Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
25.11.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
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Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Décès
305, tous trois martyrs ensemble : |
Janvier de Bénévent [San Gennaro (di ou delle Benevento) en italien ou Januarius (de Beneventus) en latin], prélat (° inconnue vers 270), |
reconnu martyr en religions, et saint chrétien orthodoxe et catholique ; |
saint à deux têtes comme l'antique dieu romain Janus dont le nom est à l'origine du sien et de celui des mois de janvier ; |
surtout célèbre pour ses reliques qui sont conservées dans la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption à Naples (supposé sang de lui séché se liquéfiant dans une fiole sacrée devant des célébrant(s) et fidèles napolitains), l’un des saints patrons de la ville de Naples. |
Proculus / Procule (de Pouzzoles) et |
Sosius / Sosie (de Misène), ses diacres. |
1893 : Alexander Tilloch Galt, homme politique canadien haut-commissaire au Royaume-Uni, ministre, l'un des pères de la Confédération canadienne (° 6 septembre 1817). |
1886 : Edward von Steinle, peintre allemand (° 2 juillet 1810). |
1881 : James Abram Garfield, homme politique américain, 20e président des États-Unis en 1881 (° 19 novembre 1831). |
1852 : Émilie de Rodat, religieuse française (° 6 septembre 1787). |
1843 : Gaspard-Gustave Coriolis, mathématicien et ingénieur français (° 21 mai 1792). |
1827 : Morten Thrane Brünnich, zoologiste et minéralogiste danois (° 30 septembre 1737). |
1797 : Lazare Hoche, général français de la Révolution (° 24 juin 1768). |
1796 : François Séverin Marceau, militaire français (° 1er mars 1769). |
1780 : James Cecil, 6e comte de Salisbury (° 23 octobre 1713). |
1761 : Pieter van Musschenbroek, physicien néerlandais (° 14 mars 1692). |
1356 : Gautier VI de Brienne, militaire français (° v. 1304). |
1902 : |
Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine, reine consort des Belges (° 23 août 1836). |
Masaoka Shiki (正岡 子規), poète japonais (° 17 septembre 1867). |
1924 : Antoine Auguste Intreccialagli, carme déchaux italien, nommé évêque (° 18 février 1852). |
1931 : David Starr Jordan, ichtyologiste et écrivain américain (° 19 janvier 1851). |
1935 : |
Jules Cambon, diplomate, administrateur, gouverneur général de l’Algérie, ambassadeur et académicien français (° 5 avril 1845). |
Constantin Tsiolkovski (Константи́н Эдуа́рдович Циолко́вский), physicien russe (° 5 septembre 1857). |
1954 : Miles Franklin, écrivaine australienne (° 14 octobre 1879). |
1967 : Monica Proietti, malfaiteur canadien (° 25 février 1940). |
1968 : Clyde Julian « Red » Foley (en), chanteur, guitariste et compositeur de country américain (° 17 juin 1910). |
1972 : Robert Casadesus, musicien français (° 7 avril 1899). |
1973 : Gram Parsons, chanteur américain du groupe The Byrds (° 5 novembre 1946). |
1975 : Ded Rysel (André Adrien Grandvalet dit), chansonnier et acteur français (° 14 mars 1903). |
1978 : Étienne Gilson, philosophe, historien et académicien français (° 13 juin 1884). |
1980 : Franck Villard, acteur français (° 24 mars 1917). |
1981 : Pierre Declercq, homme politique français (° 30 mai 1938). |
1984 : Ève Gagnier, soprano et actrice québécoise (° 12 novembre 1930). |
1985 : Italo Calvino, écrivain italien (° 15 octobre 1923). |
1990 : Werner Janssen, compositeur et chef d'orchestre américain (° 1er juin 1899). |
1992 : |
Geraint Evans, chanteur lyrique britannique (° 16 février 1922). |
Jacques Pic, chef cuisinier français (° 31 octobre 1932). |
1996 : |
Nourredine Aba, poète, dramaturge et conteur algérien (° 16 février 1921). |
Helmut Heissenbüttel, écrivain et essayiste allemand (° 21 juin 1921). |
1997 : |
Józef Bielawski, arabisant polonais (° 12 août 1910). |
Louis Bisson, aviateur canadien (° 22 mars 1909). |
Jack May, acteur britannique (° 23 avril 1922). |
1998 : Ran Laurie, rameur britannique (° 6 juin 1915). |
1999 : Livio Isotti, cycliste sur route italien (° 27 juin 1927). |
2002 : |
Émile Boga Doudou, homme politique, ministre ivoirien (° 1952). |
Robert Guéï, homme politique ivoirien (° 6 mars 1941). |
Péter Hajdú, linguiste hongrois (° 27 décembre 1923). |
2004 : |
Eddie Adams, photographe américain (° 12 juin 1933). |
Skeeter Davis (Mary Frances Penick dite), chanteuse américaine (° 30 décembre 1931). |
Simone Perl, résistante française (° 1918). |
2006 : |
Bernard Lebas, homme politique français (° 9 septembre 1929). |
Roy Schuiten, cycliste sur route et sur piste néerlandais (° 16 décembre 1950). |
Omer Van Boxelaer, footballeur puis entraîneur belge (° 7 septembre 1924). |
2007 : |
Carrier Fortin, juriste et homme politique canadien (° 9 septembre 1915). |
Mike Osborne, musicien britannique (° 28 septembre 1941). |
2009 : Joseph Sardou, prélat français, archevêque de Monaco (° 25 octobre 1922). |
2011 : Mathieu Schiller, bodyboardeur français (° 14 avril 1979). |
2017 : Jake LaMotta, boxeur américain (° 10 juillet 1922). |
2019 : |
Zine el-Abidine Ben Ali, homme politique tunisien ancien ministre puis président de la République (° 3 septembre 1936). |
2019 : Charles Gérard (Gérard Adjémian, dit), acteur, réalisateur et scénariste français d'origine arménienne (° 1er décembre 1922). |
2021 : |
Françoise Bernard (Andrée Jonquoy dite), auteure gastronomique et présentatrice française de télévision devenue centenaire (° 2 mars 1921). |
Sylvano Bussotti, John Challis, Jimmy Greaves, René Malleville, Joan Martínez Vilaseca, Ole Nordhaug. |
2022 : Vernon Dvorak, Valerie Maynard, Valeri Poliakov, Julien Rascagnères. |
|
Naissances
1551 : Henri III, roi de Pologne de 1573 à 1575 puis de France de 1574 à 1589 († 2 août 1589). |
1587: Robert Sanderson, théologien et casuiste anglais († 29 janvier 1663). |
1749 : Jean-Baptiste Joseph Delambre, astronome et mathématicien français († 19 août 1822). |
1769 : |
Charles de Gerville, érudit, archéologue et naturaliste français († 26 juillet 1853). |
Louis Marion Jacquet, militaire français du Premier Empire († 19 juillet 1820). |
1796 : Richard Harlan, médecin, zoologiste et paléontologue américain († 30 septembre 1843). |
1862 : Samuel Lubin, musicien français († 7 avril 1948). |
1867 : Arthur Rackham, illustrateur britannique († 6 septembre 1939). |
1885 : Raoul Villain, terroriste français († 14 septembre 1936). |
1895 : Marcel Reynal, violoniste et pédagogue français († 21 juillet 1982). |
1901 : Joe Pasternak, producteur de cinéma et de télévision américain († 13 septembre 1991). |
1903 : Émile Poilvé, lutteur français, champion olympique († 11 octobre 1962). |
1905 : Leon Jaworski, magistrat américain († 9 décembre 1982). |
1908 : |
Mika Waltari, écrivain finlandais († 26 août 1979). |
Thomas Walsh, écrivain américain († 21 octobre 1984). |
1909 : Ferdinand Anton Ernst Porsche, industriel autrichien († 27 mars 1998). |
1911 : William Golding, écrivain britannique, prix Nobel de littérature en 1983 († 19 juin 1993). |
