Actualité française
1791 | février |
13/02/91 | combat de Vannes. Affrontement entre des paysans venus défendre l'évêque et les patriotes de la garde nationale de Lorient. |
13/02/91 | décret supprimant les jurandes, maîtrises, corporations, et créant les patentes. |
16/02/91 | loi relative à l'organisation de la Gendarmerie nationale. |
21/02/91 | départ en exil à Turin de Mesdames, (Marie Adélaïde et Victoire, filles de Louis XV et tantes du roi. Elles sont huées lors de leur passage à Pont-de-Beauvoisin. |
21/02/91 | Jean-Baptiste Massieu, député du clergé du bailliage de Senlis aux États généraux, est élu, à Beauvais, évêque constitutionnel du département de l'Oise par 193 voix sur 331. |
28/02/91 | conspiration des chevaliers du poignard. |
1791 | juin |
01/06/91 | décret abolissant toute espèce de torture et déclarant que la décollation sera désormais le seul supplice en usage pour les condamnés à la peine capitale. |
02/06/91 | sanction donnée par Louis XVI à divers décrets contre lesquels il proteste secrètement. |
05/06/91 | décret qui retire au roi le droit de grâce |
11/06/91 | décret ordonnant au prince de Condé de rentrer en France sous peine de mise hors la loi et de confiscation. |
13/06/91 | un décret permet de recruter au sein de la Garde nationale des volontaires pour participer à des conflits extérieurs. |
14/06/91 | a loi Le Chapelier instaure la liberté d'entreprendre et proscrit les coalitions notamment ouvrières, interdiction de la grève (1791-1884) |
15/06/91 | création des bataillons de volontaires nationaux |
20/06/91 | fuite de la famille royale (décision prise par le roi Louis XVI) . |
21/06/91 | arrestation de Louis XVI à Varennes-en-Argonne |
25/06/91 | rentrée du roi à Paris. |
Abolition de la peine de mort
Le débat de 1791 à l'Assemblée nationale constituante Bibliothèque de l'Assemblée nationale En 1791, l'Assemblée constituante entreprend la réforme du Code pénal et débat de la question de la peine de mort. A la fin de l'Ancien Régime plus d'une centaine de crimes étaient passibles de la peine de mort et il existait de nombreuses modalités d'application de la peine capitale, la torture précédant la mort : la décapitation à l'épée ou à la hache applicable aux nobles ; la pendaison aux voleurs ; le bûcher aux hérétiques et aux incendiaires ; la roue aux brigands et aux meurtriers condamnés avec circonstances aggravantes ; l'écartèlement aux parricides et aux régicides ; le bouillage aux faux-monnayeurs. En 1766 le chevalier de La Barre, à l'âge de dix-neuf ans, fut torturé - il eut le poing coupé, et la langue arrachée - avant d'être décapité et d'être jeté au bûcher, pour ne pas avoir salué une procession. Dans son rapport, Le Pelletier de Saint-Fargeau plaide pour l'abolition, au nom de l'inefficacité de la peine de mort. Jacques Jallet préconise, en outre, des peines modérées. La Constituante décide finalement de maintenir la peine capitale mais réduit de cent quinze à trente-deux les cas possibles de la peine de mort. Elle décrète que celle-ci consiste seulement dans la privation de vie et rejette la torture. La loi du 6 octobre 1791 dispose que « la peine de mort consistera dans la simple privation de la vie, sans qu'il puisse jamais être exercé aucune torture envers les condamnés » et que « tout condamné à mort aura la tête tranchée ». Cette dernière disposition demeurera dans le Code pénal français jusqu'en 1981. Rapport sur le projet de code pénal présenté par Le Pelletier de Saint-Fargeau (annexe à la séance de l'Assemblée nationale du lundi 23 mai 1791) [Biographie et mandats] Séance du lundi 30 mai 1791 Séance du mardi 31 mai 1791 (matin) Annexe : opinion de Jacques Jallet sur la peine de mort Séance du mercredi 1er juin 1791 (matin) Séance du jeudi 3 juin 1791 Séance du samedi 4 juin 1791 (matin) |
Un crayon de couleur est un crayon utilisé pour le dessin en couleurs, à la différence du crayon graphite, qui ne permet que des dessins en noir et blanc avec un jeu de valeur.
Fabriqués en bois, on trouve aussi sous cette appellation des « crayons » en plastique. Contrairement aux crayons mine, qui sont classés selon leur dureté (H, HB, B), les crayons de couleur sont plutôt tendres. La dureté varie en fonction des marques. Certains crayons de couleur, appelés crayon aquarellable, dont la mine contient de la gomme arabique, permettent une dilution dans l'eau pour un travail en aquarelle. D'autres crayons de couleurs à mine très grasse sont spécialement utilisés pour le maquillage.
Les crayons de couleur sont utilisés par les artistes professionnels dans différents domaines : dessin, illustration, bande dessinée, dessin technique, publicité, animation. Les crayons de couleur peuvent présenter un niveau élevé de qualité dans les pigments, les liants, le support bois, le choix des couleurs.
Les crayons de couleur sont vendus à l'unité, par boîtes de gammes prédéfinies ou coffrets comportant un nombre variable de couleurs, qui peuvent aller de quatre à plusieurs centaines.
La technique traditionnelle du crayon de couleur utilise un papier plus ou moins grainé, selon l'effet recherché. Le coloriage se fait par tracés successifs rapprochés légers, des hachures, que l'on peut ensuite entrecroiser et éventuellement superposer avec d'autres couleurs pour produire une grande variété de nuances. Le mélange des couleurs se fait à la fois par la superposition et le mélange physique des pigments, mais aussi optiquement par juxtaposition. Le blanc du papier qui demeure apparent confère au travail une grande légèreté. Cependant, on peut insister jusqu'à ce que le papier soit entièrement couvert de pigment et obtenir des surfaces très denses en couleur, en ayant toujours une matière très riche. On peut aussi utiliser des astuces techniques pour obtenir des effets : estampage de lignes fines ou de points avec un outil, grattage, etc.
Les crayons de couleur sont, traditionnellement, associés aux loisirs créatifs et activités scolaires des enfants grâce à leur côté non tachant et facile à manipuler. Ils sont concurrencés dans ce domaine par les stylos-feutres. De par leur fabrication (emploi de colorants à base de métaux lourds comme le chrome ou le cadmium, bois verni) les crayons peuvent renfermer des substances toxiques pour les enfants. Certaines alternatives non toxiques sont proposées
Une variété de crayon de couleur particulière est le crayon bleu inactinique, sous la forme d’un crayon classique ou de mines pour porte-mine, présentant une seule couleur, un bleu clair, qui a pour caractéristique de ne pas être détecté lors de la reproduction au trait avec une pellicule photographique à fort contraste (film lith), ou qui peut être facilement éliminé par un réglage lors d’une reproduction par scanner. Le crayon bleu permet de réaliser un crayonné, qui est ensuite encré en noir, sans qu’il soit nécessaire de le gommer (avec les risques induits par le gommage si l’encre n’est pas sèche ou le support peu résistant). La couleur bleue n’a donc aucune incidence sur le résultat final. Le crayon bleu inactinique est utilisé dans le graphisme, la bande dessinée, le manga, l’animation, pour des documents en noir et blanc (même s’ils sont mis en couleur par la suite).
