Belle et douce nuit à tous...

Publié à 21:14 par acoeuretacris Tags : bonsoir
Belle et douce nuit à tous...

 

Si nous avons chacun un objet

Et que nous les échangeons

Nous avons chacun un objet

Si nous avons chacun une idée

Et que nous les échangeons

Nous avons chacun deux idées

 

(proverbe chinois)

 

bisous 

Cadeau de brigitte 48

Publié à 18:00 par acoeuretacris

Merveilles du monde - 7 - Le phare d'Alexandrie -

Publié à 16:47 par acoeuretacris Tags : merveilles phare alexandrie
Merveilles du monde - 7 - Le phare d'Alexandrie -

La septième et dernière merveille du monde était le phare d’Alexandrie, située sur l’île de Pharos, en Égypte.

 

Pharos, qui était une île à l’origine, fut au cours des siècles reliée à la terre ferme par les alluvions du Nil, sur lesquels furent construits une chaussée et un pont. Par la suite, le successeur d’Alexandre le Grand, Ptolémée I° Sôter (‘le sauveur’.) ordonna la construction du phare.

 

 

 

L’édification de cette merveille dura quinze ans, et Ptolémée I° mourut avant que le bâtiment ne soit achevé. Ce fut son fils, Ptolémée II Philadelphe, qui termina la construction du phare, vers 280 – 279 avant Jésus Christ.

 

Bâti par l’architecte Sostrate de Cnide, l’on ne sait pas trop aujourd’hui comment était formé l’édifice.

 

Certaines sources racontent que le phare était une tour de 120 à 135 mètres de haut, faite de marbre et de granite, et qui comptait trois étages : le premier était carré, le second octogonal et le troisième cylindrique ; l’ensemble étant surmonté d'une lanterne couronnée représentant le dieu grec de la mer, Poséidon (d’autres écrits disent qu’il s’agissait de Zeus ou d’hélios.).

Les angles auraient été ornés de tritons de bronze,  dont on ne connaît pas exactement la fonction : soit ces derniers produisaient des sons terrifiants, et servaient à avertir les populations lorsqu’un ennemi approchait; soit les tritons servaient à porter des miroirs en bronze poli qui réfléchissaient la nuit la lumière d'un feu permanent, entretenu au sommet de la tour (les navires se repéraient le jour grâce à la fumée de ce feu.). Les auteurs racontent que le phare était visible à 50 kilomètres.

 

Mais, peu à peu, le Phare disparut, faute d'entretien. Le bâtiment dut affronter un raz de marée au IV° siècle après Jésus Christ, ainsi que deux séismes, aux XII° et XIV° siècle.).

 

En 1477, les restes du phare servirent à la construction d’une forteresse mamelouk, au nord est de l’île de Pharos : le château de Qâyt Bay.

 

Merveilles du monde - 6 - Le Colosse de Rhodes -

Publié à 15:58 par acoeuretacris Tags : colosse rhodes merveilles
Merveilles du monde - 6 - Le Colosse de Rhodes -

 

 

 Le colosse de Rhodes, la sixième merveille du monde, était une statue de bronze représentant Hélios, le dieu du Soleil (elle représentait peut être Apollon, dieu de la lumière.).

 

La statue fut édifiée entre 304 et 292 avant Jésus Christ par Charès de Lindos. Après douze années de travail, se dernier se suicida lorsqu'il découvrit une erreur dans ses calculs (l’erreur fut corrigée plus tard, par l'un de ses assistants.).

 

La sixième merveille du monde fut édifiée pour commémorer la résistance des Rhodiens à Antigone Monophtalmos (‘le borgne’.), un des généraux d’Alexandre le Grand et roi de Macédoine.

 

 

 

 

En effet, au IV° siècle avant Jésus Christ, Rhodes était un centre commercial important, à mi-chemin entre l’Occident et l’Orient. L’île était depuis longtemps sous domination macédonienne, mais à la mort d’Alexandre le Grand, les Rhodiens décidèrent de se révolter.