1913 : Frances Farmer, actrice américaine († 1er août 1970). |
1919 : Roger Grenier, écrivain français († 8 novembre 2017). |
1920 : Gustavo Leigh Guzmán, militaire chilien († 29 septembre 1999). |
1921 : |
Roy Campanella, joueur de baseball américain († 26 juin 1993). |
André Chandernagor, homme politique français. |
1922 : |
Pierre Magnan, écrivain provençal et français († 28 avril 2012). |
Emil Zátopek, athlète de fond tchécoslovaque puis tchèque († 22 novembre 2000). |
Dana Zátopková, athlète tchécoslovaque, championne olympique du lancer du javelot († 13 mars 2020). |
1924 : |
Donald Harron, acteur et réalisateur canadien († 17 janvier 2015). |
Leonardo Ribeiro de Almeida, homme d'État portugais († 18 janvier 2006). |
1926 : Duke Snider (Edwin Donald Snider dit), joueur de baseball américain († 27 février 2011). |
1927 : |
Robert Devouges, officier général français († 2 février 2006). |
Rosemary Harris, actrice britannique. |
William Hickey, acteur américain († 29 juin 1997). |
Nick Massi (en), chanteur et guitariste américain du groupe The Four Seasons († 24 décembre 2000). |
1928 : Adam West, acteur américain († 9 juin 2017). |
1929 : |
Heiner Carow, réalisateur et scénariste allemand († 1er février 1997). |
Hélène Charbonneau, bibliothécaire québécoise († 7 novembre 2021). |
Léon De Lathouwer, coureur cycliste belge, champion olympique († 7 août 2008). |
1931 : |
Brook Benton, chanteur et compositeur américain († 9 avril 1988). |
Jacques Calvet, homme d'affaires français, P-DG de PSA Peugeot-Citroën de 1983 à 1997 († 9 avril 2020). |
Rolande Perlican, femme politique française. |
1932 : Bertrand Blanchet, prélat canadien. |
1933 : |
Gilles Archambault, romancier canadien. |
David McCallum, acteur britannique. |
1934 : Brian Epstein, agent artistique britannique († 27 août 1967). |
1935 : |
Velasio De Paolis, prélat italien († 9 septembre 2017). |
Hansjörg Wyss, homme d'affaires, magnat et président ou dirigeant suisse de fondation(s). |
1936 : Alfred Adolf « Al » Oerter, Jr., athlète américain († 1er octobre 2007). |
1937 : |
Jean-Pierre Andrevon, écrivain français. |
Boris Onishchenko, pentathlonien ukrainien, champion olympique. |
1938 : Andrée Boucher, actrice canadienne († 30 septembre 2021). |
1940 : |
Bill Medley, chanteur et compositeur américain du groupe The Righteous Brothers. |
Marc Simoneau, animateur de radio en sport et homme politique canadien († 3 mai 2013). |
Paul Williams, auteur-compositeur américain. |
1941 : |
Umberto Bossi, homme politique régionaliste italien fondateur de la Ligue du Nord, recordman de longévité comme parlementaire réélu. |
Cass Elliot (Ellen Naomi Cohen dite), chanteuse américaine du groupe The Mamas & The Papas († 29 juillet 1974). |
Yves Guilcher, chercheur et musicien français. |
1942 : Freda Payne, chanteuse américaine. |
1943 : |
André Boudrias, hockeyeur canadien († 5 février 2019). |
Michel Bourdon, syndicaliste, journaliste et homme politique canadien († 29 novembre 2004). |
Joe Morgan, joueur de baseball américain († 11 octobre 2020). |
1946 : |
Yvan Buonomo, joueur de rugby à XV français. |
André Lubrano, joueur de rugby français puis pratiquant la joute nautique et devenu homme politique. |
1947 : |
Lol Crème (Lawrence Neil Crème dit), musicien britannique du groupe 10cc. |
Alain Lipietz, ingénieur, économiste et homme politique français, député européen de 1999 à 2009. |
Janusz Zaorski, réalisateur polonais. |
1948 : |
Jeremy Irons, acteur britannique. |
Julius Sang, athlète kényan spécialiste du 400 m, champion olympique († 9 avril 2004). |
Monica Swinn, actrice belge. |
Mihai Timofti, metteur en scène, acteur, musicien et réalisateur moldave. |
Nadiya Tkachenko, athlète soviétique championne olympique du pentathlon. |
1949 : |
Sally Potter, réalisatrice, scénariste, compositrice et actrice britannique. |
Thierry Séchan, écrivain, journaliste et parolier français († 8 janvier 2019). |
Twiggy (Lesley Hornby dit), mannequin britannique. |
1951 : |
Marie-Anne Chazel, comédienne française. |
Daniel Lanois, producteur de musique canadien. |
1952 : |
Rhys Chatham, compositeur américain. |
Simon Compaoré, homme politique burkinabé ministre depuis 2016. |
Nile Rodgers, guitariste, compositeur et arrangeur américain. |
1953 : Jean-Louis Beaucarnot, généalogiste, chroniqueur média ès généalogie et onomastique et historien du droit français et bourguignon. |
1955 : |
Dominique Arnaud, cycliste sur route français († 20 juillet 2016). |
Johanne Blouin, chanteuse canadienne. |
Xavier Houssin, écrivain français. |
Rex Smith, chanteur et acteur américain. |
1956 : Liz Carroll, compositrice et violoneuse américaine d'origine irlandaise. |
1957 : |
Bernard Herrero, joueur de rugby à XV français. |
Richard M. Linnehan, astronaute américain. |
1958 : |
Seymour Brussel, humoriste, acteur puis ostéopathe français issu du Petit théâtre de Bouvard et des Cinq devenus Les [d'abord quatre] Inconnus. |
Lita Ford, chanteuse et guitariste américaine d’origine britannique. |
Alain Polaniok, footballeur puis entraîneur français († 12 septembre 2005). |
Fesshaye Yohannes, poète, dramaturge et journaliste érythréen († 11 janvier 2007). |
1959 : |
Thierry Marx, cuisinier français. |
Giusto Traina, universitaire français. |
1960 : Carlos Mozer, footballeur puis entraîneur brésilien. |
1962 : Pascal Dupraz, entraîneur de football français. |
1963 : |
Alessandra Martines, actrice française. |
David Seaman, footballeur anglais. |
1965 : |
Sabine Paturel, chanteuse et comédienne française. |
Alexandra Vandernoot, actrice belge. |
Sunita Williams, astronaute américaine. |
Francisco Sánchez Luna, navigateur espagnol, champion olympique. |
1966 : Lynda Lacoste, actrice et animatrice de télévision australienne. |
1967 : |
Stéphane Crête, acteur canadien. |
Aleksandr Karelin, lutteur soviétique puis russe. |
1968 : |
Ginés Cartagena, rejoneador espagnol († 22 novembre 1995). |
Kim Thúy, écrivaine québécoise d’origine vietnamienne. |
Troy Dalbey, nageur américain, champion olympique. |
Koos Maasdijk, rameur d'aviron néerlandais, champion olympique. |
1969 : |
Cédric Dumond, acteur français. |
Simona Păucă, gymnaste roumaine, double championne olympique. |
Yannick Souvré, basketteuse puis consultant d’émissions télévisées française. |
1970 : |
Sonny Anderson, footballeur puis entraîneur brésilien. |
Dan Bylsma, joueur et entraîneur américain de hockey sur glace. |
Gilbert Dionne, hockeyeur canadien. |
1971 : Sanaa Lathan, actrice américaine. |
1972 : |
Tristan Demers, auteur de bande dessinée canadien. |
Ulrich Ramé, footballeur français. |
1973 : |
Cristiano da Matta, pilote automobile brésilien. |
Sébastien Pissavy, entrepreneur français. |
Delphine Réau, tireuse à la fosse olympique française, vice-championne olympique. |
1974 : |
James Thomas « Jimmy » Fallon, Jr., humoriste, acteur, producteur et animateur américain de The Tonight Show Starring Jimmy Fallon en télévision. |
Damir Mulaomerović, basketteur croate. |
Roland Németh, athlète de sprint hongrois. |
Victoria Silvstedt, mannequin suédois. |
