Date de création : 09.04.2012
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11.02.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Le massacre de Gardelegen est un massacre de travailleurs forcés, principalement polonais, perpétré par les troupes allemandes SS et de la Luftwaffe à la fin de la Seconde Guerre mondiale dans le nord de l'Allemagne.
Le 13 avril 1945, sur le domaine Isenschnibbe à proximité de la ville de Gardelegen (située entre Berlin et Hanovre, au nord de Magdebourg), les troupes ont rassemblé 1 016 travailleurs, pour la plupart Polonais, évacués des camps de concentration de Mittelbau-Dora et de Hannover-Stöcken, dans une grange qui a ensuite été incendiée. La plupart des prisonniers ont été brûlés vifs ; certains ont été abattus en essayant de s'échapper. Le crime a été découvert deux jours plus tard par la Compagnie F du 2e Bataillon du 405e Régiment de la 102e Division d'Infanterie des États-Unis, lorsque l'armée américaine a occupé la région.
Détails
Des soldats américains près des corps dans la grange
Sous la direction d'un soldat américain, des civils de Gardelegen portent des croix de bois à l'endroit où ils ont reçu l'ordre d'enterrer les corps des prisonniers des camps de concentration tués par les SS dans une grange juste à l'extérieur de la ville.
Le massacre semble avoir été découvert par hasard : le lieutenant américain Emerson Hunt, officier de liaison entre le QG de la 102e division et le 701e bataillon blindé, a été capturé le 14 avril 1945 et a fait croire aux forces allemandes défendant Gardelegen que les chars américains approchaient, provoquant ainsi la reddition du commandant allemand. Les Américains sont arrivés sur le site avant que les Allemands aient eu le temps d'enterrer tous les corps.
Les 3-4 avril, après la traversée du Rhin par l'armée américaine et la poussée vers l'Allemagne, l'administration SS du camp de Mittelbau-Dora avait ordonné l'évacuation des prisonniers du camp principal et de plusieurs camps secondaires. L'objectif était de déplacer les détenus par train ou à pied vers les autres camps de concentration d'Allemagne du Nord : Bergen-Belsen, Sachsenhausen ou Neuengamme.
En quelques jours, environ 4000 prisonniers de Mittelbau-Dora, de ses camps satellites, et du camp de Hanovre-Stöcken, un camp extérieur de Neuengamme, arrivés dans la région de Gardelegen, sont débarqués des wagons car les trains ne peuvent plus avancer à cause des voies endommagées par les raids aériens alliés. Beaucoup moins nombreux que les prisonniers, les gardes SS commencent à recruter des renforts parmi les pompiers de la ville, la Luftwaffe, la Milice populaire (Volkssturm), les Jeunesses hitlériennes et d'autres organismes pour surveiller les détenus.
Le 13 avril, plus d'un millier de prisonniers, la plupart malades et trop faibles pour continuer à marcher, sont déplacés de la ville de Gardelegen vers une grande grange sur le domaine Isenschnibbe, et massés de force à l'intérieur du bâtiment. Les gardes barricadent les portes et mettent le feu à la paille imbibée d'essence. Les prisonniers qui ont échappé à l'incendie en creusant sous les murs de la grange sont tués par les gardes. Le lendemain, les SS et les auxiliaires locaux retournent sur les lieux pour effacer les traces de leur crime. Ils ont prévu d'incinérer ce qui reste des corps dans la grange et de tuer tous les survivants de l'incendie. L'avance rapide de la 102e division d'infanterie américaine empêche cependant les SS et leurs complices de mener à bien ce plan.
« Avant, je ne savais pas vraiment pourquoi je me battais. Avant cela, vous auriez dit que ces histoires étaient de la propagande, mais maintenant vous savez que ce n'en était pas. Il y a les corps et tous ces gars sont morts. »
Ont survécu à l'incendie de la grange et ont été retrouvés vivants par les soldats américains3 les prisonniers suivants : deux Polonais : Wladimir Wognia et Eugen Sieradzki ; Trois Français : Georges Cretin, Guy Chamaillard et Léon (dit Maurice) Roussineau ; un Italien : Amaro Castellevi ; un Hongrois : Géza Budai et deux Russes (noms inconnus).
Le 21 avril 1945, le major-général Franck A.Keating commandant de la 102e a ordonné à 200-300 hommes habitant Gardelegen de donner une sépulture convenable aux prisonniers assassinés. Les jours suivants, les civils allemands ont exhumé 586 corps des tranchées et récupéré 430 corps de la grange, les plaçant chacun dans une tombe individuelle.
