiques dans leurs structures, remettant en cause, à partir de 1964, un modèle de type militaire et introduisant la collégialité des décisions au sein des équipes. La Jeunesse étudiante chrétienne en ébullition doit être reprise en main par la hiérarchie dès 1964. Le mouvement des prêtres-ouvriers, dont la condamnation est levée en 1965, reprend son essor. Beaucoup de chrétiens se préoccupent de rénover les relations des fidèles aux autorités religieuses, de revisiter les pratiques et les dogmes, voire de concilier foi et révolution.
Sur le plan sociologique, la dynamique de groupe s'est répandue pendant les années 1960 dans les formations des responsables de toutes les organisations et des entreprises. La mode est au débat.
Mais les clivages sociaux sont encore extrêmement rigides. 92 % des étudiants viennent encore de la bourgeoisie. Le paternalisme autoritaire est omniprésent. On commence à ouvrir des lycées « mixtes », mais beaucoup d'établissements scolaires sont encore réservés aux garçons ou aux filles. Celles-ci ne sont pas autorisées à porter le pantalon. Par ailleurs, il est interdit de fumer dans un établissement ou que les garçons, dans les universités, accèdent aux internats de filles.
La France a autorisé l'usage de la pilule contraceptive en décembre 1967, mais elle est encore peu répandue. L'éducation n'a pas encore connu de réformes structurelles et le décalage est criant entre les aspirations d'une jeunesse et les cadres moraux qu'ils ressentent comme dépassés.
Sur le plan philosophique, plusieurs auteurs ont eu une influence importante au moins sur une partie du mouvement, pendant et après : le freudo-marxiste Wilhelm Reich, dont le manifeste, La révolution sexuelle (en), est paru en 1936 ; le livre d'Herbert Marcuse L'Homme unidimensionnel, sous-titré Essai sur l'idéologie de la société industrielle avancée, paru en France en 1964 puis réédité en 1968 ; le Traité de savoir vivre à l'usage des jeunes générations, de Raoul Vaneigem, paru en 1967 ; La Société du spectacle, de Guy Debord, paru en 1967 ; et, plus tard, L'Anti-Œdipe, de Gilles Deleuze et Félix Guattari, publié en 1972. À l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, le philosophe communiste Louis Althusser a formé une génération de penseurs marxistes-léninistes français, qui forment l'embryon des premières organisations maoïstes.
Cependant, peu des penseurs éminents de l'époque prennent part en personne au mouvement, dont l'explosion les surprend autant que tout le monde. En général, ils sont initialement perplexes, réservés voire hostiles.
Une partie de la jeunesse radicalisée regarde avec fascination vers les mouvements révolutionnaires du tiers-monde : Ho Chi Minh, Che Guevara, Fidel Castro servent de modèle, tandis que l'irruption sur la scène chinoise des jeunes gardes rouges donne l'impression que la jeunesse en tant que telle peut avoir un pouvoir politique dans la société et remettre en cause l'autorité des adultes et des pouvoirs. On suit aussi attentivement les luttes menées aux États-Unis par le mouvement d'émancipation des Noirs, ou encore par les sit-in et les diverses recherches du mouvement hippie et étudiant, notamment à l'université de Berkeley. En avril 1968, des incidents retentissants opposent étudiants du Mouvement des étudiants allemands socialistes (Sozialistischer Deutscher Studentenbund) et autorités ouest-allemandes. Le caractère international de ces mouvements permet de replacer les évènements français au sein d'une dynamique mondiale.
Le Mouvement du 22 Mars, prenant le relais de la contestation menée par de petits groupes (tels les situationnistes, les enragés de René Riesel et les anarchistes), se fait connaître ce jour-là en occupant la salle du conseil au dernier étage du bâtiment B, la tour administrative de la faculté de Nanterre. Sa principale revendication est la protestation contre des arrestations d'étudiants opérées deux jours plus tôt lors d'une manifestation contre la guerre du Viêt Nam. Le 2 mai 1968, une journée « anti-impérialiste » est organisée à l'université de Nanterre, conduisant notamment à l'interruption d'un cours de René Rémond. Le doyen Pierre Grappin décide alors la fermeture administrative de la faculté, ce qui provoque la diffusion du mouvement de contestation, dès le lendemain, au Quartier latin et à la Sorbonne, et le début, proprement dit, de Mai 68.
Antiautoritaire, le mouvement est porteur d'un idéal politique très libertaire au sens des libertés individuelles et très critique vis-à-vis de la société de consommation, de l'autoritarisme, de l'impérialisme. Le mouvement joue aussi de thèmes touchant à la vie de tous les jours, comme le droit d'accès pour les garçons aux résidences universitaires des filles.
Mouvement spontanéiste, le 22 mars émerge par sa pratique systématique de l'action directe (occupations de bâtiments administratifs, notamment) et se développe grâce à la démocratie directe en assemblées générales ouvertes à tous. Tout en refusant l'institutionnalisation en « organisation », il provoque un processus d'auto-organisation des étudiants « ici et maintenant ».
Il n'y a pas eu à proprement parler de « figures de proue » du mouvement, qui est demeuré « multiforme » et sans organisation centralisée. Certains sont cependant devenus, a posteriori, des emblèmes du mouvement, même si leurs discours, singuliers, ne sauraient résumer la diversité d'opinions qui existaient au sein du mouvement et si, pour certains, ce discours postérieur a parfois consisté à réécrire les évènements : parmi eux, Serge July et Daniel Cohn-Bendit.
L'écrivain Robert Merle (prix Goncourt 1949), professeur d'anglais à la faculté de Nanterre, a consacré un roman entier, Derrière la vitre, à la journée du 22 mars et à celles qui l'ont précédée. On y retrouve beaucoup de figures de l'époque, ainsi qu'une bonne analyse des causes et rêves du mouvement. Cet ouvrage sur les événements, est bien complété par celui de Kristin Ross sur les discours qui ont été tenus sur Mai 68, de 1968 à nos jours.
Les causes de ce mouvement sont diverses. Les analyses historiques tournent à la fois autour de l'idée qu'une grande rigidité cloisonnait les relations humaines et les mœurs, et de la constatation d'un début de dégradation des conditions matérielles après la période de reconstruction suivant la Seconde Guerre mondiale. À l'époque, de nombreux bidonvilles jouxtent la capitale, notamment celui de Nanterre. Les étudiants qui se rendaient dans la faculté fraîchement construite découvrirent ce milieu, la pauvreté, la condition ouvrière. Le mécontentement naissant dans le milieu étudiant sera relayé par celui qui se profilait depuis plusieurs années dans le secteur ouvrier.
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Denise Grey, née Édouardine Verthuy le 17 septembre 1896 à Châtillon, et morte le13 décembre 1996 à Paris, est une comédienne et chanteuse française.
Jeanne Marie Laurentine Édouardine Verthuy naît à Châtillon, en Vallée d'Aoste, fille de Jacques-Laurent et de Madeleine Gard. Elle a deux sœurs : Marie-Rose (1888-1979) et Marie-Madeleine (1894-1894). Sa famille est originaire de Chambave et son nom de famille figure parmi les plus répandus de la commune.
