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Monde : France

Denise Grey

Denise Grey

 

 
 

Denise Grey, née Édouardine Verthuy le 17 septembre 1896 à Châtillon, et morte le13 décembre 1996 à Paris, est une comédienne et chanteuse française.


 

Jeanne Marie Laurentine Édouardine Verthuy naît à Châtillon, en Vallée d'Aoste, fille de Jacques-Laurent et de Madeleine Gard. Elle a deux sœurs : Marie-Rose (1888-1979) et Marie-Madeleine (1894-1894). Sa famille est originaire de Chambave et son nom de famille figure parmi les plus répandus de la commune.

Elle exerce la profession d'apprentie modiste lorsqu'elle rencontre dans l'immeuble où vivent ses parents la femme d'un impresario qui lui dit : « Tu es jolie, tu devrais faire du cinéma », ce qui la détermine à faire du cinéma et aller frapper à la porte des studios.

Elle débute au cinéma en 1915 dans le film muet En famille, adaptation du roman d'Hector Malot, avant de se consacrer au théâtre. Elle est naturalisée française le 13 juillet 1922. Elle revient au cinéma, parlant cette fois, dans les années 1930. Elle connaît le succès dans les années 1940 avec des films comme Monsieur Hector (1940), Boléro (1942), L'Honorable Catherine (1943), Les caves du Majestic (1944) ou encore Le Diable au corps (1946), en 1953 dans Julietta et dans Dortoir des grandes.

L'âge ne met pas fin à sa carrière. Ainsi, en 1972, elle apparaît dans la série télévisée Les Rois maudits. Le film La Boum, où elle joue « Poupette », l'arrière-grand-mère de Sophie Marceau, la fait connaître aux générations des années 1980. Elle nouera par ailleurs de solides liens d'amitiés avec Sophie Marceau et aussi avec Brigitte Fossey par la suite. Pour Sophie Marceau elle était presque comme une seconde grand-mère, et l'actrice acceptera avec enthousiasme de retrouver Denise Grey pour La Boum 2 en 1982.

Elle a été pensionnaire de la Comédie-Française de 1944 à 1946, puis de 1957 à 1958.

Elle a été la compagne d'Henri Bara (mort accidentellement en 1919) dont elle a eu une fille, Suzanne Grey, également actrice.

En 1988, elle interprète la chanson Devenir vieux. Elle meurt en 1996, quelques mois avant ses cent ans. Elle repose auprès de son mari dans le cimetière d'Arradon (Morbihan). Sophie Marceau et Brigitte Fossey, très émues, étaient présentes aux obsèques.

 

 

Grey Harcourt 1942.jpg

 

Denise Grey en 1942 (photo studio Harcourt)

 

Filmographie

Cinéma

 

1913 : Mademoiselle Etchiko d'André Hugon (court métrage)

1914 : En famille de Georges Monca

1914 : Madame Rigadin, modiste de Georges Monca

1914 : Le Voyage de Corbillon de Georges Monca

1916 : Document secret de René Navarre

1916 : Nemrod et Cie de Maurice Mariaud : Esther Nuno

1916 : Rigadin professeur de danse de Georges Monca

1918 : Les Bleus de l'amour de Henri Desfontaines : Mimi Bertin

1920 : Honneur d'artiste de Jean Kemm

1935 : Jeunes filles à marier de Jean Vallée

1937 : La Dame de Vittel de Roger Goupillières : Mme Bleu

1937 : Trois artilleurs au pensionnat de René Pujol : Hortense, la seconde institutrice

1938 : Trois artilleurs à l'opéra de André Chotin

1939 : Serge Panine de Paul Schiller et Charles Méré : Lady Harton

1940 : Monsieur Hector de Maurice Cammage : Maroussia de Dragomir

1941 : Montmartre-sur-Seine de Georges Lacombe : Moussette

1942 : L'Oasis dans la tourmente de Max Pellet et Arturo Porchet

1942 : Boléro de Jean Boyer : Anne-Marie

1942 : Romance à trois de Roger Richebé : Loys Erland

1942 : Le Voile bleu de Jean Stelli : Mme Volnar-Bussel

1943 : L'Honorable Catherine de Marcel L'Herbier : Mme d'Ambroisie

1943 : Des jeunes filles dans la nuit de René Le Hénaff : la mère d'Andrée

1943 : Vingt-cinq ans de bonheur de René Jayet : Elisabeth Castille

1943 : Retour de flamme de Henri Fescourt : Mme de Nogrelles

1943 : Adieu Léonard de Pierre Prévert : Bernardine Léonard, la femme insupportable et dépensière de Félicien

1944 : L'aventure est au coin de la rue de Jacques Daniel-Norman : Mme Laurat-Dossin

1945 : Les Caves du Majestic de Richard Pottier : Mme Van-Beil

1945 : L'Extravagante Mission de Henri Calef : Mme Brockseller

1946 : Madame et son flirt de Jean de Marguenat : Léa

1946 : Étrange Destin de Louis Cuny : Mme d'Evremond

1946 : Le Couple idéal de Bernard Roland et Raymond Rouleau : Antoinette

1946 : L'Insaisissable Frédéric de Richard Pottier : Miss Baxter

1946 : On demande un ménage de Maurice Cam : Sabine Robinet

1947 : Six heures à perdre de Alex Joffé et Jean Lévitte : Mme de Witt

1947 : Le Diable au corps de Claude Autant-Lara : Mme Grangier, la mère de Marthe

1947 : Carré de valets de André Berthomieu : Mme de La Bastide

1947 : Coïncidences de Serge Debecque

1948 : Et dix de der de Robert Hennion

1949 : Une femme par jour de Jean Boyer : La duchesse

1949 : Bonheur en location de Jean Wall : Gilda

1949 : La Ronde des heures de Alexandre Ryder : Mme Méry-Mirecourt

1950 : Rome-Express de Christian Stengel : Margot

1950 : Pas de week-end pour notre amour de Pierre Montazel : Gabrielle

1950 : Mon ami Sainfoin de Marc-Gilbert Sauvajon : la mère d'Eugénie

1950 : Tête blonde de Maurice Cam

1951 : Demain nous divorçons de Louis Cuny : Mme Tourelle

1951 : Les Petites Cardinal de Gilles Grangier : Mme Cardinal

1952 : Allô... je t'aime de André Berthomieu : Mme Dupuis

1952 : Violence charnelle (Art. 519 Codice Penale) de Leonardo Cortese : La mère de Clara

1953 : La Tournée des grands ducs d'André Pellenc : La baronne

1953 : Le Père de Mademoiselle de Marcel L'Herbier : Isabelle Marinier

1953 : Dortoir des grandes de Henri Decoin : Mme Hazard-Habran, la directrice du collège

1953 : Julietta de Marc Allégret : Mme Valander, la mère de Juliette et Martine

1954 : Les Corsaires du bois de Boulogne de Norbert Carbonnaux : Mme Grossac

1954 : Le Mouton à cinq pattes de Henri Verneuil : Mme Durand-Perrin, la mère

1954 : Raspoutine de Georges Combret : la princesse Dikvona

1954 : Poisson d'avril de Gilles Grangier : Clémentine Prévost

1954 : Châteaux en Espagne de René Wheeler

1954 : Escalier de service de Carlo Rim, dans le sketch : Les Béchard : Mme Thévenot, la belle-mère

1954 : Le Séducteur (Il Seduttore) de Franco Rossi : La mère de Jacqueline

1955 : Fantaisie d'un jour de Pierre Cardinal : Mme de Cédillon

1955 : Le Printemps, l'automne et l'amour de Gilles Grangier : la cliente du magasin

1955 : Villa sans souci de Maurice Labro

1955 : La Rue des bouches peintes de Robert Vernay : Winifred

1956 : Mitsou de Jacqueline Audry : Estelle

1957 : Une nuit aux Baléares de Paul Mesnier : Marguerite Vargas

1957 : L'Auberge en folie de Pierre Chevalier : la grand-mère

1957 : La Peau de l'ours de Claude Boissol : Mme Legrand, la belle-mère

1957 : À pied, à cheval et en voiture de Maurice Delbez : Marguerite Martin

1957 : Sylviane de mes nuits de Marcel Blistène : Anita de Santos

1958 : Agent secret S.Z. (Carve her name with pride) de Lewis Gilbert : Miss Bushell

1958 : C'est la faute d'Adam de Jacqueline Audry : Jeanne Saudret

1958 : Police judiciaire de Maurice de Canonge : Mme Jambert

1958 : Le Tombeur de René Delacroix : Natacha Olivaro

1958 : Mimi Pinson de Robert Darène : la grand-mère

1958 : À pied, à cheval et en spoutnik de Jean Dréville : Marguerite Martin

1959 : Le Confident de ces dames de Jean Boyer : la comtesse

1960 : Ça peut toujours servir - (Bomben auf Monte-Carlo) de Georg Jacoby : la comtesse Tamm

1960 : Le Panier à crabes de Joseph Lisbona : L'impresario

1960 : La Française et l'Amour de Christian-Jaque, dans le sketch : Le Divorce : la mère de Danielle

1964 : La Bonne Soupe de Robert Thomas : Mme Boudard, la mère

1965 : Pas de caviar pour tante Olga de Jean Becker : Mme Dumont-Fréville

1969 : La Maison de campagne de Jean Girault : La baronne de Bocquigny

1970 : Hello-Goodbye de Jean Négulesco : La concierge

1970 : Les Aristochats des Studios Disney : Mme Adélaïde de Bonnefamille (voix)

1971 : Mais qui donc m'a fait ce bébé ? de Michel Gérard

1980 : La Boum de Claude Pinoteau : Poupette, l'arrière-grand-mère

1982 : N'oublie pas ton père au vestiaire... de Richard Balducci : la dame à la moto

1982 : La Boum 2 de Claude Pinoteau : Poupette, l'arrière-grand-mère

1983 : En cas de guerre mondiale je file à l'étranger de Jacques Ardouin : Mme Toussaint, mère

1983 : Le Voleur de feuilles de Pierre Trabaud : Isabelle Debucker

1985 : Le Gaffeur de Serge Pénard : La mère de Gabriel

1988 : Les Saisons du plaisir de Jean-Pierre Mocky : Emmanuelle de La Grandière-Van Bergh

1991 : Tchin-Tchin de Gene Saks : Mme Legris

 

Télévision

 

