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Monde : France

Marie de Guise

Publié à 08:11 par dessinsagogo55 Tags : sur vie france saint png enfants femme maison mort fille film center centerblog background merci image
Marie de Guise

 

Marie de Guise, née le 22 novembre 1515 à Bar-le-Duc et morte le 11 juin 1560 à Édimbourg, fut duchesse de Longueville puis reine et régente d'Écosse. Fille de Claude de Lorraine et d'Antoinette de Bourbon, elle appartient à la branche de Guise de la maison de Lorraine, elle est la nièce du duc Antoine Ier de Lorraine et de Bar dit « Le Bon ».

 

Elle épouse en 1538 le roi Jacques V d'Écosse, membre de la dynastie des Stuart. Elle eut notamment pour petit-fils Jacques Ier, qui réunit en 1603 les trônes d'Écosse et d'Angleterre sous l'autorité d'un seul monarque. Elle a une fille nommée Marie Stuart, qui se maria avec le roi de France pour unir les deux pays.

 

Biographie

Famille

 

Marie était la fille du premier duc de Guise, Claude de Lorraine, et la sœur de François de Guise, qui prit la tête des catholiques intransigeants durant les guerres de religion. Si son père, valeureux officier au service des rois de France, fut naturalisé français, il n'en garda pas moins la distinction de prince « issu d'une famille souveraine étrangère » à la cour de France et conserva les honneurs qui allaient de pair avec cette dignité. La famille de Guise, comme la maison de Lorraine tout entière, était alors ouvertement engagée dans la défense de la cause catholique.

 

La mère de la princesse est issue de la maison de Bourbon, qui descend du roi Louis IX de France. Par elle, Marie est une cousine germaine d'Antoine de Bourbon, roi de Navarre et père du roi Henri IV de France.

 

Premier mariage

 

Marie de Guise fut élevée pendant 10 ans au château de Frouard et reçut une excellente éducation catholique au couvent des Clarisses de Pont-à-Mousson avant d'épouser le 4 août 1534 à 19 ans, au Louvre, Louis II d'Orléans, duc de Longueville, dont elle eut deux fils, François III d'Orléans, duc de Longueville, né le 20 octobre 1535 (mort en 1551) et Louis d'Orléans-Longueville né en 1536 et mort la même année.

 

Reine d’Écosse

 

Veuve à 20 ans du duc de Longueville, Marie était une jeune femme riche et brillante. Au roi Henri VIII d'Angleterre qui s'intéressait à elle notamment pour sa très grande taille (environ cinq pieds et onze pouces soit 1,80 m), elle fit savoir avec ironie « qu'elle n'avait pas le cou assez long », faisant allusion à la décapitation d'Anne Boleyn, précédente épouse du roi.

L'alliance de François Ier et du roi d'Écosse Jacques V se concrétisa quand celui-ci, d'abord fiancé à Marie de Bourbon-Vendôme, cousine de Marie de Guise, épousa Madeleine de France, mais la jeune fille était de complexion délicate et mourut quelques mois plus tard.

 

Le 12 juin 1538 à Saint-Andrews, elle épousa donc le roi Jacques V d'Écosse dont elle eut trois enfants, deux fils, Jacques, duc de Rothesay, et Robert, duc d'Albany, tous deux morts au berceau, puis une fille née le 8 décembre 1542 : Marie, future reine d’Écosse. À la mort de son époux en 1542, elle est nommée régente pour le compte de sa fille.

 

Régente d'Écosse

 

Jacques V étant mort le 14 décembre 1542, six jours après la naissance de leur fille, Marie de Guise assuma la régence du royaume d'Écosse à partir du 12 avril 1554 et cela pendant 6 ans jusqu'à sa mort.

 

S'appuyant sur des troupes françaises, elle combattit, dès son arrivée en Écosse, l'expansion du mouvement presbytérien, un protestantisme spécifique à l'Écosse, plus proche du protestantisme hollandais ou français que de l'église anglicane. En raison de ce combat sanglant, elle fut violemment dénoncée par le théologien presbytérien John Knox, disciple et ami de Jean Calvin.

 

Toujours alliée à la France, elle fut choisie en 1550 pour être la marraine du prince Louis de France, second fils du roi Henri II et de la reine Catherine de Médicis, titré duc d'Orléans.

 

En 1558, Marie Stuart, âgée de 16 ans et élevée en France, fut mariée avec le dauphin François (futur roi François II de France), dans le respect des termes de l'Auld Alliance de 1543. La famille de Guise espérait ainsi consolider un empire franco-écossais, combattant le protestantisme, à l'image de leur allié l'empereur Charles Quint et de son fils Philippe II d'Espagne, qui avait épousé en 1554 la reine Marie Ire d'Angleterre et tentait de restaurer le catholicisme dans son pays.

 

Fin de vie et mort

 

En 1558, la cousine de Jacques VMarie Ire d'Angleterre, meurt. La fille de Marie de Guise, Marie Stuart, est alors la plus proche parente catholique de la reine défunte et peut à ce titre revendiquer le trône d'Angleterre, bien qu'en violation des termes du Troisième Acte de Succession au trône d'Angleterre. Le trône va à la jeune Élisabeth, seule reine légitime selon le dit Acte, demi-sœur protestante de Marie Tudor, sans aucune attache espagnole et beaucoup moins encline que sa demi-sœur aînée à combattre des protestants écossais de plus en plus nombreux. La nouvelle souveraine n'aura ni mari ni enfant, mais restera près de 45 ans sur le trône.

 

L'année suivante, sa fille Marie et François de France accèdent au trône des Lys, s'intitulant « roi et reine de France et d'Écosse ». Pendant ce temps, en Écosse, Marie de Guise rencontre une opposition croissante des presbytériens, encouragée par la nouvelle reine d'Angleterre. La révolte de l'opposition protestante écossaise (Covenant), majoritaire au parlement, appuyée par des relais dans l'aristocratie et le soutien de l'Angleterre, va en s'amplifiant lorsque, le 11 juin 1560, Marie de Guise meurt à l'âge de 44 ans. Elle est enterrée à l'Abbaye Saint-Pierre-les-Dames à Reims.

 

Le traité d'Édimbourg du 6 juillet 1560 ordonne alors l'expulsion des soldats français, puis, en août 1560, le protestantisme est proclamé religion d'État par le parlement écossais.

François II meurt prématurément en décembre 1560, après dix-sept mois de règne, sans laisser de postérité. Marie Ire d'Écosse, qui s'était retirée à Reims, rentre alors en Écosse, un pays qu'elle ne connaît pas. En conflit avec Élisabeth Ire, elle est maintenue dix-huit ans en résidence forcée avant d'être exécutée en 1587.

 

Le fils de Marie Stuart, dernière reine d'Écosse, Jacques I, petit-fils de Marie de Guise, monte en 1603 sur le trône d'Angleterre, unifiant en sa personne les deux pays ennemis.

Dans la culture populaire

 

Parmi d'autres apparitions cinématographiques, Marie de Guise est un des personnages principaux du film Elizabeth et de la série Reign : Le Destin d'une reine.

