Des pompiers viennent au contact du barre-pont qui coupe le cours de Vincennes. Ils sont délogés par des tirs de lacrymogènes. #pompiers #PompiersEnColère
Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
07.01.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Les ateliers nationaux étaient une organisation destinée à fournir du travail aux chômeurs parisiens après la révolution de février 1848.
L'État intervenait directement en fournissant, en organisant et en payant le travail. Cette « expérience » sociale a duré à peine trois mois (mars-juin 1848)
Dans l'Organisation du travail (1839), Louis Blanc prévoyait, sous le nom d'Ateliers sociaux, la création de coopératives de production, associations d'ouvriers de la même profession, sans patron. L'État devait en favoriser la création en fournissant le capital initial. Créés dans l'urgence, les Ateliers nationaux cherchent à contrecarrer ce modèle en s'inspirant des ateliers de charité existant déjà sous l'Ancien Régime. Par ailleurs, Olympe de Gouges avait aussi préconisé la création de tels ateliers lors de la Révolution française.
La révolution de 1848 porte Louis Blanc au gouvernement provisoire qui proclame, le 25 février, le droit au travail. Louis Blanc demande vainement à ses collègues du gouvernement, la création d'un ministère du travail, avec une équipe, un budget et la possibilité politique de prendre des décrets. Afin de l'obliger à rester solidaire du gouvernement et de calmer les classes populaires (dixit Lamartine le membre le plus influent du gouvernement), tout en l'éloignant du centre de prise de décisions Louis Blanc est chargé de diriger la Commission du Luxembourg où économistes libéraux, théoriciens socialistes et délégués des ouvriers parisiens doivent mettre sur pied un Plan d'organisation du travail. L'ouvrier Albert, également membre du gouvernement est nommé vice-président. Ainsi s'opposent alors les ateliers sociaux (sans budget, commission du Luxembourg) et les ateliers nationaux (avec budget, gouvernement provisoire).
Les ateliers nationauxCréés par le gouvernement provisoire, les Ateliers nationaux, considérés comme ayant été ouverts le 27 février 1848, sont fermés le 21 juin 1848. La direction des Ateliers nationaux est confiée, dès son origine, à Émile Thomas, un ingénieur (chimiste) aidé par les élèves de l'École centrale.
Au départ, les ouvriers chômeurs doivent se rendre à la mairie de leur arrondissement (Paris en compte alors 12) avec un certificat du propriétaire ou du logeur de leur garni qui garantit leur domicile à Paris ou dans le département de la Seine. Ce certificat visé par le commissaire de police du quartier est échangé contre un bulletin d'admission aux Ateliers nationaux. Mais les mairies sont débordées par l'afflux des chômeurs, dont le nombre passe de 6 000 le 15 mars, à 30 000 le 30 mars, puis à 64 000 le 16 avril pour culminer à 117 000 le 30 avril. Le travail susceptible de leur être fourni ne suit pas, et les chômeurs éconduits récriminent. Aussi pour prévenir le risque de troubles, et de regroupement d'ouvriers de la même profession pouvant devenir un ferment de coalition, Thomas décide rapidement de centraliser les demandes par un bureau au niveau de l'arrondissement où les chômeurs devront se rendre à un jour fixé.
La direction des Ateliers nationaux est établie au pavillon de Montceaux, vacant et en mauvais état. La direction centrale se divise en 4 sous-directions :
Administration et matériel (comprenant la comptabilité) ;
Travaux ;
Ordres et secours ;
Discipline générale.
Ces bureaux occupent plus de 250 employés.
Les deux directeurs successifs furent :
Émile Thomas, de la création au 26 mai 1848. Ancien élève de l'École centrale, il en avait démissionné et s'était alors orienté vers la chimie industrielle. Réticent à prendre des mesures impopulaires imposées par l'afflux ininterrompu des inscriptions dans les mairies parisiennes, Émile Thomas fut destitué brutalement par le nouveau ministre Ulysse Trélat, et muté à Bordeaux pendant quelques jours, sous prétexte d'avoir à prendre la direction de travaux de canalisations pour lesquels il n'avait d'ailleurs aucune compétence.
Léon Lalanne du 27 mai 1848 à la dissolution des Ateliers. Ancien polytechnicien, il était ingénieur des ponts et chaussées. Les mesures qu'il fut amené à prendre (arrêt des inscriptions dans les mairies, paiement du travail non plus à la journée mais à la tâche, etc.) ne furent que le prélude à la dissolution des ateliers souhaitée par plusieurs hommes politiques, dont Trélat.
Les Ateliers nationaux sont organisés militairement. Le cadre du recrutement (l'« embrigadement ») est l'arrondissement administratif (12 à l'époque) à la mairie duquel les candidats à l'embauche doivent se faire inscrire. À la base se trouve l'escouade de 11 hommes sous la responsabilité d'un escouadier (portant un brassard de laine bleu-ciel). Cinq escouades forment la brigade commandée par un brigadier arborant un brassard frangé de rouge. Quatre brigades forment une lieutenance de 225 hommes. Quatre lieutenances forment une compagnie de 901 hommes. Trois compagnies sont sous la responsabilité d'un chef de service qui dépend d'un chef d'arrondissement, le nombre des services dépendant de l'importance de l'arrondissement. Cette organisation vise à ce que jamais plus de 10 hommes soient réunis pour le travail ou pour la paye. Les escouadiers et les brigadiers sont élus par les membres des escouades et des brigades ; au-dessus, les chefs sont nommés par le directeur.
Sur le plan politique, le ministre Marie, dans un entretien rapporté par Thomas, évoque la possibilité que les ouvriers des Ateliers nationaux soient appelés un jour à « descendre dans la rue » pour soutenir la république, et fait afficher dans les chantiers qu'« ils [les ouvriers] doivent être prêts à défendre la Patrie » au premier appel des autorités. Les ouvriers sont d'ailleurs membres de la Garde nationale qui, depuis le 8 mars, est ouverte à tous (ses effectifs passent alors de 56 751 hommes le 1er février à 190 299 le 18 mars). Tout ouvrier qui effectue un tour de garde reçoit 2 francs contre la présentation de son billet de garde. Le 7 mai 1848, au cours de la première réunion des délégués des Ateliers nationaux, nouvel organisme destiné à faire pièce à la Commission du Luxembourg, on fait savoir « que le drapeau de l'Atelier national est un signal d'ordre ». Certains membres du gouvernement républicain considèrent les ouvriers des Ateliers nationaux comme une armée de réserve qui, aux côtés de la Garde mobile et de l'armée, peut intervenir dans la répression d'un soulèvement ouvrier.
Le départ pour le chantier est fixé à 6 heures et demie. Le « repas du matin » a lieu entre 9 et 10 heures et celui « du soir » entre 14 et 15 heures. Le chantier est quitté à 18 heures. La présence est vérifiée par deux appels quotidiens et toute absence est sanctionnée par une amende de 25 centimes si on ne répond pas au premier appel de la journée, et la journée n'est pas payée s'il y a absence au second appel. Pour toute absence non autorisée l'amende est de 50 centimes, et deux jours consécutifs d'absence non autorisée entraînent la radiation de l'organisation. Le simple ouvrier perçoit 2 francs par jour de travail, l'escouadier 2,50 francs, le brigadier 3 francs, le lieutenant 4 francs, les élèves de l'École Centrale 5 francs quel que soit leur grade. Comme il est impossible d'employer tous les jours les ouvriers (on estime à un jour sur quatre le travail effectif) une indemnité d'inactivité de 1,50 franc est versée, soit une réduction de 50 centimes sur la paye ordinaire. Dès le 17 mars, en raison du gonflement considérable des effectifs, on réduit encore de 50 centimes l'indemnité et la paye du dimanche est supprimée. À ce moment la livre de pain coûte en moyenne 35 centimes. Les ouvriers dans le besoin peuvent bénéficier également d'une aide procurée par le bureau de secours. Des bons de pain, de viande et de bouillon sont alloués chaque jour aux ouvriers nécessiteux. Si l'ouvrier est malade les frais d'hospitalisation sont pris en charge par le bureau et sa femme et ses enfants sont secourus à leur domicile. En cas d'accident du travail, la famille perçoit le montant de l'indemnité d'inactivité. Les Ateliers nationaux disposent d'un bureau médical formé de douze médecins que l'on peut consulter et qui font des visites à domicile.
Les Ateliers nationaux prennent en charge divers chantiers. Le travail fourni n'est pas obligatoirement celui de la qualification de l'ouvrier chômeur, la plupart n'étant ni terrassiers ni ouvriers du bâtiment. Une enquête du 19 mai 1848 recense 216 professions différentes parmi eux, dont beaucoup d'artisans, la grande spécialité parisienne (bijoutiers, serruriers, ciseleurs sur bronze, ébénistes...). Selon la déposition d'Émile Thomas devant la commission d'enquête créée après leur dissolution, à la fin de leur fonctionnement, on peut penser que sur 115 000 hommes, 70 000 appartenaient à une profession en rapport avec le bâtiment, et de 10 à 15 000 n'avaient aucune profession déclarée. Les autres exerçaient différentes professions, certaines en rapport avec l'industrie du luxe (bijouterie, travail du bronze, « articles de Paris »). On emploie ces ouvriers surtout dans les travaux publics. Le nivellement de la Place de l'Europe (près de la gare Saint-Lazare) est leur œuvre. Ils participent aux travaux des compagnies privées de chemin de fer : le prolongement de la ligne de Sceaux vers Orsay, le creusement de la tranchée de Clamart ; ils assurent des travaux sur la ligne de Paris à Versailles et préparent le terrassement de la future gare des chemins de fer de l'Ouest. Mais le travail manque pour occuper une main d'œuvre aussi abondante. Aussi voit-on les ouvriers dessoucher les arbres abattus pendant les évènements de février pour les remplacer par de nouveaux arbres provenant des pépinières nationales. Cependant, beaucoup de chômeurs restent désœuvrés.
