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24.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
C'est en entendant à la radio, un jour de 1973, la chanson Attends-moi interprétée par Michel Berger que France Gall est subjuguée par sa musique. À l'occasion d'une émission de radio, elle lui demande s'il pourrait lui donner son avis à propos des chansons que son producteur voudrait lui faire enregistrer. Bien que déconcerté par la pauvreté des chansons proposées à Gall, il n'est pas question pour lui d'une collaboration entre eux. Ce n'est que six mois plus tard, en 1974, qu'il acceptera d'écrire pour elle, après qu'elle aura fait une voix sur le titre Mon fils rira du rock'n'roll du nouvel album de Berger et après que l'éditeur de Gall le lui aura proposé. La chanteuse a déjà décidé que « Ce sera lui ou ce sera personne. » C'est ainsi que naquit en 1974 La Déclaration d'amour, premier succès d'une longue liste et que la carrière de la chanteuse prit un nouvel essor : « Premier disque, première chanson. J'attendais tellement de cette première fois que quand il m'a joué la chanson au piano, j'ai été... comment dire... un peu déçue. Je rêvais d'une chanson rythmique, et me voilà avec une sensuelle déclaration. Le jour du studio, j'étais un peu tendue. Après une ou deux prises, Michel était content. Dans la foulée, il me demande d'écrire un texte parlé sur l'ad lib de la fin comme si j'avais fait ça toute ma vie, écrire ! Il s'est rendu compte qu'il manquait un solo de guitare à deux heures du matin. Effondré, il ouvre la porte du studio et croise un guitariste qui travaillait à côté et qui rentrait chez lui. En un quart d'heure, la guitare de Jean-Pierre Castelain s'imprimait sur la bande seize-pistes où le piano de Michel, omniprésent, donne à lui seul le balancement bien particulier de cette chanson. Premier cadeau. Le public a été là tout de suite. » Elle ajoutera à propos de cette rencontre décisive : « Ça a transformé mon existence, ma vie. Ça m'a apaisée. »
Comme un cadeau prénuptial, Michel Berger consacre son Numéro 1, diffusé le 22 mai 1976 sur TF1, à l'écriture d'une comédie musicale, Émilie ou La Petite Sirène 76, inspirée du célèbre conte d'Hans Christian Andersen et dont l'héroïne est, bien sûr, France Gall. Il en restera un joli duo du couple, succès de l'été : Ça balance pas mal à Paris. Les deux artistes se marient exactement un mois après, à la mairie du 16e arrondissement de Paris, le 22 juin 1976. Par cette alliance, France Gall devient la belle-fille du professeur Jean Hamburger, membre de l'Académie française, et de la pianiste Annette Haas. De cette union naîtront deux enfants : Pauline Isabelle (Neuilly-sur-Seine, 14 novembre 1978 - Paris, 15 décembre 1997) et Raphaël Michel (Boulogne-Billancourt, 2 avril 1981). Gall partage avec Berger ses années de travail et une vie familiale qu'elle privilégie. Sous l'impulsion de Berger, elle reprend goût à la scène. En 1978, elle monte de nouveau sur les planches, celles du théâtre des Champs-Élysées (où elle avait auditionné quinze ans plus tôt), pour un spectacle intitulé Made in France. Outre le fait que les duettistes travestis brésiliens les Étoiles assurent un intermède (contesté) en milieu de spectacle et que France enchaîne avec eux sur une adaptation brésilienne de son ancienne chanson Plus haut que moi (Maria vai com as outras), une des originalités de ce spectacle est qu'il repose sur une formation exclusivement composée de filles : à l'orchestre, aux chœurs et à la danse.
En 1979, c'est un spectacle inédit auquel France participe dans le rôle de Cristal et qui reste dans toutes les mémoires. L'opéra rock Starmania est présenté pendant un mois au Palais des congrès de Paris. Composé par Michel Berger et écrit par l'auteur québécois Luc Plamondon, c'est la réussite que l'on sait, alors que ce genre musical ne rencontrait pas les faveurs des producteurs en France
En 1982, durant plusieurs semaines à guichet fermé, France Gall investit le Palais des Sports de Paris pour présenter un spectacle novateur sans paillettes et sans strass, mais haut en couleurs et en musiques électriques. C'est Tout pour la musique dont le public reprend en chœur ces titres devenus depuis des standards de la chanson française : Résiste et Il jouait du piano debout.
Les années 1980 sont celles des grandes actions humanitaires dont l'impulsion est donnée par les anglo-saxons et leur Band Aid. France Gall se joindra aux Chanteurs sans frontières, à l'initiative de Valérie Lagrange et sous l'égide de Renaud, pour offrir, en 1985, un SOS Éthiopie au profit du pays en question. Elle prend le relais du même Renaud, au nouveau Zénith de Paris, pour une série de concerts durant trois semaines. Elle y interprète, accompagnée par son public, de nouvelles chansons comme Débranche, Hong-Kong Star, Plus haut, Diego libre dans sa tête et Cézanne peint.
Les années 1985 et 1986 verront France Gall avec Michel Berger, Richard Berry, Daniel Balavoine et Lionel Rotcage, œuvrer notamment pour le Mali grâce à leur association Action Écoles. Ce sont des écoliers volontaires qui récolteront des denrées de première nécessité pour ces pays d'Afrique où sévit la famine et la sécheresse. Ainsi, des tonnes de nourritures et des pompes à eau seront expédiées sous l'œil vigilant des artistes.
Lors d'un voyage en Afrique, Daniel Balavoine trouvera la mort dans un accident d'hélicoptère le 14 janvier 1986. France Gall chantera en 1987 l'émouvant Évidemment écrit par Berger, en hommage à leur ami disparu. Ce titre figure sur l'album Babacar. Suivra un nouveau spectacle qui, du Zénith de Paris, partira en tournée dans toute la France. Ce sera l'éblouissant Tour de France 88 mis en scène par Berger. France Gall qui a déjà songé à arrêter sa carrière, est interviewée à cette occasion par Richard Cannavo :
— Lorsque vous préparez un spectacle, vous vous dites que c'est peut-être le dernier ?
— Non, mais je me dis que je n'en offrirai plus des quantités, ça c'est sûr... Mais ce n'est pas le dernier, parce que le dernier ce sera Michel et moi. En attendant, vous n'imaginez pas combien je vais en profiter, de celui-là. Vous ne pouvez pas vous imaginer ! De chaque soir, de chaque seconde ; il faut que j'amasse un maximum, des émotions, des souvenirs, pour « après »... Parce que le jour où je m'arrêterai, ce sera quelque chose de très douloureux... Mais c'est une chose à laquelle je me prépare depuis des années déjà. Tant que je me sens proche de mon public, ça va. Mais un jour je m'arrêterai, c'est sûr. Je crois que ce qui sera plus fort que ma passion pour ce métier, c'est la crainte de tout gâcher. Parce que ce qui me fait peur surtout, c'est l'idée de ne pas me rendre compte que je vieillis, et que je ne parle plus le même langage. C'est ça qui me fera décrocher : lorsque je ne parlerai plus « leur » langage. Et je veux que ce soit par ma propre volonté, par delà ma tristesse.
