Peuples du monde - Les Touaregs -

Publié à 16:07 par acoeuretacris Tags : touaregs peuple monde
Peuples du monde - Les Touaregs -
Les Touaregs Histoire d'un peuple

Il existe un pays légendaire où la terre est aride, où le vent souffle sur un monde minéral, et où les brûlures du soleil ont rendu la vie discrète et silencieuse.

Le Sahara, s'étend sur 8 millions de km2, près de 15 fois la France, de l'océan  Atlantique à la mer rouge sur plus de 5000 km. Il représente un quart du continent Africain et offre de nombreux paysages. En effet, le Sahara, qui signifie désert en arabe, est modelé tour à tour de grands massifs dunaires : les ergs, de vastes plateaux : les hamadas, de plaines caillouteuses : les regs, et de grands massifs de montagnes déchirées pouvant atteindre les 3000 mètres.

Ces reliefs d'une fascinante sévérité sont parsemés toutefois de chapelets d'oasis qui protègent leurs jardins et témoignent d'un paradis perdu.

Le désert n'est pas vide, loin de là

Une population sédentaire habite ces petits jardins précieusement entretenus, et de nombreux nomades parcourent les grands espaces, reliant les villes entre-elles par les caravanes commerçantes, ou amenant leurs troupeaux de pâturages en pâturages à la recherche d'herbe toujours un peu plus abondante, à la recherche de quelques puits ou de vallées plus humides.

Les déplacements sont bien souvent périodiques, ils suivent les saisons et sont nécessaires au fragile équilibre saharien.
Les grands nomades sont les Maures en Mauritanie, d'origine arabo-berbère, les Touaregs au Sahara central, d'origine berbère, et les Toubous, les montagnards du Tibesti.

Toutefois la plupart de ces nomades vivent actuellement dans la zone sahélienne d'un nomadisme pastoral semblable à celui des Peuls, éleveurs de bovidés.


C'est donc dans cet environnement qu'évoluent les Touaregs.

Les Arabes dès leur arrivée en Afrique nommèrent les Touaregs "Molâthemîm", les voilés, ou " Ahelel-lithâm", les gens du voile.

C'est ainsi encore de nos jours que bien des gens les déterminent.


Pourtant ce qui unit les Touaregs est avant tout leur langage commun. Les Touaregs se nomment eux-même les "Kel-Tamashek", "Ceux qui parlent le Tamashek", c'est ainsi qu'ils se définissent. Ces berbérophones sont aussi les détenteurs du Tifinagh, une écriture libyco-berbère que les femmes continuent d'enseigner aussi bien dans les campements qu'en ville.


C'est la femme, chez les Touaregs, qui détient le rôle premier. Les enfants appartiennent à la tribu maternelle, et la tente est sa propriété. C'est elle aussi qui détient les savoirs de la culture touarègue et qui a le rôle de les transmettre.

Bien des choses sont à dire sur ces hommes qui ont su depuis tant d'année vivre sur ces terres difficiles. Les Touaregs se sont soumis à la nature, et savent lui triompher, bien plus ils ont créés une culture riche d'échanges, d'images, et de modestie.

Leurs paroles, leur poésie, leurs vêtements, leurs objets, tout leur art de vivre est empreint d'une élégante pudeur. Ils cultivent en plein désert la maîtrise de soi, l'art des gestes et des mots. Au milieu de tant d'austérité, ils créent chaque jour un mode de vie sensible et raffiné.Cette vie est pourtant fragile. Au désert, tout tient à un fil, il faut une corde pour aller au puits, connaître une étoile pour ne pas se perdre, donner un peu d'eau à la plante pour que le fruit mûrisse. Chaque chose a son importance et mérite tout notre attention.


Quel est leur vrai nom ?

Les Touaregs sont des Berbères, peuple qui habite l'Afrique du nord depuis la préhistoire. On les a souvent appelés 'les hommes bleus' à cause de la couleur de leurs vêtements et de leur peau foncée sur laquelle la teinture bleue à l'indigo déteint. A l'époque des explorateurs, avant la colonisation par la France au début du 19ème siècle, on les surnommait aussi "les seigneurs du désert".

 


Où les trouve t-on ?

Les Touaregs vivent dans le désert du Sahara. Les températures montent à plus de 50° l'été et descendent en dessous de zéro l'hiver pendant la nuit. Le climat est sec, les pluies sont rares et l'eau est le principal souci des Touaregs. On creuse des puits parfois de plus de 60 mètres pour atteindre les nappes d'eau souterraines. Dans certaines zones, après une petite pluie, on voit fleurir en quelques heures des tapis de fleurs éphémères. Les arbres sont rares, donc les piquets de tente constituent un bien précieux.


Nomades, les Touaregs ont toujours parcouru avec leurs caravanes une immense région que les Français ont commencé à découper par des frontières en 1905. Ainsi, pour se déplacer le long des pistes de puits en puits et de pâturage en pâturage, ils doivent franchir les frontières qui séparent l'Algérie, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

Ils sont environ 1,3 million, divisés en tribus, chacune sous la conduite d'un chef, l'Amenokal, qui est élu après de longues journées de palabres.

Quelle langue parlent-ils ????

Ils parlent le tamashek, une langue écrite dans un alphabet particulier, le tifinagh. On trouve à travers le désert des roches gravées depuis des siècles de paroles en tamashek. On voit aussi des textes écrits sur de l'os ou du cuir, car le papier n'est pas une matière traditionnelle pour les Touaregs.

Le soir, les familles aiment se réunir autour du feu pour boire le thé en chantant au rythme des battements de mains des poèmes en tamachek qui racontent l' histoire de leur peuple. Ce sont les mères qui apprennent à leurs enfants à écrire en tifinagh.

Leurs vetements

Les hommes portent une ample robe, le boubou, sur un pantalon large retenu par une ceinture de cuir. Un proverbe dit : "la femme est la ceinture du pantalon, sans la femme, l'homme est nu".

Un chèche, le taguelmoust, d'environ 4-5 mètres de long, s'enroule sur la tête pour protéger du soleil, du vent, du sable et du froid de la nuit. L'homme ne quitte jamais son chèche, qui peut être de différentes couleurs, rouge, jaune ou vert, et aussi de deux couleurs qui ont une signification spéciale : le blanc en signe de respect, et l'indigo de lin pour les jours de fête et quand il fait plus froid, car il est plus épais que le coton. Chaque manière de le draper, plus ou moins remonté sur la bouche et le nez, indique une attitude : respectueux, agressif, méfiant, triste, insolent...
Les femmes se couvrent la tête d'un voile qu'elles laissent davantage voler au vent. Les tissus de leurs robes et de leurs voiles sont teints aussi à l'indigo, qui donne une couleur bleue proche du noir et un aspect brillant. Elles se maquillent les yeux avec du khôl, une pâte très noire, se couvrent les mains de motifs peints au henné et portent de lourds bijoux en argent.


Leur habitation

La tente, la khaïma, est l'habitat du nomade. En arrivant sur un lieu de campement, les dromadaires s'accroupissent sur leurs genoux recouverts d'un cal protecteur. On décharge les enfants installés par-dessus les bagages ou avec leur mère sur une selle en forme de plateau. On plante les piquets, on déroule les toiles de tente en poil de chameau et de chèvre et les nattes à étaler sur le sol et on installe le petit mobilier : coffres, coussins, plateaux, réchauds.


