Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
20.11.2024
18327 articles
>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1154)
· A à Z : Sommaire (355)
· Mannequin de charme (945)
· Musique (399)
· Monde : France (2739)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (265)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Mannequin (210)
air amour annonce art article background base belle blogs center centerblog centre
Articles les plus lus· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)
· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Johann Christoph Friedrich (von) Schiller est un poète, écrivain et théoricien de l'esthétique, né le 10 novembre 1759 à Marbach am Neckar et mort le 9 mai 1805 à Weimar.
Il fait partie des grands classiques de la langue allemande. D'abord célèbre pour ses pièces de théâtre, il est aussi l'auteur de nombreux poèmes et ballades devenus des incontournables du patrimoine littéraire allemand. À cette œuvre poétique et théâtrale s'ajoutent des essais philosophiques traitant de questions esthétiques et sociales, en particulier La Grâce et la Dignité et les Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme, qui influenceront l'idéalisme tout autant que le romantisme allemand. Il enseignera aussi l'histoire, mettant en avant l'idée d'une « histoire universelle ». Son amitié avec Johann Wolfgang von Goethe, autre figure centrale de la culture allemande, marque fortement la fin de sa vie et de son œuvre
|
Georg Friedrich Haendel [ˈgain ».">ɡeːɔʁk ˈfʁiːdʁɪç ˈhɛndəl] ou Georg Friederich Händel ( George Frideric Handelc [dʒɔː(ɹ)dʒ ˈfɹɛd(ə)ɹɪk ˈhændəl]) est un compositeur saxon, devenu sujet anglais, né le 23 février 1685 à Halle-sur-Saale et mort le 14 avril 1759 à Westminster.
Haendel personnifie souvent de nos jours l'apogée de la musique baroque aux côtés de Jean-Sébastien Bach, Antonio Vivaldi, Georg Philipp Telemann et Jean-Philippe Rameau, et l'on peut considérer que l'ère de la musique baroque européenne prend fin avec l'achèvement de l’œuvre de Haendel. Né et formé en Saxe, installé quelques mois à Hambourg avant un séjour initiatique et itinérant de trois ans en Italie, revenu brièvement à Hanovre avant de s'établir définitivement en Angleterre, il réalisa dans son œuvre une synthèse magistrale des traditions musicales de l'Allemagne, de l'Italie, de la France et de l'Angleterre.
Virtuose hors pair à l'orgue et au clavecin, Haendel dut à quelques-unes de ses œuvres très connues — notamment son oratorio Le Messie, ses concertos pour orgue et concerti grossi, ses suites pour clavecin (avec sa célèbre sarabande de Haendel), ses musiques de plein air (Water Music et Music for the Royal Fireworks) — de conserver une notoriété active pendant tout le xixe siècle, période d'oubli pour la plupart de ses contemporains. Cependant, pendant plus de trente-cinq ans, il se consacra pour l'essentiel à l'opéra en italien (plus de 40 partitions d'opera seria), avant d'inventer et promouvoir l'oratorio en anglais dont il est un des maîtres incontestés.
Son nom peut se trouver sous plusieurs graphies : son extrait de baptême en allemand, utilise la forme Händel, son nom s'écrit également Haendel (le « e » remplaçant l'umlaut — traduit par le tréma), et cette forme, habituelle en français depuis longtemps, est en outre celle retenue dans l’importante biographie par Romain Rolland. Après son installation en Angleterre, lui-même l'écrivait Handel sans tréma, manière quasi homophone retenue par les anglophones, et signait George Frideric Handel
|
Rudolf-Christoph Freiherr von Gersdorff, né le 27 mars 1905 à Lüben et mort le 27 janvier 1980 à Munich, est un baron allemand, officier de la Reichswehr et général de brigade dans la Wehrmacht. Membre de la résistance active des officiers de la Wehrmacht contre Adolf Hitler, il tenta de l'assassiner par un attentat-suicide, et découvrit les charniers du massacre de Katyn. Il a reçu la croix de commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne en 1979.
