A demain....

Publié à 21:32 par acoeuretacris Tags : bonsoir
A demain....

 

 

Nous ne voyons jamais les choses telles qu’elles sont,

nous les voyons telles que nous sommes.

 

Anaïs Nin

 

 

Rubrique à brac - Histoire de la Poste - (suite)

Publié à 21:28 par acoeuretacris Tags : bric à brac Poste
Vers un télégraphe fiable, rapide et économique, le télégraphe électrique 
 
 
Les récentes découvertes sur l’électricité, et plus particulièrement sur l’électromagnétisme a permis de mettre au point le télégraphe Morse, adopté en France en 1854. Le principe est simple. En pressant le bouton, on ferme le circuit électrique, ce qui active un électro-aimant qui fait abaisser un crayon marquant un papier entraîné par deux rouleaux. 
 
 
Le code est binaire. Il est constitué de points et de traits. Voici le code de déchiffrage (qu’on trouve facilement sur tout talkie-walkie pour enfants) : 
 
 
SigneCodeSigneCodeSigneCode
A .- B -... C -.-.
D -.. E . F ..-.
G —. H .... I ..
J .--- K -.- L .-..
M N -. O ---
P .—. Q —.- R .-.
S ... T - U ..-
V ...- W .— X -..-
Y -.— Z —.. 1 .----
2 ..--- 3 ...— 4 ....-
5 ..... 6 -.... 7 —...
8 ---.. 9 ----. 0 -----
 
 
 
A ces 36 signes de base, on rajoute des éléments qui permettent de rendre le message plus clair : 
 
 
 point (.) : .-.-.-
 virgule (,) : —..—
 point d’interrogation ( ?) : ..—..
 barre de fraction (/) : -..-.
 apostrophe (’) : .----.
 AS (attente) : .-...
 AR (terminé) : .-.-.
 BT (séparation) : -...-
 VA (fin d’émission) : ...-.-
 Erreur : ........
 
 
 
 
 
 
Appareil morse simplifié (1860) 
 
 
 
Le temps des réformes 
 
 Première réforme : le facteur rural 
 
 
Si le facteur est né bien avant la révolution, celui-ci ne travaillait le plus souvent en ville ou en banlieue. Le facteur rural apparaît officiellement avec l’application de la loi de juin 1829 le 1er juin 1830. 
 
 
La loi de 1829 instaura :
 la distribution et la collecte du courrier dans toutes les communes rurales dépourvues d’établissement postal ;
 la mise en place dans chaque commune d’une boîte aux lettres, à l’intérieur de laquelle se trouvait une lettre-timbre Cette lettre-timbre, apposée sur le courrier extrait de la boîte à partir du 1er janvier 1836 (et jusqu’au 31 décembre 1911) permettait d’identifier la boîte où avait été jetée la lettre. Les lettres timbre étaient attribuées par numéro de tournée puis par village dans la tournée. Ainsi le facteur rural n°1 avait 3 villages à desservir, il la parcourait sa tournée dans l’ordre A , B , C... Le facteur n° 2 commencait sa tournée par D, puis E ...On pouvait aller jusqu’à la lettre Z. Si c’était insuffisant (plus de 25 communes desservies par le bureau), on utilisait A/2, B/2,... Plus tard (à partir de 1845 sans doute), les communes ont la possibilité de faire installer, à leurs frais et avec l’accord de l’Administration, des boîtes supplémentaires dans des hameaux. Les lettres timbre de ces communes portent la lettre correspondant à la commune et un chiffre (A/2, A/3, A/4 s’il y a trois hameaux avec boîte aux lettres).
 
 
 
Cette loi instaura également le décime rural, taxe d’un décime pour les lettres d’origine rurale, décime qui fut supprimé le 1er janvier 1847. 
 
 
En 1830, les tournées étaient difficiles et longues (parfois jusqu’à 40 kilomètres). A cette époque, les distributions avaient lieu plusieurs fois par semaine. Après l’application de cette loi, les piétons ne disparurent pas immédiatement. Ils assuraient les liaisons les jours où le facteur ne passait pas. A partir de 1832, et sur demande des communes, la distribution commence à devenir journalière. Mais il faudra attendre de nombreuses années pour que toutes les communes reçoivent la visite du facteur tous les jours : 1859 pour le Var ; 1863 pour la Drôme. 
 
 
 
 
Plaques de facteurs ruraux et locaux (Second Empire et III° République) 
 
 
Qui dit instauration d’un service, et création d’emploi (5.000 facteurs en 1830, 15.000 en 1847), dit création d’un uniforme. Le facteur rural, ne dispose pas d’une tenue imposée par la loi de 1830. Celui-ci a pour obligation unique de porter le médaillon de l’administration. C’est la circulaire du 9 décembre 1835 intitulée Costume des Facteurs Ruraux qui impose une rigueur vestimentaire aux facteurs. Les facteurs doivent néanmoins se vêtir à leurs frais !!! . 
 
 
 
 
Costume des facteurs ruraux 
circulaire du 9 décembre 1835 
 
Musée  de la Poste 
 
 
"Costume des Facteurs ruraux 
 
Habit veste de drap bleu de Roi, boutonné sur le devant de 7 boutons en métal blanc portant ces mots : Service des Postes : Facteur Rural. Collet droit en drap rouge. Parements bleus boutonnés de deux petits boutons. 
En Hiver. Pantalon gris de fer. En Eté. Pantalon et guêtres de toile bleue. Chapeau rond en feutre verni. 
Blouse en toile bleue ouverte sur la poitrine avec Collet rouge rabattu et deux rangées de 6 petits boutons en métal blanc portant les mêmes mots que ci-dessus. 
Ceinture en Cuir noir avec boucle par le devant. 
Portefeuille en cuir noir avec la plaque de métal blanc sur la bandoulière. 
 
 
Nota : En écrivant à Mr Ameling Graveur, Passage du Saumon à Paris et lui faisant passer franc de port la lettre et l’argent, on pourra se procurer les Boutons dont l’administration a approuvé le modèle." 
On remarquera que le costume du facteur rural a peu évolué entre 1830 et 1889. 
Révolution, la réforme du service rural est avant tout un progrès social en cette fin de régime monarchiste qui pourtant augure les mauvais jours de 1830... 
 
 
 
 
Facteur de 1889 - Aquarelle de Kermabon 
Musée de la Poste 
 
 
Deuxième réforme : d'une taxe à l'autre 
 
Depuis la création de la Poste aux Lettres, les tarifs ont connu plusieurs réformes, s’étalant dans la durée. On ne va pas ici décrire les tarifs que vous pouvez trouvez sur le site d’Alain Trinquier, mais nous allons étudier plutôt la lente évolution de l’application des taxes. 
 
1- Les lumières et le calcul compliqué... Avant la révolution, et comme l’indique la déclaration du 8 juillet 1759, les taxes sont appliquées selon la distance qui sépare deux bureaux et le poids (exprimé en once). Dans le cas général, on comptait le nombre de Postes entre le lieu de départ et le lieu d’arrivée, on multipliait par deux, et on appliquait le tarif . Il existait également des tarifs spéciaux pour les relations entre certaines villes, un système de double port, des conversions hasardeuses entre unités monétaires. 
 
 
2- La Révolution et la simplification... Il faut attendre la loi du 22 août 1791 et la création des départements pour avoir une première simplification des tarifs postaux. Ceux-ci sont toujours calculés selon la distance (en lieues) et le poids (en once). La distance est désormais calculée selon la distance en ligne droite séparant le point central du dépardement de départ, et le point central du département d’arrivée. Les bureaux reçoivent une grille exprimant ces tarifs. 
La loi du 3 thermidor an 3 réforme le calcul de la distance. Celle ci est calculée selon la route depuis le point de départ. L’enveloppe n’est plus taxée. En effet, les plis sous enveloppe étaient taxés d’un sou jusqu’à cette loi. La loi du 6 nivôse an 4 dénote d’une augmentation importante des tarifs (multiplié par 5 pour le plus petit tarif (1/4 d’once et <50 lieues). Peu après, les tarifs sont revus à la baisse pour revenir en nivôse an V à un tarif identique à celui de 1792. Mais le franc apparaît pour la première fois dans le calcul des taxes avec la conversion de 2 sous pour un décime (tarif de messidor an IV). La tarif de nivôse an V utilisera les lieues et les myriamètres. 
 
