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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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L’anguille est un poisson d’eau douce ayant l’apparence d’un serpent. Elle appartient à la famille des anguillidés. Sa peau est très visqueuse et ne possède que de minuscules écailles, profondément incrustées dans la peau. On la trouve notamment dans les rivières d’Europe et d’Amérique du Nord. La pêche à l’anguille est une activité très courante au Québec, en particulier sur les rives du Saint-Laurent. Ils y utilisent encore parfois une technique bien particulière : "à la fascine". Ils accrochent pour cela un filet, plongé dans le fleuve, à un poteau situé sur la rive.
Les anguilles naissent dans la mer des Sargasses, près des Bermudes. Elles naissent toutes femelles, puis certaines changent de sexe. Les larves sont ensuite entraînées par les courants vers les fleuves d’Europe et d’Amérique du Nord. Seules les femelles s’engagent dans les estuaires, ceux de la Loire et de la Gironde pour la France. A ce stade, les anguilles ont trois ans et sont très petites (de 6 à 9 centimètres) et transparentes. On les appelle alors "civelles", ou "pibales" au Pays basque.
Elles grossissent ensuite dans les rivières : les mâles atteignent 50 cm et les femelles 1 mètre. Elles se pigmentent également. Après environ 10 ans passés dans les rivières, les anguilles redescendent vers la mer pour pondre leurs œufs. C’est à ce moment là que ce poisson est le plus recherché : on l’appelle alors anguille "argentée" ou "de descente". Elles mettront 2 ans à regagner la mer des Sargasses, où elles frayeront et mourront.
Bienfaits
L’anguille fait partie des poissons les plus gras. Mais sa richesse en lipides (16 g pour 100 g de viande) n’est pas néfaste, car il s’agit de bonnes graisses. Ce sont en effet des Oméga-3, des acides gras essentiels à la régulation des lipides dans le sang et à la croissance. La consommation d’anguille peut, comme pour tous les poissons, diminuer les risques de maladies cardio-vasculaires.
L’anguille est par ailleurs peu calorique (230 Kcal pour 100 g) et vous apporte des quantités intéressantes de protéines : 23 g pour 100 g. Celles-ci sont utiles pour l’entretien et le renouvellement des cellules de l’organisme.
Ce poisson vous fournit d’autre part des vitamines, ainsi que des minéraux et oligo-éléments. Toutes ces qualités nutritionnelles contribuent à faire de l’anguille un aliment sain pouvant avoir des effets bénéfiques pour la santé.
Traitement des anguilles à Comacchio au XIX siècle
Comme tous les poissons, l’anguille doit être consommée le plus rapidement possible après l’achat, de préférence le jour même.
L’anguille est un poisson assez peu consommé en France, comparativement à l’Asie. Cela peut être dû à son aspect de serpent, qui peut en rebuter certains. Si les anguilles que nous trouvons sur nos étals français proviennent de la pêche, les anguilles commercialisées en Extrême-Orient proviennent en revanche d’élevages intensifs dans des piscines couvertes.
Pêcheur d'anguilles
Elle est commercialisée sous différentes formes : en filet, fumée, marinée, en gelée, en conserve ou fraîche. Pour vous assurer de la fraîcheur d’une anguille, vérifiez que ses couleurs sont franches, qu’elle a un aspect luisant et gluant. Le mucus visqueux qui la recouvre est un signe de fraîcheur.
Vendues fraîches, les plus jeunes anguilles peuvent être juste nettoyées. Vous devrez en revanche dépouiller les plus grosses avant de les préparer, car leur peau est dure. Mais il faut pour cela attendre le dernier moment, car l’anguille s’altère vite et son sang peut alors présenter des risques. Il contient en effet une toxine, dont les effets nocifs disparaissent heureusement à la cuisson.
Cette opération de dépouillage n’est pas évidente. Il faut tout d’abord nettoyer et essuyer l’anguille. On incise ensuite la peau juste derrière la tête pour décoller un fragment, qui vous permettra de tirer sur tout le reste de la peau. Il est parfois nécessaire de se munir d’un chiffon pour parvenir à tirer sur ce bout de peau, qui peut être glissant. On découpe ensuite généralement l’anguille en tronçons.
