Date de création : 09.04.2012
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18.01.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Miss de l'année :
Miss Janvier : Jaime Bergman
Miss Février : Stacy Marie Fuson
Miss Mars : Alexandria "Lexie" Karlsen
Miss Avril : Natalia Sokolova
Miss Mai : Tishara Lee Cousino
Miss Juin : Kimberly A. Spicer
Miss Juillet : Jennifer Rovero
Miss Août : Rebecca Scott
Miss Septembre : Kristi Cline
Miss Octobre : Jodi Ann Paterson
Miss Novembre : Jodi Ann Paterson
Miss Décembre : Cara Wakelin
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Par
Anne-Charlotte Dusseaulx
Le gouvernement a pris la décision d'utiliser l'article 49-3 sur la réforme des retraites. Le Premier ministre, Edouard Philippe, se rend à l'Assemblée nationale pour l'annoncer aux députés.
La décision a été entérinée samedi en milieu de journée lors d'un Conseil des ministres. Edouard Philippe se rend à l'Assemblée nationale pour annoncer aux parlementaires que le gouvernement aura recours à l'article 49-3 sur le projet de loi retraites, actuellement en discussions dans l'hémicycle. Depuis l'arrivée du texte - et de ses plus de 41.000 amendements - en séance publique le lundi 17 février, les débats étaient tendus entre majorité et opposition. Vendredi, le cap des 100 heures avait été franchi et les députés siégeaient ce week-end. Le calendrier prévoyait d'aller jusqu'au 6 mars et la trêve liée aux élections municipales. Ce ne sera finalement pas le cas. Comme attendu, le 49-3 va donc être utilisé pour faire adopter le projet de loi sans vote.
Le dépôt d'une motion de censure?Après cette annonce par le Premier ministre, plusieurs étapes vont suivre :
les oppositions disposeront de 24 heures pour déposer une motion de censure (qui doit être signée par 58 députés) ;
une fois la motion déposée, celle-ci doit être discutée à l'Assemblée nationale dans les 48 heures. Si elle est votée, le gouvernement doit démissionner.
Mardi, Edouard Philippe avait demandé aux députés de sa majorité de "tenir encore", ajoutant avoir "besoin que pendant quelques jours (ils) montr(ent) le même degré d'implication qui a prévalu jusqu'à présent". Interrogé le même jour lors des questions au gouvernement sur une éventuelle utilisation du 49-3, le Premier ministre avait indiqué qu'il n'hésiteraient pas à prendre ses responsabilités si le débat n'était pas possible "au bout de très nombreuses heures".
L'Assemblée nationale avait voté samedi matin l'article 7 du projet de réforme qui prévoit d'intégrer les régimes spéciaux (SNCF, RATP, Opéra de Paris...) dans le système "universel" de retraite par points. Les débats vont s'arrêter avec l'annonce du Premier ministre et le recours au 49.3.
Le 49-3, c'est quoi?
Dans la Constitution de 1958, l'article 49 alinéa 3 permet au Premier ministre d'engager la responsabilité du gouvernement devant l'Assemblée nationale sur un texte de loi. Ce mécanisme doit être déclenché par le chef du gouvernement lui-même, après délibération du Conseil des ministres. Il ne peut être utilisé qu'une seule fois par session parlementaire (hors projet de loi de finances ou de financement de la Sécurité sociale).
En clair, cela lui permet de clore les discussions sur un projet ou une proposition de loi, et le texte est considéré comme adopté. Sauf, précise la Constitution, si "une motion de censure déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent" est votée.
Pour être étudiée, cette motion doit être signée par au moins un dixième des membres de l'Assemblée, c'est-à-dire 58 députés. Et, pour être adoptée, elle doit recueillir, dans les deux jours suivant son dépôt, l'approbation de la majorité des 577 députés, soit 289 voix pour. Sachez que l'on ne comptabilise que les voix pour. Pour s'opposer à la motion, il suffit de ne pas voter. Si la motion est adoptée, le gouvernement doit démissionner.
Depuis 1958, il y a eu 88 utilisations du 49-3. Aucune n'a abouti à l'adoption d'une motion de censure.
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La notion defoyer fiscal est utilisée dans certains pays comme la France pour le calcul de l'impôt sur le revenu. Il consiste à imposer non pas les individus isolément mais les ménages qu'ils composent.
Depuis les années 1970, le principe de la taxation séparée tend à s'imposer. L'imposition séparée stricte est par exemple pratiquée au Canada, au Japon, en Finlande, en Grèce et Suède. Des pays comme les Pays-Bas, l'Autriche ou le Royaume-Uni pratiquent également l'imposition séparée mais offrent un crédit d'impôt quand l'un des conjoints ne travaille pas. L'imposition conjointe est utilisée en France, au Luxembourg, ou dans le canton de Vaud. Enfin, certains pays laissent le choix d'une imposition conjointe ou séparée, par exemple en Allemagne, en Irlande, au Portugal (depuis 2015, avec l'imposition séparée étant la norme) et aux États-Unis.
Le quotient familial (désignation belge et française) ou fractionnement de revenu (désignation canadienne) est utilisé pour l'imposition conjointe des foyers fiscaux. Il consiste à diviser le revenu global du foyer fiscal par le nombre d'unités de consommation qui le composent.
