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Par Anonyme, le 26.10.2024
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Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
L’idée de créer un train à grande vitesse pour relier les principales villes françaises a émergé au cours des années 1960, après que le Japon a commencé en 1959 la construction du premier train à grande vitesse au monde, le Shinkansen, qui fut mis en service en 1964 avec l'inauguration de la première ligne à grande vitesse reliant Tokyo à Osaka.
À l’époque, la SNCF cherchait un moyen de redresser la fréquentation de ses trains, qui baissait inexorablement. Une augmentation substantielle de la vitesse apparut comme la solution qui lui permettrait de concurrencer efficacement l’automobile et l’avion. Elle était stimulée par les expérimentations du projet d’aérotrain qui faisait appel à la technologie du coussin d’air radicalement différente du contact roue/rail du chemin de fer classique. Elle expérimentait également la voie des turbotrains légers testant dès 1967 le prototype TGS puis les ETG en service commercial dès mars 1971.
Le 1er août 1966, un service de recherche naît à la SNCF, avec le lancement de l’étude « possibilités ferroviaires à très grande vitesse sur infrastructures nouvelles », le projet « C03 ». Ce projet innove à la fois par l’idée de la création de lignes nouvelles et par l’attention portée à la qualité de service et à la tarification, alors que la politique de la SNCF visait à cette époque prioritairement la réduction des coûts. Après avoir été présenté aux pouvoirs publics en 1969, le projet C03 est adopté en comité interministériel le 25 mars 1971. Toutefois, la mise en concurrence de ce projet avec celui de l’aérotrain laisse planer un doute sur l’issue de cette opération. La décision est prise en 1974 lors d’un conseil interministériel restreint sur les économies d’énergie. Jules Antonini rédige une note qu’il dépose en bas de la pile de dossiers. Le président Georges Pompidou, déjà malade, abrège les débats au bout de trois heures et le projet TGV est lancé.
Dans sa première version, le TGV devait être mû par des turbines à gaz. Ce choix était motivé par la taille relativement petite des turbines, leur puissance massique élevée et leur capacité à délivrer une puissance élevée pendant un temps important. Le premier prototype TGV 001 sortit des ateliers Alsthom de Belfort le 25 octobre 1971 et fut la première rame de ce type construite. La seconde ne vit jamais le jour pour cause de budget serré.
Les essais du TGV 001, qui débutèrent le 4 avril 1972 sur la ligne de la plaine d'Alsace, apportèrent cependant beaucoup d’enseignements utiles à la suite du projet, notamment dans le domaine du freinage à haute vitesse, qui nécessitait de dissiper une importante quantité d’énergie cinétique, de l’aérodynamique et de la signalisation. La rame était articulée, deux caisses adjacentes s’appuyant sur un bogie commun (comme sur les rames inox Z 3700) tout en conservant une possibilité de mouvement relatif.
Ce prototype atteignit la vitesse de 318 km/h, pulvérisant ainsi le record du monde de vitesse ferroviaire en traction thermique. Le style du TGV, tant intérieur qu’extérieur avec le nez caractéristique des motrices, est dû au designer français Jacques Cooper et a marqué les générations suivantes de matériel.
Depuis 2003, une des motrices du TGV 001 est exposée aux abords de l’autoroute A367, près de Belfort, et l’autre à Bischheim, près de Strasbourg le long de l’autoroute A4, où se situe également un centre industriel de rénovation et d’entretien des rames et des motrices.
À la suite de la crise pétrolière de 1973, le choix fut fait de passer à la traction électrique, avec acheminement du courant par caténaires et captage par pantographe. Les raisons de ce choix furent autant politiques que techniques ou économiques : en effet, le coût de l’énergie ne représentait alors que 5 % environ du coût de traction, soit 20 francs de l’époque par rame/km(16 € équivalent 2007), et le coût d’une rame électrique était d’environ 10 % plus élevé que celui d’une rame à turbines, pour une capacité inférieure, sans compter le coût des installations fixes.
Le passage à la traction électrique imposa de reprendre le programme de recherches et d’essais dans nombre de domaines.
La SNCF transforma en 1974 une automotrice Z 7100 pour construire le prototype Z 7001 surnommé Zébulon, qui permit de tester plusieurs innovations :
pantographes à deux étages ;
moteurs de traction suspendus à la caisse pour alléger (2,95 t en moins) les masses non suspendues des bogies et réduire ainsi les efforts sur la voie ;
nouvelles dispositions en matière de suspension et de freinage.
Zébulon parcourut environ un million de kilomètres en marches d’essais.
En 1974, le président Pompidou décide le lancement de ce projet plutôt que celui de l’aérotrain (moteur thermique), puis le premier ministre Pierre Messmer décide le 5 mars d’engager la construction d’une première ligne entre Paris et Lyon, la LGV Sud-Est (LN1).
Le projet est entièrement financé par la SNCF, essentiellement par emprunts sur le marché international en yens et en dollars US, très fluctuants par rapport au franc. Cela entraîne une explosion de l’endettement de la société nationale. Cet endettement conduira avec d’autres motifs (directives européennes notamment) à la réforme de 1997 qui verra la création de RFF, lequel devient alors le maître d’ouvrage de toute nouvelle ligne intérieure (la SNCF n’étant impliquée que dans les prévisions de trafic et de dessertes).
Une campagne d’essais est menée avec deux rames de présérie, appelées en interne Patrick et Sophie (initiales de PSE : Paris Sud Est), livrées en 1978. La première commande fut livrée à partir du 25 avril 1980. Le service TGV ouvrit au public entre Paris et Lyon le 27 septembre 1981. La France entre ainsi dans l'Histoire ferroviaire à grande vitesse 17 ans après le Japon avec son Shinkansen en service depuis 1964. Entre septembre 1981 et septembre 1983, seule la partie Sud de la LGV Sud-Est (entre Saint-Florentin et Sathonay) est utilisée pour la grande vitesse. La partie Nord du trajet s’effectue encore sur les anciennes voies PLM. C’est seulement à partir du service d’hiver 1983 que la LGV est ouverte en intégralité entre Lieusaint et Sathonay.
