Animaux - Oiseaux - L'alcyon pie -

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Animaux - Oiseaux - L'alcyon pie -

 

 

Habitat et distribution


L'alcyon Pie vit dans divers habitats humides et peut être vu aussi bien le long des fossés bordant les routes ou au bord des mares des villages qu'autour des grands réservoirs et lacs. Il fréquente également les rivières lentes, les fleuves, les rizières, les zones inondées et les marais. Dans certaines parties de son aire de répartition, comme l'Afrique de l'Ouest, l'Alcyon pie habite les estuaires envasés , les lagunes côtières et les mangroves. il est commun le long des rivages sableux ou rocheux où il pêche en plongeant dans les vagues..


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L'Alcyon pie possède une vaste aire de distribution scindée en deux parties bien distinctes : l'Afrique au sud du Sahara et l'Asie du continent indien jusqu'à l'Indochine et la Chine méridionale. Quatre sous-espèces sont officiellement répertoriées : Ceryle rudis rudis , la race nominale (continent africain, Centre et sud de la Turquie, Mésopotamie jusqu'au nord du Golfe persique) - C.R travancoreensis (sud-Ouest de l'Inde) - C.R leucomelanura ( reste du continent indien, Sri Lanka, Nord de l'Afghanistan, Cahemire, contreforts de l'Himalaya jusqu'à l'indochine) - C.R Insignis (sus-ouest de la Chine, Hainan).


Caractères distinctifs


L'Alcyon pie présente une livrée noire et blanche. De taille moyenne, il ne peut être confondu avec aucun autre martin-pêcheur. Chez le mâle adulte, le front, le capuchon et la nuque sont noirs striés de blanc. La huppe est striée de noir et de blanc. Les sourcils blancs sont d'inégale largeur : ils sont étroits au-dessus de l'oeil, plus larges sur les côtés de la calotte et en avant de l'orbite. La nuque est noire, contrastant avec les côtés blancs du cou. Les lores et les joues noires rejoignent la nuque de la même couleur. Les plumes des parties supérieures, du manteau juqu'aux sous-caudales, sont noires avec de larges bordures blanches. Le croupion est blanc, avec une large bande subterminale noire. La queue est noire avec une étroite pointe blanche. Le menton et la gorge sont blancs. La poitrine porte une large bande noire, souvent presque discontinue en son milieu. Cette bande est soulignée, quelques millimètres plus bas, par une très fine bande noire. Le reste des parties inferieures est blanc. Le dessous des ailes est blanc. Le bec est noir, avec des comissures gris bleu. Les pattes sont gris foncé ou noirâtres. La femelle diffère de son partenaire par l'absence de la seconde bande noire au bas de la poitrine. La bande pectorale est généralement plus fine, interrompue en son milieu.


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Couple d'alcyons pie


Les juvéniles ressemblent à la femelle, mais il se distinguent de cette dernière par le fait que les plumes des lores, du menton, de la gorge et de la poitrine sont liserées de brun. La bande pectorale est grisâtre, le bec plus petit.


Chant et cris


L'alcyon pie a une communication très bruyante qu'il émet en vol ou d'un perchoir. . Son cri le plus fréquent est un " kouik" aigü et perçant , répété à intervalles irréguliers. Il produit également des cris de menaces aigüs et saccadés car ses querelles de territoire sont fréquentes : "tchiker kerker". Cet oiseau ne possède pas de chant.


