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Les Postes, Télégraphes et Téléphones ou PTT, initialement appelés Postes et Télégraphes (P&T), puis Postes, Télégraphes et Téléphones (PTT) et enfin Postes et Télécommunications à partir de 1959 (le sigle PTT est néanmoins conservé), étaient l'administration publique française responsable des postes et des télégraphes, puis des téléphones, aux XIXe et XXe siècles. C'était une administration d'État relevant du ministère des PTT. Mais selon les gouvernements successifs des différentes Républiques, ce ministère avait la charge d'autres activités comme l'industrie, l'espace ou la télédiffusion.
Cette institution fonctionnait avec des fonctionnaires de l'État, des véhicules et des bâtiments du parc immobilier du domaine de l'État. Elle est transformée au fur et à mesure des réformes de l'État en deux sociétés de service public : France Télécom, en 1988, et La Poste, en 1991, ainsi que des organismes de régulation — direction des réglementations générales (DRG), devenues autorité de régulation des télécommunications (ART), devenue Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).
Après l'éclatement des PTT en deux entreprises publiques, l'État a cédé les véhicules et le parc immobilier à ces deux identités commerciales, La Poste et France Télécom. Les fonctionnaires ont été affectés au sein de ces entreprises sans perdre leur statut de « fonctionnaire de l'État ». En revanche, La Poste et France Télécom se doivent de prendre en charge les traitements. Après cette période, le personnel recruté est embauché sous statut de droit privé. C'est-à-dire qu'il n'a pas le statut de fonctionnaire.
La dénomination « Postes, Télécommunications et Télédiffusion » a été officiellement celle du ministère des PTT, ministère de tutelle, dans les années 1980. Elle était surtout utilisée dans les campagnes françaises, sur les textes non officiels, dans les journaux de communication internes et lors de tournages de films. La télédiffusion (qui regroupe les services de chaînes de télévisions et les organes de la radio) a toujours été indépendante.
Le ministère des PTT
Le ministère des Postes et des Télégraphes, créé en 1879, sous la troisième République, est issu de la fusion de deux administrations : d'une part, la Direction de l'exploitation postale, rattachée jusqu'alors au ministère des Finances ; d'autre part, la Direction des lignes télégraphiques, qui avait longtemps relevé du ministère de l'Intérieur.
À ces deux administrations réunies en un ministère unique en 1879, vient s'ajouter en 1889, celle du téléphone, dont le monopole, concédé dix ans plus tôt à la Société générale des téléphones, est repris par l'État. Entre 1887 et 1930, les trois secteurs (Postes, Télégraphe, Téléphone) sont successivement placés sous l'autorité de directeurs généraux ou de secrétaires d'État rattachés d'abord au ministère des Finances puis à celui du Commerce et de l'Industrie ou encore des Travaux publics.
Doté d'un budget annexe en 1923, cette administration constitue à nouveau un département ministériel autonome à partir de 1930, sous l'appellation de ministère des Postes, Télégraphes et Téléphones. Ce dernier prendra le nom de ministère des Postes et Télécommunications en 1959, lors de la réunion de l'exploitation télégraphique et de l'exploitation téléphonique en une seule entité, la direction des télécommunications.
Entre 1981 et 1997, l'appellation du ministère reflète ses changements de mission : le ministère se verra attribuer tour à tour la télédiffusion, l'espace, les technologies de l'information, dépendant tantôt du ministère de l'Industrie, tantôt de celui de l'Économie et des Finances. C'est une période de grande transformation avec la naissance en 1988 de France Télécom puis en 1991 de l'entreprise La Poste.
Il est intéressant de noter que les postes téléphoniques fournis aux particuliers avaient un label apposé « Propriété de l’État ». Contrairement à aujourd'hui, il n'existait qu'une seule offre : contrats abonnements uniques, il n'y avait clairement pas une diversité de l'offre.
À partir de 1998, ses attributions sont réorganisées à l'intérieur d'un secrétariat d'État à l'industrie au sein du ministère de l'Industrie.
À sa création, le ministère des PTT s'installa au 103, rue de Grenelle dans le 7e arrondissement de Paris. En 1939, l'administration centrale du ministère déménage dans le quartier de l’École militaire pour faire corps avec le nouveau ministère de la Marine marchande. Le nouveau bâtiment, moderne et fonctionnel, est conçu par Jacques Debat-Ponsan (1882-1942), architecte en chef des PTT. Le nouvel édifice aux lignes modernes s'étend sur trois cents mètres de façade dans un style néo-classique. Le ministère des PTT est demeuré dans ce bâtiment jusqu'à sa disparition consécutive à la création des opérateurs de droit public, La Poste et France Télécom. Des services de l'Industrie puis l'administration centrale de l’Écologie ont par la suite occupé cet immeuble qui fait depuis 2016 partie de l'ensemble Ségur-Fontenoy.
Chronologie
1464 : alors que se sont développées de petits réseaux postaux privés (messageries universitaires, communales, réseaux postaux des communautés religieuses, des banquiers et marchands), Louis XI met en place la première poste d'État qui transporte uniquement des messages royaux par des chevaucheurs. Il divise le corps des chevaucheurs des écuries du roi en deux groupes, les « courriers du cabinet » ou « chevaucheurs chevauchant » chargés de transporter le courrier royal, et les « postes assises » chargées de fournir les chevaux. Ces premiers relais de poste à chevaux créés sur le modèle italien sont tenus par un maître de poste par l'édit de Doullens du 19 juin 1464 (l'authenticité de ce document est cependant parfois remise en cause car le texte original n'a jamais été retrouvé et que sa copie de 1660 renferme plusieurs anachronismes). Si la date de 1464 est sujette à caution, l'apparition de la poste est un processus complexe qui peut être daté entre 1475 et 148.
1479 : en octobre, Louis XI institue la charge de « contrôleur général des chevaucheurs » affectée à la surveillance des routes postales. Le premier système régulier de relais sur les grandes routes de France est désormais en place, la messagerie royale met à disposition des postillons et chevaux « postés », c'est-à-dire des montures fraîches dans chaque maison de poste, permettant à une lettre de parcourir 400 km en 24 heures alors que les relais sont théoriquement distants de 4 ou 7 lieues, d'où les fameuses bottes de sept lieues
1576 : création par Henri III d’offices de messagers royaux qui sont spécialisés dans le transport des prisonniers, des sacs de procédure, des fonds mais sont aussi autorisés à transporter les lettres des particuliers, les marchandises dont le poids est inférieur à 50 livres et les voyageurs. Ils concurrencent les messageries de l’Université qui dominent le commerce épistolaire depuis le xiiie siècle et les messageries royales
1672 : deux beaux-frères, Léon Pajot et Louis Rouillé, installent la « Poste aux Lettres » dans l'hôtel de Villeroy au 34, rue des Bourdonnais, quartier des Halles à Paris. Ils payent une redevance au roi Louis XIV pour pouvoir exploiter ce service. Les messageries de l'Université et les messageries royales voient leurs droits réduits au profit de cette organisation centralisée et concentrée qu'est la Ferme générale des postes.