  

 Ils expulsèrent les troupes du roi de Macédoine situées sur l’île, puis élevèrent des murailles et signèrent un traité d'amitié avec l'Égypte.

 

Antigone Monophtalmos n’appréciait pas cette alliance, car il souhaitait attaquer l’Égypte, dirigée alors par Ptolémée I°. Les Rhodiens refusèrent de participer à cette expédition, et le roi de Macédoine chargea alors son fils, Démétrios I° Poliorcète (‘le preneur de villes.), de prendre Rhodes.

 

Entre 305 à 304 avant Jésus Christ, les Rhodiens combattirent avec vaillance. Et, finalement, Démétrios dut abandonner le siège de l’île.

 

C’est alors que fut érigé le colosse de Rhodes, en 292 Avant Jésus Christ.

 

La statue était intégralement constituée de bois et de cuivre. La structure étant de bois, elle fut recouverte ensuite d’immenses plaques de cuivre. La fonderie de l'île ne suffisant pas à assumer les besoins d'une telle entreprise, du cuivre fut importé en grande quantités.

 

Le colosse mesurait 32 mètres de haut. D’une main, il tenait un flambeau qu’il pointait vers le ciel ; de l’autre, il s’appuyait sur un javelot.

 

Cependant, le colosse de Rhodes ne resta pas intact longtemps, car il fut renversé en 227 avant Jésus Christ par un tremblement de terre (il fut brisé au niveau des genoux.).

 

L’oracle de Delphes déclara que la statue ne devait pas être redressée, et les Rhodiens obéirent. Cette dernière resta à terre jusqu’au VII° siècle après Jésus Christ, soit pendant près de 800 ans.

 

C’est alors que les musulmans envahirent Rhodes et la pillèrent. Ils vendirent ensuite les plaques de bronze restantes à un marchand juif d’Éphèse. Ces restes représentaient, selon les sources, près de 20 tonnes de bronze, et il aurait fallu 900 chameaux pour l’acheminer à bon port.

 

Aujourd’hui, les historiens ne savent toujours pas quelle forme avait le colosse. Certains pensent que ce dernier ne pouvait pas enjamber les portes du port.

 

  Peut être que la statue avait les pieds joints, comme sur l'image ci-dessous, mais l’on ne sait aujourd’hui pas où elle se trouvait précisément.

 

 

Merveilles du monde - 5 - Le mausolée d'Halicarnasse

Publié à 15:50 par acoeuretacris Tags : merveilles du monde mausolée halicarnasse
Merveilles du monde - 5 - Le mausolée d'Halicarnasse

Le mausolée d’Halicarnasse est considéré comme la cinquième merveille du monde.

 

En 353 avant Jésus Christ, Mausole, satrape de Carie, mourut (il résidait à Halicarnasse.). Artémise II, qui était son épouse (et sa sœur.), décida alors de construire un édifice afin d’abriter sa dépouille.

 

Pour ce faire, elle fit appel aux artistes les plus réputés de son temps : les architectes Satyros et Pythéos ; les sculpteur Scopas, Timothéos, Bryaxis et Léocharès.

 

Cependant, Artémise II mourut en 351 avant Jésus Christ, un an avant que l’édifice ne soit terminé (les historiens pensent qu’il fut achevé soit par le frère de Mausole, soit par Alexandre le Grand, voire qu’il ne fut pas achevé du tout.).

 

Haut de 43 mètres, d’un périmètre de 133 mètres, le mausolée était entouré de trente six colonnes de 9 mètres de haut. Il était surmonté d'une pyramide ornée d'un quadrige de marbre (certaines sources disent que la pyramide était ornée des statues de Mausole et Artémise II.). Enfin, la chambre funéraire contenait les tombes de Mausole et d'Artémise II.

 

 

L’édifice était en outre entouré d’une enceinte sacrée, ouvert par un vestibule.

 

Le mausolée d’Halicarnasse resta en bon état jusqu'au XII° siècle, puis, faute d'entretien, il tomba en ruine. Puis, au XIV° siècle, le monument fut endommagé par un tremblement de terre.