Jeunesse et formation
Son père, le baron Ernst von Gersdorff (1864-1926), ancré en Silésie, capitaine de cavalerie qui deviendra par la suite général de division, est issu d'un des plus anciens lignages nobles allemands. Sa mère, Anna Adele Alexandrine Christine (Berlin 9 janvier 1880-Breslau 24 juin 1944) (surnommée « Tina »), née comtesse et burgrave (titres du Saint-Empire romain germanique équivalant en France au titre de comte) zu Dohna-Schlodien (1880-1944), vient de Prusse orientale.
Né à Lubin, ville de garnison de Silésie, fils cadet, le baron Rudolf-Christoph von Gersdorff est scolarisé à Lubin jusqu'à l'Abitur puis entre comme aspirant dans la Reichswehr en 1923. En 1934, il épouse Renata Kracker von Schwarzenfeld (1913- Berlin 15 janvier 1942, suicide), héritière de la dynastie industrielle silésienne von Kramsta. De ce mariage naît une fille, Lory Reinach. En 1953, il se remarie avec Marie-Eva (Hanovre-Linden 26 décembre 1925-Murnau 12 janvier 1986), épouse en premières noces de Kurt von Wallenberg Pachaly (b.Kentschkau) von Waldenburg, divorcée en 1952 et descendante du prince Auguste de Prusse (1779-1843). Ce mariage se solda par un divorce trois ans plus tard (1956), et von Gersdorff se maria une troisième fois avec une autre Silésienne, nommée Irmgard.
Gersdorff reçut une éducation militaire de base à Breslau dans la célèbre caserne des Kleinburger où, depuis des générations, ses ancêtres avaient servi au 1er régiment silésien de cuirassiers "Grand Électeur". Il fut promu au grade de lieutenant en 1926, et capitaine de cavalerie en 1938. De 1938 à 1939 il séjourna à la Preußische Kriegsakademie de Berlin pour y recevoir une formation d'officier d'état-major (Offiziere im Generalstabs).
Seconde Guerre mondiale
En 1939, Gersdorff prend part à la campagne de Pologne avec l'unité qui lui avait été confiée à la suite de son succès à l'École de guerre. En 1941, par l'entremise de son cousin Fabian von Schlabrendorff, il est muté au groupe d'armées Centre pour l'opération Barbarossa. Là, il accomplit en tant qu'officier de liaison de l'Abwehr son service dans la Stabsabteilung et dirige les services de reconnaissance. Le but de cette mutation était avant tout de lui permettre l'accès au cercle des conspirateurs qui s'était formé autour de la personne d'Henning von Tresckow.
Peu après la vaine tentative du colonel d'état-major Henning von Tresckow, le 13 mars 1943, de tuer Hitler au moyen d'une bombe dissimulée dans son avion, Gersdorff se résout à commettre un attentat-suicide contre Hitler.
Le 21 mars 1943, Hitler inaugure, à l'occasion de la fête des héros (fête de commémoration des héros), une exposition à l'Arsenal de Berlin sur les armes prises aux Soviétiques. Gersdorff avait été détaché comme expert de l'exposition. Il voulut se sacrifier en faisant sauter Hitler et les autres dirigeants présents – Göring, Himmler, Keitel et Dönitz – au moyen de deux mines magnétiques de type Clam qu'il gardait dans les poches de son manteau. Quand il jugea le moment opportun, Gersdorff s'isola et ne réussit à enclencher qu'un seul des deux minuteurs, disposant alors de dix minutes pour s'approcher d'Hitler. Mais celui-ci visita l'exposition au pas de course et quitta le bâtiment avant que Gersdorff n'ait eu le temps de le rejoindre. In extremis, ce dernier réussit à désamorcer le détonateur dans les toilettes. Après cet échec, il fut immédiatement réaffecté au front de l'Est.
En vue du complot du 20 juillet 1944, Gersdorff garda l'explosif et le détonateur, préalablement subtilisés dans les stocks de l'Abwehr par le conspirateur Wessel Freytag von Loringhoven, pour Claus von Stauffenberg. Ses camarades détenus ne l'ayant pas dénoncé, il put éviter l'emprisonnement et le jugement. Ainsi Gersdorff fut l'un des rares membres de la Wehrmacht ayant activement résisté à la dictature nationale-socialiste à survivre à la guerre.