Le 25 avril, la 102e a organisé une cérémonie pour honorer les morts et a érigé une plaque commémorative pour les victimes, qui déclarait que les habitants de Gardelegen devront « garder ces tombes vertes pour toujours, comme sera conservée la mémoire de ces malheureux dans le cœur des hommes épris de liberté partout dans le monde ». Le 25 avril également, le Colonel George Lynch a adressé aux civils allemands de Gardelegen la déclaration suivante :
« On a dit au peuple allemand que les histoires d'atrocités allemandes étaient de la propagande des Alliés. Ici, vous pouvez voir par vous-même. Certains vont dire que les Nazis étaient responsables de ce crime. D'autres vont montrer du doigt la Gestapo. La responsabilité ne leur incombe pas — c'est la responsabilité du peuple allemand....Votre prétendue Race supérieure a démontré qu'elle est supérieure seulement en criminalité, cruauté et sadisme. Vous avez perdu le respect du monde civilisé. »
Enquête
Une enquête a été menée par le Lieutenant-Colonel Edward E. Cruise, de l'unité Crimes de Guerre de la Neuvième Armée.
Le texte du rapport du Lieutenant-Colonel Cruise et d'autres pièces sont archivés dans le fichier 000-12-242 de l'armée américaine.
Le SS-Untersturmführer Erhard Brauny (de), chef du transport des détenus évacués du camp de concentration de Mittelbau-Dora vers la ville de Gardelegen, a été jugé en 1947 par un tribunal militaire américain et condamné à la prison à perpépuité. Il est mort en 1950.
Le Kreisleiter Gerhard Thiele (de), responsable local du Parti nazi, qui a confirmé l'ordre d'exécution des détenus, a échappé aux poursuites en prenant une fausse identité. Il est mort en 1994.
Les déclarations des survivants ont été recueillies par l'écrivain polonais Melchior Wańkowicz et publiées en 1969.
Monuments
La ville de Gardelegen a maintenu un mémorial national, qui a été restauré par l'ancienne République démocratique allemande à partir de 1952 jusqu'en 1971. En 2015 le Mémorial de la grange d´Isenschnibbe à Gardelegen est devenu une partie de la Fondation des Mémoriaux de la Saxe-Anhalt. En 2020 un nouveau Centre de Documentation a été inauguré par Frank-Walter Steinmeier, Président de la République Féderale d´Allemagne, et par Reiner Haseloff, Ministre-Présisent de la Saxe-Anhalt.
Le panneau du cimetière, érigé par l'Armée américaine, est ainsi libellé :
«
Gardelegen
Cimetière Militaire
Ici reposent 1016 prisonniers de guerre alliés qui ont été assassinés par leurs ravisseurs.
Ils ont été inhumés par les habitants de Gardelegen, responsables de garder ces tombes vertes pour toujours, comme sera conservée la mémoire de ces malheureux dans le cœur des hommes épris de liberté partout dans le monde.
Établi sous l'autorité de la 102e Division d'Infanterie de l'Armée des États-Unis. Le vandalisme sera puni par les peines maximales selon les lois du gouvernement militaire.
Frank A. Keating Major Genéral, Commandement des États-Unis d'Amérique »
Le panneau sur le mur restant de la grange, mis en place par les autorités de la République démocratique allemande, indique :
« VOUS ÊTES DEVANT LES RUINES D'UNE GRANGE, OÙ UN DES CRIMES LES PLUS CRUELS DU FASCISME A ÉTÉ COMMIS. DURANT LA NUIT DE LEUR LIBÉRATION, QUELQUES HEURES AVANT L'ARRIVÉE DES FORCES ALLIÉES, 1016 RÉSISTANTS ANTI-FASCISME DE TOUTES NATIONALITÉS ONT ÉTÉ BRUTALEMENT ET INHUMAINEMENT BRÛLÉS VIVANTS. SI JAMAIS VOUS RESSENTEZ DE L'INDIFFÉRENCE OU DE LA FAIBLESSE DANS LA LUTTE CONTRE LE FASCISME ET LA MENACE IMPÉRIALISTE DE GUERRE, SOYEZ RENFORCÉS PAR NOS MORTS INOUBLIABLES. »
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Karl Ferdinand Braun (6 juin 1850 à Fulda, Allemagne – 20 avril 1918, New York) est un physicien allemand. Guglielmo Marconi et lui sont colauréats du prix Nobel de physique de 1909 « en reconnaissance de leurs contributions au développement de la télégraphie sans fil».
Il soutint une thèse sous la direction de Hermann Ludwig von Helmholtz en 1872 à Berlin. Il vient une première fois à l'université de Strasbourg, pour deux ans en 1880 comme professeur invité (extraordinarius) ; il revient définitivement, en 1895, comme professeur (ordinarius) directeur de l'Institut de Physique. Il se rend à New York en 1915 pour témoigner dans un procès en reconnaissance de brevet en radio-électricité. Il est arrêté et retenu pour sa nationalité allemande par les autorités américaines et meurt avant la fin de la guerre, en 1918.