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_de_Guise_(1515-1560)

Notes et références                                                    
   
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Ferdinand Cheval

Publié à 03:18 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur cheval bonne merci vie enfants travail mort histoire rose fille film
Ferdinand Cheval

Joseph Ferdinand Cheval, plus connu sous le nom du facteur Cheval, né le 19 avril 1836 à Charmes-sur-l'Herbasse (Drôme) et mort le 19 août 1924 à Hauterives (Drôme), est un facteur français célèbre pour avoir passé 33 ans de sa vie à édifier un monument qu'il nomme le « Palais idéal ».

 

Il a aussi passé huit années supplémentaires à bâtir son propre tombeau.

 

Situation personnelle

Origines

 

Joseph Ferdinand Cheval naît dans une famille de petits cultivateurs, installée à Charmes-sur-l'Herbasse, un modeste village de la Drôme des collines, une microrégion terrienne et rurale, située au nord de Romans-sur-Isère.

 

Il est le fils de Jean-François Cheval et de sa deuxième épouse Rose-Françoise Sibert ; sa mère meurt le 21 avril 1847. Il a un frère, prénommé François Victor et marié avec Rosalie Perrier.

 

Vie privée et familiale

 

Le 20 mai 1858, il se marie avec Rosalie (ou Rose) Revol (1841-1873), lingère, avec qui il aura deux enfants, Victorin (1864-1865), et Cyrille (1866-1912). Il sera le grand-père d'Eugénie et d'Alice (Marie-Louise) Cheval.

 

Après la mort de son épouse en 1873, il se remarie le 28 septembre 1878 avec Claire-Philomène Richaud (1838-1914), tailleuse et également veuve. Elle apporte en dot l'équivalent de deux années de traitement de facteur et une petite propriété qui lui permet d'acquérir un lopin de terre à Hauterives. De leur union naît sa fille unique, Alice, née en 1879 et morte en 1894, à l’âge de 15 ans.

 

Formation et carrière professionnelle

Du fait d'une scolarité courte — de 1842 à 1848, à l'école communale de Charmes —, il maîtrise mal la langue française, qu'il écrit phonétiquement. Après l'obtention de son certificat d'études primaires, il devient à l'âge de treize ans apprenti boulanger. Il est pris en tutelle, à l'âge de dix-huit ans, à la mort de son père, par son oncle maternel Joseph Burel, qui le fait rapidement émanciper (la majorité à cette époque étant fixée à 21 ans). Il laisse à son frère la ferme familiale pour devenir en 1856 boulanger à Valence puis à Chasselay, une commune située au nord de Lyon en 1859.

 

La mort de son premier fils en 1865 lui fait abandonner la boulangerie, activité qu'il a pratiquée durant presque une douzaine d'années et dont l'expérience du pétrissage aurait influencé son savoir-faire de sculpteur et de créateur. Il s'engage comme ouvrier agricole, métier qu'il abandonne à la naissance de son second fisl.

 

Acculé à la misère, il se présente au concours de facteur et entre officiellement dans l'administration des Postes le 12 juillet 1867. Il est successivement facteur à Anneyron, puis à Peyrins, puis à Bourg-de-Péage. À sa demande, en 1869, il est affecté à Hauterives, à une douzaine de kilomètres de son village natal, ayant la charge de la « tournée de Tersanne », une longue tournée pédestre quotidienne. Il y restera jusqu'à la retraite.

 

Ses longues tournées en solitaire de plus de trente kilomètres n'ont pas le même rythme que les tournées cyclistes ou motorisées d'un « préposé » rural du xxie siècle :

« Le courrier n'arrive à Hauterives qu'à 11 heures du matin. Le facteur qui nous dessert est obligé avant de partir de desservir le village d'Hauterives et ensuite de desservir les quartiers de cette commune qui se trouvent sur son parcours. Malgré sa bonne volonté il ne peut arriver à notre village qu'à une heure souvent deux de l'après-midi. Pour aller de la boîte aux quartiers des Débris et des Nivons, ce qui lui arrive souvent, il a encore une distance de 5 à 6 kilomètres. Il a ensuite à desservir la section de Treigneux et la partie de la commune d'Hauterives depuis Treigneux jusqu'à la route départementale no 6, et ce n'est qu'après ce trajet qu'il se rend au bureau, mais presque toujours après le départ du courrier qui se fait vers 5 heures, si bien que Tersanne éprouve chaque jour des retards sous le rapport des départs des dépêches. »

 

Il occupe ses heures de randonnée à de longues rêveries au cours desquelles il imagine un « palais féerique », rêveries qui ne commenceront à être concrétisées qu'une dizaine d'années plus tard, après maints voyages avec sa brouette qu'il appelle sa « fidèle compagne de peine ». En 1896, il prend sa retraite.

 

Il écrit en 1905 :

 

« Fils de paysan je veux vivre et mourir pour prouver que dans ma catégorie il y a aussi des hommes de génie et d'énergie. Vingt-neuf ans je suis resté facteur rural. Le travail fait ma gloire et l'honneur mon seul bonheur ; à présent voici mon étrange histoire. Où le songe est devenu, quarante ans après, une réalité. »

 

— Ferdinand Cheval, 15 mars 1905.

 

Particularité psychologique

 

Malgré certains avis divergents, le Pr Olivier Dulac, neuropsychiatre à l'hôpital Necker, suggère que le facteur Cheval présentait le profil type d’un autiste d'Asperger et son comportement semblerait attester de quelques aspects du spectre autistique. Monomaniaque et obsédé par l'idée fixe de construire un merveilleux et immense palais dans son propre jardin (ce qu'il parvint à faire), il présentait bien une structure psychologique particulière. Nils Tavernier, réalisateur du film sur la vie du facteur, partage cette idée

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_Cheval

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Renault 9 et 11

Publié à 07:18 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog merci france sur société
Renault 9 et 11

 

 

Les Renault 9 et 11 (la 9 tricorps et la 11 bicorps avec un hayon) sont deux modèles d'automobiles compactes à traction avant produites par Renault durant les années 1980 à Douai (Nord). Elles seront aussi produites aux États-Unis respectivement sous les noms Renault Alliance et Renault Encore par le partenaire American Motors Corporation.

 

La Renault 9 est la première « vraie » Renault à utiliser un moteur Renault en position transversale (la Renault 14 était la première Renault avec groupe motopropulseur en position transversale, mais avec un train avant dérivé de la Peugeot 104, son « moteur X » était issu de la Société française de mécanique commun à Peugeot et Renault, moteur également utilisé sur des modèles Peugeot, Talbot et Citroën).

 

Elle possède une suspension à quatre roues indépendantes (MacPherson triangulé à l'avant et barres de torsion transversales en vis-à-vis à l'arrière) et est élue Voiture européenne de l'année 1982. En 1983, l'Alliance, modèle US de la Renault 9, obtient le titre d'« Auto de l'année » décerné aux États-Unis par le magazine Motor Trend.

 

Le slogan de vente utilisé en France est « Macadam Star », en référence à sa version nord-américaine.

 

En 1984, la Renault 11 est la voiture de sa catégorie la plus vendue en France, étant troisième derrière la Peugeot 205 et la Renault 5.