En avril 1943, Gersdorff découvre accidentellement les fosses communes de plus de 4 000 officiers polonais assassinés et enfouis par les unités soviétiques du NKVD lors du massacre de Katyń en 1940.
En 1944, il est muté en France sur le Mur de l'Atlantique et reçoit, le 26 août 1944, la croix de chevalier de la croix de fer pour son plan d'évacuation de la poche de Falaise. En 1945, il est promu général de brigade, puis est fait prisonnier de guerre par les Américains, détenu jusqu'en 1947.
République fédérale d'Allemagne
Après la décision du Bundestag sur le réarmement, les tentatives de Gersdorff pour être accepté dans la Bundeswehr ont échoué. Dans ses mémoires, il en rend responsable le secrétaire d'État Hans Globke et les cercles d'anciens officiers de la Wehrmacht qui ne voulaient tolérer aucun « traître » au sein de la Bundeswehr.
Gersdorff, qui devient paraplégique après un accident de cheval, consacre ensuite le restant de sa vie à des actions de bienfaisance pour l'ordre souverain de Malte, dont il est commandeur honorifique. Il est président fondateur des services d'urgence de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, président du conseil d'administration de 1952 à 1963.
En 1979, la croix de commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne lui est décernée, en récompense de ses services exceptionnels.
La caserne Generalmajor-Freiherr-von-Gersdorff, à Euskirchen, a reçu son nom en son honneur.
|
Guillaume II (en allemand : Friedrich Wilhelm Viktor Albrecht, en français : Frédéric Guillaume Victor Albert), né le 27 janvier 1859 à Berlin et mort le 4 juin 1941 à Doorn, aux Pays-Bas, est le troisième et dernier empereur allemand (Deutscher Kaiser) ainsi que le neuvième roi de Prusse, de 1888 à son abdication en 1918. Membre de la maison de Hohenzollern, il est le petit-fils de Guillaume Ier (premier empereur allemand) et le fils de Frédéric III, qui ne régna que 99 jours et à qui il succéda.
Sa réputation a souffert des critiques des élites allemandes sous son règne, de la propagande étrangère avant et pendant la Première Guerre mondiale, ainsi que de la remise en cause de l'identité allemande depuis 1945. Les historiens décrivent un homme « intelligent, cultivé et ouvert », mais parfois indécis et prêt à s'emballer pour revenir en arrière peu de temps après, défaut utilisé contre lui par la diplomatie européenne
|
William Herschel (né Friedrich Wilhelm Herschel) est un astronome germano-britannique d'origine allemande, né le 15 novembre 1738 à Hanovre et mort le 25 août 1822 à Slough. Il est aussi compositeur de musique.
|
Otto von Bismarck /ˈɔto fɔn ˈbɪsmaʁk/, duc de Lauenburg et prince de Bismarck, né le 1er avril 1815 à Schönhausen et mort le 30 juillet 1898 à Friedrichsruh, est un homme d'État prussien puis allemand.
Il est à la fois ministre-président du royaume de Prusse de 1862 à 1890 et chancelier de la confédération de l'Allemagne du Nord de 1867 à 1871 avant d'accéder au poste de premier chancelier du nouvel Empire allemand en 1871, poste qu'il occupe jusqu'en 1890, tout en conservant sa place de ministre-président de Prusse. Il joue un rôle déterminant dans l'unification allemande.
Au début de sa carrière politique, Bismarck se fait un nom en défendant les intérêts des junkers, petite noblesse prussienne, dont il fait partie, depuis les bancs conservateurs. Il est nommé ministre-président de Prusse en 1862. Dans le conflit constitutionnel prussien, il lutte contre les libéraux pour maintenir la primauté de la monarchie. Également ministre des Affaires étrangères, il déclenche la guerre des Duchés puis la guerre austro-prussienne entre 1864 et 1866, et impose par la même occasion la suprématie de la Prusse en Allemagne. La guerre franco-prussienne de 1870 permet de résoudre la question allemande en retenant la solution petite-allemande, défendue par la Prusse, et entraîne l'unification allemande en 1871. Ensuite, sur le plan de la politique extérieure, il essaie d'établir un équilibre entre les grandes puissances européennes grâce à un système d'alliances.