1960 : Rouge d'André Leroux

1962 : Chéri téléfilm de François Chatel : Charlotte

1967 : Le Chevalier Tempête de Yannick Andréi (série télévisée) : La Comtessa

1969 : Tout pour le mieux (Téléfilm) : Mme Barbetti

1971 : Une autre vie (Téléfilm) : la grand-mère

1972 : Les Rois maudits de Marcel Jullian et Claude Barma (série télévisée) : Mme de Hongrie

1977 et 1982 : Cinéma 16 (série télévisée) :

1982 : Comme un roseau de Alain Dhénaut - La tante Charlotte

1977 : Esprit de suite de Jean Hennin - Mamy

1978 : Un ours pas comme les autres (série télévisée) : Viviane

1979 : Les Moyens du bord (Téléfilm) : Mme Le Cormier, dit Mam

1979 : Les Dames de la côte de Nina Companeez (série télévisée) : Adélaïde

1980 : L'Esprit de famille (série télévisée) : la grand-mère

1983 : Merci Sylvestre (série télévisée) : Céleste

1985 : Les Temps difficiles (

téléfilm) : Mme Antonin-Faure

 

Au théâtre ce soir

 

1966 : J'y suis, j'y reste de Raymond Vincy et Jean Valmy, mise en scène Jean Valmy, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

1967 : Bon week-end, monsieur Bennett d'Arthur Watkin, mise en scène Michel Vitold et Henri Guisol, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

1968 : Le Minotaure de Marcel Aymé, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

1969 : Le mari ne compte pas de Roger-Ferdinand, mise en scène Jacques Morel, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

1969 : Constance de Somerset Maugham, mise en scène Michel Vitold, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

1970 : Le Mari, la Femme et la Mort d'André Roussin, mise en scène Raymond Rouleau, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

1973 : La Venus de Milo de Jacques Deval, mise en scène Alfred Pasquali, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny Alix

1979 : Crime à la clef d'Alain Bernier et Roger Maridat, mise en scène Jean-Paul Cisife, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

1984 : La vie est trop courte d'André Roussin, mise en scène Michel Fagadau, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

 

Théâtre

 

1916 : Six Hommes, une femme et un singe de Pierre Veber et Yves Mirande, Théâtre Michel

1921 : Comédienne de Jacques Bousquet, Paul Armont, Théâtre des Nouveautés

1922 : La Femme de mon ami, Théâtre de l'Athénée

1922 : Atout... Cœur ! de Félix Gandera, théâtre de l'Athénée

1924 : Si je voulais... de Paul Géraldy et Robert Spitzer, théâtre du Gymnase

1926 : Passionnément opérette en 3 actes de Maurice Hennequin et Albert Willemetz, musique André Messager, Théâtre de la Michodière

1936 : Europe de Maurice Rostand, théâtre Pigalle

1938 : Le Valet maître de Paul Armont et Léopold Marchand, mise en scène Pierre Fresnay, théâtre de la Michodière

1944 : Les Fiancés du Havre d'Armand Salacrou, mise en scène Pierre Dux, Comédie-Française

1948 : Les Enfants d'Edouard de Frederic Jackson et Roland Bottomley, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, théâtre Édouard-VII

1949 : Les Enfants d'Edouard de Frederic Jackson et Roland Bottomley, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, théâtre des Célestins

1950 : George et Margaret de Marc-Gilbert Sauvajon et Jean Wall, mise en scène Jean Wall, Théâtre Daunou

1950 : Il faut marier maman comédie musicale de Marc-Cab et Serge Veber, musique Guy Lafarge, mise en scène Pierre Dux, Théâtre de Paris

1953 : Faites-moi confiance de Michel Duran, mise en scène Jean Meyer, Théâtre du Gymnase

1955 : Les Enfants d'Edouard de Frederic Jackson et Roland Bottomley, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, Théâtre des Célestins

1956 : La Femme du siècle de Claude Schnerb, mise en scène Jacques-Henri Duval, théâtre des Célestins, tournée Georges Herbert

1957 : Mademoiselle de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, Comédie-Française

1959 : Bon Week-End Mr. Bennett de Paule de Beaumont d'après Arthur Watkyn, mise en scène Michel Vitold, théâtre de la Gaîté-Montparnasse

1961 : Huit Femmes de Robert Thomas, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre Édouard-VII

1962 : Huit Femmes de Robert Thomas, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre des Bouffes-Parisiens

1963 : La Vénus de Milo de Jacques Deval, mise en scène Pierre Mondy, théâtre des Célestins

1965 : Assassins associés de Robert Thomas, mise en scène Jean Piat, théâtre Antoine théâtre du Palais-Royal

1966 : J'y suis, j'y reste de Jean Valmy et Raymond Vinci, mise en scène Jean Valmy, théâtre Marigny

1966 : La Fin du monde de Sacha Guitry, mise en scène Jean-Pierre Delage, théâtre de la Madeleine

1967 : Quarante Carats de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jacques Charon, théâtre de la Madeleine

1971 : Le Train de l'aube de Tennessee Williams, mise en scène Jean-Pierre Laruy, théâtre Édouard-VII

1972 : En avant... toute ! de Michel André, mise en scène Michel Roux, théâtre Édouard-VII

1972 : La Bonne Adresse de Marc Camoletti, mise en scène Christian-Gérard, théâtre Michel

1973 : La Royale Performance de Marcel Mithois, mise en scène Jean-Pierre Delage, théâtre des Bouffes-Parisiens

1974 : Le Tube de Françoise Dorin, mise en scène François Périer, théâtre Antoine

1976 : Le Jardin de craie d'Enid Bagnold, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre Hébertot

1977 : Bichon de Jean de Létraz, mise en scène Jacques Valois, théâtre de Charleville-Mézières

1978 : Crime à la clef d'Alain Bernier et Roger Maridat, mise en scène Jean-Paul Cisife, théâtre Tristan-Bernard

1981 : La vie est trop courte d'André Roussin, mise en scène Michel Fagadau, théâtre Daunou

1983 : La vie est trop courte d'André Roussin, mise en scène Michel Fagadau, théâtre de la Gaîté-Montparnasse

1984-1985 : Les Temps difficiles d'Édouard Bourdet, mise en scène Pierre Dux, théâtre des Variétés

1985 : Harold et Maude de Colin Higgins, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Espace 44 Nantes

1987 : Harold et Maude de Colin Higgins, mise en scène Jean-Luc Tardieu, théâtre Antoine

1989 : Arsenic et vieilles dentelles de Joseph Kesselring, mise en scène Jean-Luc Tardieu, tournée

1991 : La Soupière de Robert Lamoureux, mise en scène François Joffo.

 
Opérettes

 

1919 : Nelly de Marcel Lattès, version parisienne du succès londonien Maggie avec Félix Oudart (Théâtre de la Gaîté-Lyrique)

1926 : Passionnément de Willemetz et André Messager, création au Théâtre de la Michodière

1950 : Il faut marier maman de Guy Lafarge, création de l'œuvre au Théâtre de Paris avec Armontel

 

Nominations

 

Césars 1983 : Nomination au César de la meilleure actrice dans un second rôle pour La Boum 2

1985 : Trophée Béatrix Dussane

Molières 1987 : Nomination au Molière de la comédienne pour Harold et Maude

 

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Denise_Grey  
     
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Cécile Sorel

Publié à 08:14 par dessinsagogo55 Tags : roman france center sur centerblog mer merci vie moi saint photo chez enfants belle dieu art carte film
Cécile Sorel

 

 

Céline Émilie Seurre, dite Cécile Sorel, comtesse de Ségur par son mariage, née le 7 septembre 1873 à Paris et morte le 3 septembre 1966 à Hennequeville dans la commune de Trouville-sur-Mer (Calvados) chez M Robert Jauneaux à la villa Rejane , est une comédienne française. Jouissant d'une très grande popularité, elle côtoie les plus grandes personnalités de son temps, au nombre desquelles Clemenceau, Rostand, Guitry... Reine des planches, ses apparitions publiques, le plus souvent dans des costumes extravagants, font à son époque sensation.

 

Biographie

La Belle Époque et les Années folles

 

Cécile Sorel est très tôt attirée par le théâtre. Élève de Delaunay et de Mademoiselle Favart, elle est, durant les premières années de sa carrière, une représentante du théâtre dit « léger ». C'est à cette période qu'un de ses admirateurs, le jeune Vladimir Chtchoukine (il meurt à 25 ans en 1893), tombe fou amoureux d'elle ; il réussit à l'inviter à souper en lui adressant par un employé du théâtre sa carte accompagnée d'un billet de mille francs, soit environ dix mille euros actuels (Natalia Semenova et André Delocque, Chtchoukine - Le patron de l'art moderne La collection Chtchoukine, 2016 p. 49).

 

En 1899, elle fait son entrée à l'Odéon et, en 1901, à la Comédie-Française, où elle se spécialise dans les emplois de « grandes coquettes ». Son style est très reconnaissable et serait considéré aujourd'hui comme outré, au ton déclamatoire et à la diction « surarticulée » – c'était aussi, à la même époque, le style de Sarah Bernhardt. Comme cette dernière, elle est notamment associée au rôle de Célimène du Misanthrope de Molière. Élue 339e sociétaire de la Comédie-Française en 1904, Cécile Sorel le restera jusqu'en 1933.

 

Éternelle fiancée de Whitney Warren, un Américain richissime, elle se marie finalement, et contre toute attente, avec le comte de Ségur-Lamoignon, arrière-petit-fils de la comtesse de Ségur, acteur jugé médiocre, appelé Guillaume de Sax à la scène. Plus de quinze ans séparent les époux, et ce mariage donne lieu aux moqueries les plus cruelles : on appelle le couple « la fossile et le marteau », « la belle et le bête », etc. Son mari, employé au Ministère des Affaires étrangères est rebaptisé le « con d'Orsay ». Cécile conservera le titre de comtesse de Ségur jusqu'à la fin de sa vie. Elle était amoureuse de Guillaume de Ségur qui était beau et séduisant mais elle ne pouvait donner d'enfants. Il eut deux enfants, Béatrice et Victoire, avec Madeleine Monier, mais le couple ne divorcera pas.