Physicien intéressé surtout par la physique fondamentale, plusieurs de ses travaux furent à l'origine d'applications intéressantes.
Dès l'âge de 25 ans, en 1874, il établit que la galène (sulfure de plomb) ne respecte pas la loi d'Ohm : dans certaines conditions elle ne conduit pas l'électricité de la même manière suivant qu'on applique une tension dans un sens ou dans un autre.
Professeur à l'université de Strasbourg (il eut Jonathan Zenneck comme élève), il s'intéressa aux phénomènes électriques rapides et pour pouvoir les étudier, il développa en 1897 un tube cathodique particulier, dit « tube de Braun ». Son invention mena rapidement au développement de l'oscilloscope, qui plus tard allait permettre de réaliser les tubes cathodiques des téléviseurs, puis des premiers écrans d'ordinateurs. Braun exploita son invention dans la société « Professor Braun Telegrafen GmbH » qui deviendra plus tard « Telefunken AG ».
Il se lance en 1898 dans la transmission sans fil (TSF). À cette époque, les dispositifs radio de Guglielmo Marconi ont une portée limitée à 15 km, insuffisante pour des applications pratiques. Dans ces radios, sans amplificateur, l'antenne est une partie intégrante du circuit d'accord. Utilisant ses connaissances en physique, Braun sépare l'antenne du circuit d'accord en utilisant entre eux un couplage inductif. Il supprime ainsi l'étincelle des circuits limitant les pertes d'énergie et augmentant la sensibilité. Il brevète, en 1899, son système qui permet de couvrir à Cuxhaven une distance de 62 km.
En 1906, il utilisa sa connaissance des propriétés de conduction de la galène pour imaginer un redresseur, que l'on peut considérer comme l'ancêtre de la diode moderne, qui permit l'essor du poste à galène.
Le prix Nobel de physique de 1909 lui a été attribué, avec Guglielmo Marconi, pour ses travaux sur la télégraphie sans fil.
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Doris Schröder-Köpf, née le 5 août 1963 à Neubourg-sur-le-Danube est une journaliste et femme politique allemande et la quatrième épouse de l'ancien chancelier fédéral allemand Gerhard Schröder, dont elle est séparée depuis 2015.
Biographie
Doris Köpf a été la correspondante parlementaire de la Bild. Elle a également travaillé comme journaliste pour l'hebdomadaire Focus ; elle rend néanmoins sa carte de presse après l'élection de son mari.
Divorcée d'une première union, au cours de laquelle est née Klara, en 1991, Doris Köpf épouse en 1997 l'homme politique Gerhard Schröder dont elle devient la quatrième épouse. Le couple a deux enfants adoptés, Viktoria (2004) et Gregor (2006), originaires de Saint-Pétersbourg (Russie).
La presse annonce, au mois de mars 2015, la séparation du couple Schröder. En 2016, elle divorce et entame une relation avec le ministre de l'Intérieur de Basse-Saxe Boris Pistorius, qui prend fin en 2022
Activité politique
Elle est membre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD). En janvier 2012, elle annonce qu'elle a l'intention d'être candidate aux élections régionales de 2013 en Basse-Saxe; elle perd néanmoins les primaires dans la circonscription de Hannover-Döhren.
Finalement candidate dans cette circonscription, elle n'est pas élue au scrutin uninominal mais, figurant en douzième place sur la liste régionale, elle fait tout de même son entrée au Landtag. Elle est finalement élue aux élections anticipées de 2017 avec 38 % des voix.
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Gerhard Fritz Kurt Schröder [ˈgain ».">ɡɛɐ̯haɐ̯t fʁɪts kʊɐ̯t ˈʃʁøːdɐ], né le 7 avril 1944 à Mossenberg-Wöhren, est un homme d'État allemand, membre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD).
Après avoir été président fédéral des Jeunesses sociales-démocrates (Jusos) à la fin des années 1970, il entre à la présidence fédérale du SPD en 1989, et devient un an plus tard ministre-président du Land de Basse-Saxe à la tête d'une coalition rouge-verte avec les écologistes. Réélu deux fois avec une majorité absolue, il est choisi comme candidat à la chancellerie contre Helmut Kohl aux élections législatives fédérales de 1998. Il remporte le scrutin et est investi chancelier fédéral, à la tête de la première coalition rouge-verte fédérale. Ce premier mandat est marqué par la crise de la vache folle, et voit l'Allemagne s'opposer frontalement aux États-Unis au sujet de la guerre d'Irak, voulue par George W. Bush.
En 2002, il est réélu de justesse face à Edmund Stoiber aux élections fédérales. La hausse du chômage et les mauvaises perspectives économiques le poussent à mettre en place l'agenda 2010, un paquet de réformes libérales de l'État providence qui provoque la colère de son électorat et une chute de sa popularité. La lourde défaite de la coalition face au centre-droit en Rhénanie-du-Nord-Westphalie en mai 2005 le conduit à convoquer des législatives anticipées. En septembre, le SPD est devancé de peu par la CDU/CSU. Il cède alors sa place à Angela Merkel, se retire de la vie politique et se lance dans le monde des affaires, entraînant des controverses, notamment sur sa proximité avec le président russe Vladimir Poutine.
