Réponse au sujet... Nicolas de France

Publié à 20:56 par acoeuretacris
 
Il ne se prénommait pas Nicolas, mais il est mort sans avoir reçu de prénom. Cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_France
Philippe Delorme
auteur de "Henri IV, les réalités d'un mythe" (L'Archipel 2010)
http://www.philippedelorme.fr
 
 
 
Bonsoir... merci de votre visite...
et de votre commentaire...
 
 
"Il aurait porté les prénoms de Nicolas-Henri. D’après certains, les membres de sa famille s’étaient déjà habitué à l’appeler Nicolas de France."
 
Rien n'est affirmé...
 
je n'ai rien trouvé de plus précis
lorsque que j'ai posté cet article...
 
 
Bonne soirée
 
 
 
 
 
 
 
 

Cadeau d'amitié.... Merci Chantal...

Publié à 19:48 par acoeuretacris

Petites histoires de l'histoire - Le Roi Arthur -

Publié à 16:52 par acoeuretacris Tags : petites histoires le roi arthur
Petites histoires de l'histoire - Le Roi Arthur -

 

Le Roi Arthur a-t-il existé ?

 

Héros de la résistance celte à l’invasion anglo-saxonne, le roi Arthur est le personnage qui inspire les plus beaux récits des poètes médiévaux.
Arthur, Merlin l’enchanteur, Lancelot, les chevaliers de la Table ronde, Tristan ou Perceval évoquent un monde chevaleresque où l’honneur est primordial.
Mais le grand roi qui aurait tranché des têtes d’un revers de son épée Excalibur n’est-il qu’une légende ?
Arthur a-t-il réellement existé ? Quel est l’antique secret du Graal ?

 

La légende d’Arthur

 

Quelques temps après que les Romains ont quitté la Grande-Bretagne, les Celtes, livrés à eux-mêmes, s’organisent en une multitude de petits royaumes qui, rapidement, se querellent. L’un de ces Etats est dirigé, nous disent les conteurs, par le roi Uther Pendragon.

Grâce à une ruse de son druide Merlin, Uther parvient à abuser de la femme de l’un de ses ennemis, la belle Igraine.
L’enfant qui naît, Arthur, est élevé par Merlin.

Adolescent, Arthur révèle son sang royal en parvenant sans peine à dégager d’un rocher l’épée merveilleuse Excalibur.

En effet, Merlin organisa un rassemblement de toute la noblesse. Dans un pré, se trouvait une magnifique épée fichée dans une enclume. Sur la pierre était inscrit : »Celui qui retirera l’épée de cette pierre et de cette enclume sera roi de toute l’Angleterre. »

On cria au miracle quand le jeune Arthur libéra l’épée de l’enclume. L’Angleterre avait trouvé son roi.

 

 

Le roi arthur écoutant les doléances de l'un de ses sujets (Bibliothèque nationale de France, Paris).

 

Il fédère les royaumes d’Angleterre et repousse l’envahisseur saxon. Il règne, son épouse Guenièvre à ses côtés, dans sa brillante cité de Camelot où il réunit autour d’une immense table ronde de preux chevaliers : Gauvain, Kay, Perceval, Lancelot, Tristan …

 

 

Couronnement du roi Arthur (Extrait d'un manuscrit du XIVe siècle, Bibliothèque nationale de France, Paris).

 

Mais, Arthur a de nombreux ennemis dont Loth de Lothian. Ce dernier envoie sa femme, Morgane, comme ambassadrice. Arthur la séduit et un enfant est conçu, Mordred. Ce qu’ignore Arthur c’est que Morgane est sa demi-sœur.
Merlin prédit que Mordred amènera la ruine du royaume.

 

 

Le roi Arthur et ses chevaliers (Gravure de Gustave Doré).

 

En cadeau de mariage, Arthur a reçu une magnifique table ronde. Lorsque les chevaliers prennent placent autour, une place reste vide. Elle est réservée à celui qui ramènera le Saint- Graal, une des reliques les plus sacrées de la chrétienté.

 

 

Lancelot, manuscrit enluminé du XVe siècle. En haut, naissance et éducation de Lancelot par la Dame du Lac; en bas, à gauche, Lancelot participant à un tournoi; à droite, sa vision du Graal.

 

L’amour tient une grande place dans la légende arthurienne. Lancelot et Guenièvre s’aiment. Poussé par Mordred, Arthur accuse le couple d’adultère et de trahison. Lancelot s’enfuit alors sur le continent avec sa bien-aimée et de nombreux chevaliers.
Arthur part à leur poursuite. Le combat mettra fin à l’esprit de la Table ronde. L’honneur perdu et prisonniers de leurs passions, les chevaliers se précipitent vers la catastrophe finale.

Profitant de l’absence d’Arthur, Mordred lève une armée et s’empare du trône. Lors de la bataille de Camlann, Arthur tue Mordred mais est mortellement blessé.

 

 

Combat final entre Arthur et Mordred (Peinture de W.Hatherall).

 

Arthur, agonisant, fait jeter son épée dans un lac : la lame magique est rendue à la fée Viviane, la « Dame du lac », qui éleva Lancelot et envoûta Merlin.

Selon la légende, Bédivère installe le roi mourant dans une barque qui emmène le roi vers l’île magique d’Avalon.
Il est également dit que le roi Arthur reviendra car, sur sa tombe, est écrit : »Hic Iacet Arthurus Rex Quondam Rex futurus « (Ici gît le grand roi Arthur, celui qui fut et qui sera).

Voilà le résumé de la vie du roi Arthur. Mais quelle est l’origine de cette belle légende ?

 

La diffusion de la légende arthurienne

 

L’existence d’Arthur est fixée à la fin du Ve siècle et au début du VIe siècle de notre ère. Le premier auteur à évoquer le roi est l’historien Nennius, dans son histoire des Bretons, rédigée en 826, mais qui s’inspire d’un récit remontant à une époque bien antérieure.

L’histoire d’Arthur est en fait une collection de récits qui ont été ensuite rattachés à un seul héros et à une seule histoire. Cette dernière a été enrichie au cours des siècles.