1689 : agrandissement et construction au 9, rue des Déchargeurs du « Bureau général de la Poste ». Un cabinet noir permet aux services du roi Louis XIV d'espionner des lettres qui semblent intéressantes. Le bâtiment, classé monument historique, existe toujours et abrite aujourd'hui des logements et la Crémerie de Paris
1738 : le 21 mai, les familles Pajot et Rouillé qui régnaient sur la Ferme générale des postes depuis 1672 sont remplacées par les familles Grimod et Thiroux qui vont être à la tête des Postes jusqu'à la Révolution.
1792 : c'est pendant la Révolution française en 1792 que le premier réseau de communication a vu le jour grâce au télégraphe Chappe.
1801 : arrêté du 27 prairial an IX, qui réaffirme le monopole postal.
1817 : création du mandat.
1829 : loi Sapey des 3 et 10 juin, instauration du service rural postal.
1832 : naissance du télégraphe électrique.
1845 : création du premier service postal « ambulant ».
1849 : le premier timbre-poste français est émis.
1850 : extension du monopole, existant pour la télégraphie optique, à la télégraphie électrique.
1853 : le télégraphe forme une direction du ministère de l'Intérieur.
1855 : les facteurs sont autorisés à distribuer le calendrier des postes.
1864 : 1re étude visant la fusion des services des postes et du télégraphe.
1865 : la convention télégraphique internationale de Paris voit la création de l'Union télégraphique internationale (UTI) — qui deviendra par la suite l'Union internationale des télécommunications (UIT) — après de nombreuses conventions européennes.
1868 : la France participe à la création du Bureau télégraphique international, constitué à la suite de la convention de Vienne.
1870 : octobre : décret régissant les postes et télécommunications sous une administration unique.
nomination du premier directeur des Postes et Télégraphes à Tours et à Bordeaux.
1872 : présentation d'un projet de loi visant à unifier les services postaux et télégraphiques.
1874 : adhésion de la France à l'Union générale des Postes, qui se transforme en 1878 pour devenir l'UPU, Union postale universelle.
1879 : création du 1er ministère des Postes et Télégraphes.
1881 : création du sigle P&T.
1883 : création de la CNE, Caisse nationale d'épargne.
1888 : ouverture d'une École supérieure des Postes et Télégraphes.
1896 : création d'un sous-secrétariat d'État aux Postes et Télégraphes, dépendant du ministère du Commerce, de l'Industrie, et des Postes et télégraphes.
1899 : création du Syndicat national des ouvriers des P&T.
1900 : création de l'Association générale des agents des PTT.
1904 : la première station côtière (FFU) ouvre et effectue des liaisons radiotélégraphique avec les navires en mer.
1906 : le sous-secrétaire d'État des Postes, Télégraphes, Téléphones est rattaché au ministère des Travaux publics. grève de facteurs des Postes, à Paris.
1909 : deux grèves affectent les PTT, en mars puis en mai. Parmi les revendications des grévistes : le renvoi du sous-secrétaire d'État aux PTT. Naissance d'une « Fédération des PTT », et affirmation du syndicalisme aux PTT.
1912 : premier transport officiel de courrier par avion entre Nancy et Lunéville.
1914 : réforme de la Poste aux Armées par Augustin Alphonse Marty.
1918 : ouverture des premiers centres de chèques postaux, les CCP.
1921 : le secrétariat d'État prend le nom de Postes, Télégraphes et Téléphones (PTT).
1923 : création d'un Budget annexe des PTT et institution du Conseil supérieur des PTT.
1925 : une loi donne officiellement l'appellation de Postes, Télégraphes et Téléphones.
1929 : constitution du premier ministère des Postes, Télégraphes et Téléphones.
1941 : création de la Direction des Télécommunications (DT) par la loi de l'État français du 9 février 1941.
1943 : décret organisant les services régionaux des Postes, Télégraphes et Téléphones.
1945 : fondation réelle du Centre national d'études des télécommunications (CNET), créé l'année précédente. Création de la Mutuelle générale des PTT.
1946 : création de la Direction générale des Télécommunications (DGT) et de la Direction générale de la Poste (DGP) par décret 46-1016 du 10 mai 1946 du Gouvernement provisoire de la République française.
1946 : au milieu de l'été, une grève affecte plusieurs services des PTT. Un « Comité de grève » est mis en place, en dehors de la fédération postale de la CGT, première amorce vers la création de FO.
1952 : début de la motorisation des tournées rurales des facteurs, par l'utilisation d'automobiles.
1959 : 1er ministère des Postes et Télécommunications (l'appellation PTT est conservée).
1960 : l'oiseau postal devient le logotype de La Poste.
1962 : les boîtes aux lettres postales changent de couleur. Le jaune remplace le bleu.
1964 : début de la codification des adresses, par l'introduction du numéro du département de destination.
1970 : ouverture de l'imprimerie des timbres-poste (ITP, devenue Phil@poste Boulazac en 2006) dans la zone industrielle de Boulazac proche de Périgueux.
1972 : code postal à cinq chiffres.
1974 : octobre-novembre, grève aux PTT la plus importante du siècle.
1980 : séparation budgétaire des Postes et Télécommunications. Apparition du Minitel.
1981 : leur ministère est celui des PTT.
1984 : fin du service pneumatique à Paris.
1986 : appellation ministère de l'industrie, des P&T, et du tourisme.
1988 : appellation ministère des Postes et Télécommunications et de l'Espace. La Direction générale des Télécommunications devient France Télécom.
1990 : France Télécom devient un exploitant de droit public.
1991 : ministère des Postes et Télécommunications ; La Poste devient une entreprise publique autonome.
1993 : ministère de l'Industrie, des Postes et Télécommunications et du Commerce extérieur.
1995 : ministère des Technologies de l'information et de la Poste.
1995 : ministère délégué à la Poste, aux Télécommunications et à l'Espace.
Les archives du ministère des PTT sont conservées aux Archives nationales sous la cote F/90.
Les projets français de construction d'une fusée postale menés sous la tutelle du ministère des PTT sont conservés aux Archives nationales sous la cote 19780259/211
Entrée de l'ancien bureau central téléphonique interurbain de Lille.
Fer forgé décoratif, peint, reprenant l'ancien logo des PTT, sur un ancien bâtiment administratif des postes à Lille, situé près de l'arrière de l'ancienne Gare Lille-St-Sauveur/Sernam.
Aspect des boîtes aux lettres à partir de 1962.