 

Elle devient une amie proche de l'historien d'art Gustave Larroumet, de Maurice Escande, de Clemenceau, qui en a brossé ce savoureux portrait : « Une sorte de travesti empanaché. À travers les plumes, j'ai fini par reconnaître l'autruche. Elle s'était surpassée, ce qui me paraissait impossible. Une robe pour le Carnaval de Rio ou le couronnement du roi Pausole. », et qui sut un jour la remercier d'un envoi de... chrysanthèmes par ces mots : « Merci de vos admirables fleurs, par lesquelles il vous a plu d'humilier ma vieillesse. ».

 

Elle fréquente aussi Maurice Barrès, dont Clemenceau dit qu'elle fut très brièvement la maîtresse, et Félix Faure.

 

Le 14 mars 1933, lors de la première de la revue Vive Paris dans laquelle elle interprète Célimène, et après avoir descendu avec succès le grand escalier Dorian du Casino de Paris, elle lance à Mistinguett placée à l'avant-scène le fameux « L'ai-je bien descendu ? ». Écouter Cécile Sorel prononçant son « L'ai-je bien descendu ? » : 0:03

 

En 1937, elle tourne un petit rôle auto-allusif, la courtisane - très âgée - dans Les Perles de la couronne de Sacha Guitry.

 

En 1941, elle tourne un rôle inspiré par son propre personnage public, (La Clermont), dans Les Petits riens, un film à sketches de Raymond Leboursier.

 

Le 19 avril 1944, elle échappe de peu au bombardement du Théâtre-Français à Rouen où elle venait de donner une représentation du Roi Christine.

 

Après la Seconde Guerre mondiale

 

À la Libération, elle est inquiétée, peut-être parce qu'elle apparaît plusieurs fois dans le journal collaborationniste Le Matin, notamment en une du numéro du 17 octobre 1941, où on la voit en photo en train de fleurir le priant de Marie-Antoinette à la basilique Saint-Denis, mais surtout en raison d'une lettre écrite en Allemand, retrouvée dans les papiers de la Gestapo, datant du 12 juin 1942, signée « Cécile Sorel, Gräfin van Segur », dans laquelle elle demande au général commandant du Grand Paris l'attribution d'un appartement situé à Paris quai d'Orsay dont le propriétaire, juif, a fui la capitale. Dans cette lettre, elle indique mettre son « influence, en matière d'art, au service de la collaboration franco-allemande la plus étroite ». La commission d'épuration du spectacle la frappe d'une année d'interdiction d'exercer son métier. À propos de sa fréquentation des Allemands, elle dit : « Les Allemands n'auraient jamais mis les pieds chez moi si vous ne les aviez pas laissés entrer ! ».

 

À Biarritz, elle habite soit à la villa Mirasol, près de l'hôtel du Palais, soit dans une suite qu'elle loue à l'année à l'hôtel Continental.

 

À Paris, elle habite un hôtel particulier au 21 de la rue Le Sueur, qui est racheté en mai 1941 par le sinistre docteur Petiot.

 

Le 6 novembre 1945, son mari décède. Le 15 août 1950, elle est saisie d'une « conversion », à la suite de laquelle elle prononce ses vœux dans le tiers-ordre franciscain – comme l'avait fait l'« autre » comtesse de Ségur avant elle – à la chapelle des Carmes de Bayonne ; elle prend le nom de sœur sainte Cécile de l'Enfant-Jésus. Ses dernières années sont consacrées à l'écriture et à la foi. Elle apparaît encore, cependant, dans une émission télévisée consacrée à sa carrière en 1965.

 

Elle meurt en 1966, âgée de quatre-vingt-douze ans, des suites d'une fracture du col du fémur, à la villa Réjane de Hennequeville de Trouville-sur-Mer, que louait Jean Dupuy, dit le « baron Barclay » au propriétaire Robert Jauneaux ; elle s'est éteinte en murmurant au neveu de M. Jauneaux âgé de 5 ans : « Je remercie Dieu de m'avoir permis d'ensoleiller mon époque et de m'avoir donné une vie si magnifique ». On a dit d'elle : « Elle a vécu ce que vivent les roses, les roses en fer forgé ».

 

Elle est inhumée au cimetière du Montparnasse à Paris.

 

Hommages

 

L'actrice est représentée sur la fresque en trompe-l'œil peinte par Charles Hoffbauer au plafond de la coupole du château d'Artigny à Montbazon, ancienne propriété du richissime parfumeur François Coty.

Un collège de la commune de Mériel porte son nom.

Elle a vécu pendant vingt ans au no 7 quai Voltaire (7e arrondissement de Paris), où une plaque lui rend hommage.

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9cile_Sorel

 
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Fête de l'Humanité

Fête de l'Humanité

La Fête de l'Humanité, communément appelée Fête de l'Huma, est un événement organisé tous les ans par le journal L'Humanité au cours du second week-end de septembre, durant trois jours. Créée par Marcel Cachin, alors directeur de L'Humanité, sa première édition eut lieu le 7 septembre 1930 à Bezons.

En 2022, sa 87e édition a lieu les 9, 10 et 11 septembre, sur la Base 217 du Plessis-Pâté et de Brétigny-sur-Orge (91). L’édition 2019 a attiré plus de 450 000 visiteurs sur trois jours.

Événement à la fois politique et multiculturel, la Fête de l'Humanité est traditionnellement le rassemblement de militants et de sympathisants de l’ensemble des partis de gauche et d’extrême gauche en France, mais également de syndicats et de nombreuses associations, médias ou encore ONG.

La Fête de l'Humanité a été le premier événement populaire français ayant organisé de grands concerts internationaux en plein air (Pink Floyd en 1970, Joan Baez en 1971, The Who en 1972, Chuck Berry en 1973…). La place de la musique, et plus généralement de la culture, y est aujourd'hui prépondérante avec plus de 50 concerts, mais aussi la présence d'un village du Livre, de nombreux spectacles d'arts vivants, de projections cinématographique, d'expositions artistiques mais également de plus d'une centaine de débats, tables rondes et conférences.

Historiquement organisée à La Courneuve en Seine-Saint-Denis, la 87e édition de la Fête de l’Humanité voit l’événement s’installer sur un nouveau lieu, sur l'ancienne base aérienne 217 de Brétigny-sur-Orge et du Plessis-Pâté, en plein cœur du département de l'Essonne. Les raisons de ce déménagement résident dans l’implantation du Village des Médias des JO 2024 sur le terrain occupé ces dernières années.

 

Origines

 

La Fête de l'Humanité est créée en 1930 par Marcel Cachin (directeur de L'Humanité de 1918 à 1958), qui souhaite en faire un événement populaire, une manifestation de « solidarité prolétarienne ». Marcel Cachin reprend une idée ancienne : le principe d'une Fête de L'Humanité avait été avancé par Marcel Sembat et adopté au conseil national du Parti socialiste du 2 février 1913, juste après le lancement de L'Humanité à six pages (Le Socialiste, 9 février 1913), décision confirmée lors du congrès socialiste de Brest (23-25 mars 1913). La guerre en avait empêché la réalisation. Une Fête du Populaire, quotidien socialiste du soir, le 22 juin 1919, avait rencontré un certain succès (10 000 participants), mais, en raison de la montée des divisions internes, ne s'était pas renouvelée pour sa seconde édition le 19 septembre 1920.

 

Naissance et essor

La première Fête de l'Humanité se tient le 7 septembre 1930 au parc Sacco et Vanzetti, à Bezons aujourd'hui dans le Val-d'Oise. L'objectif de cette Fête est de développer la diffusion de L'Humanité et de dégager des bénéfices pour financer le journal. De l'argent est récolté pour soutenir les mineurs en grève. L'entrée est à deux francs, mais seulement mille personnes viennent à cette première Fête, à laquelle n'est présent qu'un seul stand non parisien, celui de la ville d'Alès, hors de l'Île-de-France.

La seconde Fête de l'Humanité se déroule en 1931 à Athis-Mons (aujourd'hui en Essonne), au parc communal d'Avaucourt. Un concert radiophonique par haut-parleurs est retransmis pendant le repas.

En 1932, elle a lieu à la clairière des Quatre-Cèdres à Garches, en présence de 50 000 participants et de Jacques Prévert, auteur du chœur parlé Vive la presse.

En 1934, ce sont 80 000 participants qui se pressent à Garches.

En 1935, le chiffre de 150 000 participants est atteint. Pour la première fois, l'édition se clôture par une fête de nuit.

Dès ses premières éditions, la Fête de l’Humanité reflète l’esprit du front populaire et appelle à l’unité ouvrière. Elle se mobilise pour la lutte contre le fascisme et la guerre qui se prépare.

 

Développement progressif et enrichissement de la programmation

 

Les spectacles se développent au fur et à mesure que grandit la Fête. Les premiers grands concerts ont lieu en 1936 lors du Front populaire, qui voit la Fête pour la première fois dépasser le seuil de 300 000 participants.

Toujours à Garches, en 1937, le 30 août, la Fête accueille ses premiers stands d'autres pays : Suisse, Belgique, Angleterre, Union soviétique ; la vedette Marianne Oswald et le French cancan sont à l’affiche. Une grande parade de la FSGT s'y déroule. Pour la première fois, la Fête dure deux jours et demi, du samedi matin au lundi après-midi. Les organisateurs ont obtenu de la TCRP, ancêtre de la RATP, qu'elle mette à disposition des bus spéciaux. Son succès attire des délégations étrangères anglaise, belge et suisse, nous apprend L'Humanité du 2 septembre : « Pour voir Garches mais aussi apprendre la technique ardue des grandes fêtes populaires ».

En 1938, à Garches, c'est Charles Trenet et La Ronde des saisons de Paul Vaillant-Couturier (750 acteurs). « Le 4 septembre 1938, la durée de la Fête, placée sous le signe de l'union de la nation laborieuse pour la défense des conquêtes sociales du Front populaire et la sauvegarde de la sécurité du pays est revenue à un seul jour. Un service de bateaux relie le quai du Louvre à la fête pour 5 francs aller-retour. Le spectacle continue dans la recherche de la qualité. Après la projection de films militants sur les luttes du peuple espagnol, le tour de France de L'Humanité ou de dessins animés de Walt Disney, on peut assister à des danses et ballets, et applaudir les chanteurs. Quatorze danseurs de l'opéra participent au ballet. Et la grande vedette de la chanson, Charles Trenet, qui, la nuit venue, clôturera cette 9e fête, rencontre un gros succès. »

Un spectacle en 20 tableaux "La Ronde des saisons" est présenté sur la grande scène, une multitude de ballons rouges sont lancés dans le ciel, on rend hommage à Paul Vaillant-Couturier, mort dans l'année, et Cachin et Duclos prononcent leurs discours.