La façon la plus courante de préparer de l’anguille fraîche est en matelote, c'est-à-dire cuite dans du vin. Elle peut également être pochée, sautée, cuite en brochettes ou en ragoût. Les plus petites anguilles peuvent être grillées. L’anguille fraîche entre d’autre part dans la composition de nombreuses préparations régionales.
Matelote d'anguilles au vin rouge
Un de ses modes de préparation parmi les plus appréciés est l'anguille "au vert". On prend pour cela des anguilles de taille moyenne que l’on coupe en tronçons d’environ 6 cm. On fait tout d’abord fondre dans du beurre de l’oseille, des épinards, du persil, de l'estragon, et un peu de sauge, après avoir haché tous ces légumes. On y ajoute ensuite les morceaux d’anguille, du thym et du laurier, puis, plus tard, un verre de vin blanc sec. En fin de cuisson, on incorpore de la crème, du jus de citron et deux jaunes d'oeufs.
Anguilles au vert
L’anguille fumée se sert en hors-d’œuvre, accompagnée de pain de seigle et de citron. Les Scandinaves et les habitants du Nord de l’Allemagne en sont très friands.
Anguilles fumées
Les pibales (très jeunes anguilles) peuvent être cuites à la sauteuse. Leur mode de préparation dépend également des régions. En Bretagne, on les poche simplement dans de l’eau bouillante, puis on les sert avec une salade accompagnée d’une sauce vinaigrette. En Charente-Maritime, on les fait dorer à feu vif dans du beurre avec de l’ail finement haché.
Pibales sautées
Pour 4 personnes, comptez environ 2 kilos de petites anguilles. Comptez 100 g de pibales par personne.
Le poisson rouge...
Un poisson rouge vit dans un bocal au fond de l'océan. Il y est depuis si longtemps qu'il est très habitué à son bocal, il en connaît les limites, les contours, il sait que l'eau dont il a besoin est contenue à l'intérieur.
En dehors du bocal, il ne sait pas. Il y pense parfois, et oublie bien vite. Un jour, il apprend que le bocal va inévitablement se briser et qu'il devra abandonner cette existence délimitée par le périmètre du bocal. On lui dit que cela s'appelle « mourir». Son destin, après la fin du bocal, lui est tout à fait inconnu, il a très peur. Y a-t-il de l'eau dans l'océan hors de son bocal ? Il craint bien que non.
Va-t-il survivre à la destruction du bocal ?
Il est persuadé que non. Et surtout, il est très attaché à ses mouvements dans le bocal, à la vue qu'il a depuis le bocal et qu'il n'échangerait pour rien au monde contre autre chose, contre un inconnu, malgré les souffrances que lui cause souvent l'enfermement dans le bocal.
Il n'existe dans sa mémoire rien de comparable à l'univers de son bocal, il ne veut rien d'autre. Quand le bocal vient à se briser, le poisson est rendu à l'océan, il réalise que l'eau est présente hors du bocal, que l'espace y est infini et que son attachement au bocal ne venait que de l'oubli de la nature de l'océan dont il provient, à l'origine.
Quand le bocal se brise, rien ne se passe. L'eau retourne à l'eau, l'univers réduit du poisson rouge subit une expansion soudaine. Il est libre.
Nous sommes le poisson rouge dans le bocal.
Mais nous appartenons à l'océan.
Tout va bien.
Thierry Vissac
Les traditions pastorales et les chars à bœufs du Costa Rica
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Costa Rica
(UNESCO)
Le char traditionnel, ou carreta, est la forme d’artisanat la plus connue du Costa Rica. Il a été utilisé à partir du milieu du dix-neuvième siècle pour transporter le café de la vallée centrale du Costa Rica jusqu’à Puntarenas, sur la côte Pacifique, un long voyage de dix à quinze jours à travers les montagnes. Pour avancer dans la boue sans s’enliser, les chars étaient équipés de roues sans rayons, mélange de disque aztèque et de roue à rayons espagnole. Le char à bœufs était souvent le seul moyen de transport des familles et pouvait être le signe indicatif de leur statut social.