 

Le duo Renault 9 / Renault 11 reste aujourd'hui le troisième modèle français le plus vendu, avec 6,3 millions d'exemplaires, derrière la Peugeot 206 et la Renault 4

 

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Renault_9_et_11

Notes et références                                                    
   
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Renault 20

Publié à 03:57 par dessinsagogo55 Tags : presse centerblog sur chevaux merci
Renault 20

 

 

La Renault 20 est une berline conçue par le constructeur automobile français Renault, produite de novembre 1975 à début 1984.

 

Historique

 

Son design est du au styliste Gaston Juchet, chef du service Style Automobile de Renault.

 

Sa carrosserie est presque identique à celle de la Renault 30, hormis deux optiques rectangulaires au lieu de quatre ronds sur la 30. Jusqu'à l’arrivée, en 1977, de la version TS avec son moteur Douvrin de 1 995 cm3, les versions L, TL et GTL ont des passages de roues d’ailes avant plus petits que ceux de la R30, des roues en 13 pouces, une largeur hors tout réduite de 6 mm à 1,726 m, un empattement inférieur de 12 mm à 2,659 m, et un parechoc arrière moins enveloppant.

 

La 20 se distingue par ses motorisations moins puissantes et par sa présentation plus simple : encadrements peints des vitres de portes, pas de bourrelets en caoutchouc sur les pare-chocs ni de baguettes latérales de protection .

 

Dotée de quatre roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux, amortisseurs télescopiques et triangles superposés, elle est confortable et tient bien la route mais sa suspension très souple provoque un fort cabrage à l'accélération et surtout une importante plongée au freinage. Il n'est pas réellement moindre sur les modèles d'après 1981, équipés d'un train avant à déport négatif, mais ce nouveau train apporte moins de réaction parasite.

 

Tous les moteurs des Renault 20 sont des quatre cylindres en ligne en aluminium, avec circuit de refroidissement scellé et ventilateur automatique, placés longitudinalement devant l'essieu avant.

 

La Renault 20 commence sa carrière en versions L, TL et GTL avec le « moteur Cléon-Alu » de la Renault 16 TX, un 1 647 cm3 de 96 ch DIN à arbre à cames latéral entraîné par chaîne. La presse loue l'habitabilité et le confort de la voiture mais critique assez sévèrement les performances, surtout en reprises. La 20 GTL, qui est dotée d'une direction assistée, de la condamnation centralisée des portes et de lève-vitres avant électriques, est la plus vendue. La Renault 20 L, qui ne dispose pas de roues de style ni d'autocollant noir mat sous la lunette arrière, est supprimée dès 1977.

 

Pour 1977, les poignées de porte inversées peu pratiques sont remplacées par un système à palette et l'orifice de remplissage de carburant dissimulé par une trappe.

 

En juillet 1977, la Renault 20 reçoit le moteur Douvrin » (type 829 puis J6R) de 1 995 cm3 à arbre à cames en tête de 110 chevaux DIN (puissance ramenée à 109 ch en 1979 et 104 ch à partir du restylage de 1980) sur la version TS 2 litres. Par rapport à la 20 GTL à laquelle elle succède, la TS ajoute un pare-brise feuilleté, des sièges à dossier haut sans appuie-têtes, des roues de diamètre 14 pouces à quatre fixations identiques à la Renault 30, un sigle « 2 litres » sur la calandre (pour 1979), des baguettes latérales de protection et des bourrelets de protection de pare-chocs en caoutchouc. À l'instar des autres Renault 20, le tableau de bord est légèrement modifié2. À partir de novembre 1978, une boîte à cinq vitesses est disponible en option. En 1981 apparaît une 20 LS 2 litres à l'équipement de niveau TL, qui se vend peu. La diffusion des Renault 20 à moteur 2 litres reste limitée à l'étranger où le hayon n'est pas apprécié dans ce segment de marché.

 

En décembre 1979, la 20 est la première Renault de tourisme équipée d'un « moteur Douvrin » Diesel (type 852 puis J8S) de 2 068 cm3. Dérivé du bloc essence de la TS 2 litres, il est aussi réalisé en aluminium. Le nouveau train avant à déport négatif, qui impose d'autres roues, est caractérisé par des axes de pivot de roue qui se projettent à l'extérieur de la voie. La direction peut être assistée (en série sur la version GTD). La 20 Diesel existe d'abord en version atmosphérique (63,5 ch DIN) puis en version turbo (85 ch DIN) pour 1983.

 

Pour 1980, la boîte automatique Renault à trois rapports de type MJ3 qui remplace la boite 4141 également produite à la STA de Ruitz et les jantes acier pour pneumatiques Michelin TRX sont disponibles en option.

 

Pour 1981, Elle fait l'objet de modifications techniques, pour les modèles LS et TS, le train AV devient à déport négatif, les jantes sont 13 pouces (antérieurement 14 pouces), les glaces teintées sont bronze au lieu d'une couleur verte. La présentation de l’habitacle est aussi modifiée, la planche de bord rectiligne à quatre cadrans est remplacée par un nouvel ensemble plus avenant comportant un évidement devant le passager. Pour la TS uniquement, l'essuie-glace gauche est à pantographe côté conducteur et les glaces AV sont à commande électriques.

 

Les codes véhicules sont modifiés : R1277 pour les R20 "2 litres" modèles LS ou TS.

Une version TX 2.2 litres est lancée avec une évolution à 2 165 cm3 (115 ch DIN, type 851) du moteur de la TS. Elle conserve les encadrements de vitres chromés et le train avant classique de la Renault 30.

Début 1982, les frères Marreau remportent le Paris-Dakar au volant d'une Renault 20 turbo 4 × 4 (quatre roues motrices) équipée du moteur de la Renault 18 Turbo et de suspensions très modifiées (suspension AR de Trafic, type pont moteur).

 

Dacia, alors entreprise nationalisée, produit sous licence des Renault 20 TS au début des années 1980, appelées Dacia 2000, réservées à la Securitate et aux hauts dignitaires du régime communiste.

Fin 1983, la Renault 20, qui a reçu un becquet, est remplacée par la 25.

 

La plus répandue est la version TS 2 litres, la plus vendue à l'époque. Selon l'Utac, seuls 286 véhicules de cette série sont passés au contrôle technique en 2017 .

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Renault_20

Notes et références                                                    
   
   
    RENA (Sommaire)
   
   
    Renault 20
    Renault 20 Turbo D ambulance
    Renault 20 TX
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Communes de la Meuse : BAR

Communes de la Meuse : BAR

 

B (Sommaire) comprend 3 pages

B X X BAR BAU X X X X X X X

 

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Raymond Poincaré

Publié à 20:22 par dessinsagogo55 Tags : center sommaire paris mort centerblog sur merci vie monde presse chez homme belle travail centre
Raymond Poincaré


Raymond Poincaré, né le 20 août 1860 à Bar-le-Duc (Meuse) et décédé le 15 octobre 1934 à Paris, fut un homme d'État français.

 


Ministre à plusieurs reprises, président du Conseil des ministres puis président de la République de 1913 à 1920, Raymond Poincaré fut l'une des plus grandes figures politiques de la IIIe République. Il fut également l'un des personnages centraux de la Première Guerre mondiale, conflit durant lequel il appela « le Tigre », Georges Clemenceau, à la présidence du Conseil, en 1917.