 

Au XV° siècle, les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem (qui prirent plus tard le nom de chevaliers de l'ordre de Malte.) s’implantèrent dans la région, et décidèrent de bâtir un fort. A partir de 1494, ils commencèrent à prendre des pierres du mausolée pour achever la construction du château Saint Pierre (situé à l’emplacement de l'ancienne acropole d’Halicarnasse.) ; puis pour réparer les fortifications de la ville.

 

En 1522, le mausolée était complètement détruit. Cependant, la forteresse existe encore, et l’on peut voir dans ses murs les pierres sculptées provenant du mausolée.

 

Aujourd’hui, l’on peut trouver des fragments du mausolée d’Halicarnasse au British muséum, trouvés suite à des fouilles archéologiques organisées en 1857.

 

A noter que le nom ‘Mausole’ a donné le mot ‘Mausolée’.

Merveilles du monde - 4 - Le temple d'Artémis -

Publié à 15:40 par acoeuretacris Tags : merveilles temple artémis
Merveilles du monde - 4 - Le temple d'Artémis -

 

 

L’Artémision, nom que les Grecs donnaient au temple d’Artémis à Éphèse, était la quatrième merveille du monde.

 

Cet édifice, en l’honneur de la déesse Artémis, fut construit à Éphèse, entre 560 et 540 avant Jésus Christ, par les architectes Théodore de Samos, Ctésiphon et Metagenès.

 

 

Cependant, il est important de noter que le site avait servi de sanctuaire bien avant l’époque à laquelle la construction de cette merveille fut entamée.

 

Le premier édifice possédait un soubassement de 155 mètres de long sur 60 de large. Le temple qui fut érigé comptait alors 127 colonnes, portant chacune des reliefs sculptés. Les colonnes, tout comme les escaliers d'accès, étaient entièrement en marbre.

 

Cependant, ce premier temple brûla en juillet 356 (les sources diffèrent quant à la date précise.). ‘La nuit où naquit Alexandre le Grand’, selon la légende. L’édifice avait été incendié par un dénommé Érostrate, un citoyen d'Éphèse, un fou qui voulait laisser son nom dans l’Histoire. Apprenant le mobile du criminel, les magistrats de la cité le firent torturer et tuer. En outre, il fut interdit que le nom du pyromane soit prononcé sous peine de mort. Cependant, cet arrêt ne fut respecté que 23 ans, jusqu'à l'arrivée d'Alexandre le Grand. Il chargea alors l'architecte Dinocratès de restaurer le temple d’Artémis.

 

Au final, le nouvel édifice fut encore plus beau que le précédent, et obtint son statut de merveille du monde. Long de 138 mètres et large de 71,5 mètres, il était entouré de 127 colonnes parées d’or, de 19,5 mètres de haut. Ces dernières étaient ornées de scènes à caractère mythologique sur leur partie inférieure.

 

La statue d’Artémis, fruit de toutes les attentions, était représentée entourée de symboles de la fertilité, et ornée d’une rangée de seins.

 

 

 

De nombreux sculpteurs de l’époque avaient collaboré à l’édification de ce temple, tels Phidias (premier édifice.) où Praxitèle (second édifice.).

 

Le temple fut achevé dans le courant du III° siècle avant Jésus Christ. Cependant, la ville perdant de son importance au fil des siècles, le temple fut peu à peu abandonné. Néron fut le premier à piller l’édifice, au cours du I° siècle après Jésus Christ. Puis, les sanctuaire fut saccagé par des Goths venus de mer Noire, en 262 après Jésus Christ.

 

Finalement, endommagé par plusieurs tremblements de terre, le temple fut fermé, comme tous les autres temples païens, par l’édit de Théodose (381 après Jésus Christ.).

 

En 399 avant Jésus Christ, il fut transformé en carrière de pierres, et servit à la construction de plusieurs églises (dont peut être l’église Sainte Sophie de Constantinople.).

 

Les restes du temple d’Artémis sont exposés au British muséum de Londres.