 

 

Le roi Arthur représenté dans une fresque italienne du XIIe siècle. La légende a été rapportée en Italie par l'invasion normande.

 

Les exploits d’Arthur ont été vraiment développés par Geoffroi de Monmouth, auteur d’une Histoire des rois de la Grande Bretagne (Historia regum Britanniae), écrite en 1136. C’est lui qui rassembla tous les récits en y mêlant un peu d’histoire vraie et beaucoup de fiction.
Il fait d’Arthur un roi et créé le personnage de Merlin.

 

 

Manuscrit flamand du début du XVe siècle montrant une joute en présence du roi Arthur

 

D’autres auteurs ont écrit des ouvrages sur le roi Arthur dont Sir Thomas Mallory (la Mort d’Arthur), Lord Tennyson (Les Idylles du roi) et T.H White (The once and futur king).

Ce sont deux auteurs français qui ont diffusé la légende arthurienne. Vers 1154, Robert Wace traduit l’Historia en un poème, le Roman de Brut.
On y voit pour la première fois les chevaliers prendre place autour d’une table ronde.

 

 

Le film Excalibur (1981) s'attache à l'esprit du mythe

 

Chrétien de Troyes a écrit plusieurs romans (1170 à 1182) retraçant la légende d’Arthur. On lui doit notamment Tristan et Iseut (poème perdu), Lancelot. C’est lui qui introduit le thème de l’amour passion.

Le thème de la quête du Graal n’apparaît qu’en 1215 avec la parution de poèmes français. L’origine du Graal se perd dans la nuit des temps. Attribut païen, puis chaudron magique des Celtes, il fut transformé au Moyen Age en un symbole chrétien.

 

Les preuves de l’existence du roi Arthur

 

Les ruines du château de Tintagel où, d’après la légende, Arthur est né, existe toujours. Il se dresse sur une pointe de terre fichée dans l’Océan, au nord des Cornouailles. L’édifice date sans aucun doute de la période concernée.

Une table ronde nous est parvenue. C’est un disque de chêne de six mètres de diamètre, exposé au château de Winchester.
Mais, les analyses ont montré que la table date en fait du XIIIe siècle.

 

 

Le roi Arthur et la liste des royaumes conquis (document de la Chronicle of England, datée de 1300)

 

En 1191, les moines de l’abbaye de Glastonbury déclarèrent avoir découvert les corps d’Arthur et de Guenièvre.
Le lieu s’accorde avec la légende qui fait de Glastonbury l’île d’Avalon.
Le supposé souverain eut doit à de nouvelles funérailles grandioses. Mais, comment les moines ont-ils identifiés les ossements du roi, cinq siècles après sa mort ? « A sa noble stature », répondent-ils.
Cette réponse est loin de garantir l’authenticité des cadavres.

Cependant, nous disposons de quatre récits de cette exhumation. Tous se rejoignent sur deux points
essentiels :

  • La tombe était protégée par deux pyramides de pierre
  • Sous le cercueil, on trouva une croix sur laquelle étaient inscrits les mots suivants : Ici gît le grand roi Arthur, et Guenièvre, sa seconde femme, enterrés dans l’île d’Avalon

Cette croix a été perdue. On en possède une reproduction dans la sixième édition du Britannia de Camden.
L’analyse épigraphique a révélé que la croix n’était pas du VIe siècle (siècle de la mort d’Arthur) mais du Xe siècle.

 

 

Reproduction de la croix

 

En 1962, des archéologues firent des fouilles sur l’emplacement présumé de la tombe d’Arthur. Ils trouvèrent un puits, d’où un monument en pierre aurait pu être retiré, ainsi qu’un grand trou qui avait été comblé entre 1180 et 1191.
La croix a très certainement été rajoutée par l’évêque Dunstan, au cours de travaux, au Xe siècle.

 

 

Les ruines de Stonehenge. Selon la légende, Merlin en aurait été le bâtisseur. Bien que ce soit faux, Stonehenge joue un rôle non négligeable dans le cycle arthurien. image qalinx

 

Les historiens ont cherché à situer Camelot, la capitale d’Arthur, dont le nom vient probablement de Camulos, dieu celtique de la Guerre.
Les archéologues ont retrouvé dans le Devonshire, à Cadbury, les vestiges de puissantes fortifications circulaires. Une place forte importante existait là au Ve siècle. Il est logique de penser que si un roi luttait contre les envahisseurs, Cadbury devait être sa capitale.

Il est certain qu’à la fin du Ve et au début du VIe siècle, les envahisseurs saxons, ont été repoussés pour un temps.
Cette victoire a forcement nécessité une alliance des nombreux rois celtes. Cette alliance devait avoir un chef, sans doute un ancien officier romain, rompu à la stratégie et l’art de la guerre.
Pourquoi ne se serait-il pas appelé Arthur ?

D’autres historiens pensent que Arthur n’était qu’un chef de clan ordinaire qui guerroyait près de la frontière écossaise. Vers 500, les Bretons remportèrent la bataille de Badon. Cette bataille importante assura la paix pendant 50 ans. L’artisan de cette victoire s’appelait Arthur.

Petites histoires de l'histoire - Les Amazones -

Publié à 16:32 par acoeuretacris Tags : petites histoires les amazones
Petites histoires de l'histoire - Les Amazones -

 

Les Amazones. Mythe ou réalité ?

 

De nos jours, une amazone désigne une femme qui monte à cheval avec les deux jambes du même côté. Cela montre à quel point le mythe des amazones a franchi les siècles. Le nom grec « amazones » signifie « celles qui sont privées d’un sein ».
Cette appellation fait peut-être référence au fait que ces femmes se coupaient un de leur sein pour tirer plus facilement à l’arc.
Une citation de l’historien grec du Ier siècle avant notre, Diodore de Sicile fait référence à de farouches guerrières qui pratiquent les arts de la guerre.
Mais, le mythe des amazones nous vient principalement d’Hérodote, grand voyageur et très certainement le premier historien grec.
Cependant, Hérodote croyait aux dieux et ses récits comportent de multiples références à des mythes et des légendes.
Même si nombre de ses références historiques s’avèrent exactes, on ne peut que prendre du recul face à ses informations.
Néanmoins, certaines découvertes peuvent nous amener à nous demander si les amazones ne sont pas un peu plus qu’un simple fantasme masculin.