Aspect des boîtes aux lettres à partir de 1984.
Logo des PTT sur l'Hôtel des Postes de Strasbourg.
Armoire technique téléphonique (sous-répartition) avec le logo des PTT à Strasbourg.
Monogramme des PTT en 1900.
Logo des PTT généralisé en 1934.
Logo des PTT généralisé en 1955.
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L'Internationale est un chant révolutionnaire dont les paroles furent écrites par Eugène Pottier en 1871 lors de la répression de la Commune de Paris, sous forme d'un poème à la gloire de l'Internationale ouvrière, et dont la musique fut composée par Pierre Degeyter à Lille en 1888.
Traduite dans de très nombreuses langues, L'Internationale est le chant symbole des luttes sociales à travers le monde. Elle est chantée par les socialistes (au sens premier du terme), les anarchistes, les communistes mais aussi certains membres des partis dits socialistes ou sociaux-démocrates et bien sûr par des syndicats de gauche, ainsi que dans des manifestations populaires.
La version russe d'Arkadi Iakovlevitch Kots a servi d'hymne national à la République socialiste fédérative soviétique de Russie, puis à l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) de sa création en 1922 jusqu'en 1944.
Histoire
À l'origine, il s'agit d'un poème à la gloire de l'Internationale ouvrière, écrit par le chansonnier, poète et goguettier Eugène Pottier en juin 1871, en pleine répression de la Commune de Paris.
L'histoire de ce poème et de son auteur est liée à celle des goguettes. En 1883, Eugène Pottier présente une chanson au concours de la goguette de la Lice chansonnière et remporte la médaille d'argent. Il retrouve à cette occasion le chansonnier Gustave Nadaud qu'il a croisé en 1848 et à qui il avait alors fait une forte impression. Grâce à ces retrouvailles, une cinquantaine de chansons de Pottier est publiée pour la première fois en 1884 et sauvée de l'oubli par Nadaud qui admire beaucoup son talent poétique tout en étant très loin de partager ses opinions politiques.
L'initiative de Nadaud incite les amis politiques de Pottier à publier en 1887 ses Chants révolutionnaires avec une préface d'Henri Rochefort. Au nombre de ceux-ci figure L'Internationale. Sans la Lice chansonnière et Nadaud, ce chant révolutionnaire célèbre et les autres œuvres de Pottier seraient aujourd'hui oubliées.
L'Internationale est dédiée à l'instituteur anarchiste Gustave Lefrançais
L'historien Robert Brécy indique :
« Sans doute Pottier, comme le font la plupart des poètes chansonniers, avait écrit ses paroles avec un timbre en tête (probablement La Marseillaise, qui a la même coupe), mais il ne l'a pas précisé. »
En 1888, un an après la première édition imprimée des paroles, la chorale lilloise du Parti ouvrier français demande à un de ses membres, Pierre Degeyter, de composer une musique originale pour L'Internationale. Le 23 juillet 1888, pour la première fois, la chorale de la Lyre des Travailleurs, réunie dans l'estaminet La Liberté rue de la Vignette à Lille, dans le quartier populaire Saint-Sauveur, interprète le chant sur l'air nouveau de Degeyter. Sa partition est publiée en 1889
À partir de 1904, L'Internationale, après avoir été utilisée pour le congrès d'Amsterdam de la IIe Internationale, devient l'hymne des travailleurs révolutionnaires qui veulent que le monde « change de base », le chant traditionnel le plus célèbre du mouvement ouvrier.
L'Internationale a été traduite dans de nombreuses langues. Traditionnellement, ceux qui la chantent lèvent le bras en fermant le poing. Elle est chantée par les socialistes (au sens premier du terme), les anarchistes, les communistes mais aussi certains membres des partis dits socialistes ou sociaux-démocrates et bien sûr par des syndicats de gauche, ainsi que dans des manifestations populaires. Ce fut même l'hymne de ralliement de la révolte des étudiants et des travailleurs sur la place Tian'anmen en 1989.
L'Internationale fut l'hymne national de l'URSS (dans une version la plupart du temps expurgée du cinquième couplet) jusqu'en 1944. Elle est toujours l'hymne de la majorité des organisations anarchistes, marxistes ou communistes.
Dans de nombreux pays d'Europe, ce chant a été illégal durant des années du fait de son image communiste et anarchiste et des idées révolutionnaires dont il faisait l'apologie. Plus tard, certains groupes anarchistes ont utilisé plus volontiers l'adaptation intitulée L'Internationale noire.
En France, le Parti socialiste remplace L'Internationale par son propre hymne lors des fins de congrès à partir de celui de Valence en 1981 ; elle est réintroduite lors du congrès de Lille de 1987
Dans le roman de George Orwell La Ferme des animaux, relatant allégoriquement l'histoire de la révolution russe sous couvert de narrer une révolution d'animaux, L'Internationale est parodiée sous le nom de Beasts of England et la déchéance des principes originaux de la révolution ouvrière est représentée par la falsification progressive des textes révolutionnaires par la nouvelle élite.
L'Internationale a été interprétée, entre autres, par :
Armand Mestral, 1966
Marc Ogeret, 1968
Rosalie Dubois, 1978
Coco Briaval, 1979
Giovanni Mirabassi, pianiste de jazz italien, 2011
French Revolution. Freedom and Fight
L'Internationale apparaît dans plusieurs films, entre autres :
le film musical chinois de propagande L'Orient est rouge, 1965 ;
le long métrage Reds de Warren Beatty, 1981, sur la vie de John Reed, un journaliste et militant communiste ;
le long métrage Land and Freedom de Ken Loach, 1995, sur la guerre d'Espagne ;
le long métrage Sept ans au Tibet de Jean-Jacques Annaud, 1997 ;
le moyen métrage documentaire oscarisé The Internationale de Peter Miller, produit par Willow Pond Films en 2000;
le film long métrage de parodie Sego et Sarko sont dans un bateau de Karl Zéro, 2007 ;
La guerre est déclarée (2011) de Valérie Donzelli;
le long métrage La Chinoise de Jean-Luc Godard, 1967;
le long métrage L'Armée du crime de Robert Guédiguian, 2009.
Le poème d'Eugène Pottier (mort en 1887) est entré dans le domaine public, a priori dans le monde entier.
En France, la musique (composée en 1888 par Pierre Degeyter, décédé en 1932) n'est entrée dans le domaine public que le 30 septembre 2017, après la durée légale de 70 ans suivant le décès de l'auteur et 14 années et 272 jours supplémentaires dus aux prorogations de guerre. En 2005, le producteur Les Films sauvages a notamment été mis en demeure par la SDRM (Société pour l’administration du droit de reproduction mécanique des auteurs compositeurs et éditeurs) de payer une somme de 1000 euros au titre du droit d’auteur, en raison d'une scène du film Insurrection résurrection pendant laquelle l’acteur et réalisateur Pierre Merejkowsky sifflote L'Internationale pendant 7 secondes. Aux États-Unis et dans la plupart des pays, notamment de l'Union européenne, la musique de L'Internationale était déjà entrée dans le domaine public à cette date.