Interrompue pendant la guerre puis les années d’Occupation, de 1939 à 1944, la Fête de l’Huma reprend à la Libération et réunit un million de personnes en 1945, au bois de Vincennes. De 1945 à 1949, la Fête est fidèle à l’esprit du Front populaire et lance des appels à l’unité de la démocratie française alors que le contexte d’une gauche particulièrement fragmentée fait défaut. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, elle affirme la nécessité de reconstruire la France des années durant.

À partir des années 1950, la paix est brandie comme thème majeur de la Fête, notamment au travers de sujets aussi divers que la dénonciation des crimes de l’impérialisme français, la solidarité envers les victimes et la dénonciation du maccarthysme. C’est aussi à partir de ces années que de grands restaurants émergent sur la Fête, qui compte en 1951 plus de 300 stands. En 1952, la vignette, qui deviendra le bon de soutien, est créé. La Cité Internationale, qui deviendra le Village du Monde et dont la place ne cesse d’augmenter dans les années 1970, voit le jour en 1954. Cette année-là, trente départements sont représentés. Les spectacles prennent de l’ampleur durant les années 1950 et opèrent un virage international une vingtaine d’années plus tard avec la venue des Pink Floyd à la Fête.

Jusqu’en 1956, la Fête se déroule au bois de Vincennes, puis en 1957 et 1958, elle a lieu à Montreuil, au parc Montreau. En 1959, ce sont les terrasses de Meudon qui l’accueillent.

 

Sur les routes de La Courneuve

 

Le parc des Sports de La Courneuve accueille pour la première fois la Fête à partir de 1960 et jusqu'en 1971, où des centaines de milliers de personnes prennent son chemin, avec une escapade de 1966 à 1970 sur la pelouse de Reuilly, au bois de Vincennes, où elle ne cesse de grandir.

En 1972, l’union de la gauche est le thème central de la Fête puisque le programme commun du gouvernement est signé, et toutes les forces de gauche se retrouvent pour échanger. D’année en année, les débats prennent plus d’ampleur, soulevant des questionnements liés aux difficultés rencontrées par l’union, jusqu’en 1981 où la gauche arrive au pouvoir. De 1972 à 1998, elle se tient dans le parc Georges-Valbon (ou parc paysager de la Courneuve), dessiné par des paysagistes sur un ancien bidonville.

La journée du vendredi, auparavant réservée aux militants, est ouverte au public depuis les années 1980.

La grande vedette de l'année 1981 est le TGV qui vient de battre le record du monde de vitesse sur rail, le 26 février 1981, la rame TGV no 16 ayant atteint sur la LGV Sud-Est 380 km/h, alors que le ministre des transports Charles Fiterman, l'un des quatre communistes entrés au gouvernement après l'élection de François Mitterrand fait du lobbying pour que la SNCF investisse dans d'autres lignes afin d'en faire un levier de démocratisation des vacances.

Alors que la droite revient au pouvoir en 1986, la Fête de l’Humanité donne de la visibilité aux luttes des chantiers navals, des cheminots, d’EDF, Michelin, des mineurs de Gardanne et bien d’autres.

Le programme de la Fête est accessible sur Internet à partir de 1991.

Durant les années 1990, à la suite de l'effondrement de l'Union soviétique, la Fête tente de faire subsister l'idée révolutionnaire. Les diverses luttes internationales et multiples mouvements sociaux restent au cœur des thématiques de la Fête.

Depuis 1999, la Fête s'installe à l'Aire des Vents du parc Georges-Valbon (parc de La Courneuve-Dugny) contigu à l'aéroport du Bourget. Cette année-là, la Fête de l'Humanité prend un nouveau virage : le journal n'est plus l'organe de presse du PCF, et la Fête affronte l'enjeu majeur de demeurer le rassemblement des acteurs du mouvement social, le moment de rencontres et d'échanges des porteurs de ces combats.

 

Trajectoire de l'un des plus grands événements culturels français

 

À partir des années 2000, la Fête de l'Humanité accueille de plus en plus largement associations, syndicats et autres forces politiques. L'actualité reste au cœur des débats, notamment les attentats terroristes du 11 septembre 2001, les élections de 2002 et la montée de l'extrême droite, le référendum sur le Traité constitutionnel européen en 2005, l'arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir en 2007, les ravages de la crise économique dès 2009, et bien d'autres.

Les luttes sociales convergent au sein de la Fête, des salariés de LU en 2001 à ceux de Molex, Caterpillar et Continental en 2009, en passant par la crise des intermittents de 2003. La solidarité internationale est toujours affichée, notamment par le soutien au peuple palestinien, à l'Afrique avec l'UNICEF en 2007 ou encore contre la guerre en Afghanistan et en Irak.

Les débats attirent, mais la programmation musicale aussi. La Fête de l'Humanité propose une programmation musicale éclectique et internationale à petit prix, et la recette fonctionne : en 2005, c'est 600 000 personnes qui foulent le sol du Parc de La Courneuve, à l'instar de 2009 ; en 2012 le nombre de participants s'élèvent à 650 000 pour atteindre près de 800 000 personnes en 2018.

Il existe des déclinaisons régionales de la Fête de l'Humanité, comme celle de Bretagne qui se tient à Lorient, créée au début des années 1990, celle de Normandie qui a lieu à Rouen et qui existe depuis plus de 20 ans, ou encore celle de Rhône-Alpes qui prend place à Lyon depuis 2011.

 

La Fête de l'Humanité durant la pandémie de Covid-19

En 2020, du fait du contexte sanitaire marqué par l’épidémie de Covid-19, la Fête de l’Humanité s’est déroulée dans un format particulier appelé « Fête de l’Humanité Autrement ». Plusieurs lieux ont ainsi été investis en Île-de-France, notamment La Bellevilloise, la Maroquinerie, le Kilowatt de Vitry-sur-Seine ou encore l’Espace Niemyer, pour y proposer une programmation étalée dans ces différents lieux. L’intégralité de ces débats, concerts et initiatives culturelles ont été retransmises en direct live sur les chaînes YouTube et Twitch de l’événement. Parmi la programmation musicale, on retrouvait notamment Suzane, La Fine Équipe, Niro, Bambounou, Chloé, HK, Les Grandes Bouches, Les Vulves Assassines, Micro Climat, Pardonnez-nous, ou encore Salut c'est cool, ou encore Soso Maness. Toutes ces actions sont retransmises en direct sur une plateforme numérique et le prix du billet à 25 euros comprend 5 euros reversés au Secours populaire français, afin de soutenir les actions menées par l'association auprès des populations fragilisées par la crise sanitaire.

En 2021, la Fête de l’Humanité a pu se tenir dans un format presque normal malgré l’épidémie de Covid-19. À la suite des discussions avec les autorités sanitaires, la mesure la plus influente pour l’événement fut la restriction des jauges à 40 000 personnes par jour au lieu de 130 000 habituellement. La décision de tenir la Fête de l’Humanité en 2021 a été prise tardivement, le 17 juin 2021, obligeant les organisateurs à préparer l’événement en l’espace de trois mois. Malgré cette restriction et le contexte particulier de sa préparation, l’édition 2021 fut un succès, faisant de la Fête de l’Humanité le seul événement à avoir pu rassembler plus de 100 000 participants en 2021.

 

Installation sur la base 217

 

Patrick Le Hyaric, dans son allocution du dimanche 12 septembre 2021 sous le chapiteau des « Amis de l'Humanité » à la Fête de l'Humanité, annonce que l'édition 2022 se déroulera du jeudi 8 au dimanche 11 septembre sur l’ex-base aérienne 217, au Plessis–Paté en Essonne.

 

Valeurs et principes

Rendre la culture accessible au plus grand nombre

 

Le principe de démocratisation culturelle est très cher à la Fête de l'Humanité et ce depuis sa création. La première mesure pour garantir l'accès à la culture au plus grand nombre de personnes reste le prix d'entrée particulièrement modique. À ses débuts, il s'élève à deux francs, pour atteindre 60 francs en 1999, 15 euros en 2004 et 30 euros depuis 2013. Bien que nous puissions remarquer une augmentation du prix d'entrée au fil des années, qui s'explique par l'augmentation du coût de production dans le domaine du spectacle vivant comme ailleurs, il reste bien en deçà des prix moyens pour ce type d'événements.

Par ailleurs, la Fête s'attache depuis sa création à rendre la culture accessible à tous et toutes. Il s'agit alors de permettre aux participants de « mieux revendiquer leur appartenance au patrimoine intellectuel et populaire ». L'offre culturelle de la Fête de l'Humanité s'est aussi particulièrement développée en donnant de la visibilité à de nombreuses formes artistiques et culturelles. La musique y est représentée, au même titre que les arts vivants, la littérature, les arts plastiques et visuels, le jeu, le cinéma ou encore le sport. Des artistes et sportifs de grande renommée et de nationalités diverses sont ainsi à la portée de tous et toutes pour une somme modique.

Les cultures du monde entier sont aussi mises à l'honneur au sein du Village du Monde (ex-Cité Internationale), avec la participation de nombreuses associations et mouvements politiques internationaux, rendant la culture et les combats politiques accessibles par-delà les frontières.

 

Rassemblement des mouvances de la gauche populaire en France et à l'international

 

Une aspiration demeure immuable entre chaque édition : celle de l'union des forces populaires et des forces de gauche, qu'importe le contexte politique. Que ce soit sous des gouvernements de gauche, durant des périodes de mouvements sociaux ou à l'aube de la montée de l'extrême droite, la Fête se positionne comme un lieu de résistance, un espace unique d'échanges, de débats, de réflexions ayant pour vocation première de rassembler et fédérer.

