Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
07.11.2024
18256 articles
>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1155)
· A à Z : Sommaire (355)
· Mannequin de charme (945)
· Musique (399)
· Monde : France (2714)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (273)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Mannequin (211)
actrice air amour annonce art article background base belle blogs center centerblog
Articles les plus lus· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)
· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
|
Bonux (initialement Bonus) est une marque commerciale de lessive créée en France en 1958 par le groupe américain Procter and Gamble et qui est rapidement devenue emblématique par une innovation marketing remarquable : la présence d'un cadeau promotionnel à l'intérieur du paquet. À tel point que l'expression « cadeau Bonux » est entrée dans le langage populaire français. À sa création la marque s'appelle « Bonus », elle deviendra « Bonux » en 1960.
À l'origine, Bonux n'existe que sous la forme d'une lessive en poudre et le cadeau est un petit objet ensaché dans une pochette enfouie dans la poudre. La marque, créée au début d'une période historique de croissance de la consommation, a également profité du développement de la plasturgie à partir des années 1960, qui a permis de fabriquer facilement à faible coût des petits objets en grand nombre.
La lessive Bonux faisait alors l'objet de très peu de publicité, la présence du cadeau suffisant à provoquer l'acte d'achat des consommateurs. La lessive à peine rapportée à la maison, les enfants se dépêchaient d'ouvrir le paquet et d'y dénicher le cadeau tant attendu. Celui-ci pouvait être un jouet (voiture miniature, jeu de cartes, figurine...) ou un objet utilitaire (sifflet à roulette, dé à coudre, mètre de couturière, couteau à beurre...). Historiquement, le premier cadeau Bonux était un petit train en plastique.
La lessive Bonux s'est diversifiée pour devenir une gamme : lessive liquide, lessive pour machine, lessive pour lavage à la main... Au début des années 1990, le cadeau Bonux disparait pour réapparaître en 2000.
Une série de bande dessinée publicitaire en cinq épisodes a été réalisée par Jijé (Joseph Gillain) sous les pseudonymes de « Benoîst » et « Benoît », dans laquelle un jeune garçon, appelé « Bonus Boy » puis « Bonux-Boy », montre tout ce qu'on peut faire avec les cadeaux Bonux
Dans les années 90, la restauratrice Maïté a fait la promotion de la marque avec une réplique devenu culte : « Il n'y a pas écrit « bécasse » ici ».
|
Les BB 16000 sont une série de locomotives électriques de la SNCF.
Cette série de 62 machines a été commandée en 1958 afin d’équiper le réseau nord-est en locomotives de vitesse aptes à circuler à 160 km/h sous caténaire monophasée 25 kV-50 Hz. Elles font partie de la grande famille des locomotives surnommées BB Jacquemin, dont les BB 9200 furent les premières versions produites pour l'exploitation en courant continu 1,5 kV, et développées en utilisant les résultats des essais de vitesse menés sur les séries prototypes BB 9001-9002 et BB 9003-9004.
Lors de la mise au point des BB 16000, des marches d’essai à 240 km/h ont été effectuées pour vérifier la tenue des pantographes unijambistes type AM 11.
L'équipement électrique de puissance est directement dérivé des premières machines utilisant les concepts Jacquemin, les BB 12000 : auto-transformateur 25kV/15kV avec graduateur linéaire intégré à l'enroulement secondaire, transformateur auxiliaire et transformateur de traction, redresseurs à ignitrons (remplacés ensuite par des diodes au silicium) et selfs de lissage, résistances de shunt sur les inducteurs des 4 moteurs de traction, convertisseur triphasé Arno pour alimenter les servitudes. L'amélioration intéressante concerne la commande de l'arbre à cames du graduateur : par manivelle type "coupe-jambon" sur les 12000, par servomoteur électrique de type JH (Jeumont-Heidmann) sur les 16000, avec commande impulsionnelle au "cerclo". La mise en vitesse s'effectue en actionnant le cerclo (20 crans + intercrans, ou bouton de progression rapide), jusqu'à atteindre la tension maximale (1050V) sans dépasser les valeurs maximales d'intensité admissibles dans les moteurs, puis la commande de shuntage (4 crans) permet de faire varier le champ magnétique afin d'adapter la caractéristique effort-vitesse des moteurs en fonction des circonstances.