1975 : |
Caroline Fourest, journaliste et essayiste française. |
Jérôme Monnet, basketteur français. |
1976 : |
Raja Bell, basketteur américain. |
Nordine Lazaar, arbitre international français de handball. |
1977 : Ryan Dusick (en), musicien américain du groupe Maroon 5. |
1978 : |
Lilia Merodio Reza, femme politique mexicaine. |
Mariano Puerta, joueur de tennis argentin. |
1979 : |
Noémie Lenoir, mannequin et actrice française. |
Brian Liebenberg, joueur de rugby sud-africain puis français. |
1980 : |
J. R. Bremer (Ernest Bremer Jr dit), basketteur américain. |
Gnakouri « Kaaris » Okou, rappeur français. |
Dimitri Yachvili, joueur de rugby français. |
1981 : |
Damiano Cunego, cycliste sur route italien. |
Rick DiPietro, hockeyeur sur glace américain. |
Franck Signorino, footballeur français. |
Iman Zandi (ایمان زندی مشهدی), basketteur iranien. |
1982 : |
Eléni Daniilídou (Ελένη Δανιηλίδου), joueuse de tennis grecque. |
Elena Zamolodchikova, gymnaste russe, double championne olympique. |
1983 : Carl Landry, basketteur américain. |
1984 : |
Antanas Kavaliauskas, basketteur lituanien. |
Shannon Rowbury, athlète de demi-fond américaine. |
Kevin Zegers, acteur américain. |
1986 : |
Céline Goberville, tireuse française. |
Omar Khadr, citoyen canadien d’origine pakistanaise emprisonné à Guantanamo de 2002 à 2015. |
Sally Pearson, athlète de haies australienne. |
1987 : |
Nicolas Pallois, footballeur français. |
Danielle Panabaker, actrice américaine. |
1988 : Faye Reagan, actrice américaine. |
1989 : |
Victoria Dunlap, basketteuse américaine. |
Tyreke Evans, basketteur américain. |
Chloé Mortaud, Miss France 2009. |
1990 : |
Samina Baig, alpiniste pakistanaise. |
Josuha Guilavogui, footballeur français. |
Alexis Tanghe, basketteur français. |
1991 : |
Christian James « C. J. » McCollum, basketteur américain. |
Clémentine Samson, basketteuse française. |
Sem Veeger, actrice néerlandaise. |
1993 : Ingrid Aceitón, présentatrice de télévision et mannequine chilienne. |
1996 : Sophie-Tith (Sophie-Tith Charvet dite), chanteuse française gagnante de la Nouvelle Star en 2013. |
|
Événements
634 : prise de Damas, par Khalid ibn al-Walid. |
1356 : bataille de Poitiers (guerre de Cent Ans), victoire du Prince noir anglais et capture du roi de France Jean II le Bon. |
1441 : l'armée française commandée par Charles VII et le connétable de Richemont reprennent Pontoise aux Anglais, faisant tomber le dernier bastion que les Britanniques tenaient encore en Île-de-France. |
1777 : batailles de Saratoga (guerre d'indépendance des États-Unis), victoire de justesse des Britanniques sur les forces américaines. |
1793 : bataille de Torfou et bataille du Pont-Barré, pendant la guerre de Vendée. |
1799 : victoire franco-batave, à la bataille de Bergen, pendant la campagne de Hollande. |
1862 : victoire de William Starke Rosecrans, à la bataille d'Iuka, pendant la guerre de Sécession. |
1864 : victoire de Philip Sheridan, à la bataille d'Opequon, pendant la guerre de Sécession. |
1868 : révolution espagnole dite « La Gloriosa » chassant la reine Isabelle II du trône espagnol. |
1898 : Horatio Herbert Kitchener et Jean-Baptiste Marchand se rencontrent, à l'actuelle Kodok, point d'orgue de la crise de Fachoda. |
1899 : Émile Loubet gracie Alfred Dreyfus. |
1916 : victoire de la Force publique belge, à la bataille de Tabora, pendant la Première Guerre mondiale. |
1931 : début de la conquête de la Mandchourie par le Japon. |
1946 : dans un discours à l'université de Zurich, l'Anglais Winston Churchill déclare : « Nous devons former un genre d'États-Unis d'Europe ». |
1973 : Charles XVI Gustave est couronné roi de Suède. |
1978 : les Îles Salomon rejoignent les Nations unies. |
1983 : indépendance de Saint-Christophe-et-Niévès. |
2002 : début de la crise politico-militaire en Côte d'Ivoire. |
2012 : résolution no 2068, du Conseil de sécurité des Nations unies, ayant pour sujet les enfants et les conflits armés. |
2021 : en Russie, le parti Russie unie arrive en tête des élections législatives. |
2022 : Funérailles de la reine Élizabeth II du Royaume-Uni. |
Art, culture et religion |
305 : décapitation vers Pouzzoles de l'évêque Janvier de Bénévent et futur Saint Janvier avec ses deux diacres Proculus / Procule (de Pouzzoles) et Sosius / Sosie (de Misène) sur ordre du proconsul Timothée pendant la grande persécution de l'empereur romain Dioclétien, au forum romain situé près de la Solfatare en les actuelles Naples et Italie. |
1657 : apparition mariale de Notre-Dame de l'Osier à Pierre Port-Combet, paysan protestant du hameau des Plantets, près de Vinay, dans le Dauphiné. |
1846 : apparition mariale à deux petits bergers, sur la commune de La Salette-Fallavaux, reconnue en partie par l’Église catholique en 1851, malgré des réticences du curé d'Ars. |
1996 : sortie du premier album, Spice, du girls'band musical des Spice Girls. |
2020 : fête juive de Roch Hachana du nouvel an 5781 commencée la veille 18 septembre au coucher du soleil jusqu'au lendemain 20 septembre au soir aussi (date mobile dans le calendrier grégorien bien que toujours en septembre ou octobre). |
Sciences et techniques |
1852 : Annibale De Gasparis découvre (20) Massalia. |
1940 : la mission Tizard révèle aux Américains le potentiel du magnétron à cavité pour le radar. |
1991 : découverte par des randonneurs "germains" dans les Alpes italiennes de l'homme des glaces Ötzi mort depuis 5 000 ans d'abord surnommé aussi Hibernatus. |
Économie et société |
1893 : la Nouvelle-Zélande est le premier pays au monde à accorder le droit de vote aux femmes. |
1979 : signature de la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe, à Berne, dans le but d'assurer la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe par une coopération entre les États (entrée en vigueur le 1er juin 1982). |
1980 : explosion d'un missile Titan à Damascus, dans l'Arkansas étatsunien. |
1985 : violent tremblement de terre à Mexico, faisant au moins 10 000 morts. |
1989 : au Niger, le DC-10 du vol UTA 772 Brazzaville-Paris, de la compagnie aérienne française UTA, explose en plein vol. Il s'agit d'un attentat terroriste qui cause la mort de 171 personnes, dont un ministre tchadien, ainsi que de nombreux passagers, principalement français et congolais. |
2017 : |
l'ouragan Maria frappe sur son passage les Petites Antilles puis Porto Rico. |
Au Mexique, un séisme dans l'État de Puebla provoque la mort de près de trois cents personnes, en blesse plus de 2 600, et occasionne de gros dégâts. |
2021 : dans les îles Canaries, en Espagne, début de l’éruption volcanique de La Palma qui provoque d'impressionnantes coulées de lave et rejette des milliers de tonnes de dioxyde de soufre. Le phénomène n’a fait aucune victime. Mais des milliers d’habitants, sur les près de 90 000 que compte l’île, ont dû être évacués. |
|
Yvette Marie Eugénie Hornère, dite Yvette Horner, née le 22 septembre 1922 à Tarbes et morte le 11 juin 2018 à Courbevoie, est une accordéoniste, pianiste et compositrice française.