Reproduction


En période de reproduction les alcyons pies se poursuivent en criant, défendant férocement leurs perchoirs et leur nid. Celui-ci est un terrier creusé dans la berge d'un lac ou d'un rivière, ou le long de la côte. Parfois, il se trouve dans une sablière à plus d'un kilomètre de l'eau. Mâle et femelle creusent le terrier avec leur bec. Il atteint 1,2 à 1,5 mètre de long et se termine par une chambre de nidification. Le creusement peut durer jusqu'à 11 semaines mais s'effectue habituellement en un mois. Trois jours plus tard, la femelle pond ses oeufs. Le couple se partage l'incubation , mais la femelle en assure les deux-tiers pendant le jour et presque la totalité durant la nuit. Les jeunes alcyons naissent nus et aveugles, mais à cinq jours leurs yeux s'ouvrent et leurs plumes apparaissent. A l'âge de deux semaines, ils sont enplumés. Ils picorent les parois de leur nid afin de recouvrir leurs excréments avec du sable. Sur le sol de la chambre de nidification, les pelotes d'arêtes des poissons qu'ils ingurgitent s'accumulent. Dans le nord de l'aire, l'oiseau niche au printemps et en été. Dans le nord des tropiques, il dépose sa ponte en hiver (de Septembre à Mars) tout comme dans le sud (Avril à Août). Dans les régions équatoriales, la nidification intervient à n'importe quel moment de l'année.


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Comportements


En Afrique Orientale, les moeurs reproductives de l'Alcyon Pie ont été étudiées dans les moindres détails. Cette étude approfondie a permis de déterminer qu'en Ouganda et au Kenya notamment, une couple sur trois adopte un mode de reproduction coopératif auquel participe deux catégories d'assistants. La première sorte d'assistant, appelée assistant primaire, est toujours un mâle. C'est généralement le fils d'un des membres du couple. Il joue un rôle essentiel et assiste le couple dans toutes ses taches dès le début de la nidification. Dès que la ponte est déposée, il se charge de ravitailler le couple et transmet le poisson au mâle qui sert d'intermédiaire avec la femelle qui couve. L'assistant primaire apporte également sa contribution au couple pour houspiller ou chasser les intrus ( mammifères et reptiles) qui s'approchent du nid. La deuxième sorte d'assistant, appelée assistant secondaire, n'a en principe aucun lien de parenté avec le couple. Il s'agit, la plupart du temps, d' oiseaux n'ayant pas trouvé de partenaire ou n'ayant pas réussi à se reproduire. Dans un premier temps, ils sont rejetés par le couple, et ils sont réacceptés ensuite. Ils n'interviennent que lorsque le oeufs sont éclos. Leur tache se cantonne à nourrir la nichée. Ils fournissent en priorité la femelle plutôt que les petits. Un couple nicheur possède rarement plus d'un assistant primaire, alors qu'il peut avoir plusieurs aides secondaires. Les paires qui nidifient en un lieu où la nourriture n'est pas très abondante ont d'avantage d'aides que ceux qui vivent dans un endroit plus favorisé sur ce point.


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L'alcyon pie possède un vol rapide, direct, composé de battements d'ailes irréguliers , parfois entrecoupés de brefs vols planés. Il se baigne souvent en effectuant une série de petits plongeons rapides à la surface de l'eau, suite à quoi il grimpe sur un perchoir pour lisser ses plumes. L'alcyon pie fréquente des dortoirs collectifs pouvent atteindre plus de 200 oiseaux. Il se repose sur des petits arbres situés sur des îlots, sur un grand arbre tombé dans l'eau, dans les trous d'une paroi de sable ou même à terre.


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Nourriture


L'alcyon pie est un autentique martin-pêcheur qui se nourrit donc de poissons qu'il capture en plongeant dans l'eau. Il préfère les petits cichlidés et les barbeaux , mesurant en moyenne 6 centimètres et pesant 4 grammes, mais il peut capturer des poissons de 25 gr. Il mange environ 44 grammes de nourriture par jour mais en attrape davantage lorsqu'il nourrit ses jeunes. L'alcyon Pie pêche de deux façons : il se perche et plonge sur la proie qu'il a repérée, ou bien il vole au ras de l'eau et s'élève à quelques mètres de la surface en vol stationnaire dès qu'il a aperçu un poisson. Il perche habituellement à une cinquantaine de mètres de la rive, mais peut s'aventurer jusqu'à 3 kilomètres au large pour capturer les poissons qui remontent à la surface à l'aube et au crépuscule. L'Alcyon avale souvent les petits poissons en volant, mais regagne son perchoir si la proie dépasse 2 cm. Il l'assomme alors contre une branche et l'avale la tête la première afin que les nageoires et les écailles passent plus facilement. Les arêtes de poisson et les restes indigestes d'insectes sont régurgités sous la forme de pelotes grises de 2,5 cm de long.