La notion de ménage est très proche de celle du foyer fiscal. Le ménage est une notion statistique, reposant sur la situation de fait, alors que le foyer fiscal est une notion administrative, fondée sur un contrat explicite. Cela signifie qu'il peut y avoir plusieurs foyers fiscaux dans un ménage, par exemple dans le cas d'un couple vivant en union libre
Motivations
Son principe est le suivant : « à niveau de vie égal, taux d'imposition égal ». Il est en effet destiné, dans le cadre de l'impôt progressif, à assurer l'équité fiscale entre les contribuables célibataires et ceux qui sont chargés de famille.
En pratique, chaque ménage dispose d'un certain nombre de parts : par exemple, en France, 1 part par adulte et 1/2 par enfant. On divise ensuite le revenu imposable par le nombre de parts, puis l'impôt est calculé sur une seule part. La somme ainsi obtenue est ensuite multipliée par le nombre de parts du foyer afin d'aboutir au montant final que le ménage aura à payer.
Ce n'est pas la même chose que de calculer l'impôt directement sur le revenu imposable parce que l’impôt sur le revenu est progressif (et non proportionnel aux revenus). C'est en raison de cette progressivité qu'un célibataire gagnant 24 000 € verse au fisc une proportion de son revenu plus élevée qu’un célibataire gagnant 12 000 €, et a fortiori qu’un célibataire gagnant 8 000 €. Trois célibataires gagnant 8 000 € chacun payeront donc à eux trois 3 000 € (soit chacun 1 000 €), somme inférieure à ce que verse un célibataire gagnant 24 000 € (qui paye, lui, 5 000 € d’impôt). Un ménage gagnant 24 000 € paiera 3 000 € d'impôt s'il est composé de 3 parts, et 5 000 € d’impôt s'il n'est composé que d'une seule part.
Critiques
Le système utilisé pose la question de savoir quelle est l'unité de base de la société : la famille ou l'individu et de savoir s'il convient de privilégier les solidarités familiales ou de rechercher l'autonomie de chacun.
Le système du quotient est souvent accusé de reposer sur une vision patriarcale de la famille, décourageant le travail salarié des femmes ou entretenant leur improductivité. Il est destiné à assurer l'équité horizontale entre des couples dont la répartition des revenus est différente. Par exemple, si la France utilisait un système d'imposition séparée, on aurait une imposition très différente pour deux couples dont le revenu total est de 4 000 € par mois selon que les deux membres travaillent ou non. Si les deux conjoints gagnent chacun 2 000 € par mois, chacun sera imposé au taux marginal de 14,00 % et devra payer 1 747 € d'impôts, soit 3 494 € pour le foyer. Par contre si le mari (par exemple) était seul à travailler et à être imposé, il serait imposé au taux marginal de 30 % et devrait payer 7 652 € d'impôts.
Comparé au système d'imposition séparée, le système du quotient est donc favorable aux couples mono-actifs (couples avec la femme au foyer dans 88 % des cas en France en 2002). En effet, que la femme gagne un revenu (« travaille ») ou non, l'impôt total du couple sera plus faible que dans le système où seul celui qui travaille (ici le mari) serait imposé. En revanche, la déclaration conjointe d'un couple où les deux conjoints travaillent tend à augmenter le taux marginal du conjoint le moins bien rémunéré, car si ce dernier avait été imposé séparément, son impôt aurait été plus faible que celui qui porte sur la moyenne des deux revenus. La femme de notre exemple, qui gagne moins que son mari, serait donc moins imposée que lui dans le cas d'une déclaration séparée. Pour autant ce raisonnement est tout sauf probant. On peut en effet le renverser en disant que l'épouse, ou plutôt le salaire le plus faible pour ne pas préjuger, sature les premières tranches basses du barème et que c'est au contraire le salaire le plus élevé qui est dans les tranches le plus imposées. En vérité les deux raisonnements n'ont pas de sens. La seule chose qui vaille c'est que le couple paie moins ensemble que séparément.
Le lien entre travail des femmes et mode d'imposition reste cependant difficilement perceptible en pratique. Ainsi, le taux d'activité féminine de pays comme la France ou le Portugal est supérieur à la moyenne européenne
La notion de foyer fiscal suppose implicitement que l'ensemble des postes de recettes et de dépenses des ménages soient mis en commun. Or, les études statistiques de Insee montrent que cette pratique n'est pas systématique. La répartition des charges et des ressources est en fait dépendante du rôle attribué à chacun dans le couple
De nombreux pays n'utilisent pas le système du quotient familial mais pratiquent un abattement forfaitaire sur le revenu imposable pour chaque enfant à charge, quels que soient les revenus du foyer. Cette réduction du revenu imposable, qu'il ne faut pas confondre avec un crédit d'impôt forfaitaire, produit des effets tout à fait comparables, parfois plus forts que le quotient plafonné à la française.
Dans les années 1970, les services fiscaux français ont calculé ce que rapporterait l'impôt si l'on n'appliquait pas de quotient familial (en clair, si on ne tenait pas compte de la présence d'enfants) et a appelé la différence « avantage familial » ou « aide à la famille », voire « prestation fiscale ». Cette différence étant, par construction, croissante avec le revenu, Bercy a émis l'avis que « l'aide en faveur des familles croissait avec leur revenu ». Le quotient familial a été souvent critiqué comme favorisant les familles les plus aisées, profitant davantage de la réduction de tranche d'imposition offerte par ce mécanisme. La commission des inégalités sociales du 7e plan de développement, reprenant les préconisations du rapport Ortoli de 1969 et celle du conseil des impôts de 1974, avait suggéré le remplacement du système du quotient par un abattement forfaitaire.