Au niveau châssis, les BB 16000 ont deux sous-séries. Les BB 16001 à 51 furent livrées avec une caisse analogue aux 21 premières BB 9200 avec des persiennes courtes (les persiennes changeant légèrement à partir de la BB 9222), à partir de la BB 16052 les persiennes sont allongées, bien que ces nouvelles persiennes soit définitives, les anciennes fenêtres en demi-lune ont un miofiltre provisoire analogue à celui de la BB 20005, avant son changement de persiennes vers 1964, et cela dans le même genre que celui des BB 30001 et 2. Il subsiste quelques différences mineures entre les deux sous-séries, concernant la masse et les appareillages électriques. Les 34 premières BB 16000, disposaient d’un support provisoire des pantographes unijambistes AM 11, analogues à celui des BB 9400, à ceci près que les isolateurs sont différents pour une machine monophasée. À partir de la BB 16035, le nouveau support renforcé fut installé, comme pour les BB 16500.
La BB 16012 possédait des persiennes d’aération supplémentaires, installées provisoirement pour procéder aux essais des nouveaux blocs-redresseurs à diodes silicium, puis conservées.
La BB 16050 fut la seule BB 16000 réversible Corail à n’avoir jamais arboré la livrée Corail. Elle fut équipée de ses boîtiers de réversibilité par câblots alors qu’elle était encore en livrée verte type Révision Générale (milieu des années 1970), avec traverses renforcées.
15 exemplaires ont été transformés en type BB 16100 pour tracter les rames de voitures V2N en réversibilité.
Les BB 16000 ont assuré au cours de leur très longue carrière la traction de la plupart des trains rapides et express des réseaux nord, est, et nord-ouest. Avec la progression de l'électrification des lignes en courant alternatif 25 kV-50 Hz, elles ont rapidement supplanté les locomotives à vapeur sur ces services, des TEE prestigieux aux omnibus de desserte, et jusqu'à certains trains de marchandises du "régime accéléré".
Leur polyvalence, leur robustesse, et leurs performances, ont permis à certains exemplaires de la série de dépasser 53 années de service et plus de 10 millions de kilomètres parcourus, ce qui reste exceptionnel. L'arrivée de machines plus modernes et plus puissantes (BB 15000, BB 22200, BB 26000) n'a pas entraîné leur déclassement, car elles répondaient encore très bien aux besoins.
Avec la mise en service de la LGV-Est en 2007, l'offre de transport s'est recentrée autour des TGV, libérant de nombreux engins moteur et imposant une réorganisation des roulements d'utilisation. Un grand nombre de BB 15000 ont été mutés de Strasbourg à Achères pour remorquer des Corail et TER au départ de Paris-Nord et Paris-Saint-Lazare. Certaines étant modifiées pour la conduite en réversibilité par multiplexage (Corail et V2N), menant rapidement les BB 16100 à la radiation, et diminuant fortement l'utilisation des BB 16000.
La BB 16061 a assuré le dernier service des BB 16000 sur Paris-Saint-Lazare avec la traction d’un train Paris - Le Havre. La série, toujours en gérance à l'EMT d'Achères, se retrouve affectée à Paris-La Chapelle pour la traction des Corail-Intercités (CIC), sur des roulements communs aux BB 15000 et aux BB 22200.
Les radiations se sont succédé entre 2009 et 2012, certains exemplaires étant garés sur le faisceau de Sotteville-lès-Rouen, antichambre d'une démolition prochaine.
Une célébration a été organisée par l'amicale des conducteurs retraités du dépôt d'Aulnoye, le 24 novembre 2012, à l'occasion du train Paris-Maubeuge de 16h37, tracté par la BB 16029 pavoisée pour l'occasion. (séance photos à Paris-Nord, animations en gare d'Aulnoye-Aymeries).
Les deux derniers exemplaires maintenus en service actif (BB 16029, BB 16051) ont régulièrement roulé jusqu'au 16 décembre 2012 (CIC Paris - Amiens et Paris - Maubeuge). Les 6 dernières BB 16000 ont été radiées des inventaires le 31 décembre 2012.