Le temps de parcours considérablement réduit par rapport à la situation antérieure (grâce aussi au tracé plus direct de la ligne, qui ramenait la distance entre les deux villes de 512 à 426 kilomètres) permit au rail d’acquérir de nouvelles parts de marchéau détriment de l’automobile et surtout de l’avion.
L’innovation était non seulement technique, mais aussi commerciale : la réservation obligatoire assura un coefficient de remplissage très élevé en contre pointe, contrairement à une tarification calendaire qui ne pouvait discriminer le sens de circulation.
C’est Jacques Cooper qui a dessiné les prototypes, la livrée et les matériels de série du TGV Sud-Est. Il est également à l’origine de la silhouette du TGV Atlantique, dont le design (principalement intérieur) sera finalisé par Roger Tallon. Ce dernier a ensuite dessiné le Duplex entre 1988 et 1998.
Le 24 septembre 2011, la SNCF dévoile à la gare de Lyon la nouvelle livrée du TGV. Il arbore désormais les couleurs violettes et grises, rappelant les uniformes du personnel dessinés par Christian Lacroix. Tous les TGV seront restaurés dans cette nouvelle livrée parallèlement à l’acquisition de nouvelles rames.
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Le Mirage III est un avion multirôle conçu par le constructeur aéronautique français Dassault Aviation à la fin des années 1950. C'est le premier avion de combat de conception européenne capable de dépasser une vitesse de Mach 2 en vol horizontal.
Le Mirage III a donné lieu à de nombreuses variantes et a rencontré un succès notable à l'export avec 21 pays utilisateurs et 1 401 exemplaires construits (si l'on prend en compte les versions désignées Mirage 5). La Suisse, l'Australie et la Belgique l'ont construit sous licence. Israël a réalisé localement des avions basés sur le Mirage III (Nesher et Kfir).
Alors que les premiers Mirage ont été livrés au début des années 1960, de nombreux exemplaires étaient encore en service de par le monde au début du XXIe siècle, soit 40 ans plus tard. Ils ont généralement été largement modernisés. En 2018, il est encore en service dans l'Armée de l'air pakistanaise, et pour de nombreuses années encore
Conception
Début 1953, l'Armée de l'air française établit la fiche technique d'un avion de chasse léger (4 tonnes à vide) pouvant monter à 15 000 mètres en 4 minutes et atteindre Mach 1,3 en palier. Sept constructeurs répondent, notamment Dassault avec le MD 550 Mystère Delta, un petit biréacteur à aile delta propulsé par deux réacteurs Armstrong Siddeley Viper de 795 kgp (devant être construits sous licence sous la désignation MD 30R), et équipé d'une fusée SEPR.66 de 1 500 kgp fournissant une accélération supplémentaire pour la montée. Deux prototypes sont commandés en mars 1954, le second devant être propulsé par deux réacteurs Turbomeca Gabizo de 1 090 kgp et deux fusées de 750 kgp.
Le premier vol du MD 550-01 a lieu le 25 juin 1955 et les essais durent 6 mois, durant lesquels le prototype reçoit quelques modifications et atteint Mach 1,3 en vol horizontal et Mach 1,6 avec le moteur-fusée à ergols liquides SEPR 841. En février 1956, l'avion reçoit la nouvelle désignation de Mirage. En juillet 1956, l'Armée de l'air modifie son appel d'offres et abandonne le développement des prototypes. Le MD 550-02 restera inachevé, mais Dassault finance malgré tout sur ses fonds propres un MD 550-03 qui reprend la voilure du 02 avec un fuselage rendu conforme à la loi des aires et un réacteur SNECMA Atar 101-G de 4 400 kgp. Ce MD 550-03 est désigné Mirage III, le 02 recevant rétrospectivement la désignation Mirage II et le 01 celle de Mirage I.
Le premier vol du prototype Mirage III 001 a lieu le 17 novembre 1956. Le 19 septembre 1957, le prototype atteint Mach 1,8 en vol horizontal avec sa fusée SEPR. La vitesse est alors limitée par la forme des entrées d'air, jusqu'à ce que des cônes mobiles (ou « souris ») soient installés en juillet 1957. L'avion est surnommé officieusement Balzac par les équipes du constructeur.
Dès le mois de mai 1957, 10 avions de présérie avaient été commandés. Désignés Mirage IIIA, ces avions sont légèrement plus grands pour permettre de loger tous les équipements nécessaires : le fuselage est allongé de 1,40 mètre et l'envergure augmentée de 0,64 mètre. Le premier exemplaire de présérie, le A 001, fait son envol le 12 mai 1958. Il atteint Mach 2 le 24 octobre 1958 piloté par Roland Glavany. Au cours des essais, l'avion atteindra finalement Mach 2,2 (en utilisant la fusée SEPR d'accélération) et devient ainsi le premier avion de conception européenne capable de dépasser Mach 2 en vol horizontal.
Pendant la phase d'essais, chacun des 10 exemplaires participe à une phase particulière du programme, afin d'accélérer la mise au point. En juin 1959, le Mirage IIIA numéro 3 établit un nouveau record de vitesse en circuit fermé de 100 km. Un accident causera la perte du numéro 5 en octobre 1960.
La production en série se décline en 4 versions principales :
Le fuselage est allongé de 58 cm pour installer un second siège, et il n'emporte ni canons ni radar. Après l'apparition du Mirage IIIE, cette version sera remplacée par le Mirage IIIBE équipé du radar de navigation mais toujours sans radar de tir, reconnaissable à son nez effilé.
Version équipée d'un radar de tir Cyrano I bis et du réacteur Atar 9B de 6 000 kgp. Les livraisons commencent en juillet 1961 et le premier escadron est déclaré opérationnel en janvier 1962. L'avion souffre cependant de quelques défauts de jeunesse, notamment un train d'atterrissage un peu fragile, ce qui entraîne plusieurs interdictions de vol temporaires. Deux points d'emport supplémentaires seront par la suite ajoutés sous les ailes. Sur 95 appareils livrés à l'Armée de l'air française, 55 ont été détruits ou réformés à la suite d'accidents en environ 25 ans.