Une chanson anti-communarde homonyme
La même année 1871, indépendamment de Pottier qui rédige sa première version de L'Internationale, le chansonnier, poète et goguettier Clairville écrit une chanson anti-communarde qui porte le même nom : L'Internationale. Il y exprime son hostilité envers l'Association internationale des travailleurs.
On y trouve notamment ce couplet :
Dans tous les bagnes acclamée,
Pour tenter son premier essai,
Elle a recruté son armée
À Cayenne, à Botany-Bay.
Oui, parcourant du monde
Toutes les régions,
De chaque bouge immonde
Sortent ses légions
L'Internationale |
L'Internationale (Paroles) |
Evolution de l'emploi par région de 2017 à 2018
|
Le protectionnisme et l’autarcie technologique vont considérablement augmenter dans l’Empire du milieu ces prochaines années. Selon une directive révélée par The Financial Times, le gouvernement chinois ne veut plus voir de matériels ou de logiciels d’origine étrangère dans ses organisations et ses institutions d’ici à trois ans. Cette politique de purge high-tech est également connue sous le sobriquet « 3-5-2 », en raison du taux de progression exigé par le gouvernement : 30 % en 2020, 50 % en 2021 et les 20 % restants en 2022.
C’est un travail colossal, qui nécessitera de remplacer des dizaines de millions d’équipements matériels et de mettre en place une filière de production et d’approvisionnement complète, du petit composant électronique au logiciel applicatif en passant par les disques durs, les processeurs, les firmwares et les systèmes d’exploitation.
Les fournisseurs américains tels que HP, Dell, Microsoft ou Intel sont évidemment les premiers concernés par cette volonté d’isolement chinoise. Pour eux, c'est une très mauvaise nouvelle, car ils vont être exclus d’un marché gigantesque. Les raisons profondes de cette politique sont multiples. Comme beaucoup d’autres pays, la Chine veut que ses infrastructures critiques s’appuient sur des technologies « sécurisées et contrôlables », comme cela est précisé dans la loi de cybersécurité de 2017. La politique agressive des Etats-Unis vis-à-vis de la Chine, et notamment le bannissement de Huawei, a certainement accéléré ce processus.
Source: Financial Times
Actualité française
1948 | janvier |
1/01/48-7/01/48-25/01/48 | l’Assemblée nationale adopte le plan Mayer d’assainissement financier : |
Mesures économiques | |
Dévaluation de 44,45 % du franc, blocage des billets et suppression du billet de 5 000 francs. | |
Relèvement de tous les salaires (publics et privés) de 25 %. | |
Libéralisation du contrôle des prix et du marché de l'or | |
Accroissement du prix des matières premières industrielles | |
Hausse de 10 % des tarifs publics (électricité, carburant, transport) afin de rendre ceux-ci plus conformes à la réalité du marché. | |
Majoration de 40 % du prix du blé. | |
Mesures fiscales | |
Prélèvement exceptionnel de lutte contre l'inflation (Emprunt obligatoire de 3 % sur 10 ans) estimé à 108 milliards de francs. | |
Diminution des dépenses publiques de 100 milliards de francs (baisse de 25 %, soit 30 milliards de F, des subventions aux entreprises minières et sidérurgiques, suppression de 150 000 postes de fonctionnaires). | |
Amnistie fiscale (rapatriement de capitaux estimé à 50 milliards de francs). | |
Nouveaux impôts estimés à 110 milliards de francs sur les ménages et les entreprises (surtaxe de 85 % sur les hauts revenus, taxe de 10 % sur les bénéfices agricoles et industriels, taxe de 20 % sur les ménages). | |
07/01/48 | la chambre vote la création du Fonds National de Modernisation et d’Equipement, destiné au financement du secteur privé et la création de la Caisse autonome de reconstruction finançant les besoins en logement (40 % du parc immobilier détruit par la guerre). |
19/01/48 | inauguration du barrage de Génissiat, sur le Rhône. La centrale électrique sera la plus importante d’Europe occidentale. |
25/01/48 | dévaluation effective du franc. |
1948 | février |
02/02/48 | loi sur le commerce de l'or. |
1948 | mars |
01/03/48 | réouverture de la frontière entre l'Espagne et la France. |
17/03/48 | Traité de Bruxelles : alliance militaire occidentale (France, Royaume-Uni, Benelux). |
21/03/48 | loi budgétaire actant la création des IGAMES et allouant des moyens supplémentaires pour renforcer les forces de l'ordre. |
26/03/48 | fondation de la FEN (Fédération de l'Éducation nationale). |
1948 | avril |
12/04/48 | fondation de la CGT-FO (Confédération générale du travail - Force ouvrière) par les partisans de Léon Jouhaux après la scission de décembre 1947. |
16/04/48 | Décret qui bouleverse l’organisation des administrations financières. Cette réforme fait suite aux changements apportés au système d'imposition dans les années 1920 (création de l'impôt sur le revenu et des taxes sur le chiffre d’affaires des entreprises) ainsi qu'à la nécessité d'une nouvelle administration fiscale pour gérer l'aide financière du plan Marshall. |
Le décret crée, en remplacement des régies de l’Enregistrement, des Contributions directes et des Contributions indirectes, une administration fiscale unique, la Direction Générale des Impôts. Seule l’ancienne direction générale des Douanes, rebaptisée direction générale des Douanes et des Droits indirects sans voir pour autant modifier son domaine de compétence, reste à l’écart de ce mouvement de concentration. | |
La nouvelle administration est chargée de centraliser les données fiscales des contribuables afin de mieux cibler les contrôles et d'améliorer le recouvrement de l'impôt. | |
En avril, nouvelle vague de grèves en France. |
septembre | |
01/09/48 | loi sur la reconstruction urbaine. Le texte prévoit la création d’une allocation logement et réorganise le marché du logement afin de rentabiliser l'investissement des capitaux privés dans l'immobilier. La loi établit un droit au maintien dans les lieux pour les locataires des immeubles anciens et du parc locatif social. Un Fonds National pour l’Amélioration de l’Habitat, ancêtre de l’ANAH, est également créé pour réorienter les aides de l'Etat vers le logement. Revalorisation progressive des loyers au niveau de l'inflation. Hausse des financements destinés à la construction de logements. Les investissements publics passent de 138 à 465 milliards de francs. |
05/09/48 | deuxième gouvernement Schuman. |
07/09/48 | chute du deuxième gouvernement Schuman. |
11/09/48 | premier gouvernement Queuille, jusqu'au 5 octobre 1949. |
23/09/48 | loi d'Aide instaurant une taxe de 10,9 % sur les billets de cinéma alimentant le Fonds d'aide à l'industrie cinématographique, organisme finançant les productions cinématographiques françaises. |