 
3- Bonaparte, le système métrique et la nationalisation... Napoléon, arrivé au pouvoir par le coup d’état du 18 brumaire an 8), nationalise les Postes. La loi du 18 décembre 1799 réforme totalement le calcul des taxes. Le système prérévolutionnaire est abandonné au profit du système métrique. Ainsi, le poids n’est plus exprimé en once, mais en grammes (la lettre premier échelon devait peser moins d’1/2 once avant la réforme, puis 7 grammes après). Les distances sont exprimées en kilomètres, et non plus en lieues. Le calcul de la distance se fait selon le chemin le plus court entre le point de départ et le point d’arrivée, ces distances étant fixées par l’administration des postes. Enfin les tarifs sont exprimés en francs et ses sous unités (décime : 1/10 franc). 
 
 
Voici un bref récapitulatif des conversions : 
 
 
Ancienne mesure
Nouvelle mesure
Conversion
Lieue  Kilomètre 1 lieue = 4 km
Once Gramme 1 once = 30,6 g
Livre Franc 1 franc de 1796 = 1,0125 livre tournois de 1796
 
 
 
Le tarif du 1er janvier 1828 remet en vigueur le calcul des distances en ligne droite... du point de départ au point d’arrivée. 
 
 
4- Le décime rural La loi sur le service rural instaure une taxe supplémentaire pour financer le service rural. Cette taxe est fixée à 1 décime supplémentaire pour les lettres d’origine rurale et sera supprimée le 31 décembre 1848. 
 
 
 
 
Lettre d’Olonzac pour Sète 
 
 
Troisième réforme : L'invention du timbre-poste ou comment faire payer une taxe à l'avance 
 
 
Le timbre-poste est né en Angleterre le 1er mai 1840, représentant la Reine Victoria. Ce timbre est surnommée le One Penny Black. 
 
 
En France, il faudra attendre 1848 et la Seconde République pour avoir une réforme complète des tarifications postales, bien que cette uniformisation est réfléchie depuis 1839. C’est Etienne Arago qui en est l’instigateur. 
 
 
Tout d’abord, le port de la lettre ne dépend plus que du poids, et est complètement indépendant de la distance. Ainsi, la taxe d’acheminement est fixée à 2 décimes pour une lettre d’un poids inférieur à 7,5 grammes. Cette mesure rentre en vigueur le 1er janvier 1849. 
 
 
Ensuite, il est décidé, comme pour d’autres états européens, de faire payer le port par l’expéditeur et non pas par le destinataire. Ainsi est créé un timbre mobile, à l’effigie de la déesse des moissons, Cérès, tournée vers la gauche. Ce timbre porte la mention "REPUB FRANC" ainsi que la valeur faciale "20 c.". Ce timbre est gravé par Jacques-Jean Barre. Cette réforme postale marque la naissance de la philatélie, et de cette partie d’histoire postale très mouvementée. 

Pour ma Dany....

Publié à 19:06 par acoeuretacris
Pour ma Dany....

 

 

Juste pour oublier la grisaille et la neige....

avec toute mon amitié....

 

Rubrique à brac - Histoire de la Poste -

Publié à 17:34 par acoeuretacris Tags : bric à brac poste
Rubrique à brac - Histoire de la Poste -
  
  
Préambule - Les postes avant la Poste 
 
 
La première poste moderne remonte à l’empereur Auguste, au 1er siècle avant J.-C. C’est lui qui a créé la première poste d’état : ou cursus publicus. 
 
 
 
 
Avers d'une pièce à l'effigie d'Auguste 
 
 
Le cursus publicus est constitué de deux types de relais : les écuries (placées tous les 12 kilomètres environ) et les gîtes d’étapes (tous les 50 kilomètres). Cette première poste centralisée avait pour agents de simples cavaliers (ou postillons) qui, grâce au mandat impérial, pouvait se servir des chevaux des écuries. Pour les courriers importants, cette poste était dotée de charettes légères (cisium). La chute de l’Empire Romain d’Occident au Vème siècle et l’éparpillement des pouvoirs entraînent la disparition de cette première poste. 
 
Au Moyen-Âge, l’Eglise et les grands Seigneurs se dotent de chevaucheurs qui font les parcours d’un bout à l’autre, les relais ayant disparus. Au XIIIème siècle, les villes importantes s’équipent de messagers à pied, munis d’une caissette métallique. Ils sont le plus souvent armés. En effet, ceux-ci sont également chargés de convoyer les fonds. Quelques femmes sont messagers. Ces messagers avaient la réputation d’être des ivrognes, infidèles, prennent des risques inconsidérés... Les messagers de ville sont surtout utilisés par les bourgeois pour le transport de leurs lettres, mais sont vivement concurrencés par la poste des occasions (marchands, voyageurs...). 
 
C’est également au XIIIème siècle que se développent les messageries d’Université. 
 
Ces messageries sont extrêmement efficaces. En France, une ordonnance de 1383 stipule que chaque diocèse comportant des étudiants dans une université devra être desservi par ce type de Messagerie. Les chevaucheurs sont payés par contrat. Ces messagers revêtent une distinction. Appelé Jeton des universités, celui-ci assurait une certaine légitimité auprès des usagers de ces messageries et une certaine sécurité contre les brigands, ceux-ci étant sévèrement punis en cas d’attaque d’un messager. Les messageries des universités disparaissent peu à peu avec l’organisation des messageries étatiques au XVIIème siècle. 
 
 
 
 
Jeton des universités 
XVIIème siècle 
 
 
La poste aux chevaux 
 
La poste aux chevaux naît à la fin du XVème siècle. Le 9 juin 1464, Louis XI crée la Poste Royale par l’Edit de Luxies. Le corps des Chevaucheurs du Roy est divisé en deux et donne naissance à la Poste mobile et à la Poste assise. La Poste mobile est équipée de chevaucheurs, et la Poste assise reconstitue le réseau du cursus publicus. Les préposés de cette Poste assise prennent le nom de Maître de poste. Les relais sont séparés par 4 lieues, soit près de 16 kilomètres. Peu après la fréquence des relais sont espacés de 2 lieues. 
 
 
 
 
La poste royale sous Louis XI 
Assiette de Sarraguemines 
 
 
En France, Louis XI confie l’organisation et la surveillance des Postes à Robert Paon en 1479. Sous Henri III, les Maîtres de poste sont rémunérés pour leurs fonctions. 60 livres tournois par maître coûtent cher à l’état, et Henri IV ouvre la Poste royale au grand public en échange de la rémunération du service et donne le monopole de la location des chevaux aux Maîtres. 
 
 
Henri IV fixera également les grandes lignes de la Poste aux chevaux sur les grands axes de communications. Il fixera également la durée de la journée de travail entre 12 et 15 lieues par jour 
. 
 
 
 
 
Ecuries de la Poste au XVIIème siècle 
Gravure de Moyreau, 1753 
 
 
Jusqu’en 1673, les Maîtres de poste achetaient leurs charges. Mais ceux-ci s’enrichissaient très vite, et étaient de grands propriétaires terriens, exonérés de tous les impôts. A partir de 1692, c’est le roi qui nomme directement les Maîtres de poste. Sous Louis XIV, les Maîtres de poste sont rémunérés 160 livres et sont dégagés de l’obligation de loger les soldats en campagnes. 
 
 
A la fin du XVIIIème siècle, le territoire compte 1200 relais de postes, disséminés sur les 9500 kilomètres de voies d’état. Les routes sont de mauvaises qualités, et malgré l’amélioration des véhicules, les chaises de poste ne dépassaient guère les 30 kilomètres par jour. Les voies autour de Paris nettement plus praticables permettaient des trajets journaliers de 75-80 kilomètres. 
 