La Fête de l'Humanité affiche aussi une dimension clairement internationaliste. Pour preuve, la création de la Cité internationale en 1954, qui deviendra plus tard le Village du Monde, accueillant des partis et des représentants des luttes issus des quatre coins du monde. Elle se porte aussi garante, à plusieurs reprises, de messages de solidarité envers des engagements au-delà des frontières, avec notamment la présence de grandes personnalités internationales tel qu'Angela Davis, ou plus récemment Dilma Rousseff en 2019. La Fête de l'Humanité affiche sa solidarité avec les républicains espagnols dès 1936 ou encore affirme son soutien à l'URSS en 1938. Elle dénonce les crimes français commis en Algérie et prend parti contre la guerre du Viêt Nam et de Malaisie en 1950, soutient la Corée (1951-1953), s’oppose à la guerre d'Indochine (1951-1954), à la guerre d'Algérie (1956-1962), soutient les progressistes grecs (1961), espagnols et portugais (1962), dénonce la guerre du Vietnam (1964-1975). La Fête donne une visibilité supplémentaire et non négligeable à ces discours à travers le monde, témoignant de l’envie de faire société ensemble, de faire monde commun.

 

Rassemblement d'initiatives et de personnalités politiques

 

Chaque année, au regard de l’actualité, la Fête de l’Humanité prend des orientations particulières. En 1945, les mineurs sont à l’honneur au même titre que l’appel à la reconstruction du pays au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. La 33e édition affirme sa solidarité avec le peuple vietnamien tout en revenant sur les grèves de 1968 s’étant déroulées quelques mois auparavant. L’édition de 1989 a pour fil rouge les luttes pour les libertés syndicales et affiche son soutien au peuple palestinien tout en rappelant le thème de la Révolution. 2001 sera marquée par les attentats du 11 septembre puisque la Fête se tient quatre jours après, elle s’adaptera très rapidement pour mettre l’accent sur « la fraternité face au désordre du monde ». La 72e édition de 2007 était imprégnée par les élections présidentielles et se veut donc une tentative d’unir la gauche, tout en célébrant le 40e anniversaire de la mort de Che Guevara. En 2019, une marche pour le climat est organisée suivie d’un débat sur la justice climatique ainsi qu’une « Humarche des fiertés » pour revendiquer les mêmes droits pour toutes et tous alors que le projet de loi sur la PMA atteint l’Assemblée nationale. Toutes ces initiatives ont un même point commun, une même visée commune : tisser des solidarités entre toutes et tous les militants qui luttent ensemble pour une société meilleure et un monde de paix.

La Fête de l’Humanité représente aussi un moyen de soulever des fonds pour de nombreuses causes sociales, des ouvriers du Nord en grève en 1930 au fonds d’urgence solidaire pour le Secours populaire français en 2020 et 2021, en passant par une collecte de fonds pour l’Espagne en 1936.

Pour renforcer l’impact de ces actions et donner d’autant plus de visibilité aux messages revendiqués, des personnalités politiques importantes de tout horizon ont marqué la Fête de leur présence. À titre d’exemple, en 1973, Angela Davis foule les terres de la Fête comme symbole des réussites engendrées grâce à la force de la solidarité et de motivation dans la lutte pour tous les peuples opprimés. En 1996, Nelson Mandela adressait un discours à la Fête de l'Humanité à sa sortie de prison, pour encourager la jeunesse à continuer la lutte pour les libertés et contre les discriminations. En 2018, c'est la jeune militante palestinienne Ahed Tamimi qui viendra faire un discours sur la grande scène, devant plus de 80 000 personnes, pour défendre la cause palestinienne et dénoncer l'occupation des territoires palestiniens.

 

Une construction militante

 

Les stands présents sur la Fête de l’Humanité sont montés et tenus par des militants provenant des quatre coins de la France (et du monde) et représentant nombre de professions, de l’agriculture à l’enseignement en passant par l’industrie. En cela, la Fête demeure le reflet du monde du travail et des luttes qui lui incombent. Tous les mouvements sociaux y sont à l’honneur et donnent lieu à pléthore de discussions et réflexions. « Les stands de la Fête représentent le monde qui se bat », puisqu’elle demeure un endroit propice pour faire entendre sa voix, ses luttes et mettre du sens, de la résonance dans ses actions.

Les militants des fédérations et sections locales du Parti Communiste Français comme des autres partis et mouvements de gauche de France et d’ailleurs participent à la construction de la Fête de l’Humanité en montant et tenant leur stand. Ils y proposent de la nourriture ou des boissons locales, mais ont aussi une programmation propre et sont libres d’organiser sur leur stand des expositions, des débats ou encore des concerts.

 



Liens externes                                                  
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Coupe du monde de rugby : France - Uruguay (27-12)

Publié à 21:02 par dessinsagogo55 Tags : film mode google image centerblog course sur merci france place monde png article travail
Coupe du monde de rugby : France - Uruguay (27-12)

 

  COUPE DU MONDE 2023 I DIFFICILE VICTOIRE DES BLEUS CONTRE L'URUGUAY (27-12)

Gabriel Baldi

MIS À JOUR 15/09/2023 À 02:01 GMT+2

Surprise par des Uruguayens volontaires, l'Equipe de France a mis du temps à se libérer pour imposer son jeu et remporter son deuxième match de Coupe du monde (27-12), jeudi à Lille. Bousculés, challengés au score, les Bleus remaniés par Galthié ont encaissé deux essais (Freitas 6e, Amaya 55e), et ont réagi grâce à Hastoy (12e), Mauvaka (58e) et Bielle-Biarrey (72e).

 
Coupe du Monde 2023 I France - Uruguay I A-t-on sous-estimé l'Uruguay ?
 

A-t-on sous-estimé l'Uruguay ?

 
La victoire et puis c’est tout. Il n’y a pas eu de score fleuve ni de spectacle à Pierre Mauroy mais le XV de France a assuré l’essentiel en battant l’Uruguay (27-12), deuxième succès en deux match dans ce début de Mondial. Face à de valeureux sud-américains qui ont montré leurs limites, l’équipe remaniée par Fabien Galthié a dominé sans jamais déployer son jeu. La partie a d’avantage été marquée par les coups de sifflets de Monsieur O’Keeffe que par les coups d’éclats des tricolores.
 
 
 
Les Bleus n’ont pas eu peur, mais ce n’était pas loin. Les nombreux changements apportés logiquement par Fabien Galthié face à la 17e nation mondiale n’ont jamais vraiment trouvé leurs marques. Surtout que les Uruguayens, comme la Nouvelle-Zélande la semaine dernière, ont encore surpris les Bleus en début de partie. L’ailier Nicolas Freitas (6e) a inscrit le premier essai de la rencontre sur une merveille de passe au pied de son ouvreur.
 
 

 

PRESQUE UNE HEURE POUR SE LANCER

 

Cinq minutes plus tard, le XV de France réagissait frontalement avec Antoine Hastoy (11e) qui venait aplatir en force après une séquence de domination française et une des multiples mêlées de la soirée. Secteur indécis à Pierre Mauroy, la mêlée a vu Français et Uruguayens être pénalisés à tour de rôle. Plus globalement, les 15 tricolores ont fait preuve d’une indisciplinarité rare face à des Sud-Américains agressifs et valeureux. De quoi couper le rythme dans un match qui ne s’est jamais vraiment emballé.
 
 
Grâce à la patte de Melvyn Jaminet et l’essai d’Hastoy, les locaux ont pu repartir devants à la mi-temps (13-5), privés de Romain Taofifenua pendant 10 minutes après son jaune reçu (27e). En attente d’une réaction, les Français sont repartis sur ces mêmes bases maussades dans le second acte, avant de mettre enfin un peu le feu à Lille. L’entrée des finisseurs a fait du bien, concrétisée notamment par l’essai de Peato Mauvaka (55e), en réaction à l’envolée de Baltazar Amaya deux minutes avant (53e).
 
 
Les dix dernières minutes ont enfin permis au XV de France de déployer ces fondamentaux offensifs, dont a profité Louis Bielle Biarrey, à la conclusion d’un très bon travail d’Antoine Hastoy (72e). Les Bleus auraient même pu faire oublier cette soirée de combat et de fautes frustrante si la folle et heureuse course de Sekou Macalou (77e) n’avait finalement pas été annulée par l’arbitre. Au lieu de ça, les hommes de Fabien Galthié doivent se contenter d’une victoire à quatre points avec un score tout de même confortable. Mais il y avait la place pour faire mieux, et gagner des points pour une équipe bis qui jouait sa chance… sans convaincre.
 
 


Liens externes                                                  
 

https://www.eurosport.fr/rugby/coupe-du-monde/2023/coupe-du-monde-2023-i-difficile-victoire-des-bleus-contre-l-uruguay-27-12_sto9796615/story.shtml

 
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
  Coupe du monde de rugby à XV 2023
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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François Gérard

François Gérard

Antoine-Jean Gros, Portrait de François Gérard, âgé de 20 ans (1790), New York, Metropolitan Museum of Art.

 

François Gérard, né à Rome le 4 mai 1770 et mort à Paris le 11 janvier 1837, est un peintre d’histoire, portraitiste et illustrateur néo-classique français.

Élève de Jacques-Louis David, il fut l'un des principaux peintres du premier Empire et de la Restauration. Peintre de cour sous Napoléon Ier, puis Premier peintre des rois Louis XVIII et Charles X, Gérard bénéficia d'une grande renommée, non seulement française, mais aussi européenne. Surnommé « le peintre des rois, le roi des peintres », il fut en effet le portraitiste de toutes les familles souveraines européennes. Son salon, un des plus réputés de son temps, accueillit les plus grandes personnalités.

 

 

François Gérard naît à Rome, en 1770 . Fils de Jean Simon, baron Gérard, intendant du cardinal François-Joachim de Pierre de Bernis, et de l’Italienne Cléria Mattei, il passe les dix premières années de sa vie dans « la ville éternelle ». Il y montre très vite de réelles dispositions pour le dessin.

 
Jean Simon, le baron Gérard, père de François
 

En 1782, son père, revenu à Paris avec sa femme et ses trois fils, passe au service de Louis Auguste Le Tonnelier de Breteuil, ministre de la maison du roi, qui fait admettre le jeune François à la Pension du Roi : établissement pour jeunes artistes talentueux. Deux ans plus tard il devient élève d'Augustin Pajou, sculpteur alors très vogue, puis de Nicolas Guy Brenet, artiste peintre. Fasciné par l'art développé par Jacques-Louis David, le jeune François Gérard rejoint son atelier à partir de 1786, où il a pour camarades Anne-Louis Girodet, Antoine-Jean Gros ou encore François-Xavier Fabre. En 1789, il obtient le second prix de Rome, derrière Anne-Louis Girodet, son ami de jeunesse. Il se représente au concours l'année suivante, mais la mort de son père le contraint à abandonner l'épreuve.