La tradition qui consiste à peindre et à décorer les chars à bœufs remonte au début du vingtième siècle. À l’origine, chaque région du Costa Rica avait son motif. Il suffisait de voir celui qui ornait les roues pour savoir d’où venait le conducteur. Vers 1915, des fleurs, des visages et même des paysages miniatures ont commencé à apparaître à côté des rosaces. Aujourd’hui encore, des concours annuels sont organisés pour récompenser les artistes les plus créatifs.
Chaque carreta a son propre « chant », un son spécifique produit par un anneau métallique qui heurte l’écrou du moyeu de la roue quand le char cahote sur la route. Quand le char est devenu un objet de fierté personnelle, sa construction a fait l’objet du plus grand soin et les meilleurs bois ont été sélectionnés pour obtenir le meilleur son possible.
Les carretas d’aujourd’hui, colorées et richement décorées, ne ressemblent plus aux véhicules rectangulaires à cadre en rotin, grossièrement taillés et recouverts de bâches en cuir brut des origines. Si, dans la plupart des régions du Costa Rica, les camions et les trains ont supplanté les chars à bœufs comme moyen de transport, les carretas restent un fort symbole du passé rural du pays. Ils figurent au premier rang des défilés et lors des fêtes religieuses et profanes.
Les chars à bœufs sont désormais un moyen de transport dépassé. La demande a ainsi considérablement baissé depuis quelques décennies. De même, le nombre d’artisans possédant les compétences nécessaires pour les fabriquer et les décorer a également diminué.
Si j'étais à sa place...
C'est tellement facile de trouver ce qui ne fonctionne pas
dans la vie des autres.
Nous nous disons souvent :
“Si j'étais à sa place,
je ferais telle chose, telle chose, telle chose !”
Mais avons-nous déjà pensé
que si nous étions réellement à la place de l'autre personne,
vraiment dans ses souliers,
nous serions alors aux prises avec ses émotions,
ses préjugés, ses réactions, ses inquiétudes,
ses ambitions, ses objectifs, ses inhibitions,
ses instincts, bref,
nous aurions son passé,
son présent et son avenir
et il est fort probable que nous agirions
exactement de la même façon qu'elle ?
Avant de condamner quelqu'un,
essayons non seulement de le comprendre,
mais de vibrer au même diapason que lui
et nous constaterons alors
que nos émotions ressemblent aux siennes.
(auteur inconnu)
Les Poissons
du 19 Février au 20 Mars
Les symboles et mythes des poissons
L’écrevisse du signe du Cancer vit à fleur d’eau, en quête d’un peu de fraîcheur, ou si le crabe en analogie avec ce même signe et qui porte son nom, vit sur les plages, dans les rochers, au creux des vagues, à la surface des mers. Le Scorpion, quant à lui, vit dans les eaux chaudes de la terre, dans les mares et les marais.
Aux Poissons, il faut l’océan, le ciel, l’espace. L’océan n’est-il pas un immense et splendide miroir dans lequel se reflète l’immensité du ciel constellé, apparemment immuable, en réalité toujours en mouvement ? Le ciel et l’océan sont les deux symboles naturels, pourrait-on dit, du signe des Poissons.
En effet, en contemplant la surface de l’océan, on ne soupçonne pas les innombrables courants qui le traversent, ni la richesse, l’infinie variété des formes de vie qui grouillent dans ses eaux. De même en contemplant le ciel, on n’imagine mal les mouvements et les attractions des astres, la puissance des masses et des éléments qui sont en jeu, les formidables forces créatrices et destructrices œuvrant à tout instant.
Ainsi, on comprend mieux comment le signe des Poissons, dernier signe du zodiaque, mais aussi le signe qui précède le premier signe du printemps, le Bélier du renouveau, de la plante qui sort de la terre pour se tourner vers la lumière, vers le soleil, vers le ciel, a été assimilé au chaos primordial, au stade de la vie intra-utérine, coïncidant avec les derniers jours de la grossesse, juste avant que l’enfant voit le jour. On pourrait dire que tout natif des Poissons pressent que le jour va venir, que la lumière est là, toute proche.
C’est pourquoi la prémonition, l’art d’anticiper les événements, la connaissance intuitive du déroulement des circonstances sont, chez les natifs de ce signe, une seconde nature, un don inné. Mieux que quiconque, ils savent se placer dans les courants continus, dans les vagues toujours recommencées du temps qui se perpétue, au cœur de ce que nous appelons aujourd’hui le continuum espace-temps. Connaissant le commencement, ils pressentent la fin.