Un crayon est un instrument de dessin et d'écriture. Il est constitué d'une petite baguette de bois servant de gaine à une mine de la même longueur, l'extrémité de la baguette étant parfois recouverte d'une gomme à effacer. Lorsque la mine est usée, on taille le bois en maintenant la forme conique de l’extrémité, de manière à dégager une nouvelle longueur de mine, au moyen d’un canif ou d’un taille-crayon ou d'un bouton à retour sur le Critérium (mine rétractable).
Le terme crayon désigne l'instrument d'écriture constitué d'une mine, à l'origine maintenue dans un tube métallique, aujourd'hui dans une gaine de bois. Toutefois, l'usage du mot s'étant étendu dans le langage courant en français de France pour désigner tout instrument d'écriture tel que stylo-bille, stylo-feutre, portemine, etc., il semble parfois nécessaire d'apporter une précision : il n'existe pas de terminologie officielle et les désignations peuvent varier selon les zones géographiques ou culturelles. On parle de « crayon-mine », de « crayon de mine », de « crayon à papier », de « crayon de papier », de « crayon de bois » ou « crayon gris », « crayon de plomb » ou « crayon à mine » au Québec, « crayon noir », « crayon ordinaire » ou simplement « crayon »
Histoire
Le crayon de Gustave Doré (1854). L'usage d'un stylet solide et sec, concurremment à l'encre, remonte à l'Antiquité. La pointe de métal a été longtemps utilisée pour réaliser des dessins ou pour écrire rapidement, l'écriture destinée à être conservée se faisant à l'encre avec les outils appropriés. Les Romains utilisent un stylet de plomb, puis un alliage de plomb et d'étain. Cette pratique est à l'origine du terme mine de plomb, toujours en vigueur bien qu'il n'existe plus de véritable mine « en plomb » depuis le milieu du XIXe siècle. Le mot anglais pour « mine » est toujours lead (« plomb »), comme l'allemand utilise Bleistift ou « pointe de plomb ». Au cours du Moyen Âge on expérimente divers expédients, des sortes de mines qu'on entoure de bois pour les protéger de la casse. Au XVIIe siècle, on découvre en Angleterre un important gisement d'un minerai noirâtre dont on pense alors que c'est une substance semblable au plomb, d'où le nom qu'on lui donne, plombagine. Il s'agit en fait de graphite.
Le crayon moderne a été mis au point indépendamment par l'inventeur autrichien Joseph Hardtmuth en 1792 (l'Allemagne disposait de gisements de graphite de qualité très inférieure) et par le chimiste français Nicolas-Jacques Conté en 1795 pour remplacer le graphite pur (la plombagine) dont l'importation d'Angleterre était interdite par le blocus. « Il mélangea du graphite moulu très fin avec de la poudre d'argile, en fine pâte qu'il compressa en mines, et après séchage les mit au four. En variant le temps de cuisson, la température, et la proportion argile/graphite il obtint des mines de diverses duretés. » Conté définit une échelle de dureté en chiffres de 1 (le plus doux) à 5, qui correspondait pratiquement à celle de Brockmann en lettres dont il est parlé plus bas. La marque Conté a été rachetée par la société Bic en 1979 et a fêté ses 200 ans en 1985.
Avant la généralisation de l'invention de Conté, le crayon, préfigurant le portemine actuel, était un tube métallique fendu et muni d'une petite bague coulissante pour maintenir la mine, ceci aux deux extrémités, ce qui permettait d'utiliser deux mines différentes (plombagine et craie blanche, sanguine, sépia, etc). Par la suite, pour le dessin technique ou de précision, le crayon « en bois » a été remplacé par le portemine utilisant des mines aux diamètres calibrés de 0,3 - 0,5 - 0,7 ou 0,9 mm (pour les principaux formats), ou encore des mines de 2 mm ou 3,15 mm.
L'Angleterre vint donc plus tard que le continent à l'usage du crayon en bois. On continua à fabriquer des bâtons carrés de graphite pur. En 1838, Henry Bessemer invente une méthode pour comprimer la poudre de graphite et reconstituer des bâtons de graphite solide à partir des déchets de l'exploitation.
Aux États-Unis, des fabricants s'installent : le premier est William Munroe, en 1812. On doit à Ebenezer Wood le premier usage de la scie circulaire et le façonnage hexagonal des crayons. La fabrication intensive et la consommation de cèdre (Red cedar) pour le bois des crayons sont telles au début du XXe siècle qu'on en vient à récupérer le bois des menuiseries et des barrières, avant de recourir au Incense cedar (Calocedrus ou cèdre à encens, une variété proche du Thuya), un bois qui ressemble au cèdre mais qui provient de forêts aménagées, et qui est encore majoritairement utilisé. Cependant Bic réalise maintenant des crayons dont le bois est remplacé par de la résine de synthèse (à base de matériaux recyclés) qui est plus résistante et ne provoque pas d'échardes en cas de brisure. En France, en revanche, des crayons de bois sont toujours fabriqués selon la technique traditionnelle mise au point par Nicolas-Jacques Conté. La Compagnie Française des Crayons fabrique aussi tous les crayons beaux arts (sanguines, pierres noires, pastels, fusains, etc) pour la marque Conté à Paris, elle détenue par le groupe Colart.
Le 30 mars 1858, Hymen Lipman dépose un brevet pour la gomme fixée à l'extrémité du crayon.
Dureté des mines
Des crayons avec différentes duretés. Le degré de dureté des mines de crayons est défini par l’échelle suivante :
| | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
9H | 8H | 7H | 6H | 5H | 4H | 3H | 2H | H | F | HB | B | 2B | 3B | 4B | 5B | 6B | 7B | 8B | 9B |
Dure | → | Moyenne | → | Tendre |
H (hard) : dure (ou sèche);
B (black) : tendre (ou grasse) ;
HB (hard black) : moyenne ;
F (fine point) : fine. Il s’agit du milieu de l’échelle, HB étant un peu plus tendre.
La dureté augmente de 6B à 9H et la densité (noirceur) du trait augmente de 9H à 6B. Une mine dure est sèche, précise et durable, mais manque de noirceur ; une mine tendre est grasse et a une bonne noirceur, mais s’use rapidement.
L’utilisateur d’un crayon choisit le type de mine en fonction de l’usage auquel il le destine :
pour un dessin technique qui exige la clarté du tracé et la précision des traits, le choix se porte vers une mine très sèche (type 3H à 9H). Ce type de construction graphique nécessite parfois un encrage du support (calque ou polyester) pour permettre la reproduction. Aujourd'hui, beaucoup préfèrent utiliser un portemine équipé de mines de diamètre très fin (0,3 mm) qui ont l’avantage de donner un trait fin. Cependant, même avec une pointe fine, l'épaisseur du trait varie, de par l'inclinaison du porte-mine. Aussi nombre de dessinateurs de métiers anciens (exemple dessin d'atelier d'ébénisterie), plus puristes, utilisent encore des porte-mines à mines très épaisses, qu'ils taillent eux-mêmes sur un papier de verre, afin de le conserver en permanence en pointe.
pour un dessin aux instruments qui exige construction et précision avec une certaine sensibilité, la mine de dureté moyenne type HB est particulièrement adaptée ; en effet, elle permet un certain « repentir » (utilisation de la gomme) sans détruire la qualité du dessin initial.
pour un dessin artistique, croquis ou dessin à main levée, la mine 2B ou plus, existant en portemine de 0,5 mm à 0,7 mm ou 1,2 mm de diamètre, ou crayon classique, permet l’exploitation de toutes les techniques d’expression graphiques ; cependant l’utilisation du « repentir » (la gomme) peut empâter le dessin et est souvent proscrite. La gomme mie de pain est plus efficace sur ce type de marques. Dans un usage « artistique », le crayon permet de jouer avec la finesse du trait par la taille précise de la mine et l’usage de la pointe, ou d’en varier la texture et l’épaisseur en utilisant une mine plus émoussée, ou en inclinant le crayon de manière à avoir une surface de mine plus importante en contact avec le papier : se rapprochant ainsi des possibilités offertes par les mines de plomb, craies ou fusains qui sont dépourvus de la gaine de bois du crayon.