Pour les nuits froides et les tempêtes de sable, on ferme soigneusement les tentes, mais dans la journée, on se tient aussi dessous, à l'ombre, en ayant remonté le bas des toiles pour laisser circuler l'air.

Les animaux qui les entourent

Le dromadaire est le compagnon du Touareg, le moyen de transport des hommes et des marchandises, capable de se faire une réserve de 135 litres d'eau et de 50 kilos de nourriture avant de parcourir le désert pendant une semaine. Ses longs poils dans les narines et ses doubles rangées de cils lui font une bonne protection contre les tempêtes de sable. Sa laine est tissée pour faire des vêtements et son cuir donne les selles, les sacs, les ceintures, les sandales et les fourreaux des couteaux. Avec son urine, on désinfecte les plaies. Le méhari est le dromadaire blanc, fin et élancé, dressé pour la course.


Le Sahara est peuplé d'animaux plutôt petits, comme le fennec, sorte de renard qui se nourrit d'oiseaux, de reptiles et de rongeurs. On le repère à ses grandes oreilles pointues. La vipère à cornes se cache dans le sable, ne laissant que ses yeux dépasser pour guetter sa proie. Un dromadaire victime de son venin meurt en quelques minutes. La gerboise porte des moustaches aussi longues qu'elle. Elles lui servent d'antennes pour fuir par bonds de 3 mètres devant un danger. Pour le confort de ses petits, elle tapisse son terrier de poils de chameau.

Gerboise

Leur nourriture

La femelle dromadaire donne son lait, ce qui a valu aux Touaregs d'inventer le lait en poudre. La chorba est le plat le plus courant. C'est une soupe épaisse que l'on cuit sur un feu alimenté avec des crottes de dromadaire. Le pain, ou taguella, est cuit en bordure du foyer, enfoui dans le sable et la cendre chaude. On en trempe des morceaux dans la chorba.

On élève aussi des chèvres qui donnent du lait et de la viande. La peau de chèvre cousue pour faire une outre sert de réserve pour l'eau que l'on transporte accrochée sous le ventre des ânes. Les dattes sont le principal fruit. Quand un groupe fait étape dans une oasis, il échange le lait, la viande et le cuir contre la semoule, la farine de blé, l'huile, le sucre, le thé et le tissu.

La cérémonie du thé est l'occasion de se réunir autour d'un petit réchaud à braises où l'on pose une théière pleine de feuilles de thé et de menthe très sucrée. On sert d'abord le premier thé, très fort, puis on rajoute de l'eau pour le deuxième thé, moins concentré, et enfin on sert le troisième, le plus léger. "Le premier thé est amer comme la vie, le second est fort comme l'amour et le dernier est doux comme la mort", dit-on.

Rites et croyances

Les Touaregs craignent les génies qui peuplent le désert, cachés dans les puits, les terriers et les rochers, car ils se nourrissent de la chair des cadavres. Il vaut mieux se voiler la bouche pour les empêcher d'y entrer. Pour se protéger, chaque Touareg porte autour du cou un talisman. C'est une petite boîte en cuir ou en argent qui contient des paroles du Coran, le livre sacré des musulmans. Comme tous les musulmans, les Touaregs prient cinq fois par jour, prosternés sur un petit tapis en direction de l'est où se trouve La Mecque, leur ville sainte en Arabie.

Leur art

Comme tous les peuples nomades, ils ne se déplacent qu'avec ce qui leur est vraiment nécessaire, et qui peut se transporter facilement. Ils fabriquent donc des objets utiles pour la vie quotidienne et pour les fêtes. Tous leurs objets en cuir sont magnifiquement décorés de motifs aux couleurs vives, agrémentés de longues franges souples : sacs, fourreaux de couteaux, selles de dromadaires, sandales.

Leurs bijoux sont d'une extrème finesse, mélangeant l'argent et le cuivre. Les orfèvres fabriquent et cisellent des boucles d'oreilles, colliers, bracelets, broches, et surtout les fameuses croix touaregs en argent. Chaque tribu a la sienne, qui permet de reconnaitre à quel groupe chacun appartient.


Dans le monde actuel

En 1960, leur gigantesque territoire a été morcelé quand on a tracé les frontières entre les nouveaux pays africains qui étaient auparavant des colonies de la France.
En 1974, l'Algérie a interdit le commerce par les caravanes de nomades.

Ensuite, ce sont le Mali et le Niger qui ont fait la guerre aux Touaregs.

A la suite des sécheresses de 1973 et 1986 et des problèmes politiques, certains groupes sont allés jusqu'au Soudan et en Mauritanie pour se réfugier. De plus en plus nombreux à s'installer dans les bidonvilles autour des grandes villes, ils deviennent sédentaires malgré eux et restent souvent chômeurs. Dans cette situation misérable ils perdent leur fierté et la richesse de leur culture basée sur le code de l'honneur, Ellelu en tamachek.

Certains pensent que pour s'adapter au monde moderne, recevoir une éducation complète, trouver de nouveaux emplois, la solution serait de devenir semi-nomade, c'est à dire s'établir dans un endroit fixe et d'y faire de l'agriculture, d'accompagner les touristes camper dans le désert, tout en continuant à nomadiser avec le bétail.

Peuples du monde - Les Papous de Nouvelle Guinée -

Publié à 14:50 par acoeuretacris Tags : peuple monde papous
Peuples du monde - Les Papous de Nouvelle Guinée -

 

 

Les Papous vivent en Nouvelle-Guinée, une île au statut particulier puisque partagée entre la Papouasie-Nouvelle-Guinée et la Nouvelle-Guinée Occidentale administrée par l'Indonésie.

La dénomination « papous » proviendrait de la légende d'anciennes cartes du 18è siècle désignant la Nouvelle-Guinée par « papua » dans le dialecte des Bugis, peuple d'une province indonésienne. L'histoire des Papous remonte à très longtemps.

En effet, les Papous semblent être les descendants des premiers habitants de Nouvelle-Guinée, arrivés à pied d'Australie dans des temps où ces deux territoires étaient reliés, ce qui nous ramène à il y a plus de 20 000 ans.

Très vite, les Papous vont se développer grâce à la maîtrise de l'agriculture, essentiellement grâce à la culture de canne à sucre ou de diverses racines, permise par la pratique de l'irrigation.

Les multiples vagues de visiteurs vont ensuite contribuer à faire perdre de son unité aux peuples papous tout en les faisant basculer progressivement dans la modernité. Ceux-ci vont progressivement affirmer leur volonté d'émancipation et de quête d'autonomie dans les années 60.

 


Mais les autorités indonésiennes voient d'un mauvais oeil ces revendications et lancent une vague opération de répression qui se terminera dans le sang. On estime en effet que 100 000 papous trouveront la mort au cours de ces évènements. Au fil des années, les revendications des papous vont commencer à être entendues, et le peuple Papou va acquérir un statut d'autonomie particulier en 2001. La province de Papouasie, qui accueille la majorité des papous, se voit accorder le droit de régler toutes les questions liées à ses intérêts particuliers.