 
Tout comme les messagers d’universités, les postillons étaient équipés de plaques en cuivre argenté : 
 
 
 
 
Plaques de Postillon 
 
 
Ces plaques portent la marque des régimes politiques qui se sont succédés : fleurs de lys sous la Monarchie, bonnet phrygien sous la Révolution, aigle sous l’Empire ; Portée sur le bras gauche du postillon et fixée au moyen d’un brassard, la plaque indique le nom du relais et le numéro de rang du postillon. Le numéro 1 partira le premier en course et ainsi de suite. A l’inverse le Maître de poste arborait son insigne sur sa veste. 
 
 
 
 
Costume de mitre de Poste (1845) 
 
 
Au XIXème siècle, les relais sont au nombre de 2000. Depuis 1786, le maître de poste est propriétaire de son relais, mais son rôle est limité à la location des chevaux. Un atlas réunis tous les relais de poste du Royaume, puis de l’Etat. Ces atlas et livres de postes sont les annuaires officiels qui fixent la distance entre relais afin de calculer la taxe des missives, ainsi que le coût de la location des chevaux et de la rémunération des postillons. 
 
 
 
 
Livre et atlas de Poste (XIXème siècle) 
 
 
En 1790, une diligence roulait à environ 12 km par heure. Ainsi, Paris-Lyon se faisait en 3 jours, Paris-Bordeaux en 8 jours, Paris-Marseille en 9 jours. 
 
 
 
La poste aux lettres 
 
Parallèlement à la poste aux chevaux sur les grandes routes françaises, s’est installé à Paris et dans les grandes villes, un service de messagerie par porteurs : la poste aux lettres 
 
 
L’histoire de la poste aux lettres est très liée à celle de la poste aux chevaux. C’est en 1595, sous le règne d’Henri IV qu’est créée la charge de surintendant général des postes, et donne naissance véritablement à la poste aux lettres. Pour bien comprendre le fonctionnement de cette Poste, nous détaillerons ce chapitre en deux parties : Les courriers, et les petites postes. 
 
 
 
Les courriers 
 
 
Au début du XVIIIème siècle, le mot "courrier" désignait le cavalier en charge du transport des paquets de courrier. Il acheminait ainsi les missives d’un bureau de poste à un autre. Ce cavalier était armé pour se défendre et était précédé d’un postillon. Bien qu’interdit, les courriers convoyaient très souvent de la marchandise frauduleuse. Les sanctions étaient sévères à l’encontre de ses courriers. 
 
 
 
 
 
Route de Poste 
Vers 1820, gravure de Philibert Louis Debucourt 
 
 
Dans cette scène, le courrier suit le postillon, conformément aux règlements. Le courrier est armé pour se défendre, lui et son chargement. La malle-poste est située devant lui. 
 
Le courrier est, comme pour les postillons et Maîtres de poste, revêtu d’une plaque officialisant sa fonction. Ci-dessous, la plaque de courrier militaire. De l’époque révolutionnaire, cette médaille revêtent tous les symboles de l’époque (Bonnet phrygien, déclaration des droits de l’homme, canons, armes révolutionnaires...). 
 
 
 
 
Plaque de courrier d'armée 
Epoque révolutionnaire 
 
 
Sous la révolution, la ferme générale des postes est supprimée. Les postes sont directement sous la tutelle de l’Etat. 
 
 
Le premier tarif officiel pour tout le royaume date du 16 octobre 1627. Bien que représentant une simplification des taxes, le calcul reste compliqué et est calculé en fonction de la distance parcourue et de la nature du courrier. Cette lettre présente la particularité d’être revêtue de marques indiquant la taxe à payer, ici 4 sols pour 4 traits, et une marque manuscrite. 
 
 
 
 
 
Taxe sur lettre 
 
 
Le bureau de poste est géré par une personne appelée Directeur des postes. Dans les grandes villes, le Directeur est aidé de commis et de facteurs. Le bureau de poste a la charge de taxer les lettres et de distribuer le courrier. A la révolution le nombre de bureau de poste en France est de 1300, contre 800 un siècle plus tôt. 
 
 
L'affaire du courrier de Lyon 
 
Début avril 1796, une malle-poste allant à Lyon et chargée d’acheminer 7 millions d’assignats à l’Armée d’Italie.Le 28 avril, la malle-poste est retrouvée aux alentours de Melun. Une chose est sûre, le courrier et le postillon sont retrouvés morts, le voyageur, un négociant en vin du nom de Laborde est porté disparu. 
 
 
Le mois d’août suivant sont déférés devant le parquet de la Seine, 6 hommes : Lesurques, Couriol, Guénot, Richard, Bruer et Bernard. Malgré le fait que Lesurques clame son innocence et évoque un malentendu, le procès qui dura 4 jours, aussi confus qu’expéditif, conduira Lesurques, ainsi que Couriol, Guénot et Richard à l’échaffaud. Malgré la déposition de Couriol, innocentant Lesurques, celui-ci est décapité. Le juge ayant des doutes reprend l’enquête et retrouve la trace de ce Laborde, alias Dubosc. Un nouveau procès est mené, Dubosc est guillotiné. Lesurques quand à lui est réhabilité, quoiqu’un peu tard... 
 
 
Les petites postes 
 
 
Avant la deuxième moitié du XVIIIème siècle, les habitants de grandes villes devaient remettre leur courrier à un domestique. 
 
 
En 1760, Piarron de Chamousset, dans son Plan d’administration de la Poste de Paris, officialise l’organisation de la Petite Poste de Paris. Il crée ainsi 9 bureaux à qui il attribue les lettres A, B, C, D, E, F, G, H et J. Un service spécialisé pour la banlieue se voit doté de la lettre K, et le bureau B a une extension avec la lettre L. Ces 11 bureaux se voient dotés de facteurs qui font la distribution 3 fois par jours à l’intérieur de Paris, et relevait le courrier jusqu’à 9 fois par jour. Les usagers pouvaient remettre leurs missives aux facteurs, aux bureaux de postes ou aux buralistes. Pour la première fois, c’est l’expéditeur qui paye la taxe, de 2 sols pour Paris intra-muros, 3 sols pour Paris-banlieue et 6 sols pour la remise à la grande Poste. 
 
 
 
 
Lettre de la Petite poste de Paris pour Paris 
 
Marque de petite poste, 1789 
 
 
L’affranchissement obligatoire de Paris pour Paris reste en vigueur jusqu’en 1794. Cette lettre indique :
 le numéro de la levée (5ème
 la tournée du bureau (ici Bureau C, tournée n°14)
 le quantième de distribution (ici 20, indique le jour de distribution) La marque de levée disparaît le 31 décembre 1793.
 
 
 
 
Le facteur de la Petite Poste était muni d’un claquoir. Le claquoir, instrument en bois sonore sur lequel on faisait taper une pièce métallique, permettait d’avertir les gens de la distribution du courrier et hélait ainsi les gens à qui il devait remettre une missive. 
 
 
 
 
 
 
Le facteur de la Petite Poste pouvait recevoir des étrennes. En échange il offrait un calendrier : 
 
 
 
 
 
A l’image de Paris, d’autres grandes villes fondent leur propre Petites Postes. Ainsi, Bordeaux voit un service similaire s’installé en 1766, Nantes et Lyon en 1777, Rouen en 1778, Marseille et Lille en 1781. 
 
 
 
Les télégraphes 
 
L’histoire des Postes en France ne peut s’écrire sans aborder l’histoire des Télégraphes. Les télégraphes, d’abord optiques, puis électriques ont révolutionné les communications, en inventant les télécommunications. 
 
 
Le télégraphe Chappe 
 
 
Dès 1750, de nombreuses expériences de communication à distance sont effectuées, sans aucune réalisation pratique. C’est en 1793 qu’est inventé le télégraphe optique par les frères Chappe, télégraphe qui portera le nom de ses inventeurs. Tout d’abord nommé tachygraphe (écriture rapide) il est rapidement renommé télégraphe (écrire loin). 
 