Elle exerce la profession d'apprentie modiste lorsqu'elle rencontre dans l'immeuble où vivent ses parents la femme d'un impresario qui lui dit : « Tu es jolie, tu devrais faire du cinéma », ce qui la détermine à faire du cinéma et aller frapper à la porte des studios.
Elle débute au cinéma en 1915 dans le film muet En famille, adaptation du roman d'Hector Malot, avant de se consacrer au théâtre. Elle est naturalisée française le 13 juillet 1922. Elle revient au cinéma, parlant cette fois, dans les années 1930. Elle connaît le succès dans les années 1940 avec des films comme Monsieur Hector (1940), Boléro (1942), L'Honorable Catherine (1943), Les caves du Majestic (1944) ou encore Le Diable au corps (1946), en 1953 dans Julietta et dans Dortoir des grandes.
L'âge ne met pas fin à sa carrière. Ainsi, en 1972, elle apparaît dans la série télévisée Les Rois maudits. Le film La Boum, où elle joue « Poupette », l'arrière-grand-mère de Sophie Marceau, la fait connaître aux générations des années 1980. Elle nouera par ailleurs de solides liens d'amitiés avec Sophie Marceau et aussi avec Brigitte Fossey par la suite. Pour Sophie Marceau elle était presque comme une seconde grand-mère, et l'actrice acceptera avec enthousiasme de retrouver Denise Grey pour La Boum 2 en 1982.
Elle a été pensionnaire de la Comédie-Française de 1944 à 1946, puis de 1957 à 1958.
Elle a été la compagne d'Henri Bara (mort accidentellement en 1919) dont elle a eu une fille, Suzanne Grey, également actrice.
En 1988, elle interprète la chanson Devenir vieux. Elle meurt en 1996, quelques mois avant ses cent ans. Elle repose auprès de son mari dans le cimetière d'Arradon (Morbihan). Sophie Marceau et Brigitte Fossey, très émues, étaient présentes aux obsèques.
Filmographie
1913 : Mademoiselle Etchiko d'André Hugon (court métrage)
1914 : En famille de Georges Monca
1914 : Madame Rigadin, modiste de Georges Monca
1914 : Le Voyage de Corbillon de Georges Monca
1916 : Document secret de René Navarre
1916 : Nemrod et Cie de Maurice Mariaud : Esther Nuno
1916 : Rigadin professeur de danse de Georges Monca
1918 : Les Bleus de l'amour de Henri Desfontaines : Mimi Bertin
1920 : Honneur d'artiste de Jean Kemm
1935 : Jeunes filles à marier de Jean Vallée
1937 : La Dame de Vittel de Roger Goupillières : Mme Bleu
1937 : Trois artilleurs au pensionnat de René Pujol : Hortense, la seconde institutrice
1938 : Trois artilleurs à l'opéra de André Chotin
1939 : Serge Panine de Paul Schiller et Charles Méré : Lady Harton
1940 : Monsieur Hector de Maurice Cammage : Maroussia de Dragomir
1941 : Montmartre-sur-Seine de Georges Lacombe : Moussette
1942 : L'Oasis dans la tourmente de Max Pellet et Arturo Porchet
1942 : Boléro de Jean Boyer : Anne-Marie
1942 : Romance à trois de Roger Richebé : Loys Erland
1942 : Le Voile bleu de Jean Stelli : Mme Volnar-Bussel
1943 : L'Honorable Catherine de Marcel L'Herbier : Mme d'Ambroisie
1943 : Des jeunes filles dans la nuit de René Le Hénaff : la mère d'Andrée
1943 : Vingt-cinq ans de bonheur de René Jayet : Elisabeth Castille
1943 : Retour de flamme de Henri Fescourt : Mme de Nogrelles
1943 : Adieu Léonard de Pierre Prévert : Bernardine Léonard, la femme insupportable et dépensière de Félicien
1944 : L'aventure est au coin de la rue de Jacques Daniel-Norman : Mme Laurat-Dossin
1945 : Les Caves du Majestic de Richard Pottier : Mme Van-Beil
1945 : L'Extravagante Mission de Henri Calef : Mme Brockseller
1946 : Madame et son flirt de Jean de Marguenat : Léa
1946 : Étrange Destin de Louis Cuny : Mme d'Evremond
1946 : Le Couple idéal de Bernard Roland et Raymond Rouleau : Antoinette
1946 : L'Insaisissable Frédéric de Richard Pottier : Miss Baxter
1946 : On demande un ménage de Maurice Cam : Sabine Robinet
1947 : Six heures à perdre de Alex Joffé et Jean Lévitte : Mme de Witt
1947 : Le Diable au corps de Claude Autant-Lara : Mme Grangier, la mère de Marthe
1947 : Carré de valets de André Berthomieu : Mme de La Bastide
1947 : Coïncidences de Serge Debecque
1948 : Et dix de der de Robert Hennion
1949 : Une femme par jour de Jean Boyer : La duchesse
1949 : Bonheur en location de Jean Wall : Gilda
1949 : La Ronde des heures de Alexandre Ryder : Mme Méry-Mirecourt
1950 : Rome-Express de Christian Stengel : Margot
1950 : Pas de week-end pour notre amour de Pierre Montazel : Gabrielle
1950 : Mon ami Sainfoin de Marc-Gilbert Sauvajon : la mère d'Eugénie
1950 : Tête blonde de Maurice Cam
1951 : Demain nous divorçons de Louis Cuny : Mme Tourelle
1951 : Les Petites Cardinal de Gilles Grangier : Mme Cardinal
1952 : Allô... je t'aime de André Berthomieu : Mme Dupuis
1952 : Violence charnelle (Art. 519 Codice Penale) de Leonardo Cortese : La mère de Clara
1953 : La Tournée des grands ducs d'André Pellenc : La baronne
1953 : Le Père de Mademoiselle de Marcel L'Herbier : Isabelle Marinier
1953 : Dortoir des grandes de Henri Decoin : Mme Hazard-Habran, la directrice du collège
1953 : Julietta de Marc Allégret : Mme Valander, la mère de Juliette et Martine
1954 : Les Corsaires du bois de Boulogne de Norbert Carbonnaux : Mme Grossac
1954 : Le Mouton à cinq pattes de Henri Verneuil : Mme Durand-Perrin, la mère
1954 : Raspoutine de Georges Combret : la princesse Dikvona
1954 : Poisson d'avril de Gilles Grangier : Clémentine Prévost
1954 : Châteaux en Espagne de René Wheeler
1954 : Escalier de service de Carlo Rim, dans le sketch : Les Béchard : Mme Thévenot, la belle-mère
1954 : Le Séducteur (Il Seduttore) de Franco Rossi : La mère de Jacqueline
1955 : Fantaisie d'un jour de Pierre Cardinal : Mme de Cédillon
1955 : Le Printemps, l'automne et l'amour de Gilles Grangier : la cliente du magasin
1955 : Villa sans souci de Maurice Labro
1955 : La Rue des bouches peintes de Robert Vernay : Winifred
1956 : Mitsou de Jacqueline Audry : Estelle
1957 : Une nuit aux Baléares de Paul Mesnier : Marguerite Vargas
1957 : L'Auberge en folie de Pierre Chevalier : la grand-mère
1957 : La Peau de l'ours de Claude Boissol : Mme Legrand, la belle-mère
1957 : À pied, à cheval et en voiture de Maurice Delbez : Marguerite Martin
1957 : Sylviane de mes nuits de Marcel Blistène : Anita de Santos
1958 : Agent secret S.Z. (Carve her name with pride) de Lewis Gilbert : Miss Bushell
1958 : C'est la faute d'Adam de Jacqueline Audry : Jeanne Saudret
1958 : Police judiciaire de Maurice de Canonge : Mme Jambert
1958 : Le Tombeur de René Delacroix : Natacha Olivaro
1958 : Mimi Pinson de Robert Darène : la grand-mère
1958 : À pied, à cheval et en spoutnik de Jean Dréville : Marguerite Martin
1959 : Le Confident de ces dames de Jean Boyer : la comtesse
1960 : Ça peut toujours servir - (Bomben auf Monte-Carlo) de Georg Jacoby : la comtesse Tamm
1960 : Le Panier à crabes de Joseph Lisbona : L'impresario
1960 : La Française et l'Amour de Christian-Jaque, dans le sketch : Le Divorce : la mère de Danielle
1964 : La Bonne Soupe de Robert Thomas : Mme Boudard, la mère
1965 : Pas de caviar pour tante Olga de Jean Becker : Mme Dumont-Fréville