Pour ce faire, un Conseil du peuple papou est crée afin de protéger la culture et les singularités des papous. Pour accentuer l'idée d'un peuple autonome en tant que tel est aussi créer un hymne papou ainsi qu'un drapeau. L'acte d'autonomie prévoit également un certain nombre de découpages administratifs du territoire papou mais rappelle que cette autonomie particulière ne saurait être assimilable à une pleine souveraineté, en d'autres termes que les papous restent quand même affiliés au gouvernement indonésien pour toute une série de décisions jugées comme les plus importantes.

Mais cet acte représente un premier pas en avant qui vient consacrer les particularité d'une population originale. Pour autant, le peuple papou n'est pas une entité unique. En effet, les nombreuses vagues d'immigration successives et les singularités de chaque tribu ont engendré autant de groupes différents (on estime par exemple que 1 000 dialectes différents sont utilisés).

Pour accentuer un peu plus la différence entre chaque tribu, les autochtones aiment recourir à de fastes parures ou peintures corporelles. Il existe cependant des éléments communs, comme la symbolique du cochon, élément central de nombreuses fêtes.


Ce peuple reste encore très secret même si de nombreux voyages proposent de partir à la découverte de cette population atypique. Mais ces excursions sont très mal vues tant elles sont empreintes de voyeurisme.

Et pour mesurer les différences existant entre papous et populations occidentalisées, rien de tel que de se pencher sur « Le tour du monde des papous », documentaire original présentant l'odyssée de deux papous originaires de la tribu Huli.

Après un premier volet retraçant leur découverte de la France, nos deux aventuriers se lancent à la conquête du monde pour une expérience qui résume à merveille les différences culturelles et le choc de deux sociétés totalement antagonistes.

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Rencontre avec les derniers primitifs


De nombreuses tribus arborent des ornements et des décorations spectaculaires, notamment insérés dans le nez grâce à des perforations du cartilage.

Perdue dans le Pacifique, au Nord de l'Australie, l'immense île de la Nouvelle-Guinée abrite les "derniers hommes de la préhistoire", les Papous.

Ce morceau de terre de 772 000 km², troisième plus grande île après l'Australie et le Groenland, a été découvert par les Portugais au XVIe siècle. Ils l'appelèrent Papua venant du malais Papuwah signifiant "les cheveux crépus".

Un pays soumis à l'invasion occidentale


Une gigantesque coiffe, haute de plusieurs mètres, est  exhibée avec fierté par une tribu de la province de Lae Morobe. Elle est composée de rameaux flexibles entrelacés complètement recouverte de plumes d'oiseaux rares.

La Nouvelle-Guinée se scinde en deux parties : à l'est, la Papouasie Nouvelle-Guinée, pays indépendant depuis 1975 ; à l'ouest, la Papouasie occidentale ou Irian Jaya, province de l'Indonésie.

La Nouvelle-Guinée a connu de nombreuses invasions causant beacoup de morts parmi les Papous et conduisant à la perte des peuples papous avec leur culture et leurs coutumes.

Une mosaique multiethnique


Cette coiffe d'herbes et de mousses entremêlées est caractéristique de cette tribu. Le regard fier est souligné par un maquillage mais efficace.

Plus de 7 millions d'habitants peuplent l'île entière. Les Papous se divisent en plus de 310 peuples. Près de 1 000 idiomes différents y sont parlés. Certains s'adonneraient encore au cannibalisme.

La langue la plus parlée est l'enga ; plus de 180 000 personnes l'utilisent. Le pidgin est enseigné à l'école primaire.

De guerriers fiers et courageux


Un rare moment de repos. Les femmes reprennent leur souffle en échangeant des regards satisfaits. Leurs splendides costumes, associés aux scènes de danse et aux chants exécutés à l'unisson, ont reçu l'approbation des autres tribus.

L'ethnie la plus connue est celle des Huli ou des wigmen (les hommes-perruques). Ils vivent dans les forêts, les vallées de la Tari et de la Tagari.

Il s'agit d'un peuple guerrier et fier. Il vit de cultures de patates douces et d'élevage de cochons. Plus un individu possède de porcs, plus il est riche, plus il possède de femmes, plus il est important dans la communauté.

Des combats incessants entre peuples


Seules, isolées de la confusion et des chants, les veuves marchent, le regard éteint, les yeux fixés sur un point lointain. Sans un geste, sans un murmure.

Les différentes ethnies sont souvent en guerre les unes avec les autres. Ce sont des peuples guerriers anciens qui luttent pour leur survie et leur coutume. Les hommes assoient leur courage lors de ces combats. Chacun cherche à défendre son territoire qui correspond à une tribu en particulier.
Des costumes très colorés


Hommes d'une même tribu se faisant face pour la cérémonie
Les Huli se caractérisent par leur maquillage, leur costume et surtout leur coiffe. Les jeunes hommes se laissent pousser les cheveux pendant leur période d'initiation. Ils les lavent plus d'une dizaine de fois avec de l'eau ferreuse, d'où cette couleur rouge particulière.

Lors de leur passage à la vie adulte, ils les rasent et s'en servent pour confectionner leur coiffe. Ils les ornent de plumes d'oiseaux du paradis dont chaque espèce symbolise une valeur : la bravoure, le courage, la joie...

Le face à face des coutumes


Une profusion de rouge caractérise cette coiffe traditionnelle. L'absence de fard sur le bas du visage fait mieux ressortir les deux grands triangles dessinés  sous les yeux.

En période de paix, les différentes communautés se font face et se défient lors de sing sing, des festivals intertribaux. Le plus grand rassemble une centaine d'ethnies en août dans le chef lieu des Highlands, Mount Hagen, en Papouasie Nouvelle-Guinée.
Les hommes et les femmes se parent de leurs plus beaux bijoux, maquillages et coiffes qui marquent leur apparence ethnique.

Le maquillage, symbole de beauté


Des visages amicaux sourient derrière les splendides peintures appliquées pour le fête. L'ocre et le blanc sont les couleurs de base, auxquelles s'ajoutent les nuances des inclusions végétales.
Le maquillage joue une fonction importante dans la séduction. Chez les La api, les jeunes hommes célibataires se lancent dans une cour amoureuse envers les jeunes filles du village.

Assis les uns à côté des autres, se tenant par les mains, les cœurs à prendre se balancent au rythme de la musique sous le regard amusé et complice du chef du village.

La mort peinte à meme le corps


La scène de combat, qui retrace les origines de la Terre, implique toute la communauté. Jeunes et enfants, eux aussi maquillés en squelette, manipulent adroitement arcs, flèches et lances.

Les hommes squelettes ou skeletons appartiennent à la tribu des Omo Bugamo. Ils sont les plus impressionnants. Les guerriers peignent sur leur corps des contours d'os et sur leur visage, des contours de crâne.

Les chasseurs portent des pagnes simples ornés de coquillages et s'arment d'arcs, de flèches et de lances.

L'histoire revisitée par les Papous


L'esprit perfide, au centre, déploie ses griffes acérées en canne de bambou entre lesquelles il tient les amulettes du chaman.