Raymond Poincaré est le fils d'un ingénieur des Ponts et Chaussées.
Par ailleurs, il est l'arrière-petit-fils d'un député ayant exercé ses fonctions sous le règne de Louis-Philippe; il est également le petit-fils du doyen de la faculté de médecine.
Il est enfin le cousin du mathématicien et savant Henri Poincaré.




Formé à la politique par Jules Develle dont il est, pendant dix-huit mois, directeur de cabinet au ministère de l'Agriculture en 1886, élu ensuite conseiller général du canton de Pierrefitte dans la Meuse, Poincaré se forge une réputation de républicain modéré et conciliant dès son premier mandat de député de la Meuse en 1887. Cela n'empêche pas ce fils de polytechnicien, entré avec réticence sur la scène politique, de s'y imposer rapidement.

 


Après des études à Nancy puis à la faculté de droit de Paris, il entre au barreau de Paris en tant que stagiaire en 1879 ; il est nommé premier secrétaire de la Conférence du barreau de Paris et devient secrétaire de Me Henry du Buit, célèbre avocat d'affaires. En 1883, il prononce un discours à l'ouverture de la Conférence des Avocats dans lequel il fait l'éloge du républicain Jules Dufaure, ancien bâtonnier et ex-président du Conseil décédé deux ans auparavant :

 


« S'il est à souhaiter que l'éloge d'un mort illustre éveille chez nous le désir de l'imiter, le simple récit de la vie de Dufaure contiendra, je crois, pour notre génération, un précieux exemple de travail, d'indépendance et de dignité . »
(Éloge de Dufaure à l'ouverture de la Conférence des Avocats 1883 Barreau de Paris)
En 1895, il ouvre son propre cabinet, qui obtient rapidement un grand succès et détient une clientèle très prestigieuse pour les affaires de presse, les affaires littéraires—il est notamment l'avocat de l'écrivain Jules Verne—et le droit des sociétés. Poincaré a parmi ses clients les plus grandes entreprises industrielles et financières du moment.


Il entre en politique en 1887, en se faisant élire député de la Meuse. En 1892, il est rapporteur de la commission des Finances, au moment du scandale de Panamá, et est réélu l'année suivante.

 


À trente-six ans, il a déjà été trois fois ministre : de l'Instruction publique (1893), sous Dupuy, puis des Finances dans le second cabinet Dupuy, après la victoire électorale des modérés (1894-1895), et de nouveau chargé de l'Instruction publique, dans le cabinet Ribot, en 1895. Il est partisan de la laïcité mais éloigné de l'anticléricalisme radical. Il prône en effet une « école neutre », dont la vocation serait de produire de vrais patriotes. Poincaré devient alors l'un des leaders en vue des modérés, qui arborent l'étiquette « progressiste » qui a remplacé l'ancienne appellation d'« opportunisme » utilisée par Gambetta et Jules Ferry. Au fil du temps, ces « républicains progressistes » évoluent du centre gauche vers le centre droit, suivant le phénomène du sinistrisme.

 


Durant l'affaire Dreyfus, il adopte une attitude prudente. Il fait d'abord partie de ceux qui souhaitent étouffer un scandale qu'ils jugent contraire à la raison d'État. Il se rallie finalement au camp dreyfusard, plus par légalisme que par conviction.



Bien que républicain et laïque - signe sûr, à la Belle Époque, d'une appartenance à la gauche - Poincaré demeure cependant prudent envers les gauches, et reste très modéré. En juin 1899, le président de la République Émile Loubet le pressent comme président du Conseil. Mais il n'arrive pas à mettre d'accord les différentes tendances républicaines pour composer un gouvernement, tandis que Clemenceau déclarait :
« Le don de Poincaré n'est pas à dédaigner : c'est l'intelligence. Il pourrait faire remarquablement à côté de quelqu'un qui fournirait le caractère »




Aussi Poincaré conseille-t-il à Loubet d'appeler plutôt Waldeck-Rousseau, qui forme un cabinet de Défense républicaine. Néanmoins, Poincaré s'oppose à celui-ci, et plus encore, après la victoire du Bloc des gauches aux élections de 1902, à la politique anticléricale d'Émile Combes. En tant que membre de l'Alliance libérale démocratique (centre-droit), il soutient cependant, de façon générale, le cabinet combiste.
Plus tard, c'est au Sénat que Poincaré décida de se présenter. Élu sénateur de la Meuse en 1903, il quitte ses fonctions en 1913, date à laquelle il est élu à l'Élysée, puis reprend ses fonctions en 1920 et ce jusqu'en 1934, date de son décès.
En 1906, Clemenceau, qui juge pourtant Poincaré un peu trop mou — c'est lui qui aurait inventé l'expression « poincarisme » dans son hebdomadaire Le Bloc du 15 mars 1902 — lui propose néanmoins d'entrer dans son gouvernement. Poincaré, peut-être par animosité, s'y refuse.

 


Belle consécration, il est élu à l'Académie française en 1909, et est également professeur aux écoles HEI-HEP.

 

 
Liens externes                                                  
 

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Raymond Poincaré : Le président du Conseil

Publié à 20:17 par dessinsagogo55 Tags : center message centerblog sur merci vie france place saint voyage travail cadre
Raymond Poincaré : Le président du Conseil

 

Le président du Conseil (1912 - 1913)



En janvier 1912, il est nommé président du Conseil et forme un gouvernement de républicains modérés avec Briand aux Affaires étrangères ; Théophile Delcassé à la Marine ; Jules Pams à l'Agriculture ; Albert Lebrun aux Colonies et Léon Bourgeois au Travail et à la Prévoyance sociale.


Du 6 au 12 août 1912, il est en visite officielle en Russie dans le cadre de l'alliance franco-russe et assiste à des revues militaires.




L'élection présidentielle de janvier 1913



Alors que le mandat présidentiel d'Armand Fallières touche à sa fin, Poincaré se présente comme candidat à l'élection présidentielle de janvier 1913. Le président du Conseil est en lice face au président de la Chambre, Paul Deschanel, et au président du Sénat, Antonin Dubost. Avec Clemenceau, les radicaux soutiennent Jules Pams, le ministre de l'Agriculture, une personnalité considérée comme effacée et dont la candidature vise essentiellement à contrer Poincaré.



Selon la tradition républicaine, un scrutin préparatoire a lieu pour choisir le candidat du « camp républicain » ; les « modérés » (républicains de droite) d'un côté, de l'autre les socialistes, refusent toutefois d'y participer. Au troisième tour, Pams l'emporte avec 323 voix contre 309 pour Poincaré, classé à gauche à l'époque (dreyfusard, laïc, il s'était marié civilement). La discipline républicaine aurait voulu que, battu à ces primaires, il se retire, et c'est ce que lui demande une délégation conduite par Combes et Clemenceau.



Mais Poincaré refuse, sachant que lors du scrutin officiel, il serait soutenu par la droite républicaine : il se présente donc à Versailles, et est élu le 17 janvier 1913 au deuxième tour, avec 482 voix contre 296 à Pams et 69 pour le socialiste Édouard Vaillant. Clemenceau conservera une rancune tenace contre Poincaré pour n'avoir pas respecté la discipline républicaine, que lui-même respectera lors de l'élection présidentielle de 1920.