Fermeture et répressionSymbole de la fraternisation et de l'unanimisme républicain qui prévalent au lendemain de la révolution de février, les Ateliers nationaux sont les victimes du changement politique qui s'opère au printemps 1848. La révolution est l'œuvre des Parisiens, mais l'instauration du suffrage universel masculin donne à la province un énorme pouvoir politique. Les notables qui ont provisoirement disparu réapparaissent et reprennent le pouvoir réel. Les résultats des élections du 23 avril à l'Assemblée nationale sont une grande déception pour les milieux républicains progressistes. La très grande majorité des députés élus sont des républicains modérés ou bien des républicains du lendemain. Le 10 mai, le gouvernement provisoire installé au moment de la révolution de février cède le pouvoir à la Commission exécutive d'où Louis Blanc et l'ouvrier Albert ont été exclus.
Pour les nouveaux (en fait anciens) dirigeants de la France, les Ateliers nationaux sont une horreur économique et sociale et un danger politique. Élus par des propriétaires, des boutiquiers, des rentiers, ils sont révulsés à l'idée que l'on paye des ouvriers à ne rien faire et que des secours soient organisés, alors que pour eux la charité privée doit y pourvoir. Plus fondamentalement ils sont opposés à une intervention de l'État dans le domaine économique et dans la régulation des relations entre les entrepreneurs et leurs salariés (la grève et les syndicats sont alors interdits et la loi de 1841 sur le travail des enfants a bien du mal à être appliquée en France). Pour eux les Ateliers nationaux sont un gouffre financier et un désastre moral (« une grève organisée à 170 000 francs par jour, soit 45 millions par an […], un foyer actif de fermentation permanente […], l'altération la plus affligeante du caractère si glorieux et si fier du travailleur », selon le Comte de Falloux). En réalité le coût des ateliers nationaux dans le budget du gouvernement est minime (autour de 1 %). De plus l'incapacité de l'organisation à leur fournir un emploi rend, sur leurs lieux de rassemblement ou sur les boulevards, de nombreux ouvriers désœuvrés et disponibles, sensibles aussi bien à la propagande politique des républicains et des socialistes que des bonapartistes dont le prétendant Louis-Napoléon Bonaparte est l'auteur d'une brochure à caractère social, De l'extinction du paupérisme (1844).
L'échec de la manifestation populaire du 15 mai décapite le mouvement républicain progressiste. Dès le 16 mai, la Commission du Luxembourg est supprimée et Louis Blanc menacé de poursuites par l'Assemblée nationale. Les listes d'inscription aux Ateliers nationaux sont closes. Le Comte de Montalembert et le Comte de Falloux, membres influents de la majorité conservatrice de l'Assemblée nationale attaquent sans cesse l'existence des Ateliers nationaux, que certains désignent ironiquement comme les « râteliers nationaux ». Le 26 mai, Ulysse Trélat, ministre des Travaux publics, renvoie le directeur des Ateliers depuis leur création, Émile Thomas, et le remplace par l'ingénieur Léon Lalanne, prélude à leur fermeture. Mais la Commission exécutive rechignant à supprimer ce symbole de l'esprit de février et de la nouvelle république, le décret est suspendu. Cependant le 30 mai, l'Assemblée décide que les ouvriers résidant depuis moins de trois mois à Paris et dans le département de la Seine doivent regagner la province, espérant ainsi dégonfler les rangs de possibles résistants à une action gouvernementale. Le projet gouvernemental de nationaliser les compagnies de chemin de fer, qui permettrait ainsi à l'État de surmonter la mauvaise volonté des ingénieurs des compagnies privées à ouvrir de nouveaux chantiers, précipite les évènements. Le 19 mai, l'Assemblée crée une commission spéciale sur les Ateliers nationaux, dont Michel Goudchaux est le président et Falloux le rapporteur. Le 20 juin, l'Assemblée vote la fermeture des Ateliers et le 21 juin la Commission exécutive décide l'application du décret du 24 mai : les ouvriers âgés de 18 à 25 ans doivent s'enrôler dans l'armée, et les autres doivent se tenir prêts à partir en province (dans les faits, pour effectuer divers travaux de terrassements, notamment en Sologne où doit être mis en chantier le canal de la Sauldre, ou dans l'Aube pour le prolongement entre Troyes et Bar-sur-Seine du canal de la Haute-Seine). Ce décret est publié le 22 juin au journal officiel de l'époque, Le Moniteur. Une délégation ouvrière est violemment éconduite par Marie membre de la Commission exécutive. Les premières barricades s'élèvent alors dans Paris : c'est le début de l'insurrection populaire des Journées de Juin.
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Chocolat Poulain est une entreprise française produisant du chocolat depuis sa fondation, en février 1848, par Victor-Auguste Poulain, confiseur à Blois. C'est également la marque commerciale sous laquelle elle commercialise ses produits.
Depuis mai 2017, elle appartient au groupe français Carambar & Co, structure créée par le fonds d'investissement français Eurazeo et des investisseurs privés.
Historique
La première boutique de chocolat Poulain est fondée en 1848 par Victor-Auguste Poulain rue Porte-Chartraine à Blois.
Après le rachat en 1970 d'un ensemble de sociétés de condiments, dont Maille, Poulain décide de fusionner toutes ces marques alimentaires en un seul groupe, la SEGMA (Société d'exploitation des grandes marques alimentaires). En 1978, Poulain et la SEGMA sont rachetés par Clin-Midy, puis revendus et intégrés un an plus tard à la Générale Occidentale de Jimmy Goldsmith (qui détenait entre autres les marques Amora, La Pie qui Chante, Carambar et Vandamme).
Poulain passe sous le contrôle du britannique Cadbury en 1988. En 1995, il est regroupé avec Bouquet d'Or au sein de Cadbury France, la nouvelle filiale française du groupe, qui a son siège à Blois.
En 2010, Cadbury est racheté par la multinationale Kraft Foods. En 2012, à la suite d'une scission de Kraft Foods, Poulain appartient au groupe nouvellement créé Mondelēz International.
En 2016, le fonds d'investissement français Eurazeo annonce le rachat d'une grande partie des marques de Mondelez (dont Poulain, Carambar, Kréma et La Pie Qui Chante). Le rachat est effectif depuis le 2 mai 2017, avec la création d'une filiale d'Eurazeo, la société Carambar & Co qui lance ensuite un plan d'investissement de 35 millions d'euros pour rapatrier en France une partie de sa production réalisée à l’étranger et maintenir les 220 emplois de l'usine de Strasbourg
Poulain dans la société française
Avec les maisons Suchard (1826, fondée en Suisse) ou Menier (1836), Poulain est l'une des plus anciennes marques de chocolat en France et, sans doute, celle qui a le plus contribué à la diffusion commerciale du chocolat dans toutes les couches de la société. En effet, avant Victor Auguste Poulain, le chocolat était une denrée artisanale conditionnée sous forme de boudins et vendue comme un produit « santé » — le chocolatier Menier étant à l'origine un vendeur de produits pharmaceutiques. Poulain en a fait un produit industriel et gourmand. C'est sans doute aussi la première marque de chocolat à avoir massivement communiqué sous forme publicitaire.
Le chocolat Poulain est également célèbre pour proposer des images éducatives, dites « images Poulain », en cadeau avec ses produits dès les années 1860.
La société innove dans le marketing en acquérant des salles de cinéma (110 salles en 1914 y compris en Égypte et en Angleterre) et en offrant des « billets de faveur », distribués dans les tablettes, qui donnent droit à une entrée à moitié prix.
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Sibeth Ndiaye : La retraite
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Les questions n'étaient vraisemblablement pas celles attendues. La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a annoncé lundi soir sur Twitter son intention de lancer le hashtag #ASKPPG (comprendre "demandez à la porte-parole du gouvernement").
"Chaque veille du Conseil des Ministres, vous pourrez me poser vos questions en commentaires. Et je répondrai à celles tirées au sort, à l'issue du compte-rendu du Conseil des Ministres", expliquait-elle alors.
Une initiative dans la droite ligne de "l'Acte II" du quinquennat, davantage tourné vers les citoyens, que tente d'incarner l'exécutif. Mais l'idée a surtout fait rire les internautes. Ces derniers n'ont en effet pas attendu longtemps avant de tourner en dérision le hashtag, posant des questions volontairement absurdes à la porte-parole du gouvernement.
D'autres, moins portés sur l'ironie, en ont aussi profité pour poser des questions qui fâchent.
Au final, même le PCF s'y est mis. "Quand retirez-vous la réforme des retraites rejetée par 6 Français sur 10 ?", a taclé le Parti communiste, fermement opposé au projet de réforme.