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Classe : Oiseaux

Ordre : Coraciiformes

Famille : Alcédinidés

Longueur : 25 cm

Envergure :45-47 cm

Poids : 68-100 gr (M) - 71-110 gr (F)

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Le grimoire des plantes

 

le cyclamen

 

origine

 

Cette plante possède des fleurs blanches ou roses au parfum sucré dont le tubercule est toxique. Elle a pourtant un usage bénéfique pour provoquer un mariage et préserver le couple et ses enfants.

 

utilisation

 

Son parfum apaise les passions et révèle l'aspect tendre et profond d'une relation sentimentale. Aussi, lorsque la saison le permet, placez dans votre chambre à coucher un bouquet de cyclamens frais.

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Le grimoire des plantes

 

la coriandre

 

origine

 

Son fruit est utilisé dans la fabrication de liqueurs, sa feuille comme herbe aromatique, ses graines comme condiments.... Mars irrigue cette plante de son Feu « conquérant » mais « sage ».

 

Utilisation

 

Elle permet d'aiguiser l'intelligence, d'allumer les passions amoureuses. Mais attention, l'utilisation excessive de coriandre peut provoquer des hallucinations. Vous pouvez en brûler lorsque vous désirez fortement quelque chose de concret.

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Le grimoire des plantes

 

Le cognassier

 

origine

 

Cet arbre fruitié originaire d'Asie, produit des fruits - les coins - qui ressemblent à de grosses poires. Il est lié à la Lune. Dans l'Antiquité, ses feuilles et ses fruits étaient offerts aux Divinités protectrices du mariage, de la famille et de la progéniture.

 

Utilisation

 

Cet arbre protège les épouses, les enfants et le foyer. Si l'harmonie de votre couple est menacée, brûlez quelques morceaux de fruits séchés avec de la lavande, de l'aubépine à la lueur d'une bougie bleu pâle.

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Le grimoire des plantes

 

Le clou de girofle

 

origine

 

Lié à Vénus, le clou de girofle est imprégné de l'Elément Feu. Il apporte l'harmonie.

 

utilisation

 

Lorsque l'atmosphère est lourde de colère, faites brûler des clous de girofle, de la poudre de girofle et de l'encens pur. Vous pouvez également mettre plusieurs pincées de poudre de girofle dans votre bain pour favoriser l'attraction sur le sexe opposé.

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Le grimoire des plantes

 

Le citronnier

 

origine

 

Le pouvoir du citronnier - et plus précisement de son fruit, le citron - est positivement extraordinaire. Imprégné des vibrations de la Lune, le citron détruit immédiatement toutes les vibrations négatives.

 

Utilisation

 

Utilisez un citron (prélablement mis au frigidaire) pour vous purifier avant un rituel. Coupez le en deux, puis avec la première moitié, frottez votre visage, votre cou, votre nuque, votre coeur, votre plexus solaire et votre nombril. Avec l'autre moitié, frottez la paume de chaque main, vos jambes, et la plante des pieds. Jetez le citron à la poubelle. Laissez le jus sécher sur vous.

 

 

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le grimoire des plantes

 

Le chèvrefeuille

 

origine

 

Cette plante aux fleurs odorantes condense l'énergie de Jupiter et est ainsi source de bienfaits matériels, de gains de toutes sortes, de profusion.

 

Utilisation

 

Le chèvrefeuille aide à entretenir les relations sociales, apporte une santé resplandissante. Faites brûler des feuilles de chèvrefeuille avec de la manne et du gui à la lueur d'une bougie verte pour attirer les gains et les biens matériels.

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Le grimoire des plantes

 

Le chêne

 

Origines

 

Des allégations séculaires affirment que ce magnifique arbre forestier est l'arbre de la plénitude, de la force et de la santé. Les Grecs lui réservaient une place royale. Les Druides jugeaient que sa présence était indispensable à toutes les cérémonies importantes.