Vainqueur de la Coupe mondiale de l'accordéon en 1948 et lauréate du grand prix du disque de l’académie Charles-Cros en 1950, elle établit sa popularité en accompagnant la caravane du Tour de France à onze reprises.
Durant sa carrière, longue de soixante-dix ans, Yvette Horner donne plus de deux mille concerts et réalise cent cinquante disques, dont les ventes cumulées s'élèvent à trente millions d'exemplaires.
Biographie
Yvette Horner (née Yvette Marie Eugénie Hornère, patronyme modifié par sa mère qui trouvait cela plus « commercial »), passe quelques années de son enfance à Rabastens-de-Bigorre, où son père, Louis Hornère, est entrepreneur en bâtiment. Enfant unique, sa mère l'incite à faire de la musique. Son professeur, Marguerite Lacoste, lui enseigne ses premières notes de musique au piano. Elle étudie la musique au conservatoire de Tarbes, puis au conservatoire de Toulouse où, âgée de 11 ans, elle obtient un 1er prix de piano. Sa mère l'oblige à abandonner son instrument pour l'accordéon chromatique, lui disant : « des accordéonistes femmes, il n'y en a pas, et là tu te feras une situation ». Au long de sa vie, Yvette Horner garde la nostalgie de son premier instrument, avec lequel elle enregistre même en 1950 un récital d'œuvres classiques sur l'album 33 tours Le Jardin secret d'Yvette Horner, et se produisant maintes fois en pianiste lors d'émissions télévisées.
Cependant, elle fait ses débuts au Théâtre Impérial de Tarbes (renommé par la suite Théâtre des Nouveautés), qui appartient à sa grand-mère paternelle.
La jeune fille commence à se produire dans les casinos. Son éducation se poursuit à Paris, où elle est l'élève de Robert Bréard.
Elle remporte à Paris, en 1937, le Concours international de l’accordéon, organisé par l'Association internationale des accordéonistes, ex aequo avec André Beauvois et devant Freddy Balta.
En 1938, elle participe, en compagnie de Freddy Balta et d'André Lips, aux premiers championnats du monde d'accordéon (actuelle Coupe mondiale de l'accordéon) qui réunissent les joueurs d'accordéon chromatique et diatonique, organisés à Paris, au Moulin de la Galette, par l'Association internationale des accordéonistes.
Elle donne son premier concert en 1947 à Paris et en 1948, remporte la deuxième édition de la Coupe mondiale de l'accordéon. Le grand prix international d'accordéon de Paris lui est attribué en 1950.
Yvette Horner en compagnie de Gastone Nencini,
le 28 juin 1960, lors du Tour de France cycliste.
En 1950, elle reçoit le grand prix du disque de l’académie Charles-Cros pour l'album Le Jardin secret d'Yvette Horner, récital d'œuvres classiques interprétées au piano et à l'accordéon .
En 1952, la société Calor, qui sponsorise le Tour de France, lui propose d'accompagner la course, ce qui lance sa carrière. Elle joue sur un podium à l'arrivée de chaque étape. Coiffée d'un sombrero et juchée sur le toit d'une Citroën Traction Avant aux couleurs de la marque Suze, elle réitère les années suivantes, accompagnant au total onze fois le Tour de France (de 1952 à 1963). Elle est également reine des Six jours de Paris en 1954.
Curiosité : à la sortie de la Renault 12 en 1969, la presse surnomme « Yvette Horner » son volant en forme d’accordéon.
Dans les années 1980, elle change la couleur de ses cheveux, passant de brune à rousse, et adopte des tenues de scène plus extravagantes (telles que la célèbre « robe Tour Eiffel ») créées par le couturier Jean-Paul Gaultier, qui en fait l'une de ses égéries.
En 1987, elle devient la marraine du club d'accordéon de Doudeville, le Cany-Accordéon-Club, dirigé par sa fondatrice, Annie Lacour, qui travailla à la Schola Cantorum de Paris pendant cinq ans.
En 1989, elle prend part aux célébrations du Bicentenaire de la Révolution en se produisant sur la place de la Bastille5. L'année suivante, elle est la vedette d'une revue au Casino de Paris. Dans les années 1990, elle se produit sur scène en compagnie de Marcel Azzola puis collabore avec le chorégraphe Maurice Béjart lorsque celui-ci monte le ballet Casse-Noisette de Tchaïkovski au théâtre du Châtelet en 1999.
En 2005 paraît son autobiographie, intitulée Le Biscuit dans la poche. En juin 2006, la musicienne entame un documentaire sur sa vie avec le réalisateur canadien Damian Pettigrew. Son album Double d'Or sort en 2007. En 2009, elle prend part à la tournée La plus grande guinguette du monde.
En 2011, l'accordéoniste est invitée par le chanteur Julien Doré à participer à l'enregistrement de son album Bichon. Un nouvel album d'Yvette Horner, intitulé Hors Norme, est édité en mai 2012. Il est réalisé par Patrick Brugalières. Parmi les artistes invités figurent Lio, Didier Lockwood, Richard Galliano et Marcel Amont. La pochette est illustrée par Jean-Paul Gaultier.
Elle donne son dernier concert en 2011.
Durant sa carrière, l'accordéoniste donne plus de 2 000 concerts. Yvette Horner enregistre pour les labels Pathé-Marconi, CBS et Erato. Sa discographie compte 150 disques, dont les ventes ont atteint les 30 millions d'exemplaires.