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France Gall prendra du recul et enregistrera peu pendant les années qui suivront. Elle ne consentira à reprendre le chemin des studios qu'à condition d'enregistrer un album avec Berger. Elle s'investira comme jamais dans cette création à deux voix, pas tout à fait un duo : ce Double Jeu surprendra en 1992.
Gall et Berger annoncent une série de concerts dans diverses salles parisiennes comme La Cigale et Bercy. Le projet est interrompu par la disparition brutale de l'auteur-compositeur-interprète, mort d'une crise cardiaque foudroyante, le 2 août 1992.
Marquée par cette disparition, par de sérieux problèmes de santé et par le décès de l'aînée de leurs enfants en 1997 de la mucoviscidose, France Gall, si elle a fait depuis de nouvelles apparitions sur la scène musicale (Bercy 1993, Pleyel 1994, Olympia 1996), est moins présente dans l'univers médiatique.
Une émission pour la télévision, réalisée par Jean-Christophe Averty et consacrée aux chansons de France, est distribuée aux États-Unis en 1965.
France est alors pressentie par Walt Disney pour incarner Alice dans une version musicale qu'il souhaite réaliser après avoir déjà fait Alice au pays des merveilles en dessin animé en 1951 et dont il n'est pas satisfait musicalement. C'est le seul projet cinématographique auquel France répond favorablement, alors qu'elle a toujours demandé à son entourage de « l'empêcher de faire du cinéma ». Disney, déjà gravement malade, meurt le 15 décembre 1966 et son idée disparaît avec lui.
Pourtant, en mars 1974, France Gall participe au téléfilm Notre correspondant à Madras réalisé par Jean-Pierre Spiero et diffusé sur la nouvelle troisième chaîne. France incarne la secrétaire lascive de Sacha Pitoëff dans cette courte fiction (25 min) d'une série expérimentale et ambitieuse voulue par la chaîne. Ce téléfilm et cette série ne laisseront pas un souvenir marquant dans l'histoire de la télévision française.
En 1988, France refuse même un projet cinématographique de Michel Berger. C'est ce qu'elle confie à Christophe Nicolas sur Radio Nostalgie :
— Christophe Nicolas : Après l'énorme succès de l'album Babacar en 88. [...] Il voulait faire réaliser un film...
— France Gall : C'était un film musical. [...] J'ai refusé de faire ce film à la grande tristesse de Michel parce que je déteste jouer la comédie. J'aurais dû jouer la comédie, même si je devais chanter c'est quand même jouer la comédie. J'avais déjà du mal à tourner des clips de trois minutes, donc je me suis dit si je pars dans un film ça va être horrible, je vais être malheureuse. Voilà pourquoi ça ne s'est pas fait.
En 1993 commence une collaboration cinématographique avec son amie, la scénariste Telsche Boorman qui s'arrête avec le décès de Telsche en 1996.
Enfin, en 1996, elle contacte Jean-Luc Godard, dont elle a notamment aimé le film Nouvelle Vague (1990), pour qu'il réalise le clip de sa chanson Plus haut suite à la sortie de son album France. Godard, qui, jusque-là, n'avait jamais été sollicité pour tourner un clip, accepte. Ils mettent en boîte, dans les bureaux du cinéaste à Rolle (Suisse), un minifilm, car Godard, après avoir visionné de nombreux clips, lui a dit : « On ne va pas faire ça quand même, vous êtes d'accord. » Cela aboutira au pictural et onirique Plus oh ! qui, après son unique diffusion le 20 avril 1996 sur M6, sera interdit d'antenne, Godard ne s'étant pas acquitté de tous les droits d'auteur (voir l'album France, section « Autour de l'album »).
De 1964 à 1967, elle vit une histoire d'amour passionnelle avec Claude François ; elle a alors 17 ans. En 1967, le couple se sépare. Cette séparation inspirera à Claude François les paroles de Comme d'habitude. Ils ne se reverront pas avant 1973 et de faire un duo ensemble en septembre 1974.
Elle vivra ensuite avec le chanteur Julien Clerc de 1970 à 1974. C'est en 1974 qu'elle rencontre Michel Berger. En 1976 France Gall et Michel Berger se marient. De cette union naîtront Pauline et Raphaël.
En 1969, France Gall découvre l'île de N'Gor près de Dakar au Sénégal, pays dont elle est tombée amoureuse et où elle va régulièrement se ressourcer depuis (elle y fera construire sa « résidence-refuge » en 1990).
Peu encline au culte de la personnalité, France Gall refusera toute création de fan-club et n'encouragera pas l'édition de biographies : « Je n'écrirai jamais d'autobiographie. Mon livre, c'était cet autoportrait26 que j'ai voulu le plus sincère possible. Les chanteurs ne trichent pas. Chanter, ce n'est pas simplement aller chercher de l'air et le ressortir en mots et en notes. C'est donner, se livrer, s'exposer. » Elle précisera : « Qu'il reste quelque chose de moi m'indiffère. Je ne suis pas comme ces personnalités politiques qui éprouvent le besoin de faire bâtir un monument afin de laisser une trace tangible de leur passage : moi, je ne construis que ma vie... »
Énigmes
Claude Dejacques, producteur chez Philips en 1966, conçoit de sortir, pour le 1er avril de la même année, un album-gag dans lequel les plus grands artistes maison échangent leurs tubes respectifs. Ainsi, France Gall reprend Jolie môme, un grand succès de Juliette Gréco en 1961, tandis qu'Anne Sylvestre reprend L'Amérique, un tube de France Gall en 1965. Comme beaucoup d'idées originales, l'album poisson d'avril 1966 restera dans les placards de Philips, on ignore pour quelles raisons
En 2003, Universal sort le CD Volume no 5 (S.O.S. mesdemoiselles) de son anthologie compilée Pop à Paris. C'est avec surprise qu'on découvre et entend France Gall chanter un titre dit « inédit » écrit par Serge Gainsbourg en 1967, Bloody Jack, avec les mêmes musique et arrangements que ceux de sa chanson gainsbourgienne Teenie Weenie Boppie sortie la même année. Le texte de ce Bloody Jack est identique à celui de la chanson du même titre que Gainsbourg interprétera en 1968 sur une musique totalement différente. Pour épaissir le mystère, Zizi Jeanmaire reprend, toujours en 1968, la version de Gainsbourg avec un texte légèrement modifié.
Hommages
Ses ruptures sentimentales ont inspiré deux chansons :
1967 : Comme d'habitude de Claude François (paroles de Claude François et Gilles Thibaut, musique de Claude François et Jacques Revaux)
1975 : Souffrir par toi n'est pas souffrir de Julien Clerc (paroles d'Étienne Roda-Gil et musique de Julien Clerc).
Michel Berger lui consacre également deux chansons d'amour :
1974 : La Déclaration, (paroles et musique de Michel Berger)
1983 : Lumière du jour (paroles et musique de Michel Berger)
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Irina Demick est une actrice française, naturalisée américaine, née le 16 octobre 1936 à Pommeuse (Seine-et-Marne) et morte le 8 octobre 2004 à Indianapolis (États-Unis).