Le fuselage est allongé de 30 cm pour augmenter la taille du compartiment avionique et la capacité en carburant. Un radar Doppler de navigation est installé sous le poste de pilotage, couplé à une centrale de navigation et un récepteur TACAN. Le radar de tir est un Cyrano II avec des modes air-sol. Le réacteur est un Atar 9C de 6 200 kgp avec une nouvelle tuyère.
Il dispose du fuselage allongé du III E mais pas de son radar de navigation, tandis que le nez accueille 5 caméras optiques OMERA qui peuvent être employées de jour comme de nuit. Les canons ne sont pas montés en temps normal, mais peuvent être installés si nécessaire. Une version Mirage III RD équipée du radar de navigation apparaît dans la seconde moitié des années 1960.
Si les premiers exemplaires sont évidemment destinés à Armée de l'air française, les commandes à l'export ne tardent pas. Les victoires obtenues par les Mirage III israéliens font une publicité supplémentaire à l'avion. À la fin des années 1960 apparaît le Mirage 5, une version simplifiée destinée initialement à l'attaque au sol par temps clair.
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La Piste aux étoiles était une émission de télévision françaisede Gilles Margaritis, présentant un spectacle de cirque, enregistrée principalement au Cirque d'Hiver à Paris ou au cirque Pinder et diffusée :
La diffusion avait lieu chaque JEUDI... sur une courte période le jour des enfants entre les années 1960 et 1970 a été le JEUDI.
chaque mercredi soir sur RTF Télévision, puis :
sur la première chaîne de l'ORTF du 1er juillet 1964 à décembre 1974,
sur Antenne 2 de janvier 1975 jusqu'au 29 octobre 1978.
L'émission, présentée dans le décor somptueux du Cirque d'Hiver, en alternance avec le cirque Pinder, était réalisée par Pierre Tchernia et animée par Michel Francini de 1956 à 1962, puis Roger Lanzac, Monsieur Loyal de 1962 à 1978. Chaque semaine de nombreux artistes de cirque équilibristes, clowns, animaux ou prestidigitateurs se succédaient.
Le rideau d'entrée et de sortie des artistes était précédé de plusieurs hôtesses-majorettes, qui se plaçaient de part et d'autre du rideau en début et fin de numéro en guise d'accueil des artistes, puis devant le rideau durant le spectacle, constituant l'une des caractéristiques des débuts de cette Piste aux Etoiles.
L'orchestre typique de cirque, qui jouait notamment l'indicatif d'introduction et de clôture de l'émission, la "Marche de la Piste aux Etoiles" qui est restée célèbre, et qui accompagnait tout le spectacle, fut dirigé successivement par :
Fred Adison à partir de 1952
Bernard Hilda et Hubert Degex vers 1958
Jean Laporte en 1965
Enfin en 1971, Carmino d'Angel
Comédiens ayant participé à l'émission
Jacques Francini, a participé à l'émission de 1956 à 1978, où il formait avec son complice Alex, un duo de clowns.
Générique
L'indicatif musical du générique de l'émission, composé par Bernard Hilda, est resté dans les mémoires
Utilisation du label La Piste aux étoiles
En juin 2009, en hommage à cette célèbre émission, la famille Falck a changé le nom de son établissement : le cirque Achille Zavatta Fils est devenu le cirque de La Piste aux Étoiles.
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Georges Guétary (de son vrai nom Lámbros Vorlóou, grec moderne : Λάμπρος Βορλόου), né le 8 février 1915 à Alexandrie et mort le 13 septembre 1997 à Mougins, est un chanteur d'opérette et comédien grec, naturalisé français au début des années 1950. Il emprunte son nom de scène à Guéthary, commune du Pays basque français.
Biographie
Lámbros Vorlóou est issu d'une fratrie de dix enfants, dont le salaire du père qui travaillait comme surveillant dans une plantation de coton permettait tout juste de faire vivre la famille.
Son oncle, le célèbre pianiste concertiste Tasso Janopoulo, n'a pas d'enfant. Il propose à la famille de subvenir à l'éducation de son neveu qu'il affectionne particulièrement. Lámbros migre donc en France pour y étudier le commerce international. À Paris, on lui découvre une voix, imparfaite mais déjà claire, vive, souple, grimpant l'aigu le plus affolant sans forcer ni hurler, une rare qualité vocale.
Jacques Thibaud, le violoniste avec lequel Oncle Tasso fait équipe, lui présente la cantatrice Ninon Vallin, qui est immédiatement séduite par les qualités vocales du jeune homme. Elle accepte de lui donner des leçons. Lámbros est studieux, concentré, méthodique, il évolue vite et ne change jamais — même la gloire acquise — son sérieux contre l'insouciance.
C'est dans la musique de variétés qu'il fait ses débuts, comme soliste dans l'orchestre de Jo Bouillon. En 1937, il est remarqué par Henri Varna, directeur du Casino de Paris qui lui confie un rôle de « boy » dans la revue de Mistinguett.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, sans emploi dans le spectacle, il devient maître d'hôtel dans un restaurant toulousain. Il y rencontre l'accordéoniste Frédo Gardoni qui l'engage comme chanteur et lui permet d'enregistrer son premier disque sous le nom de Georges Guétary, nom emprunté à la bourgade côtière de Guéthary, au Pays basque, dans laquelle il séjourna au début de la guerre. C'est pourquoi, on croit longtemps que Lámbros est aussi basque que ses collègues André Dassary, Luis Mariano, Francis Lopez et Rudy Hirigoyen, alors qu'en fait il n'en est rien.
Sa rencontre avec le compositeur basque Francis Lopez, qui débute lui aussi dans la chanson, est décisive. Avec ce chirurgien dentiste recyclé mélodiste, Guétary crée Caballero et Robin des Bois (1943), deux chansonnettes à fort succès qui placent le chanteur et le compositeur en pole position pour la gloire. Lopez doit cependant attendre la Belle de Cadix pour vraiment démarrer, mais Guétary, lui, a désormais le vent en poupe. À la Libération, À Honolulu (1945), toujours signé Francis Lopez, est sur toutes les lèvres. Georges Guétary tourne alors son premier film, Le Cavalier noir (1945), dont les chansons (de Francis Lopez) Cavalier, Avec l'amour, La plus belle, et surtout Chic à Chiquito, rallient tous les suffrages.