Cette proposition a été critiquée par des autorités européennes et particulièrement l'OCDE au motif que le quotient familial faisait partie intégrante du mode de calcul de l'impôt, ne pouvant pas en être séparé. Le taux d'imposition moyen avec le quotient familial est le même pour deux familles de même niveau de vie, quelle que soit leur taille. Il ne fournit donc en soi ni aide, ni avantage aux familles, mais garantit juste que le poids de l'impôt est équitablement réparti entre des familles de taille différente et de niveau de vie équivalent, assurant une équité horizontale familiale et laissant à la progressivité de l'impôt le soin de réduire les inégalités.
Le législateur français a opté pour une position médiane, en plafonnant les réductions induites par le quotient familial
Dans un souci de justice fiscale, l'avantage fiscal présenté par le quotient familial est limité par la loi avec l'introduction de plafonds prévus par l'article 197 du code général des impôts (CGI).
L'application du plafonnement résulte de la comparaison entre deux termes:
le premier terme est l'impôt calculé en retenant le nombre de parts correspondant à la situation et aux charges de famille du contribuable,
le second terme est l'impôt calculé sur une part si le contribuable est célibataire, divorcé, séparé ou veuf (conjoint ou partenaire décédé avant le 1er janvier de l'année d'imposition), et sur deux parts s'il est marié, lié par un PACS ou veuf (conjoint ou partenaire décédé au cours de l'année d'imposition) soumis à imposition commune, la somme ainsi obtenue étant ensuite diminuée d'autant de fois le plafond en impôt qu'il y a de demi-parts ou quarts de part additionnelles.
Si le premier terme est inférieur au second, le plafonnement est applicable. L'impôt retenu sera celui issu du calcul du second terme. Si ce n'est pas le cas, il n'est pas fait application du plafonnement et l'impôt retenu sera celui issu du calcul du premier terme.
En France, le plafonnement introduit dans le calcul du second terme a été baissé de 2 336 € à 2 000 € en octobre 2012, puis à 1 500 € en juin 2013.
Les parts ne correspondent pas aux valeurs des unités de consommation retenues par les économistes.
Par exemple, en France, le législateur a parfois « ajusté » le nombre de parts dans un sens ou dans l'autre parfois non sans raison. Ainsi, jusqu'en 1953, les couples redescendaient de 2 à 1,5 part s'ils n'avaient toujours pas d'enfant au bout de 3 ans de mariage. Par ailleurs, d'après une étude de La Documentation française réalisée en 1982, puis une similaire sept ans plus tard, le troisième enfant coûte beaucoup plus cher que le deuxième.
De même, il existe déjà des économies d'échelle importantes pour deux personnes vivant ensemble; on peut donc questionner tout avantage fiscal consenti à un couple sans enfant.
À l'inverse, qu'un enfant à charge de plus de 15 ans ne fasse pas bénéficier ses parents d'une part entière peut être vu comme discutable, puisqu'un enfant de cet âge coûte presque autant qu'un adulte.
En France
Le quotient familial de l'impôt sur le revenu a été instauré en France en 1945. Il fut voté à l'unanimité des deux chambres. Son initiative revient à Adolphe Landry.
La loi de 1974 abaissant l'âge de la majorité de 21 à 18 ans a entraîné une modification importante de la prise en compte des enfants à charge.
Le PACS, formule plus souple que le mariage, a introduit une extension du droit à la déclaration commune.
En France fin 2013, il y avait 37 millions de foyers fiscaux, dont un peu plus de la moitié étaient imposables. Les concubins non mariés et non pacsés constituent deux foyers fiscaux, de même que les colocataires, ce qui fait que la même année il y avait environ 30 millions de « foyers » raccordés à un fournisseur d'électricité.
Elle est très proche de celle de foyer (en sociologie), de foyer familial ou de ménage (au sens économique), à quelques particularités près. Ainsi :
si le contribuable est célibataire, veuf, divorcé, séparé de corps, le foyer fiscal n'est composé que par lui-même ;
s'il est marié(e), le foyer fiscal est obligatoirement composé des deux conjoints, ainsi que des enfants célibataires mineurs à charge et des enfants recueillis par le contribuable ;
en cas de concubinage, les concubins sont traités comme des célibataires (sauf pour l'impôt de solidarité sur la fortune, où l'imposition est commune), avec, le cas échéant, rattachement des enfants célibataires mineurs à charge de l'un ou de l'autre ;
les revenus des personnes liées par un PACS sont imposés en commun dès la première année du PACS (au lieu des trois années nécessaires auparavant), depuis la loi de finances promulguée en janvier 2005, et sauf si le PACS est rompu dans l'année suivant sa signature ;
un monastère ou un couvent est considéré comme un foyer fiscal unique.
Ne sont pas considérés comme foyer fiscal unique :
les époux séparés de biens et ne vivant pas sous le même toit (les deux conditions réunies sont nécessaires) ;
les époux en instance de divorce ou de séparation de corps et autorisés à avoir des résidences séparées ;
les époux disposant de revenus distincts dont l'un a abandonné le domicile conjugal.