Lors de cérémonies, les hommes miment une chasse au démon, l'esprit perfide de la montagne, le Masalaï. Cet étrange personnage porte un costume fait d'herbes et de touffes de cheveux.

Le chaman tente de protéger la tribu des attaques de l'esprit. Ce ballet incroyable retrace les origines de la Terre, une coutume ancestrale.

Peuples du monde - Ethnies -

Publié à 14:12 par acoeuretacris Tags : ethnies peuple monde
Peuples du monde  - Ethnies -
Les ethnies. Patrimoine génétique de l'humanité

Aujourd’hui, grâce aux progrès en génétique, nous savons que nous ne pouvons découper la population mondiale en races distinctes mais simplement en ethnies.

L’ethnie est un groupement humain qui possède une structure familiale, économique et sociale homogène, et dont l’unité repose sur une communauté de langue, de culture et de conscience de groupe.

La hiérarchisation des groupes humains en races est une aberration scientifique. On ne peut en aucun cas subdiviser l’espèce humaine en Jaunes, Noirs et Blancs selon le critère apparent de la couleur de la peau.
Quelle que soit notre couleur de peau ou notre origine géographique, nous possédons tous les mêmes gènes.

L’unité de l’espèce humaine

Nous sommes nés dans la savane africaine. Les premiers chasseurs-cueilleurs ont quitté le berceau africain pour coloniser la planète.

Les hommes se sont alors diversifiés, les couleurs de peau se sont modifiés et  les langages se sont multipliés.


Australopithecus. Image Ideonexus

A partir d’une base commune, les populations inventent de grande diversité de mode de vie et de comportements.

Mais quelles que soient les différences de traditions, chaque être humain porte les mêmes types de gènes.
Les hommes modernes sont apparus au Proche-Orient. On ne connaît pas leurs caractéristiques physiques externes, ni la couleur de leur peau.

Dans la mesure où le climat y est chaud, on peut penser qu’ils étaient plutôt basanés. Une chose est sûre, ils sont à l’origine de la diversité de toutes les populations humaines d’aujourd’hui.

L’espèce humaine a bien failli disparaître

D’après les recherches génétiques qui ont été effectuées, l’homogénéité des gènes au niveau mondial découle d’une seule raison : Nos ancêtres étaient très peu nombreux.

C’est d’ailleurs ce qui explique que les fossiles du Paléolithique sont si rares. On estime qu’ils n’étaient pas plus de 30 000 ans concentrés dans quelques parties du monde.

Homo sapiens. Image Professor Rogers

Notre espèce a donc frôlé l’extinction. Il aurait suffi d’un changement climatique ou d’une épidémie pour que nous disparaissions.

Les différentes ethnies

La grande colonisation humaine s’est déroulée en quelques dizaines de milliers d’années à partir d’environ – 100 000 ans.

Bien longtemps après Homo erectus, Homo sapiens part à la conquête des continents : Asie, Australie, Europe occidentale, recolonisation de l’Afrique et l’Amérique.
Même après la colonisation de la planète, la population mondiale reste restreinte. Le taux de mortalité infantile devait être énorme ainsi que celui des femmes pendant l’accouchement.


Des ethnies différentes mais un même patrimoine génétique. Image Pardeshi

Les différents groupes emportent avec eux des gènes qui ne sont pas exactement semblables à ceux de la population d’origine.

La raison en est simple. Chaque individu possède un patrimoine génétique commun mais il est unique.
Sa combinaison génétique spécifique lui vient de son père et de sa mère.

Au fil des générations, certains gènes peuvent disparaître et d’autres subsister.
Plus les siècles passent et plus notre patrimoine génétique s’éloigne de celui de nos ancêtres.
Les gènes n’expliquent pas tout quant aux différences physiques externes.

L’environnement et le climat ont joué un rôle essentiel.


Sourire du Gambie. Image Ferdinand Reus

Un individu blond à la peau blanche est plus sujet au cancer de la peau par fort ensoleillement qu’un individu à peau noire.

A l’inverse, une personne à peau noire synthétise moins la vitamine D qui est indispensable pour fixer le calcium dans les os qu’une personne à peau claire.

Notre organisme en fabrique naturellement sous l’influence des rayons ultraviolets du Soleil. Cela signifie qu’une personne à peau noire qui vit dans une zone peu ensoleillée est plus exposée au rachitisme.

A partir des recherches génétiques, on peut faire quelques suppositions et penser que lors de la colonisation de la planète, une « sélection » s’est opérée car certaines vulnérabilités provoquaient une plus grande mortalité.

Ce n’est bien sûr qu’une hypothèse.


Sadhu en Inde. Image Sukanto Debnath

Ce dont on est certain c’est que les changements de couleur se sont opérés assez rapidement, pas plus de quelques milliers de générations.

Ce qui est intéressant c’est que deux ethnies proches physiquement peuvent avoir un patrimoine génétique assez éloigné.

C’est le cas des Papous en Océanie et des Bantous en Afrique.

Ils se ressemblent physiquement : petits, peau très foncée, cheveux crépus.

Fête dans une tribu de Papous. Image Crhistian Caron 2000

Pourtant, les Papous sont génétiquement proches des Vietnamiens et des Chinois tandis que les Bantous sont proches des autres Africains.

Mais, leur point commun est l’environnement et le climat : les deux populations vivent dans la forêt équatoriale

Jeunes bantous réfugiés. Image Barefoot in Florida

Depuis la naissance des premiers Hommes modernes, ce qui a changé c’est l’aspect extérieur, les couleurs, les cultures et les religions mais peu les gènes.

Le mélange des ethnies

On pourrait penser qu’avec la mondialisation, notre espèce tend vers l’uniformisation. Cependant, les migrations ne concernent qu’une toute petite partie de la population, environ 10%.

Notre espèce est grégaire et ne migre que contraint et forcé.

Par contre, il existe une plus grande diversité d’ethnies dans les métropoles.


Portrait de Chine. Image Babasteve

Les préjugés pourraient nous faire penser que ce mélange va aboutir à un métissage de notre espèce. Mais, c’est faux. La génétique est là pour le prouver.
Par exemple, le mélange du noir et du blanc ne donnera pas au fil des générations des métis à la peau café-au-lait.

C’est  généralement le cas pour la première génération mais pas pour les suivantes qui reconstituent les types des grands-parents : soit noir, soit blanc.


Chaque ethnie possède ses spécificités culturelles. Portrait d'Iran By Hamed Saber. Portrait des Etats-Unis .Image Steph Carter

C’est aussi ce qui explique que des jumeaux peuvent avoir une couleur de peau différente. En juillet 2008, des jumeaux de couleur de peau différente sont nés en Allemagne.

La mère, à la peau noire,  était originaire du Ghana et le père, à la peau blanche,  était de souche allemande.
Ce type de naissance est assez rare mais pas exceptionnel.

Le Brésil est un bon exemple. Les Brésiliens possèdent un patrimoine génétique qui combine les gènes amérindiens, africains et européens.
C’est pour cette raison que les individus sont si différents physiquement.

Certains Brésiliens sont blonds aux yeux clairs, d’autres ont la peau noire et les cheveux crépus ou d’autres encore ont la peau légèrement basanée.