L'engouement général a finalement assuré une bonne visibilité au hashtag : malgré lui, il s'est hissé en première place des tendances France mardi matin. Reste maintenant à voir si Sibeth Ndiaye répondra ce mercredi à toutes les questions qui lui ont été posées.
Relevé par dessinsagogo55 : les questions posées
A quand le smic pour nos élus et l'absence de cotisations retraite sur leurs revenus pendant leurs mandats pour voir s'ils se sont engagés en politique par conviction et se mettre au service de la collectivité ou juste pour vivre en rentiers sur le dos des français? |
À quel âge je pourrai prendre ma retraite ? (Je suis natif du taureau, année du chien, ascendant poissons) merci |
ai une question ! Selon vous, qui est le plus intelligent entre : - Benjamin Griveaux - Cédric Villani |
Après avoir lu toutes les questions posées pensez-vous faire éditer un livre de toutes les questions posées car ont a bien rigolé un grand merci on en avait bien besoin |
Après les aéroports, la francaise des jeux, les retraites, comptez vous privatiser les ministres et le président histoire que l’on arrête de les payer de nos poches? |
Bonjour madame Ndiaye, voici ma question: Pourquoi, si cette réforme des retraite est si avantageuse, en avoir sortie les policiers? Sont ils punis? Pourquoi? |
Bonjour, le lait c'est avant ou après les céréales ? |
Bonsoir Mme Ndiaye, pourquoi coupe-t-on des pizzas rondes en triangles pour les mettre dans des boîtes carrées ? Merci par avance. |
C’est pas sibeth que ça.. non, c’est complètement debile.. |
C’est qui le plus fort ? L’hippopotame ou l’éléphant ? |
Chère Madame, L'augmentation exponentielle des salaires dans les ministères et autres commissions Théodule est-elle décente à vos yeux ? |
Chère SiBête, étant donné la médiocrité des ministres qui forment ce gouvernement, pourriez-vous nous épargner le compte-rendu du Conseil des Ministres? |
combien faut il de personnes dans les rues pour que Macron dégage en retraite ? |
comment a fait thomas agriculteur né en 2033 pour commencer à travailler en 2025 ??? |
Comment fonctionne le monde de Mickey, car plutôt et Dingo sont des chiens, mais un agi comme un chien et l'autre comme un humain, pourquoi ? |
Comment le panneau « interdit de marcher sur la pelouse » est il arrivé au milieu de la pelouse? |
Comment on fait pour péter discrètement quand le Conseil des Ministres est trop long? |
Comment se fait il que les politiques qui sont au service des français-e-s sont mieux payé-e-s que les gens pour qui iels travaillent ? |
d'un point de vue éthique, les Ministres et les Députés en campagne électorale ne devraient-ils pas démissionner ? peut-on être sérieusement 100% à sa tâche tout en préparant des élections ? ce n'est pas comme s'il n'y avait pas de problèmes à régler dans le Pays hein |
Dans une corde à noeuds y’a t’y plus de corde ou plus de noeuds ? |
Deux questions : 1) l'épaisseur de la peau de saucisson ? 2) à quelle heure arrive le TGV de Milan à Bruxelles étant donné que la vanne donne 12 m3 de bananes séchées dans les Alpes ? |
Est ce que les tortues ninjas on peut les mettre sur le dos ? |
Est ce que Manu supportera Dortmund comme nous contre le PSG ? |
Est-ce que l'on doit donner un pourboire au garçon d'étage quand on dort au rez de chaussée ? |
Est-ce que les professeurs ont raison de s’inquiéter pour leur augmentation ??? |
Est-ce que sucer c’est tromper ? |
Est-ce vrai qu'il ne peut pas y avoir de violences policières dans un Etat de droit ? |
il a eu plus de retweet que vous et plus de likes, ne faites pas l’aveugles on veut une réponse maintenant où est le coffre de Benalla ? |
Il y a eu des réformes sociales? Où ça? Je les ai pas vu passer moi... |
Je cherche l'adresse d'un bon chirurgien pour ma tante Léontine. Auriez-vous l'amabilité de me fournir quelques bonnes adresses pour un budget d'environ 15.000 Euros. Merci d'avance... |
Je pense que celle là est de bon niveau (faites pas attention à tous ces nigauds )alors voilà ma Grande question::QUELLE ÉTAIT LA COULEUR DU CHEVAL BLANC D HENRI IV? Merci d avance pour votre réponse,qui, j avoue me taraude depuis des années ....Cordialement madame SIBETH |
Jusqu’où les chauves se lavent le visage ? |
La Corona, faut la boire avant ou après l'arrivée du virus ? |
Le président avait annoncé cent euros de revalorisation AAH a la présidentielle depuis c’est plafonné à quatre dix euros ? Que faites-vous des dix euros manquants ? |
Où est le coffre de Benalla ? |
Où est le nain grincheux ? |
Où est le nain simplet ? |
Où est le nain timide ? |
Où est le zezette ? |
Où est passée la chatte à Dédé? (Merci de s’activer, on en a besoin prochainement) |
Peut on dire d'un pécheur qui fait tomber sa boîte d'asticots que c'est un homme qui persévère ? |
Pierre a une tarte et 7 invités. 2 d'entre eux invitent une autre personne chacun, et 3 ont deux enfants. 2 sont mariés et l'un.e d'eux n'aime pas la tarte. En cb de part pierre doit couper la tarte pour qu'une répartition équItaBLe DEs RICHeSse SOIT POSSIBLE DANS CE PAYS ?! |
Pour faire partie de ce gouvernement que vaut-il mieux ? - Avoir un QI de ? - Avoir une morale très élastique ? - Être un lobbyiste ? - Être prêt à vendre la France au plus offrant ? - Mépriser les classes populaires ? Ou bien un peu de tout ça ? |
pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? |
Pourquoi dit on "Macron ô tête de con!"? |
Pourquoi en tant que extraterrestre suis je obligé de me dissimuler sous une forme humaine pour être accepté par les Terriens? Ne sommes nous pas sensés être tous égaux? |
Pourquoi Franklin sait lacer ses chaussures alors que c’est une tortue qui n’en met pas ? |
Pourquoi Harry Potter n'utilise-t-il pas le retourneur de temps pour empêcher Voldemort de tuer ses parents ? |
Pourquoi la première crêpe colle toujours http://à.la poelle? |
Pourquoi la première crêpe est-elle toujours ratée ? |
Pourquoi la première feuille du rouleau de PQ se déchire toujours n'importe comment ? |
Pourquoi le meilleur ami de Bambi s’appelle Panpan alors que des chasseurs ont tué sa mère ? |
Pourquoi les gâteaux durs deviennent mou, et pourquoi les gâteaux mous deviennent durs ? |
Pourquoi les gens s’arrêtent juste en haut (ou en bas, selon) des escalators pour discuter ? |
Pourquoi Macron a transformé L'Elysée en bunker dont on ne peut plus s'approcher alors qu'il nous a lui même invité à venir le chercher? On aurait 2-3 mots à lui dire... |
Pourquoi ne conseillez-vous pas à @EmmanuelMacron de démissionner ce qui permettrait de faire d'une pierre deux coups : apaiser le pays et se débarrasser de #LaREM ? |
Pourquoi votre gouvernement veut-il la peau des piliers de notre démocratie ? (Justice, Presse etc...) |
Pouvez vous nous raconter la dernière fois où vous avez menti pour protéger le président ? Surtout n'oubliez pas les détails croustillants, merci |
Ptdrrrr ils ont eu tort de balancer ça sur Twitter |
Qu'est-ce qui est jaune et qui attend ? |
Qu'est-ce qui est vert et qui fait le tour de ma maison en courant ? |
Quand koum koum court, est-ce lui qui court ou le décor qui défile ? Cette question me hante depuis mon enfance, apportez moi une réponse, c'est bien vôtre rôle d'expliquer l'inexplicable. |
Que comptez vous faire pour diminuer, voire mettre fin à la clochardise, pour que plus aucune personne n'ait à dormir dans la rue ? |
Question : quand vous vous exprimez devant les médias, c'est parce que vous avez perdu un pari ? |
Question n°1 : vous arrivez à vous regarder dans la glace le matin? Question n°2 : vous la sentez venir la fin de règne ? Question n°3 : vous arrive t il de penser au jour où le peuple vous fera payer vos mensonges, vos malversations et vos exactions ? |
Questions tirées au sort! Vous nous prenez vraiment pour des cons... |
Qui a tué zineb redouane, Steve da maia caniço, Cédric chouviat ? Qui a eborgné 26 opposants politiques? Mutilé +de 600autres ? Arraché 5 mains ? Gazé à la lacrymo des milliers d autres ? Tout ça depuis 14 mois. Qui a ordonné ces crimes ? |
Qui est le plus fort, l'hippopotame ou l'éléphant ? |
Sachant que la terre tourne à 1600 km/h a l’équateur, est ce que je reste au meme endroit si je vole à la même vitesse dans le sens de rotation de celle ci ? |
Salut la meuf ! Voilà ce que je te ask : est-ce que tu peux nous sortir tes stats et tes sources au sujet des crises cardiaques en hausse quand on prend sa retraite trop tôt ? |
Si je dors et que je rêve que je dors, faut-il que je me réveille deux fois ? |
Si je suis tiré au sort, j'aimerais entendre très rapidement cette phrase de votre bouche : « Pruneau cru, pruneau cuit, pruneau cru, pruneau cuit, pruneau cru, pruneau cuit, pruneau cru, pruneau cuit, pruneau cru, pruneau cuit » Merci |
Si je suis tiré au sort. Je préfère gagner un jambon ! (Si possible). |
Si je trouve souvent le temps long est-ce que je pourrai partir à la retraite plus tôt ? |
Si l’angoisse générée par la retraite crée souvent des crises cardiaques ou des maladies notamment chez les hommes, pourquoi ne pas imposer « l’âge pivot » à 22 ans, au moins pour les hommes ? Ça pourrait peut-être réguler un peu le problème de surpopulation, non ? |
Si le fait d'être en retraite augmente le risque de mortalité, ai je une chance de devenir immortel si je ne la prends jamais ? |
Sur le même sujet des lapins. Où en est-on dans l' allocation familiale pour les lapins ? |
Te prends pas la tête Sibeth, on sait tous que les questions seront déjà préparées avec ton équipe et que vous aurez des militants pour envahir le # avec ces questions pré-rédigée. |
Toute l'incompétence et le ridicule de ce gouvernement.. |
Un tirage au sort fait par quelqu'un qui assume de mentir ? C'est 0 chance au grattage et 0 chance au tirage. |
Voilà 3 ans que je suis à la retraite... je ne me suis jamais sentie aussi bien. Est-ce que je dois m'inquiéter ? Suis-je normale ? Dois-je attendre une prochaine crise cardiaque ? Si oui, quand ? (Pauvre fille !) |
Y a t’il un pilote dans l’avion ? |
Y aura des vachettes? C’est nikos , l’animateur? On gagnera des chouettes lots: un emploi, pas de hausse d’impôts ou une invitation à assister au prochain Shabbat sorcier de Marlène? |
Y avait quoi dans le coffre de benalla ???? |
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La ville de Roubaix s’est aperçue que les panneaux photovoltaïques installés sur le toit de la médiathèque de Roubaix… n’étaient pas raccordés à son réseau électrique.
