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Par Anonyme, le 26.10.2024
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Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Martin Luther [maʁtɛ̃ lytɛʁ] ([ˈmaʁtiːn ˈlʊtɐ]), né le 10 novembre 1483 à Eisleben, en Saxe et mort le 18 février 1546 dans la même ville, est un prêtre augustin, théologien et professeur d'université allemand. Initiateur du protestantisme et réformateur de l'Église, ses idées exercèrent une grande influence sur la Réforme protestante, qui changea le cours de la civilisation occidentale.
Préoccupé par les questions de la mort et du Salut qui caractérisent le christianisme du Moyen Âge tardif, il puise des réponses dans la Bible, particulièrement dans l'épître de Paul aux Romains. Selon Luther, le salut de l'âme est un libre don de Dieu, reçu par la repentance sincère et la foi authentique en Jésus-Christ comme le Messie, sans intercession possible de l'Église. Il défie l'autorité papale en tenant la Bible pour seule source légitime d'autorité chrétienne.
Scandalisé par le commerce des indulgences instauré par les papes Jules II et Léon X pour financer la construction de la basilique Saint-Pierre de Rome, il publie le 31 octobre 1517 les 95 thèses. Sommé le 15 juin 1520 par Léon X de se rétracter, il est excommunié, le 3 janvier 1521, par la bulle pontificale Decet romanum pontificem. L'empereur du Saint-Empire romain germanique et roi des Espagnes, Charles Quint, convoque Martin Luther en 1521 devant la Diète de Worms. Un sauf-conduit lui est accordé afin qu'il puisse s'y rendre sans risque. Devant la Diète de Worms, il refuse de se rétracter, se déclarant convaincu par le témoignage de l'Écriture et s'estimant soumis à l'autorité de la Bible et de sa conscience plutôt qu'à celle de la hiérarchie ecclésiastique. La Diète de Worms, sous la pression de Charles Quint, décide alors de mettre Martin Luther et ses disciples au ban de l'Empire.
Il est accueilli par son ami le prince-électeur de Saxe Frédéric III le Sage au château de la Wartbourg, où il compose ses textes les plus connus et les plus diffusés. C'est là qu'il se lance dans une traduction de la Bible en allemand à partir des textes originaux, traduction dont l'influence culturelle sera primordiale, tant pour la fixation de la langue allemande que pour l'établissement des principes de l'art de la traduction.
Luther adopte vers la fin de son existence une attitude de plus en plus judéophobe. En 1543, trois ans avant sa mort, il publie Des Juifs et de leurs mensonges, pamphlet d'une extrême violence où il prône des solutions telles que brûler les synagogues, abattre les maisons des Juifs, détruire leurs écrits, confisquer leur argent et tuer les rabbins qui enseigneraient le judaïsme. Condamnés par quasiment tous les courants luthériens, ces écrits et l'influence de Luther sur l'antisémitisme ont contribué à rendre son image controversée.
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Joseph Goebbels ([ˈgain ».">ɡœbəls]), né le 29 octobre 1897 à Rheydt et mort par suicide le 1er mai 1945 à Berlin, est un homme d'État allemand. Proche d'Adolf Hitler, il fut, avec Hermann Göring et Heinrich Himmler, l'un des dirigeants les plus puissants et influents du régime nazi.
Du fait de son action de 1933 à 1945 au ministère de l'Éducation du peuple et de la Propagande, son nom reste indissolublement lié à l'emploi des techniques modernes de manipulation des masses, et un modèle pour la propagande des États totalitaires.
Antichrétien radical, et surtout antisémite fanatique, il a joué un rôle moteur dans les persécutions contre les Juifs allemands, par ses discours enflammés et, notamment, en organisant la nuit de Cristal en novembre 1938.
Quoique désigné comme chancelier par Hitler avant son suicide, il se donne la mort le lendemain dans le Führerbunker — en compagnie de son épouse Magda, après qu'elle a empoisonné leurs six enfants —, échappant ainsi à tout jugement.