 
 
 
télégraphe optique Chappe 
 
 
Les télégraphes sont installés tous les dix kilomètres environ. La première ligne, Paris-Calais fut achevée le 1er thermidor an II, soit le 1er septembre 1794. Un réseau national est alors peu à peu constitué, structurant ainsi, les grands axes du territoire : 
 
 
Paris-Calais 
 
 Paris-Bordeaux-Benobie
 Bordeaux-Toulouse-Narbonne
 Paris-Lyon-Marseille-Toulon
 Paris-Lyon-Perpignan
 Paris-Strasbourg
 Paris-Mont Saint Michel-Cherbourg
 Paris-Mont Saint Michel-Brest
 Paris-Mont Saint Michel-Nantes
 
 
 
 
 
Bouton d'uniforme d'ingénieur du télégraphe 
 
 
Ce système de télécommunication a été inventé dans le but de communiquer rapidement. Le télégraphe s’arrêtait la nuit, et beaucoup de dépêches n’arrivaient que le lendemain matin, surtout l’hiver. Le télégraphe est tombé peu à peu en désuétude, surtout pendant les temps de paix. Il ne fut sauvé que pour la transmission des résultats de la loterie, les particuliers n’y ayant pas accès. 
 
 

Tourisme et histoire - Paris - Montmartre -

Publié à 16:20 par acoeuretacris Tags : tourisme paris montmartre
Tourisme et histoire - Paris - Montmartre -

 

Le Sacré Coeur 
  
  
Montmartre 
  
La colline de Montmartre est le point culminant de Paris avec ses 130 mètres de hauteur. Elle est occupée par la Basilique du Sacré Coeur construite à partir de 1876. Son dome s'élève à 83 mètres alors que l'église fait une centaine de mètres de longueur. Du parvis de l'édifice on a une très belle vue panoramique de Paris. On peut accèder à la Butte Montmartre grace à un funiculaire original.
Juste à coté, l'Eglise Saint Pierre de Montmartre a été construite au milieu du XIIème siècle sur l'emplacement d'un édifice beaucoup plus ancien (sans doute remontant à l'époque Gallo-Romaine). Toujours à coté, la Place du Tertre qui rappelle l'ancien village de Montmartre ainsi d'ailleurs que les petites ruelles avoisinnantes aux noms évocateurs (rue des Saules, Sainte Rustique, ...).
 


Le Quartier de Montmartre est un des endroits les plus touristiques et les plus recherchés de Paris. En été le nombre de touristes, francais et surtout étrangers, qui parcourent la Butte et déjeunent sur la Place du Tertre ou dans les petites rues est considérable. 
 
 
Histoire de la Butte Montmartre 
 
Le site de Montmartre
Dans cette région, la Seine a creusé une vallée avec de larges boucles surmontées de collines dont celle de Montmartre est la plus haute. Dès les temps préhistoriques, l'homme s'y installe car elle permet de se protéger contre des attaques. De plus la colline possède des gisements de gypse qui sont utilisés pour la construction des maisons et batiments de Paris.
 


Gaulois et Gallo-Romains
La Butte Montmartre domine tout le territoire alentour, il est donc normal que le site ait été utilisé dès les temps les plus anciens. A l'époque Celte les Druides y installent un lieu de culte où les Gaulois viennent rendre hommage à leurs divinités. Les Gallo-Romains ne changent pas la fonction du site mais ce sont alors les divinités de Rome qui y sont honorées (Jupiter, Mars, Mercure, ....). Un Temple dédié à Mercure est alors construit au sommet de la Butte, c'est de là que vient le nom de Montmartre (Mons Mercuri). On a retrouvé des bas-reliefs et objets provenant de ce monument ainsi que d'un autre dédié à Mars.
 
 
 
 
La Butte Montmartre 
 
 
Le Martyre de Saint Denis
A posteriori on a aussi fait venir le nom de Montmartre de Mont des Martyrs en mémoire du martyre de Saint Denis, le premier Eveque de Paris, de Saint Rustique et de Saint Eleuthère qui ont été décapités ici. A la fin du Vème siècle Sainte Genevieve fait construire une chapelle au sommet de la Butte pour commémorer le Martyre de Saint Denis. Cet évenement est d'ailleurs connu par une biographie de Sainte Geneviève écrite à cette époque.
 
 

Moyen-Age : Le Prieuré et l'Abbaye de Montmartre
Un Prieuré est créé sur la Butte en 1096. Il devient l'Abbaye Saint Pierre de Montmartre en 1133, l'établissement accueille des femmes (moniales) et est dirigé par des Abbesses. Sa prospérité est assurée par le pélerinage sur le Martyrium de Saint Denis.
En 1534 Ignace de Loyola et ses amis fondent à Montmartre un ordre religieux appelé à avoir un grand rayonnement : la Compagnie de Jésus (les Jésuites). En 1590, Henri Roi de Navarre (le futur Henri IV) qui assiège Paris, s'installe dans l'Abbaye d'où il peut superviser les opérations.
 


Ancien Régime
Pendant les XVII et XVIIIèmes siècles l'Abbaye est structurellement en proie à des difficultés financières mais c'est finalement la Révolution Francaise qui la supprime. Deux municipalités de Montmartre apparaissent en mars 1790. la partie basse est rapidement annexée à Paris. La partie haute forme un village à part entière, sa population grandit significativement au début du XIXème siècle. En 1860 elle est aussi annexée à Paris, mais la butte Montmartre conserve quand meme son ambiance particulière.
 


La Commune
Le village de Montmartre a pris parti en faveur du mouvement Révolutionnaire de la Commune qui s'est développé dans Paris à l'issue de la Guerre Franco-Allemande de 1870-71. La révolutionnaire Louise Michel fait partie des animatrices de la Commune à Montmartre en 1870. La Butte est reprise par les troupes du Gouvernement Thiers le 23 mai 1871. La Basilique du Sacré Coeur est construite pour symboliser l'expiation des fautes de la France aprés la défaite contre l'Allemagne et l'émeute de la Commune.
 
 


Les Artistes à Montmartre
A partir de 1820 des Artistes Peintres s'installent sur colline de Montmartre, plusieurs d'entre eux vont devenir de grands maitres de leur art. De nombreux chefs d'oeuvre représentent des paysages ou des scènes du village de Montmartre. On peut citer ainsi des oeuvres de Horace Vernet, Géricault, Corot, Camille Pissarro, Renoir, Vincent Van Gogh, Maurice Utrillo, Pablo Picasso, Bernard Buffet, etc ....
 


Le XXème siècle
Les artistes marquent la vie de Montmartre jusqu'au début du XXème siècle. Ensuite le quartier Montparnasse puis Saint Germain des Prés prennent le relais. Pour autant il en est resté que Montmartre (ainsi la Place du Tertre) est devenu et est resté un des premiers sites touristiques de Paris.
 
 
 
 
 
Rue des Abbesses 
 
 
 
 
La station de Métro Abbesses qui a conservé le style Art Déco du début du XXème siècle. 
 
 
La rue des Abbesses rappelle l'existence d'une Abbaye Bénédictine sur la Butte, elle était dirigée par des Abbesses, certaines issues de grandes familles ont laissé leur nom à des Boulevards autour du site : La Rochefoucauld, La Tour d'Auvergne, Rochechouart. La Place des Abbesses (et sa station de Métro) est un des principaux points de départ pour réaliser l'ascension de la Butte Montmartre. 
 
 
 
La rue Norvins 
 
 
 
 
 
On monte vers le sommet de la Butte par la rue Ravignan qui permet ensuite d'accèder à la rue Norvins. Le carrefour de cette rue avec la rue des Saules et la rue Saint Rustique est caractèristique et rappelle l'ancien village de Montmartre. 
 