Merveilles du monde - 3 - La statue de Zeus -

Publié à 15:24 par acoeuretacris Tags : merveilles statue de zeus
Merveilles du monde - 3 - La statue de Zeus -

 

La statue chryséléphantine de Zeus olympien, de son vrai nom, était la troisième merveille du monde. Son nom provenait de l’assemblage de deux mots, chrysos (‘or’.) et éléphantine(‘ivoire’.).

 

 

 

Située à Olympie, en Élide (à 150 kilomètres à l’ouest d’Athènes.), cette merveille fut construite à la demande du stratège athénien Périclès, qui souhaitait qu’une statue de Zeus soit présente près du lieu où le dieu résidait (l’Olympe.).

  

La tâche fut confiée au sculpteur Phidias, qui construisit cette merveille entre 456 et 447 avant Jésus Christ (d’autres sources disent 431 avant Jésus Christ.).

 

Cette immense statue mesurait entre 12 et 18 mètres de haut, et le piédestal était d’une hauteur de 2 mètres. 

 

 

 

Zeus, bien que représenté assis, touchait presque le plafond du temple. Dans sa main droite, il tenait une statuette de victoire (faite en ivoire et en or.) ; dans sa main gauche, il tenait un sceptre d’or ; et un aigle était représenté au dessus de ce dernier.

 

Le visage, les bras, le torse et les pieds étaient en ivoire ; mais la chevelure, la barbe, les sandales et la draperie qui enveloppait son corps étaient en or. Le trône était fait d'ivoire et d'ébène, sertis d'or et de pierres précieuses.

 

 

Au cours du II° siècle avant Jésus Christ, la statue dut être restaurée (elle avait déjà près de 300 ans.).

 

Bien des années après, au V° siècle après Jésus Christ, le temple brûla, et la statue fut alors transférée à Constantinople, la capitale de l’Empire. Cette dernière brûla elle aussi peu après, en 462 ou 475 (aujourd’hui, l’on pense que ce fut un incendie d’origine criminelle qui détruisit cette statue.).

Merveilles du monde - 2 - Les Jardins suspendus de Babylone

Publié à 15:07 par acoeuretacris Tags : merveilles jardins suspendus babylone
Merveilles du monde - 2 - Les Jardins suspendus de Babylone

 

Les Jardins suspendus de Babylone,
gravure du XVIe siècle,
par l'artiste néerlandais Maarten van Heemskerck

 

Les jardins suspendus de Babylone (ou jardins suspendus de Sémiramis), dans l'Irak actuel, étaient la deuxième des sept merveilles du monde.



Cet édifice fut construit au VI° siècle avant Jésus Christ par le roi de Perse, Nabuchodonosor II, qui régnait alors à Babylone (dans l’Irak actuel.). Ce dernier fit construire les jardins suspendus pour rappeler à son épouse, Amytis, la végétation des montagnes de son pays d’origine (la Médie, une région se trouvant aujourd’hui en Iran.).

Selon d’autres sources, se rapprochant plus de la légende que de la réalité, les jardins auraient été construits pour la reine Sémiramis, épouse de Ninus, roi de Ninive.

 

 


Le fait est que cette merveille est la seule à ne pas avoir d’existence officielle. En effet, aucune trace archéologique n’a pu aujourd’hui confirmer que les jardins ont bel et bien existé. En outre, l’existence de cet édifice n’est relatée que par des textes grecs, mais jamais par des textes babyloniens. Chose d’autant plus étrange que Nabuchodonosor ne s’est jamais privé de mettre en avant la grandeur des édifices bâtis sous son règne (la porte d’Ishtar, le palais et le mur d’enceinte de Babylone, etc.). Mais pas un mot cependant sur les fameux jardins suspendus.



Il se pourrait, selon une nouvelle hypothèse, que les Grecs aient confondus Babylone et Ninive, cette dernière étant la capitale de l’Empire assyrien, qui précéda l’Empire perse.