Yvette Horner meurt le 11 juin 2018 à Courbevoie, à l'âge de 95 ans. « Elle n'était pas malade. Elle est morte des suites d'une vie bien remplie », déclare son agent, Jean-Pierre Brun.
Elle est inhumée au cœur du cimetière Saint-Jean à Tarbes (Hautes-Pyrénées).
Neuf mois après son décès, une statue la représentant est posée sur son monument funéraire. C’est à la demande de cette dernière que le sculpteur Yves Lacoste a réalisé cette pièce pour un hommage à son public mais aussi à ses parents, à son mari, à ceux qui l'ont aidée dans ses efforts pour accéder à la notoriété. Finalement, l'œuvre est grandeur nature (soit 1,54 m), avec une Yvette Horner portée par des mains qui l'applaudissent, émergeant d'un cocon et empoignant un accordéon, réplique directe de celui qu'elle utilisait pour l'un de ses morceaux préférés.
La musicienne épouse le 30 avril 1947 à Vielle-Adour dans les Hautes-Pyrénées René Droesch (1915-1986), originaire de Bourg-en-Bresse, footballeur aux Girondins de Bordeaux, qu'elle a rencontré en 1936. Droesch interrompt sa carrière pour devenir son manager, son mari et la décharger des « soucis matériels ». Yvette Horner a regretté de ne pas avoir eu d'enfant avec son mari, mort le 3 mars 1986 à Créteil.
En 2005, l'accordéoniste vend la maison de Nogent-sur-Marne où elle avait vécu durant une cinquantaine d'années. Elle met aux enchères à l'hôtel Drouot des objets personnels, dont sa collection de robes Jean Paul Gaultier. La vente se tient au profit de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) et d'une association de lutte contre le cancer. Après la vente de sa maison de Nogent, l'artiste vit dans une résidence pour personnes âgées située à Paris.
Commandeure de la Légion d'honneur (2011) ; officière (1996) ; chevalière (1986)
Commandeure de l'ordre national du Mérite (2002)
Style musical
Selon Maurice Béjart, Yvette Horner « est à cheval entre le savant et le populaire ».
Durant sa carrière, elle aborde de nombreux styles musicaux, ce qui l'amène à collaborer avec le pianiste classique Samson François, le trompettiste de jazz Jac Berrocal, ou encore l'harmoniciste américain Charlie McCoy, avec lequel elle enregistre à Nashville un album d'inspiration country. En 1990, elle sort même un single d'inspiration eurodance, Play Yvette, qu'elle joue avec le DJ Andy Shafte.
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Wilhelm Keitel est un officier général allemand, né le 22 septembre 1882 à Helmscherode, près de Hanovre, et mort exécuté le 16 octobre 1946 à Nuremberg. Il a été Generalfeldmarschall et chef de l’Oberkommando der Wehrmacht de 1938 à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Au cours du procès de Nuremberg, il a été condamné à mort pour plan concerté ou complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Il est l'un des instigateurs du décret Nuit et brouillard (Nacht und Nebel).
Jeunesse et Première Guerre mondiale
Wilhelm Keitel est né dans une famille de grands propriétaires fonciers. Adolescent, il aimait parcourir la campagne et, en particulier, les exploitations de ses parents, pour rêver et jouer à la guerre avec d'autres enfants.
Après une éducation à Göttingen il s'enrôle dans l'armée comme Fahnenjunker (officier cadet) en 1901 et rejoint le 46e régiment d'artillerie de campagne. Il épouse Lisa Fontaine (1887-1959) en 1909.
Pendant la Première Guerre mondiale il sert sur le front de l'Ouest avec le 46e régiment d'artillerie, en qualité de commandant de batterie. En septembre 1914, pendant les combats en Flandres, il est gravement blessé au bras droit par un éclat d'obus. Il se rétablit et revient au service au début de l'année 1915 en tant que membre de l'état-major.
Entre deux guerres et promotion sous le régime nazi
Après la guerre il reste dans la nouvelle Reichswehr et aide à organiser les Freikorps, corps francs poursuivant la lutte aux frontières orientales de l'Allemagne, du côté de la Prusse-Orientale notamment, puis il est instructeur pendant deux ans à l'école de cavalerie de Hanovre.
À la fin de 1924 il est transféré au ministère de la Guerre de la république de Weimar qui se dissimulait alors sous l'appellation « bureau des troupes » (Truppenamt). Il garde son poste après l'arrivée des nazis au pouvoir et en est même promu nouveau chef avec la recommandation de Werner von Fritsch.
Le 30 janvier 1933 Hitler arrive au pouvoir et, durant la période suivante, Keitel, en convalescence à la clinique de Tatra-Westerheim dans les monts Tatras en Tchécoslovaquie pour une thrombose à une jambe, apprend la nouvelle. À son retour à Berlin, Keitel devient chef de service du ministre de la Défense, le général von Blomberg. Le 1er décembre 1933, Keitel prend le commandement d'une division d'infanterie à Potsdam et, malgré le traité de Versailles et avec la complicité de la Reichswehr, il prépare, dans les écuries de l'ancien régiment de la garde, une manufacture d'armes. Ce dépôt d’armes, utilisé par les SS pour préparer la nuit des Longs Couteaux, est déplacé, tenu secret et gardé par le Major du contre-espionnage Anton Rintelen (en).
En 1937 il est nommé général et, en 1938, après l'affaire Blomberg-Fritsch suivie du remplacement du Reichskriegsministerium par l’Oberkommando der Wehrmacht (en abrégé, l’OKW, ou en français le « Haut Commandement des forces armées »), il devient le « chef de ce Grand État-Majorb ». Il est vraisemblable que Hitler choisit ce personnage falot, qualifié par Blomberg de simple « chef de bureau », pour mieux contrôler la Wehrmacht par lui-même.
Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se montre un commandant faible et précautionneux, voire pusillanime. Il s'oppose à l'invasion de la Pologne puis de la France. À chaque fois il propose sa démission, sans succès. À partir du 21 juin 1940 le général Wilhelm Keitel est chargé de mener les négociations d'armistice avec la France, en tant que chef du Haut Commandement de l'armée allemande. Il est nommé Generalfeldmarschall le 19 juillet 1940.
Le 13 mai 1941 Keitel signe le « décret sur l'exercice de la juridiction militaire et des mesures spéciales concernant les troupes », qui donne l'ordre aux militaires de tuer la population locale qui participe au combat des partisans ou a l'intention de le faire, et cela pendant le combat ou leur fuite, puis le 6 juin 1941 Keitel signe « l'ordre sur les commissaires » (Kommissarbefehl) qui autorise l'armée à fusiller sans jugement les commissaires politiques de l'Armée rouge.
En septembre 1942 Keitel prend la défense, contre Hitler, du Generalfeldmarschall Wilhelm List dont le groupe d'armées, profondément avancé vers la mer Caspienne, éprouve de sérieuses difficultés face aux Soviétiques lors des batailles du Caucase : il s'agit ici de sa dernière confrontation avec le Führer ; List est néanmoins relevé de son commandement et, à compter de cet incident, Keitel exécute passivement tout ce qui lui est ordonné : il aurait ainsi reçu de ses collègues le surnom de Lakeitel (Lakai signifiant laquais), un jeu de mots avec son nom de famille. Il signe tous les ordres, y compris les plus critiquables éthiquement, notamment ceux permettant à Himmler d'exercer sa terreur en Russie.