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Martin Luther [maʁtɛ̃ lytɛʁ] ([ˈmaʁtiːn ˈlʊtɐ]), né le 10 novembre 1483 à Eisleben, en Saxe et mort le 18 février 1546 dans la même ville, est un prêtre augustin, théologien et professeur d'université allemand. Initiateur du protestantisme et réformateur de l'Église, ses idées exercèrent une grande influence sur la Réforme protestante, qui changea le cours de la civilisation occidentale.
Préoccupé par les questions de la mort et du Salut qui caractérisent le christianisme du Moyen Âge tardif, il puise des réponses dans la Bible, particulièrement dans l'épître de Paul aux Romains. Selon Luther, le salut de l'âme est un libre don de Dieu, reçu par la repentance sincère et la foi authentique en Jésus-Christ comme le Messie, sans intercession possible de l'Église. Il défie l'autorité papale en tenant la Bible pour seule source légitime d'autorité chrétienne.
Scandalisé par le commerce des indulgences instauré par les papes Jules II et Léon X pour financer la construction de la basilique Saint-Pierre de Rome, il publie le 31 octobre 1517 les 95 thèses. Sommé le 15 juin 1520 par Léon X de se rétracter, il est excommunié, le 3 janvier 1521, par la bulle pontificale Decet romanum pontificem. L'empereur du Saint-Empire romain germanique et roi des Espagnes, Charles Quint, convoque Martin Luther en 1521 devant la Diète de Worms. Un sauf-conduit lui est accordé afin qu'il puisse s'y rendre sans risque. Devant la Diète de Worms, il refuse de se rétracter, se déclarant convaincu par le témoignage de l'Écriture et s'estimant soumis à l'autorité de la Bible et de sa conscience plutôt qu'à celle de la hiérarchie ecclésiastique. La Diète de Worms, sous la pression de Charles Quint, décide alors de mettre Martin Luther et ses disciples au ban de l'Empire.
Il est accueilli par son ami le prince-électeur de Saxe Frédéric III le Sage au château de la Wartbourg, où il compose ses textes les plus connus et les plus diffusés. C'est là qu'il se lance dans une traduction de la Bible en allemand à partir des textes originaux, traduction dont l'influence culturelle sera primordiale, tant pour la fixation de la langue allemande que pour l'établissement des principes de l'art de la traduction.
Luther adopte vers la fin de son existence une attitude de plus en plus judéophobe. En 1543, trois ans avant sa mort, il publie Des Juifs et de leurs mensonges, pamphlet d'une extrême violence où il prône des solutions telles que brûler les synagogues, abattre les maisons des Juifs, détruire leurs écrits, confisquer leur argent et tuer les rabbins qui enseigneraient le judaïsme. Condamnés par quasiment tous les courants luthériens, ces écrits et l'influence de Luther sur l'antisémitisme ont contribué à rendre son image controversée.
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Joseph Goebbels ([ˈgain ».">ɡœbəls]), né le 29 octobre 1897 à Rheydt et mort par suicide le 1er mai 1945 à Berlin, est un homme d'État allemand. Proche d'Adolf Hitler, il fut, avec Hermann Göring et Heinrich Himmler, l'un des dirigeants les plus puissants et influents du régime nazi.
Du fait de son action de 1933 à 1945 au ministère de l'Éducation du peuple et de la Propagande, son nom reste indissolublement lié à l'emploi des techniques modernes de manipulation des masses, et un modèle pour la propagande des États totalitaires.
Antichrétien radical, et surtout antisémite fanatique, il a joué un rôle moteur dans les persécutions contre les Juifs allemands, par ses discours enflammés et, notamment, en organisant la nuit de Cristal en novembre 1938.
Quoique désigné comme chancelier par Hitler avant son suicide, il se donne la mort le lendemain dans le Führerbunker — en compagnie de son épouse Magda, après qu'elle a empoisonné leurs six enfants —, échappant ainsi à tout jugement.
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Ferdinand Porsche, né le 3 septembre 1875 à Liberec (alors Maffersdorf, royaume de Bohême) et mort le 30 janvier 1951 à Stuttgart, est un ingénieur, inventeur, industriel, motoriste, et designer autrichien, naturalisé allemand, pionnier de l’industrie automobile et aéronautique, fondateur de Lohner-Porsche vers 1900 et Porsche en 1931.