 



Des fruits et des fleurs, des cascades, des animaux sauvages, des terrasses, c'est ainsi que les historiens antiques et les poètes grecs décrivaient les Jardins Suspendus de Babylone. Or peut-être, ces jardins n'ont jamais existé, sauf dans leur imagination.



Hauts de 23 à 92 mètres, les Jardins de Babylone étaient composés de plusieurs étages en terrasses, reliés par un grand escalier de marbre. L’édifice était soutenu par des voûtes et des piliers de brique. L’eau était ramenée de l’Euphrate, et remontait jusqu’au étages à l’aide d’un savant montage hydraulique.

 



Les descriptions détaillées proviennent de sources grecques, comme celles des écrits de Strabon ou encore de Philon de Byzance que l'on peut lire ci-dessous :
Les Jardins étaient construits en forme de pyramide, chaque escalier formant ainsi une terrasse. Les fleurs et arbres qui y poussaient, cachaient les fondements du site ce qui fait qu'on aurait dit que les Jardins flottaientdans l'air sans support quelconque, d'où son nom de Jardins Suspendus."

Merveilles du monde - 1 - Pyramide de Khéops -

Publié à 14:07 par acoeuretacris Tags : merveilles pyramide de khéops
Merveilles du monde - 1 - Pyramide de Khéops -
 
La Pyramide de Kheops est la seule Merveille qui ne nécessite pas de supposition quant à sa forme et son apparence. C'est la plus ancienne des Merveilles, mais c'est également la seule à avoir vaincue le temps puisqu'on peut encore l'admirer de nos jours. 
  
  
Localisation 
  
Elle se situe à Gizeh, une nécropole de l'ancienne cité de Memphis, à 8 km du Caire, là où se dressent les trois pyramides les plus célèbres du monde, celles des rois Kheops, Khephren et Mykérinos. 
  
  
 
  
  
Histoire 
  
Contrairement aux croyances communes, seule la Grande Pyramide de Khéops fait partie des Sept Merveilles du Monde, et non pas les trois. Le monument a été construit vers l'an 2560 av. J.C. par le roi Khéops de la IVe dynastie, pour servir de tombe à sa mort étant donné que la pyramide représentait le lieu de sépulture qui abritait les sarcophages de la famille royale. 
  
  
La construction de pyramides dans l'Égypte antique a commencé suite à la sophistication du "mastaba" habituel (un tombeau en forme de pyramide tronquée). C'est d'ailleurs à Saqqarah que l'on peut visiter la première pyramide authentique, telle qu'on la connaît aujourd'hui; la pyramide à degrés de Djoser, souverain égyptien, fondateur de la IIIe dynastie. 
  
  
On pense que la construction de la Grande Pyramide a duré plus de 20 ans, mais on ne sait toujours pas comment les égyptiens ont fait pour la construire, malgré l'existence de nombreuses hypothèses. 
  
  
Description 
  
La pyramide est un monument à 4 faces triangulaires, chacune d'elles ayant leur sommet se rejoignant au centre d'une forme quadrangulaire qui formait la base. Lors de son édification, la pyramide avait une hauteur de 146 mètres, mais aujourd'hui elle mesure environ 10 mètres de moins qu'à l'origine. Cette perte ayant été causée par l'érosion dû au vent et au sable. 
  
  
Sa structure comporte plus de 2 millions de blocs de pierre, chacun pesant plusieurs tonnes. On dit qu'il y a suffisamment de pierres dans les Trois Pyramides pour construire un mur épais tout autour de la France. 
  
  
L'entrée se situe sur la face nord de la pyramide. De nombreux corridors et galeries mènent à la chambre funéraire du roi Khéops, celle-ci se trouvant au cœur de la pyramide. 
  
  
De nouvelles théories concernant l'origine et l'utilité des Trois Pyramides de Gizeh ont été proposées: des observatoires astronomiques, lieux de culte et même des théories en relation avec une éventuelle vie extraterrestre. Néanmoins les preuves historiques et scientifiques soutiennent la conclusion que les Trois Pyramides (Khéops, Khephren et Mykérinos), de même que les pyramides plus petites de la région, ont été construites pour permettre aux rois d'entamer leur voyage vers une nouvelle vie après leur mort. 
  