Certaines dispositions ont été prises aussi à l'égard des enfants mineurs à charge, qui sont par défaut considérés comme appartenant au foyer fiscal de leurs parents. En effet, lorsque les enfants disposent d'un revenu propre, les parents peuvent faire le choix d'une imposition séparée, mais celle-ci n'est valable que pour l'année fiscale en cours et sur demande expresse du contribuable. Cette demande annule les effets de la présence de cet enfant sur le quotient familial. Pour les enfants majeurs, c'est le cas inverse qui se présente : en règle générale, un enfant majeur est imposé séparément et forme un foyer fiscal à lui seul. Dans certains cas, celui-ci peut être rattaché au foyer fiscal des parents :
s'il est âgé de moins de 21 ans ;
s'il est âgé de moins de 25 ans et qu'il poursuit ses études ;
quel que soit son âge, s'il est atteint d'une infirmité ou s'il poursuit son service militaire (disposition sans objet depuis la suspension de ce dernier, car il peut encore être effectué à titre volontaire).
Dans le cadre du quotient familial, chaque ménage dispose d'un certain nombre de parts : 1 par adulte et 0,5 par enfant. Toutefois, certains enfants ouvrent droit à une part entière (les enfants à partir du 3e et les enfants handicapés). Ainsi, un couple marié sans enfant a 2 parts, s'il a un enfant, il a 2,5 parts, etc. En théorie les concubins ne sont pas discriminés puisqu'un couple non marié, s'il a un enfant, constituera un foyer fiscal à 1 part et un autre foyer fiscal à 1,5 parts. Pour l'impôt sur la fortune et pour certaines taxes locales telles que la taxe d'habitation, les concubins constituent un unique foyer fiscal comme s'ils étaient mariés (en droit civil on pourrait dire que « les concubins vivent maritalement »).
Le mariage a longtemps apporté un avantage fiscal par rapport au couple non marié. En 1997, il n'était plus toujours avantageux de réaliser une imposition commune. C'était notamment vrai pour les ménages modestes à cause de la décote de l'impôt sur le revenu, lequel était fonction d'un seuil qui s’appliquait à la totalité de l’impôt payé par le foyer fiscal
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Actualité française
1648 | janvier |
01/01/48 | le roi « se laisse voir avec son visage bouffi et encore tout rouge de la petite vérole » (Dubuisson-Aubenay). |
02/01/48 | conseil de guerre et d’État devant la reine, on rappelle Longueville de Münster |
07/01/48 | révolte de huit cents marchands de Paris contre le rachat |
11/01/48 | agitations antifiscales à Paris, les contribuables refusent et se rendent en famille au Palais de Justice. Ils crient : « « Main-levée, main-levée » Parfois aussi, « Naples ! » ». Le fils d’Emery, le président de Thoré (Particelli d’Émery, sieur de Thoré), est injurié et molesté. |
15/01/48 | lit de justice du gouvernement instituant de nouvelles taxes et créant douze nouveaux offices de maîtres des requêtes. Le Parlement de Paris riposte par des remontrances prudentes. L’avocat général Omer Talon, c’est d’ailleurs lui qui le dit, « prononce des paroles dont on remarque la hardiesse » : « vous êtes, Sire, notre souverain seigneur ; la puissance de Votre Majesté vient d’en haut, laquelle ne doit compte de ses actions, après Dieu, qu’à sa conscience ; mais, il importe à sa gloire que nous soyons des hommes libres et non pas des esclaves ; la grandeur de son État et la dignité de sa couronne se mesurent par la qualité de ceux qui obéissent » […] « Le roi a le commandement sur des hommes de cœur, sur des âmes libres et non pas sur des forçats qui obéissent par contrainte, qui craignent la main du comite [nom de l’officier des galères qui surveille les forçats], et maudissent tous les jours l’autorité qu’ils respectent… ». |
16/01/48 | le Parlement annule le lit de justice. Le Grand Conseil, la Chambre des comptes, la Cour des aides lui apportent leur soutien. |
25/01/48 | Bossuet soutient sa première thèse, dite « tentative », en présence de Condé, ami de sa famille, à qui il l’avait dédiée |
1648 | février |
10/02/48 | La Rochefoucauld lève un régiment d’infanterie de son nom, son régiment de cavalerie ayant été licencié. Dans son gouvernement du Poitou, où il réside par ordre de la reine, La Rochefoucauld soutient la cause de la cour et de Mazarin. |
15/02/48 | la reine Anne d’Autriche somme le Parlement de Paris de réponde à la question « le Parlement se croit-il en droit de limiter l’autorité du roi ? ». Celui-ci s’est arrogé le droit d’examiner à nouveau les lois enregistrées en lit de justice, empiétant ainsi sur le pouvoir législatif de la Couronne. |
1648 | mars |
13/03/48 | Anne d’Autriche et Mazarin, irrités par les remontrances, mettent en vigueur des mesures vexatoires telles que la suppression des gages d’officiers ou celui de la Paulette. Début de l'affaire de la Paulette. |
13/03/48 | rappel du comte d’Avaux. Abel Servien est seul négociateur à Münster pour la France, il a pour l’aider à Osnabrück Henri Groulart de la Court. |
18/03/48 | Condé est nommé commandant de l’armée de Flandre |
1648 | juin |
01/06/48 | le duc de Beaufort s’évade du château de Vincennes |
10/06/48 | arrêt du Conseil qui casse l’arrêt d’Union. Il est présenté au Parlement le 12 mai. |