Les BB 16000 ont connu successivement les livrées et transformations suivantes :
livrée d'origine : vert bleuté clair 313 renforcé d'un liseré en bas de caisse et de la zone des persiennes en vert bleuté foncé 312, ainsi que des accessoires en aluminium poli : des moustaches en forme d'ailes sous les baies et des enjoliveurs de feux reliés d'avant en arrière par un filet de peinture grise ; la zone de l'attelage est rouge;
dans les années 1960 le renforcement des cabines conduit à la suppression des baies d'angle ;
des traverses d'extrémité renforcées sont installées aux dépens des carénages de l'attelage et les jupes d'angle sont supprimées ;
à partir des années 1970 les poignées des portes d'accès aux cabines ont été déplacées sur toutes les BB Jacquemin : initialement en position haute près de la fenêtre, elles sont placées en bas dans un logement qui servait auparavant à tirer la porte pour la fermer;
fin des années 1970 : pose de phares et de feux rouges unifiés ;
livrée Corail (créée en 1977 par Jacques Beffara et non par Roger Tallon) gris foncé 808 avec toit et partie de caisse entre phares et fanaux en gris clair 806 et bande de séparation orange Corail 418 naissant sous les enjoliveurs de phares, la plupart avait conservé leurs enjoliveurs en aluminium;
livrée béton, en 1985, sans enjoliveurs, à base de gris 804 avec moustache sous les baies frontales et bande ceinturant la caisse (au niveau de la partie supérieure des traverses) peinte en chamois 432, puis en orange TGV 435;
la transformation en BB 16100 (dès 1991) est associée à une livrée gris clair 806 avec 3 zones en gris foncé 808: le bas de caisse, la bande des baies frontales et des persiennes et de lourdes moustaches basses englobant les feux avant et débordant sur les côtés, enfin une bande de ceinture en orange 435 entre bas de caisse et moustaches. Cette livrée est due à Roger Tallon;
livrée Multiservice, en 1995, gris foncé 808, remplacé en 2001 par le gris orage 844, avec toit, moustaches sous baies et partie inférieure de caisse gris métallisé 862, filet rouge 605 à mi-flanc formant en faces frontales un tablier trapézoïdal descendant jusqu'aux traverses en englobant les optiques; c'est ce tablier qui porte le numéro d'engin, la moustache affichant le logo SNCF ;
livrée à pelliculage bleu « en voyage », dès 2002.
Lignes desservies
Paris-St-Lazare - Rouen - Le Havre (dernier trajet le 13 mars 2010)
Paris-St-Lazare - Lisieux - Trouville-Deauville
Paris-St-Lazare - Caen - Cherbourg
Paris-Nord - Longueau - Amiens
Paris-Nord - Lille - Tourcoing
Paris-Nord - Arras - Dunkerque
Paris-Nord - Aulnoye - Jeumont
Paris-Nord - Tergnier - Saint-Quentin - Cambrai
Paris-Nord - Compiègne - Saint-Quentin - Maubeuge (dernier trajet le 20 décembre 2012)
Paris-Est - Nancy - Strasbourg
Paris-Est - Reims - Charleville-Mézières
Strasbourg - Colmar - Mulhouse - Bâle (service international)
Metz - Thionville
Thionville - Neufchâteau
Noisy-Le-Sec - Lille-Champ de Mars (service marchandises)
Le Bourget - Aulnoye (service marchandises)
Dépôts titulaires
Achères (à partir de 1995)
La Chapelle (dès 1958, puis transformation Enert à Achères en octobre 1995)
La Villette (dès juin 1962, en provenance de Strasbourg ; retour à Strasbourg en juillet 1962)
Lens (en 1958, puis transfert à La Chapelle)
Strasbourg (de 1958 à 1962, puis transfert à La Villette le 1er juin 1962 ; retour à Strasbourg le 17 juillet 1962, puis transfert à La Chapelle à partir de juillet 1973)
Machines conservées
BB 16020 : conservée par la SNCF, garée à Mohon.
BB 16113 (ex 16030) : conservée par la SNCF, garée à Mohon.
Cinéma
BB 16011 : elle apparait au cinéma dans le film Les Rois mages
L'une d'elles est utilisée au cinéma dans le film L'Auvergnat et l'Autobus
BB 16020 : elle est utilisée en 1959 lors du premier direct train - télévision à l'occasion de l'ouverture de la traction électrique sur Lille - Paris Nord
BB 16665 : elle apparait au début du film Deux hommes dans la ville, réalisé par José Giovanni en 1973.
Modélisme
Cette locomotive a été reproduite par les firmes HOrnby-acHO, Jouef et Roco.
La BB 16000 emblème de la SNCF
Le logo de la SNCF utilisé vers la fin des années 1960, sur des documents internes et des communications publicitaires, représente la silhouette stylisée d'une BB 16000 en perspective, symbolisant la dynamique du chemin de fer moderne.
|
Une assurance automobile en France est une assurance de principe indemnitaire destinée aux véhicules terrestres à moteur assurés en France et circulant sur le territoire français comme dans l'Espace économique européen ou dans la zone carte verte.