Les mines contiennent de l’argile et du graphite. Une mine tendre contient moins d’argile et une mine dure moins de graphite. Le graphite apporte le côté « gras » à la mine par son pouvoir lubrifiant, alors que l’argile est au contraire une charge maigre. Le modèle HB, le plus utilisé par les consommateurs, est en quelque sorte le modèle standard, les autres sont réservés aux artistes ou à des professionnels, comme les architectes. L'épaisseur typique d'un trait de crayon est de quelques dizaines de nanomètres, soit une centaine de couches atomiques.
L’échelle servant à classer la dureté des mines a été créée par la maison Brookmann qui exploitait les mines de graphite de Borrowdale en Angleterre ; d'où le code de lettres faisant référence à des mots anglais. Originellement, il comprenait six duretés : B, BB, F, HB, H, HH, le dernier contenant une proportion plus importante d'argile, le premier une teneur en graphite relativement élevée. Ensuite Lothar von Faber vers 1839 l'a développée ; elle est très courante en France. Il existe également une codification numérique utilisée dans de nombreux pays.
Fabrication
Les deux méthodes d'enchâssement de la mine. Les mines sont fabriquées sous forme de pâte par mélange des différents constituants (pour les mines classiques, poudre de graphite et kaolin, en proportions variables selon la dureté). La pâte est extrudée au travers d'une grille pour donner un cylindre de diamètre voulu, et est durcie par séchage. Le corps du crayon est fabriqué avec des plaquettes de bois, aujourd'hui majoritairement du cèdre à encens, pour sa texture homogène (fibres très bien alignées) et facile à tailler, qui sont rainurées : les mines sont collées dans les rainures, une seconde plaquette rainurée est collée sur la première. Les plaquettes sont ensuite découpées pour séparer les crayons, qui sont façonnés ensuite en cylindres ou en baguettes de section hexagonale. Ils reçoivent ensuite une ou plusieurs couches de peinture, l'impression de la marque, etc. Une extrémité est enfin taillée, et l'extrémité opposée reçoit un revêtement, la toque, ou éventuellement une petite gomme, plus rarement un embout métallique comportant ou non un anneau.
Si en Europe les crayons sont revêtus de couleurs différentes, aux États-Unis ils sont majoritairement jaunes, reprenant la couleur de ceux de Koh-i-Noor, introduit dans ce pays en 1890 par la firme austro-hongroise Koh-i-Noor Hardtmuth, qui était considéré comme le meilleur — et le plus cher — crayon au monde
Le Minitel (pour « Médium interactif par numérisation d'information téléphonique ») est un type de terminal informatique destiné à la connexion au service français de Vidéotex baptisé Télétel, commercialement exploité en France entre 1980 et 2012. Il a hissé la France au premier plan de la télématique mondiale grâce au premier service au monde de fourniture payante d’informations télématiques, qui sera un succès considérable et restera longtemps populaire.
Par métonymie, le mot « Minitel » a fini par désigner l'ensemble du service Vidéotex en France ainsi que les éléments de réseau (concentrateurs, points d'accès) destinés à rendre ce service
Historique
Cette technologie de communication a été créée par le ministère des Postes et Télécommunications et utilisée en France des années années 1980 aux années 2000.
Contexte
Depuis la fin des années 1950, les ingénieurs du Centre national d'études des télécommunications ont développé des ordinateurs, puis des réseaux numériques expérimentaux, en collaboration avec l'industrie électronique et le Plan Calcul. Divers projets – visiophone, annuaire électronique, réseaux d'ordinateurs, etc. – contribuent à former dans ce milieu d'ingénieurs une vision des télécommunications futures, soutenue par les moyens financiers considérables investis dans le plan de rattrapage téléphonique des années 1970. Le directeur technique du Centre commun d'études de télévision et télécommunications à Rennes, Bernard Marti, coordonne les travaux d'une équipe à l’origine du Minitel, le projet Minitel étant supervisé par Jean-Paul Maury, directeur du projet « Annuaire Électronique et Minitel » (1979-1985). D'après Bernard Marti, le nom « Minitel » serait l'abréviation de « Médium interactif par numérisation d'information téléphonique ».
En 1977 la remise au président de la République française, Valéry Giscard d'Estaing, puis la publication du rapport sur l'informatisation de la société rédigé par Simon Nora et Alain Minc, accélèrent la prise de conscience par les dirigeants et par l'opinion française d'une révolution technologique, baptisée « télématique » : la connexion de terminaux permet la visualisation de données informatiques stockées dans des ordinateurs à travers les réseaux de télécommunications.
En 1978, la France décide de lancer un réseau vidéotex accessible par un terminal peu onéreux. Cette décision sera rendue publique par Gérard Théry (directeur de la DGT) à l'Intelcom 79 de Dallas (Texas) qui réunit le gratin mondial des télécommunications. Il y annonce avec une certaine emphase le déclin de l'ère du papier.
A l'étranger, dans une ambiance d'émulation internationale, les ingénieurs américains, anglais ou allemands accompagnent les recherches des ingénieurs du Centre national d'études des télécommunications. Ainsi en Europe d'autres systèmes sont étudiés, tous fondés sur la norme Vidéotex : Prestel (en), le Ceefax, le Bildschirmtext (de). Aux États-Unis est élaboré le système NAPLPS. Conçu comme vecteur de vente à domicile, il met l'accent sur un affichage en couleurs de qualité photographique. Mais la déception est sévère en raison du coût des composants et du faible débit des lignes de l'époque — surtout aux États-Unis : l'affichage de certaines pages pouvait prendre une durée de six minutes. Le mélange de texte et graphiques, qui ne posait pas de problème avec les caractères semigraphiques de basse qualité du Minitel, n'était pas possible sans faire monter le coût de réalisation du terminal à des valeurs prohibitives en mémoire vive et en morte.
Expérimentations
En France, la phase d'expérimentation de Télétel et du Minitel commence en 1980 à travers plusieurs opérations sur le terrain.
Expérience de Saint-Malo
L'un des 55 premiers terminaux, à clavier ABCD, distribués à Saint-Malo montre un plan des remparts (l'Intra-muros). Alors qu'il est prévu de fabriquer 30 millions de Minitels, Valéry Giscard d’Estaing, devant le lobby de la presse qui voit un concurrent dans cette nouvelle technologie, se ravise et décide de lancer des expérimentations.
En juillet 1980, à Saint-Malo, les 55 premiers utilisateurs de l'annuaire électronique sont équipés (20 entreprises et 35 particuliers). L'expérience de Saint-Malo s'achèvera en décembre 1982.