 
Claire Mattéi, mère de François
 
 
Généalogie de la famille Gérard
 
 

Sa mère désirant retourner vivre à Rome, Gérard part avec toute sa famille dont il a désormais la charge, dans le courant de l'été 1790. Le séjour romain n'est pas long, bientôt la famille Gérard est contrainte de retourner à Paris, pour éviter l’inscription sur la liste des émigrés, et ainsi préserver leur modeste patrimoine.

Sur place, les principaux commanditaires des œuvres artistiques sont mis à mal par la révolution ; les peintres se retrouvent bientôt sans commandes. C'est le cas de Gérard. Il perd sa mère en 1793 et doit subvenir aux besoins de ses deux frères et de sa jeune tante, Marguerite Mattei, qu’il a ramenée d’Italie. « Par commodité et afin d'éviter l'éclatement familial, il épouse cette dernière en 1795. »

Grâce à la protection de son maître David, Gérard obtient un logement et un atelier au Louvre, plus la commande d'une série d'illustrations (La Fontaine, Virgile) pour l'éditeur Didot. Pour éviter la conscription militaire, il obtient, toujours par l'intermédiaire de David[réf. souhaitée], un poste de juré au Tribunal révolutionnaire, où il rejoint son collègue le peintre paysagiste Claude-Louis Châtelet Il y siégera peu, prétextant une maladie. Bien que n'ayant que peu participé aux évènements révolutionnaires, ce passé lui sera notamment reproché au moment de la Restauration, et Gérard devra se défendre des attaques de ses détracteurs, en prouvant qu'il ne faisait pas partie des jurés lors du procès de Marie-Antoinette.

 

 
Réunion d'artistes dans l'atelier d'Isabey (1798) par Boilly, où l'on distingue F. Gérard, assis face au chevalet, examinant de près un tableau aux côtés d'Isabey, debout.
 
 
 

Au sortir de la Révolution, le succès vient rapidement. Au Salon de 1795, Gérard expose un Bélisaire, se plaçant ainsi dans la continuité de son maître David. Mais c'est surtout avec son œuvre Psyché et l'Amour, exposée au Salon de 1798 que Gérard atteint un début de célébrité. Dès lors, les nombreux portraits de la bonne société qu'il réalise lui assurent une réputation plus qu'établie. C'est ainsi à partir des environs de 1800 que l'artiste commence à réunir autour de lui un salon littéraire où la bonne société parisienne aime à venir discuter et jouer. Grâce à l'intervention de Chaptal, François Gérard reçoit un logement au Collège des Quatre Nations, futur Institut de France, alors que les artistes sont priés par le premier consul Napoléon Bonaparte de quitter le Louvre pour aménager le musée Napoléon. En 1801, Girodet et Gérard reçoivent la commande de deux tableaux illustrant les légendes du barde Ossian pour le salon des Bonaparte à la Malmaison. Le peintre bénéficie alors de la protection de la famille Bonaparte et devient la même année le « Premier peintre » de Joséphine de Beauharnais, puis se voit décerner la Légion d'honneur en 1803, soit peu après sa création. L'élève de Jacques-Louis David est alors le peintre de la future cour impériale française et l'un des peintres les plus recherchés. Son succès dépasse désormais les frontières et ce sont bientôt les grandes familles régnantes d'Europe qui voudront être immortalisées sous les pinceaux de Gérard

 

 

François Gérard se voit attribuer la commande de la représentation de la Bataille d'Austerlitz par l'administration impériale, pour le Salon de 1808. L'œuvre monumentale n'est pas achevée à temps et ne sera exposée que pour le Salon de 1810. L'ouvrage rencontre alors un accueil chaleureux. Par le biais de cette grande peinture d'histoire, Gérard entend bien confronter son talent à celui de son confrère Antoine-Jean Gros, peintre attitré des scènes de batailles napoléoniennes. Longtemps attaché au Louvre, le 5 avril 1811 il est nommé professeur de l'École des beaux-arts de Paris en remplacement de Jean Simon Berthélemy et sera remplacé par Michel Martin Drolling en 1837.

 

L'année suivante (7 mars 1812) il est élu à l'Institut au fauteuil no 8, succédant ainsi au peintre d'histoire Jean Simon Berthélemy. Il est alors le premier élève de David à y faire son entrée. Girodet et Gros seront quant à eux élus en 1816. En tant que peintre de la cour impériale, Gérard peindra le portrait de l'impératrice Marie-Louise après son mariage avec Napoléon, puis celui de leur unique enfant, le roi de Rome.

Sous la Restauration il est nommé Premier peintre du roi en 1817, fonction qu'il exercera sous les règnes de Louis XVIII, et de Charles X. La reconnaissance royale lui vaudra d'être créé baron en 1819. Professeur à l'École des beaux-arts, Gérard n'a formé que peu d'élèves, en comparaison avec son confrère Antoine-Jean Gros. Pour autant, il soutient la nouvelle génération, et notamment les débuts d'Eugène Delacroix. Son œuvre, son salon, ses relations, en feront l'un des personnages les plus influents des milieux intellectuels et artistiques de l'époque.

Vers 1835, sa santé chancelante se détériore rapidement ; fragilisé, il s’éteint à Paris, d’une maladie qui l’emporte en quelques jours, au début de 1837, à l’âge de 66 ans. Sa sépulture se trouve au cimetière du Montparnasse à Paris

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_G%C3%A9rard  
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Jacques Martin

Jacques Martin

 

Jacques Martin, né le 22 juin 1933 à Lyon (Rhône) et mort le 14 septembre 2007 à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), est un comédien, animateur de radio et de télévision, chanteur, humoriste, imitateur, réalisateur et producteur de télévision français.

Après avoir débuté par le théâtre en 1949, il a produit et animé entre les années 1970 et 1990 de nombreuses émissions de divertissement comme Le Petit RapporteurL'École des fans ou Dimanche Martin.

 

Biographie

Premiers pas

 

Fils de Joannès Martin, industriel, et de Germaine Ducerf, Jacques Martin est élevé chez les jésuites, notamment parce qu'il est souvent renvoyé pour son indiscipline. Son père joue de sept instruments et cette passion pour la musique, ainsi que celle de la cuisine, l'accompagneront toute sa vie. Il s'oriente d'abord vers le théâtre et, à partir de 1949, il suit les cours de Charles Dullin.

 

Il commence sa carrière à la télévision sous le pseudonyme de Ducerf à Télé-Strasbourg, devenue France 3 Alsace où il anime dans les années 1950 l’émission Pas très show, puis en 1961, Trois petits tours et Deux petites notes à la clé.

 

À Strasbourg, il fait aussi partie de la troupe du cabaret satirique alsacien de Germain Muller, Le Barabli, entre 1959 et 1962. Par amitié pour Germain Muller, il participera au dernier spectacle du Barabli, lors du réveillon du Nouvel An 1989.

 

Au début des années 1960, il se lance dans la chanson, comme compositeur et chansonnier dans des émissions comiques avec Jean Yanne, Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, notamment pour un disque de parodies des Élucubrations d'Antoine enregistré avec Jean Yanne : Les Émancipations d'AlphonseLes Revendications d'AlbertLes Pérégrinations d'Anselme, et les Préoccupations d'Antime (1966).

 

Carrière dans le spectacle

 

Jacques Martin se produit aussi comme chanteur, assurant notamment la première partie de Jacques Brel à l'Olympia, montant un spectacle associant chansons et parodies à Bobino et participant à l'émission Le Palmarès des chansons. Il compose des chansons, écrit une comédie musicale, Petitpatapon, en 1968, qui se solde par un échec, avant de s'essayer à la réalisation de films avec Na ! en 1973. Il fait aussi l'acteur dans Erotissimo (Gérard Pirès, 1968), Sex-shop (film) (Claude Berri, 1972), Le Rescapé de Tikéroa (Jean L'Hôte, 1983) et La Passante du Sans-Souci (1982). En 1978, il enregistre avec Jane Rhodes et Rémy Corazza une version de l'opérette La Belle Hélène sous la direction d'Alain Lombard dans laquelle il incarne le roi Ménélas, époux d'Hélène.

 

Carrière télévisuelle

 

Repéré par Jacques Chancel en 1964, il rejoint l'ORTF et crée avec Jean Yanne l'émission 1 = 3 qui connaîtra un grand succès populaire. Ils y interprètent notamment des parodies de grands événements historiques. Leur sketch représentant Napoléon et ses maréchaux sous forme de cyclistes du Tour de France lui vaudra d'ailleurs un procès, des menaces de licenciement et surtout la fin prématurée de l'émission. Ils sont renvoyés, Jean Yanne parce qu'il est considéré comme trop littéraire et Martin, pas assez.

 

En 1968, il présente la cérémonie de remise des prix du festival de Cannes, puis anime avec Danièle Gilbert Midi-Magazine en 1968 et 1969 qui change de titre pour devenir Midi chez vous, de 1969 à 1971. Au cours d'une de ces émissions, il invite le ministre des Finances de l'époque, Valéry Giscard d'Estaing, qui accepte de jouer de l'accordéon. Il anime au cours de l'année 1971, à diverses reprises, Le Show Jacques Martin. Au cours de l’été 1972, il présente une émission de variétés intitulée Gentil coquelicot dans laquelle il rencontre Danièle Évenou, qui présente l'émission avec lui.

 

De septembre 1973 à février 1974, il coprésente aux côtés d'Évelyne Pagès l'émission de variétés intitulée Taratata (à ne pas confondre avec l'émission Taratata ultérieure présentée et produite par Nagui) réalisée par Bernard Lion — l'émission propose des prestations de chanteurs entrecoupées de sketchs.

 

En janvier 1975, Jacques Martin lance l'émission satirique Le Petit Rapporteur, une parodie de journal télévisé programmée chaque dimanche sur TF1. Des tensions avec des membres de son équipe et un projet de film avec le producteur Carlo Ponti font qu'il arrête l'émission le 26 juin 1976. En 1977 à la demande de Marcel Jullian, Jacques Martin vient sur Antenne 2 et reprend le principe de son émission avec La Lorgnette (1977-1978). Parallèlement, il anime avec Jean Yanne une émission radiophonique quotidienne sur RTL.

 

Habitué des émissions de variétés comme Les Grands Enfants ou Top à, de Maritie et Gilbert Carpentier, Jacques Martin est avec Michel Drucker et Guy Lux l'un des animateurs vedettes de la variété à la télévision française (alors constituée des trois chaînes publiques jusqu'en 1984).