En politique intérieure, à partir de 1866, Bismarck s'allie d'abord aux libéraux modérés, ce qui conduit au vote de nombreuses réformes comme l'institution du mariage civil, qui rencontre la résistance des catholiques, auxquels il s'oppose durement en instituant la politique du Kulturkampf. À la fin des années 1870, il se sépare des libéraux, pour renouer avec les conservateurs. Durant cette phase, sont votées les lois pour le protectionnisme et l'interventionnisme étatique. Un système de sécurité sociale est également créé. Les années 1880 sont surtout marquées par les lois antisocialistes. En 1890, les divergences de point de vue de Bismarck avec le nouvel empereur, Guillaume II, conduisent à son départ.
Après sa démission, Bismarck continue de jouer un rôle politique, en critiquant l'action de son successeur. Il écrit également ses mémoires, qui influencent fortement l'image que se forge de lui l'opinion publique allemande.
|
Le massacre de Gardelegen est un massacre de travailleurs forcés, principalement polonais, perpétré par les troupes allemandes SS et de la Luftwaffe à la fin de la Seconde Guerre mondiale dans le nord de l'Allemagne.
Le 13 avril 1945, sur le domaine Isenschnibbe à proximité de la ville de Gardelegen (située entre Berlin et Hanovre, au nord de Magdebourg), les troupes ont rassemblé 1 016 travailleurs, pour la plupart Polonais, évacués des camps de concentration de Mittelbau-Dora et de Hannover-Stöcken, dans une grange qui a ensuite été incendiée. La plupart des prisonniers ont été brûlés vifs ; certains ont été abattus en essayant de s'échapper. Le crime a été découvert deux jours plus tard par la Compagnie F du 2e Bataillon du 405e Régiment de la 102e Division d'Infanterie des États-Unis, lorsque l'armée américaine a occupé la région.
Détails
Des soldats américains près des corps dans la grange
Sous la direction d'un soldat américain, des civils de Gardelegen portent des croix de bois à l'endroit où ils ont reçu l'ordre d'enterrer les corps des prisonniers des camps de concentration tués par les SS dans une grange juste à l'extérieur de la ville.
Le massacre semble avoir été découvert par hasard : le lieutenant américain Emerson Hunt, officier de liaison entre le QG de la 102e division et le 701e bataillon blindé, a été capturé le 14 avril 1945 et a fait croire aux forces allemandes défendant Gardelegen que les chars américains approchaient, provoquant ainsi la reddition du commandant allemand. Les Américains sont arrivés sur le site avant que les Allemands aient eu le temps d'enterrer tous les corps.
Les 3-4 avril, après la traversée du Rhin par l'armée américaine et la poussée vers l'Allemagne, l'administration SS du camp de Mittelbau-Dora avait ordonné l'évacuation des prisonniers du camp principal et de plusieurs camps secondaires. L'objectif était de déplacer les détenus par train ou à pied vers les autres camps de concentration d'Allemagne du Nord : Bergen-Belsen, Sachsenhausen ou Neuengamme.
En quelques jours, environ 4000 prisonniers de Mittelbau-Dora, de ses camps satellites, et du camp de Hanovre-Stöcken, un camp extérieur de Neuengamme, arrivés dans la région de Gardelegen, sont débarqués des wagons car les trains ne peuvent plus avancer à cause des voies endommagées par les raids aériens alliés. Beaucoup moins nombreux que les prisonniers, les gardes SS commencent à recruter des renforts parmi les pompiers de la ville, la Luftwaffe, la Milice populaire (Volkssturm), les Jeunesses hitlériennes et d'autres organismes pour surveiller les détenus.