  
  
Introduction 
  
  
Après la construction de la pyramide de Snéfrou, son fils Khéops (ou Khoufou) édifia à Gizeh pour sa tombe la célèbre Grande Pyramide, considérée par les Grecs comme l’une des sept merveilles du monde. Cette pyramide, qui mesurait à la base 440 coudées de côté, soit environ 230 mètres, couvrait à elle seule plus de 5 hectares. Sa hauteur, encore actuellement de 138 mètres, devait être à l’origine à peu près de 146,60 m. Cette hauteur ne put être atteinte par aucun autre édifice durant une période de quatre mille ans, et ce n’est que vers la fin du Moyen Âge que les flèches de certaines cathédrales la dépassèrent de peu. Le volume de cette pyramide (2 600 000 m3) nécessita un nombre fabuleux de pierres, près de six millions de tonnes, qu’il fallut extraire des carrières, transporter à pied d’œuvre, équarrir, hisser sur la pyramide et assembler par assises, avant de pouvoir procéder au ravalement parfait de l’énorme superficie des quatre faces. 
  
Au point de vue qualitatif, l’œuvre n’est pas moins remarquable ; l’appareillage des faces de parement, tant à l’intérieur des chambres et des couloirs qu’à l’extérieur de l’édifice, composé de blocs pesant souvent de deux à trois tonnes, reliés par des joints n’excédant pas un demi-millimètre, constitue un véritable tour de force technique. 
  
La disposition des galeries et des trois salles principales de la pyramide, qui semble étrange à première vue, doit s’expliquer par des modifications apportées au plan initial au cours même de la construction, comme on le constate dans plusieurs autres pyramides de cette période. Trois plans auraient été adoptés successivement , l’une des salles principales ayant correspondu dans chacun d’eux au lieu réservé à la sépulture du roi. Quant à la « grande galerie », avec sa voûte en encorbellement parallèle à sa pente, prévue dès le second plan pour entreposer les tampons de granit destinés à bloquer le couloir ascendant, elle n’aurait plus été, dans le plan définitif, où la salle sépulcrale fut transférée au-delà de son aboutissement supérieur, que le lieu de passage obligatoire pour accéder à celle-ci. 
  
  
Cependant, pour toutes ces raisons, la Grande Pyramide n’a cessé d’intriguer profondément les visiteurs qui donnèrent souvent libre cours à leur imagination pour tenter d’expliquer la raison d’un pareil effort. Dès le IVe siècle de notre ère, Julius Honorius et Rufin se faisaient les échos d’une légende, qui trouvera plus tard place dans la décoration d’une coupole de Saint-Marc de Venise et se perpétuera jusqu’au XVIe siècle, selon laquelle les Grandes Pyramides auraient été les greniers à blé édifiés par Joseph en prévision des sept années de disette ; elles seront ainsi fréquemment appelées au Moyen Âge « greniers de Joseph » ou « greniers pharaon ». Plusieurs auteurs arabes, d’autre part, attribuèrent à un songe annonçant des cataclysmes et un déluge, songe qu’aurait fait Khéops (appelé par eux Sourid), la cause de la construction des deux grandes pyramides de Guizeh ; celles-ci devaient non seulement abriter les corps des rois et leurs trésors, mais encore préserver toutes les connaissances et la science de l’époque, qui y auraient été enregistrées. Cette idée fut reprise dès le début du XIXe siècle par E. F. Jomard, qui estima dans la Description de l’Égypte que la Grande Pyramide n’aurait pas été simplement un tombeau de roi, mais surtout un monument de la science égyptienne, où celle-ci aurait « déposé, peut-être même voulu cacher des résultats importants que la méditation découvre aujourd’hui » ; et se fondant sur une évaluation erronée qu’il fit de la valeur de la coudée royale, il assura que la Pyramide était un monument métrique destiné à conserver l’unité des mesures nationales, fraction elle-même de l’unité d’arc géodésique. 
  