L'Élysée (1913 - 1920)



Son mandat de chef de l'État va évidemment être marqué par la Première Guerre mondiale, pendant laquelle il est l'artisan de l'Union Sacrée politique et sociale, aux côtés de René Viviani, d'Aristide Briand puis de Georges Clemenceau. Avec Briand et Clemenceau, et contre Jaurès et la SFIO, il soutient la loi des trois ans, votée en juillet 1913.



Son rôle dans le déclenchement de la guerre est controversé : il aurait poussé à la fermeté la Russie lors de son voyage officiel du 13 au 23 juillet 1914 en Russie, afin de renforcer les alliances deux semaines après l'attentat de Sarajevo. Le 4 août, son message est communiqué aux Chambres par Viviani : la France « sera héroïquement défendue par tous ses fils, dont rien ne brisera devant l'ennemi, l'Union sacrée, et qui sont aujourd'hui fraternellement assemblés dans une même indignation contre l'agresseur, et dans une même foi patriotique ».

 


Il n'hésite pas, parfois au péril de sa vie, à venir au front (essentiellement dans la Meuse et dans la Somme) afin de juger du moral des troupes et des populations déplacées. Il visite à plusieurs reprises la partie de l'Alsace redevenue française dès le 7 août 1914 : au Col de la Schlucht, à Thann, Masevaux, Saint-Amarin et Dannemarie entre le 11 février 1915 et le 10 avril 1916.



Fin 1917, il nomme le radical-socialiste Clemenceau, qu'il n'apprécie guère mais dont il admire la fermeté de caractère, comme président du Conseil. Son rôle devient alors plus discret, et il se plaint même, dans ses écrits, d'être mis de côté. Il conserve toutefois une certaine influence : selon l'historien Michel Winock, une certaine forme de cohabitation se met en place entre les deux hommes.

 

 
Liens externes                                                  
 

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Raymond Poincaré : Dès 1920

Publié à 20:12 par dessinsagogo55 Tags : center paris livre centerblog prix sur merci france chez enfants mort histoire 2010
Raymond Poincaré : Dès 1920

 


Dès 1920, alors que son mandat n'est pas achevé, il se fait élire sénateur de la Meuse. Aristide Briand ayant démissionné de la Présidence du Conseil à la suite des critiques subies du fait de ses prises de position en matière de politique étrangère à la Conférence de Cannes, Poincaré accepte de redevenir président du Conseil en janvier 1922, à la demande du Président de la République Alexandre Millerand.



Face à l'Allemagne qui refuse de payer les « réparations de guerre », Raymond Poincaré a recours à la force, faisant occuper la Ruhr. Mais sa politique de rigueur budgétaire le rend impopulaire et, en 1924, après la victoire du Cartel des gauches, il doit présenter sa démission, tout comme le président Millerand.


On le rappelle à la tête du gouvernement en 1926, devant l'ampleur de la crise financière. Il forme alors un cabinet d'union nationale, en conservant Briand aux Affaires étrangères, et en revenant à une politique d'austérité financière ; le franc Germinal est remplacé par le franc Poincaré d'une valeur cinq fois moindre, dévaluation qui se borne à entériner le change réel. Malade et fatigué, il démissionne et se retire de la scène publique en 1929. Mort à Paris en 1934, il est inhumé à Nubécourt (Meuse), dans son département natal.


Mandats électifs



Député de la Meuse (1887-1903)
Sénateur de la Meuse (1903-1913 puis 1920-1934)
Président de la République (1913-1920)
Conseiller général de la Meuse : 1886-1913 / 1920-1934
Président du Conseil général de la Meuse : 1910-1913


Fonctions gouvernementales



Ministre de l'Instruction publique en 1893 puis en 1895.
Ministre des Finances en 1894.
Il fut cinq fois président du Conseil :
du 14 janvier 1912 au 21 janvier 1913, cumule ces fonctions avec les Affaires étrangères
du 15 janvier 1922 au 29 mars 1924 cumule ces fonctions avec les Affaires étrangères
29 mars 1924 au 1er juin 1924
du 23 juillet 1926 au 6 novembre 1928 cumule ces fonctions avec les Finances
du 11 novembre 1928 au 20 juillet 1929



Décorations



Grand-croix de la Légion d'honneur en 1913 en tant que président de la République.
Grand-Maître de la Légion d'honneur de 1913 à 1920
Chevalier de l'ordre de la Toison d'or (Espagne) en 1913


Œuvres de Raymond Poincaré



Du droit de suite dans la propriété mobilière, 1883.
Idées contemporaines, 1906.
Questions et figures politiques, 1907.
Messages, discours, allocutions, lettres et télégrammes (1914-1919), 1919.
Histoire politique, chroniques de quinzaine, 4 vol. , 1921-22.
Au service de la France, neuf années de souvenirs, 1926-1934.
L'Invasion 1914, Paris, Plon (livre tiré à 100 exemplaires qui retrace le septennat du président).
Ce que demande la cité, Hachette, 1911. Vingt textes de Raymond Poincaré extraits de la revue pour enfants "Au seuil de la vie" (Hachette, 1910). Réédition en 2010 aux Éditions Nouvelles Mémoires (voir bibliographie).


Bibliographie



Henry Girard, Raymond Poincaré, chez lui, au Parlement, à l'Élysée, A. Méricant, 1913
René Dumesnil, Poincaré, Flammarion, vers 1930
Gaston Gros, Mr. Poincaré mémorialiste (sa psychologie), Ed. Baudinière, 1930
Dr. Georges Samné, Raymond Poincaré, Politique et personnel de la IIIe République, Les œuvres représentatives, 1933
Fernand Payen, Raymond Poincaré, chez lui, au Parlement, au Palais, Grasset, 1936
Jacques Chastenet, Raymond Poincaré, Julliard, 1948
Pierre Miquel, Raymond Poincaré, Paris, Fayard, 1961.(Prix Broquette-Gonin de l'Académie française)
Pierre Miquel, Les Souvenirs de Raymond Poincaré, publication critique du XIe tome avec Jacques Bariéty, Plon, 1973
Daniel Amson, Raymond Poincaré, l'acharné de la politique, Tallandier, 1997
John Keiger, Raymond Poincaré, Cambridge, Cambridge University Press, 1997
S. Jeannesson, Poincaré, la France et la Ruhr (1922-1924), histoire d'une occupation, Presses universitaires de Strasbourg, 1998
François Roth, Raymond Poincaré, Paris, Fayard, 2000
Alain Ostenga et Christian Gérini, "Raymond Poincaré. Ce que demande la cité", Pierrefeu du Var, Éditions Nouvelles Mémoires, diffusion : HDiffusion, 6 rue de la Sorbonne, 75005 Paris, 2010.

 

 
Liens externes                                                  
 

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Olivier Sainsère

Olivier Sainsère

 

 

Olivier Sainsère, né le 9 septembre 1852 à Bar-le-Duc et mort le 7 septembre 1923 à Paris, est un homme politique de la IIIe République et un amateur d'art, important collectionneur et mécène de nombreux artistes dont Picasso ; sa collection a enrichi les musées du Louvre, Carnavalet et d'Orsay.