Le 13 avril, plus d'un millier de prisonniers, la plupart malades et trop faibles pour continuer à marcher, sont déplacés de la ville de Gardelegen vers une grande grange sur le domaine Isenschnibbe, et massés de force à l'intérieur du bâtiment. Les gardes barricadent les portes et mettent le feu à la paille imbibée d'essence. Les prisonniers qui ont échappé à l'incendie en creusant sous les murs de la grange sont tués par les gardes. Le lendemain, les SS et les auxiliaires locaux retournent sur les lieux pour effacer les traces de leur crime. Ils ont prévu d'incinérer ce qui reste des corps dans la grange et de tuer tous les survivants de l'incendie. L'avance rapide de la 102e division d'infanterie américaine empêche cependant les SS et leurs complices de mener à bien ce plan.
« Avant, je ne savais pas vraiment pourquoi je me battais. Avant cela, vous auriez dit que ces histoires étaient de la propagande, mais maintenant vous savez que ce n'en était pas. Il y a les corps et tous ces gars sont morts. »
Ont survécu à l'incendie de la grange et ont été retrouvés vivants par les soldats américains3 les prisonniers suivants : deux Polonais : Wladimir Wognia et Eugen Sieradzki ; Trois Français : Georges Cretin, Guy Chamaillard et Léon (dit Maurice) Roussineau ; un Italien : Amaro Castellevi ; un Hongrois : Géza Budai et deux Russes (noms inconnus).
Le 21 avril 1945, le major-général Franck A.Keating commandant de la 102e a ordonné à 200-300 hommes habitant Gardelegen de donner une sépulture convenable aux prisonniers assassinés. Les jours suivants, les civils allemands ont exhumé 586 corps des tranchées et récupéré 430 corps de la grange, les plaçant chacun dans une tombe individuelle.
Le 25 avril, la 102e a organisé une cérémonie pour honorer les morts et a érigé une plaque commémorative pour les victimes, qui déclarait que les habitants de Gardelegen devront « garder ces tombes vertes pour toujours, comme sera conservée la mémoire de ces malheureux dans le cœur des hommes épris de liberté partout dans le monde ». Le 25 avril également, le Colonel George Lynch a adressé aux civils allemands de Gardelegen la déclaration suivante :
« On a dit au peuple allemand que les histoires d'atrocités allemandes étaient de la propagande des Alliés. Ici, vous pouvez voir par vous-même. Certains vont dire que les Nazis étaient responsables de ce crime. D'autres vont montrer du doigt la Gestapo. La responsabilité ne leur incombe pas — c'est la responsabilité du peuple allemand....Votre prétendue Race supérieure a démontré qu'elle est supérieure seulement en criminalité, cruauté et sadisme. Vous avez perdu le respect du monde civilisé. »
Enquête
Une enquête a été menée par le Lieutenant-Colonel Edward E. Cruise, de l'unité Crimes de Guerre de la Neuvième Armée.
Le texte du rapport du Lieutenant-Colonel Cruise et d'autres pièces sont archivés dans le fichier 000-12-242 de l'armée américaine.
Le SS-Untersturmführer Erhard Brauny (de), chef du transport des détenus évacués du camp de concentration de Mittelbau-Dora vers la ville de Gardelegen, a été jugé en 1947 par un tribunal militaire américain et condamné à la prison à perpépuité. Il est mort en 1950.
Le Kreisleiter Gerhard Thiele (de), responsable local du Parti nazi, qui a confirmé l'ordre d'exécution des détenus, a échappé aux poursuites en prenant une fausse identité. Il est mort en 1994.
Les déclarations des survivants ont été recueillies par l'écrivain polonais Melchior Wańkowicz et publiées en 1969.
Monuments
La ville de Gardelegen a maintenu un mémorial national, qui a été restauré par l'ancienne République démocratique allemande à partir de 1952 jusqu'en 1971. En 2015 le Mémorial de la grange d´Isenschnibbe à Gardelegen est devenu une partie de la Fondation des Mémoriaux de la Saxe-Anhalt. En 2020 un nouveau Centre de Documentation a été inauguré par Frank-Walter Steinmeier, Président de la République Féderale d´Allemagne, et par Reiner Haseloff, Ministre-Présisent de la Saxe-Anhalt.