 

Les Amazones selon la mythologie grecque

 

Peuple de femmes guerrières issu de l’union entre Arès, Dieu de la guerre, et la nymphe Harmonie, les Amazones habitaient une région à l’est de la mer Noire.

 

 

Arès (Mars). image Smeerch

 

Elles ne vivent qu’entre femmes et élèvent leurs filles pour en faire des combattantes et des chasseresses.

 

 

Amazonomachie, 2ème moitié du IV° s. ap. J.-C., Turquie. Fragment de mosaïque de pavement, détail, une Amazone, marbre et calcaire, Musée du Louvre. image Antiquité Tardive

 

Elles ne s’unissent avec des hommes que pour se reproduire. Mais, elles ne conservent auprès d’elles que les filles.

Selon Hérodote, « une fille ne se marie pas avant d’avoir tué un ennemi. Certaines meurent et vieillissent sans avoir été mariées, faut de pouvoir remplir cette mission » (Histoires, livre IV).

 

 

Hérodote

 

Les Amazones vénéraient également Artémis, la virginale déesse de la chasse. Leur société matriarcale ne laissait qu’une place secondaire aux hommes, cantonnés aux travaux domestiques.

 

 

Artemis. image Mary Harrsch

 

Les Amazones apparaissent à plusieurs reprises dans la mythologie grecque. L’épisode le plus connu concerne le 9e travail d’Héraclès (Hercule).

 

La ceinture d’Hippolyté, reine des amazones :

Admétè rêvait de recevoir un cadeau extraordinaire. Son père eut l’idée d’envoyer Héraclès auprès d’Hippolyté, la reine des amazones, et de lui prendre sa ceinture.

Accompagné de Thésée et de Télamon, Héraclès se rendit sur le territoire des farouches guerrières.
La reine ne fut pas insensible à la virilité du héros et accepta de lui donner la ceinture sans livrer bataille.
Cette ceinture lui avait été offerte par Arès.

 

 

Héraclès. image ?σ?σ.

 

Mais, cette histoire n’était pas du goût d’Héra, épouse de Zeus. La déesse prit donc la forme d’une amazone et incita les guerrières à se révolter contre Héraclès.
Ce dernier pensa que Hippolyté l’avait trahi et la tua ainsi que de nombreuses autres amazones.

Peu après cette malheureuse aventure, Thésée s’est rendu chez les amazones pour enlever leur nouvelle souveraine, Antiope, qu’il trouve à son goût.

 

 

Thésée et les Amazones. Londres, British Museum

 

En représailles, les Amazones quittent leur territoire et envahissent l’Attique. Elles sont repoussées par l’armée de Thésée.
De l’union de Thésée et d’Antiope naît Hippolyte qui deviendra le héros de la pièce de théâtre de Racine, Phèdre.

Dans l’Iliade, les Amazones sont citées à trois reprises mais les indications sont trop vagues pour accréditer leur réelle existence.

 

Mythes sur les Amazones

 

Beaucoup d’auteurs, à différentes époques, ont écrit sur ce thème. Selon la coutume, ces femmes servaient dans l’armée pour une période déterminée durant laquelle elles conservaient leur virginité.
Ensuite, elles pouvaient s’accoupler mais conservaient le pouvoir et toutes les responsabilités des affaires de l’Etat.

Pour perpétuer la race, les Amazones se rendaient une fois par an, chez les Gargaréens, pour s'accoupler. Les nouveaux-nés mâles étaient tués ou renvoyés chez leurs pères.

 

 

Gros plan sur une amazone. Musée du Louvre. image Antiquité Tardive

 

Pour être crédible, le mythe devait se dérouler dans une région inconnue des Grecs. A l’origine, ils situaient le peuple des amazones dans la région du Caucase.
Mais, quand les Grecs colonisèrent cette partie du monde, ils ne trouvèrent aucune trace de ce peuple mythique.

Cela n’était pas un problème. On révisa tout simplement la légende et on plaça le royaume beaucoup plus loin à l’est.

 

 

Peinture des Amazones (Pierre-Paul Rubens)

 

Selon Hérodote, elles avaient migré en Scythie, près de l’actuelle mer d’Azov.

Ce mythe n’est pas purement grec d’ailleurs. Bien après la fin de l’Antiquité, les amazones sont citées par plusieurs explorateurs dont Marco Polo.
Mais aucune preuve n’est jamais venue étayer ces affirmations.

 

Mythe ou réalité ?

 

Y a-t-il un fond de vérité dans cette légende ? On sait que dans certaines sociétés anciennes, telle la société nomade des Kourganes en Russie, les femmes étaient traitées comme les égales des hommes.

 

 

Le combat des Amazones et des Grecs, détail d'un vase attique, IVe siècle avant notre ère (Naples, musée national d'Archéologie). image Antiquité Tardive

 

Il semble qu’il y ait eu des sociétés dans lesquelles les femmes participaient à l’art de la guerre.
On a retrouvé un tombeau dans le sud de l’Ukraine qui contenait plusieurs squelettes de femmes enterrées avec des armes.

Certains indices archéologiques semblent démontrer que des femmes, à cheval, ont guerroyé. Par exemple, les os incurvés d’une femme découverts dans une tombe du Kazakhstan attestent une vie passée à cheval.

Il est bien sûr possible que le mythe provienne de descriptions déformées de ces pratiques, inconnues dans le monde grec.

 

 

Détail du "sarcophage des Amazones" (Musée archéologique de Florence). image Antiquité Tardive

 

Certains historiens pensent d’ailleurs que des tribus primitives et matriarcales seraient à l’origine du mythe des centaures.