24/09/48 | Le gouvernement, devant le dérapage budgétaire des comptes publics (recettes estimées à 924 milliards de francs, mais dépenses estimées elles à 1039 milliards de francs) oblige au vote d'une nouvelle loi fiscale accroissant les ressources de la nation. Le projet prévoyant initialement un effort de 80 milliards, il est amendé et ramené par le parlement à un prélèvement fiscal de 52 milliards de francs, essentiellement sur les entreprises. Les bénéfices industriels, commerciaux et agricoles sont surtaxés à hauteur de 20 % et l'impôt sur le revenu est majoré pour les hauts revenus. |
Loi reformant en profondeur la fiscalité de l'État. Elle sera suivie du décret du 9 décembre. | |
25/09/48 | décret réformant la taxe sur la production industrielle, instaurant le paiement fractionné, afin de réduire les charges pesant sur les entreprises. |
Septembre-novembre : vague de grèves violentes. |
1948 | octobre |
01/10/1948 | décret créant une taxe de 5 % sur la masse salariale des entreprises. Suppression de la taxe sur les traitements et les salaires d'un montant équivalent. La mesure, neutre pour le trésor, permet d'éviter de relancer les revendications de hausse de salaire et de nourrir une spirale inflationniste. Mais ce transfert de charges sur les entreprises renforce une tendance lourde de la loi du 24 septembre 1948 qui est de faire peser très largement la hausse des recettes fiscales sur les sociétés, ce qui mine à terme leurs capacités d’investissement. |
04/10/1948 | grève des mineurs organisée par la CGT. |
07/10/1948 | présentation de la Citroën 2 CV, produite jusqu'en 1990 |
11/10/1948 | le gouvernement rappelle 60 000 réservistes de l'armée pour faire face à la grève des mineurs. |
16/10/1948 | les équipes de sécurité ayant été supprimées dans les mines, le gouvernement fait occuper les puits. S’ensuivent des affrontements très violents avec les grévistes, à Saint-Étienne, Carmaux, Montceau-les-Mines puis Alès à la fin du mois. |
21/10/1948 | Le journal conservateur L’époque prend parti au sujet des grèves des mineurs, sous la plume de Frédéric Vauthier (pseudonyme de François Valentin) : « M. Queuille, M. Moch : bombardez les quartiers généraux ! Atomisez-les ! » |
1948 | novembre |
02/11/48 | Le Pas-de-Calais, département qui compte le plus de bassins miniers est massivement occupé par les forces de l'ordre avec 31 000 policiers et militaires. Ce déploiement massif des forces de sécurité contraint les mineurs grévistes à reprendre le travail. |
07/11/48 | élections sénatoriales. |
29/11/48 | la CGT appelle à la reprise du travail, après plus d’un mois d’affrontements qui auront fait deux morts. Le bilan des grèves commencées en 1947 est de 6 grévistes tués et plus de 500 blessés. 1 gendarme a été tué. 300 policiers ont été blessés. 3 000 mineurs sont licenciés. 500 autres seront condamnés à des peines de prison. |
1948 | décembre |
09/12/48 | Décret no 48-1986 sur la réforme fiscale des impôts indirects, directs, des droits d'enregistrement et des droits de mutations. |
La préparation du décret est l'œuvre essentiellement des fonctionnaires de la DGI, les politiques n'y ont pas participé. Le système fiscal en vigueur en 1948 se présente comme un ensemble d’impôts et de taxes, au rendement divers et à l’assiette souvent très complexe. 57 % des impôts sont assis sur la consommation, 33 % sur le revenu, 10 % sur le capital. Cette répartition de la charge fiscale est problématique pour le développement économique du pays. Elle favorise la hausse des prix, est très injuste socialement et impose de façon très inégale les différentes catégories de revenu. | |
Le décret crée un impôt sur les bénéfices des sociétés (au taux de 24 %), un versement forfaitaire sur les salaires est mis à la charge des employeurs. Les entreprises personnelles restent soumises au taux de 18 %. Création d'un nouvel impôt sur le revenu des personnes physiques différencié de l'impôt sur les bénéfices des sociétés. Ce nouvel impôt comporte une taxe proportionnelle, au taux moyen de 9 %, frappant uniformément les revenus et une surtaxe progressive, chargée d’ajuster la charge fiscale à la capacité contributive de chacun, cela par le jeu de l’abattement à la base, du quotient familial et du taux progressif. La surtaxe comporte 9 tranches, de 0 à 60 %. Suppression de la taxe professionnelle de 15 % sur les salariés, remplacée par un impôt de 5 % sur la masse salariale, payé par les employeurs. Enfin, le système de décote est fusionné en un abattement unique de 18 % sur le revenu (entreprise et particulier). | |
21/12/48 | loi économique unifiant les différents taux de change. Amorce d'une réforme de la procédure de vote du budget et programmation de nouvelles économies budgétaires. |
31/12/48 | loi dite "des maxima" fixant les grandes orientations budgétaires. |
Les recettes ordinaires de l’État (dépenses régaliennes et sociales) sont fixées à 1250 milliards de francs. | |
Les recettes exceptionnelles pour financer le gigantesque programme de reconstruction du pays sont estimées 620 milliards de francs, 140 provenant de majoration de droits indirects, 100 de l’emprunt et 280 de la contrepartie de l’aide Marshall | |
Le gouvernement augmente la taxe sur la production de 25 % et les droits d'accise sur le tabac de 15 %. L’ensemble de ces mesures aboutit à une majoration de 40 % des droits d'accise. | |
Réouverture du marché libre de l'or. |
Économie |
L'inflation se monte à 59 %. |
La hausse fiscale décidée lors du plan d'assainissement financier aboutit à un accroissement de 25 % des prélèvements obligatoires qui atteignent 18 % du PIB. |
Perte de valeur de 80 % du franc par apport au dollar. |
Léger excédent du budget de l'Etat. |
Dans le cadre du plan Marshall, la France reçoit une aide financière des États-Unis jusqu'en 1952. |
La nécessité de reconstruire le pays aboutit à un accroissement sans précédent des investissements publics, qui passent de 108 à 465 milliards de francs. |
La fiscalité s’accroît de 410 milliards de francs pour faire face aux nouvelles dépenses de l'Etat |
Cinéma |
Film français : 1948 |
Naissances | Décès | Identité | Profession | N |
17 février 1948 | Philippe Khorsand | acteur | Fr | |
29 février 1948 | Gérard Darmon | acteur et chanteur. | Fr | |
10 mars 1948 | Jean-Pierre Adams | footballeur | Fr | |
27 décembre 1948 | Gérard Depardieu | acteur, producteur de cinéma et de théâtre, producteur de vin, homme d'affaires | Fr | |
20 mars 1885 | 4 octobre 1948 | René Benjamin. | écrivain, journaliste et conférencier | Fr |
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Mise à jour :11/02/2020
Transport routier et logistique : quatre syndicats appellent les salariés à faire grève le 16 décembre
"Des actions sous forme de rassemblements, de blocages ou autres, auront lieu dans toutes les régions de France", a annoncé le premier syndicat de la branche dans un tract.