Biographie
D'origine russe, elle fait ses études à Coulommiers (Seine-et-Marne) avant de gagner Paris avec l'ambition de devenir dessinatrice de mode. Sa silhouette la fait remarquer par un couturier qui lui offre un poste de mannequin, ses nombreuses photos de mode attirent l'attention du producteur Darryl Zanuck qui décide de la lancer dans le rôle d'une jeune résistante française dans Le Jour le plus long. Lors du tournage du Clan des Siciliens, en 1969, Darryl Zanuck, patron de la Twentieth Century Fox, impose sa compagne de l'époque, Irina Demick, alors qu'aucun rôle n'avait été écrit pour elle . Mariée avec un industriel suisse, dans les années 1970, elle vit à Rome. Elle a une fille, Marie-Emmanuelle.
Filmographie sélective
1962 : Le jour le plus long
1963 : OSS 117 se déchaîne de André Hunebelle
1964 : La Rancune de Bernhard Wicki
1964 : Un monsieur de compagnie de Philippe de Broca
1965 : Le Jour d'après de Robert Parrish
1965 : Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines de Ken Annakin
1965 : La Métamorphose des cloportes de Pierre Granier-Deferre
1967 : Coup de force à Berlin de Sergio Grieco (sous le nom Terence Hathaway)
1969 : Le Clan des Siciliens de Henri Verneuil
1972 : Le Manoir aux filles (Ragazza tutta nuda assassinata nel parco) de Alfonso Brescia
1972 : Estratto dagli archivi segreti della polizia di una capitale europea de Riccardo Freda : La mère de Bill
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Julien Duvivier, né le 8 octobre 1896 à Lille et mort le 29 octobre 1967 à Paris, est un réalisateurfrançais. Il a marqué le cinéma français de la période 1930-1960. Parmi ses films les plus originaux, figurent notamment Pépé le Moko, Panique et Voici le temps des assassins. Célèbre pour sa noirceur et son pessimisme, il connut cependant l'un de ses plus grands succès publics avec son Don Camillo.
Julien Duvivier a fait ses débuts en tant qu'acteur de théâtre en 1916 à l'Odéon, sous la direction d'André Antoine
En 1918, il entre dans le domaine du cinéma chez Gaumont en tant que scénariste ou assistant réalisateur, aux côtés de Louis Feuillade, d'André Antoine, et de Marcel L'Herbier. L'année suivante, en 1919, Duvivier réalisera son premier film, Haceldama ou le prix du sang, qui ne connaîtra cependant pas un grand succès.
Parmi les films qu’il tourne dans les années 1920, plusieurs traitent de sujets religieux, notamment Credo ou la Tragédie de Lourdes (scénario Georges d'Esparbès), L'Abbé Constantin, ou encore La Vie miraculeuse de Thérèse Martin… Sa filmographie ne restera jamais cantonnée cependant à une thématique ni même à un style particulier et en 1926, il tourne L'Homme à l'Hispano avec Georges Galli.
Dans les années 1930, il est engagé par de la société de production Film d'Art fondée par Marcel Vandal et Charles Delac où il pratique le travail d'équipe. Duvivier y restera neuf ans.
C’est avec David Golder, réalisé en 1930, que Duvivier connaît un premier succès. C’est aussi son premier film parlant, et la première expérience du parlant pour l’acteur Harry Baur.
1934 marque la première collaboration de Julien Duvivier avec l’acteur Jean Gabin, qu’il dirige dans Maria Chapdelaine.
En 1935, pour La Bandera, Julien Duvivier s’attache pour l’écriture les talents de Charles Spaak, qui avait jusque-là collaboré avec Feyder, Grémillon, Allégret et L'Herbier. Ils travailleront par la suite souvent ensemble.
Après le tournage du Golem (1936), film fantastique, Duvivier entreprend La Belle Équipe avec Jean Gabin, Charles Vanel, Raymond Aimos, une œuvre qui restera un titre phare du réalisateur. Dans ce film, cinq traîne-savates décrochent le gros lot à la loterie et décident d’acheter en commun une guinguette au bord de l’eau ; mais les imprévus se succèdent, et quand la femme s’en mêle, il n’y a plus grand-chose à sauver. La fin originale du film étant jugée trop pessimiste, les producteurs imposent à Duvivier, à son grand dam, de réaliser un dénouement plus heureux. Si ces deux fins existent toujours, c'est la version optimiste qui a été exploitée en salle.
Trois films s’enchaînent ensuite : L'Homme du jour (1936), Pépé le Moko et Un carnet de bal (1937). Tandis que le premier, avec Maurice Chevalier dans le rôle principal, est un film mineur dans la carrière du réalisateur, les deux autres sont d'incontestables sommets. Pépé le Moko, qui nous plonge dans le milieu de la pègre, et qui a pour décor exotique la ville d’Alger, est par ailleurs le film qui véritablement propulse Gabin au rang de vedette internationale.
En 1938, Duvivier signe un contrat avec la MGM et va tourner aux États-Unis un premier film, une biographie de Johann Strauss, The Great Waltz.
L'année suivante, déjà de retour en France, Duvivier met en scène La Fin du jour, dans lequel des acteurs de théâtre à la retraite luttent pour que la maison de repos créée pour les accueillir eux seuls ne ferme pas ses portes ; on retrouve dans ce film Michel Simon en vieil acteur cabotin, et Louis Jouvet en vieux jeune premier psychotique qui croit encore en son pouvoir de séduction. C’est sans doute le film le plus émouvant du réalisateur et il a souvent déclaré que, de tous ses films, celui-ci était son préféré. Duvivier enchaîne ensuite avec La Charrette fantôme, film fantastique adapté d’un roman de Selma Lagerlöf.
Duvivier tourne en 1940 Untel père et fils, avec Raimu, Michèle Morgan, et Louis Jouvet ; le film, une chronique familiale, ne pourra, à cause de la tournure prise par les événements politiques, être projeté qu’à la fin de guerre, du moins en France. Ce film, en dépit d'une distribution excellente, est généralement considéré comme un film mineur, voire raté, de Duvivier.
Durant la Seconde Guerre mondiale, contrairement à Marcel Carné notamment, qui malgré les circonstances poursuit sa carrière en France, Julien Duvivier part de nouveau travailler aux États-Unis, où il réalise cinq films : Lydia (1941), 2 films à sketches : Six destins, avec Charles Boyer, Rita Hayworth entre autres stars (1942) et Obsessions, avec Edward G. Robinson, Charles Boyer et Barbara Stanwyck (1943), ensuite L'Imposteur, avec Gabin (1943) et Destiny (1944).
À son retour en France, Duvivier éprouve quelques difficultés à renouer avec son succès des années 1930. En 1946, sort Panique. Condensé exhaustif des instincts les plus vils et les plus bas de la nature humaine, l’œuvre, adaptée du roman Les Fiançailles de monsieur Hire de Georges Simenon, reste le film le plus personnel, le plus noir et le plus nihiliste de son auteur. Ce sera un échec cuisant, tant critique que public. La critique lui reprocha une volonté de retour au réalisme poétique d’avant-guerre. Duvivier continuera cependant, après un court détour en Grande-Bretagne en 1948 pour le tournage d'Anna Karénine et un tournage en Espagne pour Black Jack en 1950, à travailler en France jusqu’à la fin de sa vie.