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Ferdinand Porsche, né le 3 septembre 1875 à Liberec (alors Maffersdorf, royaume de Bohême) et mort le 30 janvier 1951 à Stuttgart, est un ingénieur, inventeur, industriel, motoriste, et designer autrichien, naturalisé allemand, pionnier de l’industrie automobile et aéronautique, fondateur de Lohner-Porsche vers 1900 et Porsche en 1931.
Il est concepteur de nombreux moteurs (comme le moteur à plat) et modèles d'automobiles (ex : Mercedes-Benz T80, Flèches d'Argent) pour les marques Daimler-Mercedes-Benz, Auto Union (futur Audi), et Porsche. Il est l'inspirateur des mythiques Volkswagen Coccinelle, Porsche 356, et Porsche 911 avec ses fils et petits fils Ferdinand Anton Ernst Porsche, Ferdinand Alexander Porsche, Wolfgang Porsche, et Ferdinand Piëch. Ferdinand Porsche est également l'un des principaux responsables du complexe militaro-industriel allemand sous le Troisième Reich.
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Jakob Ludwig Felix Mendelssohn Bartholdy, plus couramment appelé Felix Mendelssohn (parfois Félix avec accent), né le 3 février 1809 à Hambourg et mort le 4 novembre 1847 à Leipzig, est un compositeur, chef d'orchestre et pianiste allemand du début de la période romantique. Membre de la famille Mendelssohn, il est le petit-fils du philosophe et rabbin Moses Mendelssohn, le fils du banquier et philanthrope Abraham Mendelssohn Bartholdy et le frère de la compositrice Fanny Mendelssohn.
Après des succès précoces en Allemagne, il voyage dans l'Europe entière et est particulièrement bien accueilli en Grande-Bretagne, où, au cours de ses dix visites, sont créées plusieurs de ses œuvres majeures. Contemporain de Chopin, Liszt, Wagner et Berlioz, il laisse une œuvre très féconde pour sa courte vie de 38 ans (symphonies, concerti, oratorios, ouvertures, musique de scène, œuvres pour piano seul, œuvres pour orgue seul et musique de chambre). Sa notoriété repose sur quelques-uns de ses plus grands chefs-d'œuvre : l'ouverture et la musique de scène pour « Le Songe d’une nuit d’été », l'ouverture « Les Hébrides », les symphonies « italienne » et « écossaise », les oratorios « Paulus » et « Elias », le second Concerto pour violon en mi mineur, op. 64, l'Octuor à cordes et le Trio no 1 en ré mineur, op. 49.
Il a participé à la redécouverte de la musique baroque et surtout de Jean-Sébastien Bach et Georges-Frédéric Haendel. Il est notamment l'un des premiers compositeurs de son temps à renouveler l'art du contrepoint, ce qui lui vaut parfois d'être considéré comme « le classique des romantiques ». Après une longue période de dénigrement relatif due à l'évolution des goûts musicaux, à l'antisémitisme du xixe siècle et du xxe siècle et à l'interdiction par les nazis de jouer sa musique, il est redécouvert dans la deuxième moitié du xxe siècle et reconnu comme un compositeur majeur de l'ère romantique.
À l'issue de la première représentation de l’Écossaise, il est considéré par Wagner, compositeur antisémite pourtant habituellement porté aux critiques virulentes à son encontre, comme un « paysagiste de tout premier ordre ».