Keitel préside le tribunal d'honneur militaire (Ehrenhof) qui exclut de la Wehrmacht et remet au Volksgerichtshof, (« tribunal du peuple »), un tribunal civil, les officiers qui ont tenté d'assassiner Hitler le 20 juillet 1944, dont le Generalfeldmarschall Erwin von Witzleben et le Generaloberst Erich Hoepner, cela pour qu'ils soient éliminés sans les faire comparaître devant une cour martiale (Militärgericht).
Signature de la capitulation allemande par Wilhelm Keitel le 8 mai 1945 au quartier général de l'Armée rouge à Karlshorst, Berlin.
Fiche de détention de Keitel après son arrestation par les forces américaines.
Le 8 mai 1945, à Berlin, Keitel signe les actes de capitulation de l'Allemagne en tant que chef de la délégation allemande qui comprend également Stumpff, Friedeburg et six autres officiers. En entrant dans la salle il salue de son bâton de maréchal les délégations alliées, salutation à laquelle personne ne répond. Apercevant le drapeau tricolore, il fait remarquer à haute voix : « Ah ! Il y a aussi des Français ! Il ne manquait plus que cela ! » ("Doch nicht auch noch Frankreich !"). Il demande en vain la clémence des vainqueurs à l'égard de l'Allemagne vaincue. Le 13 mai 1945 il est le premier des membres du Gouvernement de Flensbourg à être arrêté par les forces américaines.
Procès et exécution
Procès des principaux responsables politiques et militaires du Reich à Nuremberg, 1946. Au premier rang, de gauche à droite : Göring, Hess, Ribbentrop, Keitel ; au second rang : les deux amiraux Dönitz et Raeder, Schirach, Sauckel.
D’autres procès ont suivi.
Au procès de Nuremberg Keitel plaide d'abord non coupable : quand il est accusé d'avoir préparé une guerre d'agression il répond que pour lui il s'agit d'un concept politique et qu'en tant que militaire il ne connaît que trois concepts, l'offensive, la défensive, le repli. Mais il reconnaît son « erreur » avant le verdict, tout en fondant sa défense sur une obéissance sans limites. Il est condamné à mort pour plan concerté ou complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité en raison de son rôle prépondérant dans la guerre d'extermination à l'Est. Il lui est reproché, notamment, le mauvais traitement infligé aux prisonniers de guerre soviétiques (60 % des 5,7 millions de prisonniers de guerre soviétiques moururent au cours de la guerre, victimes de privations, de sévices ou exécutés) et d'avoir ordonné l'exécution des pilotes alliés évadés qui avaient été repris (et qui firent l'objet du film La Grande Evasion). Comme Jodl, il demande vainement à être fusillé, estimant la pendaison infamante : il veut « expier ses erreurs comme tout soldat a le droit de les expier ».
Le 16 octobre 1946 à 1 h 15 Keitel est le deuxième condamné à monter à la potence. Ses dernières paroles furent : « J'appelle la protection de Dieu sur le peuple allemand. Plus de deux millions de soldats sont morts avant moi pour leur patrie. Je rejoins maintenant mes fils. Tout pour l'Allemagne ! »
Résumé de sa carrière militaire
Fähnrich – 14 octobre 1901
Leutnant – 18 août 1902
Oberleutnant – 18 août 1910
Hauptmann – 8 août 1914
Major – 1er juin 1923
Oberstleutnant – 1er février 1929
Oberst – 1er octobre 1931
Generalmajor – 1er avril 1934
Generalleutnant – 1er janvier 1936
General der Artillerie – 1er août 1937
Generaloberst – 1er novembre 1938
Generalfeldmarschall – 19 juillet 1940
Décorations
Croix de chevalier
Croix de fer de 1re classe (1914) avec l'agrafe de 1939
Croix de fer de 2e classe (1914) avec l'agrafe de 1939
Croix de chevalier de l'ordre de la maison royale de Hohenzollern avec glaives
Croix du mérite de guerre (Brunswick) de 1re classe
Croix du mérite de guerre (Brunswick) de 2e classe avec le fermoir de Bewährung
Croix de chevalier de l'ordre de la maison ducale Ernestine de Saxe de 2e classe avec glaives
Insigne d'honneur général du grand-duché de Hesse pour acte de bravoure
Croix de Frédéric-Auguste d'Oldenbourg de 1re classe
Croix hanséatique de Hambourg
Croix hanséatique de Brême
Croix d'honneur pour les combattants de 1914–1918
Ordre ducal d'Henri le Lion (Brunswick) de 4e classe
Médaille du service de longue durée dans les forces armées de 1re classe (croix des 25 ans de service)
Médaille du service de longue durée dans les forces armées de 2e classe (médaille des 15 ans de service)
Croix du Mérite militaire de 3e classe avec décoration de guerre
Médaille de l'Anschluss
Médaille des Sudètes avec barrette du château de Prague
Médaille de Memel
Insigne des blessés du 20 juillet 1944 en argent
Insigne d'honneur en or du parti nazi (avril 1939)
Descendance
Le plus jeune de ses fils, Hans-Georg Keitel, fut gravement blessé à la cuisse lors de la campagne de France en 1940. Il est de nouveau grièvement blessé pendant la campagne de Russie lors d'une attaque aérienne soviétique et meurt le lendemain, le 18 juillet 1941 dans un hôpital de campagne. Il est inhumé dans le caveau familial à Bad Gandersheim. Un autre de ses fils, le Major Ernst-Wilhelm Keitel, fut capturé par les Soviétiques à la fin de guerre. Il fut relâché en janvier 1956 et retourna chez lui en Allemagne. Son fils aîné, l'Obersturmbannführer (équivalent SS de lieutenant-colonel en France) Karl-Heinz Keitel, fut blessé en décembre 1944 mais combattit jusqu'à la fin de la guerre. Il est mort en 1968.
Mémoires
Wilhelm Keitel écrivit ses mémoires dans les six semaines qui précédèrent son exécution. Ils furent plus tard publiés dans différentes langues. L'édition française est intitulée Le Maréchal Keitel - Souvenirs Lettres Documents présentés par Walter Gorlitz, publiée dans la collection Les grandes études historiques contemporaines chez Fayard en 1963.
L'édition anglaise est intitulée The Memoirs of Field-Marshal Wilhelm Keitel: Chief of the German High Command, 1938–1945, texte établi par Walter Görlitz
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La Première République, officiellement nommée République française, est le nom conventionnellement donné par les historiens à la période correspondant à l'ensemble des régimes républicains de la France de septembre 1792 à mai 1804. Amenée par la Révolution française, la Première République succède à la monarchie constitutionnelle qui disparaît le 10 août 1792 avec la prise du palais des Tuileries par les sans-culottes, annonçant une nouvelle guerre d'exercice du pouvoir en Europe. Elle exerce sa souveraineté sur les territoires actuels de la France et sur toutes les provinces du Saint-Empire situées sur la rive gauche du Rhin et formant les territoires actuels de la Belgique, du Luxembourg et d'une partie de l'actuelle Allemagne.
Le 21 septembre 1792, les députés de la Convention, réunis pour la première fois, décident à l'unanimité l'abolition de la monarchie constitutionnelle en France.