Le 5 janvier 1949, Georges Guétary enregistre Maître Pierre avec l'orchestre de Marius Coste. Cette chanson composée par Henri Betti sur des paroles de Jacques Plante est un grand succès repris par plusieurs chanteurs et accordéonistes.
Georges Guétary part alors à la conquête du public américain. En 1950, il est consacré meilleur chanteur d'opérette, à Broadway, pour son interprétation dans Arms and the Girl. Au cours de ces années, Georges Guétary est également devenu une grosse vedette au Québec. De retour en France, il tient le premier rôle dans deux opérettes lopéziennes, Pour Don Carlos (créée au théâtre du Châtelet le 17 décembre 1950) et La Route fleurie (à l'ABC, création le 19 décembre 1952), où il a pour partenaires Bourvil et Annie Cordy. Cet ouvrage, tout particulièrement, donne son laurier définitif à Guétary, que les Français et Françaises aiment à voir en « bon copain chantant ».
C'est pour l'avoir vu et entendu sur scène que Gene Kelly, de passage à Paris pour les besoins du film en préparation Un Américain à Paris, décide de l'engager. Parmi ses films, on retient également Les Aventures de Casanova de Jean Boyer, sorti en salle en 1946.
Il interprète par la suite une série d'opérettes de divers auteurs, avec un succès inégal : Pacifico (1958), La Polka des lampions (1962), Monsieur Carnaval (1965, sur une musique de Charles Aznavour, on y entend le fameux air de La Bohème : « je vous parle d'un temps... »), Monsieur Pompadour (1971) et enfin Les Aventures de Tom Jones (1974), cette dernière n'obtenant aucun succès.
Il apparaît également à la télévision le 16 octobre 1961, dans l'émission « Si ça vous chante », en se mettant à la mode du rock en compagnie de Dick Rivers, dans une émission de variétés où il interprète en duo accompagné en direct par Les Chats Sauvages, la chanson Georges, viens danser le rock qu'il l'avait créée en 1956 sur une musique de Jo Moutet et des paroles de Robert Chabrier et enregistrée avec l'orchestre de Jo Moutet. Le disque à l'époque avait eu un réel succès et s'était très bien vendu, malgré une interprétation « hors normes » et « pas dans le coup » pour cette époque.
En 1981, Francis Lopez souhaitant relancer la mode de l'opérette rappelle Georges Guétary pour une nouvelle œuvre, Aventure à Monte-Carlo, qui obtient un succès honorable. Après ces retrouvailles, Georges enchaîne les dernières créations de Lopez qui n'ont cependant plus le succès de celles des décennies précédentes : L'Amour à Tahiti (1983), Carnaval aux Caraïbes (1985) et Le Roi du Pacifique (1986) ainsi que Hourra Papa de Jo Moutet (1984).
Georges a deux enfants, Hélène et François avec son épouse née Janine Guyon.
Georges Guétary meurt d'une crise cardiaque le 13 septembre 1997, dans une clinique de Mougins (Alpes-Maritimes). Il est inhumé au cimetière du Grand Jas, à Cannes.
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Jean-Luc Godard est un cinéaste franco-suisse né le 3 décembre 1930 à Paris et mort le 13 septembre 2022 à Rolle (canton de Vaud).
Auteur complet de ses films, il en est fréquemment à la fois le réalisateur, le scénariste, le dialoguiste, et il en maîtrise le montage. Il y apparaît occasionnellement, parfois dans un petit rôle, parfois non comme acteur mais comme sujet intervenant. Producteur et écrivain, il est aussi critique de cinéma et théoricien du cinéma.
Comme Éric Rohmer, François Truffaut, Claude Chabrol, Jacques Rivette, Jean-Luc Godard commence sa carrière dans les années 1950 comme critique de cinéma. Il écrit notamment dans La Gazette du cinéma, les Cahiers du cinéma et Arts. Parallèlement à cette activité, il tourne des courts métrages en 16 mm : Opération Béton (1954), un documentaire sur la construction du barrage de la Grande-Dixence en Suisse, Une femme coquette (1955), inspiré de Guy de Maupassant et réalisé sans budget, Tous les garçons s'appellent Patrick, un marivaudage écrit avec Éric Rohmer, Une histoire d'eau (1958), qu'il monte à partir d'images filmées par François Truffaut, et enfin Charlotte et son jules (1958).
En 1959, il passe au long métrage avec la réalisation d'À bout de souffle. Le film rencontre un grand succès et devient un des films fondateurs de la Nouvelle Vague. Au cours des années 1960, il multiplie les projets et réalise plusieurs films par an. En 1960, il tourne ainsi Le Petit Soldat, un film sur la guerre d'Algérie, et Une femme est une femme, un film hommage à la comédie musicale. Il réalise ensuite Vivre sa vie (1962), un film sur une jeune femme qui se prostitue, Les Carabiniers (1963), un nouveau film sur la guerre, et Le Mépris (1963), sur l'univers du cinéma. Il poursuit en 1964 avec Bande à part et Une femme mariée. En 1965, il réalise Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution, film de science-fiction, puis Pierrot le Fou, un road movie où nombre de spécialistes voient son chef-d'œuvre. Il réalise ensuite Masculin féminin (1966), un film sur la jeunesse, Made in USA (1966), Deux ou trois choses que je sais d'elle (1967), dans lequel il traite à nouveau du thème de la prostitution, La Chinoise (1967) et Week-end (1967).