 

Utilisation

 

La pratique magique liée au chêne peut offrir de réels bienfaits aux humains. Ainsi, une espèce aussi puissante que celle des chênes saura reconnaître une personne égoÏste, qui détruit et gaspille les richesses de la terre, et dans ce cas ne vous donnera rien. Si votre aura vibre en accord avec l'Elément Terre, le chêne vous transmettra son énergie et sa force si vous approchez de lui.

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Le grimoire des plantes

 

La Canelle

 

Origine

 

De Ceylan, Madagascar ou de Chine, la cannelle est la fine écorce de cet arbuste exotique qu'est le cannelier. Sa réputation lui attribu des propriétés aphrodisiaques mais elle possède surtout des propriétés d'ordres spirituelles. Elle étend l'aura en la purifiant.

 

Utilisation

 

Pour briser la monotonie, attirer les opportunités de nouvelles rencontres amicales, brûlez en abondance de la cannelle, un peu de cardamone et de l'encens pur à la lueur de 4 bougies roses et 3 bougies vertes. Puis détendez-vous avec un peu de musique douce.

Météo - déplacements horizontaux de l'air -

Publié à 15:23 par acoeuretacris Tags : météo déplacement air H
Météo - déplacements horizontaux  de l'air -

 

Les déplacements horizontaux de l'air

La pression atmosphérique, le vent

 

Le vent est un déplacement de l'air. Il possède une vitesse et une direction. La vitesse est exprimée en m/s, km/h ou en noeuds (1 noeud représente 1,852 km/h). La direction indique d'où provient le vent et elle s'exprime en fonction de la rose des vents comme celle illustrée ici.

 

 

 

Direction du vent

 

Quand on donne la direction du vent, il faut comprendre qu'il s'agit de sa provenance. Un vent du Sud se déplace donc vers le Nord.

Un changement de direction dans le sens des aiguilles d'une montre est un mouvement dextrogyre; dans le sens contraire, le mouvement est lévogyre.

Un changement de direction du Sud à l'Ouest, en passant par le Sud-Ouest, est donc un mouvement dextrogyre.

 

La pression atmosphérique

 

Il  est impossible de parler des vents sans parler de la pression.

L'air a beau être un gaz il pèse tout de même quelque chose. La pression atmosphérique est une force par unité d'aire. Pour être plus précis, il s'agit du poids d'une colonne d'air qui s'étend d'une altitude donnée jusqu'au sommet de l'atmosphère. L'unité utilisée est le kilopascal (kPa) ou le millibar (mb). En moyenne, au niveau de la mer, la pression atmosphérique est de 101,32 kPa ou 1013,2 mb (1 kPa valant 10 mb). Pour mesurer la pression, on utilise on baromètre.

 

 

 

En météorologie, les mesures de pression sont toujours ramenées au niveau de la mer pour pouvoir comparer les mesures entre les différentes stations météorologiques. Pour avoir une une idée générale de la pression atmosphérique, les météorologues utilisent des cartes sur lesquelles sont tracées des isobares, c'est-à-dire des lignes reliant entre eux les points de pression identiques.

 

 

 

L'air est constitué d'un ensemble de particules soumises à diverses forces. Ces forces variables sont présentes à tous les niveaux de l'atmosphère. Ce sont elles qui induisent le vent.

 

Force du gradient de pression

 

Le gradient de pression est la différence de pression existant entre deux points divisée par la distance qui les séparent. Donc, (P1-P2)/distance.

 

 

 

C'est donc la différence de pression entre deux points qui crée une force nommée force du gradient de pression. Plus le vent est fort, plus la force du gradient de pression est élevée (donc, ou bien la différence P1-P2 est grande ou bien la distance est faible). Sur une carte avec isobares, plus ces derniers sont rapprochés et plus la force du gradient de pression sera forte et plus le vent sera fort. La direction de la force du gradient de pression va de la haute pression vers la basse pression. Toutefois, noter que plus on s'élève dans les latitudes, plus la force de coriolis diminue et plus la force du gradient de pression sera faible et plus le vent sera faible aussi.

 

Force de Coriolis

 

 

 

La rotation de la Terre exerce une force constante qui fait légèrement dévier l'air vers la droite dans l'hémisphère Nord. On l'appelle force de Coriolis.