1969 : La Maison de campagne de Jean Girault : La baronne de Bocquigny
1970 : Hello-Goodbye de Jean Négulesco : La concierge
1970 : Les Aristochats des Studios Disney : Mme Adélaïde de Bonnefamille (voix)
1971 : Mais qui donc m'a fait ce bébé ? de Michel Gérard
1980 : La Boum de Claude Pinoteau : Poupette, l'arrière-grand-mère
1982 : N'oublie pas ton père au vestiaire... de Richard Balducci : la dame à la moto
1982 : La Boum 2 de Claude Pinoteau : Poupette, l'arrière-grand-mère
1983 : En cas de guerre mondiale je file à l'étranger de Jacques Ardouin : Mme Toussaint, mère
1983 : Le Voleur de feuilles de Pierre Trabaud : Isabelle Debucker
1985 : Le Gaffeur de Serge Pénard : La mère de Gabriel
1988 : Les Saisons du plaisir de Jean-Pierre Mocky : Emmanuelle de La Grandière-Van Bergh
1991 : Tchin-Tchin de Gene Saks : Mme Legris
1960 : Rouge d'André Leroux
1962 : Chéri téléfilm de François Chatel : Charlotte
1967 : Le Chevalier Tempête de Yannick Andréi (série télévisée) : La Comtessa
1969 : Tout pour le mieux (Téléfilm) : Mme Barbetti
1971 : Une autre vie (Téléfilm) : la grand-mère
1972 : Les Rois maudits de Marcel Jullian et Claude Barma (série télévisée) : Mme de Hongrie
1977 et 1982 : Cinéma 16 (série télévisée) :
1982 : Comme un roseau de Alain Dhénaut - La tante Charlotte
1977 : Esprit de suite de Jean Hennin - Mamy
1978 : Un ours pas comme les autres (série télévisée) : Viviane
1979 : Les Moyens du bord (Téléfilm) : Mme Le Cormier, dit Mam
1979 : Les Dames de la côte de Nina Companeez (série télévisée) : Adélaïde
1980 : L'Esprit de famille (série télévisée) : la grand-mère
1983 : Merci Sylvestre (série télévisée) : Céleste
1985 : Les Temps difficiles (
téléfilm) : Mme Antonin-Faure
1966 : J'y suis, j'y reste de Raymond Vincy et Jean Valmy, mise en scène Jean Valmy, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
1967 : Bon week-end, monsieur Bennett d'Arthur Watkin, mise en scène Michel Vitold et Henri Guisol, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
1968 : Le Minotaure de Marcel Aymé, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
1969 : Le mari ne compte pas de Roger-Ferdinand, mise en scène Jacques Morel, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
1969 : Constance de Somerset Maugham, mise en scène Michel Vitold, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
1970 : Le Mari, la Femme et la Mort d'André Roussin, mise en scène Raymond Rouleau, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
1973 : La Venus de Milo de Jacques Deval, mise en scène Alfred Pasquali, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny Alix
1979 : Crime à la clef d'Alain Bernier et Roger Maridat, mise en scène Jean-Paul Cisife, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
1984 : La vie est trop courte d'André Roussin, mise en scène Michel Fagadau, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
Théâtre
1916 : Six Hommes, une femme et un singe de Pierre Veber et Yves Mirande, Théâtre Michel
1921 : Comédienne de Jacques Bousquet, Paul Armont, Théâtre des Nouveautés
1922 : La Femme de mon ami, Théâtre de l'Athénée
1922 : Atout... Cœur ! de Félix Gandera, théâtre de l'Athénée
1924 : Si je voulais... de Paul Géraldy et Robert Spitzer, théâtre du Gymnase
1926 : Passionnément opérette en 3 actes de Maurice Hennequin et Albert Willemetz, musique André Messager, Théâtre de la Michodière
1936 : Europe de Maurice Rostand, théâtre Pigalle
1938 : Le Valet maître de Paul Armont et Léopold Marchand, mise en scène Pierre Fresnay, théâtre de la Michodière
1944 : Les Fiancés du Havre d'Armand Salacrou, mise en scène Pierre Dux, Comédie-Française
1948 : Les Enfants d'Edouard de Frederic Jackson et Roland Bottomley, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, théâtre Édouard-VII
1949 : Les Enfants d'Edouard de Frederic Jackson et Roland Bottomley, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, théâtre des Célestins
1950 : George et Margaret de Marc-Gilbert Sauvajon et Jean Wall, mise en scène Jean Wall, Théâtre Daunou
1950 : Il faut marier maman comédie musicale de Marc-Cab et Serge Veber, musique Guy Lafarge, mise en scène Pierre Dux, Théâtre de Paris
1953 : Faites-moi confiance de Michel Duran, mise en scène Jean Meyer, Théâtre du Gymnase
1955 : Les Enfants d'Edouard de Frederic Jackson et Roland Bottomley, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, Théâtre des Célestins
1956 : La Femme du siècle de Claude Schnerb, mise en scène Jacques-Henri Duval, théâtre des Célestins, tournée Georges Herbert
1957 : Mademoiselle de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, Comédie-Française
1959 : Bon Week-End Mr. Bennett de Paule de Beaumont d'après Arthur Watkyn, mise en scène Michel Vitold, théâtre de la Gaîté-Montparnasse
1961 : Huit Femmes de Robert Thomas, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre Édouard-VII
1962 : Huit Femmes de Robert Thomas, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre des Bouffes-Parisiens
1963 : La Vénus de Milo de Jacques Deval, mise en scène Pierre Mondy, théâtre des Célestins
1965 : Assassins associés de Robert Thomas, mise en scène Jean Piat, théâtre Antoine théâtre du Palais-Royal
1966 : J'y suis, j'y reste de Jean Valmy et Raymond Vinci, mise en scène Jean Valmy, théâtre Marigny
1966 : La Fin du monde de Sacha Guitry, mise en scène Jean-Pierre Delage, théâtre de la Madeleine
1967 : Quarante Carats de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jacques Charon, théâtre de la Madeleine
1971 : Le Train de l'aube de Tennessee Williams, mise en scène Jean-Pierre Laruy, théâtre Édouard-VII
1972 : En avant... toute ! de Michel André, mise en scène Michel Roux, théâtre Édouard-VII
1972 : La Bonne Adresse de Marc Camoletti, mise en scène Christian-Gérard, théâtre Michel
1973 : La Royale Performance de Marcel Mithois, mise en scène Jean-Pierre Delage, théâtre des Bouffes-Parisiens
1974 : Le Tube de Françoise Dorin, mise en scène François Périer, théâtre Antoine
1976 : Le Jardin de craie d'Enid Bagnold, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre Hébertot
1977 : Bichon de Jean de Létraz, mise en scène Jacques Valois, théâtre de Charleville-Mézières
1978 : Crime à la clef d'Alain Bernier et Roger Maridat, mise en scène Jean-Paul Cisife, théâtre Tristan-Bernard
1981 : La vie est trop courte d'André Roussin, mise en scène Michel Fagadau, théâtre Daunou
1983 : La vie est trop courte d'André Roussin, mise en scène Michel Fagadau, théâtre de la Gaîté-Montparnasse
1984-1985 : Les Temps difficiles d'Édouard Bourdet, mise en scène Pierre Dux, théâtre des Variétés
1985 : Harold et Maude de Colin Higgins, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Espace 44 Nantes
1987 : Harold et Maude de Colin Higgins, mise en scène Jean-Luc Tardieu, théâtre Antoine
1989 : Arsenic et vieilles dentelles de Joseph Kesselring, mise en scène Jean-Luc Tardieu, tournée
1991 : La Soupière de Robert Lamoureux, mise en scène François Joffo.