Godard est alors devenu un cinéaste de première importance, et un personnage de premier plan du monde artistique et de l'intelligentsia. En 1968, les événements de mai, pressentis par certains de ses films antérieurs, sont l'occasion de la rupture avec le système du cinéma. Godard se radicalise politiquement, et se marginalise. Il tente avec Jean-Pierre Gorin de faire un cinéma politique et signe ses films sous le pseudonyme collectif de « groupe Dziga Vertov ». Durant cette période ses films sont peu diffusés. À partir de 1974, il expérimente la vidéo avec sa compagne Anne-Marie Miéville, travaille pour la télévision et s'éloigne du cinéma.
Il revient au cinéma au tournant des années 1980 avec Sauve qui peut (la vie). Avec la « trilogie du sublime » dédiée à l'esthétique classiciste qui réunit Passion (1982), Prénom Carmen (1983) et Je vous salue, Marie (1984), il retrouve la place centrale qu'il avait occupée au cours des années 1960.
À partir de la fin des années 1980, il se consacre à une série de films-essais intitulée Histoire(s) du cinéma qu'il achève en 1998 et qui tente de dresser une histoire cinématographique du cinéma. Dans les années 2000, il poursuit son travail au cinéma avec Éloge de l'amour (2001), Notre musique (2004) et Film Socialisme (2010). Il monte aussi un projet d'exposition au centre Georges-Pompidou à Paris. Le projet, extrêmement ambitieux, est finalement abandonné et donne lieu à une exposition intitulée « Voyage(s) en utopie. À la recherche d'un théorème perdu. JLG 1945-2005 » qui montre les maquettes de l'exposition prévue.
Jean-Luc Godard a obtenu l'Ours d'or au Festival de Berlin en 1965 pour Alphaville, ainsi que deux Ours d'argent (du meilleur réalisateur en 1960 pour À bout de souffle et l'Ours d'argent extraordinaire en 1961 pour Une femme est une femme). Il a également reçu un Lion d'or d'honneur en 1982 à la Mostra de Venise, et le Lion d'or du meilleur film pour Prénom Carmen en 1983. Par ailleurs, il s'est vu décerner le prix du jury du Festival de Cannes pour Adieu au langage en 2014, ainsi que deux César d'honneur, en 1987 et 1998, et un Oscar d'honneur en 2010 pour l'ensemble de sa carrière. En 2018, il reçoit une Palme d'or spéciale pour Le Livre d'image et toute son œuvre au 71e Festival de Cannes.
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Décès
-490 : au moins 6 603 morts des deux camps belligérants de la bataille de Marathon. |
1362 : Innocent VI, pape (° 1282). |
1660 : Jacob Cats, poète et homme politique hollandais (° 10 novembre 1577). |
1764 : Jean-Philippe Rameau, musicien français (° 25 septembre 1683). |
1819 : Gebhard Leberecht von Blücher, militaire prussien (° 16 décembre 1742). |
1824 : Louis Albert Guislain Bacler d'Albe, militaire français (° 21 octobre 1761) |
1829 : Juan Ignacio Molina, homme d'Église et naturaliste chilien (° 24 juin 1740). |
1847 : les nombreux pendus du bataillon Saint Patrick au Mexique. |
1854 : Charles-François Brisseau de Mirbel, botaniste et homme politique français (° 27 mars 1776). |
1872 : Charles Louis Spilthoorn, avocat et homme politique belge (° 12 octobre 1804). |
1874 : François Guizot, historien et homme politique français (° 4 octobre 1787). |
1886 : |
John McMillan, homme politique canadien (° 4 août 1816). |
Rowland Mason Ordish, ingénieur britannique (° 11 avril 1824). |
1887 : Seth Weeks, dernier survivant du naufrage de l'Essex (° 4 mars 1803). |
1920 : Ernst Leitz, entrepreneur allemand, propriétaire de l'Optical Works Ernst Leitz devenue Leica (° 26 avril 1843). |
1936 : Joan Roig i Diggle, martyr espagnol et bienheureux catholique (° 12 mai 1917). |
1961 : Carl Hermann, physicien allemand (° 17 juin 1898). |
1970 : |
Jacques Pills, chanteur français, premier mari d'Édith Piaf (° 7 janvier 1906). |
Christian Zervos (Χρήστος Ζερβός), critique d'art et éditeur français d'origine grecque, fondateur de revue (° 1er janvier 1889). |
1972 : William Boyd, acteur américain (° 5 juin 1895). |
1976 : Maxime Alexandre, poète allemand (° 24 janvier 1899). |
1977 : Steve Biko, militant anti-apartheid sud-africain (° 18 décembre 1946). |
1978 : Frank Ferguson, acteur américain (° 25 décembre 1899). |
1985 : Louis-Alexandre Bélisle, lexicographe canadien (° 7 mars 1902). |
1986 : Jacques Henri Lartigue, photographe français (° 13 juin 1894). |
1987 : Georges Laouénan, compagnon de la Libération (° 11 août 1920). |
1992 : Anthony Perkins, acteur américain (° 4 avril 1932). |
1993 : Raymond Burr, acteur canadien (° 21 mai 1917). |
1994 |
Tom Ewell, acteur américain (° 29 avril 1909). |
Boris Iegorov, cosmonaute soviétique (° 26 novembre 1937) |
1995 : Jeremy Brett, acteur britannique (° 3 novembre 1933). |
1996 : Ernesto Geisel, homme d’État brésilien, président du Brésil de 1974 à 1979 (° 3 août 1907). |
1997 : Judith Merril, romancière canadienne (° 21 janvier 1923). |
1999 : Bill Quackenbush, hockeyeur canadien (° 2 mars 1932). |
2000 : Stanley Turrentine, musicien américain (° 5 avril 1934). |
2003 : |
Johnny Cash, chanteur américain (° 26 février 1932). |
Claude Gagnière, écrivain français (° 20 janvier 1928). |
2006 : Marc François, comédien et metteur en scène de théâtre (° 28 avril 1960). |
2008 : Simon Hantaï, peintre français (° 7 décembre 1922). |
2009 : |
Jack Kramer, joueur de tennis américain (° 1er août 1921). |
Willy Ronis, photographe français (° 14 août 1910). |
2010 : Claude Chabrol, réalisateur français (° 24 juin 1930). |
2013 : Ray Dolby, ingénieur américain (° 18 janvier 1933). |
2014 : |
Mahant Avaidyanath, prédicateur et politicien hindou (° 28 mai 1921). |
Ian Paisley, pasteur, ancien Premier ministre d'Irlande du Nord et adversaire résolu de l'indépendance de l'Irlande du Nord (° 6 avril 1926)4. |
2018 : Rachid Taha, chanteur franco-algérien (° 18 septembre 1958). |