La ville de Roubaix veut être depuis plusieurs années exemplaire en matière de développement durable. Une politique active qui se traduit notamment par l'installation de panneaux photovoltaïques sur le toit des bâtiments publics. À l’instar de la médiathèque de la ville où 187 panneaux équipent la toiture depuis quelques mois, après un important investissement.
Sauf qu'un petit oubli s'est glissé dans le processus écologique. Comme l'expliquent nos confrères de Nord Eclair, il aura fallu six mois à la commune de Roubaix pour se rendre compte que les 187 panneaux photovoltaïques de la médiathèque posés depuis des mois n'ont en fait jamais été branchés pour alimenter le réseau.
Une petite erreur qui devrait être vite réparée, selon les autorités de la ville, soucieuse de consommer enfin de l'énergie propre.
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La manifestation des pompiers professionnels a été marquée, mardi, par des heurts avec les forces de l’ordre à Paris, alors que le ministre de l’intérieur rencontrait l’intersyndicale.
Lors de la manifestation des pompiers à Paris, le 28 janvier 2020. Pierre Bouvier pour Le Monde
Les pompiers professionnels ont annoncé, mardi 28 janvier, la fin de huit mois de grève nationale après une journée de manifestation marquée, à Paris, par des heurts avec les forces de l’ordre. L’annonce de l’intersyndicale est intervenue quelques heures après que le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, s’est engagé par écrit à revaloriser leur prime de feu lors d’une rencontre avec quatorze représentants de la profession. Aujourd’hui égale à 19 % du traitement indiciaire des pompiers professionnels, elle devrait être élevée par décret à 25 % avant l’été, selon les informations du Monde confirmées par le ministère de l’intérieur.
Prévue au même moment, la manifestation des pompiers à Paris s’est déroulée dans une ambiance tendue avec les forces de l’ordre. La Préfecture de police de Paris a rapidement déploré que certains manifestants « portent leur casque et leur tenue de feu », contrairement à des « engagements » pris par les syndicats avant le défilé. « Vu ce que l’on a vécu le 15 octobre à Paris [la manifestation s’était terminée par des heurts avec la police], les gars ont préféré venir en se protégeant, explique William Moreau, secrétaire général de l’UNSA-SDIS dans les Yvelines, quelques minutes après avoir quitté la manifestation. Ce qui ne veut pas dire s’en prendre aux forces de l’ordre, avec qui nous avons d’ailleurs discuté tout au long du parcours, sauf lors de quelques gazages en tête de cortège. » Evoquant des « manifestants violents prenant à partie les forces de l’ordre », la Préfecture de police a fait état de deux interpellations.
Des pompiers viennent au contact du barre-pont qui coupe le cours de Vincennes. Ils sont délogés par des tirs de lacrymogènes. #pompiers #PompiersEnColère
« C’est une avancée significative, mais pas majeure »
La revalorisation de la prime de feu constituait une revendication centrale du mouvement des « pompiers en colère », débuté dans de nombreux services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) dès le mois de juin 2019 – les pompiers volontaires, moins regroupés syndicalement, ainsi que les pompiers de Paris et de Marseille, au statut de militaires, sont quasiment absents des cortèges. « C’est une avancée significative, mais pas majeure, qui a surtout une forte valeur symbolique », souligne Sébastien Delavoux, représentant CGT-SDIS. Les pompiers professionnels demandaient depuis plusieurs mois que la dangerosité de leur métier soit reconnue au même titre que celle des policiers et des gendarmes
Lors de la manifestation de pompiers à Paris, le 28 janvier, à Paris. CHARLES PLATIAU / REUTERS
M. Castaner s’est également engagé devant les syndicats à prendre des mesures pour « faire baisser les agressions contre les sapeurs-pompiers », en augmentation constante ces dernières années. Le lancement d’un plan de lutte ou la création d’un observatoire national sont par exemple envisagés, selon le ministère de l’intérieur. La « réduction de la pression opérationnelle, notamment autour du secours à la personne », fait aussi partie des axes de travail évoqués lors de la rencontre place Beauvau, sans que cette intention ne soit détaillée, regrettent les syndicats. Les pompiers professionnels étant majoritairement financés par les collectivités territoriales, les même représentants restent prudents sur la portée des annonces. « On ne veut pas d’une application différenciée, entre un département riche qui accepterait d’augmenter la prime de feu et un département pauvre qui ne le ferait pas », souligne Sébastien Delavoux.
Inquiétude autour des retraites
Peu évoquée lors de la rencontre de mardi, l’évolution du régime des retraites des pompiers professionnels reste l’enjeu central des discussions entre les partenaires sociaux et le gouvernement. Les sapeurs-pompiers bénéficient aujourd’hui d’une annuité supplémentaire tous les cinq ans de carrière correspondant à la prise en compte de la dangerosité de leur métier. Si une dérogation inscrite dans le projet de loi leur assurerait une ouverture des droits possible dès 57 ans dans le système à points, certains représentants s’inquiètent d’une baisse des pensions au moment du départ à la retraite. « Aujourd’hui, personne est capable de nous dire que la majoration prévue recouvre entièrement la perte anticipée des pensions », affirme Sébastien Delavoux.
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Le budget de l'État français pour 2020 fixe les recettes et les dépenses prévues pour l'année 2020, présenté le 27 septembre par le gouvernement.
Historique
La loi de financement de la sécurité sociale a été promulguée le 24 décembre 2019 et la loi de finances le 28 décembre 2019
Cadrage des finances publiques
Le déficit public (solde de l’État + administrations de sécurité sociale + administrations publiques locales) et la dette publique font l’objet de trajectoires pluriannuelles.
Le solde public de 2019 s’inscrit dans les trajectoires successives des finances publiques :
la loi de programmation des finances publiques du 22 janvier 2018 prévoyait pour 2019 un solde public de -1,6 % et une dette publique de 96,1 % du PIB ;
le programme de stabilité 2019, qui revoit les hypothèses de croissance à la baisse et acte les mesures décidées pour répondre à l’urgence économique et social, prévoyait pour 2020 un solde public de -2 % et une dette publique de 98,7 % du PIB.
Les projets de lois de finances et de financement de la sécurité sociale pour 2020 se fondent sur les hypothèses suivantes :
une croissance économique de +1,3 % en 2020 ;
une progression de la masse salariale privée en valeur de 2,8 % en 2020 ;
une inflation de 1,2 % en 2020.
Le Haut Conseil des finances publiques juge vraisemblable ce scénario macroéconomique et relève que le Gouvernement présente une trajectoire qui s’écarte fortement de celle de la loi de programmation en vigueur
Loi de finances initiale
Le budget de l'État (et de l’État seulement), les mesures fiscales et les crédits ouverts sont votés dans la loi de finances.
Le narèmes de l'impôt sur le revenu est modifié, la première tranche passant de 14 % à 11 %
La taxe d'habitation est définitivement supprimée par étapes, sur une période allant de 2020 à 2023 :
en 2020, le dégrèvement, sous conditions de ressources, de TH sur la résidence principale dont bénéficient 80 % des foyers est adapté afin que les contribuables concernés ne paient plus aucune cotisation de TH sur leur résidence principale
en 2021, le dégrèvement est transformé en exonération totale de TH sur la résidence principale et une nouvelle exonération à hauteur de 30 % est instaurée pour les 20 % de ménages restants.
en 2022, ce taux d’exonération est porté de 30 % à 65 %.