Bien que la République n'ait jamais été officiellement proclamée, le 22 septembre 1792, la décision est prise de dater les actes de l'an I de la République. Le 25 septembre 1792, la République est déclarée « unie et indivisible ». De 1792 à 1802, la France est en guerre avec le reste de l'Europe. Elle connaît également des conflits intérieurs, avec les guerres de Vendée.
La République française, avant l'Empire, passa par trois formes de gouvernement ou régimes politiques différents :
la Convention nationale, entre le 21 septembre 1792 et le 26 octobre 1795, inclut la période dite de la Terreur (1793 – 1794), durant laquelle l'essentiel du pouvoir réside dans le Comité de salut public dominé par les Montagnards (6 avril 1793 – 27 juillet 1794). À partir du 5 octobre 1793, le calendrier républicain est officiellement utilisé. Le 6 messidor an I (24 juin 1793) est proclamée la Constitution de l'an I, qui se substitue à la Constitution de 1791 : elle ne fut jamais appliquée. La chute de Robespierre, le 9 thermidor an II (26 juillet 1794), amène à la fin de la Terreur ;
le Directoire, fondé par la Constitution de l'an III. Il s’étend entre le 26 octobre 1795 et le 9 novembre 1799 ;
le Consulat, entre le 10 novembre 1799 et le 18 mai 1804, est issu du coup d'État du 18 brumaire et défini par la Constitution de l'an VIII. Le Consulat prend fin avec l'instauration du Premier Empire. Dans la Constitution de l'an XII, il est précisé que le gouvernement de la République est confié à un empereur héréditaire. L'usage du nom de République, qui avait alors son sens latin d’État ou d'organisation de l'État, dans le sens que Jean Bodin donnait à ce mot3 appliqué à la royauté, tombe ensuite en désuétude pour disparaître complètement en 1808. Lorsqu'il sera repris, il signifiera uniquement un système démocratique électif.
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Paul Deschanel, né le 13 février 1855 à Schaerbeek (Belgique) et mort le 28 avril 1922 à Paris (France), est un homme d'État, journaliste et écrivain français, président de la République du 18 février au 21 septembre 1920.
Il naît pendant l’exil de son père, Émile Deschanel, écrivain et opposant à Napoléon III. En 1876, après une formation universitaire en lettres et en droit, il devient collaborateur du ministre Émile de Marcère et du président du Conseil Jules Simon. Entre 1877 et 1881, il est sous-préfet dans les arrondissements de Dreux, Brest, puis Meaux. Il écrit en parallèle dans plusieurs journaux.
Aux élections législatives de 1885, à l’âge de 30 ans, il est élu député d'Eure-et-Loir au second tour de scrutin. Considéré comme l’un des plus grands orateurs de la Troisième République, il est toujours réélu avec plus de 70 % des suffrages exprimés et siège à la Chambre des députés jusqu’en 1920, pendant neuf législatures consécutives, ainsi qu’au conseil général d'Eure-et-Loir entre 1895 et 1919.
Figure des républicains modérés, partisan d'une troisième voie entre libéralisme économique et socialisme, il est élu à la surprise générale président de la Chambre en 1898, face au sortant Henri Brisson. Il perd cette fonction à la suite des élections législatives de 1902, mais prend la tête de la commission des Affaires extérieures et coloniales et porte une proposition de tribunaux pour enfants. En 1912, il retrouve la présidence de la chambre basse, qu’il conserve pendant toute la Grande Guerre, refusant de devenir président du Conseil.
Lors de la réunion préparatoire en vue de l’élection présidentielle de janvier 1920, il tient en échec le favori du scrutin, Georges Clemenceau, « père la Victoire » de la guerre ; après le retrait de celui-ci, il est élu avec le plus grand nombre de voix jamais obtenu pour ce type d’élection sous la Troisième République. Mais victime d'un état anxio-dépressif et du syndrome d'Elpénor, il fait une chute de train nocturne en mai 1920. Sept mois après son investiture, alors que sa santé ne s'améliore pas et qu’il fait l'objet de rumeurs de folie infondées, il démissionne de l’Élysée.
Sorti d’une brève période de convalescence, il est élu sénateur d’Eure-et-Loir au début de l’année 1921, puis président de la commission des Affaires étrangères du Sénat l’année suivante. Souffrant des poumons, il meurt quelques mois plus tard, à 67 ans.
Homme de lettres ayant notamment écrit de nombreux articles et ouvrages sur les questions sociales, institutionnelles, historiques et coloniales, Paul Deschanel est élu à l'Académie française en 1899 et à l’Académie des sciences morales et politiques en 1914.
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Le Grand Incendie de New York de 1776 est un sinistre brûlant la zone allant du côté ouest de la ville de New York jusqu’au sud de l’île de Manhattan dans la nuit du 21 septembre 1776 après avoir éclaté dans les premiers jours de l’occupation militaire de la ville par les forces britanniques pendant la guerre d’indépendance des États-Unis.
Cet incendie détruit environ 10 à 25 %, voire un tiers de la ville de New York, dont certaines parties non touchées sont, de surcroît, victimes de pillages. Les New Yorkais et les responsables britanniques, qui accusent les rebelles agissant dans la ville, se soupçonnent mutuellement d’être à l’origine du départ de feu. Ce sinistre a des effets à long terme sur l’occupation britannique de New York, qui ne prend fin qu’avec le départ des Britanniques de la ville en 1783.
Contexte
À l’orée de la révolution américaine en avril 1775, la ville de New York, qui était déjà un important centre d’affaires, n’était pas encore devenue l’immense métropole qu’elle est devenue à l’heure actuelle, n’occupant que la partie inférieure de l’île de Manhattan. Sa population était d’environ 25 000 habitants. Avant le début de la guerre, la Province de New York était divisée politiquement entre les organisations patriotes actives et une assemblée coloniale fermement loyalistes. Après la bataille de Lexington et Concord, les patriotes avaient pris le contrôle de New York et commencé à arrêter et expulser les loyalistes.
Carte de New York en 1776.
Au début de l’été de 1776, alors que le conflit n’en était encore qu’à ses débuts, le général britannique William Howe lança une campagne destinée à lui assurer le contrôle de New York et de son port militaire stratégique. Après avoir occupé Staten Island en juillet, il remporta, aidé par les forces navales sous le commandement de son frère, l’amiral Lord Richard Howe, la bataille de Long Island, fin août. Reconnaissant le caractère inéluctable de la capture de New York, Le général Washington retira alors la majeure partie de ses troupes à environ 16 km au nord de Harlem Heights. Plusieurs personnes, dont le général Nathanael Greene et le New Yorkais John Jay préconisèrent alors d’incendier la ville pour empêcher les Britanniques d’en profiter, mais le Second Congrès continental, auquel Washington soumit cette proposition, la rejeta catégoriquement : « Il ne faut en aucun cas l’endommager. » Les forces britanniques du général Howe purent donc débarquer à Manhattan le 15 septembre 1776. Le lendemain matin, quelques troupes britanniques marchèrent vers Harlem, où les deux armées s’affrontèrent de nouveau, tandis que les autres investissaient la ville.
L’arrivée de la flotte britannique dans le port avait été précédée par un exode des civils new-yorkais. L’arrivée, en février, des troupes de la première Armée continentale avaient incité certaines personnes de la ville à plier bagage et décamper, y compris les loyalistes spécifiquement ciblés par l’armée et les patriotes. La capture de Long Island n’avait fait qu’accélérer l’abandon de la ville. Nombre de propriétés abandonnées furent, au cours de la présence de l’Armée continentale dans la ville, affectées à un usage militaire. L’arrivée des Britanniques dans la ville inversa les rôles en confisquant les propriétés des patriotes pour les affecter à l’usage de l’armée britannique. Malgré cela, les exigences hospitalières et autres de l’occupation militaire obérèrent de manière significative les constructions disponibles de la ville.