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Goombay Dance Band est un groupe allemand des années 1980 créé par Oliver Bendt, principalement connu pour leur titre Sun of Jamaica. Leur musique mêle la disco aux rythmes antillais comme le calypso ou la soca et se rapproche des sonorités d'autres groupes comme Boney M. ou encore Ottawan.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Goombay_Dance_Band | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | |||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | Goombay Dance Band | ||||||||||||||||||||||||||
Goombay Dance Band : CU~CU~Ru~CU~CU ! | |||||||||||||||||||||||||||
Goombay Dance Band : Eldorado | |||||||||||||||||||||||||||
Goombay Dance Band : Isle of Atlantis | |||||||||||||||||||||||||||
Goombay Dance Band : Over The Oceans | |||||||||||||||||||||||||||
Goombay Dance Band : Seven Tears | |||||||||||||||||||||||||||
Goombay Dance Band : Sun Of Jamaica | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
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Friedrich Paulus, né le 23 septembre 1890 à Guxhagen et mort le 1er février 1957 à Dresde est un Generalfeldmarschall du Troisième Reich qui s'est illustré au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Collaborant avec ses anciens ennemis, il devient très critique à l'égard du régime nazi, servant la propagande de guerre soviétique. Il est un témoin à charge lors des procès de Nuremberg.
Naissance
Friedrich Paulus est né à Guxhagen en province de Hesse-Nassau ; il est le fils de Ernst Paulus, percepteur, et de Bertha Nettelbeck.
La particule von est parfois accolée au nom de Paulus, mais il s'agit d’une erreur manifeste car Paulus n'a jamais été noble ni anobli. La confusion vient à la fois du mariage de Paulus avec une femme de la noblesse, et du fait que nombre de figures de la Wehrmacht étaient issues de l'aristocratie prussienne, comme Erich von Manstein, Gerd von Rundstedt, Wilhelm von Leeb, Fedor von Bock, etc. Il avait en outre la réputation, dans les cercles mondains, d'avoir une prestance noble par ses manières policées et son port altier.
Jeunesse et Première Guerre mondiale
Paulus essaye sans succès d'entrer comme cadet dans la Marine impériale, puis étudie brièvement le droit à l'université de Marbourg. Après avoir quitté l'université sans diplôme, il rejoint le 111e régiment d'infanterie comme cadet en février 1910.
Il épouse Elena Rosetti-Solescu (ro) (1889-1949) le 4 juillet 1912, dont il a ensuite trois enfants. Ce mariage lui ouvre les portes des milieux aristocratiques allemands, sa femme étant issue de la haute noblesse roumaine. Dès lors, sa carrière s'en trouve quelque peu accélérée. Paulus est un officier d'état-major plus que de terrain.
Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, son régiment participe à l'offensive allemande sur le front français. Il combat dans les Vosges et autour d'Arras à l’automne 1914. Après une absence du front pour maladie, il rejoint l’Alpenkorps comme officier d'état-major, servant en Macédoine, en France et en Serbie. Il termine la guerre au grade de Hauptmann (équivalent de capitaine en France).
Entre-deux-guerres
Après l'Armistice, Paulus combat avec les Freikorps (Corps francs) à l'Est (Pays baltes) comme adjoint d'un commandant de brigade. Il reste dans des grades subalternes de la nouvelle Reichswehr créée après le traité de Versailles et est affecté au 13e régiment d'infanterie comme commandant d'une compagnie. Il sert dans différentes fonctions d'état-major pendant plus d'une décennie — de 1921 à 1933 — puis commande brièvement un bataillon motorisé (1934-1935) avant d'être nommé responsable d'état-major au quartier général des Panzer en octobre 1935, une nouvelle formation placée sous le commandement du général Oswald Lutz qui dirige l'entraînement et le développement des trois divisions blindées de l'Armée de terre.
En février 1938, Paulus est nommé Chef des Generalstabes du nouveau XVIe corps d'armée (Motorisiert, c'est-à-dire mécanisé), qui succède au commandement de Lutz. Guderian, qui le décrit comme « brillamment intelligent, consciencieux, travailleur, original et talentueux », a des doutes sur sa capacité de décision et sa fermeté. Paulus reste dans cette fonction jusqu'en mai 1939, date à laquelle il est promu Generalmajor et devient chef d'état-major pour la 10e armée allemande, alors commandée par le général Walter von Reichenau.