à compter de 2023, la TH sur la résidence principale est définitivement supprimée et la taxe, renommée « taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » (THRS), ne concerne plus que les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale, notamment les locaux meublés occupés par des personnes morales. La taxe sur les locaux vacants (TLV) et la majoration de TH pour les résidences non affectées à l’habitation principale, en zone tendue, ainsi que la TH sur les locaux vacants (THLV), hors zone tendue, sont maintenues.
Les communes reçoivent à compter de 2021 la part de taxe foncière perçue jusqu’alors par les départements et les EPCI, départements et régions sont composés par une fraction de la taxe sur la valeur ajoutée.
Des taxes « à faible rendement » sont supprimées (Taxe sur les activités commerciales saisonnières non salariées, Contribution sur les premières ventes de dispositifs médicaux, Contribution due en raison de l’absence d’information à caractère sanitaire dans les messages publicitaires, taxe sur les produits de vapotage, Redevances sur la production d'électricité au moyen de la géothermie, Droit de sécurité, Taxe sur certaines dépenses de publicité, taxe sur les permis de conduire …) .
Revalorisation de la prime d’activité : Pris en charge par l’Etat mais versée par les CAF, une revalorisation de 0,3% est prévue en 2020. Le maintien de l’exonération des cotisations salariales pour les heures supplémentaires est maintenue.
Diminution de l’impôt sur les sociétés :
Ressources | Charges | Soldes | ||||||
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Recettes fiscales brutes/dépenses brutes (a) | 433 832 | 478 535 | ||||||
Remboursements et dégrèvements (-b) | -140 830 | -140 830 | ||||||
Recettes fiscales nettes/dépenses nettes (c=a-b) | 293 001 | 337 704 | ||||||
Recettes non fiscales (d) | 14 364 | |||||||
Recettes totales nettes/dépenses nettes (e=c+d) | 307 366 | 337 704 | ||||||
Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l'Union européenne (-f) | -62 727 | |||||||
Budget général (g=e-f) | 244 639 | 337 704 | -93 066 | |||||
Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants (h) | 6 028 | 6 028 | ||||||
Budget général y compris fonds de concours (i=g+h) | 250 667 | 343 732 | ||||||
Budgets annexes (j) | 2 324 | 2 327 | -3 | |||||
Comptes spéciaux (k) | -65 | |||||||
Solde général (=g+j+k) | -93 134 |
Évaluation | ||
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Impôt sur le revenu | 94 550 000 000 | |
Impôt sur les sociétés | 74 430 768 349 | |
Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques | 14 530 255 237 | |
Taxe sur la valeur ajoutée | 187 102 834 677 | |
Autres contributions fiscales | 63 217 852 954 | |
Recettes fiscales | 433 831 711 217 | |
Dividendes et recettes assimilées | 6 104 770 223 | |
Produits de la vente de biens et services | 1 806 874 180 | |
Amendes, sanctions pénalités et frais de poursuites | 1 552 904 390 | |
Divers | 4 899 724 461 | |
Recettes non fiscales | 14 364 273 254 | |
Prélèvements sur les recettes de l'Etat au profit des collectivités territoriales | 41 246 740 001 | |
Prélèvement sur les recettes de l'Etat au profit de l'Union européenne | 21 480 000 000 | |
Prélèvements sur les recettes de l'État | 62 726 740 001 | |
Fonds de concours | 6 028 031 431 |
Les crédits ouverts aux ministres par la loi de finances initiale pour 2020 au titre du budget général sont répartis conformément au tableau suivant.
Mission | Montant en euros du crédit de paiement | Ministre disposant des crédits |
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Action et transformation publique | 434 812 575 | Ministre de l'Action et des comptes publics |
Action extérieure de l'État | 2 868 357 179 | Ministre de l'Europe et des affaires étrangères |
Administration générale et territoriale de l'État | 3 970 364 789 | Ministre de l'Intérieur |
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales | 2 941 821 464 | Ministre l'Agriculture et de l'alimentation |
Aide publique au développement | 3 268 358 324 | Ministre de l'Économie et des finances, Ministre de l'Europe et des affaires étrangères |
Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation | 2 159 910 122 | Ministre des Armées, Premier ministre |
Cohésion des territoires | 15 153 621 889 | Ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Premier Ministre |
Conseil et contrôle de l’État | 704 970 396 | Premier ministre |
Crédits non répartis | 140 000 000 | Ministre de l'Action et des comptes publics |
Culture | 2 961 178 255 | Ministre de la Culture |
Défense | 46 076 465 679 | Ministre des Armées |
Direction de l'action du Gouvernement | 790 950 884 | Premier ministre |
Écologie, développement et mobilité durable | 13 246 014 340 | Ministre de la Transition écologique et solidaire |
Économie | 2 357 023 068 | Ministre de l'Économie et des finances |
Engagements financiers de l’État | 38 503 677 315 | Ministre de l'Économie et des finances |
Enseignement scolaire | 74 014 473 777 | Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, ministre de l'Agriculture et de l'alimentation |
Gestion des finances publiques et des ressources humaines | 10 443 954 277 | Ministre de l'Action et des comptes publics |
Immigration, asile et intégration | 1 812 344 347 | Ministre de l'Intérieur |
Investissements d'avenir | 2 057 325 000 | Premier ministre |
Justice | 9 388 907 510 | Garde des sceaux, ministre de la Justice |
Médias, livre et industries culturelles | 586 750 028 | Ministre de la Culture |
Outre-mer | 2 372 468 247 | Ministre des outre-mer |
Pouvoirs publics | 994 455 491 | (non géré par le Gouvernement) |
Recherche et enseignement supérieur | 28 663 787 793 | Ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, ministre de la transtion écologique et solidaire, ministre de l'Économie et des finances, ministre des armées, ministre de la culture, ministre de l'agriculture et de l'alimentation |
Régimes sociaux et de retraite | 6 227 529 507 | Ministre de la transition écologique et solidaire, ministre de l'action et des comptes publics |
Relations avec les collectivités territoriales | 3 468 044 158 | Ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales |
Remboursements et dégrèvements | 140 830 325 376 | Ministre de l'Action et des comptes publics |
Santé | 1 128 275 111 | Ministre des Solidarités et de la santé |
Sécurités | 20 484 752 135 | Ministre de l'Intérieur |
Solidarité, insertion et égalité des chances | 26 282 147 051 | Ministre des solidarités et de la santé, Premier ministre |
Sports, jeunesse et vie associative | 1 217 185 999 | Ministre des sports, ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse |
Travail et emploi | 12 984 499 742 | Ministre du travail |
Total |
Loi de financement de la Sécurité sociale
La loi de financement de la Sécurité sociale fixe les prévisions de recettes, les objectifs de dépenses de la Sécurité sociale. Ce n’est pas un budget à proprement parler.
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Le palais Brongniart, anciennement appelé palais de la Bourse, est un édifice périptère de style corinthien, qui accueillait la Bourse de Paris. Il est situé dans le quartier Vivienne, dans le 2e arrondissement de Paris.
Il a été conçu par l’architecte Alexandre-Théodore Brongniart (1739-1813).
Ce site est desservi par la station de métro Bourse.
Historique du site
À la Révolution française, il est décidé de déménager du lieu qui hébergeait la Bourse de Paris au xviiie siècle, qui venait de vivre les grandes spéculations boursières sous Louis XVI.
La « commission des Cinq » donne l'ordre au général Jacques de Menou de Boussay d'occuper le couvent des Filles-Saint-Thomas, située dans la rue des Filles-Saint-Thomas, qui s'étend alors de la rue Saint-Augustin à la rue Notre-Dame-des-Victoires, car s'y réunit une « section sans cesse dénoncée à l'Assemblée nationale, dans les journaux, dans les cafés et les places publiques », comme « un repaire de modérés et de contre-révolutionnaires ». Le couvent est détruit et débute en 1807 la construction du palais Brongniart sur ses ruines. En attendant la fin de la construction, on déplace la Bourse, de la galerie Virginie à un hangar situé non loin de l'ex-couvent, dans l'enclos des Filles-Saint-Thomas, qui servait pour les décors de l'Opéra Le Pelletier, tout proche.
En 1807, Napoléon 1er confie la construction d’un édifice à l’architecte Alexandre-Théodore Brongniart (1739-1813). Il souhaite mettre en place un emblème de la puissance et de l’accomplissement auxquels la France est parvenue. En effet, les triomphes de l’empereur sur les champs de bataille développent un véritable commerce européen. Il commande en 1808 à l’architecte Alexandre-Théodore Brongniart un édifice à l’effigie du commerce : la Bourse de Paris. L’empereur espère ainsi instaurer un ordre dans l’économie du pays en centralisant l’ensemble des échanges économiques.
Cependant, A. T. Brongniart n’eut pas la possibilité de voir son œuvre achevée, mourant prématurément le 6 juin 1813.
Fontaine note le 8 juin 1813 dans son journal, sous le titre Mort de l'architecte de la Bourse :
« M. Brongniart architecte chargé de construire l'édifice de la bourse vient de mourir. Il laisse à terminer l'un des plus beaux et des plus importants du règne présent. La disposition générale du plan que l'on exécute est bonne, mais les détails n'ont pas été suffisamment étudiés. On a déjà fait quelques changements dans les distributions intérieures et le parti à prendre pour la décoration et la couverture de la grande salle n'est pas définitivement adopté. Plusieurs architectes se présentent pour remplacer M. Brongniart mais le ministre jusqu'ici n'a pas agréé leurs services. Il a fait offrir à mon ami Percier qui n'a rien demandé de le nommer. Cette préférence est due à M. Bruyère, mais Percier a refusé. »
Parmi les candidats à la reprise du projet, on compte François-Joseph Bélanger et Louis-Pierre Baltard.