 

  Biographie

 

Olivier Marie Sainsère est le fils de Louis Sainsère (1811-1860), important homme politique de Lorraine, ancien maire de Bar-le-Duc, et de Thérèse Eugénie Andrée. La famille Sainsère appartenant à l'ancienne noblesse danoise, quitte le Danemark vers 1500, exilée à la suite de troubles religieux, elle s'établit en Normandie aux environs de Caen puis, vers 1700, la branche aînée vint se fixer à Vaucouleurs où ils devinrent marchands de chevaux et amassèrent des biens considérables.

 

Il épousa le 1er juin 1881 Anne Marie Henry, issue d'une famille d'industriels (teinturerie) de Lorraine.

 

Il fit ses études à Bar-le-Duc où il se lia d'amitié avec Raymond Poincaré alors président du Conseil. Il fut préfet à 39 ans, conseiller d'État à 43, jurisconsulte, secrétaire général de la présidence de la République, sous-préfet de Fontainebleau, Président du Conseil des juges de peinture et membre correspondant de l'Institut de France (ses autres fonctions sont détaillées plus bas).

 

Homme du monde, il eut pour ami entre autres Raymond Poincaré, Pablo Picasso et Édouard Pailleron.

 

« [...] Il était membre de la plupart des grands conseils, si l'on ose dire des parlements de l'Art : il appartenait au conseil des musées nationaux, à la commission des monuments historiques, il apportait à ces assemblées sa sagesse avertie et sa forte conviction. Il n'aimait pas l'art uniquement d'une passion théorique. Il s'était entouré de chefs-d'œuvre choisis avec un goût infaillible. Chez lui, les Monet voisinent avec les Seurat, les Henri-Edmond Cross avec les Pierre Bonnard, les Gauguin avec les Pissarro, les Signac avec les Maurice Denis, les K.-X. Roussel avec les Derain, les Degas avec les Vuillard, les Toulouse-Lautrec avec les Marquet, les Henri Matisse avec les Picasso, les Renoir avec les Redon, les Guillaumin avec les Rappa, les Maximilien Luce avec les Angrand. Grand défenseur des arts techniques, il avait réuni d'admirables objets d'art : non point de ces joyaux réservés aux nababs, mais des chefs-d'œuvre de goût et d'invention. Il avait de très beaux Decœurs, de somptueux Métheys, il avait été des premiers amateurs de Maurice Marinot. L'exposition de 1925 eût trouvé en Olivier Sainsère un conseiller éprouvé. La mort de ce galant homme n'afflige pas seulement ses amis ; elle est une perte publique. »

— Extrait du Bulletin de la Vie artistique no 18 du 15 septembre 1925

 

Il devint un des mécènes de Pablo Picasso qu'il découvrit à travers la galerie Berthe Weill, Sainsère fréquenta son atelier à l'époque de Fernande Olivier, et y fit de nombreuses acquisitions... Picasso doit à Olivier Sainsère sa régularisation de papiers de séjour en France, sa protection au moment de l'affaire du vol de La Joconde, et sa rencontre avec le docteur Julien, responsable de la prison Saint-Lazare. Sainsère incita d'ailleurs Picasso à porter un regard sur la condition des femmes emprisonnées qui devinrent une source d'inspiration de la période bleue de l'artiste.

 

Amateur de beaux livres, son rôle est moins connu dans ce domaine, bien qu'il ait été l'un des membres fondateurs des Cent Bibliophiles et qu'il se soit occupé avec P. Dauze de la publication du Livre de la jungle illustré par Paul Jouve.

 

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (41e division).

 

 

Décorations

 

 Grand officier de la Légion d'honneur

Grand officier, 30 décembre 1918.

Commandeur, 31 août 1897.

Officier, 26 juillet 1893.

Chevalier, 12 janvier 1892.

 Officier d'Académie, 31 décembre 1889.

 Officier de l'Instruction publique, 12 janvier 18955.

 Chevalier de l'ordre du Mérite agricole, 15 novembre 1893.

 Grand officier de l'Ordre du Dragon d'Annam, 14 juillet 1894.

Officier, 20 août 1888.

 Commandeur de l'Ordre royal du Cambodge, 14 juillet 1893.

Officier, 7 juillet 1889.

 Grand-croix de l'ordre de l'Étoile noire, 7 mars 1905.

 Grand officier du Nichan-Iftikhar, 31 août 1907.

Commandeur, 5 octobre 1889.

 Grand officier du Nichan-el-Anouar, 14 août 1894.

Grand-croix de l'Ordre impérial de François-Joseph d'Autriche, 18 août 1898.

 Grand officier de l'ordre de Léopold, juillet 1919.

 Chevalier grand-croix de l'ordre royal de Victoria, novembre 1918.

Chevalier de 2e classe de l'Ordre de Saint-Stanislas de Russie avec plaque, 1889.

Chevalier de 1re classe de l'Ordre de Saint-Stanislas de Russie, 1894.

Décoration de 1re classe de l'Ordre impérial du Trésor sacré du Japon, 9 novembre 1918.

Décoration de 2e classe de l'ordre de l'Osmanié, 11 décembre 1894.

Décoration de 1re classe de l'Ordre du Médjidié, 10 décembre 1895.

 

 

Fonctions

Divers

 

Avocat

Conseiller de préfecture de la Haute-Saône en 1879.

Sous-préfet de Loudéac 1880

Sous-préfet de Coulommiers en 1880

Sous-préfet de Louviers en 1882

Sous-préfet de Dieppe en 1884

Sous-préfet de Lunéville en 1886

Sous-préfet de Fontainebleau en 1888

Préfet du Loir-et-Cher en 1889

Jurisconsulte.

Nommé directeur de cabinet d'Émile Loubet le 12 décembre 1892.

Receveur-Percepteur à Paris 1e en 1893.

Directeur du cabinet et du personnel de 1894 à 1898.

Conseiller d'État de 1896 à 1913.

Secrétaire général de la présidence de la République française de 1915 à 1920.

 

Ministère de l'Intérieur

 

Vice-Président de la Commission chargée de la réorganisation de l'administration centrale.

Membre de la Commission de surveillance des loteries.

Membre de la Commission de la répartition des crédits destinés à réparer les dommages causés par les orages et les inondations.

Membre de la Commission des répartitions du crédit des tremblements de terre.

Vice-Président de la Commission des automobiles.

Membre du Conseil supérieur des sociétés de secours mutuels.

Membre de la Commission du Bureau de bienfaisance à la Mairie du VIIIe.

 

Ministère des Affaires étrangères

 

Membre du Comité consultatif du Contentieux au Ministère des Affaires étrangères.

 

Ministère de l'Agriculture

 

Membre du Comité consultatif des épizooties.

 

Ministère des Colonies

 

Président de la Commission chargée d'examiner les demandes d'admission à l'École coloniale.

 

Ministère du Commerce, de l'Industrie et des Postes

 

Membre du Conseil supérieur de l'enseignement technique.

Membre de la Commission supérieure du travail dans l'industrie.

Vice-Président de la Commission des chèques postaux.

Président de la Commission de contrôle des primes à la filature de soie.

 

Ministère des Finances

 

Membre de la Commission centrale des bureaux de tabac.

Membre de la Commission chargée d'examiner la situation comparative des ouvriers de l'État.

Membre de la Commission des règlements des retraites.

Membre de la Commission supérieure des retraites pour la vieillesse.

 

Ministère de la Guerre

 

Membre du Comité de la Fédération nationale des mutilés des armées de terre et de mer.