Il est concepteur de nombreux moteurs (comme le moteur à plat) et modèles d'automobiles (ex : Mercedes-Benz T80, Flèches d'Argent) pour les marques Daimler-Mercedes-Benz, Auto Union (futur Audi), et Porsche. Il est l'inspirateur des mythiques Volkswagen Coccinelle, Porsche 356, et Porsche 911 avec ses fils et petits fils Ferdinand Anton Ernst Porsche, Ferdinand Alexander Porsche, Wolfgang Porsche, et Ferdinand Piëch. Ferdinand Porsche est également l'un des principaux responsables du complexe militaro-industriel allemand sous le Troisième Reich.
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Jakob Ludwig Felix Mendelssohn Bartholdy, plus couramment appelé Felix Mendelssohn (parfois Félix avec accent), né le 3 février 1809 à Hambourg et mort le 4 novembre 1847 à Leipzig, est un compositeur, chef d'orchestre et pianiste allemand du début de la période romantique. Membre de la famille Mendelssohn, il est le petit-fils du philosophe et rabbin Moses Mendelssohn, le fils du banquier et philanthrope Abraham Mendelssohn Bartholdy et le frère de la compositrice Fanny Mendelssohn.
Après des succès précoces en Allemagne, il voyage dans l'Europe entière et est particulièrement bien accueilli en Grande-Bretagne, où, au cours de ses dix visites, sont créées plusieurs de ses œuvres majeures. Contemporain de Chopin, Liszt, Wagner et Berlioz, il laisse une œuvre très féconde pour sa courte vie de 38 ans (symphonies, concerti, oratorios, ouvertures, musique de scène, œuvres pour piano seul, œuvres pour orgue seul et musique de chambre). Sa notoriété repose sur quelques-uns de ses plus grands chefs-d'œuvre : l'ouverture et la musique de scène pour « Le Songe d’une nuit d’été », l'ouverture « Les Hébrides », les symphonies « italienne » et « écossaise », les oratorios « Paulus » et « Elias », le second Concerto pour violon en mi mineur, op. 64, l'Octuor à cordes et le Trio no 1 en ré mineur, op. 49.
Il a participé à la redécouverte de la musique baroque et surtout de Jean-Sébastien Bach et Georges-Frédéric Haendel. Il est notamment l'un des premiers compositeurs de son temps à renouveler l'art du contrepoint, ce qui lui vaut parfois d'être considéré comme « le classique des romantiques ». Après une longue période de dénigrement relatif due à l'évolution des goûts musicaux, à l'antisémitisme du xixe siècle et du xxe siècle et à l'interdiction par les nazis de jouer sa musique, il est redécouvert dans la deuxième moitié du xxe siècle et reconnu comme un compositeur majeur de l'ère romantique.
À l'issue de la première représentation de l’Écossaise, il est considéré par Wagner, compositeur antisémite pourtant habituellement porté aux critiques virulentes à son encontre, comme un « paysagiste de tout premier ordre ».
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Goombay Dance Band est un groupe allemand des années 1980 créé par Oliver Bendt, principalement connu pour leur titre Sun of Jamaica. Leur musique mêle la disco aux rythmes antillais comme le calypso ou la soca et se rapproche des sonorités d'autres groupes comme Boney M. ou encore Ottawan.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Goombay_Dance_Band | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | |||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | Goombay Dance Band | ||||||||||||||||||||||||||
Goombay Dance Band : CU~CU~Ru~CU~CU ! | |||||||||||||||||||||||||||
Goombay Dance Band : Eldorado | |||||||||||||||||||||||||||
Goombay Dance Band : Isle of Atlantis | |||||||||||||||||||||||||||
Goombay Dance Band : Over The Oceans | |||||||||||||||||||||||||||
Goombay Dance Band : Seven Tears | |||||||||||||||||||||||||||
Goombay Dance Band : Sun Of Jamaica | |||||||||||||||||||||||||||
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Friedrich Paulus, né le 23 septembre 1890 à Guxhagen et mort le 1er février 1957 à Dresde est un Generalfeldmarschall du Troisième Reich qui s'est illustré au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Collaborant avec ses anciens ennemis, il devient très critique à l'égard du régime nazi, servant la propagande de guerre soviétique. Il est un témoin à charge lors des procès de Nuremberg.
Naissance
Friedrich Paulus est né à Guxhagen en province de Hesse-Nassau ; il est le fils de Ernst Paulus, percepteur, et de Bertha Nettelbeck.
La particule von est parfois accolée au nom de Paulus, mais il s'agit d’une erreur manifeste car Paulus n'a jamais été noble ni anobli. La confusion vient à la fois du mariage de Paulus avec une femme de la noblesse, et du fait que nombre de figures de la Wehrmacht étaient issues de l'aristocratie prussienne, comme Erich von Manstein, Gerd von Rundstedt, Wilhelm von Leeb, Fedor von Bock, etc. Il avait en outre la réputation, dans les cercles mondains, d'avoir une prestance noble par ses manières policées et son port altier.