Elle est cependant annulée dès que, opposée à cette dernière, elle lui devient égale.

On en déduit donc que le vent, en présence de la force de Coriolis et du gradient, souffle parallèlement aux isobares autour d'un centre de basse pression, donc de façon lévogyre, tandis qu'il sera dextrogyre autour d'un centre de haute pression.

 

Force centripète

 

La force centripète se manifeste lorsque la trajectoire de l'air s'incurve. Elle agit alors perpendiculairement, en direction du centre de rotation.

Comme la force centripète s'ajoute au gradient, le vent souffle un peu plus fort autour des centres de haute pression.

Cette force est toutefois moins importante que les forces de Coriolis et du gradient.

 

 

Force de frottement

 

En pratique, la terre n'est pas lisse. Elle possède un relief et sa surface est courbe ce qui a pour effet d'offrir une résistance au déplacement de l'air créant ainsi la force de friction dont l'impact réduit l'influence de la force de Coriolis.

Comme la force du gradient demeure la même, l'air est généralement dévié vers les basses pressions.

L'importance de la déviation dépend de fait de la nature de la surface. Ainsi, dans les endroits où les accidents topographiques sont marqués, la déviation est supérieure.

Au-dessus d'un sol normalement accidenté, la déviation du vent est d'environ 30°, alors que sur les plans d'eau, elle n'est que de 15°.

 

 

 

À partir de 1000 m, au-dessus du sol cet effet s'estompe et les vents circulent parallèlement aux isobares.

Cette nouvelle force a pour effet de réduire la vitesse du vent et par le fait même la force de coriolis. L'équilibre géostrophique n'est plus possible. Le nouvel équilibre est tel que la vitesse du vent est inférieure à la vitesse du vent géostrophique et le vent souffle à travers des isobares.

C'est la pression qui régit les vents, comme le démontrent les cartes du temps. En surface et au niveau moyen de la mer, les vents sont parfois fort différents qu'en altitude.Il est donc possible qu'on ait en surface un vent léger et variable, et à 6000 m, un vent de 150 kn, 160 km/h ou plus.

 

Mouvement de l'air entre les hautes et basses pressions

Rafales et grains

 

Les rafales sont des écarts passagers de la vitesse, de la direction du vent et de ses composantes principales qui sont causées soit par l'instabilité de l'air, soit par les obstacles topographiques ou artificiels, tels les hautes constructions.
Si le vent est suffisamment fort et si l'instabilité persiste, elles peuvent parfois sévir durant plusieurs heures.

 

 

 

Quant aux grains, caractérisés par des variations très importantes de la vitesse du vent, ils sont généralement accompagnés d'une averse ou d'un orage.
Le grain débute rapidement, ne dure que quelques minutes et s'estompe tout aussi rapidement. Il résulte souvent du passage d'un front froid.

Derrière le front, lorsque c'est le cas, il peut y avoir de fortes rafales.
Le grain peut aussi être causé par une ligne d'orages. S'il y a orages consécutifs, il est possible des grains se succèdent à intervalles assez longs.

 

Même si vitesse et direction du vent sont déterminées en grande partie par le gradient, le moment de la journée exerce aussi une influence.
Durant le cycle diurne, l'air réchauffé par le sol s'élève au fur et à mesure que le réchauffement augmente.
Comme cette masse d'air se déplace à une vitesse inférieure à celle de l'air en altitude, le mélange des masses par brassage ralentit les vents des niveaux supérieurs.
Elle est remplacée au sol par l'air plus froid des hautes couches ; ce qui a pour effet de causer des rafales.
La nuit, le refroidissement de la surface freine considérablement le rythme de ces échanges verticaux, affaiblissant vent et rafales près du sol et renforçant les vents en altitude.
Même si le gradient est quand même assez important pour maintenir durant la nuit des vents de vitesse moyenne, il arrive que les rafales disparaissent.