Il est probable que le mythe des amazones se fonde sur une certaine réalité. Pour les Grecs dont la société était dominée par les hommes, nul doute que les amazones représentaient un fantasme.
Cette image inversée avait un impact incontesté sur l’imagination des hommes.

Jusqu’à quel point ces cultures pratiquaient le matriarcat ? Cela reste à découvrir.

Villes françaises - Nice - (2)

Publié à 15:34 par acoeuretacris Tags : nice 2 ville francaise
Villes françaises - Nice - (2)

 

Le Vieux Nice


La Colline du chateau est, à l'origine, le berceau de la cité, sa configuration la rendait facile à défendre. C'est là qu'a été construit le château de Nice dont il ne reste rien, il a été rasé au début du XVIIIème siècle par un Maréchal de Louis XIV, le ducde Berwick.. On trouve cependant, sur cette colline, des éléments de l'ancienne cathédrale qui avait été construite au XIème siècle. La majeure partie de la colline du chateau est maintenant un parc public, le panorama y est splendide, d'une part sur le port, d'autre part sur la ville moderne.


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Vue du Vieux Nice


Le Vieux Nice se situe entre le Paillon, la colline du château et la mer. Il a été reconstruit aux XVII et XVIIIèmes siècles et a conservé l'architecture de cette époque. La vieille ville se compose de ruelles étroites entourée de maisons hautes. Ce quartier est en cours de réhabilitation et est devenu un point d'attraction pour les touristes. Au détour des ruelles on y trouve de nombreux monuments. La place Saint-François est un des points les plus animés du Vieux Nice. Elle accueille le marché aux poissons. Au XIXème siècle, elle était le point d'arrivée des diligences.


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Le Cours Saleya limite le Vieux Nice, il accueille le marché aux fleurs et un marché aux fruits et légumes. Au milieu du Cours, derrière une place, se trouve le Palais de la Préfecture qui est l'ancien Palais des rois Sardes.


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Le port


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Le Port est une petite ville à part car il est légèrement excentré, à l'est, par rapport aux quartiers du centre ville. Il est relié au reste de la ville par la rue Ségurane.
Ce n'est pas le port originel de Nice qui se situait à l'ouest de la colline du château, celui-ci a été creusé à partir de 1750 dans ce qui était alors l'embouchure marécageuse du Paillon. Cette rivière a été détournée sur son tracé actuel qui épouse celui des anciennes fortifications de la ville. Le port du côté ouest a été comblé vers 1770.
La place du port possède des maisons de style néo-classique, de part et d'autre de l'église.
En se dirigeant vers le port par la route du front de mer, on passe devant un grand monument elevé à la mémoire des 4000 Niçois morts lors de la Première Guerre Mondiale.


Cimiez


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Cimiez (Cemelanum) est situé en hauteur à 2 kilomètres du rivage de la Méditerranée, le site fait maintenant partie de l'agglomération de Nice.
A l'origine, c'est la ville principale des Ligures Vediantii aux IIIème-IIème siècles av J-C. Cimiez doit son développement à la victoire de l'Empereur Auguste sur les tribus Celto-ligures des Alpes entre 16 et 14 av J-C. Le Trophée de La Turbie porte le témoignage de cette victoire. Auguste crée la Province des Alpes-Maritimes et lui donne pour capitale Cemenelum qui devient une ville de garnison traversée par la Via Julia Augusta.
Aux II et IIIèmes siècles aprés J-C Cimiez rassemble un amphithéâtre et trois ensembles thermaux avec, à proximité, des habitations et des boutiques. A cette époque la ville compte plusieurs milliers d'habitants, les arènes mesuraient 65 mètres sur 55 et pouvaient contenir jusqu'à 5000 spectateurs. Les thermes comportaient, sur près de deux hectares, piscines, salles de bains froids, tièdes et chauds, étuves, palestres...


A partir du IIIème siècle aprés J-C, la région est frappée par les invasions barbares. Cimiez est abandonné à la fin du IIIème siècle, et réapparait au début du Vème siècle comme un ensemble chrétien avec cathédrale et baptistère, ce sont les dernières traces de vie urbaine.


Les invasions qui vont du Vème au Xème siècle, laissent le pays devasté et dépeuplé. Quand le calme revient Cimiez a perdu son importance et c'est à nouveau le site du bord de mer qui attire les populations: Nice.


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Prés des monuments Romains se situent l'église et le monastère franciscain de Cimiez, les franciscains l'occupent depuis le XVIème siècle. La très belle église renferme trois oeuvres maîtresses de Louis Bréa, un artiste Niçois de la fin du XVème siècle, et un monumental retable en bois sculpté, doré à la feuille. A voir également le jardin, ancien potager des moines, le musée franciscain ainsi que le cimetière monumental où reposent Matisse et Dufy.


Hotel Regina et Boulevard de Cimiez


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A la fin du XIXème siècle, Cimiez devient un quartier aristocratique recherché pour son calme. On y trouve de magnifiques bâtiments édifiés pour des aristocrates Anglais qui y viennent en villégiature pour la saison d'hiver. L'Hôtel Régina (photo ci-dessus) a été construit à la fin du XIXème siècle juste à coté des ruines de Cimiez. C'est un immense batiment de grand style qui a accueilli de nombreuses personnalités et en particulier la reine Victoria d'Angleterre. Le Boulevard de Cimiez comporte de nombreuses constructions de la meme époque qui ont une architecture remarquable. Au bas du Boulevard on remarque l'ancien Hotel Majestic et le Grand Palais, tous ces beaux batiments ont été reconfigurés pour y accueillir des appartements.


Leur allure permet de mieux appréhender la vie de la grande bourgeoisie (surtout Anglaise) à la fin du XIXème siècle.


L'Eglise Russe


L'Eglise Russe est destinée à la religion Orthodoxe. Elle a été inaugurée en 1912, au meilleur de l'alliance Franco-Russe. Avec ses six coupoles à bulbes (photo ci-dessous) elle est typiquement dans le style des églises moscovites.

A l'intérieur se trouvent de nombreuses icônes, boiseries et fresques.