Quatre syndicats de la vaste branche du transport routier et de la logistique appellent les salariés à faire grève le 16 décembre pour réclamer de meilleures conditions de travail et de salaire, indiquent-ils lundi 9 décembre. "Des actions sous forme de rassemblements, de blocages ou autre, auront lieu dans toutes les régions de France", a annoncé dans un tract l'UFR-CFDT, premier syndicat de la branche.
Les syndicats FO (3e), CFTC (4e) et CGC (5e) du secteur se sont joints à cet appel, selon la CFTC. Mais la CGT, 2e organisation de la branche, ne s'associe pas au mouvement, selon plusieurs sources syndicales
"Une amélioration des conditions de travail"
"À l'heure où la profession est au plus mal avec une pénurie de 50 000 salariés (...), où le dialogue social peine à s'installer dans les entreprises", et face à "des conditions de travail qui mènent à la recrudescence des arrêts maladie" pour des "des salaires qui peinent à être revalorisés", la CFDT Route appelle à la grève. Elle réclame notamment "la mise en place d'un 13e mois conventionnel, de vraies revalorisations des grilles salariales, une amélioration des conditions de travail".
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Actualité française
janvier | |
02/01/90 | Marlène Dietrich reçoit la Légion d'honneur. |
03/01/90 | entrée en fonction à la RATP du Groupe d’intervention et de protection des réseaux. |
04/01/90 | le président François Mitterrand reçoit dans sa propriété de Latche le chancelier Helmut Kohl pour des entretiens. Ils annoncent un accord sur l’idée d’une confédération européenne avec les pays de l’Est de l’Europe. |
15/01/90 | loi sur le financement des partis, avec amnistie. |
février | |
11/02/90 | fronde au RPR : succès relatif (31 %) de la ligne Séguin-Pasqua face à la ligne Chirac-Juppé. |
23/02/90 | accord Renault-Volvo. |
mars | |
04/03/90 | création par Jean-Pierre Soisson du mouvement « France Unie ». |
15/03/90 | congrès de Rennes du PS qui voit ses courants se déchirer. |
mai | |
08/05/90-09/05/90 | profanation de 34 tombes juives à Carpentras. Début de l'Affaire de la profanation de Carpentras. |
18/05/90 | le TGV établit le Records du monde de vitesse sur rail à 515,3 km/h. |
juillet | |
04/07/90 | Olivier Stirn, ministre du Tourisme, démissionne, pris dans un scandale pour avoir payé des figurants pour un colloque de son association « Dialogues 2000 ». |
05/07/90 | le président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Jean-Claude Gaudin, se déclare « ravi » de l'accord conclu localement avec le Front national. |
07/07/90 | le groupe français de Bernard Tapie prend le contrôle du groupe d'équipements sportifs Adidas. |
16/07/90 | un trafic d'armes est démantelé à l'ambassade de France au Liban. |
27/07/90 | Citroën arrête la production de la Citroën 2 CV |
27/07/90 | François Mitterrand accorde la grâce présidentielle au militant libanais Anis Naccache, à la suite de sa grève de la faim. |
août | |
04/08/90 | casse de 10 millions de francs à la bijouterie Chaumet de Paris. |
octobre | |
03/10/90 | Pour faire face à l'important déficit public que connait le pays, le gouvernement Rocard soumet à l'Assemblée nationale un projet de loi sur la création de la contribution sociale généralisée (CSG), visant à diversifier les sources de financement de la Sécurité sociale. Ce nouvel impôt déclenche une fronde de l'extrême gauche, qui l'estime injuste car proportionnel. |
03/10/90 | La CSG est un impôt proportionnel au taux de 1,1 %, à large assiette (revenu, capital, prestations sociales). Il deviendra, à terme, l'impôt le plus productif de l'état. |
03/10/90 | Pour mettre fin aux débats du parlement, le gouvernement décide d'engager sa responsabilité sur ce texte, en application de l'article 49-3. L'opposition de la droite et des communistes au projet de loi conduit au dépôt d'une motion de censure contre le gouvernement le 16 novembre. |
06/10/90 | émeutes à Vaulx-en-Velin après la mort d'un jeune délinquant motard tué par la police. Celui-ci avait tenter de forcer un barrage de police au Mas du Taureau. Des violents affrontements ont lieu avec la police, de nombreux bâtiments sont incendiés et le centre commercial est pillé. 300 CRS et policiers se déploient dans le quartier pour ramener l'ordre.Le bilan financier des trois nuits d'émeute est de 80 millions de francs de dégâts matériels |
15/10/90 | manifestations de lycéens sur le thème de la sécurité. |
Économie & Société |
7,9 % de chômeurs en France, un plus bas depuis 1983. |
Déficit public (-2,4 % du PIB). |
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Direct sur la rubrique : Monde : France actualité
Mise à jour :20/12/2019
Un auxiliaire de traction ou truck moteur (surnommé en Amérique du Nord « slug », de l'anglais « limace ») est un engin moteur accessoire à une locomotive diesel-électrique. Il a des bogies avec des moteurs de traction, mais est incapable de se déplacer par ses propres moyens car il ne contient pas de moteur thermique pour produire de l'électricité (contrairement à une « unité B »). Il est donc relié à une locomotive, appelé la « mère », qui fournit le courant pour alimenter les moteurs de traction.