2019 : Philippe Pascal, auteur-compositeur-interprète franco-breton, du groupe musical rennais Marquis de Sade (° 17 mai 1956). |
2020 : |
Terence Conran, designer et homme d'affaires britannique (° 4 octobre 1931). |
Dominique Kalifa, historien français (° 12 septembre 1957). |
2021 : Carlo Chendi, Michel Maïque, Nicolás Naranjo, Dominique Paoli, John Shelby Spong, Fabio Taborre. |
|
Naissances
1494 : François Ier, roi de France († 31 mars 1547). |
1660 : Wolfgang Hannibal von Schrattenbach, cardinal autrichien († 22 juillet 1738). |
1699 : John Martyn, botaniste anglais († 29 janvier 1768). |
1725 : Guillaume Le Gentil, astronome français († 22 octobre 1792). |
1766 : Jean Gheneser militaire du Premier Empire d'origine russe († 24 septembre 1851). |
1773 : Gustave-Maximilien-Juste de Croÿ-Solre, prélat français († 1er janvier 1844). |
1777 : Henri-Marie Ducrotay de Blainville, zoologiste et anatomiste français († 1er mai 1850). |
1803 : Auguste Brizeux (Julien Pélage Auguste Brizeux, dit), poète romantique breton († 3 mai 1858). |
1812 : Marie-Ernestine Serret, peintre française († 1884). |
1818 : |
Richard Jordan Gatling, inventeur américain († 26 février 1903). |
Theodor Kullak, musicien polonais († 1er mars 1882). |
1829 : Anselm Feuerbach, artiste allemand († 4 janvier 1880) |
1843 : Estelle Faguette, religieuse française, voyante des apparitions mariales de Pellevoisin († 23 août 1929) |
1855 : Simon-Napoléon Parent, homme politique canadien († 7 septembre 1920). |
1880 : H. L. Mencken, écrivain, journaliste et linguiste américain († 29 janvier 1956). |
1883 : Raïssa Maritain, philosophe française († 4 novembre 1960). |
1888 : Maurice Chevalier, chanteur français († 1er janvier 1972). |
1891 : Fred Kelly, athlète américain, champion olympique sur 110 mètres haies en 1912 († 7 mai 1974). |
1895 : Axel von Harnack, scientifique, historien et philologue allemand († 17 juin 1974). |
1897 : Irène Joliot-Curie, physicienne française, prix Nobel de chimie en 1935 († 17 mars 1956). |
1905 : Roger de Vilmorin, horticulteur et généticien français († 20 juillet 1980). |
1910 : T. T. Macan, zoologiste britannique († 12 janvier 1985). |
1913 : Jesse Owens athlète américain († 31 mars 1980). |
1914 : Desmond Llewelyn, acteur britannique († 19 décembre 1999). |
1917 : Pierre Sévigny, militaire et homme politique canadien († 20 mars 2004). |
1921 : Stanislas Lem, auteur polonais († 27 mars 2006). |
1923 : John Chambers, maquilleur de cinéma américain († 25 août 2001). |
1924 : Jean Le Poulain, acteur français († 1er mars 1988). |
1927 : Mathé Altéry, chanteuse française. |
1928 : Olympe Troisgros-Forté († 17 mai 2008). |
1930 : Akira Suzuki, chimiste japonais corécipiendaire du prix Nobel de chimie de 2010 avec deux autres lauréats. |
1931 : |
Jean Dutil, juge canadien († 18 mars 2009). |
Ian Holm, acteur britannique († 19 juin 2020). |
George Jones, chanteur américain († 26 avril 2013). |
1934 : |
Glenn Davis, athlète américain spécialiste du 400 m haies († 28 janvier 2009). |
Jacques Pimpaneau, sinologue français († 2 novembre 2021). |
1935 : Pierre Kériec, auteur de théâtre et de nouvelles français et gallo. |
1937 : |
George Chuvalo, boxeur canadien. |
Henri Lopes, écrivain congolais. |
1938 : Claude Ruel, entraîneur de hockey sur glace canadien († 9 février 2015). |
1940 : |
Roger Crouch, astronaute américain. |
Linda Gray, actrice américaine. |
Mickey Lolich (en), lanceur de baseball américain. |
1941 : Viktor Putyatin, escrimeur soviétique, pratiquant le fleuret († 2 novembre 2021). |
1942 : |
Michel Drucker, présentateur de télévision français. |
François Tavenas, ingénieur civil et universitaire français († 13 février 2004). |
1943 : |
André Menez, biologiste français († 2 février 2008). |
Maria Muldaur, chanteuse américaine. |
Michael Ondaatje, romancier et poète canadien. |
1944 : Barry White, chanteur américain († 4 juillet 2003). |
1945 : Milo Manara, auteur de bandes dessinées italien. |
1950 : |
Marguerite Blais, animatrice de télévision et femme politique canadienne. |
Mike Murphy, hockeyeur et entraîneur canadien. |
1951 : |
Normand Dubé, hockeyeur professionnel Québécois. |
Ray Gravell, joueur de rugby gallois († 31 octobre 2007). |
Joe Pantoliano, acteur américain. |
1952 : Gerry Beckley, musicien américain, membre du groupe America. |
1953 : John Williams, archer américain, champion olympique. |
1954 : Jocelyne Béroard, chanteuse française, membre du groupe Kassav'. |
1956 : |
Dag Otto Lauritzen, cycliste norvégien. |
Esther Kinsky, écrivaine et traductrice allemande. |
1957 : |
Dominique Kalifa, historien français († 12 septembre 2020). |
Rachel Ward, actrice britannique. |
Hans Zimmer, compositeur allemand. |
1958 : |
Wilfred Benitez, boxeur américano-portoricain. |
Daniel Núñez, haltérophile cubain, champion olympique. |
1960 : |
Petar Lesov, boxeur bulgare, champion olympique. |
Martina Hellmann, athlète allemande, championne olympique du lancer du disque. |
1961 : |
Mylène Farmer, chanteuse française. |
Tina Konyot, cavalière américaine de dressage |
1962 : |
Philippe Cassard, pianiste concertiste français. |
Pascale Pellegrin, actrice française († 8 février 2018). |
1963 : Michael McElhatton, acteur et scénariste irlandais. |
1964 : Zsolt Gyulay, kayakiste hongrois, double champion olympique. |
1966 : Anousheh Ansari, spationaute et femme d'affaires iranienne. |
1967 : Rogério Sampaio, judoka brésilien, champion olympique. |
1968 : Zidani (Sandra Zidani , dite), comédienne et humoriste belge. |
1969 : |
Ángel Cabrera, golfeur argentin. |
Mika Myllylä, skieur de fond finlandais. |
1971 : |
Younès El Aynaoui, joueur de tennis marocain. |
Chandra Sturrup, athlète de sprint bahaméenne. |
1972 : Terrel Castle, basketteur américain. |
1973 : |