15/06/48 | les Cours souveraines répondent par la Déclaration de la Chambre Saint-Louis, ébauche d’une constitution en vingt-sept articles, demandant, en particulier, des garanties de la liberté individuelle, la vérification par le Parlement des levées d’impôts, l’abolition des monopoles, la suppression des intendants. |
30/06/48 | trente-deux députés des cours souveraines parisiennes se réunissent dans la chambre Saint-Louis du palais de la Cité pour travailler à la réforme de l’État jusqu’au 10 juillet Les magistrats mécontents publient un programme politique articulé en vingt-sept articles : abolition des intendances, des commissions extraordinaires et de l’évocation des affaires judiciaires par-devant les maîtres des requêtes, consentement à l’impôt des quatre cours souveraines, pas de créations d’offices nouveaux, pas d’atteinte au gages des officiers, réduction d’un quart des tailles, abolition des nouvelles redevances domaniales ou citadines comme le toisé, baisse des taux d’intérêts, création d’une Chambre de justice pour contrôler les financiers, etc. |
1648 | août |
07/08/48 | enlèvement de Madame de Miramion par les hommes de Bussy dans la montée vers le Mont Valérien juste après le pont de Saint-Cloud. |
16/08/48 | Journée des barricades |
18/08/48 | le Parlement prétend faire établir le Tarif ou la Pancarte (droit frappant les marchandises livrées à Paris) en exécution de son arrêt du 20 juillet par deux de ses conseillers. Le 20 août, Broussel et Ferrand, conseillers au Parlement, prétendent examiner les baux de la gabelle et des différentes fermes. |
20/08/48 | bataille de Lens, victoire des troupes françaises menées par le Prince de Condé sur les troupes espagnoles dirigées par l’archiduc Léopold-Guillaume de Habsbourg, gouverneur général des Pays-Bas espagnols. |
22/08/48 | le Parlement, sur le conseil de Broussel, décide des poursuites contre les principaux traitants ou partisans : Catelan, Tabouret, Lefebvre et autres. |
25/08/48 | jour de la Saint-Louis. Le Conseil d’en haut (la régente, Monsieur, Mazarin, Séguier, Chavigny) décide l’arrestation de Broussel et de plusieurs autres magistrats. Dans le climat tendu des débuts de la Fronde, Gondi, le futur cardinal de Retz, prononce le même jour, à l’église Saint-Paul, un sermon politique, très emporté et très séditieux », selon son secrétaire, Guy Joly. C’est le seul sermon qu’il publiera. |
26/08/48 | Te Deum à Notre-Dame de Paris en l’honneur de la victoire de Lens. Arrestation du président de Blancmesnil et du conseiller Broussel, opposants notoires à Mazarin. Agitation populaire dans la capitale. Dans la nuit du 26 au 27, Gondi tient conseil avec le duc de Longueville et ses amis et décide de tout faire pour chasser le cardinal Mazarin du pouvoir. |
27/08/48 | Journée des barricades à Paris. Début de la Fronde parlementaire (Gondi, Beaufort, Châteauneuf, Charton, Broussel…), soulèvement contre Anne d’Autriche et Mazarin. Conduit par le premier président Molé, le Parlement se rend au Palais-Royal pour réclamer la libération de Broussel, "le père du peuple". Comme il n’a rien obtenu, la population le contraint, sous la menace, à une nouvelle démarche. L’insurrection gagne la rive gauche. Blancmesnil est libéré le 27 au soir, Broussel le lendemain matin. |
1648 | octobre |
14/10/48 | émeute des cabaretiers et des marchands de vin parisiens qui envahissent le Palais pour réclamer aux parlementaires l’abaissement des droits sur les vins. |
22/10/48 | la reine signe une déclaration rejoignant de façon atténuée le texte des vingt-sept articles. Elle est enregistrée 24 octobre. Elle vise à donner le pouvoir d’un Parlement de régime parlementaire à un Parlement qui n’est pas élu. Les ordonnances du 22 octobre 1648 sont, entre autres très protectionnistes puisqu’elles prohibent l’entrée en France de marchandises étrangères. |
24/10/48 | paix de Westphalie. La France gagne Pignerol, les Trois-Évêchés et l’Alsace sauf Strasbourg et Mulhouse. |
24/10/48 | enregistrement de la déclaration royale qui confirme celle du 31 juillet. Le Parlement devient le pouvoir prépondérant dans l’État. |
31/10/48 | le roi revient à Paris avec la reine. Après le retour de la cour à Paris et la capitulation de Mazarin devant la Fronde (déclaration du 24 octobre), le Coadjuteur ne cesse d’ourdir des intrigues complexes tendant toutes au même but : renverser Mazarin. |
1648 | novembre |
23/11/48 | rentrée du Parlement (la date officielle est pour la Saint-Marti, le 11 novembre) |
1648 | décembre |
06/12/48 | Colbert devient conseiller du roi par lettres patentes ; il prête sermenle 9 décembre |
Vers le 9 décembre : La Rochefoucauld, le mémorialiste regagne Paris. Il abandonne le cardinal Mazarin pour le camp des Frondeurs, et s’attache au parti de Condé, et devient l’un des principaux partisans de la révolte par son influence sur la duchesse de Longueville. |
SOMMAIRE Assemblée nationale
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Mise à jour |
Harcèlement à l'Assemblée nationale : Gilles Le Gendre accusé de "fermer les yeux" par les syndicats de collaborateurs
PARLEMENT - Sur France Inter, le président du groupe LaREM à l'Assemblée nationale a déclaré ne pas avoir "connaissance de cas précis suspects" de harcèlement moral et sexuel à l'Assemblée nationale. Les syndicats de collaborateurs l'accusent de "fermer les yeux" et dénoncent des "allégations mensongères".