En 1951, il réalise Sous le ciel de Paris, un film d’une très grande originalité d’un point de vue du découpage scénaristique : au cours d’une journée à Paris, on suit des gens dont les destins vont finir par se croiser. La même année, Duvivier tourne le premier volet des Don Camillo : Le Petit Monde de don Camillo qui rencontre un succès populaire immédiat et auquel il donne lui-même une suite Le Retour de don Camillo, qui sort en 1953. La série se prolongera sous la direction d’autres réalisateurs. En 1952 il tourne La Fête à Henriette film racontant un film en train de se construire au niveau du scénario, dans lequel il s'autoparodie en compagnie d'Henri Jeanson
Dans Voici le temps des assassins (1956), on retrouve Jean Gabin dans le rôle d’un brave restaurateur qui se fait gruger par une jeune femme cynique et sans scrupules, jouée par Danièle Delorme. Un film très noir, et un portrait de femme démoniaque marquant. Duvivier tourne un autre grand film en 1958 : Marie-Octobre, avec Danielle Darrieux, Paul Meurisse, Serge Reggiani et Bernard Blier, entre autres. Un exercice de style : 11 personnages (neuf hommes, deux femmes — la reine et l'ouvrière pourrait-on dire —), unité de lieu, de temps, d'action, et une mise en scène omniprésente, inquisitrice, presque menaçante, avec un souci constant et presque maniaque du cadrage et de la composition de l'image. La même année, le metteur en scène est invité à faire partie du jury au Festival de Cannes.
En 1962, il se livre une dernière fois à l’exercice du film à sketches, avec Le Diable et les Dix Commandements. L’année suivante, sort Chair de poule, dont le scénario est l'adaptation du roman Tirez la chevillette (Come Easy, Go Easy, 1960) de James Hadley Chase et dont l'intrigue présente bien des similitudes avec celle du Facteur sonne toujours deux fois. Une fois de plus Duvivier présente un personnage de garce sans scrupules.
En 1967, alors que la production de Diaboliquement vôtre vient de s’achever, film dans lequel il est question d’un homme rendu amnésique à la suite d’un accident de voiture, Duvivier est lui-même victime d’un accident de la circulation, provoqué par une crise cardiaque qui lui coûte la vie. Il est âgé de 71 ans et laisse derrière lui une filmographie riche de près de 70 titres, parmi lesquels on compte d’incontournables classiques du cinéma mondial.
Il est enterré au cimetière ancien de Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine. Son épouse Olga est décédée en 1955.
Thèmes récurrents
La bande, le groupe, la microsociété et la façon dont les individus peuvent évoluer ou pas au sein de leur environnement humain est un thème fréquent : La Belle Équipe qui donne son titre au film, la petite ville de Panique, le village italien des Don Camillo, le groupe d'acteurs retraités de La Fin du jour, le groupe d'anciens résistants dans Marie-Octobre, la gigantesque microsociété qu'est Paris dépeinte de façon impressionniste dans Sous le ciel…, les films de Duvivier sont comme des bouts de vie tissés. À côté de cela on y trouve des personnages à la solitude d'autant plus pesante, déchirante, qu'un monde grouille de vie autour d'eux : le Saint-Clair de La Fin du jour, le Monsieur Hire de Panique, l'assassin et la vieille dame aux chats de Sous le ciel…, le traître aux abois une fois dévoilé dans Marie-Octobre…
On trouve des portraits de femmes particulièrement cyniques dans La Belle Équipe, Panique, Voici le temps des assassins, Chair de poule…
On trouve des scènes se passant sur ou sous les toits dans La Belle Équipe, Panique (extraordinaire scène finale). Sous le ciel de Paris commence, après quelques vues aériennes de Paris, par un plan où l'on voit un chat de gouttière marcher sur un toit ; et l'assassin du film s'est aménagé un atelier de sculpteur dans une mansarde. C'est dans une mansarde également qu'habite le jeune homme de Boulevard — à qui il arrive de temps à autre de fuguer par la lucarne —, ainsi que le cambrioleur, joué par de Funès, du sketch Tu ne déroberas point dans Le Diable et les Dix Commandements…
La voix off : de celle de Dieu (Jean Debucourt) dans les Don Camillo à celle du diable (Claude Rich) dans Le Diable et les Dix Commandements. Une voix off (François Périer) est omniprésente dans Sous le ciel de Paris.
Héritage
Jean Renoir a dit au sujet de Duvivier : « Si j'étais architecte et devais construire un monument du cinéma, je placerais une statue de Duvivier au-dessus de l'entrée. Ce grand technicien, ce rigoriste, était un poète. » Outre Jean Renoir, notamment Ingmar Bergman et Orson Welles tenaient Duvivier en haute estime
Duvivier est l'inventeur d’un univers d’images où le réalisme le plus cru et souvent très noir est pénétré d’une fantaisie insolite. Après la Seconde Guerre mondiale, il donne une représentation tout aussi pessimiste de la société française, qu'il montre dominée par l'hypocrisie, le cléricalisme étroit, la mesquinerie et la rouerie féminine.
Anecdotes
Julien Duvivier a écrit ou collaboré aux scénarios de pratiquement tous ses films.
Julien Duvivier avait la réputation d’être un véritable despote sur les tournages, surtout avec les techniciens.