 
 
 
 
La rue Norvins est le domaine des vendeurs de peintures et autres souvenirs sur Paris et Montmartre. Elle débouche ensuite sur la Place du Tertre 
 
 
 
 
 
 
Place du tertre 
 
 
 
 
 
La Place du Tertre est la place centrale de Montmartre. Elle est désormais le domaine des Peintres et Dessinateurs qui vendent leurs services au nombreux touristes qui circulent : on peut se faire dessiner ou peindre son portrait, en temps réel, à des prix raisonnables. Autre type d'occupant de la Place, les restaurants qui ne désemplissent pas. La clientèle de la Place du Tertre est trés internationale car ce site est un de ceux privilégiés par les Tour-Opérateurs Parisiens. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Peintres et Dessinateurs sur la Place du Tertre à Montmartre 
 
 
 
L'Eglise Saint Pierre 
 
 
La facade de l'église Saint Pierre communique pratiquement avec la Place du Tertre alors que le chevet (cf photo ci-contre) est tout proche de la Basilique du Sacré Coeur.
L'église Saint Pierre est l'église de l'Abbaye de Montmartre. Elle a été construite dans la première partie du XIIème siècle sur l'emplacement d'un édifice qui était consacré à Saint Denis. Elle est consacrée, ainsi que l'ensemble de l'Abbaye, par le Pape Eugène III le 21 avril 1147 en présence du Roi Louis VII. Elle a été remaniée au XVème siècle et la facade a été refaite au XVIIIème siècle. L'ensemble de l'église a été restauré au début du XXème siècle.
A l'intérieur subsistent des colonnes avec leurs chapiteaux provenant du Temple installé sur la Butte à l'époque Gallo-Romaine.
L'église Saint Pierre a seule survécu à la destruction de l'Abbaye et en 1794 une tour est construite au dessus du choeur pour y établir un Télégraphe de Chappe qui servira pendant une cinquantaine d'années à transmettre les nouvelles entre Paris et Lille.
 
 
 
 
 
Eglise Saint Pierre de Monmartre 
 
 
L'Abbaye Saint Pierre de Montmartre 
 

Un Prieuré est créé sur la Butte en 1096 à l'initiative de l'Abbaye Saint Martin des Champs qui relevait elle-meme de l'Abbaye de Cluny en Bourgogne. En 1133 cette Abbaye cède le Prieuré au Roi de France Louis VI, à sa femme Adélaide de Savoie et à leur fils Louis (le futur Louis VII) pour y établir une communauté religieuse de femmes. Ce sont des moniales issues de l'Abbaye Bénédictine Saint Pierre de Reims qui constituent la nouvelle Abbaye, elle-meme dédiée à Saint Pierre. Sur la fin de sa vie, en 1153, la Reine Adélaide rentre à l'Abbaye de Montmartre, elle y meurt et y est inhumée en 1154.
L'Abbaye est dirigée par des Abbesses, c'est de là que provient le nom de la rue des Abbesses. Aux XIV et XVèmes siècles, pendant la Guerre de Cent Ans, l'Abbaye est en proie à des difficultés de tous ordres (principalement financières) qui ont failli lui etre fatale puisqu'en 1439 les moniales l'abandonnent. Pour survivre l'Abbaye est obligée de vendre des terrains en bas de la Butte, ainsi commence l'installation des premiers habitants du village de Montmartre, ce sont des laboureurs et des vignerons. L'Abbaye continue à vivre cependant grace à l'important centre de pélerinage autour du Martyrium de Saint Denis (lieu où il est mort) trés fréquenté pendant tout le Moyen-Age.
Le Roi Henri II nomme comme Abbesse Catherine de Clermont, une nièce de Diane de Poitiers, qui essaie de revitaliser l'Abbaye, mais en 1559 un incendie détruit une grande partie de ses batiments.
Aprés 1610 l'Abbesse Marie de Beauvilliers fait construire de nouveaux batiments dans l'Abbaye d'en bas à mi coteau. La relance du pélerinage sur le Martyrium de Saint Denis ne suffit pas pour financer l'Abbaye, celle-ci endettée abandonne la partie installée sur la Butte. Les batiments de l'Abbaye d'en haut sont désaffectés et des logements sont construits sur son emplacement. Finalement l'Abbaye est dispersée et détruite lors de la Révolution Francaise en 1792, la dernière Abbesse Marie-Louise de Montmorency-Laval monte sur l'échafaud le 24 juillet 1794.
 
 
 
 
La Basilique du Sacré Coeur 
 
 
 
 
La basilique du Sacré coeur à Montmartre 
 
 
Sa construction a été décidée à l'issue de la défaite de 1870-71, contre les Prussiens et leurs alliés Allemands, pour expier les fautes de la France et implorer la miséricorde du Sacré Coeur de Jésus. Sa construction est déclarée d'utilité publique par un vote de l'Assemblée Nationale du 24 juillet 1873. La consécration qui était programmée pour la fin de 1914 a été décalée suite à la Première Guerre Mondiale. Elle a eu lieu en grande pompe le 16 Octobre 1919.
Elle a été concue par l'Architecte Abadie. Les travaux ont commencé en 1876, vue la configuration du terrain ils se sont avérés plus difficiles que prévus.
 
 
 
 
 
Le campanile de la basilique 
 
 
L'édifice fait 94 mètres de hauteur au sommet de la flèche au dessus du campanile, il est à la fois imposant et complexe avec ses nombreuses coupoles. Il possède une Crypte qui couvre la superficie de l'église. L'intérieur de celle-ci est doté de nombreuses mosaiques. 
 
 
 
Funiculaire et panorama sur Paris 
 
 
 
 
 
La Butte Montmartre est le point culminant (hors immeubles) de Paris, elle s'élève 100 mètres au dessus du niveau de la Seine. La pente est assez abrupte aussi un Funiculaire permet aux touristes d'acceder sans effort au sommet de la Butte.
En complément un escalier latéral permet aux courageux d'effectuer l'ascension à pieds.
 
 
 
 
 
 
De la terrasse de la Basilique, on a une trés belle vue sur Paris. La photo ci dessous est dirigée vers le Sud, on peut y apercevoir de gauche à droite : Beaubourg, les Tours du XIIIème arrondissement, Notre-Dame de Paris et le Panthéon. 
 
 
 
 
 
 
 
 
Rue du Chevalier de la Barre 
 
 
 
 
 
La rue du Chevalier de la Barre honore Jean François Lefebvre Chevalier de la Barre qui a été décapité à l'âge de 19 ans le 1er juillet 1766, à Abbeville pour impiété. Il est devenu un symbole de la libre pensée et de la lutte contre l'obscurantisme encore trés présent au Siècle des Lumières (XVIIIème siècle). 
 
 
 
 
 
Le Chevalier de La Barre, orphelin, est élevé par sa tante, Abbesse de Willancourt qui habite Abbeville. L'enfant fait partie d'une bande dissipée et parfois peu respectueuse de la religion catholique.
Le 9 aout 1765, le crucifix du Pont-Neuf d'Abbeville est abimé. L'émotion est utilisée par l'Eveque d'Amiens qui veut faire un exemple. Sans preuve le Chevalier de la Barre est rapidement accusé. En dépit d'interventions, le 4 juin 1766, le Parlement de Paris le juge coupable du crime d'impiété. Le 1er juillet il est décapité et son corps jeté dans les flammes. Il sera rehabilité par la Convention le 15 novembre 1794 (25 Brumaire An II).
 
 
 
 
Artistes et Peintres 
 
 
A partir du début du XIXème siècle le village de Montmartre attire les artistes qui y développent une ambiance décontractée et boheme. Vers 1820, les premiers peintres qui sont venus habiter dans le quartier de Montmartre sont Horace Vernet et Géricault. Le village de Montmartre attire une population libertaire et de nouveaux logements sont construits, ceci s'amplifie quand l'exploitation des carrières de gypse, sur le versant nord de la Butte, est arretée. 
 
 
 
 
le Moulin de la Galette - peinture de Van gogh 
 
 
Des peintres qui vont devenir les maitres de leur art s'installent à Montmartre. Renoir peint le Bal du Moulin de la Galette en 1876  (la peinture est au Musée d'Orsay), puis c'est Van Gogh qui peint le Moulin lui-meme en 1886. Pablo Picasso, qui est au début de sa carrière, a lui aussi peint le Moulin de la Galette en 1900, (cette oeuvre est au Musée Guggenheim à New York aux Etats Unis). 
 
 
 
 
Peinture de Renoir 
 
 
Au début du XXème siècle, une baraque de la place Emile Goudeau qui s'appelle le Bateau-Lavoir sert de logis à des peintres qui, à ce moment, n'avaient pas un sou : Picasso, Van Dongen, Braque, etc... Le bateau-lavoir a été détruit par un incendie en 1970. 
 