"Je n'ai pas connaissance de cas précis suspect. Néanmoins, nous devons être intraitables par rapport à ce sujet", répondait Gilles Le Gendre à un auditeur de la matinale de France Inter qui l'interrogeait jeudi 27 février sur le fait que "plusieurs députés (du) groupe ont été visés par des situations de harcèlement moral ou sexuel envers leur collaborateur ou collaboratrice".
Le président du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale a seulement évoqué "quelques conflits du travail" impliquant des députés-employeurs traités aux prud'hommes, avec potentiellement "des questions, ou l'argument, ou le moyen du harcèlement".
Dans un communiqué, les sept organisations syndicales des collaborateurs parlementaires (CFE-CGC, CFTC, CGT, CFDT, SNCP-FO, Solidaires et Unsa) lui ont reproché de "ferme(r) une nouvelle fois les yeux" sur ce sujet qui "entache notre institution de façon inédite quant à son ampleur depuis le début de la présente législature". "Les sept organisations syndicales de collaboratrices et collaborateurs parlementaires que nous représentons sont particulièrement scandalisées par les allégations mensongères du président Le Gendre", écrivent-ils encore.
Plus tard dans la journée, Gilles Le Gendre a fait savoir à l'AFP qu'en indiquant ne pas avoir connaissance de "cas précis suspect", il parlait en réalité de "nouveaux" cas suspects. Il a précisé être "évidemment au courant" de deux affaires en cours, "d'autant plus qu'elles sont en cours de procédure judiciaire". Ces deux procédures concernent les députés Pierre Cabaré et Stéphane Trompille. Une ancienne assistante parlementaire, qui est également sa suppléante, a déposé plainte pour agression sexuelle contre le premier. Le second est assigné aux prud’hommes pour licenciement abusif par deux ex-collaborateurs dont l’une accuse l’élu de messages à connotation sexuelle.
En France, l’ordonnance du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante fixe les règles spécifiques aux mineurs de procédure pénale. Elle est signée par François de Menthon, ministre de la justice du premier gouvernement Charles de Gaulle, gouvernement provisoire de la République française.
Origine
En droit romain et dans l’ancien régime, il n’existait pas de droit spécifique des mineurs. La loi du 22 juillet 1912 créé les tribunaux pour enfants. L’ordonnance de 1945 va plus loin en instaurant le juge des enfants.
Le magistrat Jean Chazal (appelé en 1942 par le secrétaire d’État à la Famille et à la Santé du gouvernement Laval, Raymond Grasset) a été l'un des principaux rédacteurs de cette ordonnance
Principes
« Il est peu de problèmes aussi graves que ceux qui concernent la protection de l’enfance, et, parmi eux, ceux qui ont trait au sort de l’enfance traduite en justice. La France n’est pas assez riche d’enfants pour qu’elle ait le droit de négliger tout ce qui peut en faire des êtres sains. La guerre et les bouleversements d’ordre matériel et moral qu’elle a provoqués ont accru dans des proportions inquiétantes la délinquance juvénile. La question de l’enfance coupable est une des plus urgentes de l’époque présente. Le projet d’ordonnance ci-joint atteste que le Gouvernement provisoire de la République française entend protéger efficacement les mineurs, et plus particulièrement les mineurs délinquants.
[…]
Désormais, tous les mineurs jusqu’à l’âge de dix-huit ans auxquels est imputée une infraction à la loi pénale ne seront déférés qu’aux juridictions pour enfants. Ils ne pourront faire l’objet que de mesures de protection, d’éducation ou de réforme, en vertu d’un régime d’irresponsabilité pénale qui n’est susceptible de dérogation qu’à titre exceptionnel et par décision motivée. »
— Exposé des motifs de l’ordonnance du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante
Évolution
Plusieurs réformes ont fait évoluer la mise en œuvre des principes structurants de l’ordonnance de 1945.
Le principe d’atténuation de la responsabilité des mineur a été contredit par la création des centres éducatifs fermés par la loi d'orientation et de programmation pour la justice de 2002, et par les peines planchers, applicables également aux mineurs, entre la loi renforçant la lutte contre la récidive des majeurs et des mineurs de 2007 et la loi relative à l'individualisation des peines et renforçant l'efficacité des sanctions pénales de 2014.
Le principe de spécialisation de la justice des mineurs a été contredit par les tribunaux correctionnels pour mineurs compétents pour les mineurs récidivistes de 16 à 18 ans, créé par la loi sur la participation des citoyens au fonctionnement de la justice pénale et le jugement des mineurs de 2011 et supprimé par la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle de 2016.