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L'Histoire de Nice


Nice est une ville ancienne qui a été fondée par les Phocéens de Marseille qui ont établi un comptoir à l'extrémité est de la Baie des Anges. Ces Grecs avaient remarqué l'intérêt d'un port naturel dominé par une colline abrupte permettant d'en assurer la protection, ce premier port se situait à l'ouest de la colline du chateau, sur l'emplacement actuel du Vieux Nice.



Au milieu du IIème siècle avant J-C, les Celto-ligures de l'arrière-pays deviennent agressifs, au point que les Grecs de la côte demandent de l'aide à Rome. Les Romains finissent par rester et établissent leur domination sur la région, la Provincia (Provence), et les Alpes-Maritime dont le chef-lieu est Cimiez. Pour autant les peuplades de l'arrière-pays ne seront définitivement vaincues que sous l'Empereur Auguste, le Trophée des Alpes à La Turbie commémore cet évènement.



Nice est doté d'un évêché au IVème siècle, il relève de l'archevêché d'Aix. Cimiez devient aussi évêché au Vème siècle, il relève de l'archevêché d'Embrun. Cette situation confuse généra un conflit que le pape Hilaire résolut en les rattachant tous les deux à Embrun. Par la suite, le déclin de Cimiez entraina le rattachement de son évêché à celui de Nice.


Suite aux invasions de la seconde partie du Vème siècle, la région est controlée successivement par les Wisigoths, les Ostrogoths puis les Francs et finalement les Sarrazins qui font des incursions dévastatrices jusqu'au XIème siècle. Pendant plusieurs siècles le pays reste dévasté et dépeuplé.


La partie Est des Alpes-Maritimes a eu un destin commun avec ses voisins Savoyards et Italiens pendant de nombreux siècles du Moyen-Age et de l'époque Moderne.



Au XIIIème siècle Monaco et Nice sont sous le controle de Gênes. Profitant des rivalités internes à la maison d'Anjou qui détenait alors la Provence, la cité de Nice en profite pour développer les libertés municipales et fait même alliance avec Pise contre les Gênois.



En 1388, Nice et le comté refusent de reconnaître le nouveau comte de Provence, Louis d'Anjou, la ville se donne au comte de Savoie. Elle va reste rester sous la tutelle des comtes puis ducs de Savoie pendant prés de cinq siècles.
En 1538, grâce à la médiation du pape Paul III Farnèse, l'Empereur Charles-Quint et le roi de France François I signent la Trêve de Nice sans que les deux rois ne se rencontrent. L'Empereur s'est installé à Villefranche alors que le roi de France est à Villeneuve-Loubet, alors à la frontière française.



En 1543, François I fait bombarder Nice par une flotte franco-turque, la ville est prise mais le château résiste. Le duc de Savoie parvient à conserver le comté de Nice.
Au début du XVIIIème siècle, Nice et sa région est prise dans la tourmente de la Guerre de Succession d'Espagne entre Louis XIV et ses ennemis Européens (Autriche, Angleterre, ...). En 1705 la ville de Nice est prise par les Français commandés par le duc de La Feuillade. Le château capitule en 1706, le Maréchal de Berwick le fait alors détruire. Les troupes savoyardes reprennent Nice l'année suivante.



Pendant la Révolution Francaise, en 1792, la ville, à sa demande, est annexée à la République Française. Elle sert de point d'appui pour la Campagne d'Italie du général Bonaparte (futur Napoléon I). Masséna un des généraux de la Révolution et du Premier Empire est d'origine Niçoise. En 1814, la ville retourne dans les domaines du roi de Savoie-Sardaigne, elle revient à la France définitivement en 1860, en remerciement de l'aide qu'a apporté Napoléon III à la construction de l'Unité Italienne au profit de la famille de Savoie.




C'est à partir des années 1830 que les membres de l'aristocratie Anglaise et Européenne commencent à venir passer l'hiver à Nice et sur la Riviera. Le mouvement s'accentue aprés le rattachement du comté de Nice à la France, en 1860. Au milieu du XXème siècle, la saison estivale prend le pas sur la saison d'hiver. Désormais Nice et la Riviera sont des centres de tourisme et de villégiature tout au long de l'année.

Villes françaises - Nice - (1)

Publié à 14:36 par acoeuretacris Tags : ville francaise nice 1
Villes françaises - Nice - (1)

 

Nice et la Riviera évoquent le soleil et les vacances, en effet la région bénéficie d'un climat exceptionnel. Elles sont valorisées par arrière-pays plein de richesses touristiques et culturelles. Ce contexte a favorisé un développemenyt précoce du tourisme, en fait dès le XIXème siècle.



Nice est une des principales villes françaises, mais par rapport aux autres, elle et sa région ont un style, un mode de vie spécifique, typiquement méditerranéen, qui en font un centre d'attraction pour les touristes d'abord, mais aussi pour les hommes d'affaires à l'occasion de congrès et manifestations variées.

La Riviera est souvent prise comme synonyme de Côte d'Azur, mais à l'origine son amplitude était restreinte à la partie de la côte Méditerranéenne qui s'étend de Nice vers l'est jusqu'à Menton et la frontière Italienne. Sa vocation touristique est trés ancienne puisque de nombreux aristocrates Anglais y venaient régulièrement dès le XIXème siècle. Les autres villes principales sont Villefranche, Saint Jean Cap Ferrat, Beaulieu, Monaco et Roquebrune-Cap Martin, et deux sites méritent une attention particulière: Eze et La Turbie.



Le Pays Niçois est adossé aux Alpes du Sud dont certains sommets atteignent 3 000 mètres d'altitude. Les Préalpes Niçoises donnent directement sur la Méditerranée. L'ensemble, la côte Méditérranéenne et l'arrière-pays Niçois, offre des paysages et panoramas d'une qualité exceptionnelle avec des couleurs soutenues et gaies.