Darren Campbell, athlète de sprint britannique, champion olympique. |
Martin Lapointe, hockeyeur sur glace canadien. |
Paul Walker, acteur américain († 30 novembre 2013). |
1974 : |
Caroline Aigle, militaire, première Française pilote de chasse († 21 août 2007). |
Cristina Torrens Valero, joueuse de tennis espagnole. |
1975 : |
Jean-François Pauzé, musicien canadien, membre du groupe Les Cowboys fringants. |
Bill Kirby, nageur australien, champion olympique. |
1976 : Bizzy Bone (Bryon Anthony McCane II, dit), rappeur américain, membre du groupe Bone Thugs-N-Harmony. |
1977 : |
James McCartney, musicien britannique, fils de Paul McCartney. |
Yuliya Pakhalina, plongeuse russe, championne olympique. |
1978 : Elisabetta Canalis, actrice, animatrice de télévision et mannequin italienne. |
1979 : |
Sergio Martínez, matador espagnol. |
Bunny Luv, actrice et réalisatrice américaine. |
1980 : |
Jure Balažič, basketteur slovène. |
Bjarni Fritzson, handballeur islandais. |
Yao Ming, basketteur chinois. |
Hiroyuki Sawano, compositeur et pianiste japonais. |
Josef Vašíček, hockeyeur sur glace tchèque († 7 septembre 2011). |
1981 : |
Jerel Blassingame, basketteur américain. |
Johan Cavalli, footballeur français. |
Jennifer Hudson, actrice américaine. |
Ricardo Marsh (en), basketteur américain. |
1982 : Zoran Planinić, basketteur croate. |
1984 : |
Mildon Ambres, basketteur américain. |
Leonel Manzano, athlète de demi-fond américain. |
1985 : |
Jonatan Cerrada, chanteur belge. |
Headhunterz (Willem Rebergen, dit), DJ et producteur de hardstyle néerlandais. |
Giuseppe Poeta, basketteur italien. |
1986 : Emmy Rossum, actrice américaine. |
1987 : |
Jonathan de Guzmán, footballeur néerlandais. |
Juho Nenonen (fi), basketteur finlandais. |
1988 : Petri Heinonen (en), basketteur finlandais. |
1989 : |
Freddie Freeman, joueur de baseball américain. |
Rafał Majka, coureur cycliste sur route polonais. |
Stéphanie Rosado, basketteuse américaine. |
1994 : Kim Namjoon, rappeur, parolier et auteur-compositeur-interprète sud-coréen, leader du groupe Bangtan Boys. |
|
Événements
-490 (ou 17 septembre, 12 août etc.) : bataille de Marathon durant les premières guerres médiques (192 morts athéniens, 11 morts platéens ; 7 navires et au moins 6 400 morts chez les Perses, selon Hérodote). |
1213 : bataille de Muret (croisade des albigeois). |
1226 : fin du siège d'Avignon (croisade des albigeois). |
1297 : traité d'Alcañices. |
1309 : fin du siège de Gibraltar. |
1635 : signature du Traité de Stuhmsdorf, entre la Pologne et la Suède. |
1663 : Daniel de Rémy de Courcelles devient gouverneur de la Nouvelle-France. |
1683 : bataille de Vienne (deuxième guerre austro-turque), victoire des troupes impériales et polonaises sur les Ottomans. |
1801 : annexion de la Géorgie par la Russie. |
1814 : bataille de Baltimore (guerre anglo-américaine de 1812). |
1847 : début de la bataille de Chapultepec (guerre américano-mexicaine). |
1848 : la première constitution est adoptée officiellement en Suisse, qui devient un État fédéral. |
1890 : fondation de Salisbury, en Rhodésie du Sud. |
1914 : fin de la première bataille de la Marne (Première Guerre mondiale). |
1915 : sauvetage de Musa Dagh par la marine française, pendant le génocide arménien. |
1921 : arrestation de Simon Kimbangu, fondateur du kimbanguisme. |
1938 : Hitler réclame l'annexion des Sudètes à la Tchécoslovaquie. |
1942 : Affaire du Laconia : l'Axe et les Alliés conviennent d'une courte trêve afin de porter secours aux survivants du naufrage du paquebot britannique. |
1943 : opération Eiche (Seconde Guerre mondiale). |
1944 : le protocole de Londres est signé. |
1970 : début du septembre noir en Jordanie. |
1974 : destitution de l'empereur d'Éthiopie Hailé Sélassié. |
1980 : coup d'État militaire en Turquie. |
1990 : signature du traité de Moscou. |
1992 : arrestation du chef du Sentier lumineux Abimael Guzmán. |
1994 : élection du gouvernement du Parti québécois de Jacques Parizeau. |
2005 : Israël achève son retrait de la bande de Gaza. |
2012 : |
Moustapha Abou Chagour est élu Premier ministre de la Libye. |
résolution 2065, du Conseil de sécurité des Nations unies, sur la situation en Sierra Leone. |
2022 : l'Azerbaïdjan accuse l'Arménie de « provocations » et lance une attaque à la frontière entre les deux pays, théâtre d'un conflit depuis l'été 2021. |
Arts, culture et religion |
1910 : création de la symphonie no 8 de Gustav Mahler. |
1940 : découverte de la grotte de Lascaux. |
2022 : à la 74e cérémonie des Primetime Emmy Awards, les séries Succession et Ted Lasso sont récompensées. |
Sciences et techniques |
1909 : le chimiste allemand Fritz Hofmann dépose le brevet du premier caoutchouc synthétique. |
1962 : le président des États-Unis John Fitzgerald Kennedy prononce son discours retentissant We choose to go to the Moon, dans lequel il promet de voir un Américain poser le pied sur la Lune avant la fin des années 1960. |
1966 : début de la mission Gemini 11. |
Économie et société |
1651 : le jeune comte de Brienne est nommé conseiller d'État. |
1942 : tragédie du RMS Laconia. |
1953 : le futur président américain John Fitzgerald Kennedy et Jacqueline Lee Bouvier se marient à Newport aux États-Unis. |
|
James Cleveland Owens dit Jesse Owens (né le 12 septembre 1913 à Oakville et mort le 31 mars 1980 à Tucson) est un athlète américain considéré comme le premier sportif noir de renommée internationale, et comme l'un des meilleurs sprinteurs de l'entre-deux guerres. Quadruple médaillé d'or lors des Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin, il a par ailleurs amélioré à plusieurs reprises les records du monde du 100 mètres, du 200 mètres et du saut en longueur, discipline dans laquelle sa performance de 8,13 mètres réalisée en 1935 resta inégalée durant plus d'un quart de siècle.