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Actualité française
février | |
« Suspension » des activités du MRP par Jean Lecanuet, le mouvement se dissout dans le Centre Démocrate. | |
Manifestations contre la guerre du Viêt Nam, grève des enseignants du secondaire. | |
03/02/68 | 3 février : inauguration de la maison de la Culture de Grenoble. |
05/02/68 | grèves des cheminots à Grenoble, des employés de banque à Paris et du personnel navigant d’Air Inter. |
06/02/68 | ouverture des Xe jeux olympiques d'hiver à Grenoble. La vasque olympique est allumée par Alain Calmat devant les 60 000 spectateurs du stade olympique de Grenoble. Jean Claude Killy remporte 3 médailles d'or en ski alpin. Les images sont retransmises pour la première fois en couleur et partout dans le monde. |
09/02/68 | le fondateur et délégué général de la Cinémathèque française, Henri Langlois, est démis de ses fonctions sur demande du gouvernement. Ce renvoi suscite une énorme émotion non seulement dans les milieux du cinéma, français et internationaux, mais dans tout le monde culturel. |
11/02/68 | une manifestation réunit étudiants et ouvriers des usines Dassault à Bordeaux. |
14/02/68 | manifestation et affrontements avec la police devant la Cinémathèque. Jeunes réalisateurs de la Nouvelle Vague, grandes vedettes et activistes politiques, dont Cohn-Bendit, s'y retrouvent côte à côte. |
mars | |
01/03/68 | arrêt Syndicat général des fabricants de semoules de France. Le Conseil d’État reconnait la primauté du droit national sur le droit international (décision renversé en 1989). |
06/03/68 | accident aérien du vol 212 Air France en Guadeloupe. |
09/03/68 | accident aérien à La Réunion. |
16/03/68 | fin des manifestations d’une semaine pour la défense de l’emploi dans le nord et l’est. |
17/03/68 | pour mettre un terme à la spéculation sur l’or (le cours du lingot atteint 7000 francs à Paris), les membres actifs du pool de l’or décident de cesser d’acheter ou de vendre le métal sur le marché international. Deux marchés parallèles de l’or sont créés. |
22/03/68 | mouvement du 22-Mars. Des étudiants, menés par Daniel Cohn-Bendit, occupent la tour administrative de la faculté de Nanterre. |
28/03/68 | la faculté de Nanterre est fermée par le doyen. |
avril | |
03/04/68 | ouverture de la troisième législature de la Cinquième République. |
07/04/68 | décès de Pépée, le chimpanzé femelle de Léo Ferré |
08/04/68 | la fusée française Véronique est lancée de la base spatiale de Kourou (Guyane). |
27/04/68 | attentat contre la compagnie de CRS 13 de Saint-Brieuc, plasticage revendiqué par le Front de libération de la Bretagne. |
29/04/68 | début de la diffusion de la série animée, Les Shadoks à la télévision française, sur la deuxième chaîne en noir et blanc de l'ORTF à 20h30. Ce dessin animé novateur et caustique, créé par Jacques Rouxel avec la voix du comédien Claude Piéplu, va diviser les français entre ceux qui l'apprécient et ceux qui le détestent. |
Début de l'agitation dans les universités et les lycées. |
mai | |
Contestation estudiantine et sociale de « mai 68 » en France. Manifestation de la gauche de la République à Denfert-Rochereau (800 à 170 000). La Sorbonne et la fac de Nanterre sont occupées par les étudiants. | |
02/05/68 | Georges Pompidou part en voyage en Iran. À la suite d'une mobilisation animée notamment par les Cahiers du cinéma, Henri Langlois est réintégré à la tête de la Cinémathèque. Début des Événements de mai 1968. |
03/05/68 | les étudiants se réunissent à la Sorbonne. La police fait évacuer la Sorbonne. Le SNE-Sup pour les enseignants et l'UNEF pour les étudiants dénoncent l’atteinte aux franchises universitaires et décident une grève illimitée. |
06/05/68 | premières barricades à Paris. Violent affrontement au quartier Latin : 600 étudiants et plus de 300 policiers sont blessés. Le mouvement s'étend en province. |
07/05/68 | les étudiants défilent à travers Paris et vont chanter L'Internationaledevant la tombe du soldat inconnu. |
10/05/68 au 11/05/68 | nuit de barricades au Quartier latin de Paris. Les affrontements avec la police font plus de mille blessés des deux côtés. La FEN appelle à une grève générale. |
10/05/68 | première entrevue à Paris concernant le Viêt Nam. |
13/05/68 | les centrales syndicales et les partis de gauche commencent à soutenir le mouvement estudiantin : des manifestations unitaires sont organisées à Paris et en province. La manifestation de la Gauche à Paris rassemble 800 000 personnes selon les syndicats contre 171 000 selon la police. À la fin de la journée, la Sorbonne rouverte est occupée par les étudiants. |
14/05/68 au 18/05/68 | voyage du général Charles de Gaulle en Roumanie. |
18/05/68 | le Festival de Cannes est suspendu à la suite de l'intervention de Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Berri, Louis Malle, en solidarité avec les étudiants et les ouvriers. |
19/05/68 | de retour de Roumanie, de Gaulle déclare devant les responsables des forces de l’ordre : « les réformes oui, la chienlit non ! ». |
20/05/68 | début de grandes grèves de mai-juin 1968. On compte 6 millions de grévistes. |
22/05/68 | On compte huit millions de grévistes en France. |
22/05/68 | Daniel Cohn-Bendit est interdit de séjour en France. |
22/05/68 | Une motion de censure déposée par la gauche est repoussée. La crise ne peut se dénouer par un changement de gouvernement. |
24/05/68 | de Gaulle annonce un référendum, mal accueilli par l’opinion. De nouvelles barricades sont dressées dans la nuit du 24 au 25 mai. Dans les incidents de la nuit, deux morts : un commissaire de police à Lyon, renversé par un camion, et un jeune homme à Paris (éclat de grenade dans le cœur) |
25/05/68 au 27/05/68 | négociations des accords de Grenelle. |
27/05/68 | meeting au stade Charléty à Paris France : UNEF, PSU, CFDT; |
27/05/68 | signature des accords de Grenelle, protocole d’accord entre le gouvernement et les syndicats (relèvement du SMIG, augmentation des salaires, réduction du ticket modérateur en matière de Sécurité sociale…). Les grévistes de Renault-Billancourt refusent les accords. |
28/05/68 | François Mitterrand réclame un gouvernement provisoire; |
28/05/68 | démission d’Alain Peyrefitte, ministre de l’Éducation nationale. |
29/05/68 | Manifestation de la CGT qui demande un gouvernement populaire. De Gaulle « disparaît » à Baden-Baden où il rencontre Jacques Massu. |
30/05/68 | allocution radiotélévisée du général Charles de Gaulle sur la « Chienlit ». Il annonce la dissolution de l’Assemblée nationale et l’ajournement du référendum. Manifestation gaulliste sur les Champs-Élysées de même ampleur que la manifestation contestatrice du 13 mai. |