 

Ministère de la Marine

 

Membre du Conseil supérieur de la navigation maritime.

 

Ministère des Travaux publics

 

Membre de la Commission mixte des travaux publics.

Membre de la Commission des chemins de fer tunisiens.

Membre du Comité consultatif des chemins de fer.

Président de la Commission des ponts vicinaux.

 

Ville de Paris

 

Président de la Commission des abattoirs.

Président de la Commission des chaussées de Paris.

Président de la Commission des bateaux-lavoirs.

 

Beaux-Arts

 

Membre du Conseil supérieur des beaux-arts.

Président du Conseil d'administration du Musée Rodin.

Président de l'Association des Amis du Luxembourg.

Président de la Société des Amis des artistes, 1915-1919.

Vice-Président de l'Union centrale des arts décoratifs.

Vice-Président du Comité de l'Exposition de l'estampe originale, 1897.

Membre d'honneur de la Société internationale de la gravure originale en noir.

Membre d'honneur de la Société de la gravure sur bois originale.

Membre d'honneur de la Société des artistes indépendants.

Membre du Comité de la Société du bibelot.

Membre du Comité des amis du Louvre.

Membre de la Société des amateurs indépendants.

Membre du Comité des Amis de Carrière.

Membre du Comité de la Société des cent bibliophiles.

Membre du Comité de la Société du livre contemporain.

Membre du Jury de peinture du Comité international olympique.

Membre du Comité d'admission de la Classe 102 au groupe XVI à l'Exposition universelle de 1900 (1897).

Membre de la Commission consultative de l'Exposition internationale des Arts Décoratifs et industriels modernes.

Membre de la Commission de l'Union des artistes français et étrangers.

Membre de l'Association française d'expansion et d'échanges artistiques.

Membre du Comité d'admission à l'Exposition internationale de Saint-Louis (Section Beaux-Arts).

Membre de la Commission des expositions rétrospectives des Beaux-Arts et des Arts décoratifs à l'Exposition universelle de 1900.

Membre de la Commission des travaux d'art (Musées et Expositions).

Membre de la Commission d'acquisition du Musée Carnavalet.

Membre de la Commission de la Manufacture nationale des Gobelins.

Membre du Jury d'Admission à l'Exposition universelle et internationale de Bruxelles en 1897.

Membre du Jury d'admission à l'Exposition internationale des beaux-arts de Rome.

Membre de la Commission d'achat aux expositions et Société des artistes français et des beaux-arts.

Membre de la Commission des musées de province.

Membre de la Commission des Monuments historiques.

Comité du Buste de Carpeaux.

Membre d'honneur au Salon d'automne.

Membre du Comité Gustave Larroumet.

Membre du Jury de céramique de l'Exposition de Saint-Pétersbourg de 1900.

Membre du Comité de la Société de la défense artistique de la France.

Membre de la Société des soixante lithographes.

Membre du Comité de la Société de l'Illustration.

Membre du Comité Cézanne.

Membre de la Société de protection des paysages.

 

Conseils d'administration

 

De 1913 à 1923, Olivier Sainsère fut conseil des administrations suivantes :

De la Compagnie des assurances universelles.

De la Banque française.

De la Banque nationale de Crédit.

Des Chantiers de Penhoët et de Saint-Nazaire.

Des Consortiums du Nord.

De la Compagnie générale transatlantique.

Du Crédit foncier de Syrie.

De la Compagnie des chemins de fer de l'Est.

De la Gallo-Britannique.

De la Grand'Combe.

De la Société industrielle de produits chimiques.

De la Société anonyme des mines de Bouligny.

De l'Omnium maritime.

Des Pétroles d'Algérie (Société d'études et de recherches).

Des Recherches minières d'Alsace-Lorraine.

De la Renasterea.

De la Réunion française.

De la Société de la métallurgie de Sambre et Moselle.

De Silva Plana.

De l'Urbaine-Vie.

De l'Urbaine-Incendie.

de l'Urbaine-Accidents.

 

 

Liens externes                                                  
   
Notes et références                                                    
   
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Nicolas-Charles Oudinot

Publié à 14:25 par dessinsagogo55 Tags : center paris jeune divers centerblog sur afrique merci france place enfants femme mort
Nicolas-Charles Oudinot

 

 

Nicolas-Charles Oudinot, né le 25 avril 1767 à Bar-le-Duc mort le 13 septembre 1847, duc de Reggio et maréchal d'Empire


Nicolas-Charles Oudinot est issu de la petite bourgeoisie meusienne. Après des études dans sa ville natale puis à Toul, il s'engagea en 1784, à l'âge de dix-sept ans, dans le régiment de Médoc-infanterie, son caractère ne l'inclinant guère à participer aux affaires de la brasserie paternelle. Revenu dans sa région trois ans plus tard avec le grade de sergent, il y épousa Françoise-Charlotte Derlin en septembre 1789, année où les premiers événements de la Révolution lui fournirent l'occasion de se révéler.
Le 14 juillet 1789, une compagnie soldée, formée à Bar, plaça à sa tête l'ancien soldat du Médoc-infanterie avec le grade de capitaine. Ayant montré sa fermeté et son esprit de décision lors de quelques troubles qui agitèrent cette ville, Oudinot fut désigné en 1790 comme chef de légion, commandant la Garde nationale du département, puis, le 6 septembre 1791, élu à la majorité des suffrages lieutenant-colonel du 3e bataillon des volontaires de la Meuse, avec lequel il partit pour la frontière du Nord-Est.


À la suite de sa remarquable défense de Bitche, il fut promu chef de brigade (colonel) le 5 novembre 1793 et se vit attribuer le commandement de la 4e demi-brigade, qui venait d'être constituée avec l'un des plus brillants éléments de l'armée monarchique, le régiment de Picardie. En décembre de la même année, à l'affaire d'Haguenau il reçut la première d'une longue série de blessures qui firent de lui le maréchal le plus blessé de l'Empire. Quelques mois plus tard, sa conduite à Kaiserslautern, où il se fraya un passage à la baïonnette dans les rangs prussiens, lui valut le grade de général de brigade (14 juin 1794). Il avait alors vingt-sept ans et, comme la plupart des futurs maréchaux de l'Empire, était parvenu à ce grade bien avant le 18 Brumaire. En octobre 1795, victime de cinq coups de sabre à Neckerau et laissé sur le terrain, il fut fait prisonnier par les Autrichiens. Libéré l'année suivante à la suite d'un échange d'officiers supérieurs, il rejoignit les armées du Rhin et de la Moselle commandées par le général Moreau. En 1799, pendant la campagne d'Helvétie, il se distingua à la prise de Zurich et à celle de Constance, étant alors chef d'état-major de Masséna qui le fit nommer général de division (12 avril 1799).