C'est finalement Éloi Labarre (1764-1833) qui prit la succession de Brongniart et acheva l'édifice en novembre 1825.
Il a été inscrit monument historique par un arrêté du 27 octobre 1987
La construction du palais Brongniart fut une étape importante de l'histoire des bourses de valeurs. Lors de son inauguration, il porte au fronton « Bourse et tribunal de commerce ». Ce dernier y tient audience. Le bâtiment héberge aussi la Bourse de commerce, qui n’emménage dans ses locaux qu'en 1885.
Le 17 décembre 1856, un décret impérial fixe un droit d'entrée, perçu via des tourniquets aux angles de la grille d'enceinte. L'un des personnages importants du lieu, Rothschild, fulmine de devoir verser vingt centimes tous les jours pour entrer dans le palais6. Cinquante ans après sa construction, la Bourse de Paris devient la deuxième au monde après Londres et avec une tendance à l'internationalisation. Le péristyle qui entoure le bâtiment permet d'accueillir les coulissiers, qui font concurrence aux agents de change en négociant les valeurs étrangères comme les jeunes sociétés ferroviaires britanniques lors de la Railway mania, puis les mines d'or d'Afrique du Sud
Les cours du marché des actions au comptant sont gérés par informatique depuis 1987, dans les locaux des banques, hors du palais Brongniart. Ce dernier a ensuite hébergé pendant encore douze ans le marché à terme des contrats sur l'indice CAC 40, le Matif, jusqu'au 6 novembre 1998.
Le palais Brongniart est actuellement un lieu de conférences, congrès, séminaires, réceptions, déjeuners, dîners, cocktails, galas, salons, expositions. Géré auparavant par Euronext, il est aujourd'hui concédé à GL Events pour une durée de trente ans. L'ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, a demandé à son ancien adjoint Éric Ferrand de conduire la mission de définition et de préfiguration de ce que pourra devenir ce site après 2009.
À la suite d'un accord entre GL Events et l'association Silicon Sentier, le 2e étage du palais Brongniart accueillit entre le 7 janvier 2011 et le mois de novembre 2013, des promotions de 12 start-ups pour 6 mois dans le programme Le Camping, le premier accélérateur de startups en France. Depuis octobre 2014, avec l'ouverture d'un nouvel incubateur et espace de coworking Le Planetic Lab, les start-ups ont à nouveau droit de cité au palais Brongniart.
De même, à la suite d'un accord entre GL Events et l'École européenne des métiers de l'Internet, le palais Brongniart accueille depuis l'automne 2011 les premiers étudiants de cette école nouvellement créée.
Le peintre Alexandre Denis Abel de Pujol (1785-1861), réalisa les décors du plafond, ainsi que Charles Meynier (1768-1832), peintures en grisailles représentant les différentes villes de France, complété d'une frise de guirlandes où sont représentées les différentes bourses d'Europe. Éloi Labarre (1764-1833) l'architecte décora la salle de réunions des agents de change. Le sculpteur Louis-Denis Caillouette (1790-168), réalisa les statues de La Justice et de L'Europe, l'Asie bas-reliefs au-dessus des portes, ainsi que de Jean-Baptiste Joseph De Bay (1779-1863). La voûte en grisaille par Auguste Vinchon (1789-1855), et Merry-Joseph Blondel (1781-1853).
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Le service des expéditions de la Librairie Hachette en 1880
Hachette Filipacchi Médias (HFM) est une filiale du groupe français Lagardère SCA spécialisé dans les médias. Avec 260 titres dans 34 pays, dont les hebdomadaires Paris Match et ELLE, c'est le premier éditeur mondial de magazines.
En décembre 2005, Hachette Filipacchi Médias recrute Bertrand Eveno, énarque, président-directeur général de l'Agence France-Presse depuis 2000, pour diriger le pôle « Image » du groupe, qui comprend notamment l'Agence Gamma et l'Agence Rapho. Après un « plan de sauvegarde de l'emploi » , Hachette Filipacchi Photos était racheté, l'année suivante, par le fonds d'investissement Green Recovery, spécialisé dans les « restructurations » et rachat d'entreprises en faillite.
Le 13 septembre 2006, Arnaud Lagardère, propriétaire de Lagardère SCA, a annoncé la « convergence » de ses filiales Hachette Filipacchi Médias et Lagardère Active (qui regroupe les radios, télévisions et les activités Internet de Lagardère SCA).
À cette occasion, le poste de PDG de HFM, jusqu'alors occupé par Gérald de Roquemaurel, est confié à Didier Quillot, PDG du groupe de téléphonie Orange France.
Selon les quotidiens Le Monde (édition datée 15 septembre 2006) et Le Figaro (14 septembre 2006), cette « convergence » serait le prélude à un rapprochement des activités presse et audiovisuel de Lagardère SCA.
En 2014, Lagardère vend Maison & Travaux, Le Journal de la maison, Première, Psychologies magazine, Campagne décoration, Mon Jardin & Ma Maison, Be, Auto Moto, Union, Pariscope, aux groupes Rossel et Reworld Media
Histoire
Elle est créée par Louis Hachette en 1826. Le 17 août, il achète la librairie Brédif et commence à publier en 1827
La société est rachetée par Matra (associé à Ténot & Filipacchi) en 1980. En 1997, le rapprochement de Hachette Filipacchi Presse et de Filipacchi Médias donna naissance à Hachette Filipacchi Médias
Publications en France
Titres édités en France
Parmi les magazines qui sont édités en France par Hachette Filipacchi Médias, on peut citer
Presse automobile/Presse sportive
Driven
Onze Mondial (cédé à Horizon Média)
Presse féminine/Presse familiale
ELLE
Elle à Paris (arrêté en 2007)
Isa (le dernier numéro a été publié en décembre 2007)
Jeune et Jolie (arrêté en 2010)
Top Famille Magazine (arrêté en 2007)
Parents
Presse people
France Dimanche
Ici Paris
Ohla ! (disparu en 2004)
Public
Presse masculine/people
Entrevue (Repris par La Société de conception de Presse, société qui édite le mensuel depuis sa création, et dirigée par Gérard Ponson, en 2007).
Choc
Guts (lancé sous forme hebdomadaire puis arrêté en août 2006. reprise sous forme bimensuelle en octobre 2006.)
L'Écho des savanes (arrêté en 2006, reprit en 2008 par Glénat)
Maximal (repris par la société éditrice du magazine Playboy)
Union
Presse généraliste
Paris Match
Match du Monde
Le Journal du dimanche
Presse de télévision
Télé 7 Jours tirage hebdo : 1 420 417 en 2010
Presse de décoration
Art & Décoration
Elle Décoration
Byzance
Presse jeunesse
Disney Hachette Presse, filiale de Hachette Filipacchi Médias et de Disney, édite notamment le Journal de Mickey et Picsou Magazine. Vendue en 2019 et renommée Unique Heritage Entertainment
Presse ludique
Télé 7 Jours 100 % Jeux
Télé 7 jeux
Presse culinaire
Elle à Table
Presse audiovisuelle
Photo
Première
Presse quotidienne
Les titres quotidiens de Lagardère SCA ont été vendus le 13 août 2007 au Groupe Hersant Média.
Groupe Nice-matin
La Provence
Suppléments
TV Hebdo
Version Femina (avec la Socpresse)
Distribution
Lagardère SCA possédait jusqu'en 2011 49 % de Presstalis, coopérative d'éditeurs chargée de la distribution de la presse au niveau national. Le groupe était son opérateur industriel. Presse écrite, vente au numéro.
Dans le monde
États-Unis : Hachette Filipacchi Media U.S. (site officiel )
Espagne : Hachette Filipacchi S.A.
Italie Rusconi Editore
Japon Hachette Fujingaho
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Émile Buisson dit « Mimile » ou « Fatalitas », né le 19 août 1902 à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) et guillotiné à Paris le 28 février 1956, est un malfaiteur français.
Émile Buisson connaît une enfance difficile avec un père François Buisson qui fabrique des fours de boulangerie mais est un alcoolique doublé d'un mauvais payeur et une mère aliénée. Il a un frère aîné Jean-Baptiste, né en 1895, et trois sœurs Eugénie, Jeanne et Emma qui, sur ordre de leur père, doivent voler dans les fermes et les caves du village.
Déjà emprisonné à l'âge de seize ans pour de simples vols à la tire et pour détention d'arme, il collectionne en compagnie de son frère Jean-Baptiste des condamnations pour divers méfaits durant les dix années qui suivront. Appelé pour le service militaire, Émile est envoyé en raison de ses antécédents, dans l'infanterie coloniale au Maroc où il fait le coup de feu contre Abd el-Krim à Ouezzan. Blessé, il est décoré, pensionné et titulaire du cor de chasse, insigne qui distingue le meilleur tireur du régiment.