1919 : Nelly de Marcel Lattès, version parisienne du succès londonien Maggie avec Félix Oudart (Théâtre de la Gaîté-Lyrique)
1926 : Passionnément de Willemetz et André Messager, création au Théâtre de la Michodière
1950 : Il faut marier maman de Guy Lafarge, création de l'œuvre au Théâtre de Paris avec Armontel
Nominations
Césars 1983 : Nomination au César de la meilleure actrice dans un second rôle pour La Boum 2
1985 : Trophée Béatrix Dussane
Molières 1987 : Nomination au Molière de la comédienne pour Harold et Maude
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Denise_Grey | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
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The New York Times (prononcé en anglais : /ðə nu ˈjɔɹk taɪmz/), abrégé NYT est un quotidien new-yorkais fondé en 1851, publié en anglais, espagnol, et chinois. Il est parfois surnommé The Grey Lady.
Le New York Times est une filiale de la New York Times Company, société cotée en bourse. Il est un des trois journaux les plus lus des États-Unis avec le Washington Post et le Wall Street Journal. De par sa qualité et ses révélations, il est souvent considéré comme un journal américain de référence et ses enquêtes sont récompensées par 130 prix Pulitzer. C'est aussi le quotidien américain qui compte le plus de lecteurs à l'étranger. Le journal emploie 1 700 journalistes en 2020 et Le directeur de la rédaction est Joseph Kahn. Le journal est détenu depuis maintenant cinq générations par la famille Ochs-Sulzberger via le Trust familial Ochs-Sulzberger.
La devise du journal, affichée dans le coin supérieur gauche de la première page, « All the News That's Fit to Print » (« Toutes les nouvelles qui méritent d'être imprimées »), date du rachat du journal par Adolph Ochs en 1896. Elle fait référence à sa volonté de se différencier des quotidiens qui pratiquaient le journalisme jaune, comme le New York World et le New York Journal.
Histoire du journal
Le quotidien est fondé le 18 septembre 1851 par le banquier George Jones et le journaliste et homme politique Henry Jarvis Raymond. Il s'intitule alors New-York Daily Times. Le titre est rebaptisé New-York Times en 1857 et le tiret est abandonné en 1896.
Les éditions du dimanche du New York Times débutent en 1861 pour offrir une couverture plus complète des événements liés à la guerre de Sécession.
Après la guerre de Sécession, le New York Times dénonce les hommes politiques souhaitant redistribuer aux anciens esclaves une partie des propriétés des esclavagistes (tels le représentant Thaddeus Stevens et le sénateur Charles Sumner, accusés d’être de « mauvais Américains ») : « Tenter de justifier la confiscation de la terre sudiste par une prétendue nécessité de faire justice aux affranchis, c'est s'attaquer en fait aux racines de la propriété au Nord comme au Sud ».
Le journal gagne son premier prix Pulitzer en 1918 pour ses articles sur la Première Guerre mondiale.
En 1942, le journal commence à publier ses célèbres mots croisés dans l'édition du dimanche. À partir de 1950, leur parution devient quotidienne, la difficulté des grilles s'accroissant à mesure que la semaine avance.
Le journal acquiert la station de radio de musique classique WQXR en 1944, à la demande de son propriétaire, John V. L. Hogan (en), qui refuse la proposition de rachat du New York Post. Elle devient l'une des plus grandes et prestigieuses radios de la région new-yorkaise.
En 1946, le New York Times introduit une section mode et lance une édition internationale qui s'arrête en 1967 lors de la reprise de l'International Herald Tribune en collaboration avec le Washington Post.
En 1963, le journal prend position en faveur du coup d’État contre le président de la République dominicaine Juan Bosch. Celui-ci, premier président élu démocratiquement depuis le renversement de la dictature de Rafael Trujillo, conduisait une politique de nature réformiste jugée dangereuse dans le contexte de paranoïa anticommuniste suivant la révolution cubaine.
La section op-ed, abréviation de « opposite the editorial page », paraît à partir de 1970. Contrairement à l'éditorial, elle est signée, par des journalistes du quotidien ou des écrivains indépendants, et reflète des opinions sans liens avec le comité de rédaction du journal.
La version en ligne du New York Times est lancée en 1996. Les lecteurs du monde entier peuvent ainsi accéder gratuitement aux articles les plus récents. Le 27 juin 2012, une édition en chinois est également proposée sur internet.
Le New York Times annonce en octobre 2014 qu'il va supprimer une centaine de postes de journalistes, et ce malgré une hausse de ses résultats financiers.
En Amérique du Nord, les organes de presse écrite soutiennent traditionnellement un candidat aux élections. Lors des élections municipales de 2005 à New York, le New York Times apporte son soutien au républicain progressiste Michael Bloomberg contre le candidat démocrate Fernando Ferrer. Pour les élections présidentielles, son choix se porte généralement sur le candidat du Parti démocrate (1988, 1992, 1996, 2000, 2004 et 2008).
Lors de l'élection présidentielle de 2016, le journal soutient Hillary Clinton. Ce choix — qui est également celui de la très grande majorité de la presse — lui est vertement reproché par Donald Trump qui juge sa couverture de la campagne présidentielle « très médiocre et très imprécise » et aussi « malhonnête ». Quelques jours après l'élection, Arthur Ochs Sulzberger, Jr., directeur de la publication, et Dean Baquet, directeur de la rédaction, promettent dans une lettre ouverte adressée à leurs lecteurs de réaffirmer la mission fondamentale du journalisme en rapportant « honnêtement ce qui se passe en Amérique et dans le monde, sans crainte ni faveur ».