Elle est obligatoire depuis 1958 et est régie par le code des assurances. Son but principal est d'apporter un soutien financier face aux pertes subies par un assuré ou une personne tierce, notamment lors d'un accident de la route, mais aussi pour des dommages subis en dehors de la circulation.
Les formes de contrats comme les garanties proposées par les compagnies d'assurances sont variées. Chaque contrat souscrit est propre à une situation. Que ce soit le véhicule, les garanties choisies, le souscripteur ou la compagnie d'assurance.
Les contrats d'assurance ne produisent leurs effets que lors de la survenance d'un sinistre assuré. Dans ce cas, l'indemnisation est faite en tenant compte de la déclaration de l'assuré, du constat amiable complété, du rapport de l'expert mais aussi des clauses du contrat.
L'assurance automobile représente une part importante du marché de l'assurance.
L'assurance automobile est rendue obligatoire en France par la loi du 27 février 1958, aujourd'hui codifiée au titre 1, livre 2 partie réglementaire du code des assurances. L'obligation d'assurance ne concerne que la garantie « responsabilité civile », c'est-à-dire les dommages causés aux tiers et aux passagers.
Elle doit couvrir le propriétaire du véhicule, toute personne ayant la garde ou la conduite même non autorisée du véhicule et les passagers du véhicule assuré. Ainsi que les dommages causés par la chute des accessoires ou objets transportés, qu'ils surviennent au moment de la chute ou postérieurement. Elle couvre également les opérations de déchargement ou de chargement.
L'assurance de responsabilité automobile doit être souscrite sans limitation de somme en ce qui concerne les dommages corporels et pour un minimum d'1 million d'euros par véhicule et par sinistre matériel
Si un automobiliste se voit refuser par plusieurs compagnies d'assurances, il peut faire appel au bureau central de tarification qui se charge de lui trouver une assurance
|
Le VAB (Véhicule de l'avant blindé), entré en service en 1976, est actuellement le véhicule de transport de troupes le plus répandu dans l'armée de Terre française avec, en 2011, 3 585 véhicules en ligne sur la commande initiale de 4 000 exemplaires pour l'armée française.
Il est le plus couramment armé d'une mitrailleuse de calibre 12,7 mm OTAN pour les véhicules d'infanterie, ou alors d'un calibre 7,62 mm OTAN en circulaire sur le toit pour les autres modèles, mais il peut aussi être équipé d'un tourelleau avec canon-mitrailleur de 20 mm ou 25 × 137 mm ou système lance-missile (VAB HOT).
Histoire
À la fin des années 1960, l'armée française lance un appel d'offres pour la réalisation d'un véhicule blindé de transport de troupes, amphibie et protégé NBC. Les deux constructeurs nationaux répondent en 1969 à ce projet : Saviem avec le VAB et Berliet avec le VXB 170. Après quelques tests comparatifs, le VAB est déclaré vainqueur.
La commande est lancée en 1970 par le ministère français de la défense à SAVIEM, qui deviendra plus tard Renault Trucks Defense. En mai 1975, après la décision de retenir la version 4×4 du VAB (aux dépens d’une version 6×6 proposée par Panhard), le ministère de la Défense en commanda 4 000 exemplaires, SAVIEM étant maître d’œuvre, concepteur, architecte, fournisseur du moteur et de la chaine cinématique et Creusot-Loire à Saint-Chamond, sous-traitant, pour l’étude et la fabrication de la caisse, le montage des prototypes.
Créé pour transporter les combattants sur le champ de bataille en les protégeant de la mitraille, des éclats et des risques NBC, il a été décliné en de nombreuses versions au fil du temps. Il est facilement aérotransportable.
Depuis 1998, les versions françaises connaissent des revalorisations : boite automatique (tranche 1), système de freinage et gonflage des pneus automatique (T2), surblindage (T3). Cette dernière amélioration lui fait perdre sa capacité de flottaison (environ 2 tonnes de plus).