Jeunesse et Première Guerre mondiale
Paulus essaye sans succès d'entrer comme cadet dans la Marine impériale, puis étudie brièvement le droit à l'université de Marbourg. Après avoir quitté l'université sans diplôme, il rejoint le 111e régiment d'infanterie comme cadet en février 1910.
Il épouse Elena Rosetti-Solescu (ro) (1889-1949) le 4 juillet 1912, dont il a ensuite trois enfants. Ce mariage lui ouvre les portes des milieux aristocratiques allemands, sa femme étant issue de la haute noblesse roumaine. Dès lors, sa carrière s'en trouve quelque peu accélérée. Paulus est un officier d'état-major plus que de terrain.
Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, son régiment participe à l'offensive allemande sur le front français. Il combat dans les Vosges et autour d'Arras à l’automne 1914. Après une absence du front pour maladie, il rejoint l’Alpenkorps comme officier d'état-major, servant en Macédoine, en France et en Serbie. Il termine la guerre au grade de Hauptmann (équivalent de capitaine en France).
Entre-deux-guerres
Après l'Armistice, Paulus combat avec les Freikorps (Corps francs) à l'Est (Pays baltes) comme adjoint d'un commandant de brigade. Il reste dans des grades subalternes de la nouvelle Reichswehr créée après le traité de Versailles et est affecté au 13e régiment d'infanterie comme commandant d'une compagnie. Il sert dans différentes fonctions d'état-major pendant plus d'une décennie — de 1921 à 1933 — puis commande brièvement un bataillon motorisé (1934-1935) avant d'être nommé responsable d'état-major au quartier général des Panzer en octobre 1935, une nouvelle formation placée sous le commandement du général Oswald Lutz qui dirige l'entraînement et le développement des trois divisions blindées de l'Armée de terre.
En février 1938, Paulus est nommé Chef des Generalstabes du nouveau XVIe corps d'armée (Motorisiert, c'est-à-dire mécanisé), qui succède au commandement de Lutz. Guderian, qui le décrit comme « brillamment intelligent, consciencieux, travailleur, original et talentueux », a des doutes sur sa capacité de décision et sa fermeté. Paulus reste dans cette fonction jusqu'en mai 1939, date à laquelle il est promu Generalmajor et devient chef d'état-major pour la 10e armée allemande, alors commandée par le général Walter von Reichenau.
Seconde Guerre mondiale
Avec cette unité, il sert lors de l'invasion de la Pologne, en septembre 1939, puis sur le front de l'Ouest, lors de l'offensive sur les Pays-Bas et la Belgique (pour celle-ci, son unité est renommée « 6e armée »).
Paulus est promu Generalleutnant (équivalent en France de général de division) en août 1940 et, le mois suivant, il est nommé adjoint au chef d'état-major adjoint de l'Armée de terre, Franz Halder. Dans ce rôle, il contribue, par son expérience de l'arme blindée, à l'élaboration des plans pour l'invasion de l'Union soviétique.
Paulus est également chargé de missions diplomatiques auprès des gouvernements hongrois, finlandais et italien. Il se rend en Libye, en 1941, pour enquêter sur les initiatives de Rommel.
Nommé général des troupes blindées, il prend le commandement de la 6e armée le 5 janvier 1942, alors qu'il n'a jamais commandé un corps d'armée ni même une division. Il subit trois mois d'offensives soviétiques pendant l'hiver 1942. Sa hiérarchie le considère comme « un homme assez ordinaire ».
Paulus semble avoir eu des rapports distants avec l'idéologie nazie. Il refuse d'appliquer l'« ordre sur les commissaires » (Kommissarbefehl) qui affranchit explicitement les troupes allemandes de la convention de Genève en prévoyant d'assassiner les commissaires politiques de l'armée rouge et les cadres du Parti communiste. Il fait rapporter les mesures féroces contre les civils russes, juifs en particulier, qui ont été édictées par son prédécesseur, Reichenau (décédé d'une crise cardiaque en janvier 42). Paulus semble avoir été apolitique : ni partisan ni opposant au régime nazi.
Paulus progresse le long du Don et jusqu'à la Volga de juillet 1942 à septembre 1942, en menant une série de batailles d'encerclement contre les armées soviétiques. Il lance alors ses troupes à l'assaut de Stalingrad à trois reprises, sans parvenir à contrôler totalement la ville.
Paulus suit les ordres de Hitler de ne pas évacuer la position allemande à Stalingrad quoi qu'il arrive et ce malgré son encerclement par de puissantes formations soviétiques en novembre 1942. Le réel effort du groupe d'armées du Don sous les ordres du Generalfeldmarschall Erich von Manstein pour faire la jonction échoue en décembre 1942. Paulus ne reçoit jamais l'autorisation de faire une sortie, même lors de l'opération de secours de Manstein. Après guerre, les généraux allemands lui ont reproché de n'avoir rien tenté. Les historiens pensent aujourd'hui que, hormis peut-être le tout premier jour après l'encerclement, une sortie n'était guère réalisable en raison de la faiblesse des réserves de carburant disponibles dans la poche encerclée, et que la 6e armée ne pouvait que se défendre sur place.