Portraits du Brésil. Image Babasteve

Le métissage n’uniformise pas et les types originaux ne disparaissent. Au contraire, le métissage augmente la diversité car les gènes s’associent au lieu de se diluer.
Ceux qui pensent encore que notre patrimoine génétique est en danger peuvent donc être rassurés.

Inutile de préciser que toutes les théories fumeuses sur les races dont certaines seraient supérieures à d’autres peuvent être qualifiées de tout sauf de scientifiques.

Et demain ?

Physiquement, nous évoluons très lentement. Il faudra compter en millions d’années pour que ces changements soient visibles.

L’homme reste soumis aux lois de la biologie et nous sommes sujets à des adaptations.

Enfant du Népal. Image Sukanto Debnath

Le brassage actuel permanent des gènes rend impossible l’apparition  par dérive génétique des caractères récessifs.

Nous savons que l’Homme ne pourra pas rester sur Terre plus de 4 milliards d’années. Si nous sommes toujours là, il nous faudra trouver de nouvelles terres à coloniser. L’espace sera alors la seule solution pour préserver notre espèce.

Nous savons encore peu de choses sur les conséquences de la vie dans l’espace. Nous savons seulement que les modifications physiques sont importantes en apesanteur.
Il est probable qu’après plusieurs millions d’années passées sur d’autres planètes, nos descendants auront un aspect physique différent.


Une note d'humour avec cet alien qui a bien du mal à téléphoner. Image Looking Glass

Peut-être alors pourrons nous parler de nouvelles races si des mutations génétiques importantes s’effectuent.
Conclusion avec cette très belle phrase d’Hubert Reeves, astrophysicien à la renommée internationale :


« L’intelligence est-elle un cadeau empoisonné ? Se pose maintenant à nous cette question cruciale : sommes-nous en mesure de coexister avec notre propre puissance ? Si la réponse est non, l’évolution continuera sans nous. »

Un jour... une histoire, 27 janvier 1556

Publié à 09:58 par acoeuretacris Tags : un jour 27 janvier
Un jour... une histoire, 27 janvier 1556

27 janvier 1556

 

Couronnement du souverain moghol Akbar
 
 
 
 

Le 27 janvier 1556, le jeune Akbar (13 ans) succède à son père Humayun et à son grand-père Babour à la tête d'un petit royaume musulman du Pendjab, au nord de l'Inde. Il bénéficie dans les premières années de son règne des conseils de son précepteur, le chef turcoman Bairam khan, mais dès l'âge de 19 ans, il entreprend de gouverner seul.

 

Ce lointain descendant du conquérant turc Tamerlan va se tailler en quelques années un empire dans l'Inde du nord, du Gujerat au Bengale.

 

 

Naissance d'un empire
 
 

L'année même de son couronnement, au prix de quelques batailles, Akbar met fin à l'anarchie qui règne dans le royaume fondé par son illustre grand-père, Babour chah. Sur le célèbre champ de bataille de Panipat, près de Delhi, en novembre 1556, il a raison d'un usurpateur, Hémou.

 

Puis, le prince s'attaque aux royaumes rajpoutes, champions de l'hindouisme, réfugiés dans d'imprenables citadelles médiévales. Lui-même épouse en 1562 une princesse rajpoute en vue de sceller la réconciliation entre musulmans et hindous.

 

En 1568, après un long siège, les défenseurs de la citadelle rajpoute de Chitor se suicident. Malgré cet échec, les Rajpoutes persistent à s'opposer à Akbar.

 

Sans cesser de les combattre, au prix souvent de grands massacres, Akbar instaure la tolérance dans son empire. Il gouverne volontiers avec les hindous et développe avec leur concours une administration efficace, supprimant notamment l'impôt qui pèse sur les non musulmans. Il accorde des privilèges commerciaux aux Portugais, dont les caravelles abordent les ports de la côte malabare.

 

Son ouverture d'esprit l'amène à fonder en 1582 une nouvelle religion qui réunit ce qu'il croit être le meilleur des vieilles croyances. Lui-même s'institue chef de cette «Foi divine» mais se garde de l'imposer à ses sujets (elle ne lui survivra pas).

 

À la même époque, l'Europe occidentale se déchire dans les guerres de religion entre catholiques et protestants !...

 

 

L'Inde au temps des premiers empereurs moghols

 

Les empereurs Moghols (en fait, des Turcs musulmans) règnent en Inde du Nord du XVIe siècle à la fin du XIXe siècle avant de laisser la place à l'Empire britannique des Indes, mais les principaux représentants de la dynastie, qualifiés de «Grands Moghols», disparaissent avec Aurengzeb en 1707...

 

 

Nuages sur l'empire
 

À sa mort, le 16 octobre 1605 dans sa capitale d'Agra, Akbar laisse l'empire le plus puissant qu'ait jamais connu la péninsule indienne.

 

Son fils et successeur, Jahangir, diffuse la culture persane en Inde par l'intermédiaire de sa femme, la princesse persane Nour Jahan. Il poursuit la politique tolérante de son père mais y met moins d'énergie et à l'approche de sa fin, doit combattre la rébellion de son fils et héritier, Chah Jahan.

 

 

Jahangir devant le portrait de son père

 

 

 

 

 

 

 

Ephéméride du... 27 janvier

Publié à 09:51 par acoeuretacris Tags : éphéméride 27 janvier
Ephéméride du...  27 janvier

 

Louis de Funès

 

Les saints à fêter

 

Angele Merici - Devote (patronne de Monaco) - Dimitrios - Domitien - Georges Matulaitis - Gilduin - Gulstan - Jean Chrysostme - Jean-Marie Muzei - Jean de Varneton - Julien de Sora - Julien - Maur - Pierre l'Egyptien - Sulpice de Baye - Thierry - Vitalien (pape)

 

 

Ils sont nés ce jour là

 

1756 Johannes Chrysostomus Wolfgang Theophilus Mozart, dit Wolfgang Amadeus Mozart, compositeur classique, franc-maçon.

1814 Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc, architecte, restaurateur du patrimoine civil et religieux (cathédrale de Vézélay, Notre-Dame de Paris,...).

1823 Edouard Lalo, compositeur.

1832 Charles Lutwidge Dodgson (Lewis Caroll), photographe, écrivain et mathématicien.

1836 Leopold von Sacher-Masoch, écrivain : L’Amour de Platon, Scènes de ghetto, Fouets et fourrures, Contes juifs, La Pêcheuse d’âmes, La Mère de Dieu, La Vénus à la fourrure, ...

1869 Hans Spemann, prix Nobel de physiologie et médecine en 1935.

1875 Gunnar Hoejer, gymnaste, champion olympique au concours général par équipe en 1908.

1875 Eilert Falch-Lund, yachtman, champion olympique en classe 12 m en 1912.

1890 Gerard de Kruijff, champion olympique du concours complet équestre par équipe en 1924 et 1928.

1893 Oskari Friman, champion olympique de lutte gréco-romaine en 1920 (62kg) et 1924 (68 kg).

1903 John Carew Eccles, neurophysiologiste, prix Nobel de physiologie et de médecine en 1963 pour ses découvertes concernant l'éléctrophysiologie.