Le panneau du cimetière, érigé par l'Armée américaine, est ainsi libellé :
«
Gardelegen
Cimetière Militaire
Ici reposent 1016 prisonniers de guerre alliés qui ont été assassinés par leurs ravisseurs.
Ils ont été inhumés par les habitants de Gardelegen, responsables de garder ces tombes vertes pour toujours, comme sera conservée la mémoire de ces malheureux dans le cœur des hommes épris de liberté partout dans le monde.
Établi sous l'autorité de la 102e Division d'Infanterie de l'Armée des États-Unis. Le vandalisme sera puni par les peines maximales selon les lois du gouvernement militaire.
Frank A. Keating Major Genéral, Commandement des États-Unis d'Amérique »
Le panneau sur le mur restant de la grange, mis en place par les autorités de la République démocratique allemande, indique :
« VOUS ÊTES DEVANT LES RUINES D'UNE GRANGE, OÙ UN DES CRIMES LES PLUS CRUELS DU FASCISME A ÉTÉ COMMIS. DURANT LA NUIT DE LEUR LIBÉRATION, QUELQUES HEURES AVANT L'ARRIVÉE DES FORCES ALLIÉES, 1016 RÉSISTANTS ANTI-FASCISME DE TOUTES NATIONALITÉS ONT ÉTÉ BRUTALEMENT ET INHUMAINEMENT BRÛLÉS VIVANTS. SI JAMAIS VOUS RESSENTEZ DE L'INDIFFÉRENCE OU DE LA FAIBLESSE DANS LA LUTTE CONTRE LE FASCISME ET LA MENACE IMPÉRIALISTE DE GUERRE, SOYEZ RENFORCÉS PAR NOS MORTS INOUBLIABLES. »
|
Karl Ferdinand Braun (6 juin 1850 à Fulda, Allemagne – 20 avril 1918, New York) est un physicien allemand. Guglielmo Marconi et lui sont colauréats du prix Nobel de physique de 1909 « en reconnaissance de leurs contributions au développement de la télégraphie sans fil».
Il soutint une thèse sous la direction de Hermann Ludwig von Helmholtz en 1872 à Berlin. Il vient une première fois à l'université de Strasbourg, pour deux ans en 1880 comme professeur invité (extraordinarius) ; il revient définitivement, en 1895, comme professeur (ordinarius) directeur de l'Institut de Physique. Il se rend à New York en 1915 pour témoigner dans un procès en reconnaissance de brevet en radio-électricité. Il est arrêté et retenu pour sa nationalité allemande par les autorités américaines et meurt avant la fin de la guerre, en 1918.
Physicien intéressé surtout par la physique fondamentale, plusieurs de ses travaux furent à l'origine d'applications intéressantes.
Dès l'âge de 25 ans, en 1874, il établit que la galène (sulfure de plomb) ne respecte pas la loi d'Ohm : dans certaines conditions elle ne conduit pas l'électricité de la même manière suivant qu'on applique une tension dans un sens ou dans un autre.
Professeur à l'université de Strasbourg (il eut Jonathan Zenneck comme élève), il s'intéressa aux phénomènes électriques rapides et pour pouvoir les étudier, il développa en 1897 un tube cathodique particulier, dit « tube de Braun ». Son invention mena rapidement au développement de l'oscilloscope, qui plus tard allait permettre de réaliser les tubes cathodiques des téléviseurs, puis des premiers écrans d'ordinateurs. Braun exploita son invention dans la société « Professor Braun Telegrafen GmbH » qui deviendra plus tard « Telefunken AG ».