Le 3 décembre 2008, la commission Varinard chargée de présenter des propositions pour réformer l’ordonnance du 2 février 1945 remet son rapport au ministre de la Justice. Elle formule 70 recommandations pour rendre la justice pénale « plus lisible et plus adaptée à l’évolution de la délinquance ». L'une des principales propositions était de créer un Code destiné à la justice pénale des mineurs, plutôt que de s'engager dans une nouvelle réforme de l'ordonnance de 1945. L’idée est reprise plus tard par Christiane Taubira, puis par le projet de loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice
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Le comité d'entreprise est, en France (en Belgique on parle de conseil d'entreprise), l'une des institutions représentatives du personnel au sein d'une entreprise. Il est progressivement remplacé par le comité social et économique (CSE) depuis le 1er janvier 2018.
En France, le comité d'entreprise et les comités d'établissement ont été institués par l'ordonnance du 22 février 1945 et la loi du 16 mai 1946 dans toutes les entreprises de cinquante salariés et plus ; il détient des attributions à la fois sociales et économiques.
Les textes législatifs relatifs au comité d'entreprise débutent à l'article L2321-1 du code du travail, dans sa nouvelle numérotation.
Le chef d'entreprise est tenu d'organiser la mise en place d'un comité d'entreprise (CE) dans les entreprises de 50 salariés et plus. En dessous de cet effectif, le CE n'est pas obligatoire. Les attributions économiques et sociales du CE seront alors exercées par les délégués du personnel dont l'élection est obligatoire pour les entreprises de 11 salariés et plus.
Dans les entreprises de moins de 300 salariés, l'employeur peut opter pour une délégation unique du personnel. Les élus exercent alors les fonctions de membres du comité d'entreprise conjointement à celles de délégués du personnel. Le crédit d'heures des délégués était alors augmenté de 15 heures à 20 heures. Cette décision, prise par l'employeur, ne pouvait se faire qu'après consultation des délégués du personnel et s'il existait, du comité d'entreprise.
Le comité d'entreprise (CE) est remplacé, dans les entreprises possédant plusieurs établissements, par des comités d'établissement (CE) et un comité central d'entreprise (CCE).
La participation aux élections professionnelles pour les comités d'entreprise, qui s'est élevée à 63,8 % sur les années 2005-2006, est un indicateur de l'audience syndicale en France.
Le comité d'entreprise disparaîtra définitivement le 1er janvier 2020 et sera absorbé par le CSE (Comité Social et Economique) qui a pour but de remplacer les trois anciennes instances d'entreprise : les délégués du personnel (DP), le comité d'entreprise (CE) et le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).
Histoire
Ce sont les accords Matignon, signés dans la nuit du 7 au 8 juin 1936, qui ont permis l’institution par le Front populaire des délégués du personnel dans les établissements employant plus de 10 salariés. Mais il faudra attendre l’après-guerre pour voir entériner la création des comités d’entreprise.
Le gouvernement de Vichy crée les comités sociaux d’établissement mis en place par la Charte du travail en 1941. Ces comités ne pouvaient débattre que des questions sociales mais, en aucune façon, les questions économiques. Les employeurs composaient eux-mêmes à leur guise ces comités.
Dès avant la Libération, la résistance travaille à la reconstruction institutionnelle de la France, ainsi le Programme du Conseil national de la Résistance adopté le 15 mars 1944 réclame « la participation des travailleurs à la direction de l’économie ».
Deux textes vont organiser les comités d’entreprise, l’ordonnance du 22 février 1945 et la loi du 16 mai 1946.
Alexandre Parodi, ministre du travail et de la sécurité sociale, propose un projet de texte le 19 novembre 1944 qui ne prévoyait pour le comité d’entreprise que des attributions économiques essentiellement consultatives. Les syndicats ouvriers, qui s’attendaient à des pouvoirs de gestion, furent déçus par l’avant-projet. Les débats devant l’Assemblée consultative se déroulent durant deux jours, les 12 et 13 décembre 1944. Suivant les recommandations d’Albert Gazier, secrétaire de la CGT et rapporteur du projet ainsi que d’Ambroise Croizat, secrétaire de la fédération CGT de la métallurgie et président de la commission du travail, l’avant-projet est modifié par les membres de l’Assemblée en y ajoutant la plupart des attributions économiques et des moyens d’action qui font l’originalité aujourd’hui de l’instance. Mais le gouvernement provisoire fit machine arrière sur le texte. Il écarta la plupart des modifications apportées par l’Assemblée et revint à son projet initial, retirant même de son propre texte certaines dispositions critiquées par les représentants patronaux. C’est ainsi que l’ordonnance du 22 février 1945 fut accueillie par de vives critiques des syndicats avec notamment le général de Gaulle quittant la salle de l’Assemblée le 2 mars 1945.
En octobre 1945, les partis de gauche gagnèrent les élections à l’Assemblée constituante et Ambroise Croizat devint ministre du travail. Le 22 décembre 1945, Albert Gazier déposa une proposition de loi reprenant les modifications adoptées en vain par l’Assemblée consultative provisoire.