L'arrière-pays Nicois fait partie des Alpes du Sud et propose des sites spectaculaires, des stations estivales et de sport d'hiver, mais surtout de nombreux villages comme par exemple Sospel, Sainte Agnès, Peille et Lucéram. Les autres sites à ne pas manquer sont le Parc du Mercantour et la Vallée des Merveilles avec le Mont Bego, les Vallées et Gorges de l'arrière-pays Niçois: Vésubie, Tinée, Roya, Bévéra, ....


Nice


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Nice - La baie des Anges


Nice se situe le long de la Baie des Anges, un vaste hémicycle formé par la côte méditerranéenne. Le centre de la ville est également à l'embouchure d'une petite rivière: le Paillon. Côté ouest, l'agglomération s'étend jusqu'à l'embouchure du Var où est implanté l'aéroport (le 2° de France pour le trafic).


La ville possède de nombreux pôles d'intéret :
- la Promenade des Anglais en bord de mer avec ses grands hôtels et le casino,
- le Centre ville autour de la place et la rue Masséna qui sont le coeur de la ville moderne,
- le Vieux Nice et la Colline du Chateau qui domine les deux parties de la ville donnant sur la Méditerrannée,
- le Port de l'autre coté de la pointe Rauba-Capeu avec ses hautes maisons du XVIIème siècle (cf photo ci-contre),
- le site de Cimiez qui conserve plusieurs vestiges de l'époque Romaine (Amphithéatre, Thermes, Habitations, Arènes, ...), mais aussi de beaux immeubles bâtis pour l'aristocratie Anglaise à la fin du XIXème siècle.
Enfin un site original mérite un détour: l'Eglise Russe orthodoxe.


L'Histoire de Nice permet de bien comprendre la disposition et les caractéristiques d'une cité qui est marquée par une forte personnalité.


Le Carnaval de Nice est l’événement touristique de la saison d'hiver, maintenant de nombreuses manifestations se déroulent à Nice tout au long de l'année, ainsi on peut citer le Frestival de Jazz et aussi la fête des Mais. Nice possède de nombreux espaces verts (Jardin Albert Ier, promenade du Paillon, ...) et sur les sentiers pédestres qui entourent la ville on découvre de beaux panoramas sur la Baie des Anges.


La promenade des Anglais


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La Promenade des Anglais symbolise la ville de Nice. Elle se développe le long de la Baie des Anges, elle est trés longue puiqu'elle commence à l'aéroport, côté ouest, pour se terminer prés de la colline du chateau, côté est.


Elle a été réalisée en 1820 par un pasteur anglais, Lewis Way, et s'est appelée alors le chemin des Anglais. Elle a été réaménagée autour de 1930, et inaugurée en 1931 par un des fils de l'ancienne reine d'Angleterre Victoria, le duc de Connaught. Elle possède désormais une double chaussée pour les automobiles avec au milieu un terre-plein planté de palmiers. Sur le bord de mer, la promenade piètonne est trés vaste.


La Promenade des Anglais possède de trés beaux immeubles comme le Palais de la Méditerranée, réalisé en 1929 par l'architecte Charles Delmas, et aussi de grands hôtels comme le Negresco et le West End.


Le centre ville


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La rue Masséna


La rue Masséna (piétonne), la Place Masséna et l'avenue Jean Médecin sont le coeur actif de la ville. La rue Masséna est la grande rue piétonne de la ville. Côté ouest, elle se prolonge par la rue de France le long de laquelle se trouve l'église Anglicane, elle est du XIXème siècle mais de style Gothique, c'est surtout l'intérieur qui est remarquable. Toujours rue de France se situe la Croix de Marbre qui a été installée en 1538, à l'occasion de la rencontre entre François I, l'Empereur Charles Quint et le Pape Paul III Farnèse. En face de cette croix, une colonne retour d’Egypte rappelle les séjours du Pape Pie VII à l'époque du Premier Empire (début XIXème siècle).
A l'extrémité est de la rue Masséna on aboutit sur la Place Masséna, elle est prolongée d'un côté par le Jardin Albert Ier et le Théâtre de Verdure, de l'autre côté se développe la promenade du Paillon, tout cet ensemble a été construit au dessus de l'embouchure de la rivière Paillon. Les bâtiments du côté nord de la place Masséna (photo ci-dessous) ont été réalisés en 1835 dans le style gênois du XVIIème avec cette couleur rouge typique.


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La place Masséna


Sur la photo ci-dessus, la Place Masséna est en travaux (mi-2006) pour le futur Tramvay, en face, débute la rue Jean Médecin. La basilique Notre-Dame se situe sur cette avenue, c'est la plus grande église de Nice, elle a été édifiée entre 1864 et 1868.




Le Carnaval de Nice


Le premier Carnaval de Nice s'est tenu en 1878, il se voulait dans l'esprit du Carnaval de Venise du XVIIIème siècle. Il se tient à la fin de la saison d'hiver (prés de mardi-gras) et comporte des cavalcades et des défilés de chars, avec des batailles de fleurs et de confettis sur la Promenade des Anglais. Il se termine par un grand feu d'artifice.

Un jour... une histoire... 5 juin 1305

Publié à 10:44 par acoeuretacris Tags : un jour 5 juin
Un jour... une histoire... 5 juin 1305

Portrait du Pape Clément V

Cathédrale Saint-Bertrand-de-Comminges

 

5 juin 1305

Clément V, un pape français pour Avignon
 
 
 
 
Le 5 juin 1305, les cardinaux réunis en conclave à Pérouse portent à la tête de l'Église un Gascon d'à peine 40 ans. C'est le premier pape français depuis Sylvestre II. Il monte sur le trône de Saint Pierre alors que l'Église traverse une grave crise politique.
 
 
 
Les retombées dramatiques d'une gifle
 

La crise débute le 8 septembre 1303 avec l'«attentat» d'Anagni : le pape Boniface VIII, en délicatesse avec le roi de France Philippe IV le Bel, a une violente dispute avec le représentant de celui-ci, Guillaume de Nogaret. Sous le coup de l'émotion, il meurt quelques semaines après. Il est le dernier pape à avoir rêvé d'une suprématie du Saint-Siège sur les dynasties d'Occident.