De retour à la vie civile, il reprend les braquages avec Jean-Baptiste. En 1931, les frères Buisson s'exilent à Shanghai, ville où ils passent cinq ans et ouvrent une « maison close ». Ils y rencontrent un gangster de Chicago qui les initie au banditisme moderne mais se font escroquer en essayant de mettre en place un trafic aux faux dollars.
De retour en France, ruiné, Émile Buisson renoue avec le crime. Il compte à son actif de nombreux braquages. Le fameux hold-up de l'agence du Crédit lyonnais de Troyes le 29 décembre 1937 dans lequel il vole 1,8 million de francs conduit cependant à son arrestation quelques mois plus tard, le 6 avril 1938, dans un hôtel de Lille. Profitant de l'exode de 1940, il réussit à s'évader durant un transfert4.
Émile Buisson rejoint le groupe du contre-espionnage français du commissaire Blémant. Le 24 février 1941, en compagnie notamment d'Abel Danos, Joseph Rocca-Serra et Jean-Michel (Jean-Baptiste) Chave (Chaves), il participe au braquage des encaisseurs du CIC rue Taitbout à Paris au cours duquel un des convoyeurs est tué.
Cette même année, il est interpellé sous un faux nom par la Feldgendarmerie qui le remet à la police française. Le 13 mai 1943, il est condamné par la cour d'assises de l'Aube aux travaux forcés à perpétuité pour le hold-up de Troyes. Il est transféré à la prison de la Santé à Paris en 1945. Il feint d'être atteint de graves troubles psychiatriques et est interné à l'hôpital psychiatrique pénitentiaire de Villejuif. Le 19 juin 1947, il tente une première évasion de Villejuif avec René Girier dit « René la Canne » mais Marinette, l'épouse de ce dernier, est trouvée en possession d'un pistolet automatique 6,35 mm, chargé de cinq balles. Une nouvelle tentative en compagnie de Girier réussit, le 3 septembre 1947. Mais alors qu'ils fuient en auto et sont à cinq kilomètres de l'asile, Buisson déclare à Girier : « Tu es trop tendre. Tu me gênes, descends », avant de l'abandonner à son sort sur le bord de la route.
Après le spectaculaire hold-up de l'Auberge d'Arbois et une course-poursuite avec les motards dès le 9 septembre, il devient l'ennemi public n°1 à la fin des années 1940, multipliant les braquages tous plus audacieux les uns que les autres et qui déconcertent les services de police.
Le commissaire Charles Chenevier, qui avait fait de l'arrestation de Buisson une affaire personnelle, confie alors le dossier à un jeune policier, l'inspecteur Roger Borniche qui infiltre le milieu et finit par capturer Buisson le 10 juin 1950 dans un restaurant, « La Mère Odue », située sur la RN13 à Claville dans l'Eure. Les policiers fournissent à un voyou de Fresnes une voiture et une planque, autant d'éléments qui manquent à Buisson qui prévoit le braquage de la poste d'Évreux, ce dernier s'alliant alors au voyou qui renseigne les policiers de ses intentions.
Trois ans d'instruction judiciaire seront nécessaires pour éclaircir les 36 meurtres et agressions attribués au gang de Buisson. Après avoir été condamné à la perpétuité, puis à mort, sa demande de grâce auprès du président René Coty est rejetée et Buisson est guillotiné le 28 février 1956 à Paris par le bourreau André Obrecht.
En 1975, Jean-Louis Trintignant a incarné ce gangster dans le film de Jacques Deray, Flic Story.
Les différentes versions de son arrestation
L'arrestation d'Émile Buisson a donné lieu à plusieurs versions qui ont créé un flou sur les circonstances exactes de cette opération de police du samedi 10 juin 1950. La première version fut livrée aux médias dès le lundi suivant, le 12 juin 1950, lors d'une conférence de presse au ministère de l'Intérieur. Cette version officielle sera plus tard contredite par d'autres versions présentes dans des mémoires ou dans des interviews données à des journalistes.
Outre Émile Buisson qui se tenait à l'office — et non dans la salle de restaurant —, se trouvaient donc dans l'auberge l'inspecteur Roger Borniche, son épouse Martine Borniche et le commissaire Gillard. Ainsi selon les versions, « Marlyse », en réalité Martine, est tantôt inexistante (version officielle) tantôt présentée comme une jolie brune accompagnant Roger Borniche (version Chenevier 1957) tantôt la fiancée ou encore la compagne de Roger Borniche (enquête journalistique de 1969) tantôt la maîtresse de l'inspecteur Borniche (version du film Flic Story (1975)). En réalité, il s'agissait de Martine Borniche, épouse du policier depuis 1941. Elle était chargée de donner le change et de surveiller les gestes de Buisson, les deux policiers lui tournant le dos pour ne pas éveiller sa méfiance.
Se tenaient à l'extérieur de l'auberge le commissaire Charles Chenevier et l'inspecteur Hours, prêts à intervenir.
Il était difficile, pour une administration publique, d'admettre qu'une femme ait pu directement participer à l'arrestation de l'ennemi public no 1 alors même qu'elle n'était ni policière, ni fonctionnaire mais simplement l'épouse d'un des deux policiers présents. Elle fut tout simplement gommée de la conférence de presse donnée par le ministère de l'Intérieur.
Sa présence fut pourtant décisive pour endormir la méfiance d'Émile Buisson, renseigner les policiers qui lui tournaient le dos et pour passer les menottes à Buisson lorsqu'il fut ceinturé par Roger Borniche.
Selon ce qui est dit à la conférence de presse, information reprise dans les quotidiens du 13 juin 1950, l'arrestation est menée par 3 membres de la Sûreté nationale (Gillard, Hours et Borniche) dans un restaurant de Boulogne-Billancourt (banlieue ouest de Paris). Dans cette version officielle, il est précisé que le commissaire Chenevier, connu du bandit, n'était pas entré dans le restaurant. Le commissaire Chenevier sera parfois plus tard présenté comme l'auteur de l'arrestation ce qui est démenti par toutes les versions y compris la version officielle.
Le quotidien La Liberté du mardi 13 juin 1950 relate les circonstances présumées de l'arrestation de Buisson telles qu'elles ont été servies aux médias :
« […] L'arrestation de Franck permit aux policiers de retrouver la trace de Buisson. Et, samedi, ils le retrouvaient à la porte de Saint-Cloud, au café des « Trois-Obus », que, depuis quelque temps il avait élu pour quartier général. De là ils le suivirent dans un restaurant de la même localité, où ils le laissèrent prendre son repas. Comme le commissaire Chennevier était connu du bandit, il vira à la porte tandis qu'ils faisait rentrer dans l'établissement le commissaire Gillard et les inspecteurs Hours et Borniche. Buisson achevait de déguster son café quand, soudain, les trois policiers bondirent sur l'homme et le ceinturèrent. La scène fut si rapide que le redoutable bandit n'eut pas même le temps de tirer le colt – chargé avec une balle dans le canon – qui était passé dans la ceinture de son pantalon. C'est encore vous, dit-il, quand il aperçut le commissaire Chennevier ? […] »
Ainsi la thèse officielle, malgré son travestissement, permettait d'établir quelques points intéressants :
Charles Chenevier n'était pas dans l'auberge mais à l'extérieur ;
Roger Borniche, lui, était bien à l'intérieur ;
le commissaire Gillard était à l'intérieur également ;
Buisson était armé, comme à son habitude, ce qui rendait l'intervention délicate et dangereuse.
Cette version était, toutefois, largement fausse :
l'arrestation de Buisson n'a pas été réalisée dans un restaurant de Boulogne-Billancourt, mais à l'auberge « la Mère Odue », près d'Évreux en Normandie ;
l'inspecteur Hours n'était pas présent dans cette auberge mais se trouvait à l'extérieur ;
n'étaient pas présents dans l'auberge, trois inspecteurs de police, à des tables différentes, mais seulement, et à la même table, deux inspecteurs de police et une femme qui était l'épouse de l'un d'eux ce qui finira par être reconnu ultérieurement ;
Buisson n'était pas un convive mais était hébergé par l'aubergiste.
Charles Chenevier était un commissaire de police à la Sûreté nationale, grande rivale de la Préfecture de police de Paris.
La Préfecture de police avait compétence sur Paris et l'ancien département de la Seine, tandis que la Sûreté nationale, située à Paris, rue des Saussaies dans les locaux du ministère de l'Intérieur, possédait une compétence nationale (y compris sur Paris et l'ancienne Seine).
Au sein de la Sûreté nationale existait un groupe nommé la Brigade de répression du banditisme. Elle était dirigée par le commissaire Charles Chenevier et avait pour équipe notamment le commissaire Gillard, l'inspecteur Leclerc, l'inspecteur Hours et l'inspecteur Borniche.
C'est cette équipe qui traqua les grands truands de l'après guerre et notamment l'ennemi public no 1, Émile Buisson, mais aussi son frère Jean-Baptiste, ou encore Francis Guillo, René Girier dit « René la Canne », etc.
Charles Chenevier était donc bien présent à cette opération en Normandie, mais il ne pouvait se montrer ni arrêter personnellement Émile Buisson qu'il connaissait pour l'avoir déjà interrogé.
La présence du commissaire Chenevier n'a jamais été contestée par quiconque, pas même dans Flic Story, l'ouvrage de son adjoint, pas plus que dans le film tiré de ses mémoires dont l'histoire est nécessairement romancée pour les besoins du public, lecteur ou spectateur.