Le 30 avril 2008, la Direction générale de l'Armement (DGA) a notifié à Renault Trucks Defense (RTD) une lettre de commande de 20 M€, pour le développement et l'intégration de 60 tourelleaux téléopérés sur des véhicules de l’avant blindés (VAB) de l’armée de terre. Ces tourelleaux téléopérés permettront au tireur de mettre en œuvre une mitrailleuse de 12,7 mm tout en restant protégé à l’intérieur du véhicule, notamment vis-à-vis de la menace des engins explosifs improvisés, des tireurs embusqués, et en cas de tonneaux. Le parc de l'armée de terre française est passé de 3 603 VAB fin 2011 à 2 476 fin 2016.
Dans le cadre du programme Scorpion (prévoyant une modernité accrue du matériel dans l'armée de terre), le Véhicule blindé multi-rôles (VBMR) succédera au VAB. Le projet de loi de programmation militaire 2014-2019 prévoit à cette dernière date 2 190 VAB en ligne. En 2016, on estime qu'il en restera un millier en 2030.
En 2017, suite aux multiples mises à jour, les versions utilisés par l'armée française sont passés d'un poids de 12 tonnes à 15 puis 17 tonnes. La consommation de carburant est passé à 110 litres pour 100 km réduisant l'autonomie à 230 km, la capacité initiale de transport de dix militaires est passée à 6 avec l’accroissement de l'équipement des fantassins.
La Gendarmerie nationale française l'a utilisé durant la guerre civile libanaise. Elle en a également acquis une vingtaine (avec surblindage) pour son intervention en Afghanistan en 2009 sous la responsabilité du Groupement blindé de gendarmerie mobile. Ces unités ont ensuite été rapatriées à Satory et une partie a été redéployée en Nouvelle-Calédonie en 2017
|
Nicolas-Joseph Cugnot est un ingénieur militaire français, né à Void (Meuse), le 26 février 1725 , mort à Paris le 2 octobre 1804, connu pour avoir conçu et réalisé, entre 1769 et 1771, le premier véhicule automobile jamais construit. Il s'agit d'un fardier d'artillerie, mû par une machine à vapeur à deux cylindres, conservé en parfait état au musée des arts et métiers à Paris.
Nicolas-Joseph Cugnot
Le véhicule dessiné un siècle auparavant par le jésuite belge Ferdinand Verbiest, publié en 1668 ou 1672 dans l'ouvrage Astronomia Europa et parfois présenté comme le tout premier véhicule automobile, n'est qu'un jouet comportant un jet de vapeur et une roue à aubes, dont la réalisation n'est pas prouvée.
Fardier de Cugnot, modèle de 1771, conservé au musée des arts et métiers à Paris.
|
Son travail reste axé sur le domaine militaire. Ses observations sur l'artillerie lourde, le transport et la fortification lui inspirent quelques idées d'inventions nouvelles. Ainsi, il met au point un fusil spécial utilisé par les militaires à cheval. Cependant, ayant d'autres perspectives, concernant entre autres les machines à vapeur, il se retire de l'armée en 1763, pour se consacrer à ses propres recherches.
Après un bref séjour à Bruxelles, Cugnot rentre à Paris et publie en 1766 Éléments de l'art militaire ancien et moderne et, en 1769, Fortification de campagne théorique et pratique, ouvrage qui rencontrera un certain succès et grâce auquel il se fait connaitre dans les milieux militaires. Son concept de véhicule à vapeur, jusqu'alors jamais envisagé, est pris au sérieux. La technologie toute nouvelle de la machine à vapeur (voir Denis Papin et James Watt) est alors un domaine de recherche de pointe.
Le duc de Choiseul Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul Ministre des Affaires étrangères, de la guerre et de la marine, tente au même moment de développer l'artillerie : Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval, l'ingénieur militaire délégué à ces missions, donne alors sa chance à Cugnot et à son fardier. Très intéressé, Choiseul soutient la construction d'un premier prototype, « aux frais du roi », en 1769. Les essais sont menés en octobre.
Ceux-ci sont concluants, malgré quelques problèmes techniques. La construction d'un second prototype en vraie grandeur est alors ordonnée par Gribeauval. C'est un grand tournant dans la carrière de Cugnot : le coût exorbitant du projet et les fortes réserves émises par les ingénieurs quant à sa « faisabilité » n'ont pas suffi à invalider le programme.
Premier accident d'automobile, 1770
La suite de la vie de Cugnot est semée de déconvenues. Le véhicule « grandeur nature » étant prêt en 1770, ses premiers essais ont lieu en novembre 1770 à Vanves. Un premier accident survient : on ne parvient pas à freiner le fardier qui rentre dans un mur. Malgré ce contretemps, d'autres essais sont prévus.