 

Son successeur Benoît XI est élu le 22 octobre 1303 dans une atmosphère détestable. Il annule la plupart des mesures de nature à vexer le puissant roi de France avant de mourir lui-même le 7 juillet 1304 d'une... indigestion de figues.

 

 

Le conclave en quête d'un compromis
 
 

Le conclave se réunit donc à Pérouse pour une nouvelle élection. Pendant onze mois ont lieu de pénibles tractations entre le parti français, conduit par la famille romaine des Colonna, et le parti du défunt Boniface VIII, conduit par les Caetani.

 

On décide finalement de choisir le pape à l'extérieur du Sacré Collège des cardinaux et l'unanimité ou presque se fait sur le nom de Bertrand de Got, prélat diplomate et juriste éminent, resté neutre dans la querelle entre le roi Philippe le Bel et le pape Boniface VIII.

 

Bertrand de Got est né en Aquitaine, au sud de Bordeaux. Il a été évêque de Comminges puis, à seulement 29 ans, archevêque de Bordeaux. Quand son élection lui est confirmée, lors d'une tournée pastorale, il s'en réjouit modérément et prend tout son temps avant d'accepter la sentence et de choisir le nom de Clément V.

 

 

 

Couronnement du pape Clément V

(miniature de la chronique Villani/the Granger collection NYC)

 

 

Un pape nomade
 
 

Le nouveau pape renonce à se rendre à Rome par crainte des intrigues locales et choisit en définitive de se faire couronner à Lyon, en terre française, le 1er novembre.

 

Clément V fait son possible pour se concilier les bonnes grâces du puissant Philippe le Bel mais repousse sa demande d'ouvrir le procès posthume de Boniface VIII. En 1307, il a un entretien avec le roi capétien où il est question en particulier du sort des Templiers. Philippe le Bel veut abattre cet ordre, influent et riche, de moines-chevaliers. C'est chose faite le vendredi 13 octobre 1307 sans que le pape ait pu s'y opposer.

 

Comme il n'est toujours pas en mesure de s'établir à Rome et veut suivre de près le procès des Templiers, Clément V décide en 1309 de s'établir «provisoirement» dans un couvent de dominicains en Avignon, sur des terres d'Empire. Celles-ci seront vendues à son troisième successeur Clément VI par la reine Jeanne 1ère de Naples, par ailleurs comtesse de Provence, qui a beaucoup à se faire pardonner...

 

Même «provisoire», cet établissement aux limites du royaume de France traduit l'abaissement de la papauté depuis l'époque où Innocent III, un siècle plus tôt, prétendait soumettre les rois à son autorité.

 

 

Avignon, nouveau siège de la papauté

 

Après la mort de Clément V le 20 avril 1314, ses successeurs demeureront en Avignon jusqu'en 1376 et au-delà.

 

Le 17 janvier 1377, cédant aux prières de Sainte Catherine de Sienne et faisant fi des lamentations de son entourage, attaché au Palais des Papes et à son luxe, le pape Grégoire XI, met fin à la «captivité d'Avignon» et réinstalle le Saint-Siège à Rome. La monarchie capétienne, affaiblie par la guerre de Cent Ans, n'est plus assez forte pour le retenir.

 

Après sa mort, le 27 mars 1378, le peuple romain impose au conclave le choix d'un pape italien, l'archevêque de Bari, qui prend le nom d'Urbain VI. Mais le nouveau souverain pontife se fait vite des ennemis par son tempérament brutal et imprévisible. Treize cardinaux français élisent en conséquence le 20 septembre 1378 leur propre pape, qui prend le nom de Clément VII... et reprend le chemin d'Avignon. Ce Grand Schisme d'Occident, qui va perdurer jusqu'en 1417, va troubler l'Église mais faire le bonheur des Provençaux.

 

La présence du Saint-Siège pendant plus d'un siècle vaudra un rayonnement inattendu à cette enclave pontificale constituée de la cité d'Avignon et du Comtat Venaissin voisin, cédé au Saint-Siège par Philippe III le Hardi en 1274. De 5.000 ou 6.000 habitants au début du XIVe siècle, la population d'Avignon va s'élever jusqu'à 40.000 un demi-siècle plus tard (à la même époque, la principale ville d'Europe est Paris avec 300.000 habitants).

 

 

 

Le Palais des Papes à Avignon

 

 

L'afflux sur les terres du pape, à Carpentras et Avignon, des juifs expulsés par le roi de France va notablement contribuer à leur prospérité.

 

Sous la Révolution française, Avignon et le Comtat Venaissin seront annexés par la France. Réunis à la principauté d'Orange et à quelques seigneuries du comté de Provence, ils formeront le département du Vaucluse.

 

 

Châteaux clémentins

 

 

 

Le château de Roquetaillade en Gironde

 

 

Le souvenir de Clément V se perpétue dans sa région d'origine à travers de nombreux châteaux qu'il a généreusement offerts aux membres de sa famille. Celui de Roquetaillade, en Gironde (photo ci-dessus), appartient toujours à la descendance d'un neveu de Bertrand de Got. Il a été restauré au XIXe siècle par Viollet-le-Duc.

 

 

Ephéméride du.... 05 juin

Publié à 10:36 par acoeuretacris Tags : éphéméride 05 juin
Ephéméride du.... 05 juin

 

Pancho Villa

 

Les saints à fêter

 

BONIFACE (patron des brasseurs) - CONSTANTIN - DOROTHEE DE GAZA - IGOR - MARC DE SMYRNE - PIERRE DE KORICHA - PORCHAIRE - SANCHE

 

 

Ils sont nés ce jour là

 

1878 Pancho Villa, révolutionnaire mexicain.

1900 Dennis Gabor, inventeur de l'holographie (photographie en 3 dimensions), prix Nobel de Physique en 1971.

1944 Tommie Smith, athlète, champion olympique du 200 m en 1968 et 11 fois recordman mondial en athlétisme.
Au Jeux Olympiques, lors de la cérémonie des médailles du 200 m, Tommie Smith et John Carlos (3eme), baissent la tête et lèvent au ciel un poing ganté de noir, le droit pour Smith, le gauche pour Carlos, reprenant ainsi le geste des Black Panthers, le groupe d'activistes noirs. Stupeur sur le Stade Olympique, scandale dans le petit monde de l'Olympisme. Les deux étudiants de l'université californienne de San Jose, membres du Projet Olympique pour les Droits de l'Homme - groupe d'athlètes qui entendent protester contre le traitement des Noirs aux Etats-Unis -, expliquent que la liberté dont il est question dans l'hymne américain ne concerne que les Blancs.
Le Comité Olympique Américain suspend immédiatement Smith et Carlos et leur ordonne de quitter le Village Olympique.