Les troupes assiégées de Paulus résistent jusqu'au début du mois de février 1943. Le manque de ravitaillement en vivres, munitions et carburant, la détérioration de l'équipement et de la condition physique des soldats allemands, la rigueur de l'hiver, et, bien sûr, les assauts soviétiques, ont finalement raison des défenseurs. Paulus a refusé plusieurs offres de reddition présentées à partir du 8 janvier 1943 par le général Konstantin Rokossovski, commandant du front du Don de l’Armée rouge.
Alors que les combats touchent à leur fin, Hitler promeut Paulus au grade de Generalfeldmarschall le 30 janvier1943, probablement pour le dissuader de toute reddition : aucun maréchal de l'armée allemande ne s'étant rendu jusque-là, Hitler attendait de Paulus qu'il se suicide plutôt que de se rendre. Mais Paulus refuse déclarant ne pas vouloir se suicider pour un caporal (Hitler fut caporal durant la Première Guerre mondiale).
Malgré sa promotion, Paulus et son état-major se rendent le lendemain, le 31 janvier 1943. Le surlendemain, le 2 février, les restes de la 6e armée allemande capitulent ; 2 500 officiers et 24 généraux sont faits prisonniers. Mikhail Stepanovich Shumilov (it), commandant de la 7e armée de la Garde lors de l'Opération Uranus, mène l'interrogatoire du maréchal Paulus. Durant son interrogatoire, Paulus ne fait montre que de haine envers Hitler.
Prisonnier, bien qu'ayant dans un premier temps refusé de collaborer avec les Soviétiques, Paulus devient après l'attentat du 20 juillet 1944 contre Hitler une voix critique contre le régime nazi, rejoignant le Comité national pour une Allemagne libre, parrainé par les Soviétiques et appelant les Allemands à se rendre.
Paulus reste prisonnier des Soviétiques jusqu'à la capitulation de l'Allemagne nazie.
Témoin de l'accusation à Nuremberg
L'annonce des procès contre les principaux criminels de guerre allemands suscite en novembre 1945 une grande agitation parmi les officiers capturés qui avaient combattu à Stalingrad : un des chefs d'accusation concernait le meurtre de 40 000 civils. Les subordonnés de Paulus rejettent toute responsabilité et se retranchent derrière ses ordres. C'est ce qui pousse sans doute Paulus à collaborer avec l’Union soviétique : il fait savoir à l'officier de liaison du NKVD qu'il souhaite témoigner au sujet de la préparation de l'opération Barbarossa et de ce qu'il sait sur le Gouvernement général de Pologne.
Sous le pseudonyme de Satrap et sous protection soviétique, il est emmené discrètement en Allemagne au début de 1946 et le 11 février, il est témoin de l'accusation devant le tribunal. Il explique son propre rôle lors de la préparation de l'opération Barbarossa et aussi le caractère de guerre de conquête et de destruction que les accusés ne pouvaient pas ignorer. Interrogé sur les principaux coupables, il désigne Keitel, Jodl et Göring. La défense ne parvient pas à affaiblir ses affirmations en lui reprochant son propre rôle dans l'état-major général de la 6e armée et ensuite, après sa capture, au sein du NKVD : en effet, le juge ne considère pas ces aspects comme importants. La déclaration de Paulus satisfait parfaitement les attentes des responsables soviétiques, mais Paulus n'obtient rien en échange. Il lui est notamment interdit d’aller au chevet de sa femme gravement malade : « on n'en voit pas l'utilité ». Ainsi, celle-ci meurt en 1949 sans avoir revu son mari.
L'attitude du Generalfeldmarschall ne convainc pas les soldats et les officiers prisonniers des Russes : la plupart le tiennent pour quelqu'un de méprisable et estiment qu'il n'est pas moins coupable que Keitel, Jodl ou Göring. Pour cette raison, plusieurs pensent qu'il sera lui-même jugé également. À son retour d’Allemagne, Paulus n'est pas ramené au camp, mais installé dans une datcha à Tomilino. Il y retrouve les généraux Vincenz Müller et Arno von Lenski ainsi que son officier d'ordonnance, le colonel Adam. En convalescence après une tuberculose pulmonaire, ils séjournent deux mois en Crimée pendant l'été 1947. Leur régime change en 1948, quand — contrairement à Paulus — ils sont relâchés et qu'on ne laisse avec Paulus que deux prisonniers de guerre allemands en tant que cuisinier et ordonnance. Cette situation et les mauvaises nouvelles sur la santé de sa femme, provoquent chez lui une dépression. Aussi, en juin 1948, il demande à être rapatrié en zone orientale de l'Allemagne, car il souhaite aider à la construction d'une Allemagne démocratique étroitement liée à l'Union soviétique. Apparemment, il escompte avoir ainsi des chances plus grandes d'être libéré ; mais sa demande reste sans réponse. Paulus a le sentiment que l’Union soviétique cherche à le mettre en accusation : les sorties au théâtre de Moscou ne lui sont plus permises, il ne reçoit plus la visite de fonctionnaires et on lui retire sa radio sous un prétexte futile. Cependant, en 1949, bien qu'il existe contre lui des charges assez lourdes, il n'est toujours pas inculpé.