31/05/68 | Raymond Marcellin est nommé au ministère de l'intérieur, replaçant Christian Fouchet. Il reçoit la difficile mission de lutter contre les nombreux troubles à l'ordre public crées par mai 68. Sous son mandat, les effectifs des forces de l'ordre passeront de 130 000 à 180 000 hommes. |
juin | |
01/06/68 | remaniement du gouvernement Georges Pompidou. |
04/06/68 | début de la reprise de l’activité dans certains secteurs comme l’EDF-GDF, les transports et les PTT |
05/06/68-07/06/68 | début de la reprise du travail dans la fonction publique. |
07/06/68 | violent affrontements à Flins entre les grévistes et la Régie Renault, épaulés par les étudiants et les forces de l’ordre. Décès de Gilles Tautin (17 ans), lycéen venu soutenir les grévistes. |
12/06/68 | le gouvernement dissout plusieurs organisations d’extrême gauche et interdit les manifestations sur tout le territoire. |
14/06/68-16/06/68 | évacuation de la Sorbonne, et de l'Odéon. Les cours reprennent dans les lycées. |
23/06/68-30/06/68 | élections législatives. Large victoire des gaullistes UDR et de leurs alliés (Union des démocrates pour la République) qui remportent la majorité absolue des sièges. L’opposition subit un échec retentissant. |
27/06/68 | suppression de l’épreuve écrite du baccalauréat. |
octobre | |
Nouvelle agitation dans les lycées et les universités. | |
01/10/68 | découverte du cadavre de Stéphan Markovic, garde du corps d'Alain Delon, dans une décharge publique des Yvelines. |
02/10/68 | Alain Poher élu président du Sénat en remplacement de Gaston Monnerville qui ne se représente pas. |
03/10/68-11/10/68 | débat en première lecture à l’Assemblée nationale sur la loi Edgar Faure d’orientation portant sur l’autonomie des universités. François Furet, Jean-Denis Bredin et Michel Alliot ont participé à l’élaboration de cette loi. |
03/10/68 | Alain Poher est élu Président du Sénat (fin en 1992). |
04/10/68 | début de l’ « affaire Markovic » : Stevan Markovic, garde du corps d’Alain et Nathalie Delon, a laissé une lettre accusant du crime Alain Delon et « un truand retiré des affaires », Marcantoni. Le couple Pompidou est bientôt impliqué sur la base de faux documents. Un jeune Yougoslave, Akow, détenu à la prison de Fresnes, a adressé des lettres à Delon. Elles ont été saisies. Il y déclare avoir participé à une soirée organisée dans une villa des Yvelines. « Soirée particulière, fort gaie. » Akow affirme que Markovic possédait des photographies compromettantes pour l’épouse de l’ancien Premier ministre, Claude Pompidou. Akow, interrogé, aurait affirmé avoir vu Claude Pompidou, lors de cette « soirée particulière ». Georges Pompidou lui-même serait mis en cause par ce témoignage. |
05/10/68 | Jacques Chancel présente pour la première fois Radioscopie sur France inter de 17 à 18 heures (chaque jour jusqu’en 1982). |
09/10/68 | prix Nobel de la paix pour René Cassin, juriste inspirateur de la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948. |
09/10/68 | Première de « En toutes lettres », émission littéraire mensuelle de Eric Ollivier et Jean Dutourd sur la première chaîne de télévision |
16/10/68 | François Mitterrand est écarté du Parlement européen au profit d’un candidat soutenu par la majorité. |
18/10/68 | premier concert des Pink Floyd en France, à Lyon, au théâtre du 8e. |
20/10/68-21/10/68 | comité central du PCF à Evry. À la suite de l’intervention soviétique en Tchécoslovaquie, la démission du bureau politique de Jeannette Thorez-Veermersch est acceptée. Il adresse un blâme public à Roger Garaudy (désaccord sur la Tchécoslovaquie). La revue Démocratie nouvelle, directeur Jacques Duclos, rédacteur en chef P. Villon, rédacteur en chef adjoint : P. Noirot, cesse de paraître. |
21/10/68 | à 80 ans, Maurice Chevalier, le plus international des chanteurs français fait ses adieux définitifs à la scène au théâtre des Champs-Élysées, après plus de 50 ans de carrière. Maurice Chevalier s'éteindra 4 ans plus tard, le 1er janvier 1972. |
25/10/68 | le groupuscule Occident provoque des incidents et agresse les enseignants aux lycées Voltaire, Louis-le-Grand, Condorcet et Buffon à Paris. |
25/10/68-30/10/68 | visite en Turquie du général de Gaulle. |
26/10/68 | à la suite d’incidents provoqués par Occident, début de manifestation au Quartier latin. |
28/10/68 | un groupe commun pro-chinois et anarchistes investissent le café Relais-Odéon, lieu de rendez-vous habituel des militants d’Occident, et y lance des cocktails Molotov entraînant un incendie dont les dégâts seront chiffrés à 250 000 Francs. Prévenus par une « taupe » dans les milieux de la Gauche, les militants nationalistes se sont abstenus de se rendre ce jour-là à ce qui constituait leur véritable « quartier général ». Le soir même, la librairie « chinoise » de la rue Gît-le-Cœur est plastiquée, tandis qu’un autre groupe anarchiste s’efforçait en vain d’incendier la Librairie française d’Henri Costun, tenu par erreur pour un proche du mouvement Occident. |
31/10/68 | des maoïstes de l’UJCml dissoute créent la Gauche prolétarienne (GP). Benny Lévy, son frère Tony (prof de maths), Robert Linhart, fondateur de l’UJC(ml), Philippe Barret (normalien), Christian Jambert, Alain Geismar, Serge July, André Glucksmann, Olivier Rolin (normalien), Jean-Pierre Le Dantec (École centrale), Jean-Claude Vernier (École centrale), Cristian Riss, Jacques-Alain Miller, Jean-Claude Milner, Jean-Claude Zancarini (Tarzan, élève de Saint-Cloud), etc. C’est le résultat de la crise majeure qu’a vécu l’UJC(ml) avec l’échec de mai 68. La gauche prolétarienne ne regroupe qu’une minorité de l’ancienne UJCML, mais elle recueille en revanche l’adhésion de certains militants du « 22 mars » nanterrois, et celle d’intellectuels réfractaires au discours « marxiste-léniniste » (André Glucksmann, Serge July), ainsi que ceux qui appartenaient au cercle normalien très fermé des Cahiers pour l’analyse, jusque-là connu surtout pour sa distance très lacanienne devant le politique. |
31/10/68 | dissolution du mouvement Occident (extrême droite). Devant le risque d’engrenage après les incendies du 28 octobre, Maurice Grimaud choisit l’interdiction du groupe d’extrême droite. |
Économie |
Hausse de 9,2 % des salaires horaires au second semestre 1968. |
La crise de mai 68 et les pertes productives qui en découle aggravent la balance des paiements et le déficit public (-1,2 % du PIB). Le gouvernement est contraint de dévaluer le franc (11,1 %) et d'augmenter les ressources fiscales de l’État, notamment par la TVA qui est étendue aux commerces. |
La TVA représente 50 % des recettes fiscales de l'Etat. |
Cinéma |
Film français : 1968 |
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Mise à jour :20/12/2019