Seconde Guerre mondiale
Avec cette unité, il sert lors de l'invasion de la Pologne, en septembre 1939, puis sur le front de l'Ouest, lors de l'offensive sur les Pays-Bas et la Belgique (pour celle-ci, son unité est renommée « 6e armée »).
Paulus est promu Generalleutnant (équivalent en France de général de division) en août 1940 et, le mois suivant, il est nommé adjoint au chef d'état-major adjoint de l'Armée de terre, Franz Halder. Dans ce rôle, il contribue, par son expérience de l'arme blindée, à l'élaboration des plans pour l'invasion de l'Union soviétique.
Paulus est également chargé de missions diplomatiques auprès des gouvernements hongrois, finlandais et italien. Il se rend en Libye, en 1941, pour enquêter sur les initiatives de Rommel.
Nommé général des troupes blindées, il prend le commandement de la 6e armée le 5 janvier 1942, alors qu'il n'a jamais commandé un corps d'armée ni même une division. Il subit trois mois d'offensives soviétiques pendant l'hiver 1942. Sa hiérarchie le considère comme « un homme assez ordinaire ».
Paulus semble avoir eu des rapports distants avec l'idéologie nazie. Il refuse d'appliquer l'« ordre sur les commissaires » (Kommissarbefehl) qui affranchit explicitement les troupes allemandes de la convention de Genève en prévoyant d'assassiner les commissaires politiques de l'armée rouge et les cadres du Parti communiste. Il fait rapporter les mesures féroces contre les civils russes, juifs en particulier, qui ont été édictées par son prédécesseur, Reichenau (décédé d'une crise cardiaque en janvier 42). Paulus semble avoir été apolitique : ni partisan ni opposant au régime nazi.
Paulus progresse le long du Don et jusqu'à la Volga de juillet 1942 à septembre 1942, en menant une série de batailles d'encerclement contre les armées soviétiques. Il lance alors ses troupes à l'assaut de Stalingrad à trois reprises, sans parvenir à contrôler totalement la ville.
Paulus suit les ordres de Hitler de ne pas évacuer la position allemande à Stalingrad quoi qu'il arrive et ce malgré son encerclement par de puissantes formations soviétiques en novembre 1942. Le réel effort du groupe d'armées du Don sous les ordres du Generalfeldmarschall Erich von Manstein pour faire la jonction échoue en décembre 1942. Paulus ne reçoit jamais l'autorisation de faire une sortie, même lors de l'opération de secours de Manstein. Après guerre, les généraux allemands lui ont reproché de n'avoir rien tenté. Les historiens pensent aujourd'hui que, hormis peut-être le tout premier jour après l'encerclement, une sortie n'était guère réalisable en raison de la faiblesse des réserves de carburant disponibles dans la poche encerclée, et que la 6e armée ne pouvait que se défendre sur place.
Les troupes assiégées de Paulus résistent jusqu'au début du mois de février 1943. Le manque de ravitaillement en vivres, munitions et carburant, la détérioration de l'équipement et de la condition physique des soldats allemands, la rigueur de l'hiver, et, bien sûr, les assauts soviétiques, ont finalement raison des défenseurs. Paulus a refusé plusieurs offres de reddition présentées à partir du 8 janvier 1943 par le général Konstantin Rokossovski, commandant du front du Don de l’Armée rouge.
Alors que les combats touchent à leur fin, Hitler promeut Paulus au grade de Generalfeldmarschall le 30 janvier1943, probablement pour le dissuader de toute reddition : aucun maréchal de l'armée allemande ne s'étant rendu jusque-là, Hitler attendait de Paulus qu'il se suicide plutôt que de se rendre. Mais Paulus refuse déclarant ne pas vouloir se suicider pour un caporal (Hitler fut caporal durant la Première Guerre mondiale).
Malgré sa promotion, Paulus et son état-major se rendent le lendemain, le 31 janvier 1943. Le surlendemain, le 2 février, les restes de la 6e armée allemande capitulent ; 2 500 officiers et 24 généraux sont faits prisonniers. Mikhail Stepanovich Shumilov (it), commandant de la 7e armée de la Garde lors de l'Opération Uranus, mène l'interrogatoire du maréchal Paulus. Durant son interrogatoire, Paulus ne fait montre que de haine envers Hitler.