Parallèlement, en 1981, 4 000 Minitels sont distribués en Ille-et-Vilaine. Il s'agit de tester ce nouveau service chargé de remplacer l'annuaire papier. Il devait aussi alors alléger le service traditionnel des renseignements, passablement saturé devant la croissance du parc téléphonique fin des années 1970. Il se justifiait aussi par l'efficacité d'un service de renseignements recouvrant l'ensemble des abonnés au téléphone en forte croissance. Les publications des annuaires papier, constamment dépassées, créaient une forte demande sur les renseignements téléphoniques alors assurés par des fonctionnaires des PTT.
Expérience Télétel 3V
Terminal Vidéotex Thomson utilisé lors de l'expérience Télétel de Vélizy en 1980. Afin de désamorcer tout contentieux éventuel avec la Presse Quotidienne nationale et régionale face aux inquiétudes déontologiques, économiques et juridiques l'Administration des PTT organise une autre expérience incluant d'autres services (petites annonces, informations, messageries) qui se déroulera à Vélizy. À l'automne 1980, 2 500 foyers volontaires de Versailles, Vélizy-Villacoublay, Jouy-en-Josas, Buc, Bièvres et Les Loges-en-Josas reçoivent un terminal Vidéotex. Du côté des services, près de 200 fournisseurs participent à l'expérience, se donnant ainsi l'occasion de tester ce nouveau moyen de communication auprès du public. Les services remportant la plus large adhésion seront les annuaires téléphoniques pages blanches et pages jaunes (services gratuits), la presse, la vente par correspondance, la SNCF, les banques ainsi que la messagerie.
Si l'expérience de Vélizy reste un symbole dans le monde de la télématique, c'est que cette expérience est la source de la création de la formule « kiosque télématique » qui permet de répartir les revenus entre l'opérateur et les fournisseurs de services, notamment à travers le 3615. En effet, si les éditeurs de presse ont progressivement compris l'intérêt de cette expérience, ils voulaient en tirer des revenus. Conséquemment, d'après des discussions auxquelles participent notamment Mme Martine Tournier (le Parisien Libéré), M. Roger Lajus (Hachette Filippacchi), les hommes de la DGT ont l'idée d'utiliser le système de surtaxation utilisé pour le réveil téléphoné. Cela donne lieu, en février 1984, à la création du kiosque mis en priorité et en exclusivité à la disposition de la presse.
À Vélizy, le premier terminal n'a pas d'écran et se glisse sous le téléviseur : simple décodeur, il permet de consulter une vingtaine de services sur l’écran du téléviseur. La télécommande est élémentaire : juste un clavier alphanumérique en majuscules. Un groupe d'utilisateurs passionnés fonde l'AATEL (Association des abonnés à TéléTEL), qui devient une véritable interface entre les testeurs et la DGT - DACT (Direction générale des télécommunications - Direction des affaires commerciales et télématiques) qui dirige le projet. De leur côté, les entreprises créent l'AFTEL (Association française des fournisseurs de services télématiques). Les liaisons distantes sont établies via le réseau Transpac par le numéro d'accès 612 34 56.
La toute première messagerie, uniquement par boîtes aux lettres, est baptisée M3V. On peut y échanger des messages privés, ou par l'intermédiaire de groupes de discussion thématiques. À l'époque, la DACT et les fournisseurs de services pensent qu'il ne s'agit que d'un gadget ludique : pour eux l'avenir de la télématique réside dans l'information, et non la communication. Il est même question de supprimer cette messagerie. Mais l'AATEL se bat pour la conserver et démontrer qu'elle est une motivation primordiale des utilisateurs, ce que confirmera le développement de la télématique grand public en France. C'est seulement fin 1982 qu'apparaît le premier Minitel. L'expérience est définitivement arrêtée au printemps 1984.
Expérience Gretel
À l'hiver 1981, les Dernières Nouvelles d'Alsace lancent le service expérimental Gretel sur un quartier pilote à Strasbourg. L'expérience débute avec 80 foyers, puis est progressivement étendue.
Les premiers services proposés sont des consultations des actualités, des programmes de télévision et de cinéma, et de la météo, ainsi que quelques jeux. On trouve aussi un service de messagerie électronique de type courriel avec une notion de boîtes aux lettres.
Mais ce qui fait exploser le succès de l'expérience est le lancement en 1982 du premier service de messagerie instantanée, principe découvert à la suite d'un piratage. Ce nouveau service représente très rapidement jusque 85 % du trafic. L'ancêtre des messageries instantanées et de l'internet social est alors né. C'est ainsi qu'apparaissent des services créés par de jeunes entrepreneurs comme Thierry Roze et Xavier Niel.
Lancement
La réalisation du Minitel ayant été confiée à trois industriels différents (Matra, Radiotechnique (Philips) et Télic-Alcatel), le prix de série put être négocié au plus bas en tenant compte d'une hypothétique, mais probable, baisse future des prix de revient par l'évolution technologique et l'accroissement des quantités produites (courbe d'apprentissage) par les fournisseurs.
Le programme Télétel (nom du réseau des terminaux appelés Minitel) est reconnu dans le monde entier comme le premier réseau télématique grand public et comme un succès commercial.
Lancé en France en 1982 par les PTT (devenus La Poste et France Télécom), le minitel permet d'accéder à des services en ligne dont les plus populaires sont :
Le 3611 : anciennement, le 11, l'annuaire téléphonique (initialement gratuit les trois premières minutes, puis devenu payant dès la connexion depuis le 1er septembre 2007). Le service 3611 est alors le service le plus utilisé. Il était censé disparaître définitivement en mars 2009 mais sa mort est une nouvelle fois reportée.
La vente par correspondance (de billets de train par exemple).
Des sites de rencontres et messageries roses (Sextel de Cyrille Jubert, 3615 ALINE de Claude Perdriel, 3615 ULLA)
Des sites de jeux (comme le 3615 CRAC J de Cécile Alvergnat).
Entre 1984 à 1988, l'essor du Minitel explose grâce au succès des messageries instantanées nées des expériences des services STEL à Nice et GRETEL à Strasbourg (serveur à l'initiative des Dernières Nouvelles d'Alsace), ainsi que SM à Paris (Serveur médical de Canal 4). Au printemps 1985 naît la première messagerie grand public sur le 3615, créée par deux anciens de Teletel3V pour le Parisien libéré, nommée MESPL.
L’État français, par le ministère des PTT, a fortement encouragé le développement du Minitel. Les PTT ont ainsi distribué gratuitement les terminaux de base, les modèles plus évolués étaient loués ou vendus, tels que le Minitel couleur, le Minitel 10 équipé d'un combiné téléphonique ou encore dans les années 1990 le Magis et le Magis Club équipés de lecteurs de cartes à puce.
Cette décision était motivée par les économies de fabrication, de distribution et de recyclage de millions d'annuaires papier chaque année. Ainsi, les foyers équipés de Minitel ne recevaient plus que les pages jaunes, au lieu des pages blanches et des pages jaunes. Ce modèle économique, inventé pour le Minitel et consistant à subventionner le terminal par le prix du service, a été fortement critiqué à l'époque par la presse. Il a depuis été repris pour les services de téléphonie mobile. La facturation s'effectuait également par comptabilisation sur la facture téléphonique. Un serveur pouvait, soit être contacté directement par le réseau téléphonique (no d'appel direct), soit être connecté à un des réseaux kiosques (3613, 3614, 3615, etc.).