 
 
 
Peinture de Picasso 
 
 
 
La Maison Rose 
 
 
Maurice Utrillo a représenté sur un tableau dénommé la Petite Maison Rose cette maison aux murs roses. Cette oeuvre lui a permis de devenir célèbre.
 
 
 
 
 
Elle se situe au 2 rue de l'Abreuvoir. Cette rue conduisait jadis à l'abreuvoir où s'approvisionnait en eau la population et où l'on faisait boire les chevaux et autres animaux. 


La Maison Rose est aujourd'hui un restaurant. 
 
 
Le Lapin Agile 
 
 
C'est une maison villageoise rose, couverte de lierre située au 4 de la rue des Saules.
 

Ce petit restaurant se nommait jadis Le Cabaret des Assassins. Son plat de prédilection était le lapin sauté à la casserole. En 1875, le dessinateur caricaturiste André Gill réalisa une enseigne avec un lapin sautant hors de la casserole. Par consonance le lapin à Gill devint ensuite le lapin agile nom que prit le restaurant. 
 
 
  
 
 
En 1903, Aristide Bruant rachete l'établissement et y installe Frédéric Gérard qui y donne une nouvelle vie et le transforme en Cabaret. Le lapin Agile devient le rendez-vous des peintres, écrivains, chansonniers et artistes de toute catégorie.
Il est fréquenté par des personnages aussi variés que Apollinaire, Courteline, Carco, Marcel Proust et les peintres Renoir, Utrillo, Braque et Picasso.
 

 

 

Cadeau de ma petite Audrey -

Publié à 14:48 par acoeuretacris

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Quel joli cadeau,

tout plein de tendresse et d'amitié...

main dans la main...

sur le grand chemin de la vie....

Pour ma petite Audrey....

Publié à 12:00 par acoeuretacris

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=fo6-lXoNxOs 

 

Réponse

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=fo6-lXoNxOs

 

 

En espérant que tu en auras moins marre après ça !!! 

Animaux - Oiseaux - L'accenteur mouchet -

Publié à 11:44 par acoeuretacris Tags : accenteur mouchet oiseaux animaux
Animaux - Oiseaux - L'accenteur mouchet -

 

 

Accenteur mouchet
Prunella modularis


Ordre des Passériformes – Famille des Prunellidés


QUELQUES MESURES :


L : 14-15 cm
Env : 19-21 cm
Poids : 16-25 gr

 

LONGEVITE : Jusqu’à 8 ans


DESCRIPTION DE L’OISEAU :



L’Accenteur mouchet est une espèce commune, relativement comparable au Moineau domestique. Les deux espèces sont souvent confondues.
On l’appelle aussi « traîne-buisson ».


Le mâle adulte a les parties supérieures brunes striées de brun clair et plus foncé sur le manteau et le croupion. Les ailes et la queue sont brun foncé. On distingue une barre alaire fine de couleur chamois.


Les parties inférieures sont gris-bleu, excepté les flancs brunâtres striés de brun foncé. Le dessous des ailes est gris-bleu.


Sur la tête, le front et la calotte sont bruns et striés de brun plus foncé, rejoignant ainsi la couleur du manteau. La face est gris-bleu avec les joues brunes striées comme la calotte. On peut voir un large sourcil gris-bleu.


Le bec fin est noirâtre, avec la base de la mandibule inférieure rougeâtre. Les yeux sont brun-roux. Les pattes et les doigts sont roses.


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La femelle est très semblable, mais légèrement plus terne, avec des zones gris pâle sur la tête et les parties inférieures.


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Juvénile


Le juvénile a le corps brun intensément strié de noirâtre. La tête est plus brune que chez les adultes et ne présente pas du tout de gris. La barre alaire claire est évidente. Les yeux sont plutôt sombres.


CRIS ET CHANTS :



Le cri typique de l’Accenteur mouchet est un « seep » sonore et persistant, et un trille « ti-ti-ti-ti » plus doux souvent lancé en vol.


Le chant est un gazouillis agréable mais aigu et haut-perché. Il est très semblable à celui du Troglodyte mignon mais plus doux, plus court et plus calme. Il chante souvent depuis un perchoir exposé.


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HABITAT :


L’Accenteur mouchet fréquente les jardins, les haies, les forêts avec un sous-bois épais, les zones découvertes avec des buissons, les arbustes et les parcs. On le trouve depuis le niveau de la mer jusqu’en haute montagne selon la distribution.


DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :


L’Accenteur mouchet est principalement résident dans l’ouest et le sud de l’Europe. Les populations des parties nord et est de l’habitat migrent vers la Méditerranée et le Moyen-Orient.  
L’espèce a été introduite en Nouvelle Zélande et se reproduit à présent à travers tout le pays.


COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :


L’Accenteur mouchet, afin de justifier son surnom de « traîne-buisson »,  est souvent vu en train de se nourrir sur le sol, se déplaçant comme une souris avec le corps près du sol. Il reste souvent sous les buissons bas et les haies. Il sautille rapidement en agitant les ailes et la queue.

 

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Il se nourrit principalement de différentes sortes d’insectes, les capturant dans le tapis de feuilles mortes et entre les racines des plantes. Après la saison de reproduction, il se nourrit de graines et de baies. On le voit aussi près des mangeoires en hiver.


L’Accenteur mouchet a un comportement reproducteur complexe. Si un mâle peut avoir une, deux ou trois femelles, la femelle peut aussi avoir deux mâles. Et parce que les femelles sont polyandres, les mâles doivent s’assurer de leur paternité. Pour cela, avant l’accouplement, le mâle stimule le cloaque de la femelle avec son bec afin de provoquer l’évacuation du sperme d’un accouplement précédent.

 

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Après la naissance des poussins, dans une relation où il y a deux mâles pour une femelle, l’un des mâles sera subordonné et évincé des accouplements. Dans ce cas, il ne s’occupera pas de l’élevage des jeunes. Le mâle partage les tâches liées à la nidification proportionnellement à son succès à la reproduction. Finalement, la majorité de ces oiseaux sont monogames, avec un couple normal comprenant un mâle et une femelle.


L’Accenteur mouchet est un hôte fréquent du Coucou gris (Cuculus canorus) en dépit des œufs pourtant très différents dans chaque espèce.


L’Accenteur mouchet est souvent vu seul, mais parfois, des groupes se forment là où les sources de nourriture sont abondantes.

 

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VOL:


L’Accenteur mouchet se déplace habituellement parmi les arbustes et rarement dans les zones découvertes. Mais quand cela se produit, il a un vol direct avec des battements rapides, et il vole assez bas au-dessus du sol.


REPRODUCTION


La saison de reproduction a lieu au printemps et démarre en avril.


La femelle construit un nid volumineux dans un arbuste, un buisson dense ou une haie. Le nid en forme de coupe est fait de brindilles, mousse, feuilles sèches, radicelles et divers morceaux de plantes. L’intérieur est tapissé de mousse et de poils, parfois aussi de laine et de plumes. Il est situé à environ 1,50 à 2 mètres du sol.

 

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La femelle dépose 4 à 5 œufs de couleur turquoise, indistinctement tachetés de roux. L’incubation par la femelle dure environ 12 à 13 jours. Elle abandonne le nid régulièrement pour se nourrir pendant dix minutes.


A la naissance, les poussins sont partiellement couverts de duvet noirâtre. Ils sont nourris par les deux adultes et abandonnent le nid au bout de 12 jours. Le mâle les nourrit seul les derniers jours, tandis que la femelle construit un autre nid pour la seconde couvée, et il arrive que cette espèce en produise une troisième dans la même saison.

 

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ALIMENTATION :


L’Accenteur mouchet se nourrit surtout de graines et de petits insectes en automne et en hiver. Au printemps, il se nourrit principalement d’insectes et de leurs larves, d’araignées et de petites chenilles vertes.


PROTECTION / MENACES / STATUTS :



Les populations d’Accenteurs mouchet ne sont pas menacées actuellement, mais quelques déclins ont été observés à la fin du 20ème siècle à cause des changements dans l’habitat avec la déforestation. Cependant, les populations ont récupéré des chiffres satisfaisants pour l’instant.