En plus des variations thermiques diurnes et nocturnes qui influent sur les vents, d'autres phénomènes sont directement associés à l'instabilité de l'air causée par l'alternance du réchauffement et du refroidissement :

 

Brise de mer

 

Durant le jour, par temps ensoleillé, la température de l'air au-dessus du sol devient vite supérieure à la température de l'air marin.
À cause de la différence de densité l'air marin chasse l'air chaud de la côte, souvent avec force ; ce qui donne la brise de mer.

 

Brise de terre

 

La nuit, la perte de chaleur par rayonnement donne plus de densité à l'air côtier, chassant à son tour un air marin encore chaud. Ce vent s'appelle " brise de terre ".
L'intensité de ces brises dépend donc de leur contraste thermique, de l'instabilité de l'air le plus chaud, du vent en altitude, de la force friction, de la forme du rivage et de l'étendue du plan d'eau.

Ces phénomènes très locaux ne se produisent que lorsque les vents dominants sont faibles.
Les brises de terre sont généralement beaucoup moins fortes que les brises de mer, dû au fait que la température des masses d'air varie plus lentement que le jour; ce qui crée une certaine stabilité.
Le vent d'une brise de mer peut atteindre 50 km/h, et ses effets sont parfois ressentis jusqu'à 25 kilomètres à l'intérieur des terres.

 

Vent anabatique

 

Le vent anabatique se manifeste lorsque les pentes d'une vallée exposées au soleil se réchauffent plus rapidement que la vallée proprement dite.
Ce réchauffement déclenche le mouvement ascendant de l'air; ce qui amène l'air froid de la vallée à gravir les pentes et à créer ainsi une circulation propre à cette vallée.

 

Vent catabatique

 

Le vent catabatique se produit la nuit. Il est provoqué par l'air froid qui dévale les pentes de ces vallées qui sont encore sous l'effet du réchauffement diurne.
Les vents catabatiques sont généralement plus forts que les anabatiques, surtout en montagne, lorsque les flancs sont glacés.

 

Obstacles du vent

 

En surface, le vent est soumis à plusieurs obstacles. Ces obstacles créent des rafales dont la force dépend de la direction et de la vélocité du vent, de même que de la nature de la topographie.

Les obstacles qui modifient le comportement du vent sont nombreux; ils sont à l'origine de plusieurs effets :

 

Effet de barriere

 

Une falaise, une montagne ou une chaîne de montagnes forment un mur que le vent heurte et doit contourner plus ou moins brusquement suivant sa force et sa direction.

Dans le cas où le vent souffle presque perpendiculairement à une chaîne de montagnes, il arrive que le phénomène, si l'air est assez humide, crée en altitude des nuages de type lenticulaire du côté du versant sous le vent.

La présence de tels nuages indique que la région est parsemée de zones de fortes turbulences, et qu'elle est donc dangereuse.

 

Effet de vallée

 

Toute vallée assez prononcée canalise le vent.

Selon son orientation, il est possible que le vent ainsi canalisé soit de direction fort différente de celui circulant librement en altitude, vent qu'on appelle " dominant ".

 

Effet d'entonnoir

 

Lorsqu'il y a resserrement de côtes escarpées, de falaises, de collines ou de montages, il y a effet d'entonnoir.

Comme la force du vent est alors trop grande pour qu'il en résulte un changement de débit, le goulot naturel en provoque une accélération telle qu'il arrive que sa vitesse double.

 

Cisaillement

 

Le long du point de jonction de masses d'air de vitesse ou de direction différente, il se crée une sorte de déchirure de l'atmosphère, qui résulte en un mouvement vertical du vent : le cisaillement.

Selon la direction des masses, il résulte une divergence ou une convergence ; la divergence horizontale en altitude engendre un mouvement ascendant dans les niveaux inférieurs, alors que la convergence en altitude crée de la subsidence dans les niveaux inférieurs.
Le cisaillement peut être causé par un obstacle au sol ou simplement par une saute de vent en altitude.

 

 

La circulation générale du vent

 

Toutes les données météorologiques confirment que la circulation de l'air autour du globe est très variable, mais aussi que certaines de ses variations sont tout à fait prévisibles ; vu son extrême sensibilité à ce qui constitue la nature même de la surface terrestre.
Pour en illustrer le profil général au rythme des jours et des saisons, on a choisi d'en référer à la répartition moyenne de la pression.