Seul le 3618 ou service MIAMI (service de communication de Minitel à Minitel) est resté en service jusqu'au 3 novembre 2014. En effet ce service ne dépendait pas du même réseau support
Une forte expansion
Le Minitel (programme Télétel) revint à plus de huit milliards de francs en équipements de terminaux avec une durée de vie estimée de huit ans pour les Minitel. Pendant le même laps de temps, le chiffre d'affaires des services télématiques atteint les 3,5 milliards de francs et les économies de papier atteignirent 500 millions de francs par an. En 1985, le million de Minitel en service est atteint en France ainsi que le million d'heures de communications de services par mois. Avec l'explosion des services liés au 36 15, le réseau Transpac qui véhicule le trafic Télétel, connaît une panne en juin 1985 qui conduit à une altération prolongée du service pour la plupart des abonnés au Minitel. La situation ne redeviendra normale qu'au bout de deux semaines.
Au début des années 1990, le Minitel équipait 6,5 millions de foyers. Il dépassait de loin le nombre d'utilisateurs du réseau CompuServe, qui offrait en Amérique du Nord des services semblables, et plus encore de Prodigy qui lui ressemblait davantage parce qu'utilisant le code Vidéotex, raison pour laquelle dès la fin des années 1980, les Américains s'intéressèrent de très près au réseau Vidéotex français. À un moment où les Français s'interrogeaient sur l'avenir du Minitel, les agences financières de Wall Street notaient déjà le formidable bénéfice à attendre d'un tel programme. C'est pourquoi le futur vice-président Al Gore envoya un jeune homme, David Lytel, enquêter non sur les techniques utilisées mais sur les contenus des services offerts. Ce rapport fut à la source du discours sur « les autoroutes de l'information » prononcé par Al Gore en juillet 1994.
Le réseau Télétel du Minitel comportait au départ deux types de facturation : 3613 (communication payée par le service) et 3614 (communication payée par l'usager, 20 francs – 3,05 € – par heure environ, pas de rémunération du service, réduction en heures creuses). En février 1984 fut créé le système kiosque avec le 3615. La rémunération du service est 60 francs – 9,15 € – par heure environ, payés par l'usager, dont 40 F (6,10 €) pour le service et 20 francs (3,05 €) pour France Télécom, système de « taxation arrière » souhaité par l'industrie de la presse pour rendre son contenu payant.
Ces numéros courts à quatre chiffres ont remplacé les numéros initiaux, au gré de l'évolution du plan de numérotation de l'opérateur historique :
11 jusqu'au 18 octobre 1996 à 23 h, puis 3611
(16) (3) 613 91 55, puis 36 13 91 55 après le 25 octobre 1985 à 23 h, puis 3613 depuis le 10 juillet 1986
(16) (3) 614 91 66, puis 36 14 91 66 après le 25 octobre 1985 à 23 h, puis 3614 depuis le 10 juillet 1986
(16) (3) 615 91 77, puis 36 15 91 77 après le 25 octobre 1985 à 23 h, puis 3615 depuis le 10 juillet 1986
L’apparition du kiosque en 1984 fait exploser le nombre de services qui passe de 145 en 1984, à 2 074 en 1985, 5 000 en 1987 et 25 000 en 1996. Cette année-là les services génèrent près d’un milliard d’euros de revenus pour un parc installé de 6,5 millions de terminaux. Les messageries dont les messageries roses participent fortement à la diffusion du Minitel. Elles représentent 50 % des appels en 1990.
Les serveurs (numéros de téléphone) auxquels on se connectait avec un Minitel étaient appelés des services Télétel. C'était en effet des passerelles vers le réseau Télétel, basé sur Transpac, qui permettait de mettre en relation les Minitel avec les serveurs des prestataires de service.
En marge de ces services Télétel, il était tout à fait possible de composer des numéros classiques à 8 puis 10 chiffres, que ce soit pour se connecter à un autre Minitel configuré en mode « retourné » ou pour accéder à des serveurs « RTC » directement connectés sur le réseau téléphonique commuté, donc non surtaxés. Une communauté de passionnés fréquentait ainsi régulièrement ces micro-serveurs Minitel similaires (en plus accessibles) aux serveurs BBS qui se développaient aux États-Unis et ailleurs. À l'échelle locale, des collectivités proposaient également de tels serveurs Minitel à accès direct. Aujourd'hui encore, de nombreux systèmes de télégestion utilisent ce système, aussi bien en appel entrant (visualisation de données et d'événements ou émission d'ordres) qu'en appel sortant (télé-alarme).
France Télécom engage un processus pour proposer l'annuaire électronique 3611 sur ordinateur et plus seulement sur minitel. avec les sites www.pageszoom.com (qui sera vendu en 2006 à l'Américain KKR). En octobre 1995 la Direction des annuaires de France Télécom a présenté une maquette au salon International des Télécommunications à Genève en Octobre 1995. En avril 1997 le site Les Pages Zoom www.lespageszoom.com a été ouvert avec les Pages jaunes, les Pages blanches, un service de photos de ville (qui sera repris dix ans plus tard par Google street view), cartographie et un moteur de recherche pages web intégrant celui de la société Echo. En juillet 1998 le service Les Pages Zoom a obtenu le LISA Award du meilleur annuaire au monde sur Internet à Boston et le portail Voila.fr a été ouvert au public. Les annuaires de France Télécom sont ensuite devenues accessibles sous la marque www.pagesjaunes.fr. La gestion du service des annuaires de France Télécom est transférée à l'ODA.
En 2000, le Minitel est encore utilisé par près de 25 millions de personnes (pour 55 millions d'habitants) avec un parc de près de 9 millions de terminaux. Il restait toujours très utilisé, y compris pour les transactions commerciales, à tel point que certains moteurs de recherche comme Yahoo! ou AltaVista y avaient un service Minitel. Cependant les services à facturation de type 3615 ou supérieur étaient vivement concurrencés par le Web. L'arrêt prévu en mars 2009 du service 3611 annuaire électronique est reporté devant le nombre significatif de connexions. Selon France Télécom le 3611, qui représentait encore le quart du trafic Télétel, avait enregistré 19 millions de connexions en 2008 et 4 000 éditeurs de services étaient toujours présents sur le Minitel. Le 3611 s'arrêta, comme les autres services Minitel, le 30 juin 2012
Apogée et concurrence d'Internet
L'année 2003 marque l'apogée d'utilisation du réseau (Minitel + émulateurs Minitel sur ordinateurs).
En 2005, PagesJaunes Groupe est créé, afin de regrouper les activités d’édition d’annuaires en France, à l’international, et les autres activités de l’entreprise.
En septembre 2006, France Télécom vend pour 3,3 milliards d'euros le groupe PagesJaunes aux fonds d’investissement américain KKR et Goldman Sachs basés à New York, qui détiennent alors 54 % du capital de l’entreprise, le reste étant coté en bourse.
En février 2009, selon le groupe France Télécom, le réseau de Minitel enregistrait encore 10 millions de connexions mensuelles sur 4 000 codes de services Vidéotex, dont un million sur le 3611 (annuaire électronique).