Voilà pourquoi ils ont parfois tant de mal à vivre le présent.
Abondance, fécondité, richesse, multiplicité, infini, éternité, le signe des Poissons est celui de la démultiplication, de la générosité sans borne, de l’ouverture totale, de la dissolution de tout ce qui divise et sépare, isole et contraint, de la dilatation et de la fusion. Selon Anaximandre, astrologue et philosophe grec du VIème siècle avant notre ère, qui affirmait que l’univers était un ensemble chaotique et indéterminé contenant en lui-même tous ses contraires, dans certaines régions d’Asie Mineure, la consommation de poisson était proscrite et tabou, car on le vénérait à la fois en tant que père et mère de tous les hommes. Selon une légende mythique romaine, qui s’inspire de la mythologie grecque, mais qui puise aussi aux sources plus anciennes des mythes assyriens, Cupidon (Eros) et Vénus (Aphrodite) furent surpris dans leurs ébats sur les bords de l'Euphrate, par Typhon, le monstre mi-fauve, mi-humain, enfanté par Gaïa, la Terre, dont la tête touchait les étoiles.
Typhon, peinture murale etrusque
Pour le fuir, ils se jetèrent à l’eau et se changèrent en poissons. Au fond du fleuve, ils trouvèrent un œuf merveilleux qu’ils ramenèrent sur le rivage. De cet œuf, naquit une déesse d’une grande sagesse, dont la réputation ne tarda pas à se répandre. Elle put alors intercéder auprès de Jupiter (Zeus) pour qu’il accorde l’immortalité aux deux poissons. C’est ainsi qu’est née la constellation des Poissons.
Les décans
Trois couples de poissons figurent les trois décans du dernier signe du zodiaque. Chacun d’eux symbolise à sa manière, selon son style, l’ambivalence propre à ce signe subtil.
Les Poissons du premier décan, dit décan de Clairvoyance, dont le maître est Saturne
du 20 fevrier au 29 fevrier
D’un point de vue figuratif, les trois couples de poissons représentant les trois décans du dernier signe du zodiaque se ressemblent. Seules diffèrent la direction dans laquelle ils nagent et leurs postures. Le premier couple de poissons apparaissant au début de ce signe se compose de deux poissons en tout point semblables. Il s’agit d’un autre point commun aux trois figures symbolisant les décans de ce signe.
Toutefois, les deux premiers poissons se distinguent des deux autres couples, par leurs postures. Le premier se trouve dans une position parfaitement horizontale, la tête dirigée vers la gauche. Le second se situe juste au-dessous de lui, la tête à droite. Leurs têtes et leurs corps se trouvent inversés, chacun d’eux semblant s’orienter dans une direction diamétralement opposée.
En effet, ces deux poissons que rien ne distingue n’offrent aucun lien apparent entre eux. D’une certaine manière, ce dessin suggère que celui du haut aurait pu tout aussi bien se trouver en bas, et inversement. Dès lors, en quoi figure-t-il symboliquement la clairvoyance, nom que porte ce trente-quatrième décan du zodiaque ? On attribue communément au natif de ce décan un caractère cyclothymique, tantôt lucide ou clairvoyant, tantôt angoissé ou désespéré.
Il passe ainsi d’un extrême à l’autre, sans transition, parfois du matin au soir, ou d’un instant à l’autre. Déchiré entre ses deux états opposés, il n’en est pas moins pourvu d’une grande réceptivité psychique qui peut le rendre étonnamment clairvoyant.
Les Poissons du deuxième décan, dit décan de Grandeur d'âme, dont le maître est Jupiter
du 1er mars au 10 mars
Ce dessin met en scène le plus beau, le plus harmonieux des trois couples de poissons figurant dans le dernier signe du zodiaque, d’un point de vue esthétique s’entend. Il s’agit en effet de deux longs poissons, pourvus de superbes écailles, d’une tête fine, comme ciselée, de deux nageoires ventrales et dorsales, et d’une nageoire caudale bien développées, mais heureusement proportionnées par rapport au corps.