Prisonnier, bien qu'ayant dans un premier temps refusé de collaborer avec les Soviétiques, Paulus devient après l'attentat du 20 juillet 1944 contre Hitler une voix critique contre le régime nazi, rejoignant le Comité national pour une Allemagne libre, parrainé par les Soviétiques et appelant les Allemands à se rendre.
Paulus reste prisonnier des Soviétiques jusqu'à la capitulation de l'Allemagne nazie.
Témoin de l'accusation à Nuremberg
L'annonce des procès contre les principaux criminels de guerre allemands suscite en novembre 1945 une grande agitation parmi les officiers capturés qui avaient combattu à Stalingrad : un des chefs d'accusation concernait le meurtre de 40 000 civils. Les subordonnés de Paulus rejettent toute responsabilité et se retranchent derrière ses ordres. C'est ce qui pousse sans doute Paulus à collaborer avec l’Union soviétique : il fait savoir à l'officier de liaison du NKVD qu'il souhaite témoigner au sujet de la préparation de l'opération Barbarossa et de ce qu'il sait sur le Gouvernement général de Pologne.
Sous le pseudonyme de Satrap et sous protection soviétique, il est emmené discrètement en Allemagne au début de 1946 et le 11 février, il est témoin de l'accusation devant le tribunal. Il explique son propre rôle lors de la préparation de l'opération Barbarossa et aussi le caractère de guerre de conquête et de destruction que les accusés ne pouvaient pas ignorer. Interrogé sur les principaux coupables, il désigne Keitel, Jodl et Göring. La défense ne parvient pas à affaiblir ses affirmations en lui reprochant son propre rôle dans l'état-major général de la 6e armée et ensuite, après sa capture, au sein du NKVD : en effet, le juge ne considère pas ces aspects comme importants. La déclaration de Paulus satisfait parfaitement les attentes des responsables soviétiques, mais Paulus n'obtient rien en échange. Il lui est notamment interdit d’aller au chevet de sa femme gravement malade : « on n'en voit pas l'utilité ». Ainsi, celle-ci meurt en 1949 sans avoir revu son mari.
L'attitude du Generalfeldmarschall ne convainc pas les soldats et les officiers prisonniers des Russes : la plupart le tiennent pour quelqu'un de méprisable et estiment qu'il n'est pas moins coupable que Keitel, Jodl ou Göring. Pour cette raison, plusieurs pensent qu'il sera lui-même jugé également. À son retour d’Allemagne, Paulus n'est pas ramené au camp, mais installé dans une datcha à Tomilino. Il y retrouve les généraux Vincenz Müller et Arno von Lenski ainsi que son officier d'ordonnance, le colonel Adam. En convalescence après une tuberculose pulmonaire, ils séjournent deux mois en Crimée pendant l'été 1947. Leur régime change en 1948, quand — contrairement à Paulus — ils sont relâchés et qu'on ne laisse avec Paulus que deux prisonniers de guerre allemands en tant que cuisinier et ordonnance. Cette situation et les mauvaises nouvelles sur la santé de sa femme, provoquent chez lui une dépression. Aussi, en juin 1948, il demande à être rapatrié en zone orientale de l'Allemagne, car il souhaite aider à la construction d'une Allemagne démocratique étroitement liée à l'Union soviétique. Apparemment, il escompte avoir ainsi des chances plus grandes d'être libéré ; mais sa demande reste sans réponse. Paulus a le sentiment que l’Union soviétique cherche à le mettre en accusation : les sorties au théâtre de Moscou ne lui sont plus permises, il ne reçoit plus la visite de fonctionnaires et on lui retire sa radio sous un prétexte futile. Cependant, en 1949, bien qu'il existe contre lui des charges assez lourdes, il n'est toujours pas inculpé.