En 2010, 2 millions de personnes utilisaient encore le minitel, pour 200 000 euros de chiffre d'affaires. Le service a été fermé par France Télécom - Orange le 30 juin 2012
Johnny Weissmuller, né János Péter Weissmüller, le 2 juin 1904 à Freidorf (en) en Hongrie (aujourd'hui en Roumanie), mort le 20 janvier 1984 à Acapulco au Mexique, est un nageur olympique américain, cinq fois médaillé d'or aux Jeux olympiques et longtemps recordman du 100 m nage libre, ainsi qu'un acteur de cinéma, célèbre pour avoir incarné le personnage de Tarzan à douze reprises durant les années 1930 et 1940.
Johann Peter Weißmüller naît en 1904 à Freidorf (en) (en hongrois : Szabadfalu), village de Hongrie actuellement rattaché à la ville de Timișoara en Roumanie. Il est le fils de Peter Weißmüller et Elisabeth Kersch, une famille allemande du Banat. La famille émigre aux États-Unis en janvier 1905, quand l'enfant a sept mois.
Le père, Peter, est mineur à Windber, en Pennsylvanie. C'est là que naît Peter Jr., son plus jeune fils, le 3 septembre 1905, qui est donc américain de naissance, alors que le reste de la famille (qui déménage à Chicago où le père est embauché dans une fabrique de bière) devient apatride à la chute de l'Autriche-Hongrie.
À l'âge de neuf ans, Johnny Weissmüller contracte la poliomyélite. Son médecin lui suggère de pratiquer la natation pour aider à vaincre la maladie. Johnny guérit et continuera à exercer ce sport où il excelle.
Afin de pouvoir participer aux Jeux olympiques de Paris, en 1924. Johnny Weissmüller se fait passer pour son frère cadet, Peter, car en tant qu'apatride il n'aurait pu participer aux jeux. Après ses succès olympiques, la nationalité américaine lui est reconnue et il reprend sa propre identité.
Carrière sportive
Arrivée du 100 mètres nage libre aux JO de 1924 (Weissmuller ligne 4, son second ligne 5). Il est le premier homme à passer au-dessous de la minute au 100 mètres nage libre, le 9 juillet 1922, avec un temps de 58 s 6.
Aux Jeux olympiques de 1924 à Paris, il prive Duke Kahanamoku d'un troisième titre consécutif sur le 100 m nage libre. En trois jours, du 18 au 20 juillet, il s'octroie quatre médailles, l'or sur 100 mètres, 400 mètres et au relais 4 × 200 mètres, et même une médaille de bronze en water-polo. Il réussit à conserver son titre du 100 m nage libre, quatre ans plus tard. En deux Jeux olympiques, il obtient cinq médailles d'or et une en bronze.
Au total, il remporte cinquante-deux titres de champion des États-Unis et établit vingt-huit records du monde. La longévité de certains de ses records témoigne de sa grandeur pour la postérité. Son record du monde établi en 1927 sur le 100 yards nage libre subsiste durant dix-sept ans, celui du 100 m nage libre, qu'il abaisse à 57 s 4, restera dix ans. Johnny Weissmuller n'a jamais perdu une seule course, en compétition, jusqu'à sa retraite sportive.
Une des particularités de Johnny Weissmuller est de nager le crawl avec la tête hors de l'eau, méthode utilisée dans le water-polo.
Palmarès
Jeux olympiques
Médaille d'or au 100 m nage libre lors des Jeux olympiques d'été de 1924
Médaille d'or au 400 m nage libre lors des Jeux olympiques d'été de 1924
Médaille d'or au relais 4 × 200 m nage libre lors des Jeux olympiques d'été de 1924
Médaille d'or au 100 m nage libre lors des Jeux olympiques d'été de 1928
Médaille d'or au relais 4 × 200 m nage libre lors des Jeux olympiques d'été de 1928
Médaille de bronze de water-polo lors des Jeux olympiques d'été de 1924
Carrière cinématographique
Johnny Weissmuller dans la bande-annonce de Tarzan, l'homme singe (Tarzan the Ape Man) (1932).
En 1929, Johnny Weissmuller signe un contrat avec une société de marque de sous-vêtements masculins, la BVD (Bradley, Voorhees & Day) qui l'emploie comme mannequin et représentant. Johnny voyage dans le pays entier et se produit dans des spectacles de natation, distribuant des publicités pour une marque de maillot de bains, signant des autographes et participant à des programmes de radio. La même année, il fait sa première apparition dans le film Glorifying the American Girl : il y apparaît en Adonis, ne portant qu'une feuille de vigne en guise de vêtement.
En 1932, il est choisi pour incarner Tarzan, le célèbre héros créé par Edgar Rice Burroughs. Sixième Tarzan et le premier parlant à l'écran, « Son impressionnante musculature et ses talents de nageur (de nombreuses séquences sous-marines illustrent certains Tarzan) l'ont rendu très populaire, les cinq premiers films produit par la MGM, comptant parmi les plus réussis du genre. Pour la suite, c'est sous contrat avec la RKO qu'il continue à être le « seigneur de la jungle ». » Il tient le rôle dans douze films et demeure, pour en avoir créé tous les stéréotypes (cri — ce dernier sera la plupart du temps utilisé ou imité dans les adaptations ultérieures —, langage), le Tarzan le plus célèbre de l'histoire du cinéma.
En 1948, Johnny Weissmuller n'a plus l'âge ni le physique du personnage (il a alors 44 ans et sa prise de poids est importante) ; Lex Barker de quinze ans son cadet lui succède. Weissmuller tente alors de poursuivre sa carrière, sans toutefois parvenir à changer de registre, devenant le héros d'une autre saga cinématographique, Jungle Jim. Sur une période de six ans et dans seize films (auxquels s'ajoute une série télévisée), il est le personnage, jusqu'à ce que (là encore), arrivé à la « limite d'âge physique », il ne puisse plus incarner l'aventurier.
Johnny Weissmuler a cinquante-et-un ans, lorsque sa carrière cinématographique s'achève (il ne fera plus que deux brèves apparitions au cinéma durant les années 1970).
L'après-Tarzan
Malgré deux millions de dollars de gains estimés pour ses films, Johnny Weissmuller accumule dettes et procès à cause de ses cinq mariages, et se retrouve vite ruiné par les nombreuses pensions alimentaires de ses ex-épouses. Devenu représentant pour une marque de piscine et sa santé s'étant fortement dégradée au fil des années, il finira interné dans un asile psychiatrique, où, paraît-il, il faisait retentir le cri de Tarzan. Johnny Weissmüller est mort d'un œdème pulmonaire, à l'âge de 79 ans.
Vie privée
La deuxième épouse de Weissmuller, Lupe Vélez dans East Is West (1930). Weissmüller s'est marié cinq fois : avec la chanteuse Bobbe Arnst (de 1931 à 1933), l'actrice Lupe Vélez (de 1933 à 1938), Beryl Scott (de 1939 à 1948), Allene Gates (de 1948 à 1962) et Maria Baumann (de 1963 à sa mort en 1984).
Avec sa troisième femme, Beryl, il a trois enfants : Johnny Weissmuller, Jr. (en) (1940-2006), Wendy Anne Weissmuller (1942), et Heidi Elizabeth Weissmuller (1944-1962).