Le 20 juin 1936, Jesse Owens bat le record du monde du 100 m en 10 s 2. Un mois et demi plus tard, aux Jeux olympiques d'été de 1936, qui se déroulent au Stade Olympique de Berlin, Owens remporte quatre médailles d'or, sous les yeux d'Adolf Hitler, infligeant ainsi un cinglant démenti aux théories nazies sur la prétendue supériorité de la race aryenne.
Selon la légende, Hitler, furieux de voir un Noir triompher, aurait refusé de serrer la main d'Owens. Jesse Owens, le sportif en question, dit dans ses mémoires que Hitler lui aurait fait un salut auquel il aurait répondu et qu'il aurait eu un bon accueil à Berlin. Hitler serait parti avant la fin des compétitions et pour cette raison n'aurait pas salué tous les athlètes.
Le 2 août, Hitler reçoit dans sa loge des athlètes allemands vainqueurs des épreuves du jour pour les féliciter, puis il quitte le stade avant que l'afro-américain Cornelius Johnson, qui a remporté le concours du saut en hauteur, ne reçoive sa médaille. Les officiels font alors savoir au chancelier allemand qu'il doit, soit féliciter tous les vainqueurs, soit n'en féliciter aucun. Hitler choisit de ne plus en féliciter aucun et rien n'indique que cette décision ait pu viser Owens en particulier. Hitler, en privé, ne se cachait pas d'être ennuyé par les victoires des athlètes noirs en général. Owens affirma pour sa part que Hitler ne l'avait pas snobé et lui avait fait un signe de la main lorsqu'il était passé devant sa loge : « Quand je suis passé devant le chancelier, il s'est levé, a agité la main vers moi, et je lui ai fait un signe en retour. Je pense que les journalistes ont fait preuve de mauvais goût en critiquant l'homme du moment en Allemagne » (« When I passed the Chancellor he arose, waved his hand at me, and I waved back at him. I think the writers showed bad taste in criticising the man of the hour in Germany. »). Et Jesse Owens ajoute à ce propos : « Hitler ne m'a pas snobé, c'est Roosevelt qui m'a snobé » , ajoutant également « Après ces histoires de Hitler qui m'aurait snobé, à mon retour aux États-Unis, je ne pouvais pas m'asseoir à l'avant des autobus, je devais m'asseoir à l'arrière, je ne pouvais pas vivre là où je le voulais » , pointant du doigt la ségrégation raciale aux États-Unis de l'époque.
Sa vie après les jeux de Berlin
De retour aux États-Unis, Owens est accueilli triomphalement. Il sera considéré comme un héros national, tout en restant un Afro-Américain donc privé de droits civiques dans une Amérique largement ségrégationniste. Le président américain d'alors, Franklin D. Roosevelt, occupé dans sa réélection de novembre et soucieux de la réaction des États du Sud, refusa d'avoir un entretien avec lui à la Maison Blanche.
Après les jeux, il eut malgré tout des difficultés pour vivre en pratiquant et en faisant la promotion de son sport. Il participa, moyennant un peu d'argent, à des courses dans lesquelles il laissait de l'avance aux coureurs locaux, ce qui ne l'empêchait pas de les battre quand même. Il remporta des défis face à des chevaux de courses, mais révéla plus tard qu'il pouvait gagner grâce à l'effroi du cheval entendant le bruit du pistolet de départ.
Son travail de promotion se transforma en une carrière de relation publique, notamment comme disc jockey de jazz à Chicago.
Toute sa vie il attribua sa carrière aux encouragements de Charles Riley, son entraîneur du collège, qui l'avait repéré et lancé dans l'équipe nationale. (Voir Harrison Dillard, un athlète de Cleveland inspiré par Owens.)
Owens mourut en 1980 d'un cancer du poumon à l'âge de 66 ans à Tucson en Arizona. Il repose au cimetière de Oak Woods, à Chicago en Illinois.
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Chanteur - Chanteuse
Naissance | Chanteur – Chanteuse | Désignaion |
M
../../.... | Moby : Slipping Away (Crier la vie) avec Mylène Farmer | Description |
N
15/08/1934 | Nino Ferrer | Description |
../../.... | Nelly Perrier |
O
P
08/09/1979 | Pink (chanteuse) | Description |
08/09/1979 | Pink : Family Portrait | Description |
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