 

En 1977 et 1978 il crée et présente une série d'émissions pour les dimanches d'Antenne 2, sous le titre Bon Dimanche où s'enchaînent divers programme : Ces messieurs nous disent - jeu présenté par Pierre Tchernia, Jacques Rouland et José ArturL'école des fans coprésentée avec Stéphane Collaro (concept qui sera repris dans Dimanche Martin)Contre Ut, Le Grand Album et Musique and Music, émission de variétés diffusée en soirée à 20 h 30.

 

L'émission dominicale la plus renommée de Jacques Martin fut L'École des fans, créée le 30 janvier 1977, dans laquelle des enfants viennent interpréter les chansons d'un invité. Les passages obligés de cette émission ont marqué les esprits et les caricaturistes : les enfants notant leur prestation et Jacques Martin interpellant les parents dans la salle où le père de l'enfant est souvent armé d'un caméscope et qui filme le passage sur scène.

 

Après une pause de deux ans, pendant laquelle il anime quotidiennement une émission sur Europe 1 (La vie en or, émission-jeu pendant la saison 1978-79 puis Showtime, magazine d’actualité culturelle en 1979-80), il revient à la télévision en 1980 avec un programme pour enfants intitulé Dessine-moi un mouton.

 

Antenne 2 lui propose alors de reprendre l'antenne du dimanche. Son programme Dimanche Martin, enregistré en public chaque samedi au théâtre de l'Empire à Paris, est diffusé chaque dimanche après-midi sur cette même chaîne et reprend le principe de Bon Dimanche en mêlant humour, variétés, spectacles et reportages dans plusieurs émissions qui s'enchaînent : Entrez les artistes, un magazine culturel animé avec Daniel Patte, Incroyable mais vrai !, qui est remplacé en 1983 par un jeu télévisé Si j'ai bonne mémoire, en 1985 un autre jeu Tout le monde le sait lui-même remplacé par Le monde est à vous de 1987 à 1997, et en dernière saison par Sous vos applaudissements (1997). L'École des fansLes Voyageurs de l'histoireThé dansant, et Ainsi font, font, font, qui lance véritablement les carrières de Virginie Lemoine, Laurent Gerra, Laurent Ruquier, Julien Courbet ou Laurent Baffie.

 

Entre 1994 et 1996, il anime l'émission Escales chaque samedi sur l'antenne de France Culture.

 

Fin de carrière

 

Parallèlement, Jacques Martin participe régulièrement, en compagnie de son vieux complice Jean Yanne, aux Grosses Têtes, l'émission de Philippe Bouvard sur RTL puis à l'émission On va s'gêner de Laurent Ruquier sur Europe 1.

 

Le 21 mars 1998, il apprend la décision de France 2 d'arrêter à la fin de la saison son programme du dimanche dans l'émission Sous vos applaudissements ; on lui annonce aussi que l'animateur Michel Drucker le remplacera à son programme du dimanche, avec son émission Vivement dimanche et Vivement dimanche prochain. Il est victime dans la nuit d'un accident vasculaire cérébral qui le laisse partiellement paralysé et l'oblige à interrompre ses émissions. Son ami Jean-Claude Brialy le remplace alors au pied levé jusqu'à la fin de la saison, période où les émissions ne seront pas reconduites. À la fin de l'année 1998, il refuse l'aide de l'association La Roue tourne, de Janalla Jarnach, association qui vient en aide aux artistes déchus du monde du spectacle, à la suite, par exemple, d'une maladie.

 

En mars 1999, il est fait chevalier de la Légion d'honneur par le président de la République Jacques Chirac.

 

Après avoir participé épisodiquement à des émissions de radio et de télévision (en 2003, il est par exemple invité par Laurent Ruquier sur le plateau du prime d'On a tout essayé pour rendre hommage à Jean Yanne), il se retire dans sa maison de Neuilly-sur-Seine, puis, sa santé se dégradant, dans une résidence médicalisée à Courbevoie.

 

Mort

 

En novembre 2006, il s'installe à l'hôtel du Palais, à Biarritz, ville où il meurt le 14 septembre 2007 d'un cancer généralisé. Le jour même, la plupart des grandes chaînes de radio et de télévision françaises modifient leur programme pour lui rendre hommage et évoquer sa carrière.

 

Ses obsèques sont célébrées le 20 septembre 2007 en la primatiale Saint-Jean de Lyon, en présence de ses proches, enfants, épouses successives et de nombreuses personnalités du gouvernement et du monde de la télévision et du spectacle. Nicolas Sarkozy, alors président de la République, est absent des obsèques.

Il est inhumé au nouveau cimetière nouveau de la Guillotière, à Lyon, auprès de ses parents.

 

Vie privée

 

Fin cuisinier, Jacques Martin est le petit-fils de Joannès Ducerf, chef de cuisine du tsar Nicolas II de Russie, qui tiendra également le célèbre restaurant de Lyon L'Universel. Jacques Martin s'est marié trois fois. Il est père de huit enfants.

Avec sa première épouse, Annie Lefèvre, il a eu deux enfants : David, né en 1961, cuisinier et présentateur d'émissions télévisées, et Élise, née en 1965.

De 1968 à 1972, il vit en union libre avec la comédienne Marion Game.

Il vit ensuite avec la comédienne Danièle Évenou, avec laquelle il a deux fils : Frédéric (né en 1973), animateur de radio, et Jean-Baptiste (né en 1976), comédien et musicien.

Il épouse, le 10 août 1984, Cécilia Ciganer-Albeniz. Le mariage, à la mairie de Neuilly-sur-Seine, est célébré par le maire de l'époque, Nicolas Sarkozy, qui épousera la mariée quelques années plus tard. Ils ont deux filles : Judith (née en 1984) et Jeanne-Marie (née en 1987).

Le 20 avril 1992, Il épouse Céline Boisson, de trente-sept ans sa cadette, rencontrée sur le plateau du Monde est à vous dont elle est l'une des hôtesses. Elle est la mère de ses deux derniers enfants, Juliette et Clovis, nés en 1994 et 1999.

Aussi bien Pierre Bonte que Danièle Évenou mentionnent son talent et son perfectionnisme, mais aussi son caractère parfois difficile et colérique.

 


Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Martin_(animateur)

 
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
   
                                                       
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Vignette automobile en France

Publié à 23:50 par dessinsagogo55 Tags : bleu prix sur center france place société rose marne texte pouvoir centerblog merci
Vignette automobile en France

 

En France, la vignette automobile est un ancien impôt annuel sur les véhicules en circulation, qui se traduit par l'obligation d'acheter et d'apposer une figurine fiscale spéciale, ou « vignette », sur le pare-brise de chaque véhicule assujetti.

Origine

 
Talon de la dernière vignette auto française 5-7cv, en 1999.

En 1956, les finances publiques françaises sont à sec, mais Guy Mollet veut trouver une nouvelle source de financement pour garantir un revenu minimum à toutes les personnes âgées de plus de 65 ans, via un nouveau « Fonds national de solidarité ». Le choix se porte sur l'automobile, produit considéré comme luxueux à l'époque. Le montant de la vignette est assis sur la « puissance fiscale » (les véhicules d'importation étant d'une puissance fiscale légèrement supérieure, l'État incite par la même occasion à la consommation nationale). Les plus de 65 ans en sont exonérés. Adopté par le Parlement, le 27 juin 1956, le texte entre en application en septembre et les premières vignettes arborant la mention « Fonds national de solidarité » sont apposées sur les pare-brise en décembre.

Cette année-là, ce nouvel impôt a un effet contestable sur les finances publiques : la consommation d'automobile baisse et la perte de TVA dépasse à elle-seule le produit du nouvel impôt (270 millions de francs de l'époque), sans compter les effets indirects sur l'industrie automobile française et ses salariés. Les années suivantes, cet effet est masqué par la croissance continue du secteur, et l'État ne renonce pas à cet impôt.

La constitution de 1958 réaffirme le principe d'unité du budget de l'État, et interdit d'affecter une recette à une politique. En 1959, l'État prend acte de ce principe et récupère directement le produit de la vignette, mais le gouvernement en 1973 promet de verser un montant rigoureusement équivalent au Fonds national de solidarité. Rapidement, on constate que les montants perçus et les montants versés diffèrent : à partir de là, les dénonciations se succèdent, et persistent encore aujourd'hui, parce qu'elle ne finançait plus ce pour quoi elle avait été créée et l'État n'avait pas tenu l'engagement pris devant le parlement en 1973

En 1979, le nombre d'accident impliquant des deux roues augmenta, la sécurité routière s'aggrave. Valéry Giscard d'Estaing créa la « vignette moto », l'imposant et la taxant pour les cylindrés de plus de 750 cm3. Le tout est accompagné d'une réforme du permis de conduire. La mesure est impopulaire, la Fédération française des motards en colère, nouvellement crée lutta contre cette décision. François Mitterrand supprima la vignette en juin 1981, sous l'influence de Ségolène Royal, un mois après avoir battu Giscard d'Estaing.

En 1984, avec la décentralisation, l'État se met à l'abri de la critique récurrente : il transfère aux départements la prise en charge sociale des « anciens » et leur concède la recette de la vignette ainsi que la responsabilité d'en fixer le montant. Son prix est donc très variable d'un département à l'autre (ce qui a été un autre motif de critique de cette taxe, accusée de ne pas être équitable). Certains conseils généraux ont recours à des politiques tarifaires « agressives » pour inciter les sociétés qui immatriculent beaucoup de véhicules (en particulier les sociétés de location) à le faire dans leur département. La Marne, de 1996 à 1999 environ, fixe un prix de la vignette de moitié inférieur à la moyenne des autres départements, attirant de très nombreuses sociétés, au point que le nombre d'immatriculations dans ce département fut multiplié par cinq, et les recettes de la vignette y furent donc plus que doublées (sans compter l'augmentation des recettes perçues pour l'établissement des certificats d'immatriculation, qui sont perçues non par le département, mais par la région).

Suppression progressive

En 2000, elle est supprimée par Laurent Fabius, ministre de l'Économie du gouvernement Jospin, pour tous les véhicules particuliers (l'État versant à la place une nouvelle dotation aux départements), mais continue d'exister pour les véhicules professionnels. Elle s'appelle ensuite la taxe différentielle sur les véhicules à moteur.