Il eut des acteurs fétiches : Harry Baur, Jean Gabin — et des collaborateurs fidèles, comme Charles Spaak, Henri Jeanson, René Barjavel, pour l’écriture
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Période 1919-1930 : les films muets |
Année | Film | Acteurs principaux | |
1919 | Haceldama ou le Prix du sang | ||
1920 | L'Agonie des aigles | Gaby Morlay | |
La Réincarnation de Serge Renaudier | |||
1921 | Crépuscule d’épouvante | ||
1922 | Les Roquevillard | ||
L'Ouragan sur la montagne | |||
Der Unheimliche Gast | Jeanne Helbling | ||
1923 | Le Reflet de Claude Mercœur | ||
1924 | Credo ou la Tragédie de Lourdes | ||
Cœurs farouches | |||
La Machine à refaire la vie | |||
L'Œuvre immortelle | |||
1925 | L'Abbé Constantin | ||
La Nuit de la revanche | |||
Poil de carotte | |||
1926 | L'Homme à l'Hispano | ||
1927 | L'Agonie de Jérusalem | ||
Le Mariage de mademoiselle Beulemans | |||
1928 | Le Tourbillon de Paris | ||
Le Mystère de la Tour Eiffel | |||
1929 | La Divine Croisière | ||
La Vie miraculeuse de Thérèse Martin | Janine Borelli | ||
Maman Colibri | Jeanne Dax | ||
1930 | Au Bonheur des Dames | Dita Parlo | |
Période 1931-1940 : les parlants d'avant-guerre | |||
Année | Film | Acteurs principaux | |
1931 | David Golder | Harry Baur | |
Les Cinq Gentlemen maudits | Harry Baur, Robert Le Vigan | ||
Die Fünf verfluchten Gentlemen | Anton Walbrook | ||
1932 | Poil de carotte | Harry Baur, Robert Lynen | |
La Vénus du collège | |||
Allô Berlin ? Ici Paris ! | Josette Day | ||
1933 | La Tête d'un homme | Harry Baur | |
Le Petit Roi | Robert Lynen | ||
La Machine à refaire la vie | |||
1934 | Le Paquebot Tenacity | Albert Préjean | |
Maria Chapdelaine | Madeleine Renaud, Jean Gabin, Jean-Pierre Aumont | ||
1935 | Golgotha | Robert Le Vigan, Harry Baur, Jean Gabin, Edwige Feuillère | |
La Bandera | Jean Gabin, Annabella, Robert Le Vigan, Raymond Aimos, Pierre Renoir, Gaston Modot | ||
Bout de chou | |||
1936 | La Belle Équipe | Jean Gabin, Charles Vanel, Viviane Romance, Raymond Aimos | |
Le Golem | Harry Baur, Charles Dorat | ||
1937 | L'Homme du jour | Maurice Chevalier, Elvire Popesco | |
Pépé le Moko | Jean Gabin, Mireille Balin, Marcel Dalio, Fernand Charpin, Gabriel Gabrio, Saturnin Fabre, Gaston Modot | ||
Un carnet de bal | Marie Bell, Pierre Richard-Willm, Louis Jouvet, Raimu, Fernandel, Pierre Blanchar, Harry Baur | ||
1938 | Toute la ville danse (The Great Waltz) | Fernand Gravey, Luise Rainer, Miliza Korjus | |
1939 | La Fin du jour | Victor Francen, Louis Jouvet, Michel Simon, Madeleine Ozeray | |
La Charrette fantôme | Pierre Fresnay, Louis Jouvet, Marie Bell | ||
1940 | Untel père et fils | Raimu, Michèle Morgan, Louis Jouvet | |
Période 1941-1944 : l'intermède américain | |||
Année | Film | Acteurs principaux | |
1941 | Lydia | Merle Oberon, Joseph Cotten | |
1942 | Tales of Manhattan | Charles Boyer, Rita Hayworth, Ginger Rogers, Henry Fonda, Charles Laughton, Edward G. Robinson | |
1943 | Flesh and Fantasy | Edward G. Robinson, Charles Boyer, Barbara Stanwyck | |
1944 | L'Imposteur | Jean Gabin | |
Destiny | Alan Curtis | ||
Période 1946-1959 : les films d'après-guerre
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Année | Film | Acteurs principaux | |
1947 | Panique | Michel Simon, Viviane Romance, Paul Bernard | |
1948 | Anna Karénine | Vivien Leigh, Ralph Richardson | |
1949 | Au royaume des cieux | Serge Reggiani, Jean Davy | |
1950 | Black Jack | George Sanders, Agnes Moorehead | |
1951 | Sous le ciel de Paris | Paul Frankeur, Sylvie, François Périer, Brigitte Auber | |
1952 | Fernandel, Gino Cervi | ||
La Fête à Henriette | Dany Robin, Michel Auclair | ||
1953 | Le Retour de don Camillo | Fernandel, Gino Cervi | |
1954 | L'Affaire Maurizius | Madeleine Robinson, Daniel Gélin, Charles Vanel, Anton Walbrook, Eleonora Rossi Drago | |
1955 | Marianne de ma jeunesse | Marianne Hold, Pierre Vaneck | |
Marianne | Marianne Hold, Horst Buchholz | ||
1956 | Voici le temps des assassins | Jean Gabin, Danièle Delorme | |
1957 | Pot-Bouille | Gérard Philipe, Danielle Darrieux, Dany Carrel | |
L'Homme à l'imperméable | Fernandel, Bernard Blier | ||
1959 | La Femme et le Pantin | Brigitte Bardot, Antonio Vilar, Lila Kedrova | |
Marie-Octobre | Danielle Darrieux, Paul Meurisse, Bernard Blier, Serge Reggiani, Lino Ventura, Paul Frankeur, Paul Guers, Daniel Ivernel, Robert Dalban | ||
Période 1960-1967 : derniers films
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Année | Film | Acteurs principaux | |
1960 | La Grande Vie | Giulietta Masina, Gert Fröbe | |
Boulevard | Jean-Pierre Léaud, Pierre Mondy | ||
1962 | La Chambre ardente | Jean-Claude Brialy, Édith Scob, Claude Rich | |
Le Diable et les Dix Commandements | Michel Simon, Micheline Presle, Françoise Arnoul, Mel Ferrer, Claude Dauphin, Charles Aznavour, Lino Ventura , Fernandel, Alain Delon, Danielle Darrieux, Madeleine Robinson, Louis de Funès, Jean-Claude Brialy | ||
1963 | Chair de poule | Robert Hossein, Jean Sorel, Catherine Rouvel | |
1967 | Diaboliquement vôtre | Alain Delon, Senta Berger | |
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Gustave Flourens
Le 8 octobre 1870 le Comité central républicain des Vingt arrondissements appelle les Parisiens à manifester contre la politique du Gouvernement de la Défense nationale.
Déjà le 5 octobre, Gustave Flourens a fait défiler près de 10 000 hommes en armes (surtout des Bellevillois), devant l'hôtel de ville, où siège le Gouvernement qu'ils pensent ainsi impressionner. Le 7, Théodore Sapia, commandant du 146e bataillon de la Garde mobile essaie en vain d'entraîner ses troupes contre le gouvernement. Il est arrêté.
Le 8 octobre, le Comité central républicain des Vingt arrondissements organise une manifestation pour imposer au gouvernement de fixer une date rapide pour les élections municipales (les maires ont été nommés le 7 septembre 1870 par le gouvernement qui pense ainsi contrôler les quartiers de la capitale). S'y ajoute la volonté de contraindre le gouvernement à renoncer à son intention de supprimer les caisses des compagnies de la Garde nationale. Également la Garde nationale veut conserver le droit d'élire et de révoquer ses officiers, droit que le gouvernement veut lui retirer.
Au lieu des milliers de Gardes nationaux attendus, les manifestants sont peu nombreux. C'est un échec pour le Comité. Le gouvernement est provisoirement vainqueur par forfait. Peu désireux d'envenimer les choses, le gouvernement renonce à poursuivre les meneurs, ce qui entraîne la démission le 11 octobre du préfet de police Émile de Kératry, partisan de la manière forte.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Manifestation_du_8_octobre_1870 | |||||||||||||||||||||||||||
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Les BB 17000 sont des locomotives électriques monocourant 25 000 volts de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF). Mises en circulation de 1965 à 1968 sur les lignes au départ de Paris-Saint-Lazare et de Paris-Nord, elles assuraient la traction de trains rapides sur des relations comme Paris – Le Havre ou Paris – Lille. Ces machines ont servi à tracter des trains de banlieue depuis ou vers trois gares parisiennes, à tirer des rapides et express ou de lourds trains de marchandises jusque dans les années 2000. Elles sont en cours de radiation progressive depuis 2007.
Ce sont des machines à courant monophasé (uniquement aptes au 25 kV) de la grande famille des « BB Alsthom », surnommées « danseuses », avec les BB 8500, les BB 16500, les BB 20200 et les BB 25500. À l'origine en livrée verte, la SNCF voulu mettre à jour son parc en repeignant une partie de la série en livrée béton dès 1976 avec la BB 17029. La série a été ensuite repeinte pour une partie en livrée Île de France dans les années 1990 ou, pour 21 d'entre elles, en livrée En Voyage dans les années 2000.