De ces deux poissons positionnés l’un au-dessus de l’autre se dégagent une certaine tranquillité empreinte d’assurance, de la finesse, et de la force, toutes qualités en rapport avec la beauté plastique aussi bien qu’intérieure. Celui qui se trouve en haut se dirige vers la gauche, le corps droit, relié par la nageoire caudale à son congénère ou frère jumeau, qui se dirige sous lui dans la direction opposée.
Chacun semble chercher ou choisir une voie tandis qu’un lien les rassemble, les unit, les soude littéralement l’un a l’autre. Ce lien symbolise des éléments subtils qui relient deux tendances ou deux comportements apparemment contradictoires, en réalité complémentaires, que l’on retrouve fréquemment chez le natif de ce décan. Ici, le corps et l’âme se trouvent sinon en osmose, du moins en relation constante l’un avec l’autre.
Les Poissons du troisième décan, dit décan de Réceptivité, dont le maître est Mars
du 11 mars au 20 mars
Les deux poissons figurant le dernier décan du zodiaque sont tout en mouvement et en puissance. Leur corps pourvu de très grosses écailles brillantes, leurs nageoires dorsales, ventrales et caudales semblant écrasées par les flots révèlent qu’ils nagent à grande vitesse. Celui du haut ne se trouve pas dans une position horizontale comme dans les deux précédents décans. La tête dirigée vers la droite, son corps forme un angle à quarante-cinq degrés au-dessus l’horizon. Sa tête, dirigée vers le ciel, émerge des flots.
L’autre poisson, jumeau du premier, la tête dirigée vers le bas, son corps formant également un angle de quarante-cinq degrés, mais au-dessous de l’horizon, plonge dans les profondeurs. L’un émerge, l’autre plonge. Néanmoins, ils sont reliés par un cordon dont chacun tient une extrémité dans sa gueule.
Ainsi se trouve figurée l’ambivalence caractéristique du natif de ce décan qui tantôt aspire à sortir de l’ombre pour exprimer et montrer ce qu’il pressent et perçoit, tantôt cherche à se retirer du monde, à s’isoler, à plonger en lui-même, à nager dans les ultimes profondeurs de l’âme et de la conscience.
Les Poissons
du 19 Février au 20 Mars
Présentation des Poissons
Le signe des Poissons est le douzième et dernier signe du zodiaque. C’est un signe féminin, mutable, c'est-à-dire le dernier signe d'une saison, ici, en l'occurrence, le troisième signe d’hiver, correspondant à la période du dégel. Le Soleil fait son entrée dans ce signe le 19 ou le 20 février. Il y séjourne jusqu’au 20 ou 21 mars, selon les années.
Sa saison est l’hiver. En cette période de l’année, c’est le dernier stade de la vie souterraine pour les plantes qui surgiront de terre au printemps prochain. Sous l’effet de la chaleur, qui revient peu à peu, la neige et la glace fondent, la terre est humide et réceptive.
Son élément est l’Eau. La fonte des neiges, et des glaces engendre un déferlement des eaux qui renouvellent les nappes phréatiques, préparant la régénération des eaux de sources filtrées par le limon de la terre. Les rivières et les fleuves grossissent, débordent parfois.
Ses maîtres sont Jupiter et Neptune, Zeus et Poséidon, les dieux grecs du ciel et de l’océan.
Ses couleurs sont les diverses nuances du bleu, du vert et du violet, comme le bleu marine et le vert d’eau, par exemple.
Ses pierres sont l'aigue-marine, le corail et le jade.
(Aigue Marine)
Son métal est l’étain.
Son signe opposé et complémentaire est la Vierge
Ses correspondances anatomiques sont les pieds, les veines, et la glande pinéale ou épiphyse.
Les pays en analogie avec le signe des Poissons sont la Cote d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guadeloupe, la Guyane Française, le Portugal, le Sahara, Saint-Domingue, Taiwan, la Tunisie. Les villes qui lui correspondent sont Alexandrie, Compostelle, Ratisbonne, Séville.
Ses mots clés sont réceptivité, intuition, inspiration, émotion, communion, compassion, bonté. Quel que soit le rôle qu’il joue ou la place qu’il tient, le natif des Poissons a de hautes aspirations. Il est idéaliste et inspiré.