Il se lance en 1898 dans la transmission sans fil (TSF). À cette époque, les dispositifs radio de Guglielmo Marconi ont une portée limitée à 15 km, insuffisante pour des applications pratiques. Dans ces radios, sans amplificateur, l'antenne est une partie intégrante du circuit d'accord. Utilisant ses connaissances en physique, Braun sépare l'antenne du circuit d'accord en utilisant entre eux un couplage inductif. Il supprime ainsi l'étincelle des circuits limitant les pertes d'énergie et augmentant la sensibilité. Il brevète, en 1899, son système qui permet de couvrir à Cuxhaven une distance de 62 km.
En 1906, il utilisa sa connaissance des propriétés de conduction de la galène pour imaginer un redresseur, que l'on peut considérer comme l'ancêtre de la diode moderne, qui permit l'essor du poste à galène.
Le prix Nobel de physique de 1909 lui a été attribué, avec Guglielmo Marconi, pour ses travaux sur la télégraphie sans fil.
|
Doris Schröder-Köpf, née le 5 août 1963 à Neubourg-sur-le-Danube est une journaliste et femme politique allemande et la quatrième épouse de l'ancien chancelier fédéral allemand Gerhard Schröder, dont elle est séparée depuis 2015.
Biographie
Doris Köpf a été la correspondante parlementaire de la Bild. Elle a également travaillé comme journaliste pour l'hebdomadaire Focus ; elle rend néanmoins sa carte de presse après l'élection de son mari.
Divorcée d'une première union, au cours de laquelle est née Klara, en 1991, Doris Köpf épouse en 1997 l'homme politique Gerhard Schröder dont elle devient la quatrième épouse. Le couple a deux enfants adoptés, Viktoria (2004) et Gregor (2006), originaires de Saint-Pétersbourg (Russie).
La presse annonce, au mois de mars 2015, la séparation du couple Schröder. En 2016, elle divorce et entame une relation avec le ministre de l'Intérieur de Basse-Saxe Boris Pistorius, qui prend fin en 2022
Activité politique
Elle est membre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD). En janvier 2012, elle annonce qu'elle a l'intention d'être candidate aux élections régionales de 2013 en Basse-Saxe; elle perd néanmoins les primaires dans la circonscription de Hannover-Döhren.
Finalement candidate dans cette circonscription, elle n'est pas élue au scrutin uninominal mais, figurant en douzième place sur la liste régionale, elle fait tout de même son entrée au Landtag. Elle est finalement élue aux élections anticipées de 2017 avec 38 % des voix.
|
Gerhard Fritz Kurt Schröder [ˈgain ».">ɡɛɐ̯haɐ̯t fʁɪts kʊɐ̯t ˈʃʁøːdɐ], né le 7 avril 1944 à Mossenberg-Wöhren, est un homme d'État allemand, membre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD).
Après avoir été président fédéral des Jeunesses sociales-démocrates (Jusos) à la fin des années 1970, il entre à la présidence fédérale du SPD en 1989, et devient un an plus tard ministre-président du Land de Basse-Saxe à la tête d'une coalition rouge-verte avec les écologistes. Réélu deux fois avec une majorité absolue, il est choisi comme candidat à la chancellerie contre Helmut Kohl aux élections législatives fédérales de 1998. Il remporte le scrutin et est investi chancelier fédéral, à la tête de la première coalition rouge-verte fédérale. Ce premier mandat est marqué par la crise de la vache folle, et voit l'Allemagne s'opposer frontalement aux États-Unis au sujet de la guerre d'Irak, voulue par George W. Bush.
En 2002, il est réélu de justesse face à Edmund Stoiber aux élections fédérales. La hausse du chômage et les mauvaises perspectives économiques le poussent à mettre en place l'agenda 2010, un paquet de réformes libérales de l'État providence qui provoque la colère de son électorat et une chute de sa popularité. La lourde défaite de la coalition face au centre-droit en Rhénanie-du-Nord-Westphalie en mai 2005 le conduit à convoquer des législatives anticipées. En septembre, le SPD est devancé de peu par la CDU/CSU. Il cède alors sa place à Angela Merkel, se retire de la vie politique et se lance dans le monde des affaires, entraînant des controverses, notamment sur sa proximité avec le président russe Vladimir Poutine.
|