Ces locomotives sont issues des BB 25500 mais sans l'équipement d'alimentation électrique en courant continu. Le reste de l'engin est identique à sa série mère sur la plupart des points : double réduction, châssis, etc.
Elles ont été construites à 105 exemplaires (BB 17001 à 17105). La série a été complète pendant un peu plus de 39 ans : les premières machines radiées ont été les BB 17099 et BB 17101 en novembre 2007.
Descendantes directes des BB 16500, elles ont sur ces dernières un certain avantage sur le plan de la puissance. Elles peuvent rouler à 140 km/h(150 km/h dans le passé).
L'appellation « danseuses » par les mécaniciens provient de la mauvaise stabilité de ces locomotives (très faible empattement des bogies) qui ont tendance à prendre un mouvement de lacet qui entraîne une oscillation de la caisse par rapport à l'axe longitudinal de celle-ci. Leur suspension rudimentaire avec des plaques de friction en acier pour supporter la caisse les rend particulièrement bruyantes dans les entrées et sorties de courbes.
Les BB 17000 disposent d’un système de redresseurs de courant en pont employé, en opposition aux systèmes des blocs redresseurs des BB 12000, BB 16000 et des BB 16500, qui est un montage « push-pull » ou va-et-vient. On utilise pour cela des gros « interrupteurs » qui vont être ouverts quand le courant est opposé à leurs sens et fermés quand le courant est dans leurs sens. Le composant électronique qui fait cette tâche est, en théorie, la diode.
Comparaison entre un graduateur linéaire (BB 16500) et un graduateur circulaire (BB 17000) :
graduateur linéaire type BB 12000, BB 16000, BB 16500 : assez encombrant, il fournit une tension variable de 0 à 15 kv en 20 crans et 20 intercrans utilisables sur résistance. La commande est manuelle par volant (BB 12000) ou par cerclo et servomoteur électrique JH (BB 16000, BB 16500) ;
graduateur circulaire type BB 17000 (utilisé également sur les BB 25500, BB 25100 et BB 25200) : il est compact et fournit une tension variable de 0 à 25 kv en 32 crans avec intercran de passage : le schéma et le fonctionnement sont identiques au précédent. La commande est faite par cerclo et un servomoteur électro-pneumatique est installé (4 pistons disposés en ligne).
Cette série de machines a été mise en service en 1966 sur la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre à la suite de l'électrification de la section d'Achères à Sotteville. Après une première partie de carrière variée sur différents types de trains qui les conduisait jusqu'à Vaires via la Grande Ceinture, elles ont été regroupées sur les trains de la banlieue parisienne. Elles sont aujourd'hui affectées à l'activité Transilien.
Les machines du dépôt d'Achères subsistent en réserve de secours pour les groupes IV et VI du réseau de Paris Saint-Lazare (Paris-Saint-Lazare – Mantes par Conflans-Sainte-Honorine / Pontoise / Gisors) et sur le groupe V (Paris-Saint-Lazare - Mantes-la-Jolie par Poissy).
Celles du dépôt des Joncherolles étaient présentes aussi sur le réseau de Paris-Nord, entre Paris et Persan - Beaumont par Ermont - Eaubonne.
L'arrivée des BB 27300 sur le réseau de Paris Saint-Lazare entraîne progressivement la radiation de ces engins depuis dix ans. Elle sera accélérée avec l'arrivée des Z 50000.
Machines particulières
BB 17005 : machine reconstruite sur un châssis de BB 25500 après un accident. Cette locomotive est visible en tête d'un train de fret dans le film Un air de famillelors d'une séquence tournée aux abords d'un passage à niveau de Stains.
BB 17011 : machine ayant parcouru la plus longue distance parmi tous les éléments radiés avec un total de 4 973 421 kilomètres, nombre pouvant bien sûr être dépassé par les locomotives encore en service.
BB 17029 : c'est la seule locomotive de la série ayant conservé la livrée béton jusqu'à sa radiation consécutive à un incendie en 2010 à Paris-Saint-Lazare.
BB 17037, 46, 59, 66 ont reçu une livrée IDF avec un bas de caisse rouge.
BB 17075 : cette locomotive a porté un panneau d'adieu le 8 décembre 2016, lors du remplacement de ces machines attelées à des RIB, par des rames Z 50000, sur l'axe transversal de la ligne H.
BB 17083 : elle participa à une campagne de publicité pour la SNCF en 2006.
BB 17099 et BB 17101 : ce sont les deux premières vendues à la Roumanie.
Achères – Pontoise
Bréauté-Beuzeville – Gravenchon-Port-Jérôme
Grande ceinture de Paris (Achères – Bobigny ou Villemomble)
Paris-Saint-Lazare – Le Havre (pendant la première partie de leur carrière où elles ont remorqué la quasi-totalité des trains express et des trains de fret)
Ligne P du Transilien : Paris-Est – Meaux et Paris-Est – Coulommiers, jusqu'en 2014
Ligne K du Transilien : Paris-Nord – Crépy-en-Valois, jusqu'en septembre 2016
Ligne H du Transilien : Pontoise – Creil, jusqu'au 8 décembre 2016
Ligne J du Transilien : Paris Saint-Lazare – Tous les terminus de la ligne J jusqu'au 7 avril 2019
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Les CC 72000 forment une série de locomotives Diesel-électriques, construites à 92 exemplaires, pour la Société nationale des chemins de fer français par Alsthom. Ce sont les locomotives Diesel les plus puissantes de la SNCF. Trente d'entre elles sont devenues des CC 72100, par remotorisation.
Elles ont été commandées le 29 décembre 1965 ; la première a été mise en service le 20 décembre 1967 au dépôt de Rennes et la dernière le 21 juin 1974. Leur design est dû à Paul Arzens.
Les vingt premières de la série n’atteignaient que 140 km/h, la vitesse maximale des suivantes (ainsi que de la 72017 après une réparation accidentelle suite à un incendie) a été rehaussée à 160 km/h. Trente d’entre elles ont été remotorisées et renumérotées, entre 2002 et 2004, dans la tranche CC 72100 (en conservant leur numéro d'ordre initial) ; trente six autres ont été radiées, dont douze en 2005. Par ailleurs, les 72001 à 72020, plus lentes, ont été soit radiées soit affectées au Fret. Six d'entre elles (72003, 72009, 72018, 72020, 72027 et la 72085) ont été vendues à l'ONCF, les chemins de fer marocains. Les dernières CC 72000 françaises sont affectées à Nevers. Leur coût de maintenance élevé ainsi que leur limitation à 85 km/h sur le rapport de réduction marchandises ont accéléré la fin de leur carrière.
En service international, les CC 72000 ont desservi régulièrement les villes suisses de Bâle et de Genève avec les dessertes Paris - Bâle via Mulhouse et Valence - Genève via Grenoble. Sur cette dernière relation les CC 72000 tractaient des compositions allant jusqu'à quatorze voitures Corail les vendredis et dimanches. Elles ont également tracté en service intérieur les trains allers et retours Grenoble - Nantes ou Grenoble - Bordeaux (« Le Ventadour »), relations assurées de bout en bout qui comptèrent parmi leurs plus longs parcours en service voyageurs.