Incendie
Nathaniel Greene avait préconisé l’incendie de New York
pour empêcher les Britanniques d’en profiter.
Le feu éclata dans les premières heures du 21 septembre. Selon le témoignage visuel d’un prisonnier américain à bord du HMS Pearl, du nom de John Joseph Henry, celui-ci commença près de Whitehall Slip, dans la Taverne dite « des coqs de combat ». Attisé par le temps sec et les forts vents, les flammes se propagèrent vers le nord et l’ouest, progressant rapidement parmi la masse compacte des logis et des commerces. Les résidents se précipitèrent dans les rues, emportant les biens qu’ils pouvaient pour trouver refuge sur les friches herbeuses aujourd’hui occupées par New York City Hall. Le feu traversa Broadway, près de Beaver Street, pour brûler la plupart de la ville, entre Broadway et le fleuve Hudson. Le sinistre fit rage toute la journée avant d’être contenu aussi bien par des changements dans le vent que par les actions de quelques citoyens et des marines britannique envoyés, selon Henry, « à la rescousse des habitants ». Il se peut également que le fait que la propriété de Kings College, sis à l’extrémité nord de la zone endommagée par le feu, étant relativement peu développée, ait contribué à servir de coupe-feu naturel. Le nombre exact de constructions détruites n’est pas connu ; les estimations varient de 400 à 1 000, c’est-à-dire de 10 à 25 % des 4 000 bâtiments que comptait alors la ville de New York16,19. Trinity Church figure au nombre des bâtiments détruits par le sinistre tandis que la chapelle Saint-Paul survécut.
Nature de l’incendie
Le rapport du général Howe à Londres laisse entendre que les causes de l’incendie étaient criminelles : « un certain nombre de misérables ont fait une tentative des plus épouvantables pour brûler la ville ». Le gouverneur royal William Tryon, qui soupçonnait Washington d’en être le responsable, écrivit que « nombre de circonstances portent à conjecturer que M. Washington était au courant de cet acte crapuleux » et que « certains officiers de son armée ont été trouvés cachés dans la ville ». Beaucoup d’Américains supposèrent également que l’incendie était l’œuvre d’incendiaires patriotes. John Joseph Henry a rapporté les récits de Marines de retour sur le Pearl après avoir combattu le sinistre, affirmant que des hommes avaient été « surpris en flagrant délit de départ de feu de maisons ». Certains Américains accusèrent les Britanniques d’avoir mis le feu pour permettre le pillage de la ville. Un major hessois releva que certains qui avaient combattu les flammes avaient réussi à « bien se payer en pillant les maisons voisines épargnées par l’incendie ».
Carte datant de 1776 représentant en rouge
la zone endommagée par l’incendie.
Le 22 septembre, George Washington adressa à John Hancock une lettre où il affirmait nier avoir connaissance de la cause de l’incendie. Dans une autre lettre adressée à son cousin Lund, il écrivit que « la Providence ou quelque brave honnête homme, a fait plus pour nous que nous n’étions nous-mêmes disposés à le faire ».
Selon l’historien Barnet Schecter, aucune accusation d’incendie criminel n’a résisté à l’examen. La meilleure preuve circonstancielle en faveur des théories de l’incendie criminel est le fait que le feu a paru commencer en plusieurs endroits. Toutefois, les récits contemporains expliquent que l’incendie fut propagé par des braises emportées de toit en toit. Un chroniqueur a écrit : « les flammes furent communiquées à plusieurs maisons » par ces braises « portées par le vent à une certaine distance ». Les Britanniques interrogèrent plus de 200 suspects sans jamais inculper qui que ce soit. Par coïncidence, le capitaine américain Nathan Hale qui espionnait pour Washington, fut arrêté à Queens le jour du départ de feu. Des rumeurs tentant de l’associer aux incendies n’ont jamais été prouvées, rien n’indiquant qu’il ait été arrêté puis pendu pour autre chose que des actes d’espionnage.
Conséquences sur l’occupation britannique
Le major général James Robertson confisqua les demeures inhabitées indemnes des New-Yorkais connus pour être patriotes pour les attribuer à des officiers britanniques. Les églises autres que celle de l’Église anglicane furent converties en prisons, en dispensaires ou en casernes. Certains des soldats ordinaires furent cantonnés chez des familles civiles. La grande affluence de réfugiés loyalistes de retour dans la ville, dont beaucoup campaient dans des tentes sordides sur les ruines calcinées, se solda par une surpopulation. Les Britanniques préférèrent alors déclarer la loi martiale plutôt que de retourner la ville aux autorités civiles. La criminalité et les problèmes d’assainissement furent des problèmes persistants au cours de l’occupation britannique, qui ne prirent fin qu’au Jour de l'évacuation, en novembre 1783
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Renault 8CV est l’appellation commerciale d'une automobile de la marque Renault produite de 1902 à 1914.
Durant sa carrière, la voiture a connu plusieurs types différents :
Renault Type L (1902–1903)
Renault Type M (1903)
Renault Type Z (1905)
Renault Type AG (1905–1914), nommée 8/9CV
Renault Type AJ (1906–1909)
Renault Type AL (1907)
Renault Type AN (1907)
Renault Type AX (1908–1913), nommée 7/8CV
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La plaque d'immatriculation française est l'un des éléments du dispositif permettant l'identification d'un véhicule du parc automobile français. Elle existe depuis 1901. La grande majorité des véhicules à moteur doivent en posséder une pour rouler sur les voies publiques. Les plaques d'immatriculation sont parfois appelées plaques minéralogiques, cela fait référence à l'Administration des Mines qui délivrait ces plaques au début du XXe siècle.
Depuis 1901, plusieurs systèmes d'immatriculation se sont succédé en France. Le plus récent date de 2009. Les plaques délivrées depuis cette date utilisent le format AA-001-AA, composé de sept caractères alphanumériques : deux lettres, trois chiffres et deux lettres, les trois parties étant séparées par des tirets. Ce format est administré au niveau national et chaque véhicule possède une seule et unique plaque de sa première immatriculation jusqu'à sa sortie de la circulation. Les plaques n'ont pas besoin d'être changées si le véhicule est vendu ou si le propriétaire s'installe dans un autre département ou une autre région du pays.
Les véhicules achetés avant 2009 peuvent encore présenter des plaques de l'ancien format, datant de 1950, à condition qu'aucune opération ayant nécessité l'édition d'un nouveau certificat d'immatriculation n'ait eu lieu (changement de propriétaire, de domicile, duplicata à la suite d'une perte ou d'un vol, etc.). En effet, le système de 1950 est géographique et les véhicules sont immatriculés auprès des préfectures. Les plaques devaient être changées dès que le propriétaire s'installait dans un autre département ou s'il vendait son véhicule à une personne vivant dans un autre département. Le système de 1950 utilise des immatriculations comprenant un numéro d'ordre d'un à quatre chiffres, une série d'une à trois lettres et un code départemental à deux chiffres, sauf exceptions (Corse et départements d'outre-mer).
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