1911 Alfons Dorfner, champion olympique de canoe-kayak en K-2 sur 1000 m en 1936.

1920 Robert Abdesselam, joueur de tennis.

1924 Rauf Raif Denktas, président de la République turque de Chypre nord (État qui a fait sécession de la République de Chypre).

1932 Boris Shakhlin, gymnaste, champion olympique au cheval d'arçon et au concours général par équipe en 1956, au concours général individuel, au saut de cheval, au cheval d'arçon et à la barre fixe en 1960, à la barre fixe en 1964 (7 médailles) !!!

1934 Edith Cresson, première femme à accéder au poste de Premier Ministre en France et record de petite durée à ce poste.
On lui attribue quelques phrases racistes célèbres sur l'homosexualité des anglo-saxons et sur les japonais.

1936 Samuel Chao Chung Ting, prix Nobel de physique en 1976.

1937 Lidiya Ivanova-Kalinina, gymnaste, championne olympique au concours général par équipe en 1956 et 1960.

1938 Viktor Zhdanovich, escrimeur, champion olympique au fleuret individuel et par équipe en 1960, au fleuret par équipe en 1964.

1944 Mairead Corrigan, prix Nobel de la paix en 1976.

1947 Branislav Pokrajac, membre de l'équipe championne olympique de handball en 1972.

1949 Dung Dung Sylvanus, membre de l'équipe championne olympique de hockey sur gazon en 1980.

1953 Goran Flodstrom, escrimeur, champion olympique à l'épée par équipe en 1976.

1958 Olga Zubareva, membre de l'équipe féminine championne olympique de handball en 1980.

1964 Birgit Peter, championne olympique d'aviron en double-scull en 1988 et en quatre de couple sans barreuse en 1992.

1965 Khristo Markov, athlète, champion olympique du triple saut en 1988.

1968 Mauricio C. Lima, membre de l'équipe championne olympique de volleyball en 1992.

 

 

Ils ont disparu ce jour là

 

0847 Serge II, pape.

1881 Fedor Mikhaïlovitch Dostoievski, écrivain, auteur de "Crime et châtiment".

1901 Giuseppe Fortunino Francesco Verdi, dit Guiseppe Verdi, compositeur, parlementaire, fondateur d'une maison de retraite pour vieux musiciens.

1904 Henri Fantin-Latour, peintre.

1930 Leonard Meredith, cycliste, champion olympique de poursuite par équipe sur 4 000 m en 1908.

1930 Edward Higgins White II, astronaute, premier américain à marcher dans l'espace.

1967 Alphonse Juin, général, commandant en chef de l'Otan (Centre-Europe), maréchal, élu à l'Académie Française.

1967 Virgil Ivan "Gus" Grissom, astronaute.

1967 Edward H. White, astronaute.

1967 Chaffé, astronaute.

1968 Sandor Gombos, escrimeur, champion olympique au sabre par équipe en 1928.

1972 Mahalia Jackson, l'une des plus grande chanteuse de musique religieuse noire : le Gospel !

1983 Georges Bidault, 3 ème président du gouvernement provisoire en 1946.

1983 Louis Germain David de Funès de Galarza, dit Louis de Funes, acteur : "Le corniaud", "Le grand chef", "La grande vadrouille", ...

 

 

Quelques évènements

 

1556 Couronnement du souverain moghol Akbar (Jalâl ud-Din Muhammad Akbar), âgé de 13 ans qui succède à son père à la tête d'un petit royaume musulman du nord de l'Inde.

1794 Tous les actes publics du pays doivent être rédigés en français, devenu langue officielle en France.

1880 Thomas Edison obtient le brevet pour son ampoule à incandescence.

1919 L'usine de munition d'Andre Citroën se reconverti dans la construction automobile.

1926 L'écossais John Baird présente à la Royal Institution de Londres son procédé de réception d'images sur tube cathodique qu’il nomme "televisor"

1945 Libération par les russes du camps d'Auschwitz.

1962 Peter Snell amène le record du monde du mile à 3'54"4.

1962 Inga Voronina bat les records du monde féminins du 500 m (44"9), du 1500 m (2'19") et du 3000 m (5'06).

1967 '''Un incendie détruit la cabine d'Apollo 1''' quelques minutes avant son lancement : 3 morts (voir plus haut).

1968 La «Minerve», sous-marin français coule à pic au large de Toulon faisant 52 morts.

1973 Les U.S.A. et le Vietnam signent un cessez-le-feu à Paris. C'est la fin de la guerre.

1978 Jean-Pierre Nicolas remporte le rallye de Monté-Carlo.

1984 Carl Lewis porte le record du monde indoor du saut en longueur à 8 m 79.

1989 Patrick Dils est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de deux enfants, Cyril et Alexandre. Il sera acquitté en appel

1991 Boris Becker bat Ivan Lendl en finale de l'Open d'Australie et devient le N 1.

1993 Sortie du film "Les Visiteurs" de Jean-Marie Poiré avec Jean Réno, Christian Clavier, Valérie Lemercier, ...

1993 Didier Auriol remporte son troisième rallye de Monte-Carlo.

1994 Anna Nicole Smith, playmate de l'année 1992, 26 ans, épouse J. Howard Marshall II, milliardaire, 90 ans. Leur union ne durera qu'un an, le milliardaire ayant un compte en banque plus solide que sa santé. Espérant qu'avant de mourrir, il se soit quand même bien amusé !

2002 Des explosions dans un dépôt de munitions de l'armée à Lagos, Nigeria tuent plus de 1 000 personnes.

2002 Thomas Johansson remporte les Internationaux d'Australie face à Marat Safin.

2002 La connerie n'est plus exclusivement masculine ! Wafa Idriss, étudiante en médecine, est la première femme kamikaze palestinienne à se faire sauter en Israël.

 

 

Bonjour à tous...

Publié à 09:08 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...

 

L'égoïste n'est pas celui qui vit comme il lui plaît, c'est celui qui demande aux autres de vivre comme il lui plaît ; l'altruiste est celui qui laisse les autres vivre leur vie, sans intervenir.

 

Oscar Wilde

 

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A demain...

Publié à 21:12 par acoeuretacris Tags : bonsoir
A demain...

 

Etre authentique c’est accepter de voir qu’on est ce qu’on est et pas ce qu’on imagine être en regardant son personnage dans un miroir.

 

Karlfried Graf Durckheim  

 

 

 

 

Cadeau de ma Mumu

Publié à 18:46 par acoeuretacris
Cadeau de ma Mumu

 

UN PEU DE DOUCEUR ET UN PEU DE PRINTEMPS.

GROS BISOUUUUUUUS

MUMU

 

 

 

un joli cadeau tout doux...

  qui réchauffe le coeur....

 

 

 

Années 50 - vive la consommation -

Publié à 14:47 par acoeuretacris Tags : consommation années 50
Années 50 - vive la consommation -
Salon des Arts Ménagers 1954 - Parisienne de photographie

Les années 1944 à 1949 sont des années de reconstruction marquées par la pénurie et les restrictions. Le rationnement du pain durera jusqu'en 1949. Les conditions de logement sont précaires, les équipements publics très insuffisants par rapport aux besoins de la population. La France ne connait pas de réelle croissance et la vie est difficiles en raison des bas salaires et du coût élevé de la vie. "Et qui n'a pas connu la France de cette époque ignore ce qu'est l'appétit de biens de consommation, des bas en nylon aux réfrigérateurs en passant par les disques et les automobiles, pour lesquelles il fallait des licences d'achat, et que l'on attendait un an.." Françoise Giroud. C'est l'époque du slogan de Maurice Thorez (Secrétaire général du Parti communiste) "Camarades retroussons nos manches".