En décembre 2009, les CC 72000 ont effectué leurs dernières prestations commerciales régulières sur la transversale Nantes - Tours - Lyon, où elles furent remplacées par des X 72500. Toutefois, une des principales raisons de leur retrait, outre leur âge, est la pollution générée par leurs moteurs Diesel non compatibles avec les nouvelles normes UIC européennes. Depuis 2009, seules subsistent au parc les 72049, 72074 et 72084, versées à l'activité Matériel. Elles sont utilisées principalement pour l'acheminement dans un dépôt ou à la casse de matériel radié ou lors des campagnes d'essais de nouveau matériel. De façon plus rare, elles remplacent, sur la ligne 4, les CC 72100 défaillantes jusqu'au retrait complet des compositions tractées en avril 2017.
Les CC 72000 sont reconnaissables au bruit de leur moteur, qui donne la mesure de leur puissance.
Les premières locomotives diesels de lignes françaises des années 1960 ne permettent pas de remplacer de façon économique la traction vapeur : la puissance fournie est trop faible, ce qui complique le service sur les lignes non électrifiées qui voient passer des trains de passagers express de 850 tonnes et de marchandises de 1 500 tonnes. Il y a aussi le problème du chauffage des trains de voyageurs : pour augmenter la température de la rame de 15° par rapport à l’extérieur, il faut parfois abaisser la vitesse de 82 à 78 km/h. C’est pour satisfaire à ces problèmes que la CC 72000 fut mise en service. Le 12 avril 1968, la CC 72002 est venue à Grenoble pour y effectuer des essais sur la ligne des Alpes de Grenoble à Veynes.
Les CC 72001 à 72016 et 72018 à 72020 étaient aptes à 140 km/h, les CC 72017 et 72021 à 72092 étaient aptes à 160 km/h. On les voyait ainsi en tête de trains rapides, bien adaptées à prendre le relais de la traction vapeur sur les lignes non électrifiées. Cependant, elles furent surtout utilisées pour des trains de longue distance, comme Quimper - Toulouse via Nantes et Bordeaux, Lyon - Marseille via Grenoble et Veynes (ligne des Alpes), Valence - Genève viaGrenoble (ligne de Grenoble à Montmélian), Genève - Marseille et Genève - Nice via Grenoble (de Genève à Valence), Saint-Gervais - Nice (avec traction des trains de Chambéry à Valence), Grenoble - Nantes et Lyon - Nantes, Grenoble - Bordeaux et Lyon - Bordeaux, Reims - Dijon via Châlons-en-Champagne, Paris-Montparnasse - Nantes, Paris-Est - Belfort, Paris-Est - Bâleou encore Paris-Austerlitz - Clermont-Ferrand.
Les CC 72000 ne connurent pendant leurs carrières que les dépôts de Rennes, Chalindrey, Vénissieux et Nevers. Les CC 72100 sont toutes basées à Chalindrey. En 2009, seuls les dépôts de Nevers et de Chalindrey étaient encore dotés de ce type de locomotives dont certaines ont été revendues au Maroc. Les CC 72000 connurent leurs heures de gloire avec la traction des Trans-Europ-Express (TEE) « Jules Verne » Paris-Montparnasse - Nantes (395,1 km) créé le 28 septembre 1975, et « L’Arbalète » Paris-Est - Zurich jusqu’à Bâle à partir du 28 septembre 1969 et jusqu’au 26 mai 1979, ainsi que du train « Ventadour » Bordeaux - Grenoble via Brive-la-Gaillarde et Lyon. Avant l’électrification, les CC 72000 assuraient la traction des grands rapides de la ligne Paris Gare de Lyon - Clermont-Ferrand : l’Arverne, le Bourbonnais, le Thermal et le Cévenol. En service international, les CC 72000 ont desservi régulièrement les villes suisses de Bâle et de Genève.
La CC 72000 avait quand même ses limites. Aux heures de pointe du vendredi soir et dimanche soir, où les trains sont généralement plus lourds car complets, il y avait un manque de puissance et il fallait fréquemment la remplacer par deux locomotives des séries BB 67400, avec pour conséquence le ralentissement de la marche de 160 à 140 km/h, en partie compensé par la nervosité plus importante des 67400, et une consommation accrue de carburant pour les deux machines.
À titre d’essai en 1987, le moteur fut remplacé sur quelques-unes des locomotives par un SEMT Pielstick de type V12 PA 6, qui peut fournir 3 100 kW à 1 050 tr/min. Seules les 72044 et 72075 ont été modifiées de la sorte.
En 1972, des CC 72000 du dépôt de Vénissieux effectuent la traction d’un train quotidien entre Lyon et Marseille viaGrenoble et Veynes par la ligne des Alpes. Ce service resta exceptionnel et n’aura duré qu’un seul été. En effet, en raison du grand gabarit des CC 72000, lors de leur passage dans le tunnel du Grand Brillon (long tunnel en « S » et à gabarit étroit) au-dessus de la gare de Vif, les gaz d’échappement refoulaient à l’intérieur des engins en étouffant le moteur thermique.
En 1974, la construction des CC 72000 est stoppée en raison du choc pétrolier de 1973. Les prix du kWh ont trop augmenté, passant de 4 centimes avant 73 à 12, 20, puis 30 centimes.
Le 26 décembre 1996, la locomotive diesel CC 72067, en livrée bleue et blanche, tracte le train Corail Grenoble - Nantes viaLyon, Bourges, Vierzon, Tours, Saumur et Angers.
Le 29 juin 1999, la locomotive diesel CC 72070, en livrée bleue et blanche, tracte le train Corail Genève - Valence viaBellegarde, Aix-les-Bains, Chambéry et Grenoble.
Le 12 août 2003, la locomotive diesel CC 72059, en livrée bleue et blanche, tracte le train 4490/1 « Le Ventadour » Bordeaux - Grenoble via Clermont-Ferrand et Lyon.
En 2009, les dernières CC 72000 en service sont utilisées pour le fret et les Intercités ; les CC 72100 tractent encore les Intercités sur Paris - Mulhouse via Troyes et Belfort ainsi que des TER Reims - Dijon via Châlons-en-Champagne.
Le 13 décembre 2009, les CC 72000 restantes ont assuré leurs derniers trains réguliers sur la transversale Nantes - Lyon et ne sont plus utilisées à ce jour (août 2011) que comme machines de réserve.
À l’automne 2011, pour pallier l’indisponibilité des BB 15000 et CC 72100 sur les trains Intercités au départ de Paris-Est, les CC 72074 et 72084 effectuent un retour aussi remarqué qu’inattendu en tête de trains sur l’axe Paris - Mulhouse via Troyeset Belfort.
Avec les nouvelles réglementations UIC antipollution, les dernières CC 72000 sont retirées du service, la plupart d’entre elles ont été revendues à l'ONCF (Office National des Chemins de fer Marocains). Ne devraient subsister que les CC 72100 remotorisées.