Comme le précise Georges Moreas, un autre ancien et célèbre policier, sur son blog : « Roger Borniche n'a jamais prétendu écrire des documents, ni relater des dossiers. Il s'est contenté de raconter des histoires vraies, mais romancées […]. »
En 1957, Charles Chenevier donne une nouvelle version de l'arrestation à un journaliste américain venu l'interviewer.
Son récit porte le titre de J'ai coffré l'Al Capone français, par l'inspecteur principal Charles Chenevier de la police parisienne.
Dans cette seconde version, Charles Chenevier situe, cette fois, l'arrestation non plus à Boulogne-Billancourt mais à Paris dans un restaurant de Montmartre nommé « Les Trois Escargots ».
Il n'est plus question de trois inspecteurs présents à des tables différentes, mais de l'arrivée de deux hommes et d'une femme.
Cette version nouvelle se rapproche, cette fois, de la vérité historique en reconnaissant qu'il n'y avait pas 3 inspecteurs de police dans le restaurant mais seulement deux, dont « monsieur André », en réalité son adjoint Roger Borniche et une « jolie brune » (en réalité madame Martine Borniche).
Il reconnaît, une nouvelle fois, être arrivé après l'arrestation et être entré au moment où Borniche ajustait les menottes de Buisson :
« L'épilogue de cette longue poursuite a pour cadre « Les Trois Escargots », un minuscule restaurant de Montmartre doté d'un contingent exceptionnellement compact de garçons. Comme d'habitude, ils s'affairaient dans un bruit de vaisselle et d'argenterie.
« Des fraises à la crème », commanda un petit homme pâle et tiré à quatre épingles, assis à une table de coin face à la porte.
De sa main gauche, il ajustait nerveusement ses lunettes de soleil, mais sa main droite enfoncée sur la boutonnière centrale de son veston demeurait immobile.
De sa place il avait remarqué l'arrivée d'une conduite intérieure noire Delahaye et il avait vu deux hommes fort bien habillés et une jolie brune en sortir et pénétrer dans le restaurant.
C'est une bien belle voiture, fit-il observer au garçon pendant que celui-ci disposait devant lui les fraises et la crème. De riches clients, sans doute, ajouta-t-il en saisissant une cuillère de la main gauche.
D'un regard perçant, derrière ses lunettes, il fixait le clip de diamants que la jolie brune portait à l'épaule. Sous son veston, sa main droite demeurait immobile.
Une sonnerie de téléphone retentit dans le fond du restaurant. Le barman répondit et s'adressant à la foule, il appela : « On demande monsieur André ».
Un des deux hommes qui étaient descendus de la Delahaye se leva et se dirigea lentement vers la cabine téléphonique.
Passant derrière le petit homme coquet qui avait commencé à manger ses fraises, il saisit brusquement les bras du dîneur stupéfait et les tira à lui.
La cuillère à fraise et un gros revolver noir roulèrent sur le sol.
À ce moment, je me frayai un chemin par la porte à tambour et je pénétrai dans le restaurant. « Monsieur André », en réalité mon adjoint Roger Borniche, était en train d'ajuster une paire de menottes aux poignets du petit homme dont le visage s'était renfrogné. […] »
En 1969, André Larue, grand reporter à France-Soir, spécialisé pendant dix ans sur les affaires criminelles, mena une grande enquête sur les affaires traitées par le commissaire Charles Chenevier sur lequel il ne tarit pas d'éloges. En ce qui concerne l'arrestation de Buisson, il a pu réunir des indications précises sur l'arrestation qu'il relate sobrement.
La jolie brune est, désormais, devenue la « fiancée » de Roger Borniche. On y relate comment l'inspecteur Borniche est intervenu auprès d'un indic (Freddy) pour servir d'intermédiaire et localiser Buisson.
On y découvre, ce qui avait été passé sous silence par toutes les versions précédentes, que Charles Chenevier est intervenu auprès d'un aubergiste près d'Évreux pour héberger Émile Buisson. On y apprend comment la traque de Buisson a été opérée par Borniche et Chenevier. On y apprend également les raisons pour lesquelles la Sûreté nationale a prétendu que l'arrestation était intervenue à Boulogne-Billancourt : il s'agissait tant d'une mauvaise farce faite au service concurrent (la Préfecture de police de Paris, compétente sur Boulogne) que de ne pas compromettre l'hôtelier qui avait accepté d'héberger Buisson.
Sur l'arrestation d'Émile Buisson, on apprend que contrairement aux déclarations officielles de juin 1950, l'inspecteur Hours n'était pas dans le restaurant mais à l'extérieur avec Charles Chenevier et que seuls Roger Borniche et sa « compagne » (en réalité son épouse) étaient d'abord entrés dans l'auberge car : « étant le plus jeune, le plus souple et le plus costaud du groupe, c'est lui qui devait ceinturer Buisson de qui il était inconnu ». Le commissaire Gillard les a rejoints par la suite.
Dans cette enquête du journaliste — qui ne peut avoir été réalisée sans interview du commissaire Charles Chenevier, tant les détails (ignorés du grand public) sont précis — on retrouve les grandes lignes décrites, huit ans plus tard, par Roger Borniche dans Flic Story :
« Vers 13 heures, Borniche arrête devant l'hôtel la Delahaye qu'il a louée pour la circonstance. Il entre dans l'établissement au bras de sa compagne. C'est lui – il est le plus jeune, le plus souple et le plus costaud du groupe – qui doit ceinturer Buisson de qui il est inconnu.
Le commissaire Gillard pénètre à son tour dans la salle et s'installe à une table. Chenevier et Hours sont dans le jardin : Borniche s'accoude au zinc. Par la porte ouverte, il aperçoit Buisson, qu'il reconnaît aussitôt, attablé dans la cuisine. Ce n'était pas prévu.
L'inspecteur s'assied à sa table. Sa compagne feignant de se remaquiller, surveille Buisson dans son poudrier. Borniche cherche comment l'atteindre sans éveiller ses soupçons. Il a un éclair. Le téléphone est installé dans la cuisine. Il se lève et le plus naturellement du monde demande bien haut à téléphoner. La serveuse lui désigne le poste dans la cuisine. Il se dirige vers le combiné et demande un numéro à Deauville.
Buisson le regarde, l'écoute. Borniche lui sourit en dévidant son boniment.
— Allo ! Ici le docteur André. Je suis sur la route mais je serai en retard. Ne m'attendez pas pour les visites.
Pour qui connaît Borniche, il n'a rien pourtant d'un médecin mais Buisson ne se méfie pas.
C'est ma clinique, dit l'inspecteur à la patronne en raccrochant.
Il se dirige vers la salle et au moment où il passe derrière lui, il saute sur lui, le cloue sur la chaise, lui fait une clef au bras et immobilise le gangster qui bafouille :
— Mais qu'est-ce que vous me voulez ?
— Tu es fait Mimile, lui dit Borniche. Ne bouge surtout pas sans ça c'est ta fête.
Et c'est la compagne du policier, qui a suivi toute la scène, qui tire les menottes de son sac à main et les passe à Buisson. Après quoi, elle sort un sifflet de sa poche et lance trois coups brefs. Les autres policiers accourent.
— Ah, c'est encore vous, dit le gangster à Chenevier qu'il a reconnu immédiatement. Payez moi une fine.
Et les policiers finissent de déjeuner. Il y a des fraises au dessert.
C'est moi qui les ai cueillies, leur confie Mimile.
L'ennemi public n° 1 était tombé comme un vulgaire voleur de poules. »
— Borniche 1973.
Émile Buisson était donc hébergé en Normandie, dans une auberge près d'Évreux. L'arrestation est décidée mais s'avère délicate en raison du caractère particulièrement dangereux de l'homme. Charles Chenevier ne peut intervenir directement puisque Buisson le connaît. C'est Roger Borniche, son adjoint, qui sera chargé de l'opération. Il se rendra, dans une voiture de luxe, prêtée par un ami avocat, dans l'auberge, accompagnée de son épouse Martine et d'un ami (en réalité le commissaire Gillard) pour déjeuner. Les deux policiers resteront le dos à Buisson pour ne pas attirer sa méfiance, pendant que madame Borniche décrira tous les faits et gestes de Buisson qui se trouve à l'office. À un moment donné celui-ci a disparu, au désespoir des policiers… il était simplement parti dans le jardin cueillir les fraises commandées par les trois compères. Puis Borniche se lève et demande à téléphoner, ayant repéré que le combiné se trouve à l'office où se tient Buisson. Il se fait passer pour un médecin qui appelle sa clinique. C'est en revenant de téléphoner que Roger Borniche saute sur Buisson et le ceinture. Son épouse, qui gardait les menottes dans son sac à main, arrive et les lui passe, puis donne le signal convenu en sifflant pour appeler les policiers (Chenevier et Hours) qui attendent à l'extérieur et qui arrivent arme au poing.
En voyant des hommes armés entrer dans l'auberge, les paysans, alertés par des automobilistes qui passaient sur la RN 13, croyant à un hold-up, se ruent, armés de fourches, pour prêter main-forte à l'aubergiste. Finalement, le quiproquo sera vite dissipé, les policiers s'étant présentés.
Un haut fonctionnaire de la police américaine, en vacances dans la région et déjeunant dans l'auberge, assista à toute l'opération et fit signer des autographes à tous les participants, y compris Buisson.
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