Oudinot prit ensuite part à toutes les grandes campagnes du Consulat et de l'Empire, à l'exception de celles d'Espagne et du Portugal. Auprès de Masséna, il soutint avec l'armée de Ligurie le siège de Gênes, place qui fut évacuée avec les honneurs de la guerre après avoir permis à Bonaparte de franchir les Alpes. Lors des dernières opérations en Italie, il s'illustra, notamment par un fait d'armes personnel en s'emparant avec son état-major d'une batterie autrichienne gardant le passage du Mincio (décembre 1800). En février 1805, à la veille de la formation de la troisième coalition, il reçut le commandement en chef des grenadiers réunis, soldats d'élite qui ne furent bientôt plus connus que sous le nom de « Grenadiers d'Oudinot » : il remporta l'année même une série de succès à Wertingen, Amstetten. Vienne et Hollabrünn, puis contribua à la victoire d'Austerlitz. Il rendit de précieux services en 1806 durant la campagne de Prusse, enleva Ostrolenka par une brillante charge de cavalerie Tannée suivante (février 1807) et se couvrit de gloire face aux Russes à Friedland (juin 1807). Le 25 juillet 1808. l'Empereur lui accorda le titre de comte de l'Empire avec pour dotation le domaine d'Inowaclo (Pologne). A la tête de sa troupe — surnommée « la colonne infernale » tant elle inspirait de crainte dans les rangs ennemis —, il se signala durant la campagne d'Autriche (1809) à Ebersberg puis Essling. Quand Lannes fut mis hors de combat, l'Empereur donna « le commandement du 2ecorps au comte Oudinot, général éprouvé dans cent combats, où il a montré autant d'intrépidité que de savoir» (23 mai, 10e Bulletin de la Grande Armée). Peu après, il fit des prodiges de valeur à Wagram, où il força la victoire en outrepassant les ordres de Napoléon, qui lui donna son bâton de maréchal le 12 juillet 1809 et le titre de duc de Reggio.



S'il semble bien que l'Empereur voyait, depuis plusieurs années déjà, en lui l'un de ses futurs maréchaux, divers facteurs ont pu venir retarder son élévation à cette dignité : Oudinot était de l'armée du Rhin el n'avait rencontré Bonaparte pour la première fois qu'après l'instauration du Consulat; républicain affiché, il fit longtemps partie du groupe des généraux « d'opposition »; s'il était un meneur d'hommes d'une bravoure exceptionnelle, il n'était toutefois pas un grand stratège ; ses multiples blessures, enfin, le tinrent trop souvent écarté aux moments où se distribuaient les distinctions. À l'intrépidité Oudinot joignait un esprit chevaleresque reconnu de ses adversaires et, dernière la rudesse extérieure de son caractère, un indéniable savoir-faire qui contribuèrent sans doute à lui faire attribuer certaines missions plus diplomatiques que militaires avant comme après son accession au maréchalat.



Chargé, en 1806, de prendre possession au nom de Berthier de la principauté de Neuchâtel (Suisse) cédée à la France par la Prusse, il s'attira, par son équité et son désintéressement, la reconnaissance des habitants qui, à son départ, lui offrirent une épée d'honneur et la citoyenneté de Neuchâtel. Gouverneur d'Erfurt, il eut la tâche délicate de veiller au bon déroulement d'un congrès (septembre 1808) où étaient conviés nombre de souverains et princes d'Europe autour de Napoléon et du tsar, auquel l'Empereur le présenta comme « le Bayard de l'armée française ». Lors de l'abdication de Louis Bonaparte du trône de Hollande, Napoléon, ayant décidé d'annexer ce pays à l'Empire, en confia l'occupation à Oudinot, qui sut concilier dans cette opération (1810) la fermeté qu'exigeait l'application des ordres reçus, le respect que demandait le sort d'un peuple éprouvé et les égards qu'appelait la situation du frère de l'Empereur.



C'est durant son séjour en Hollande qu'Oudinot apprit le décès de sa femme dont il avait eu sept enfants. Quelque temps plus tard, le 19 janvier 1812, il épousa Marie-Charlotte-Eugénie de Coucy, jeune femme de l'aristocratie de l'Ancien Régime, qui lui donna quatre autres descendants venant agrandir une famille où le métier des armes fut largement représenté. Tous ses fils embrassèrent la carrière militaire : l'aîné, Victor, lieutenant des hussards en 1809, chef d'escadron à la fin de l'Empire, reçut en 1849, une fois devenu général, le commandement en chef du corps expéditionnaire français contre la République romaine ; le deuxième, Auguste, colonel des chasseurs d'Afrique, trouva la mort durant la conquête de l'Algérie ; le troisième, Charles, fut lieutenant-colonel d'infanterie et le quatrième, Henri, général de brigade. Deux de ses gendres, Claude Pajol et Guillaume de Lorencez, étaient de brillants généraux de division qui, comme le maréchal, firent les dernières campagnes de l'Empire.



Chef du 2e corps pendant la campagne de Russie, Oudinot remporta plusieurs succès autour de Pulutsk (août 1812) et montra le plus admirable courage en ouvrant à l'armée le passage de la Bérézina (novembre 1812).
Commandant le 12e corps, le 4e, puis le 7e et 12e corps réunis durant la campagne d'Allemagne, il se battit comme un lion à Bautzen (mai 1813), mais fut refoulé par Bernadotte à Gross-Beeren (août 1813) ; il conduisit ensuite avec héroïsme deux divisions de la Jeune Garde à Wachau puis à Freiburg (octobre 1813) et, lors de la campagne de France, fit preuve d'une remarquable bravoure à La Rolhière (février 1814) et à Arcis-sur-Aube (mars 1814), où il reçut sa trente-deuxième blessure. Oudinot fut enfin de ceux qui, étant encore à Fontainebleau le 4 avril 1814, incitèrent alors l'Empereur à l'abdication,



Rallié au gouvernement provisoire après l'abdication de Napoléon, le 20 mai 1814 le maréchal Oudinot se vit remettre par Louis XVIII le commandement en chef du corps royal des grenadiers et chasseurs à pied (ex-Garde impériale), puis fut nommé ministre d'Etat, pair de France et gouverneur de la 3e division militaire. Durant les Cent-Jours, dégagé de ses serments envers l'Empereur mais non de ceux qu'il avait prêtés aux Bourbons, il fit savoir à Davout, alors ministre de la Guerre, qu'il n'entendait pas « jouer un double rôle ni servir deux maîtres » et souhaitait rester dans ses terres, ce qu'il confirma ensuite directement à l'Empereur qui l'avait appelé à Paris (avril 1815) : « Je ne servirai personne, Sire, puisque je ne vous servirai pas. » Conduite loyale à laquelle Napoléon rendit hommage à Sainte-Hélène.



Au retour de Louis XVIII, Oudinot devint major général de la Garde royale (8 septembre 1815), puis reçut le commandement en chef de la Garde nationale de Paris qu'il conserva jusqu'à la dissolution de ce corps (1827), tandis que sa femme se voyait confier la charge de dame d'honneur de la duchesse de Berry.
Oudinot, qui bénéficia vraiment de la confiance des gouvernements de la Restauration, fut mis à la tête du 1er corps de l'armée des Pyrénées conduite par le duc d'Angoulême lors de la guerre d'Espagne (1823) et mena ses troupes à Madrid dans une campagne à caractère plus politique que guerrier.



Resté d'abord à l'écart du gouvernement de Juillet, le maréchal vieillissant accepta ensuite les fonctions de grand chancelier de la Légion d'honneur (1839), puis, trois ans plus tard, de gouverneur de l'hôtel des Invalides, où il s'éteignit le 13 septembre 1847.





 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Charles_Oudinot

 
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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