Une fois l'engin réparé, en juin 1771, Cugnot perd deux de ses précieux soutiens, Choiseul et Gribeauval : le premier a quitté ses fonctions un an plus tôt ; le second, un nouveau ministre montrant moins d'intérêt que son prédécesseur pour l'innovation, se voit privé de l'appui financier nécessaire. Les essais ne peuvent se poursuivre. Le prototype est entreposé à l'Arsenal où il tombe dans l'oubli.
À partir de ce moment, on n'entend plus parler de Cugnot dans le domaine militaire. Il continue cependant ses recherches seul : il publie en 1778 Théories de la Fortification. À partir de 1779, il touche une pension de 660 livres par an, eu égard à l'intérêt de ses inventions. Dix ans plus tard éclate la Révolution française à Paris : il perd ses revenus et s'installe en Belgique. En 1800, à son retour à Paris, une maigre rente du Consulat lui est attribuée, grâce à laquelle il peut finir sa vie sans souci financiers. Cugnot meurt en octobre 1804 à Paris, sans descendance.
|
Le « chariot à feu » ou « fardier de Cugnot »
C'est donc essentiellement le prototype connu comme le « fardier de Cugnot » qui a immortalisé le nom de son créateur. Selon certains de ses contemporains, comme Gribeauval, deux fardiers ont été construits officiellement, le premier étant un modèle réduit ; cependant, il se peut qu'une première maquette ait été réalisé par l'ingénieur lui-même avant 1769.
C'est sans doute lors de son service dans l'armée que Cugnot élabore son projet de fardier à vapeur. L'observation des énormes chars roulants tirés par des chevaux servant au déplacement des pièces d'artillerie, la lourde intendance nécessaire à l'entretien des animaux, source de retard et de lenteur, suggère sans doute à Cugnot une solution visant à remplacer la traction hippomobile. Ce problème a déjà été envisagé par son prédécesseur Denis Papin, qui a construit un bateau à vapeur dès 1707, ainsi que par Thomas Newcomen, créateur de la première machine à vapeur proprement dite. Cette invention a influencé Cugnot.
Les dimensions du véhicule sont importantes : 7,25 m de long et 2,19 m de large. Les roues arrière font 1,23 m de diamètre. Il ne pèse pas moins de 2,8 tonnes à vide et environ 8 tonnes en charge : ancêtre, outre de l'automobile, de nos chars d'assaut modernes, le fardier est avant tout conçu pour le transport des canons. La célèbre « marmite », cuve à eau du système de propulsion, mesure près de 1,50 m de diamètre. La réalisation d'un tel projet nécessite des fonds considérables : il coûte environ 20 000 livres de l'époque, comparables à 300 000 ou 400 000 euros. L'armée ne regarde donc pas sur les moyens : ce nouveau système de transport d'armes lourdes suscite un intérêt indéniable.
C'est grâce au soutien financier de Gribeauval et de Choiseul que le second fardier est construit après les essais du premier en 1769 : il est alors fait appel à Brezin dès avril 1770 pour le lancement du « chantier » ; les pompes (cylindres et pistons) sont fabriquées à l'Arsenal de Strasbourg. Rien n'est refusé au bon déroulement de ce projet d'avant-garde. Le « chariot à feu », après sa réparation (cf. accident de 1770), est prêt en juin 1771.
Description du fardier
Schéma du fardier de Cugnot
Le véhicule se compose de deux parties principales : le moteur (foyer et chaudière), c'est-à-dire la marmite située à l'avant, énorme récipient sous pression, en cuivre, et le châssis, constitué de deux poutres longitudinales reliées par des traverses en bois, structure où doivent prendre place le conducteur et le chargement. La charge repose essentiellement sur les deux grandes roues arrière.
S'agissant de la partie avant, tractrice, les idées de Cugnot sont déjà innovatrices : le « moteur » est constitué d'une machine à vapeur à deux cylindres verticaux, les pistons entraînant une unique roue motrice. La marmite alimente la machine à vapeur grâce à un système de transmission de vapeur d'eau sous pression. La machine entraînant la roue motrice par pistons est le prototype simplifié des locomotives à vapeur du siècle suivant.
L'appellation « fardier » désigne ce type de chariots destinés au transport des charges très lourdes (fardeaux).
Le « chariot à feu » de Cugnot est le premier véritable et unique prototype de véhicule automobile capable de transporter un adulte de l'histoire humaine, et c'est aussi la première machine à vapeur à rotation.