 

 

Ils sont disparu ce jour là

 

1316 Louis X de France, dit "le Hutin",
* roi de Navarre de 1305 à 1316 (sous le nom de Louis Ier)
* roi de France de 1314 à 1316 (sous le nom de Louis X)
Philippe V lui succède après le décès du fils du roi.

1826 Carl Maria Von Weber, compositeur, pianiste, secrétaire de musique, directeur de l'opéra de Prague, de la cours de Dresde.

1947 Edward Gordon Dundas Wright, champion olympique de football en 1912.

2002 Douglas Glenn Colvin, dit Dee Dee Ramone, bassiste, membre fondateur des Ramones, le premier groupe punk américain.

 

 

Quelques évènements

 

1305 Election, à Pérouse, de Bertrand de Got né vers 1264 à Villandraut (Gironde), au rang de pape sous le nom de Clément V : il va transférer le Siège Pontifical en Avignon le 9 mars 1309

1409 Le pape Grégoire XII est déposé

1662 Louis XIV de France donne une grande fête au jardin des Tuileries à Paris : le Carrousel. A cette occasion, le monarque prend le soleil comme emblème.

1806 Louis Bonaparte monte sur le trône de Hollande.

1849 Le Danemark devient une monarchie constitutionnelle.

1852 Publication du livre antiraciste "La Case de l'oncle Tom" d'Harriet Beecher Stowe.

1862 La France annexe la Cochinchine.

1876 Sayyid Bargash, Sultan de Zanzibar ferme le marché aux esclaves. La place deviendra une église anglicane.

1883 Inauguration de l'Orient Express : Paris-Istanbul via Munich, Vienne et Belgrade

1909 Hubert Latham réussit sur son monoplan, un vol historique de plus d'une heure.

1940 Le président du Conseil, Paul Reynaud, nomme Charles De Gaulle (général de brigade à titre temporaire depuis le 1er) sous-secrétaire d’état à la Défense nationale et à la Guerre.

1947 Le général américain George Marshall présente le programme de la reconstruction européenne, le fameux « plan Marshall ». La France l’accepte le 17 juin ; elle bénéficiera de l’aide américaine jusqu’en 1964.

1963 Michel Jazzy bat le record du monde du 2 miles en 8'29"6.

1967 La "Guerre des Six Jours" éclate entre Israël et les pays arabes ; échec d'initiatives à l'ONU en vue d'un cessez-le-feu.

1968 Attentat sur Robert Kennedy, frère de John. Le candidat à l'investiture, décèdera le lendemain.

1969 Premier vol supersonique de l'avion soviétique Tupolev Tu 144.

1972 Ouverture de la conférence de Stockholm, premier Sommet de la Terre.

1973 Ilie Nastase bat Nikola Pilic et gagne les Internationnaux de Rolland Garros.

1975 Silvio Leonard bat le record du monde du 100 m en 9"9.

1975 Le Canal de Suez, fermé depuis la guerre israélo-arabe de 1967, est rouvert à la navigation internationale.

1976 Dwight Stones porte le record du monde de saut en hauteur à 2,31 m.

1976 Kornelia Ender porte le record du monde féminin de natation du 200 m 4 nages à 2 mn 17 s 14

1983 Ce n'est pas encore "Saga Africa" mais Yannick Noah remporte les Internationaux de France à Roland-Garros. Aucun français n'avait plus remporté ce tournois depuis 50 ans.

1989 Le gouvernement interdit officiellement le commerce de l'ivoire en France (on a très peu d'éléphants, mais l'interdiction du commerce de l'ivoire raréfie son utilisation.... mais en fait augmenter le prix !)

1995 Début de la troisième Coupe du Monde de Football Féminin en Suède.

1997 Le tribunal correctionnel de Lyon condamne Henri Emmanuelli, ancien trésorier du PS, à 18 mois de prison avec sursis dans l'affaire Urba-Gracco.

1997 Luc Alphand, met un terme à sa carrière de skieur.

1998 Volkswagen prend le contrôle de Rolls Royce en rachetant pour 430 millions de livres (4,3 milliards de FF) la célèbre marque britannique de voitures de luxe.

1999 Marco Pantani, leader du Tour d'Italie, est exclu du Giro pour fait de dopage.

2000 Antonio B Pinardan, dit "Toni" est enlevé par une femme qui prend la fuite. La victime de ce kidnapping est en fait un chat Angora Turc Ankara dont la saillie se monnaye plus de 1 200 dollars (8 000 FF).

2000 La cour d'appel de Santiago, Chilie, lève l'immunité parlementaire du général Pinochet, ancien dictateur du pays.

2002 Justyna Bak porte le record du monde du 3 000 steeple féminin à 9 minutes 22 seconde 29.

Bonjour et bonne journée....

Publié à 10:28 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour et bonne journée....

 

 

S'armer de patience ... combien l'expression est juste !

la patience est effectivement une arme

et qui s'en munit, rien ne saurait l'abattre.

 

Emil Michel CIORAN

 

 

Cadeau d'amitié.... Merci ma Nanou....

Publié à 20:20 par acoeuretacris
Cadeau d'amitié.... Merci ma Nanou....

 

C'est avec ces quelques roses que je voulais vous remercier de toute l'amitié que vous me donnez...Si elles vous plaisent ,je vous les offres de bon coeur.....Je vous fais plein de bisous...

 

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