La Seine-Maritime, en 2002, et l'Oise, en 2003, rendent la vignette gratuite pour tous les véhicules, et un grand nombre de véhicules de société sont alors immatriculés dans ces départements.

En 2006, la taxe différentielle sur les véhicules à moteur est supprimée pour les professionnels.

En 2008, il est envisagé de reprendre le principe d'une taxe annuelle sur les véhicules par l'extension du bonus-malus lié à la vente des véhicules neufs. Les véhicules considérés comme les plus polluants doivent être taxés annuellement en plus du malus lié à l'achat du véhicule neuf, afin de financer la pérennité du système mis en place à la suite du Grenelle de l'environnement.

Formes de la vignette

La vignette automobile fut, au cours de son existence, de différentes formes. Avant 1973, il ne s'agissait que d'un reçu que l'automobiliste devait présenter en cas de contrôle. À partir de 1973 elle devient auto-collante et doit être apposée sur le pare-brise pour faciliter les vérifications et de pouvoir verbaliser les automobiliste qui ne se seraient pas acquittés de la taxe même lorsqu'ils sont en stationnement. Elle fut ronde en 1973 et 1974 avec l'année inscrite en petit. Entre 1975 et 1985, elle devient hexagonale avec l'année inscrite en gros. Elle redevient ronde en 1986 en conservant l'année écrite en gros et jusqu'en 1999. En 2000, la vignette était rectangulaire avec les coins arrondi et un seul chiffre le "0". Elle devait conserver ce format pour 2001 mais elle fut supprimée.

À partir de 1993, pour éviter les vols, la vignette se décolle en trois parties si on essaie de l'arracher.

Couleurs

Pour faciliter les contrôles de loin et éviter les fraudes, les vignettes étaient d'une couleur différente chaque année. Verte en 1973, orange en 1974, jaune clair avec chiffres marron en 1975, jaune clair avec chiffres rouges en 1976, vert clair avec chiffres bleus en 1977, blanc cassé avec chiffres jaune foncé en 1978, verte avec chiffres blancs en 1979, bleu clair avec chiffres bleu foncé en 1980, jaune moyen avec chiffres marron en 1981, rose claire avec chiffres rouges en 1982, bleu clair avec chiffres vert pâle en 1983, violette avec chiffres noirs en 1984, vert clair avec chiffres bleus en 1985.

À partir de 1986, les chiffres sont toujours blancs. La vignette, elle, fut bleu foncé en 1986 et 1999, rose en 1987 et 1996, vert foncé en 1988, 1992 et 1997, jaune en 1989, 1993 et 1998, bleu clair en 1990 et 1995, saumon en 1994 et rouge en 2000. Elle devait être bleu claire en 2001.

 

 
 


Liens externes                                                  
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Journée des barricades (1648)

Publié à 22:55 par dessinsagogo55 Tags : center paris histoire photo saint centerblog sur merci france maison
Journée des barricades (1648)

 

 

La Journée des barricades, qui eut lieu le 26 août 1648, au début de la guerre civile de la Fronde, est une rébellion du peuple de Paris décidé à défendre les lois et leurs représentants au parlement de Paris contre la reine de France Anne d'Autriche et le cardinal Mazarin.

 

En 1648, au début de la guerre civile de la Fronde, une émeute fut causée par l'arrestation de deux conseillers au parlement de Paris, René Potier de Blancmesnil et Pierre Broussel, qui s'étaient fait remarquer par leur courage à défendre les lois, en résistant aux empiétements du cardinal Mazarin

 

Irritée de l'opposition de ces magistrats, dont l'influence entraînait la majorité de leur compagnie, la reine de France Anne d'Autriche, par les conseils de son ministre, eut l'imprudence de les faire arrêter, le 26 août 1648.

Dès que le peuple de Paris connut l'emprisonnement des deux conseillers, des attroupements se formèrent. Louis Charton, qui devait aussi être arrêté, réussit à s'échapper.

 

La sévérité dont on usa pour les dissiper, le sang qui fut versé, augmentèrent à tel point l'animosité, qu'on vit alors presque tous les habitants de Paris s'armer pour en tirer vengeance. Dans toutes les rues, des chaînes sont tendues. De deux cents à plus de six cents barricades, ornées de drapeaux, sont dressées et fortifiées aux cris de « vive le Roi! point de Mazarin! ».

 

Le parlement vint en corps au Palais-Royal demander la liberté des prisonniers. Le premier président Mathieu Molé porta la parole. Il représenta à la régente que cette concession était le seul moyen de calmer le mécontentement général, en dissipant à l'instant le feu de la rébellion. Anne d'Autriche refusa avec beaucoup d'aigreur, en disant « Que les membres du parlement étaient les vrais auteurs de la sédition par leur désobéissance aux ordres de la cour ». Une seconde tentative de la part du premier président n'eut pas un meilleur résultat.

 

Les membres du parlement, ainsi congédiés, s'en retournent à pied à leur palais. Ils parviennent sans peine jusqu'à la troisième barricade qui se trouvait à la Croix du Trahoir où ils sont arrêtés. Un marchand armurier de la rue Saint-Honoré, nommé Raguenet, capitaine de la garde bourgeoise de ce quartier, saisit le premier président par le bras et appuyant un pistolet sur le visage de Mathieu Molé lui dit : « Tourne, traître, si tu ne veux être massacré toi et les tiens; ramène-nous Broussel, ou le Mazarin et le chancelier en otages! ».
Molé, sans se déconcerter écarte le pistolet, et, conservant toute la dignité de la magistrature, rallie les membres effrayés de sa compagnie, et retourne au Palais-Royal à petits pas au milieu des injures et des blasphèmes de ce peuple en colère.

 

Pour la troisième fois, il expose à la régente l'irritation des esprits et la résistance que sa compagnie vient d'éprouver dans la rue de l'Arbre-Sec. La reine fait encore des difficultés. Le parlement, pour délibérer sur ce nouveau refus, tint séance dans la galerie du Palais-Royal. Le duc d'Orléans, Gaston de France, et le cardinal Mazarin assistèrent à cette conférence.

 

Il fut décidé que les conseillers arrêtés seraient rendus à la liberté. La régente y consentit enfin. L'ordre en est expédié sur-le-champ. Cette décision fut aussitôt signifiée au peuple mais les Parisiens, peu confiants en la sincérité de la cour, déclarèrent qu'ils resteraient armés jusqu'à ce qu'ils vissent Broussel en liberté.

 

Ce conseiller parut le lendemain matin alors, des salves d'artillerie se firent entendre. La joie publique se manifesta par de bruyantes acclamations. Le peuple porta ce magistrat en triomphe jusqu'à sa maison.

 

Le retour au calme dans la ville ne s'effectuera que le 29 août.

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_des_barricades_(1648)

 
     
     
     
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Gendarmerie nationale : Histoire

Publié à 22:50 par dessinsagogo55 Tags : center place centerblog sur mer merci france maison
Gendarmerie nationale : Histoire

 

 

La Gendarmerie nationale est une des plus anciennes institutions françaises. En effet, elle est l'héritière de la Maréchaussée, corps de militaires qui, chargé de la police et de la justice aux armées depuis le Moyen Âge, devient progressivement une force de police compétente pour l'ensemble de la population sur la quasi-totalité du territoire français. Elle conserve des attributions de justice extraordinaire (dite « prévôtale ») jusqu'à la Révolution.

 

En 1720, la Maréchaussée est symboliquement placée sous l'autorité administrative de la Gendarmerie de France, corps de cavalerie lourde assimilé à la maison militaire du roi, qui sera dissous le 1er avril 1788, et en 1791 l'Assemblée Nationale, qui ne souhaite pas conserver le nom de Maréchaussée, trop lié à l'Ancien Régime, lui donne le nom de « Gendarmerie nationale ».

 

Force de police à statut militaire, chargée principalement de la sécurité dans les zones rurales et les zones périurbaines, elle est déployée sur tous les territoires de métropole et d'outre mer. Au XXIe siècle, sa zone de responsabilité couvre 95 % du territoire national et 55 % de la population française. Elle est également engagée aux côtés des armées françaises depuis les guerres de la Révolution jusqu'aux crises du XXIe siècle.

 

En 1941, un monument national est édifié à Versailles, Place de la Loi, pour rendre hommage à la Gendarmerie nationale.

 

Fortement implantée dans les territoires grâce à un maillage étroit, réalisé à partir de brigades identiques, elle évolue à partir du XXe siècle en se dotant d'unités spécialisées dans de nombreux domaines : maintien de l'ordre, police judiciaire, police scientifique, protection des mineurs, lutte contre les formes modernes de criminalité, sécurité-protection, intervention, aviation, police de la route et secours en montagne ou en mer, tout en restant solidement implantée dans les territoires ruraux et péri-urbains. Elle se féminise à partir de 1972. Vers la même période, elle s'ouvre également aux appelés du contingent puis, après la disparition du service militaire, aux gendarmes adjoints volontaires (GAV).

 

En 2009, la Gendarmerie nationale est rattachée pour emploi au ministère de l'Intérieur aux côtés de la Police nationale, qui est chargée des zones urbaines. Elle passe sous l'autorité budgétaire et opérationnelle de ce ministère tout en conservant son statut militaire.

 

Le ministère de la Défense, depuis 2017 le ministère des Armées, reste consulté pour ce qui concerne les ressources humaines, l'organisation de la formation initiale mais également promotionnelle et, pour partie, continue tandis que ses missions militaires (5 % de l'activité générale en temps de paix pour la gendarmerie départementale), les gendarmeries spécialisées, le département Gendarmerie du service historique de la Défense et la gestion des opérations extérieures (« Opex » dans le jargon militaire) sont placés "pour emploi" auprès du ministère des Armées, tout comme les effectifs servant auprès de formations militaires autres que la Gendarmerie.

 

La Gendarmerie nationale est dirigée par un directeur Général (DGGN). Depuis le 1er novembre 2019, il s'agit du général d'armée Christian Rodriguez. Il est le septième officier général de la Gendarmerie à occuper cette fonction depuis 1947. Leurs prédécesseurs civils étaient traditionnellement issus soit de la magistrature soit du corps préfectoral.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gendarmerie_nationale_(France)

 
     
     
     
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Panhard & Levassor type x5 1911

Publié à 22:30 par dessinsagogo55 Tags : sur centerblog merci
Panhard & Levassor type x5 1911
 
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