Le 20 janvier 1946, le général de Gaulle démissionna de la présidence du gouvernement provisoire et Félix Gouin, socialiste, lui succéda. Un nouveau projet fut déposé le 15 février 1946 avec les dispositions qui n’avaient pas été retenues par le gouvernement précédent : ramener à 50, et non 100, le nombre de salariés à partir duquel une entreprise aurait un comité d’entreprise, obligation de consulter le CE en matière de gestion et de marche de l’entreprise, communication des documents remis aux actionnaires, assistance d’un expert-comptable, 20 heures de délégation, etc. L’Assemblée vota la loi à l’unanimité le 16 mai 1946. Les réactions patronales furent très vives mais les dispositions restèrent inchangées et permirent un accroissement rapide du nombre de comités d’entreprise.
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Embarrassé par une question, le ministre de l’Agriculture arrache le micro d’un journaliste
Didier Guillaume, en visite au Salon de l’agriculture mercredi 26 février, n’a pas apprécié les questions d’un journaliste de France 5. À tel point qu’il lui a arraché son micro des mains. En cause, la vidéo de l’association L214 sur les pratiques d’un abattoir en Dordogne.
Il y a des questions qui dérangent plus que d’autres. Celles de Tancrède Bonora, journaliste pour France 5, ont particulièrement déplu à Didier Guillaume. Lors d’une visite au Salon de l’agriculture mercredi 26 février, le ministre s’est agacé des interrogations du reporter et lui a arraché son micro des mains.
En cause, une vidéo publiée par l’association de défense de la cause animale L214, qui dénonce des pratiques non conformes dans un abattoir de Dordogne. Le ministère a réagi en indiquant qu’il n’y avait aucun problème dans cet établissement. Une défense contestée par l’association, qui a révélé des échanges de mails au sein du ministère concernant des éléments de langage et des écarts à la réglementation. Une enquête interne a été ouverte au sein de l’institution.
Face à cette séquence embarrassante, visiblement en colère, Didier Guillaume n’a pas souhaité répondre au journaliste qui lui demandait d’expliquer ce double langage et s’est emparé de son micro. Un geste qui a suscité de vives réactions sur Twitter, notamment celle de Jean-Michel Apathie qui s’étonne : Dans beaucoup de pays d’Europe, démocratiques comme l’est le nôtre, ce geste lui coûterait son poste de ministre.
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Actualité française
1943 | février |
Maquis de Saint-Marcel | |
08/02/43 | Jean-Marie Arthus (15 ans en 1940), Jacques Baudry (18 ans), Pierre Benoît (15 ans), Pierre Grelot (17 ans) et Lucien Legros (16 ans) sont fusillés par la gendarmerie française. On les appellera les cinq martyrs du lycée Buffon. |
16/02/43 | instauration du STO, Service du travail obligatoire : les hommes nés en 1920, 1921 et 1922 iront travailler en Allemagne. |
17/02/43 | libération par Giraud des internés communistes en Afrique du Nord. |
28/02/43 | les Allemands détruisent le quartier du Vieux-Port de Marseille. |
1943 | avril |
Antoine de Saint-Exupéry, Le petit prince (avril, New York). | |
04/04/43 | la Royal Air Force bombarde les usines Renault de Boulogne-Billancourt. |
05/04/43 | annonce du transfert en Allemagne de Blum, Daladier, Mandel et Reynaud, livrés par Vichy; |
05/04/43 | première victoire homologuée sur le front russe pour les Français libres du Groupe de chasse Normandie-Niémen. |
12/04/43 | entrée des troupes franco-américaines à Sousse (Tunisie). |
17/04/43 | signature clandestine des accords du Perreux aboutissant à la réunification de la CGT. |
La ration hebdomadaire de viande tombe à 120 grammes par personne. |
1943 | mai |
12/05/13 | entrée du général français Giraud à Tunis. |
17/05/13 | bombardements aériens alliés de Bordeaux; |
17/05/13 | ralliement de l'escadre française d'Alexandrie à la France libre du Général de Gaulle. |
24/05/13 | mort du premier milicien tué par la Résistance. |
27/05/13 | première réunion, à Paris, sous la présidence de Jean Moulin, du Conseil national de la Résistance (CNR), constitué de représentants de la Résistance, des partis politiques et des syndicats. |
30/05/13 | de Gaulle s’installe à Alger. |
30/05/13 | enregistrement à Londres du Chant des partisans interprété par la chanteuse Germaine Sablon |
1943 | octobre |
02/10/43 | Charles de Gaulle seul président du CFLN. |
04/10/43 | Bastia est libérée. |
05/10/43 | fin de la libération de la Corse. |
21/10/43 | libération de Raymond Aubrac et d'autres résistants, lors d'un coup de force de la Résistance, près de la prison Montluc. |
1943 | décembre |
04/12/43 | entrevue Pétain-Abetz. |
10/12/43 | prise de San Pietro (Italie) ; c'est le premier engagement des troupes françaises en Italie. |
18/12/43 | Pétain accepte toutes les conditions des Allemands. |
29/12/43 | création des Forces françaises de l'intérieur (FFI). |
31/12/43 | Laval fait entrer au gouvernement des collaborateurs plus déclarés (Brinon, Henriot, Darnand, Gabolde). |
À la fin de l’année, les maquis comptent 22 000 hommes organisés. |
Naissances | Décès | Identité | Profession | N |
15 juin 1943 | 27 décembre 2017 | Johnny Hallyday(Jean-Philippe Smet) | chanteur, compositeur et acteur | fr |
20 juin 1899 | 8 juillet 1943 | Jean Moulin | homme politique et résistant | fr |