Le journal publie la première enquête sur le producteur de cinéma Harvey Weinstein, qui déclenche le mouvement #metoo en 2017.
Après la victoire de Trump, le journal investit cinq millions de dollars pour créer un bureau spécial d’investigation basé à Washington, afin de couvrir exclusivement la Maison-Blanche. Ce qui est décrit comme le déploiement d'une « artillerie lourde » s’inscrit dans un contexte général de crise de la presse américaine où les plus grands titres de presse ont été fragilisés pour avoir été incapables d'anticiper la victoire du candidat républicain. Au total le journal compte, à cette époque, 1 700 journalistes. Le NYT révèle l’ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016 et le fait que Trump ne paye pas d’impôts sur le revenu. Le président américain qualifie le journal de « défaillant » et de « honte pour les médias », mais le suivi accru de Donald Trump est une aubaine financière pour le quotidien qui gagne nombre d'abonnés en ligne.
Depuis plusieurs années, le journal se diversifie et s'oriente clairement — avec succès — vers le numérique qui dévaste la presse écrite, attirant ainsi la publicité ayant abandonné le support papier. Durant les années de Trump à la présidence, le New York Times affronte la concurrence féroce que lui livre le Washington Post, au style plus agressif.
En 2020, dans le contexte qui suit le meurtre de George Floyd, le quotidien décide de mettre une capitale au mot « Black » pour décrire les personnes et les cultures d’origine africaine. Concernant une éventuelle capitalisation du mot « blanc », le New York Times, décide de conserver le traitement en minuscule. « Bien qu’il y ait une question évidente de parallélisme, […] il y a moins le sentiment que "blanc" décrit une culture et une histoire partagées. De plus, les groupes haineux et les suprémacistes blancs ont longtemps privilégié le style majuscule, ce qui en soi est une raison pour l’éviter ».
En juillet 2020, la journaliste Bari Weiss démissionne. Connue pour son engagement contre l'antisémitisme, ses positions conservatrices anti-Trump, sa « critique de l'extrême gauche » et sa dénonciation de la cancel culture, elle avait été engagée trois ans auparavant dans le cadre d'un effort du journal visant à élargir la gamme idéologique de son personnel d'opinion après l'investiture du président Trump, en tant que rédactrice en chef pour les sujets concernant la culture et la politique. Dans sa lettre de démission, elle affirme que « l'autocensure est devenue la norme », suscitant les réactions de plusieurs hommes politiques américains. Elle assure en outre avoir été harcelée par des confrères en désaccord avec ses prises de position, lui reprochant notamment « d'écrire encore sur les Juifs ».
Sièges successifs
Le premier siège du New York Times est situé 113 Nassau Street, dans le Financial District de Manhattan. En 1854, il se déplace au 138 Nassau Street, et en 1858, il déménage à nouveau pour le 41 Park Row, devenant le premier journal new-yorkais à s'installer dans un immeuble spécialement construit pour lui.
En 1904, le journal déménage au 1475 Broadway, à l'angle de la 42e Rue, sur une place nommée Longacre Square. Adolph Ochs, propriétaire du journal depuis 1896, convainc le maire George Brinton McClellan Jr. d'y construire une station de métro. La place est alors renommée Times Square, en référence au titre du journal. L'immeuble est aujourd'hui connu sous le nom One Times Square. En 1907, le New York Times y institue une tradition : à 23 h 59 le soir du Nouvel An, une boule horaire lumineuse, Times Square Ball, descend depuis le toit de l'immeuble.
En 1913, le journal s'installe pour près d'un siècle dans des locaux plus vastes, au 229 West de la 43e rue, toujours sur Times Square. L'immeuble One Times Square est revendu en 1961.
Au printemps 2007, le journal déménage dans le New York Times Building, situé trois blocks plus au sud, au 620 8th Avenue, entre les 40e et 41e rues. Deux ans plus tard, confronté à un manque de liquidités, le journal cède en crédit-bail 21 des 25 étages qu'il possède et reçoit 225 millions de dollars puis le rachète en 2019.
Abonnés
Pour l'année 2004, le New York Times annonce :
1 124 700 abonnés quotidiens ;
1 669 700 abonnés du dimanche.
En juin 2015, le New York Times compte un million d'abonnés au journal électronique uniquement, en plus de 1,1 million d'abonnés à l'offre mixte papier/électronique. Le nombre d'abonnés à l'offre électronique atteint 2,2 millions en mai 2017.
Les chiffres du 1er trimestre 2018 marquent une nette progression du digital. Le nombre total d'abonnés (papier et / ou Web) atteint 3,7 millions, dont 2,8 millions en ligne. La part des lecteurs dans les ressources du journal grimpe alors à 63 %, contre seulement 50 % sept ans plus tôt. Au 3e trimestre 2018, le nombre d'abonnés passe la barre des 4 millions dont trois millions pour l'offre en ligne (progression de 24,4 % en un an). Vers la fin de l'année suivante, les abonnés à la version numérique dépassent approchent la barre des cinq millions dont un peu plus de 10 % à l'étranger. Le journal est bénéficiaire.
Organisation
Le journal comporte trois sections principales, chacune contenant plusieurs sous-sections :
Informations : inclut des sections dédiées aux nouvelles internationales, aux nouvelles nationales, aux affaires, à la technologie, aux sciences, à la santé, aux sports, à la région new-yorkaise, à l'éducation, au temps, et aux annonces nécrologiques.
Opinion : inclut des pages dédiées aux éditoriaux, Op-ed et aux lettres adressées à la rédaction.
Suppléments : inclut des sections qui portent sur les arts, la littérature, le cinéma, le théâtre, les voyages, un guide de la ville de New York, les restaurants et les vins, la maison, la décoration et les dessins. Le journal publie aussi une revue hebdomadaire et une section intitulée Week in Review. Le dimanche apparaît le New York Times Best Seller list, prestigieuse liste de meilleures ventes.
Les articles du journal sont traduits et repris par plusieurs journaux d'autres pays. Le quotidien français Le Figaro publie chaque semaine une sélection d'articles du New York Times, en version française.
Prix
Entre 1918 et 2018, le New York Times a reçu 125 prix Pulitzer dont un nombre record de 7 pour l'année 2002.
Controverses
Le journal, comme beaucoup d'autres, a été accusé au cours de son histoire de donner trop ou pas assez d'importance à certains événements.
Parmi les principales controverses, celles avant et pendant la Seconde Guerre mondiale d'avoir minoré les accusations contre le Troisième Reich d'expulser puis de tuer les juifs, en partie parce que l'éditeur du New York Times, juif lui-même, craignait que le journal apparaisse comme prenant parti pour la « cause juive ».
Une autre charge portée contre le journal fut sa couverture de l'Union soviétique par son correspondant Walter Duranty, accusé d'avoir aidé à masquer la famine en Ukraine organisée par Staline dans les années 1930.
Dans les années 1980, le journal fut aussi accusé par l'organisation Fairness and Accuracy in Reporting (en) et par les spécialistes des médias Noam Chomsky et Edward Herman de donner une couverture biaisée des événements en Amérique centrale et Amérique du Sud, particulièrement en insistant sur la violation des droits de l'homme commise au Nicaragua au détriment de celles perpétrées pendant les guerres civiles au Salvador et au Guatemala ou sous la dictature au Honduras.