Un jour... une histoire... 29 janvier 1635

Publié à 09:55 par acoeuretacris Tags : un jour 29 janvier
Un jour... une histoire... 29 janvier 1635

 

29 janvier 1635

 

Fondation de l'Académie française
 
 
 

Le 29 janvier 1635, le cardinal de Richelieu signe les lettres patentes qui fondent l'Académie française.

 

Le nom de la nouvelle institution vient du jardin Akademos, à Athènes, où Platon enseignait la philosophie. Sous la Renaissance, on avait pris l'habitude d'appeler ainsi les sociétés savantes où l'on discutait de belles lettres et de sciences. C'est ainsi que Laurent de Médicis avait formé à Florence un aréopage d'artistes et de savants à l'imitation des cercles de philosophes antiques. La première académie des temps modernes, dite «Accademia del Disegno», fut fondée à Florence par le peintre Vasari en 1561, et allait servir de modèle à l'Académie royale de peinture et sculpture (Paris).

 

 

Le beau langage
 

La France des années 1620 et 1630, sous le règne de Louis XIII, connaît une effervescence intellectuelle inattendue. Dans les salons parisiens, la bonne société se pique de beau langage, non sans quelques excès que l'on moque sous le nom de «préciosité».

 

Rue Saint-Thomas-du-Louvre, la marquise de Rambouillet reçoit dans son hôtel des lettrés, poètes et grammairiens. Parmi eux le poète Malherbe, Vincent Voiture, Georges de Scudéry et sa soeur, Guez de Balzac, Racan,... Chacun y va de ses analyses et de ses bons mots.

 

 

 

 

L'Académie française est issue d'un autre petit groupe de lettrés et d'érudits qui se réunissent chaque semaine chez Valentin Conrart, secrétaire du roi Louis XIII. L'un d'eux, le seigneur de Boisrobert, est secrétaire du Premier ministre, Richelieu. Il l'entretient de ces réunions.

 

 

Rusé cardinal
 
 

L'habile cardinal a l'idée de s'attacher les gens de lettres et de les mettre au service de l'État et du pouvoir monarchique. Il veut promouvoir l'esthétique classique au détriment de la préciosité et du baroque. Richelieu invite les érudits à se constituer en corps officiel et leur accorde sa protection. De 9, ils portent leur nombre à 28 avant que les lettres patentes ne limitent définitivement à 40 le nombre d'académiciens.

 

Les académiciens sont cooptés par leurs pairs et demeurent en fonction jusqu'à leur mort (d'où le surnom quelque peu ironique d'«Immortels»).

La nouvelle Académie se voue à la langue française. L'article 24

 de ses statuts énonce: «La principale fonction de l'Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et la science...»

 

Valentin Conrart, premier secrétaire perpétuel de l'Académie, avalise la pratique des réunions hebdomadaires destinées à la rédaction d'un Dictionnaire de la langue française et au perfectionnement de la langue.

 

En 1638, Richelieu, soucieux de faire taire les railleries autour de la jeune Académie, l'engage à donner son sentiment sur la tragédie du Cid, qu'a représentée Pierre Corneille l'année précédente. C'est l'unique fois où l'Académie prétend s'ériger en arbitre littéraire.

 

 

L'Académie aujourd'hui
 
 

Après la mort du cardinal, l'Académie sollicite la protection du chancelier Séguier puis du roi lui-même.

 

Pendant la Révolution française, l'assemblée de la Convention supprime en 1795 l'Académie française et quatre autres académies royales et les remplace par un Institut national des sciences et des arts, l'actuel Institut de France. Mais le Premier Consul Napoléon Bonaparte puis Louis XVIII et Louis-Philippe 1er rétablissent l'Académie française dans sa plénitude.

 

L'habit vertdes académiciens est officialisé par un décret du Premier Consul Napoléon Bonaparte en date du 23 floréal an IX (15 mai 1801). L'épée, qui désignait sous l'Ancien Régime les gens de la Maison du Roi, devient, à travers ses décorations, l'expression de la personnalité de chaque académicien.

 

Depuis 1805, les académiciens de l'Institut se réunissent sous la fameuse Coupole du collège des Quatre-Nations, en face du Louvre.

 

 

Depuis la fin du XVIIe siècle, l'Académie française a une activité de pure forme et son travail sur le fameux Dictionnaire suscite le sourire plus que l'admiration.

 

L'entrée sous la Coupole reste toutefois très prisée car elle permet de rencontrer des personnes de toutes origines dans une fraternité intellectuelle de bon aloi. Elle correspond parfois à une fin de carrière et la moyenne d'âge élevée des impétrants n'encourage guère au dynamisme.

 

Certains s'interrogent sur l'opportunité de donner à cette institution respectable plus d'initiative dans la promotion de la langue française.

 

La moindre des réformes serait que les nouveaux élus aient un statut actif pendant quelques années durant lesquelles ils pourraient travailler et faire des propositions. Au terme de ce mandat, ils se cantonneraient dans un rôle honorifique et laisseraient le travail à leurs nouveaux collègues.

Ephéméride du... 29 janvier

Publié à 09:30 par acoeuretacris Tags : ephemeride 29 janvier
Ephéméride du...  29 janvier

 

Georges Guynemer

 

Les saints à fêter

 

Gildas - Abib - Aphraate le Perse - Arnoul - Barsimee - Constance - Dimitrios de Chios - François de Sales (patron de journalistes et des sourds-muets) - Laurent de Kiev - Sabine - Sarbel et Barbée - Savinien - Sulpice Severe

 

 

Le dicton du jour

 

S'il gèle à la Saint Sulpice,
Le printemps sera propice

 

 

Ils sont nés ce jour là

 

1860 Anton Pavlovitch Tchekhov, écrivain (La Cerisaie, La Muette), médecin.

1866 Romain Rolland, écrivain (Jean-Christophe), prix Nobel de littérature en 1915.

1891 Norris Williams, champion olympique de tennis en double mixte, en plein air en 1924.

1895 Luigi Cambiaso, gymnaste, champion olympique du concours général par équipe en 1920 et 1924.

1906 Franciscus Hin, yachtman, champion olympique en classe Dinghy 12 pieds en 1920.

1926 Abdus Salam, prix Nobel de physique en 1979.

1927 Hainz Renneberg, champion olympique d'aviron en deux barré en 1960.

1929 William McMillan, champion olympique de tir rapide au pistolet en 1960.

1933 Sacha Distel, chanteur (Les scoubidous, ...).

1938 Shuji Tsurumi, gymnaste, champion olympique au concours général par équipe en 1960 et 1964.

1945 Yoko Shinozaki, membre de l'équipe féminine championne olympique de voleyball en 1964.

1945 Tom Selleck, acteur : (Magnum, ...).

1951 Tatyana Zakharova, membre de l'équipe féminine championne olympique de basketball en 1976 et 1980.

1952 Tamás Erdélyi, dit Tommy Ramone batteur du groupe Ramones, puis producteur de musique.

1959 Svetlana Grozdova, gymnaste, championne olympique au concours général par équipe en 1976.

1959 Sergey Fesenko, nageur, champion olympique du 200 m papillon en 1980.

1960 Sean Kerly, membre de l'équipe championne olympique de hockey sur gazon en 1988.

1960 Gregory Louganis, plongeur,
-Champion Olympique de plongeon de Haut vol en 1984, 1988
-Champion Olympique de plongeon Tremplin en 1984, 1988
-Champion du monde de plongeon Tremplin en 1982, 1986
-Champion du monde de plongeon de Haut vol en 1978, 1982, 1986

1961 Petra Thuemer, nageuse, championne olympique du 400 m nage libre et du 800 m nage libre en 1976.

1964 Holger Behrendt, gymnaste, champion olympique aux anneaux en 1988.

1966 Romario De Souza Farias, footballeur. Palmarès :
-83 sélections en équipe nationale du Brésil, 52 buts
-Coupe du Monde 1994
-Copa America 1989 et 1997
-Finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs Champions 1994
-Médaille d'argent des J.O. 1988
-Championnat de Rio 1987 et 1988
-Championnat de Hollande 1989, 1991 et 1992
-Championnat d'Espagne 1994
-Coupe de Hollande 1989
-Meilleur buteur du championnat d'Espagne 1994 avec 30 buts.