Le « cri de Tarzan » : légendes et réalités
Il semble que ce cri caractéristique lancé par Johnny Weissmüller dans Tarzan, provienne en réalité de l'enregistrement audio d'un yodel autrichien, monté à l'envers et en accéléré.
Dans son livre Complete Book of the Olympics, David Wallechinsky raconte la fameuse légende du « cri de Tarzan » : le cri aurait été lancé en 1934 lors du tournage d'une scène du film Tarzan et sa compagne. Dans cette scène l'acteur, huilé pour mieux briller à la caméra, s'élançait accroché à sa liane, et Maureen O'Sullivan, qui l'enlaçait, aurait glissé et se serait malencontreusement retenue à la seule partie de l'anatomie de son partenaire qui n'avait pas été huilée. Selon l'auteur cette anecdote a été inventée de toutes pièces et n'est qu'une blague de l'équipe de tournage.
En revanche, Wallechinsky assure qu'en 1958, Weissmüller, participant à un tournoi de golf à Cuba, fut pris avec ses compagnons en otage par des combattants castristes : plein de sang-froid, il parvint à radoucir leurs ravisseurs en lançant le « cri de Tarzan ». Les combattants, parfaits connaisseurs de la culture américaine, lui lancèrent alors : « Tarzan! Welcome to Cuba! » (« Tarzan ! Bienvenue à Cuba ! »). Non seulement Weissmüller et ses compagnons ne furent pas kidnappés, mais ils furent escortés par les castristes.
En 2019, selon le bilan démographique de l'INSEE, 753 000 bébés sont nés en France. Ce nombre correspond à un taux de fécondité de 1,87, soit légèrement en dessous du seuil de renouvellement des générations. Le solde naturel (différence entre les naissances et les décès) s’établit à 141 000 personnes, auquel s'ajoute le solde migratoire, également positif (46 000 personnes) pour obtenir l'augmentation générale de la population en France.
C'est la cinquième année consécutive que le nombre de naissances et le taux de fécondité baissent (depuis un maximum à 818 600 naissances et un taux de fécondité de 2,00 en 2014). Le solde naturel est au plus bas depuis quarante ans.
Concernant la France métropolitaine, les chiffres et tendances sont similaires avec un taux de fécondité de 1,84 en 2018 et 1,97 en 2014
Sur la base des statistiques 2016, le taux de fécondité reste cependant le plus élevé d’Europe devant celui de l'Irlande (1,92), de la Suède (1,85) et du Royaume-Uni (1,80).
Cette même année 2016, 84,8 % des nouveau-nés en France métropolitaine ont au moins un parent né en France (90,9 % en 2000), 69,6 % ont les deux parents nés en France (77,6 % en 2000), 30,4 % ont au moins un parent né à l'étranger (22,4 % en 2000), quelle que soit sa nationalité, dont 26,5 % un parent né hors de l'Europe des Vingt-Huit (18,3 % en 2000) 7 et 2,5 % ont au moins un parent né dans un DOM-COM
Le Baron Pierre de Coubertin se retira à l’occasion de ces Jeux olympiques d'été de 1924. L’un des derniers souhaits du président du Comité international olympique aura été de voir son pays organiser les Jeux olympiques après ceux contestés de 1900. Malgré l’absence du public et quelques difficultés financières, ces Jeux furent une réussite dans la participation et les performances des athlètes, mais aussi par l’intérêt grandissant pour l’événement.
Coubertin avait fondé le CIO en 1894 et fut l’un des principaux instigateurs du renouveau des Jeux olympiques de l’ère moderne. Durant ces Jeux, un hommage solennel lui fut rendu le 23 juin 1924 à l’occasion du trentième anniversaire de la rénovation des Jeux. Il confirma son intention de se retirer en déclarant à cette occasion « J’ai fait mon œuvre ». En 1925, Pierre de Coubertin céda sa place de Président du Comité international olympique au comte belge Henri de Baillet-Latour. Le baron poursuivra ses collaborations avec l’olympisme en conseillant le CIO et en rédigeant de nombreux ouvrages, dont la « Charte de le Réforme pédagogique ». Pierre de Coubertin meurt en 1937.
Les Jeux olympiques d'été de 1924, Jeux de la VIIIe olympiade de l'ère moderne, ont été célébrés à Paris, en France, du 4 mai au 27 juillet 1924. Pour ses adieux aux Jeux, le baron Pierre de Coubertin milita en faveur de la capitale française, qui organisa ainsi ses deuxièmes Jeux après ceux de 1900. Ces Jeux démarrent avec le tournoi de Rugby à XV remporté par les États-Unis le 18 mai, mais la plupart des épreuves ont lieu en juillet après la Cérémonie d'Ouverture qui a lieu le 5 juillet au Stade olympique de Colombes.
La devise olympique de Coubertin empruntée à l'abbé Henri Didon : « Citius, Altius, Fortius » (plus vite, plus haut, plus fort) est introduite à l'occasion de ces Jeux, ainsi que le rituel de lever des trois drapeaux à la cérémonie de clôture.
En 1924, 44 nations et 3 089 athlètes (dont 135 femmes) prirent part à 126 épreuves dans 17 sports. Les athlètes les plus en vue de ces Jeux furent les coureurs de fond finlandais à l'image de Paavo Nurmi ainsi que le nageur Johnny Weissmuller et l'escrimeur Roger Ducret. 100 ans plus tard, Paris accueille à nouveau les Jeux olympiques.
Désignation de la ville hôte
En dépit des problèmes rencontrés aux Jeux olympiques de 1900, le baron Pierre de Coubertin souhaite à nouveau organiser cet événement dans la capitale française afin de prouver au monde que Paris et la France sont capables d'accueillir les athlètes du monde entier dans des compétitions confraternelles. Le Comité international olympique est hostile à cette désignation, préférant les villes d'Amsterdam ou de Los Angeles. Après de nombreuses discussions, Coubertin obtient satisfaction. Paris est finalement désigné comme ville hôte des Jeux de 1924 au détriment de Barcelone, Prague, Rome, Lyon et des deux autres villes mentionnées. Lors de cette 19e session du 2 juin 1921 à Lausanne, le CIO décide de créer par ailleurs des Jeux olympiques d'hiver à compter de 1924. La ville de Chamonix est désignée pour les organiser.
Organisation
Comité d’organisation
En 1922, un Comité exécutif d'organisation est nommé par une assemblée du Comité olympique français. Ce comité est présidé par le Comte Clary et est composé de 26 membres désignés par les fédérations sportives nationales et de sept membres élus par le Comité national. Il s'agit notamment de Gaston Vidal, sous-secrétaire d’État à l’Enseignement technique, du marquis de Polignac, de M. Giraudoux, directeur de la Propagande au ministère des Affaires étrangères, de Gilbert Peycelon, délégué du Gouvernement et de Henry Paté, haut-commissaire à l’Éducation physique. D'anciennes gloires sportives sont également associées au comité exécutif, comme Frantz Reichel et Jules Rimet.
Le comité est chargé entre autres du financement, des infrastructures, de l'organisation du calendrier sportif, et de l'accueil des athlètes et des spectateurs. Dès la désignation de Paris, l'État français s'engagea à financer ces Jeux à hauteur de vingt millions de francs. La ville de Paris quant à elle fournit les terrains ainsi qu'une subvention de dix millions de francs.