Le journaliste Carl Bernstein écrit en 1977 dans Rolling Stone :
Que le quotidien a fourni des cartes de presse à la CIA.
Que certains journalistes fournissaient du renseignement. Le rédacteur en chef de 1951 à 54 dit avoir « entendu de nombreuses fois » que la CIA tentait de convaincre ses journalistes de participer au renseignement mais qu'il n'a pas connaissance qu'un l'ait fait. La CIA a refusé de dévoiler les noms.
Que Cyrus Sulzberger, neveu du patron du journal à l'époque, qui couvrait les affaires étrangères, publiait des articles de la CIA quasi mot pour mot. Il dément les accusations de propagande, mais ne nie pas qu'il a signé un accord de non-divulgation « je pense que je l'ai fait mais je ne suis pas sûr », il ne nie pas avoir fait du renseignement.
Qu'Arthur Hays Sulzberger, directeur de 1935 à 1961, aurait également fait une promesse à John Foster Dulles, secrétaire d'État américain à l'époque, qu'aucun journaliste n'irait en Chine sans son accord : quand Cyrius a reçu une invitation, il n'a pu partir.
Une enquête postérieure du Times lui-même a trouvé que :
Le journal était l'un des 300 qui achetait des articles du Foreign News Service, les articles étaient rédigés par des journalistes exilés de pays d'Europe de l'Est et l'agence était « fortement » financée par la CIA, même si un ministre polonais dit que la CIA ne contrôlait pas le contenu.
Deux de leurs correspondants étaient des agents secrets
Deux s'acquittaient de tâches pour la CIA
Un agent de liaison dînait régulièrement avec des rédacteurs du journal.
Pour 3 autres employés, un était un commercial, un n'avait pas connaissance d'être un contact de la CIA, et pour le dernier ce n'était pas clair.
Un journaliste a quitté le Times pour travailler au service de la CIA.
L'article confirme qu'un débriefing par la CIA des journalistes revenant de l'étranger était fréquent, même si cela est une affirmation globale, pas spécifique au Times. Dans les debriefings, les journalistes partageaient des détails peu intéressants pour le public mais qui l'étaient pour la CIA.
Le journal est aussi accusé, par Noam Chomsky et Edward Herman, de médiatiser systématiquement les informations compromettantes pour les ennemis des États-Unis, et inversement de minorer les crimes de la politique étrangère des États-Unis et de leurs alliés.
Dans les années 1990, le journaliste américain Thomas Frank constate dans Le Monde diplomatique que les médias dominants américains présentent la France de façon dévalorisante et que le New York Times se fait « le procureur le plus constant dans sa mise en accusation de la France ».
Le New York Times, confronté à une baisse catastrophique de ses recettes publicitaires a inclus le 5 janvier 2009, pour la première fois de sa une, une annonce commerciale. Il brise ainsi le tabou qui voulait que la première page soit réservée aux informations « pures ».
En juin 2004, le journal a publié un éditorial dans lequel la rédaction reconnaît avoir diffusé des informations sans les vérifier suffisamment, et même des nouvelles fausses, en se basant sur des informations fournies par l'administration du président George W. Bush dans le cadre de la préparation de la guerre d'Irak du printemps 2003. Cinq des six articles mis en cause étaient signés ou cosignés par Judith Miller.
Considérée comme une reporter sans scrupule selon les uns ou comme la championne de la liberté d'expression selon les autres, elle avait préféré être incarcérée durant l'été 2005 plutôt que de compromettre ses sources dans l’affaire Plame-Wilson. Détenue pendant 85 jours, elle a reçu le soutien de sa rédaction pendant sa détention, notamment celui d'Arthur Ochs Sulzberger, Jr., directeur de la publication.
Elle a été désavouée publiquement après sa libération, aussi bien par les responsables de la rédaction que par des confrères du journal, qui estimaient qu'elle n'avait pas été honnête à propos de ses sources. Ainsi, trois rédacteurs dépeignirent Judith Miller comme une « semeuse de zizanie », alors que dans un courriel au personnel, Bill Keller, le directeur de la rédaction, estimait qu'elle semblait « avoir trompé » le responsable du bureau de Washington, ce qu'elle a démenti.
Dans un article, la chroniqueuse Maureen Dowd n'hésite pas à qualifier Judith Miller de « femme de destruction massive » et dénonce son manque de discernement quand elle avait relayé les affirmations de la Maison-Blanche sur l'existence d'armes de destruction massive en Irak.
Le journal reproche principalement à Judith Miller son manque de rigueur dans sa couverture de l'avant-guerre en Irak au début des années 2000.
En 2003, un des jeunes journalistes du New York Times, Jayson Blair, avait inventé et plagié plusieurs articles. Il avait été licencié entraînant avec lui ses deux rédacteurs en chef.
En juillet 2008, le New York Times refuse de publier une tribune de John McCain, candidat républicain à la présidence, une décision qui a particulièrement irrité son équipe de campagne.
En décembre 2018, le New York Times publie dans sa rubrique littéraire une interview de l'écrivaine Alice Walker dans laquelle elle déclare avoir parmi ses livres de chevet un livre complotiste antisémite de David Icke. Il est reproché au journal de ne pas avoir apporté cette précision aux lecteurs, publiant l'interview sans commentaire.
En avril 2019, le New York Times publie une caricature représentant un Donald Trump aveugle coiffé d'une kippa. Celui-ci tient en laisse un chien-guide figurant Benyamin Netanyahou, qui porte au cou l'étoile de David. La caricature fait l'objet d'une controverse qui amène la rédaction à présenter ses excuses sur Twitter, le surlendemain de la publication, évoquant une « image offensante » et une « erreur de jugement ». En juin 2019, le journal annonce qu'il ne publiera plus de caricatures politiques quotidiennes dans son édition internationale et a mis fin à ses relations avec deux caricaturistes sous contrat.
En juin 2019, la rédaction du New York Times reconnaît avoir envoyé à l'administration Trump un article portant sur les relations russo-américaines, afin de le faire approuver avant publication. D'après l’ancien journaliste du New York Times James Risen, cette pratique serait récurrente, en particulier depuis l'administration George W. Bush. Il existe selon lui un « accord informel » entre le gouvernement et la presse, par lequel des représentants du gouvernement ou de la CIA « ont régulièrement entrepris des négociations discrètes avec la presse pour empêcher la publication d’articles sensibles concernant la sécurité nationale ».
En octobre 2020, Shehroze Chaudhry, alias Abou Huzayfa, qui a été une des sources principales de la série d'articles de Rukmini Callimachi publiés le New York Times sur le fonctionnement de Daech, est arrêté par la police fédérale canadienne et mis en examen pour « incitation à craindre des activités terroristes » : il se faisait faussement passer pour infiltré dans l'organisation. Ses affabulations, publiées par le journal, qui n'avait cependant pas réussi à confirmer son engagement effectif dans Daech, ont pesé dans la décision du gouvernement canadien de refuser le rapatriement de ses ressortissants liés à Daech au Moyen-Orient. Le journal se livre alors à une auto critique très sévère. Le journal a été vivement critiqué par d'autres médias américains. Le Los Angeles Times a laissé entendre que le New York Times était coupable d'alarmer la population sur la radicalisation des musulmans : « Le Caliphate permettait aux auditeurs d'entendre ce qu'ils voulaient entendre sur les musulmans. Et la peur fait vendre ».