Le 18 janvier 2012, la CC 72084 assure à Paris un train exceptionnel composé d’une voiture Club 32 sur la Petite Ceinture. Acheminée depuis Juvisy par les voies du RER C, elle marque un arrêt à la station Invalides afin d’embarquer les membres de l'association propriétaires des voitures à dégarer et les agents de manœuvre et de sécurité SNCF. Au boulevard Victor-Pont du Garigliano, elle manœuvre pour emprunter la Petite Ceinture. Sa mission sera alors de récupérer les 4 voitures BAR Corail stationnées dans le tunnel de la gare de Vaugirard. Ces 4 voitures seront ensuite acheminées vers la gare de la Glacière-Gentilly. La CC 72084 et sa voiture Club 32 repartiront ensuite sur la Petite Ceinture vers le boulevard Victor avant d’emprunter de nouveau les voies du RER C afin de rentrer à son dépôt. Les quatre voitures Corail seront à terme repositionnées dans le tunnel de la porte d'Ivry
CC 72006 : cette machine est la seule locomotive de la série peinte en livrée Multiservices bleue Isabelle. Par la suite, elle a été repeinte en livrée Fret, avec laquelle elle finit sa carrière.
CC 72029 : livrée Fret, préservée à la cité du train de Mulhouse. Elle est exposée depuis peu dans le nouvel espace extérieur, ouvert au public tous les jours d'avril à septembre.
CC 72030 (blasonnée Chalindrey et devenue CC 72130) a reçu 4 livrées : la livrée bleue d'origine, la livrée Bleu Blanc Rouge (livrée unique sur un engin à l'occasion du bicentenaire de la Révolution française, l'été 1989), la livrée Multiservices rouge et enfin la livrée En voyage en devenant CC 72130. Elle est également la locomotive diesel française totalisant le plus de kilomètres parcourus depuis sa mise en service (plus de 9 millions de km à son retrait du service le 2 avril 2017[réf. nécessaire]).
CC 72061, 72062, 72064 : ont été équipées pour la traction du TGV Atlantique pour la desserte « TGV Vendée » des Sables-d'Olonne (attelage Scharfenberg...) qui a été supprimée le 11 décembre 2004. Du fait de leur moindre utilisation, ces trois machines ont fait partie du dernier carré de la série en service commercial le 13 décembre 2009.
CC 72049 et 72074 : ces machines servent uniquement pour les trains de l'AEF (Agence d'Essais Ferroviaire) et font des acheminements spéciaux et des essais dans toute la France.
La 72075 : équipée du moteur 12PA6 280 de chez Pielstick d'une puissance de 4800CV. Remise au type avec le moteur AGO V16 elle servira de banc d'essai pour le moteur 16PA4-200. Elle sera de nouveau remise au type AGO V16. Lors de la transformation en 72100 elle recevra à nouveau un moteur 16PA4-200. Elle a donc eu 5 motorisations successives au cours de sa carrière.
CC 72084 : toujours en circulation et conservée en état d'origine, avec le macaron peint en rouge, seules les plaques latérales et le blason ont été ôtées. Cette machine a tracté le 1er octobre 1978 le train du centenaire de la ligne des Alpesentre Grenoble et Veynes. Affectée aux acheminements spéciaux, elle a également tracté le Train du Rugby, train-expo faisant la promotion de la Coupe du Monde 2007, pendant l'année 2006 dans toute la France, profitant de cette occasion pour être remise en peinture mais avec poses du nouveau logo SNCF et d'autocollants du rugby de façon transitoire, avant de retourner à l'état d'origine. Elle est affectée à l'Agence d'Essai Ferroviaire. À terme, elle devrait intégrer les collections de la Cité du Train de Mulhouse à la fin de son service
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Paris-Est - Troyes - Chaumont - Culmont-Chalindrey - Belfort - Mulhouse - Bâle, en service international.
Valence - Grenoble - Chambéry - Bellegarde - Genève, en service international.
Le Catalan Talgo Genève - Barcelone, entre Chambéry et Valence via Grenoble, en service international.
Le Rhodanien Genève - Marseille, entre Chambéry et Valence via Grenoble, en service international.
Bâle - Nice, entre Genève et Valence via Grenoble, en service international.
Le Ventadour Bordeaux - Clermont-Ferrand - Lyon - Grenoble.
L'Aubrac Paris - Béziers, entre Paris et Clermont-Ferrand.
Paris - Nevers - Clermont-Ferrand - Le Mont-Dore.
Paris - Brest et Saint-Malo.
Paris - Quimper.
Paris - Remiremont, de Nancy à Remiremont, relayant ainsi une locomotive électrique à Nancy.
Paris-Nord - Calais-Ville (uniquement entre Amiens et Calais-Ville), Calais Maritime et Boulogne Maritime de 1970 à 1995.
Paris-Nord - Beauvais.
Paris-Nord - Laon.
Quimper - Lorient - Vannes - Nantes - La-Roche-sur-Yon - La Rochelle - Rochefort - Saintes - Bordeaux - Toulouse.
Quimper - Marseille.
Amiens - Reims.
Reims - Épinal.
Reims - Châlons-en-Champagne - Saint-Dizier - Chaumont - Culmont-Chalindrey - Dijon.
Nantes - Angers - Saumur - Tours - Vierzon - Bourges - Lyon - Voiron - Grenoble.
Nantes - La-Roche-sur-Yon - La Rochelle - Rochefort - Saintes - Bordeaux.
Lyon - Roanne - Vichy - Riom - Clermont-Ferrand.
Lyon - Grenoble.
Lyon - Grenoble - Veynes - Marseille (uniquement pendant l'été 1972).
Valence - Grenoble - Chambéry - Aix-les-Bains - Rumilly - Annecy.
Valence - Grenoble - Chambéry - Aix-les-Bains - Bellegarde-sur-Valserine - Genève, en service international.
Nancy - Belfort.
Strasbourg - Nice, de Mulhouse ou Belfort à Lyon.
Strasbourg - Lyon, de Mulhouse ou Belfort à Lyon.
Paris - Troyes - Belfort - Mulhouse.
Lyon - Grenoble.
Vénissieux - La Buisserate (Grenoble).
Nevers - Montchanin - Dijon.
Riom - Châtelguyon.
Saint-Germain-des-Fossés - Vichy.
Saint-Germain-des-Fossés - Puy-Guillaume.
Saint-Germain-des-Fossés - Moulins-sur-Allier.
Vierzon - Tours.
Vierzon - Saint-Amand-Montrond.
Vierzon - La-Guerche-sur-l'Aubois - Marseilles-lès-Aubigny.
Petite ceinture à Paris.
Portes-lès-Valence - Valence - Grenoble.
Chambéry - Grenoble.
Saint-Étienne - Saint-Germain-des-Fossés.
Le Mans - Saint-Pierre-des-Corps.
Grande Ceinture Nord parisienne.
Creil - Beauvais.
Corbeil - Malesherbes.
De nombreuses lignes à voie unique dans plusieurs régions (Rhône-Alpes, Champagne-Ardenne, Centre, etc.).
À Sotteville-lès-Rouen, ville ayant un important passé ferroviaire, un immeuble a été construit en forme de CC 72000. Il est d'ailleurs nommé résidence CC
La gare de La Souterraine apparaît dans le film de Patrice Chéreau Ceux qui m'aiment prendront le train. A la 25e minute de ce film, la première vue complète du train permet de constater qu'il est tracté par une CC 72000. Pourtant, à la 39e minute de ce film, l'unique vue complète du train qui repart de la gare de La Souterraine est tracté par une BB 67400 (gros plan sur la locomotive à la 40e sans que le numéro de série soit lisible)..
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