Village olympique
La décision de confier au Comité d'organisation des Jeux le logement des délégations fut prise en 1923 lors du congrès olympique de Rome. La ville de Colombes accueille donc le premier village olympique du genre constitué de baraquements en bois. Les athlètes ont à disposition un bureau de change, un salon de coiffure, un bureau de poste, un kiosque à journaux, un service de blanchissage et un service de garde des objets de valeur. Trois repas par jour sont offerts. Les Britanniques acceptent les conditions offertes à condition d'avoir droit à un cuisinier britannique. Quant à eux, les Américains préfèrent s'installer dans le parc du château de Rocquencourt.
Stade olympique
Pariant sur les vertus du « Grand Paris », le comité d'organisation opte pour le choix de bâtir le stade olympique à Colombes et pas au stade Pershing ou au Parc des Princes, autres sites candidats. Sur décision du gouvernement, Pershing est évoqué dès 1921, puis ensuite le fameux Parc des Princes, déja connu pour accueillir les compétitions nationales et internationales de rugby, football et cyclisme, semble être d'abord le favori. Cependant, la ville de Paris refuse de financer les travaux au Parc, et on se replie alors en banlieue. En 1922, on évoque même un temps le retrait des Jeux de Paris pour les donner à Lyon. Le stade de Colombes, ex-stade du Matin (1907), est doté de 45 000 places dont 20 000 assises grâce au financement du Racing Club de France qui obtient 50 % des recettes des Jeux.
Autres sites
Pour les épreuves de natation, la piscine des Tourelles est construite. C'est le premier bassin de 50 m à couloirs séparés par des lignes de bouchons en liège. Les épreuves de tir se tiennent à Reims, dans un stade construit pour l'occasion. M. Thomasson, architecte de l'Union des sociétés de tir de France, signe les plans de ce bâtiment. Les épreuves de tir de chasse (cerf) se déroulent au stand du Tir national de Versailles. Les épreuves d'équitation se déroulent à l'hippodrome d'Auteuil, le vélodrome d'hiver accueille la boxe, la lutte et l'haltérophilie, le bassin d'Argenteuil l'aviron. Les matchs de football se déroulent au stade Pershing, au stade Bergeyre et au stade de Paris à Saint-Ouen, les régates de voile à Meulan et au Havre. Les sites de Versailles, Saint-Cloud, Bagatelle, Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux et Meudon sont également choisis par le comité d'organisation pour accueillir les différentes disciplines au programme.
Cérémonie d’ouverture
Géo André prête le serment olympique. Le 5 juillet 1924, la cérémonie d'ouverture se tient au Stade de Colombes devant 40 000 spectateurs. Les 44 délégations pénètrent dans le stade par ordre alphabétique. L'Afrique du Sud est la première nation à défiler et la Yougoslavie la dernière. Les délégations les plus applaudies furent la France, le Royaume-Uni et les États-Unis. Gaston Doumergue, nouveau président de la République française, proclame officiellement l'ouverture des Jeux olympiques de 1924 en présence des membres du Comité international olympique, en particulier de son président, le baron Pierre de Coubertin. La Société nationale des orphéonistes Crick-Sicks chantèrent pour cette occasion. Après une sonnerie de trompette et un coup de canon, le drapeau olympique est hissé au sommet du mât central du stade. La cérémonie se termine par un discours du comte Clary, président du Comité d'organisation. Enfin, le serment olympique des athlètes est prêté par le français Géo André, ancien médaillé olympique en 1908 et 1920.
La cérémonie de clôture du 27 juillet inaugure un nouveau rituel lors des Jeux olympiques en hissant trois drapeaux dans le stade : celui du Comité international olympique, celui du pays hôte et celui du prochain pays à accueillir les Jeux.
Nations participantes
44 nations prennent part aux Jeux d'été de 1924. L'Allemagne n'est pas invitée par le comité d'organisation, qui prétexte qu'il n'était pas en mesure d'assurer la sécurité de la délégation allemande, mais les autres nations vaincues lors de la Première Guerre mondiale, écartées en 1920, font leur retour.
L'Équateur, l'Irlande, la Lituanie, les Philippines et l'Uruguay participent pour la première fois. La Lettonie et la Pologne étaient déjà présentes lors des Jeux d'hiver à Chamonix, mais il s'agit de leur première participation aux Jeux d'été.
Les 44 délégations participantes
(le nombre d'engagés est indiqué entre parenthèses)
Afrique | Amérique | Asie | Europe | Océanie |
Afrique du Sud Égypte | Argentine Brésil Canada Chili Cuba Équateur États-Unis Haïti Mexique Uruguay | Inde britannique Japon Philippines Turquie | Autriche Belgique Bulgarie Danemark Espagne Estonie Finlande France (318) Grande-Bretagne Grèce Hongrie Irlande Italie Lettonie Lituanie Luxembourg Monaco Norvège Pays-Bas Pologne (65) Portugal Roumanie Royaume des Serbes, Croates et Slovènes Suède Suisse Tchécoslovaquie | Australie Nouvelle-Zélande |
Compétition
Sports et résultats
Médaille des olympiades de 1924 (avers).
17 sports et 126 épreuves composent le programme des Jeux olympiques de 1924. Il s'agit de l'ultime apparition du rugby alors que le tennis est disputé pour la dernière fois avant sa réintroduction en 1988 avec les professionnels. La savate, le canoë canadien, la pelote basque et la canne de combat sont en démonstration.
Athlétisme (27) |
Aviron (7) |
Boxe (8) |
Cyclisme (6) |
Équitation (5) |
Escrime (7) |
Football (1) |
Gymnastique (9) |
Haltérophilie (5) |
Lutte (13) |
Pentathlon moderne (1) |
Polo (1) |
Rugby (1) |
Tennis (5) |
Sports aquatiques |
Natation (11) |
Plongeon (5) |
Water-polo (1) |
Tir (10) |
Voile (3) |
Le nageur américain Johnny Weissmuller survole les épreuves de natation des Jeux de 1924 en remportant trois médailles d’or et une de bronze. Weissmuler, âgé de 19 ans, s’impose tout d’abord sur l’épreuve du 400 m nage libre en devançant le Suédois Arne Borg de près d’une seconde. Quelques jours plus tard, il remporte sa course de prédilection, le 100 m nage libre, en battant sous le temps de 59 secondes son compatriote Duke Kahanamoku, champion olympique de la distance 12 ans plus tôt. Puis, Johnny Weissmuller décroche le titre du relais 4 × 200m avec ses coéquipiers américains, devançant les deuxièmes de près de 9 secondes. Enfin, pour compléter ce palmarès, le nageur américain termine troisième du tournoi olympique de water-polo, portant son total de médailles à quatre.
Weissmuler remportera deux médailles supplémentaires aux Jeux olympiques de 1928, enrichissant un palmarès exceptionnel de 52 titres nationaux et de 67 records du monde. Il mettra un terme à sa carrière en n’ayant jamais perdu une course. En 1929, Johnny Weissmuler se lança dans le cinéma en interprétant le rôle de Tarzan.
Palmarès
Jeux olympiques
Médaille d'or au 100 m nage libre lors des Jeux olympiques d'été de 1924
Médaille d'or au 400 m nage libre lors des Jeux olympiques d'été de 1924
Médaille d'or au relais 4 × 200 m nage libre lors des Jeux olympiques d'été de 1924
Médaille de bronze de water-polo lors des Jeux olympiques d'été de 1924