La mort de sa femme en novembre 1949 lui est cachée pendant quatre semaines : on veut éviter que Paulus refuse désormais d'aller vivre en Allemagne de l'Est, puisque le fils et la fille qui lui restent vivent tous deux en Allemagne de l'Ouest. Pour cette raison, si on donne un accord de principe à une nouvelle demande en mai 1950, la permission définitive n'arrive toujours pas. Un rapport de 1953 indique : « le rapatriement de Paulus est repoussé jusqu'à un ordre exprès, on n'a plus à en parler. » Il ne peut désormais être question pour lui que de s'installer en Allemagne de l'Est, puisqu'à l'Ouest son image a été dégradée, notamment par un roman de Theodor Plievier, relatif aux évènements de Stalingrad ; en outre, l'Allemagne de l'Ouest a la possibilité de le mettre en accusation. En septembre 1953, il rencontre à nouveau Walter Ulbricht en Russie, et son retour est à nouveau évoqué. Avant que Paulus ne monte dans le train pour Francfort-sur-l'Oder avec ses deux domestiques le 24 octobre 1953, il écrit une nouvelle lettre pour parler de son dévouement envers l'Union soviétique, ce qui, aux yeux du public allemand, le classe définitivement parmi les traîtres.
Dernières années
Le 27 octobre 1953, Paulus foule le sol allemand pour la première fois depuis 1946 : sur le quai, l'attendent Arno von Lenski et Wilhelm Adam. Ils se rendent ensuite à Berlin-Est à une réception officielle donnée par la direction de l'État et du parti de la RDA.
Son nom gagne en importance après que Konrad Adenauer, le chancelier fédéral, ancre à l'Ouest la RFA : en effet, on veut lui opposer des figures connues qui soutiennent la RDA. On le loge donc dans une villa de Dresde, dans le quartier de Weisser Hirsch, et il a le privilège de porter une arme et de disposer d'une voiture fabriquée en Allemagne de l'Ouest : une Opel Kapitän. Il n'en est pas moins soumis, après son arrivée, à la surveillance de la Stasi : tous ses employés font partie des services secrets, son courrier est espionné, son téléphone et son logement surveillés.
En RDA, on ne lui donne aucun poste où il peut avoir de l'influence. Sa fonction officielle est de diriger le bureau de recherche d'histoire de la guerre à la Haute École de la police populaire en caserne : il y est, entre autres, l'un des principaux auteurs des instructions de service de l'Armée populaire nationale de la RDA. Paulus écrit et donne des conférences sur la bataille de Stalingrad. Pour le reste, il mène la vie des notables locaux et passe volontiers des soirées entre vieux soldats. De fait, il a alors des difficultés à établir le contact avec ses compatriotes et s'entend mieux avec les généraux soviétiques.
En 1955, il est associé à l'initiative « Rencontres panallemandes entre officiers », qui vise à empêcher le réarmement des deux Allemagnes. Lors de cette initiative, il s'efforce d'obtenir la libération des derniers prisonniers de guerre. Pour cela, il contacte le gouvernement de la RDA qui n'y trouve aucun intérêt. La deuxième rencontre appelle à la résistance nationale contre la politique menant à une scission durable de l'Allemagne. Cet appel, ainsi que la participation d'officiers de la Waffen-SS, conduisent la RDA à interdire les rencontres qu'il organise.
Ensuite, principalement pour des raisons de santé, Paulus se retire de la vie publique : en effet, à compter de 1955-1956, il souffre de paralysie bulbaire avec sclérose latérale amyotrophique, une affection du système nerveux central qui conduit à la paralysie des muscles mais qui n'affecte pas sa lucidité intellectuelle. L'aggravation rapide de son état de santé l'empêche de terminer une étude sur la bataille de Stalingrad. Il meurt en fin d’après-midi le 1er février 1957 dans sa villa de Dresde et il est inhumé avec les honneurs militaires au cimetière de Dresde-Tolkewitz.