Dans la partie septentrionale de l'hémisphère Nord, cette circulation suit, d'Ouest en Est, la sinuosité créée par le côtoiement de l'air arctique et continental.

 

Au niveau de la mer

 

 

 

Par répartition moyenne de la pression, la troposphère est segmentée par systèmes clés et courants maîtres :

 

  • centre anticyclonique au pôle
  • dépression subpolaire à 60 N
  • anticyclone subtropical à 30 N
  • convergence intertropicale près de l'équateur.

 

À cette répartition correspond une circulation générale en surface, ainsi caractérisée :

 

  • vents d'Est polaires, du pôle au 60 N, ou courant polaire d'Est
  • vents d'Ouest de 60 N à 30 N, ou courant tempéré d'Ouest
  • vents de secteur Est, entre 30 N et l'équateur, dits alizés; ils soufflent Nord-Est dans l'hémisphère Nord ,et Sud-Est au sud de l'équateur;

Les secteurs interzones, où le vent est faible, s'y détachent tout aussi clairement :

  • près du pôle Nord
  • calmes subtropicaux
  • calmes Équatoriaux ou pot-au-noir, ainsi baptisé en raison des nuages épais et des pluies abondantes que connaît cette région.

 

En altitude

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- le glacial centre anticyclonique polaire s'affaiblit en altitude pour devenir à 700 hPa une dépression qui s'intensifie graduellement;

- chaud, l'anticyclone subtropical fait de même;

- il en résulte, autour de la dépression polaire en altitude, une circulation cyclonique zonale de l'Ouest.

Près de l'équateur, au sud de l'anticyclone subtropical, cette circulation se transforme en courant d'Est.
Quant au courant tempéré d'Ouest, il s'intensifie lui aussi jusqu'à la tropopause, puis diminue dans la stratosphère.


Conclusion : dans les régions soumises à la circulation d'Ouest, c'est au niveau de la tropopause que les vents d'Ouest atteignent leur vitesse maximale.

 

Régime tropical

 

On appelle régime tropical ces cellules de Hadley qui existent entre 30 °N et 30 °S. Au niveau de la mer, ce régime comprend les alizés et les calmes équatoriaux.

  • Au niveau de la mer, les alizés se dirigent vers la zone très instable de convergence intertropicale dans leur trajet vers l'équateur, ils absorbent chaleur et humidité.
  • Sous l'effet combiné de cette convergence et des nombreux courants convectifs de cette région, l'air humide et instable de la zone intertropicale est projeté vers le haut.

 

 

 

Il en découle la formation d'importants cumulonimbus, dont les sommets dépassent parfois la tropopause et atteignent les 70 000 pieds, 18 km. Comme ces sommets perdent de la chaleur par rayonnement, il s'ensuit un maintien de l'instabilité et, par conséquent, de la convection.

De surcroît, la chaleur latente libérée au moment de la condensation participe directement à l'augmentation de la poussée ascendante.

 

Dans la haute troposphère, l'air se dirige vers les pôles et prend une direction prédominante d'Est, bien que faible, infléchie par l'anticyclone subtropical. Ce faible courant d'Est, en haute troposphère, se refroidit par rayonnement et descend graduellement.

 

Lors de sa descente, il se réchauffe au taux adiabatique de l'air sec et bénéficie de la chaleur latente libérée au cours de sa précédente ascension dans la zone de convergence intertropicale.
Ce phénomène tend à uniformiser la température entre 25° N et 25° S, mais crée en permanence une puissante inversion.
Cette inversion d'air chaud descendant, et presque sans nuages, contraste énormément avec la couche inférieure, où l'apport des alizés humides et instables fait naître des nuages à développement vertical.

  • Cet air arrive au sol vers 30° N et 30° S, où il se scinde pour d'une part retourner vers l'équateur et l'anticyclone subtropical, et se diriger d'autre part vers les pôles.