Responsables
Adolph Ochs (1896-1935)
Arthur Hays Sulzberger (1935-1961)
Orvil Dryfoos (en) (1961-1963)
Arthur Ochs « Punch » Sulzberger (1963-1992)
Arthur Ochs Sulzberger, Jr. (depuis 1992)
John Swinton (1860-1870)
Turner Catledge (1964-1968)
James Reston (1968-1969)
vacant (1969-1976)
A. M. Rosenthal (1977-1986)
Max Frankel (en) (1986-1994)
Joseph Lelyveld (1994-2001)
Howell Raines (en) (2001-2003)
Bill Keller (2003-2011)
Jill Abramson (2011-2014)
Dean Baquet (depuis 2014)
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Céline Émilie Seurre, dite Cécile Sorel, comtesse de Ségur par son mariage, née le 7 septembre 1873 à Paris et morte le 3 septembre 1966 à Hennequeville dans la commune de Trouville-sur-Mer (Calvados) chez M Robert Jauneaux à la villa Rejane , est une comédienne française. Jouissant d'une très grande popularité, elle côtoie les plus grandes personnalités de son temps, au nombre desquelles Clemenceau, Rostand, Guitry... Reine des planches, ses apparitions publiques, le plus souvent dans des costumes extravagants, font à son époque sensation.
Biographie
Cécile Sorel est très tôt attirée par le théâtre. Élève de Delaunay et de Mademoiselle Favart, elle est, durant les premières années de sa carrière, une représentante du théâtre dit « léger ». C'est à cette période qu'un de ses admirateurs, le jeune Vladimir Chtchoukine (il meurt à 25 ans en 1893), tombe fou amoureux d'elle ; il réussit à l'inviter à souper en lui adressant par un employé du théâtre sa carte accompagnée d'un billet de mille francs, soit environ dix mille euros actuels (Natalia Semenova et André Delocque, Chtchoukine - Le patron de l'art moderne La collection Chtchoukine, 2016 p. 49).
En 1899, elle fait son entrée à l'Odéon et, en 1901, à la Comédie-Française, où elle se spécialise dans les emplois de « grandes coquettes ». Son style est très reconnaissable et serait considéré aujourd'hui comme outré, au ton déclamatoire et à la diction « surarticulée » – c'était aussi, à la même époque, le style de Sarah Bernhardt. Comme cette dernière, elle est notamment associée au rôle de Célimène du Misanthrope de Molière. Élue 339e sociétaire de la Comédie-Française en 1904, Cécile Sorel le restera jusqu'en 1933.
Éternelle fiancée de Whitney Warren, un Américain richissime, elle se marie finalement, et contre toute attente, avec le comte de Ségur-Lamoignon, arrière-petit-fils de la comtesse de Ségur, acteur jugé médiocre, appelé Guillaume de Sax à la scène. Plus de quinze ans séparent les époux, et ce mariage donne lieu aux moqueries les plus cruelles : on appelle le couple « la fossile et le marteau », « la belle et le bête », etc. Son mari, employé au Ministère des Affaires étrangères est rebaptisé le « con d'Orsay ». Cécile conservera le titre de comtesse de Ségur jusqu'à la fin de sa vie. Elle était amoureuse de Guillaume de Ségur qui était beau et séduisant mais elle ne pouvait donner d'enfants. Il eut deux enfants, Béatrice et Victoire, avec Madeleine Monier, mais le couple ne divorcera pas.
Elle devient une amie proche de l'historien d'art Gustave Larroumet, de Maurice Escande, de Clemenceau, qui en a brossé ce savoureux portrait : « Une sorte de travesti empanaché. À travers les plumes, j'ai fini par reconnaître l'autruche. Elle s'était surpassée, ce qui me paraissait impossible. Une robe pour le Carnaval de Rio ou le couronnement du roi Pausole. », et qui sut un jour la remercier d'un envoi de... chrysanthèmes par ces mots : « Merci de vos admirables fleurs, par lesquelles il vous a plu d'humilier ma vieillesse. ».
Elle fréquente aussi Maurice Barrès, dont Clemenceau dit qu'elle fut très brièvement la maîtresse, et Félix Faure.
Le 14 mars 1933, lors de la première de la revue Vive Paris dans laquelle elle interprète Célimène, et après avoir descendu avec succès le grand escalier Dorian du Casino de Paris, elle lance à Mistinguett placée à l'avant-scène le fameux « L'ai-je bien descendu ? ». Écouter Cécile Sorel prononçant son « L'ai-je bien descendu ? » : 0:03
En 1937, elle tourne un petit rôle auto-allusif, la courtisane - très âgée - dans Les Perles de la couronne de Sacha Guitry.
En 1941, elle tourne un rôle inspiré par son propre personnage public, (La Clermont), dans Les Petits riens, un film à sketches de Raymond Leboursier.
Le 19 avril 1944, elle échappe de peu au bombardement du Théâtre-Français à Rouen où elle venait de donner une représentation du Roi Christine.
À la Libération, elle est inquiétée, peut-être parce qu'elle apparaît plusieurs fois dans le journal collaborationniste Le Matin, notamment en une du numéro du 17 octobre 1941, où on la voit en photo en train de fleurir le priant de Marie-Antoinette à la basilique Saint-Denis, mais surtout en raison d'une lettre écrite en Allemand, retrouvée dans les papiers de la Gestapo, datant du 12 juin 1942, signée « Cécile Sorel, Gräfin van Segur », dans laquelle elle demande au général commandant du Grand Paris l'attribution d'un appartement situé à Paris quai d'Orsay dont le propriétaire, juif, a fui la capitale. Dans cette lettre, elle indique mettre son « influence, en matière d'art, au service de la collaboration franco-allemande la plus étroite ». La commission d'épuration du spectacle la frappe d'une année d'interdiction d'exercer son métier. À propos de sa fréquentation des Allemands, elle dit : « Les Allemands n'auraient jamais mis les pieds chez moi si vous ne les aviez pas laissés entrer ! ».
À Biarritz, elle habite soit à la villa Mirasol, près de l'hôtel du Palais, soit dans une suite qu'elle loue à l'année à l'hôtel Continental.
À Paris, elle habite un hôtel particulier au 21 de la rue Le Sueur, qui est racheté en mai 1941 par le sinistre docteur Petiot.
Le 6 novembre 1945, son mari décède. Le 15 août 1950, elle est saisie d'une « conversion », à la suite de laquelle elle prononce ses vœux dans le tiers-ordre franciscain – comme l'avait fait l'« autre » comtesse de Ségur avant elle – à la chapelle des Carmes de Bayonne ; elle prend le nom de sœur sainte Cécile de l'Enfant-Jésus. Ses dernières années sont consacrées à l'écriture et à la foi. Elle apparaît encore, cependant, dans une émission télévisée consacrée à sa carrière en 1965.
Elle meurt en 1966, âgée de quatre-vingt-douze ans, des suites d'une fracture du col du fémur, à la villa Réjane de Hennequeville de Trouville-sur-Mer, que louait Jean Dupuy, dit le « baron Barclay » au propriétaire Robert Jauneaux ; elle s'est éteinte en murmurant au neveu de M. Jauneaux âgé de 5 ans : « Je remercie Dieu de m'avoir permis d'ensoleiller mon époque et de m'avoir donné une vie si magnifique ». On a dit d'elle : « Elle a vécu ce que vivent les roses, les roses en fer forgé ».