Sa tombe est ensuite déplacée au cimetière de Baden-Baden pour qu'il repose au côté de sa femme morte huit ans avant lui.
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Andrea Berg, née le 28 janvier 1966 à Krefeld, est une chanteuse de schlager allemande. Elle a remporté le grand prix de la musique allemande Echo en 2003, 2003, 2004, 2005 et 2007 dans la catégorie « Schlager en langue allemande ». Son album compilation paru en 2001 a été cinq fois disque de platine et est resté 290 semaines d'affilée dans les charts allemands.
Elle est la chanteuse la plus connue d'Allemagne après Helene Fischer depuis 2011.
Elle est notamment connue pour son tube Du hast mich 1000 mal belogen (Tu m'as menti 1000 fois).
En 2013, elle est invitée en tant que membre du jury de l'émission Deutschland sucht den SuperStar aux côtés du musicien Dieter Bohlen, des jumeaux musiciens Bill et Tom Kaulitz et du rappeur Mateo Jasik.
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Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Andrea Berg | |||||||||||||||||||||||||||
Andrea Berg : Du hast mich tausendmal belogen | |||||||||||||||||||||||||||
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Wolfgang Amadeus Mozart ou Johannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart est un compositeur classique né à Salzbourg (Principauté archiépiscopale de Salzbourg) le 27 janvier 1756 et mort à Vienne le 5 décembre 1791.
Mort à trente-cinq ans, il laisse une œuvre impressionnante (893 œuvres sont répertoriées dans le catalogue Köchel), qui embrasse tous les genres musicaux de son époque. Selon le témoignage de ses contemporains, il était, au piano comme au violon, un virtuose.
On reconnaît généralement qu'il a porté à un point de perfection le concerto, la symphonie, et la sonate, qui devinrent après lui les principales formes de la musique classique, et qu'il fut l'un des plus grands maîtres de l'opéra. Son succès ne s'est jamais démenti. Son nom est passé dans le langage courant comme synonyme de génie et de virtuosité
Biographie
Né au numéro 9 de la Getreidegasse à Salzbourg, qui est alors la capitale d'une principauté ecclésiastique du Saint-Empire romain germanique (Cercle de Bavière), Mozart est le fils du musicien (violoniste), compositeur et pédagogue (une méthode du violon), Léopold Mozart, né et originaire d'Augsbourg, ville de Bavière, qui occupe alors la fonction de vice-maître de chapelle à la cour du prince-archevêque de Salzbourg, et d'Anna Maria Pertl, son épouse.
Wolfgang est le cadet de sept enfants. En raison du manque d'hygiène de l'époque et de mauvaises conditions sanitaires, trois enfants sont morts en bas âge avant la naissance de sa sœur Maria Anna (surnommée « Nannerl », née en 1751), et deux autres sont encore morts entre la naissance de cette sœur aînée et la sienne.
Il est baptisé le lendemain de sa naissance dans une chapelle de la cathédrale Saint-Rupert de Salzbourg. Son acte de baptême porte les prénoms de Joannes Chrysost[omus] Wolfgangus Theophilus. Theophilus, signifiant « aimé de Dieu », a des équivalents allemands (Gottlieb, prénom que son père lui attribue un mois après sa naissance), italien et latin (Amedeo prénom adopté lors de son voyage en Italie en décembre 1769). Wolfgang se fera appeler généralement « Wolfgang Amadè Mozart » mais s’amuse tout au long de sa vie à déguiser et à déformer ses différents noms en de Mozartini, Gangflow (Wolfgang à l’envers), Trazom, etc. Mais on ne le voit jamais signer Amadeus si on dépouille la correspondance. Ce prénom ne sera employé qu'après sa mort.