 

Zone de convergence intertropicale

 

Les nuages associés à la zone de convergence intertropicale sont de type convectif. Ces nuages sont nombreux, mais ils ne forment pas une ceinture continue autour du globe.
Même si le type de temps de cette zone ressemble au type frontal, il ne faut pas la tenir pour un immense front.

Les masses d'air qui y convergent sont thermiquement homogènes, mais elles ne forment pas une entité véritablement monolithique.
La zone de convergence intertropicale se situe, en moyenne, à 10 ° de l'équateur, et, plutôt nomade, elle oscille vers le Nord en été, et vers le Sud en hiver.
Cette oscillation est plus grande sur les continents, où les écarts de température sont plus importants qu'au-dessus des océans.

On remarque donc que, dans le secteur asiatique, cette dépression thermique qu'est la mousson d'été soulève l'air chaud et humide du continent, et fait disparaître la zone de convergence.
Par contre, la mousson d'hiver, qui est un anticyclone continental, expulse un air froid et sec et repousse la zone de convergence vers l'hémisphère Sud.

 

Echanges de chaleur das le régime tropical

 

La circulation tropicale est maintenue par de nombreux processus d'échanges de chaleur :

  • absorption de chaleur sensible et de chaleur latente par les alizés
  • libération de chaleur latente par le courant ascendant de la zone de convergence intertropicale
  • refroidissement par rayonnement des couches supérieures
  • au-dessus de la zone de convergence, divergence en haute troposphère, qui résulte en la descente en régions subtropicales d'un air réchauffé au taux adiabatique sec
  • injection de chaleur dans les systèmes tourbillonnaires des latitudes tempérées.

De ces échanges de chaleur résulte une masse d'air tropical thermiquement homogène.
Pour qu'une telle circulation puisse se maintenir, l'effet de rotation de la Terre, c'est-à-dire la force déviante de Coriolis, doit être faible.
Ceci est une autre caractéristique de la cellule d'Hadley. Nulle à l'équateur, cette force demeure assez faible jusqu'à 30 °N et 30 °S.

 

Régimes extratropicaux

 

Par contraste avec le régime tropical, les régimes extra-tropicaux sont le siège de forts gradients horizontaux de température, et d'importants effets de Coriolis.
En plus, comme ces régions sont en général en déficit de chaleur, elles en obtiennent aux dépens des régions tropicales.
Sous les latitudes moyennes, le courant qui provient de l'anticyclone subtropical et qui se dirige vers les pôles est dévié au niveau de la mer pour devenir, dans l'hémisphère Nord, sous l'influence de la force de Coriolis, un courant d'Ouest.
Celui-ci, en rencontrant le courant d'air froid venant du pôle Nord, dévie et se transforme cette fois en un courant d'Est.
Or, c'est la rencontre de ces deux courants, en zone dépressionnaire subpolaire, qui forme le front polaire. Dans ce secteur, la circulation ondulatoire en altitude prend, en surface, la forme de dépressions et d'anticyclones.

 

Continents et océans

 

La variation annuelle de la température est plus faible sur les océans que sur les continents, parce que la perte ou le gain par rayonnement y est plus faible ; augmentant avec la latitude, elle est beaucoup plus marquée aux pôles qu'à l'équateur.

L'été, les continents se réchauffent beaucoup plus rapidement que les océans. Par conséquent, dès qu'une dépression thermique se forme sur le continent, elle fait accroître les pressions au-dessus de l'océan.

L'inverse se produit en hiver.
En raison de l'importance de la masse thermique que représente l'eau des océans, exception faite des régions polaires, l'écart de température entre eux et les continents est beaucoup plus grand en hiver qu'en été.
Sur le continent, la dépression a tendance à se déplacer vers le Sud, où le réchauffement est plus intense, alors que l'anticyclone subit le phénomène inverse.

 

Influence des chaines de montagnes

 

Les chaînes importantes modifient substantiellement l'influence des continents et des océans. Ainsi, les Rocheuses empêchent-elles les échanges de chaleur entre le Pacifique et l'est du continent.Ce mur naturel provoque à l'est des Rocheuses la formation d'anticyclones en hiver et de dépressions en été.