Le fardier utilise un moteur dérivé de la machine de Thomas Newcomen pour faire tourner une roue motrice unique à l'aide de deux pistons transmettant l'énergie fournie par une chaudière à vapeur. La « marmite » contient une réserve d'eau portée à ébullition par un foyer à bois et la vapeur se transmet via un tuyau à deux pistons entraînant la roue dans un mouvement circulaire (machine dite « atmosphérique » de type Newcomen). Le véhicule dispose de quatre commandes : le frein, les poignées de direction (sorte de volant qui agissent sur la roue motrice), une tringle, qui fait office d'accélérateur en actionnant le robinet de vapeur, et deux cliquets inversant le mouvement à double effet des pistons et provoquant la marche arrière.
Demeuré à l'état de prototype, le fardier souffre de graves défauts de jeunesse. Tout d'abord la mise en œuvre est très longue : l'eau doit atteindre la température voulue ; puis le combustible se consume très rapidement. Les pauses pour recharger le moteur sont donc fréquentes : toutes les douze minutes environ. Le Fardier, lorsqu'il est en côte, ne développe pas assez de puissance, du fait de la faible pression de la vapeur. Cugnot n'a pas résolu le problème du freinage, ce qui peut être fatal en descente : la simple pédale qui sert de frein est pratiquement inopérante dans ce cas. Enfin, la vitesse maximale, bien que constituant un succès scientifique remarquable, (entre 3,5 et 4 km/h) permet néanmoins tout juste de suivre une armée à pied. En dépit de son utilité certaine dans le transport de charges lourdes, le fardier de 1771 n'est donc pas, en l'état, capable de remplacer efficacement les chevaux.
Trente ans après la fin des essais du chariot, un commissaire général de l'artillerie, nommé Roland, signale l'existence de l'engin, toujours entreposé à l'Arsenal, et propose de nouveaux essais à Bonaparte. Mais ce dernier, occupé à préparer la campagne d'Égypte, refuse. Par souci de gain de place, on le transfère alors dans l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs, qui fait aujourd'hui partie du Musée des arts et métiers, où il est toujours conservé.
Cet exemplaire unique du premier véhicule automobile de l'histoire est parvenu jusqu'à nous dans un état de conservation remarquable.
241 ans plus tard, en 2010, un "fardier de Cugnot" est reconstruit à l'identique par les étudiants de l'école des Arts et Métiers ParisTech et la commune de Void-Vacon en Meuse. Il est en parfait état de marche, prouvant la validité du concept et la véracité des tests effectués en 1769. Cet exemplaire fut exposé pour l'occasion en 2010 au salon de l'automobile de Paris. Il est visible dans le village natal de Cugnot à Void-Vacon (Lorraine - Meuse) et sur le site de l'association "Le Fardier de Cugnot"
|
Jean-Pierre Jabouille, né le 1er octobre 1942 dans le 5e arrondissement de Paris et mort le 2 février 2023 à La Celle-Saint-Cloud (Yvelines), est un pilote automobile français.
De 1975 à 1981, il a participé à 55 Grands Prix de Formule 1 au cours desquels il a remporté deux victoires et obtenu deux podiums pour 21 points au championnat. Il a aussi réalisé six pole positions. Il est l'auteur de la première victoire de Renault en Formule 1, en 1979 à l'arrivée du Grand Prix de France à Dijon-Prenois.
Directeur chez Ligier puis Peugeot Sport de 1990 à 1995, il fonde l'écurie JMB Racing avant de se retirer en 2000.
Biographie
D'origine creusoise, fils d'un architecte comme le Clermontois Patrick Depailler et titulaire d'un diplôme d'ingénieur, Jean-Pierre Jabouille fait ses débuts en sport automobile en 1966, avec la Coupe Renault 8 Gordini; il prépare alors sa voiture avec l'aide de son ami Jacques Laffite. En 1967, il passe à la monoplace avec le championnat de France de Formule 3. Vice-champion en 1968 derrière François Cevert, il est recruté par la firme Alpine, qui en fait son pilote de développement. Les années suivantes, Jabouille mène de front un programme en Endurance (avec Matra) et en monoplace, avec Alpine, alors engagé en tant que motoriste dans le championnat d'Europe de Formule 2.