Dès l'âge de trois ans, Mozart révèle des dons prodigieux pour la musique : il a l'oreille absolue et certainement une mémoire eidétique. Ses facultés déconcertent son entourage, et incitent son père à lui apprendre le clavecin dès sa cinquième année. Le jeune Mozart apprend par la suite le violon, l'orgue et la composition. Il sait déchiffrer une partition a prima vista et jouer en mesure avant même de savoir lire, écrire ou compter. À l'âge de six ans (1762), il compose déjà ses premières œuvres (menuets KV. 2, 4 et 5, allegro KV. 3 inscrits dans le Nannerl Notenbuch, « cahier de musique pour Nannerl »). À quatorze ans, il aurait ainsi parfaitement retranscrit le Miserere de Gregorio Allegri, œuvre religieuse complexe, non publiée, mais connue, qui dure environ quinze minutes, en ne l'ayant écouté qu’une seule fois. Une autre version évoque deux écoutes, Mozart regardant la deuxième fois, la partition de la première. Mozart ne reçoit pas d'autre éducation que celle que lui donne son père.
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Nikolaus Barbie dit Klaus Barbie, né le 25 octobre 1913 à Bad Godesberg en Allemagne et mort le 25 septembre 1991 à Pierre-Bénite en France, est un criminel de guerre allemand, officier de police SS sous le régime nazi.
Il est chef de la section IV (Sipo-SD) dans les services de la police de sûreté allemande basée à Lyon, durant l'occupation de la France par l'Allemagne nazie. Il est connu pour avoir déporté en Allemagne environ 14 000 personnes dont des résistants et des juifs.
Surnommé « le Boucher de Lyon », en fuite durant près de quarante ans, il se cache en Amérique du Sud sous le nom de Klaus Altmann et obtient la nationalité bolivienne en 1957. En 1983, il est finalement extradé de Bolivie vers la France, où il est condamné à perpétuité pour crime contre l’humanité à Lyon en 1987.
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Susan Denberg (née Dietlinde Zechner ; 2 août 1944 ) est une mannequin et actrice germano-autrichienne. Denberg est apparu sur scène et au cinéma, notamment dans Frankenstein Created Woman (1967) et dans d'autres rôles dans les années 1960.
Vie personnelle
Denberg est né à Bad Polzin , en Allemagne et a grandi à Klagenfurt , en Autriche.
Denberg a épousé Anthony Scotti à Las Vegas (1965-1968). Elle a eu un fils Wolfgang-Dieter en 1971 ; le père est d'origine yougoslave et a un deuxième enfant. Aujourd'hui sous le nom de Dietlinde Scotti, elle réside dans le dixième arrondissement de Vienne, en Autriche.
Carrière
Zechner a adopté Susan Denberg comme nom de scène. Elle est devenue danseuse de chœur et camarade de jeu Playboy 1966 (Miss August). De plus, elle a fait de la scène et de la danse à Londres et à Las Vegas.
En 1966, elle apparut dans l' épisode de Star Trek , " Mudd's Women " (1966). Le rôle d'acteur le plus connu de Denberg était dans le film d'horreur de Hammer , Frankenstein Created Woman (1967), aux côtés de Peter Cushing . Cependant, la voix de Denberg dans le film a été doublée, car son accent autrichien était jugé trop fort.
Après Frankenstein a créé la femme , Denberg a quitté Hollywood et est retourné en Autriche. Par la suite, pendant de nombreuses années, des sources ont rapporté à tort qu'elle était décédée à la fin des années 1960, soit accidentellement, soit par suicide. Dans une interview publiée dans l'édition du 22 juillet 1968 du magazine "Midnight" intitulée "Le LSD a détruit ma vie", Denberg a admis que depuis son retour en Autriche, elle était tombée dans une vie d'alcool et de drogues, y compris le LSD . Après la naissance de son fils en 1971, Denberg a travaillé comme serveuse seins nus dans un cinéma pour adultes à Vienne, puis comme danseuse dans une discothèque viennoise appelée Renz. Elle a également travaillé à Genève, en Suisse. Après la naissance de son deuxième enfant en 1976, elle se retire de la danse nue.
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