La mort de sa femme en novembre 1949 lui est cachée pendant quatre semaines : on veut éviter que Paulus refuse désormais d'aller vivre en Allemagne de l'Est, puisque le fils et la fille qui lui restent vivent tous deux en Allemagne de l'Ouest. Pour cette raison, si on donne un accord de principe à une nouvelle demande en mai 1950, la permission définitive n'arrive toujours pas. Un rapport de 1953 indique : « le rapatriement de Paulus est repoussé jusqu'à un ordre exprès, on n'a plus à en parler. » Il ne peut désormais être question pour lui que de s'installer en Allemagne de l'Est, puisqu'à l'Ouest son image a été dégradée, notamment par un roman de Theodor Plievier, relatif aux évènements de Stalingrad ; en outre, l'Allemagne de l'Ouest a la possibilité de le mettre en accusation. En septembre 1953, il rencontre à nouveau Walter Ulbricht en Russie, et son retour est à nouveau évoqué. Avant que Paulus ne monte dans le train pour Francfort-sur-l'Oder avec ses deux domestiques le 24 octobre 1953, il écrit une nouvelle lettre pour parler de son dévouement envers l'Union soviétique, ce qui, aux yeux du public allemand, le classe définitivement parmi les traîtres.
Dernières années
Le 27 octobre 1953, Paulus foule le sol allemand pour la première fois depuis 1946 : sur le quai, l'attendent Arno von Lenski et Wilhelm Adam. Ils se rendent ensuite à Berlin-Est à une réception officielle donnée par la direction de l'État et du parti de la RDA.
Son nom gagne en importance après que Konrad Adenauer, le chancelier fédéral, ancre à l'Ouest la RFA : en effet, on veut lui opposer des figures connues qui soutiennent la RDA. On le loge donc dans une villa de Dresde, dans le quartier de Weisser Hirsch, et il a le privilège de porter une arme et de disposer d'une voiture fabriquée en Allemagne de l'Ouest : une Opel Kapitän. Il n'en est pas moins soumis, après son arrivée, à la surveillance de la Stasi : tous ses employés font partie des services secrets, son courrier est espionné, son téléphone et son logement surveillés.
En RDA, on ne lui donne aucun poste où il peut avoir de l'influence. Sa fonction officielle est de diriger le bureau de recherche d'histoire de la guerre à la Haute École de la police populaire en caserne : il y est, entre autres, l'un des principaux auteurs des instructions de service de l'Armée populaire nationale de la RDA. Paulus écrit et donne des conférences sur la bataille de Stalingrad. Pour le reste, il mène la vie des notables locaux et passe volontiers des soirées entre vieux soldats. De fait, il a alors des difficultés à établir le contact avec ses compatriotes et s'entend mieux avec les généraux soviétiques.
En 1955, il est associé à l'initiative « Rencontres panallemandes entre officiers », qui vise à empêcher le réarmement des deux Allemagnes. Lors de cette initiative, il s'efforce d'obtenir la libération des derniers prisonniers de guerre. Pour cela, il contacte le gouvernement de la RDA qui n'y trouve aucun intérêt. La deuxième rencontre appelle à la résistance nationale contre la politique menant à une scission durable de l'Allemagne. Cet appel, ainsi que la participation d'officiers de la Waffen-SS, conduisent la RDA à interdire les rencontres qu'il organise.
Ensuite, principalement pour des raisons de santé, Paulus se retire de la vie publique : en effet, à compter de 1955-1956, il souffre de paralysie bulbaire avec sclérose latérale amyotrophique, une affection du système nerveux central qui conduit à la paralysie des muscles mais qui n'affecte pas sa lucidité intellectuelle. L'aggravation rapide de son état de santé l'empêche de terminer une étude sur la bataille de Stalingrad. Il meurt en fin d’après-midi le 1er février 1957 dans sa villa de Dresde et il est inhumé avec les honneurs militaires au cimetière de Dresde-Tolkewitz.
Sa tombe est ensuite déplacée au cimetière de Baden-Baden pour qu'il repose au côté de sa femme morte huit ans avant lui.
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