En 1974, Jabouille obtient sa première chance en Formule 1. Mais au Grand Prix de France, il ne parvient pas à qualifier l'Iso de Frank Williams. Il n'a pas plus de réussite quelques semaines plus tard au Grand Prix d'Autriche sur une Surtees. C'est finalement l'année suivante, qu'il prend part à son premier Grand Prix, en France, sur une troisième voiture de l'équipe Tyrrell. En 1975 il remporte les 1 000 kilomètres de Mugello accompagné de Gérard Larrousse.
En 1976, Jabouille remporte le championnat d'Europe de Formule 2 tandis qu'il est chargé en parallèle de mener le développement du moteur V6 turbo 1 500 cm3 avec lequel Renault s'apprête à révolutionner la Formule 1. La Renault F1 turbo fait ses débuts en championnat du monde à l'occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne 1977, et s'attire rapidement le sobriquet de « Yellow Tea Pot » (la « théière jaune ») pour sa propension à terminer ses courses dans un nuage de fumée blanche. Dans un premier temps, c'est surtout en qualifications que la Renault affiche son potentiel, et Jabouille doit attendre la fin de la saison 1978 pour mettre fin à une impressionnante série d'abandons et marquer ses premiers points, grâce à une quatrième place acquise au Grand Prix des États-Unis Est, à Watkins Glen.
En 1979, la Renault confirme son beau potentiel mais à nouveau, doit essuyer en course des ennuis à répétition. Ce n'est qu'au Grand Prix de France à Dijon que Jabouille connaît enfin une course sans problème, ce qu'il met à profit pour remporter sa première victoire et offrir à la motorisation turbo son tout premier succès en Formule 1. Mais cette victoire historique est en partie occultée par le duel que se sont livré son coéquipier René Arnoux et Gilles Villeneuve pour la deuxième place. Jean-Pierre Jabouille dit à Mauro Forghieri : « Mais Mauro, tu te rends comptes, j'ai gagné le Grand Prix et personne ne s'intéresse à moi, ils s'intéressent tous à René Arnoux et à Gilles Villeneuve ». La victoire de Jabouille à Dijon reste son seul résultat de la saison. Le même schéma se reproduit en 1980, où il décroche un nouveau succès en Autriche, au milieu d'un océan d'abandons. Le plus douloureux d'entre eux a lieu en fin de saison au Canada, où une rupture de suspension l'envoie dans un mur, et le laisse avec les jambes brisées.
Avant même sa grave blessure, Jabouille savait qu'il serait remplacé chez Renault par le grand espoir Alain Prost, et avait signé chez Ligier. Malgré les doutes sur les capacités de Jabouille à revenir au plus haut niveau, Guy Ligier conserve sa confiance dans le pilote français, qui fait son retour à la compétition en 1981 à l'occasion du Grand Prix d'Argentine. Mais rapidement, il s'avère que le « Grand blond » n'a pas retrouvé toutes ses capacités physiques, et à mi-saison, il met un terme à sa carrière en Formule 1, qu'il achève avec l'un des palmarès les plus bizarres : seulement trois arrivées dans les points, mais deux victoires.
En 1984 il participe au Paris-Dakar avec son ami Michel Sardou au volant de l’une des Lada Poch du Team officiel de l’importateur français.
Après être resté un temps au sein de l'écurie Ligier en qualité de directeur technique, Jabouille reprend sa carrière de pilote dans le championnat de France de supertourisme. Lié à Peugeot, il est choisi par Jean Todt pour être l'homme de base du programme Peugeot 905 à partir de 1990. En juin 1993, après un podium aux 24 Heures du Mans, il est désigné pour remplacer Jean Todt (en partance chez Ferrari) à la tête de Peugeot Sport. Il est notamment chargé de préparer l'arrivée du constructeur sochalien en Formule 1. Mais deux ans plus tard, et après des débuts mitigés de Peugeot dans la discipline reine (rupture avec McLaren, partenariat peu convaincant avec Jordan), il est remplacé.
Il est à l'origine de l'écurie JMB Racing en compagnie de Jean-Michel Bouresche avant de se retirer après des titres en Porsche Supercup et FIA Sportscar.
En 2010, Jean-Pierre Jabouille participe en tant que conseiller technique au film Rubber de Quentin Dupieux.
A partir de 2013, il est le parrain et participant au rallye historique Creusekistan, qui regroupe des automobiles de plus de 35 ans.
Il meurt le 2 février 2023 à La Celle-Saint-Cloud, à l'âge de 80 ans
|
|