bande dessinez

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Une rousse, une brune et une blonde se retrouvent sur le toit d'un édifice en feu. Les pompiers ne sont pas encore arrivés, mais une bande de jeunes du quartier se sont réunis pour aider les malheureuses. Ils sont en bas et tiennent une grande couverture blanche, bien tendue et crient :
- "Sautez ! Sautez sur la couverture !"






La brune saute, mais juste avant qu'elle ne touche la couverture, les jeunes l'enlèvent et SPLAT! La brune s'écrase sur le sol. Les jeunes se remettent en position et crient encore :
- "Sautez ! Sautez! Nous allons vous attraper !"
La rousse crie :
- "Pas question! Vous allez enlever la couverture et je vais me casser la figure sur le sol !
- Non, non... Ne t'en fais pas. Nous avons fait ça parce que nous détestons les brunes... Pas de problème pour les rousses. On les aime bien !"
La rousse saute et juste avant qu'elle ne touche la couverture, les jeunes l'enlèvent et SPLAT! La rousse s'écrase sur le sol. Les jeunes rigolent et se replacent en position, la couverture bien tendue et crient à la blonde maintenant seule au sommet de l'édifice:
- "Saute! Saute sur la couverture !
- Pas question! réplique la blonde. J'ai vu ce que vous avez fait pour la rousse et la brune !
- Ne t'en fais pas, s'écrient les jeunes. Nous aimons les blondes, nous n'enlèverons pas la couverture !
- Ecoutez, vous n'arriverez pas à me convaincre après ce que vous avez fait... Je suis peut-être blonde, mais je ne suis pas folle ! Si vous voulez que je saute, placez la couverture par terre et reculez-vous d'une dizaine de mètres..."

Un musicien vient de se faire renverser dans la rue par une voiture.
- Avez-vous eu le temps de relever son numéro ? lui demande un témoin.
- Non, mais je peux vous dire que son avertisseur est en fa dièse.

Trois personnes chargées de bagages et visiblement en retard
penètrent en trombe dans le hall de la gare.
Le train s'ébranle alors. Le contrôleur agrippe la première personne,
la propulse avec ses valises dans le wagon et parvient à faire monter le deuxième.
Se tournant vers la troisième personne, il dit, confus :
- Je suis désolé, le train avait pris trop de vitesse, je n'ai rien pu faire pour vous !
- Le malheur, monsieur, c'est qu'il n'y avait que moi qui partais. Les deux autres m'accompagnaient !

Un petit monsieur monte dans un autobus bondé à l'heure de pointe.
Sans le vouloir, il marche sur le pied d'un homme irascible qui s'écrie :
- Abruti ! Le petit monsieur le regarde, soulève son chapeau et répond :
- Enchanté. Moi, c'est Dupond.
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Le président :
- Accusé, vos noms et prénoms.
L'accusé :
- On voit bien, monsieur le président, que vous êtes un nouveau !.
Depuis le temps que je viens ici, tous les autres me connaissent.

Deux messieurs se retrouvent devant la grande poste de Rennes.
- Je suis très heureux de vous voir, cher monsieur.
- Moi aussi.
- Pas tant que moi. Je voulais vous demander... Pourriez-vous me rendre le livre
que vous m'avez emprunté il y a plus de six mois ?
- C'est vraiment urgent ?
- Eh bien, ça commence à le devenir.
- Figurez-vous que je l'ai prêté à un ami il y a juste trois mois.
- C'est embêtant, car la personne qui me l'a prêté il y a un an,
commence à me le réclamer avec insistance.

Une grande tension règnait dans la salle d'opération.
Le gynécologue et le chirurgien s'affairaient à une césarienne compliquée.
Plus tard, après que tout se fut très bien passé, l'anesthésiste demanda si c'était un garçon ou une fïlle.
- Je ne sais pas, répondit le chirurgien qui n'a pris pris garde à ce détail.
- Moi non plus, dit le gynécologue....
Une jeune infirmière stagiaire qui participait à l'opération s'avança timidement :
- Excusez-moi, mais si vous me permettiez de voir le bébé un instant,
je pourrais peut-être vous renseigner...