1967 Khalid Skah, athlète,
-Champion du monde du 10 000 m en 1991 et 1995
-Champion olympique du 10 000 m en 1992.

1973 Robert Pires, membre de l'équipe de France de Football championne du monde en 1998.

 

 

Ils ont disparu ce jour là

 

1119 Gélase II, pape.

1829 Paul François Jean Nicolas, vicomte de Barras, officier à la campagne des Indes, député à la Convention, commandant de la garde nationale au moment de la chute de Robespierre, commandant en chef de l'armée de l'Intérieur, l'un des cinq directeurs du pouvoir exécutif mis en place par la Constitution de l'an III.

1837 Alexandre Pouchkine, poète russe tué lors d'un duel.

1842 Pierre Cambronne, général.

1859 William Cranch Bond, astronome.

1906 Christian IX, roi du Danemark. Frédéric VIII, son fils, lui succède.

1934 Fritz Haber, chimiste, prix Nobel de chimie en 1918.

1940 Nedo Nadi, escrimeur :
-Champion olympique au fleuret individuel en 1912 et 1920
-Champion olympique au fleuret par équipe en 1920
-Champion olympique au sabre individuel en 1920
-Champion olympique au sabre par équipe en 1920
-Champion olympique à l'épée par équipe en 1920 !
-72 tournois en 6 ans de compétition sans défaite
-Président de la Fédération Italienne d'Escrime.

1945 Gustav Felix Flatow, gymnaste, champion olympique à la barre fixe par équipe et aux barres parallèles par équipe en 1896.

1967 Marten von Barnekow, champion olympique de saut d'obstacles par équipe en 1936.

1976 Veikko Huhtanen, gymnaste, champion olympique de gymnastique au concours général individuel, au cheval d'arçon et au concours général par équipe en 1948.

1994 Ulrike Maier, skieuse se brise les vertèbres cervicales et décède peu après.
- Championne du monde 1989 et 1991 en Super G
- Coupe du monde : 5 succès en course (2 x super G, 3 x géant).

2002 Harold Russell, acteur (Les plus belles années de notre vie, Oscar).

 

 

Quelques évènements

 

0904 Consécration du pape Serge III.

1712 A Utrecht, ouverture d’un congrès international pour régler l’affaire de la succession espagnole qui confirmera Philippe V sur le trône.

1743 Au décès de l’abbé André Hercule de Fleury, Louis XV a usé 3 régents (Philippe, Duc d’Orléans puis Louis-Henri de Condé, duc de Bourbon et enfin l’abbé André Hercule de Fleury). Agé de 32 ans il décide d'assumer le pouvoir.

1810 La Junta Central quitte le pouvoir en Espagne.

1861 Le Kansas devient le 34 ème état des U.S.A.

1886 Karl Benz dépose une demande de brevet DRP 37435 pour sa première voiture : la Benz 1

1905 Création du prix Fémina présidée par Mme la comtesse Mathieu de Nouialles.

1910 La Seine atteint la côte record de 8,5 mètres au pont de Tournelle.

1916 L'Allemagne utilise un Zeppelin pour bombarder Paris.

1917 Georges Guynemer, le pilote de guerre français le plus renommé de la Première Guerre mondiale, abat son 30e avion.

1946 La C.I.A. succède à l'O.S.S. aux U.S.A.

1955 Sortie du film "Les Diaboliques" de Henri-Georges Clouzot avec Simone Signoret, Véra Clouzot, Paul Meurisse et Charles Vanel...

1955 Ray Famechon bat Sergio Milan et conserve son titre européen des Poids Plumes.

1956 Toni Sailer met 6,2 secondes dans la vue au second du slalom géant des Jeux Olympiques. Il raflera aussi l'or au slalom spécial et à la descente.

1957 Adoption par l'Assemblée générale de l'ONU de la Convention sur la nationalité de la femme mariée : Convention sur la nationalité de la femme mariée
Chaque Etat contractant convient que : ni la célébration ni la dissolution du mariage entre ressortissants et étrangers, ni le changement de nationalité du mari pendant le mariage ne peuvent ipso facto avoir d’effet sur la nationalité de la femme. Ni l’acquisition volontaire par l’un de ses ressortissants de la nationalité d’un autre Etat, ni la renonciation à sa nationalité par l’un de ses ressortissants n’empêche l’épouse dudit ressortissant de conserver sa nationalité. Une étrangère mariée à l’un de ses ressortissants peut, sur sa demande, acquérir la nationalité de son mari en bénéficiant d’une procédure privilégiée spéciale de naturalisation, l’octroi de ladite nationalité peut être soumis aux restrictions. que peut exiger l’intérêt de la sécurité nationale ou de l’ordre public. L’on ne saurait interpréter la présente Convention comme affectant aucune loi ou règlement, ni aucune pratique judiciaire qui permet à une étrangère mariée à l’un de ses ressortissants d’acquérir de plein droit, sur sa demande, la nationalité de son mari.

1959 Sortie de la "Belle au bois dormant" de Walt Disney.

1963 La France oppose son véto à l'admission de la Grande-Bretagne au Marché commun. Ils finiront par faire partie de la communauté européenne mais refuseront notre monnaie (l'Euro). Ca valait le coup d'emmerder les gens pour s'intégrer si c'est pour faire "bande à part" !

1964 Début des XI èmes Jeux Olympiques d'hivers d'Innsbruck.

1985 Jorge Sagredo et Alberto Topp Collin, ex-agents de la police militarisée des carabiniers, sont exécutés après avoir assassiné une dizaine de femmes dans une station balnéaire du Chili. Depuis, la peine de mort est abolie dans ce pays.

1988 Lors du décollage d'un Concorde de British Airways de Londres, Angleterre, une roue perd 10 écrous dont l'un d'eux vient perforer un réservoir. Des dégâts mais pas de victime ... pour cette fois !

1991 Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense démissionne, en raison de désaccord avec le gouvernement sur l'engagement de la France dans la guerre du Golfe. Il est remplacé par Pierre Joxe. C'est la deuxième fois qu'il entend défendre ainsi courageusement ses idées mais pas la dernière.

1992 Didier Auriol remporte le rallye de Monte-Carlo avec une Lancia Intégrale.

1992 Surya Bonaly conserve son titre de championne d'Europe de patinage artistique.

1992 Georges Habache, dirigeant du FPLP, branche dure de l'OLP, est hospitalisé à Paris. Georgina Dufoix y perdra son poste de conseiller de l'Elysée et de présidente de la Croix-Rouge française.

1994 Robert Hue succède à Georges Marchais au poste de secrétaire national du Parti Communiste Français.

1996 A Venise, un incendie détruit le Théâtre de La Fenice, joyau de l'art lyrique du XVIIIème siècle.

1996 Le président Jacques Chirac annonce l'arrêt définitif des essais nucléaires français.

1999 Après avoir tué sa femme et ses deux enfants, Mark Barton ouvre le feu dans deux bureaux de courtage, abattant 9 personnes, en blessant douze autres avant de se suicider. Il était déprimé suite à de grosses pertes financières.

2000 Jeremy Wotherspoon, patineur de vitesse longue piste, porte le record du monde du 500 m à 34 sec 63/100 lors de la Coupe du monde de patinage de vitesse.

2003 Affaire Elf : Loïk Le Floch-Prigent et Alfred Sirven sont respectivement condamnés à 30 mois et trois ans d'emprisonnement ferme par la cour d'appel de Paris dans un volet de l'affaire Elf.

2004 Un séisme de 6,8 sur l'échelle ouverte de Richter secoue l'archipel des Molusques sans faire de victime.

2005 Geoff Huish, gallois et fan de rugby ne croyait pas en son équipe nationale. Il croyait tellement peu en leur chance de succès contre l'Angleterre qu'il déclare "Si les Gallois gagnent, je me les coupe".
Les gallois battent les anglais 11 à 9 (pour la première fois depuis 12 ans !), le suporter, aux antécédants psychiatriques, rentre chez lui et se coupe les testicules avant de les amener au club. Il est hospitalisé dans un état grave.