Les besoins sont immenses, le plan Marshall y pourvoira dans un premier temps.Mais l'industrie  manque de moyens et est désorganisée, certains industriels ont collaboré avec les nazis, tels Renault, d'autres ont été déportés, comme Dassault et l'État doit prendre ses responsabilités dans le domaine économique et multiplie les nationalisations.  La planification mise en place par le Commissariat général au Plan confié à Jean Monnet en 1946, fondée sur une concertation avec l’ensemble des acteurs économiques et sociaux permet le retour à la croissance : le niveau de production de 1929 (le plus élevé de l’entre-deux-guerres) est rattrapé en 1948 puis dépassé de 25 % en 1950.

Queue devant une boulangerie en 1947 à Paris - Parisienne de photographie

Le salaire minimum est institué par la loi du 11 février 1950. Il est fixé en fonction du budget moyen d'un manœuvre parisien célibataire pour ses dépenses alimentaires, dans une logique de salaire-subsistance. Il faut attendre 1952 pour que soit prévu un mécanisme d'indexation sur l'inflation (qui s'élève à 11% en 1950 et à  20% en 1951). Si désormais la reconstruction est dans l'ensemble achevée, la pénurie de logements décents se fait durement ressentir dans les grandes villes.


Durant le terrible hiver 54 les gens qui mourraient de froid dans les rues de Paris étaient des ouvriers qui avaient un emploiet une famille mais ne trouvaient pas à se loger. Les "couche-dehors" comme les appelaient l'Abbé Pierre sont des milliers dans les grandes villes. La construction des logements sociaux piétine. En mai 1952, Antoine Pinay, prend des mesures drastiques pour lutter contre la hausse du prix de la viande, pour apprendre aux consommateurs à mieux gérer leur budget, on verra les journaux publier des recettes pour accommoder les bas morceaux.

Néanmoins le milieu des années 1950  voit la montée du pouvoir d’achat et la naissance d'une société de consommation et de loisirs.En 1953 apparaît Cetelem, la compagnie de crédit aux particuliers, en1954 naissent la Sofinco (organisme de crédit) et le Club Méditerranée nouvelle formule profitant de l'extension des congés payés (en 1956 ils passent de quinze jours à 3 semaines), Leclerc et J.C. Decaux. La FNAC (Fédération nationale d'achat des cadres) apparait aussi en 1954 et elle ouvre son premier magasin en 1957 autour de 3 gammes de produits la radio, les appareils photo et les magnétophones. la France s’engage sur la voie des «Trente Glorieuses» qui marquent l’avènement de la «civilisation matérielle».


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L'abbé Pierre lance son appel du 11 fevrier 1954 - Enfants remettant à l'abbé Pierre les clés de cinquante logements construits à Noisy-le-Grand, Salon de l'enfance, Paris 1954 (Parisienne de photographie)

Le Salons des arts ménagers, manifestation emblématique du développement de la consommation, a rouvert en 1948(il se tiendra jusqu'en 1961 au Grand Palais à Paris)  et connut un immense succès public, bien que les logements ne soient pas équipés pour accueillir la plupart des appareils ménagers vendus et que les ménages n'aient pas dans l'immédiat les moyens de les acquérir, le salon se  donne plutôt un rôle d’éducation pour orienter l’investissement des ménages.  Avec le retour de l'abondance du milieu des années 50, permettant un réel accès aux  biens présentés,  il favorisera la diffusion des innovations en leur offrant une efficace vitrine. Le catalogue du salon de 1956 définit ainsi son rôle  « Le Salon des arts ménagers n’est pas issu du jeu des intérêts privés. Créé sur l’initiative d’un haut fonctionnaire de l'État, loin de devenir une entreprise particulière, il est demeuré la propriété du Centre national de la recherche scientifique, établissement public du Ministère de l’éducation nationale. Diffusant l’enseignement propre à assurer en France le bonheur familial dans le foyer rénové, il sert actuellement la prospérité générale, suscitant […] l’essor des industries comme le développement du commerce et participe, en outre par sa contribution annuelle, au succès des travaux les plus élevés de la science… ».


En 1955, le taux de fréquentation bat tous les records avec un million quatre cent mille visiteurs.Le Salon des Arts ménagers lance le Salon de l'enfance en 1950 pendant dix ans, quelques semaines avant Noël,  il transforme le Grand Palais en caverne d'Ali Baba pour rêves d'enfants consommateurs.

La presse féminine joue aussi un rôle déterminant dans la diffusion des biens d’équipement de la maisonet dans la propagation de l'effort de modernisation (Marie France  est créé en 1944, Elle en 1945, Femmes d'aujourd'hui en 1950 et Marie Claire reparait en 1954). En 1954 8,4% des ménages sont équipés d'une machine à laver le linge, une machine qui reste chère (en 1950 une machine a laver de bonne qualité équivalait à quatre mois de salaire "moyen"), ils seront 24% en 1960. Côté réfrigérateur en 1954 7.5% des ménages en sont équipés, ils seront 17,4 % en 1957 et 24.8% en 1960. La consommation médicale progresse considérablement, elle augmente de 86 % entre 1950 et 1957, l'augmentation des dépenses d'habitation, due essentiellement aux dépenses d'équipement est de 46% et les dépenses de transport, du fait du développement des transports individuels, ont progressent elles de 71%.

 


Salon des Arts ménagers 1948 (Francis Bernard) - Salon 1951 (Villemot)

Paris Match 1955 - Jours de France 1958

Les années 1950 voient l’entrée en scène de la télévision, en dépit de son coût elle  suscite l’engouement populaire,conçue comme une télévision de service public, selon la devise  "informer, éduquer, distraire,  sa diffusion reste restreinte socialement et géographiquement. En 1950 elle fonctionne deux heures par jour, les postes chers sont souvent collectifs dans le cadre de Télé clubs C'est la retransmission en direct en 1953 du couronnement d'Elizabeth II qui la mettra en vedette en démontrant sa capacité à traiter l'événement à chaud. Cependant en 1954 à peine 60 000 foyers en sont équipés, il faudra attendre la fin des années 50 pour voir le phénomène prendre de l'ampleur : en 1958 680 000 postes sont installés. Elle couvrira peu à peu l'ensemble du territoire au cours des années 50 et imposera des rendez-vous attendus : Jean Nohain et 36 chandelles, La vie des animaux de Frédéric Rossif , la piste aux étoiles de gilles Margaritis, Cinq colonnes à la une de Pierre Desgraupes...