Les grandes caractéristiques des Poissons
Vous avez un tempérament émotif, cyclothymique, angoissé, flou, mais plein de ressources insoupçonnées, pouvant dès lors vous rendre plus résistant que vous n'en avez l'air. En effet, votre grande réceptivité psychique vous confère un pouvoir d’adaptation subtil aux circonstances les plus variées, un don naturel pour deviner les états d’âme et les sentiments d’autrui, anticiper les événements ou profiter des situations agréables.
Vos aspirations spirituelles ou mystiques sont latentes, et votre imagination créatrice est potentiellement riche. Vous avez un certain goût pour les arts, le romanesque, le lyrisme, la poésie. Vous vous attachez alors aussi bien au fond, qu'à la forme. Votre caractère est empreint d’une grande bonté naturelle. Vous êtes compatissant, compréhensif, tendre, affectueux, perméable, influençable, impressionnable. Votre esprit baigne dans la sensibilité émotionnelle.
Vous êtes perceptif, imaginatif. Vous pouvez totalement vous abstraire de la réalité matérielle, car vous en êtes en proie à de multiples impressions qui vous rendent tantôt confus, ou incohérent, tantôt génial, ou inspiré. Vous avez tendance à nourrir des angoisses irrationnelles, à vous réfugier dans l’auto-illusion, à fuir le contact ou l’affrontement.
Par compensation, vous développez un sens du défi ou de l’absolu, un don de soi pouvant aller jusqu'au sacrifice. Vous êtes idéaliste. Vous ressentez le besoin instinctif de participer aux joies et aux souffrances d’autrui, avec un sens inné de la communauté.
En amour, vous aspirez à une totale fusion charnelle et spirituelle avec l’autre. Vous sublimez vos sentiments et vos désirs.
Les Quatre Saisons
L'été: le temps où l'on prend son temps.
L'automne: le temps, pour l'homme et la nature de cheminer ensemble; l'un et l'autre déclinent.
L'hiver: le temps où l'on compte le temps.
Le printemps: le temps des illusions; la nature rajeunit et nous croyons en faire autant.
Aristote
La Tumba Francesa
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Cuba
(UNESCO)
Le style de danse, chant et jeu de tambour appelé Tumba Francesa (littéralement « tambour français ») a été importé à Cuba par les esclaves haïtiens transférés dans la partie orientale de l’île, à la suite des troubles qui ont agité Haïti dans les années 1790. Il incarne l’un des liens les plus anciens et les plus visibles avec le patrimoine afro-haïtien de la province cubaine d’Oriente. Il est le fruit de la fusion, au XVIIIE siècle, de la musique du Dahomey (Afrique de l’Ouest) et de danses françaises traditionnelles. Après l’abolition de l’esclavage à Cuba, en 1886, et la migration urbaine des affranchis à la recherche de travail, des sociétés de Tumba Francesa ont vu le jour dans plusieurs villes.
Les représentations de Tumba Francesa s’ouvrent généralement par le composé, un solo en patois espagnol ou français interprété par le chanteur principal. À son signal, le catá, un grand idiophone en bois, entame un rythme endiablé repris par trois tambours appelés tumbas. Ces instruments frappés à la main, qui ressemblent aux congas modernes, sont fabriqués dans un morceau de bois d’un seul tenant qui est évidé et orné de motifs gravés et peints. Les danses sont exécutées sous la direction du Mayor de Plaza. Le chœur et les danseurs, principalement des femmes, portent de longues robes de style colonial avec sur la tête des foulards africains et à la main des écharpes colorées. Les chanteurs soutiennent le rythme à l’aide de hochets en métal (chachás). Les représentations, composées de séquences de chants et de danses de 30 minutes, se prolongent généralement tard dans la nuit.
La popularité de la Tumba Francesa a atteint son apogée à la fin du dix-neuvième siècle. Aujourd’hui, seuls deux des nombreux styles de danse associés à la Tumba Francesa sont encore régulièrement exécutés : le masón, parodie espiègle des danses de salon françaises, et la yubá, danse improvisée sur des rythmes effrénés de tambour. Trois ensembles continuent de maintenir cette tradition vivante.