Elle est inhumée au cimetière du Montparnasse à Paris.
Hommages
L'actrice est représentée sur la fresque en trompe-l'œil peinte par Charles Hoffbauer au plafond de la coupole du château d'Artigny à Montbazon, ancienne propriété du richissime parfumeur François Coty.
Un collège de la commune de Mériel porte son nom.
Elle a vécu pendant vingt ans au no 7 quai Voltaire (7e arrondissement de Paris), où une plaque lui rend hommage.
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Décès
506 : Carétène, reine des Burgondes (° v. 455). |
1140 : Vulgrin II, comte d'Angoulême (° inconnue). |
1343 : Philippe III, roi de Navarre (° 27 mars 1306). |
1380 : Charles V, roi de France (° 21 janvier 1338). |
1450 : Louis Aleman, prélat français (° 1390). |
1498 : Tomás de Torquemada, Grand Inquisiteur espagnol (° 1420). |
1672 : Anne Bradstreet, femme de lettres américaine (° 1612). |
1701 : Jacques II, roi d'Angleterre et d'Écosse (Jacques VII) (° 14 octobre 1633). |
1725 : Antoine V de Grammont, militaire français (° 1671). |
1736 : Gabriel Fahrenheit, physicien allemand (° 24 mai 1686). |
1782 : Farinelli, castrat italien (° 24 janvier 1705). |
1803 : Nicolas Baudin, naturaliste français (° 17 février 1754). |
1824 : Louis XVIII, roi de France (° 17 novembre 1755). |
1834 : Antoine-Vincent Arnault, homme politique français (° 1er janvier 1766). |
1862 : Boniface de Castellane, militaire français (° 21 mars 1788). |
1875 : Louise Farrenc, compositrice, pianiste et professeure de piano française (°31 mai 1804). |
1886 : |
Jean-Baptiste Camoin, homme d'affaires français (° 25 novembre 1819). |
Joseph de Carayon-Latour, homme politique français (° 10 août 1824). |
Louis Decazes, homme politique français (° 29 mai 1819). |
1890 : Louis Aimée Augustin Le Prince, inventeur français (° 28 août 1841). |
1902 : Alexander Willem Michiel Van Hasselt, médecin et naturaliste néerlandais (° 9 août 1814). |
1931 : Omar al-Mukhṫār, cheikh libyen martyr exécuté (voir commémoration ci-après ; ° 20 août 1858). |
1936 : Jean-Baptiste Charcot, médecin et explorateur français (° 15 juillet 1867). |
1941 : Valerius De Saedeleer, peintre belge (° 7 août 1867). |
1944 : Pierre-Marie Gourtay, prélat français (° 8 mai 1874). |
1946 : Mamie Smith, danseuse, chanteuse et actrice américaine (° 26 mai 1883). |
1965 : Fred Quimby, producteur américain connu pour les séries Tex Avery (° 31 juillet 1886). |
1973 : Víctor Jara, chanteur, auteur et compositeur chilien (° 28 septembre 1932). |
1977 : |
Marc Bolan, musicien britannique du groupe T-Rex (° 30 septembre 1947). |
Maria Callas, artiste lyrique grecque (° 2 décembre 1923). |
1980 : Jean Piaget, psychologue suisse (° 9 août 1896). |
1985 : Dezső Zádor, pianiste, chef d'orchestre et compositeur hongro-ukrainien. |
1987 : Christopher Soames, gendre de Winston Churchill (° 12 octobre 1920). |
1990 : Semion Kourkotkine, Maréchal de l'Union Soviétique (° 13 février 1917). |
1991 : Olga Spessivtseva, danseuse russe (° 18 juillet 1895). |
1992 : Larbi Benbarek, footballeur franco-marocain (° 16 juin 1914). |
1994 : Albert Decourtray, prélat français, archevêque primat des Gaules à Lyon à partir de 1981, académicien français (° 9 avril 1923). |
2001 : |
François Bédarida, historien français (° 14 mars 1926). |
Jeanne-d'Arc Charlebois, chanteuse et musicienne québécoise (° 1920). |
Albert Rakoto Ratsimamanga, scientifique malgache (° 28 décembre 1907). |
2002 : |
James Gregory, acteur et producteur américain (° 23 décembre 1911). |
François-Xavier Nguyen Van Thuan, prélat vietnamien (° 17 avril 1928). |
2003 : Sheb Wooley, chanteur et acteur américain (° 10 avril 1921). |
2004 : Dolly Rathebe, chanteuse sud-africaine (° 2 avril 1928). |
2005 : Harry Freedman (en), musicien, compositeur et pédagogue canadien d'origine polonaise (° 5 avril 1922). |
2006 : Floyd Curry, hockeyeur professionnel canadien (° 11 août 1925). |
2007 : |
Robert Jordan, écrivain américain (° 17 octobre 1948). |
Pol Martin, chef gastronomique et restaurateur québécois d'origine française (° 1929). |
2008 : Norman Whitfield, compositeur, producteur et arrangeur de musique américain (° 12 mai 1940). |
2009 : |
Filip Nikolic, chanteur et comédien français (° 1er septembre 1974). |
Mary Travers, chanteuse américaine du groupe Peter, Paul and Mary (° 9 novembre 1936). |
2010 : |
Mario Rodríguez Cobos, écrivain argentin (° 6 janvier 1938). |
Bernard Collas, homme politique belge (° 27 avril 1954). |
Imran Farooq, homme politique pakistanais (° 14 juin 1960). |
2011 : |
Roger Bélanger, hockeyeur sur glace canadien (° 1er décembre 1965). |
Jordi Dauder, acteur espagnol (° 5 mars 1938). |
Lucien Jerphagnon, historien et universitaire français (° 7 septembre 1921). |
Kara Kennedy, réalisatrice et productrice de télévision américaine (° 27 février 1960). |
Jean Leclant, égyptologue français, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (° 8 août 1920). |
2012 : |
François Dilasser, peintre français (° 5 mars 1926). |
John Ingle, acteur américain (° 7 mai 1928). |
Roman Kroitor, cinéaste canadien (° 12 décembre 1926). |
Ragnhild de Norvège, princesse norvégienne (° 9 juin 1930). |
Friedrich Zimmermann, homme politique allemand (° 18 juillet 1926). |
2015 : Guy Béart, auteur-compositeur-interprète français (° 16 juillet 1930). |
2016 : |
Edward Albee, auteur dramatique américain (° 12 mars 1928). |
Carlo Azeglio Ciampi, ancien président de la république italienne de 1999 à 2006 (° 9 décembre 1920). |
2019 : Vic Vogel, pianiste, chef d’orchestre, arrangeur, tromboniste et compositeur québécois de descendance hongroise (° 3 août 1935). |
2021 : Lou Angotti, Dušan Ivković, Hlengiwe Mkhize, George Mraz, Casimir Oyé Mba, Margarita Ponomaryova, Jane Powell, Steve Riley, Clive Sinclair. |
2022 : Luciano Vassalo. |
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