L’automobile devient  plus qu' un moyen de transport :un  vecteur d’évasion et objet de plaisir. "Dans des autos de toutes marques, sur des motocyclettes cahotantes, où les couples se tiennent enlacés, les femmes cheveux au vent et l'air extasié, les citadins s'enfuient vers la campagne..." Georges Houdin Le Monde juillet 1958 et les Français deviennent plus exigeant. Ils veulent des autos moins spartiates et plus performantes, les constructeurs répondront avec des modèles devenus mythiques  : Peugeot 403, Renault Dauphine, Citroën DS…

 


Salon des Arts Ménagers 1956 - H. Cartier Bresson

 

Paris, badauds devant un magasin de télévisons - Parisienne de photographie

La consommation des années 50 et 60 reflète l'optimisme, la confiance en l'avenir et la croyance en une ascension sociale collective et continue.C'est une consommation respectant les clivages de la société (ouvriers, contremaîtres et cadres n'ont pas la même) et le système de valeurs de l'époque : l'alimentation d'un ouvrier n'était pas la même que celle d'un notable, ni sa tenue vestimentaire ni sa consommation culturelle.... Il faudra attendre la fin des années 60 pour voir un mode de consommation dépassant la logique des classes et l'appartenance familial.


A la fin des années 1950 Le taux d’activité des femmes se développe fortement,beaucoup de ruraux quitte la campagne pour s’installer dans la périphérie des villes,  le pouvoir d’achat des ménages est en très forte hausse (sur deux francs de revenus en 1950, on en dépensait la moitié pour l'alimentation, sur quatre francs en 1968 - le pouvoir d’achat ayant été multiplié par deux -  on n'y consacrera plus qu'entre 1 franc et 1,50 francs ). Il s’équipent de voitures et  de réfrigérateurs. Les conditions sont réunis pour l'apparition des grandes surfaces. La société Carrefour supermarché nait en 1959 et en 1963 Carrefour ouvre le premier hypermarché français en banlieue parisienne. L'essor d’une culture "jeune"  ("Salut les copains" est  lancé en 1959)  va diffuser le modèle américain : musique, jeans, tee shirts, cinéma....

 


Vaisselle en verre de couleur Duralex - 1958

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Affiche du Parti communiste 1945

Publicité 1954

Publicité 1955 -

Publicité 1957 -

Publicité 1958

Le Baby-boom


Entre 1945 et 1965 il nait plus de 800 000 enfants par an, la population française passe de 40.5 millions en 1945 à 45 millions à la fin des années 50. Le renouveau de la natalité a été encouragé par une politique volontariste des pouvoirs publics. Depuis 1946 les nouveaux nés sont régulièrement suivis médicalement, ces visites ont été rendues obligatoires pour percevoir les allocations familiales instituées par la loi du 22 aout 1946. Le congé maternité passe à quatorze semaines. Le nombre de maternité s'accroit et l'accouchement à domicile devient minoritaire en même temps qu'apparait au début de ces années 50 la méthode de l'accouchement sans douleur venus d'URSS..

En 1956 dans l'émission «Édition spéciale : les femmes jouent leur destin» de François Chalais et Frédéric Rossif, Françoise Giroud dénonce «un million d’avortements clandestins» chaque année et défend la nécessité d’instaurer le contrôle des naissances (La France est alors toujours sous le joug de la loi de 1920 qui «réprime la provocation à l’avortement et la propagande anticonceptionnelle

«La Maternité heureuse», association créée en 1956 par 23 femmes avec pour objectif de "satisfaire aux voeux du couple en ce qui concerne les problèmes de la naissance, du couple lui-même et de la famille ; c’est-à-dire la fécondité, la stérilité, la conception, la maîtrise de la procréation, l’acceptation d’une grossesse en cours" . Une enquête de 1956 révèle que 56 %  des personnes interrogées « déclare n’avoir jamais entendu parler de la limitation des naissances». «La Maternité heureuse» devient, en 1960, le Mouvement français pour le planning familial.

Rentrée des classes Paris 1952

Côté scolarisation le baby-boom amène chaque année 200 000 enfants supplémentaires sur les bancs de l'école. De 4.5 millions d'enfants scolarisés à l'école primaire en 1945 on passe à plus de 6 millions au début des années 60. En 1952 on peut lire dans le Figaro "La reprise de la natalité va conduire à une hausse de 50% des effectifs scolaires d'ici 1959.. Il y a péril pour l'école, si l'on n'adopte pas d'urgence un vaste programme de construction". On construit en hâte et on embauche de nouveaux instituteurs.

La pénurie de logement est énorme, il y a eu peu de constructions entre les deux guerres et les bombardements ont beaucoup détruit. On construits 100 000 logements par an dans les années 50. Dans le parc déjà construit l'inconfort demeure la norme courante : certes 60% des foyers disposent quand même de l'eau courante, mais seuls un peu plus de 25% disposent de WC privés et 10% d'une douche ou d'une baignoire

Tourisme et histoire-Bordeaux - La Cathédrale Saint André -

Publié à 13:57 par acoeuretacris Tags : cathédrale st andré bordeaux tourisme
Tourisme et histoire-Bordeaux - La Cathédrale Saint André -

 

 

 

Le plus bel édifice religieux de Bordeaux


La cathédrale Saint-André est située au centre de la place Pey-Berland, en face de l’Hôtel de Ville Palais Rohan. Il s’agit du plus bel édifice religieux de la ville.


De plus, le monument est particulièrement bien mis en valeur depuis les travaux de réaménagement de la place.


La cathédrale fut construite à l’époque romane aux XIe et XIIe siècle, puis modifiée aux XIIIe et XVe siècle. De l’époque romane, seul le mur extérieur de la nef subsiste. Plus tard, la voûte menaça de s’effondrer. On la dota donc d’imposants contreforts, encore visibles actuellement.


Les façades présentent trois portails, tous plus riches les uns que les autres. Tout d’abord, le portail royal du XIIIe siècle est le plus célèbre et le plus raffiné. On peut y découvrir de splendides sculptures inspirées de la statuaire de l’Ile-de-France.


Mais ce sont surtout les dix apôtres qui ornent les ébrasements, et le tympan représentant le Jugement dernier qui ont fait la renommée de celui-ci.


Au Nord, un portail de bois du XIVème siècle est joliment décoré de sculptures représentant l’Ascension. Enfin, le portail Sud affiche un fronton agrémenté de trois rosaces.


Quel que soit l’accès que vous choisirez pour pénétrer dans la cathédrale, vous découvrirez des merveilles d’ornements religieux.


A l’intérieur de la cathédrale, on distingue une large nef en deux parties. En effet, la partie haute de la fin du gothique repose sur des bases du XIIe siècle. La chaire du XVIIIe, quant à elle, se singularise par sa structure en acajou et en marbre de différentes couleurs. Il faut reconnaître que les ornements sont particulièrement réussis.


Parmi celles-ci, ne manquez pas la chapelle axiale et ses stalles du XVIIème siècle.


Admirez aussi la tribune d’orgues de la Renaissance. A droite, vous pourrez apprécier le Christ descendant aux Enfers, et à gauche, la Résurrection.


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Quelques photos


Cathédrale Saint André

 


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Contrefort de la Cathédrale Saint André


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Cathédrale St André


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Orgue de la cathédrale


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Chapelle Saint Joseph


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Chapelle de la Cathédrale Saint André


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Chapelle du Mont Carmel


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Portail royal de la Cathédrale


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