  
C’est à la suite des mesures effectuées à la Grande Pyramide par le professeur Piazzi Smyth, astronome royal d’Écosse, et des commentaires qu’il publia en 1864 et 1867, que les théories fantaisistes plus ou moins extravagantes se multiplièrent. Ce dernier, qui avait tenté de fonder sur des données scientifiques les dates et correspondances prophétiques qu’un théoricien bibliste, John Taylor, prétendait trouver indiquées par les particularités et les mesures des chambres et couloirs de la Pyramide, fit en effet école. Parallèlement à ces théories biblico-mathématiques et divinatoires, d’autres, à caractère ésotérique ou théosophique, tendirent à démontrer que cette pyramide aurait été destinée à des initiations. Divers auteurs, enfin, ont voulu y voir, comme Jomard, un monument métrique et géodésique, voire astronomique, certains allant même jusqu’à l’interpréter comme étant un observatoire. De ce fatras de théories accumulées par cette pseudo-science, qui se pare du nom de « pyramidologie », il n’y a rien à retenir sinon l’orientation extraordinairement précise des pyramides de la IVe dynastie et certaines qualités numériques ou géométriques intéressantes qui y ont été relevées. Il faut, d’autre part, rappeler, à l’encontre de ces théories, que non seulement la pyramide de Khéops contient encore son sarcophage de granit sensiblement en place, mais surtout qu’elle fit très clairement partie, comme les autres, d’un complexe monumental dont l’enceinte, le temple de culte (où des fragments de bas-reliefs au nom du roi ont été recueillis) et la chaussée présentent des traces ou des vestiges indiscutables. En outre, deux grandes barques, probablement destinées aux voyages du roi défunt dans l’au-delà, ont été retrouvées encore enfouies dans leurs caveaux au sud de la pyramide, tandis que, à l’est, de vastes cavités en avaient manifestement contenu trois autres. Enfin, immédiatement au sud-est de l’emplacement du temple, trois petites pyramides s’alignent parallèlement à la grande, chacune possédant sa chapelle de culte adossée à sa face orientale. La plus méridionale fut celle de la reine Henoutsen, la mère de Khéphren, les deux autres ayant été, sans doute, celles des mères respectives du fils aîné Kawab, mort peu avant son père et de Djedef-rê (ou Didoufri) qui prit le pouvoir avant Khéphren. La présence, en ce point, de ces pyramides des reines au pied de celle de Khéops est une preuve de plus qu’elle fut son tombeau. 
 
 
  
Plan de la Pyramide 
  
Sur le plateau de Gizeh, à quelques kilomètres du Caire, s'élève la plus grande et la plus parfaite des 110 pyramides construites par les Egyptiens au cours des 3000 ans de la civilisation pharaonique . Appelée " La Lumière " par les Egyptiens lorsqu'elle était encore revêtue de son revêtement de fin calcaire blanc, elle atteignait alors 147 m de hauteur pour un poids évalué à 5 millions de tonnes. Edifiée à l'aube de cette civilisation, vers 2530 avant Jésus-Christ, la pyramide de Kheops était comptée par les Anciens au nombre des Sept merveilles du Monde et elle est aujourd'hui la seule de ces merveilles à avoir résisté au temps et à être parvenue jusqu'à nous. 
  
  
 
  
  
  
Exploration de la grande pyramide 
  
Vers 30 apr.J.C., Le géographe Strabon écrit dans sa 'Géographie': La Grande pyramide "possède à quelque hauteur sur une de ses faces une pierre qui peut être retirée et qui, une fois soulevée, donne accès à une galerie en pente jusqu'aux fondations". Cette galerie existe effectivement. Elle fut longtemps masquée; très étroite, son entrée se trouve à 15 m environ au-dessus du sol et c'est l'entrée originelle de la pyramide. 


En 820 apr. J.C., une entrée plus large et plus près du sol est percée par le calife Ma'moun :

"Lorsque le calife Al-Ma'moun vint en Egypte, il donna l'ordre d'ouvrir la Grande Pyramide ; après des peines inouïes et une fatigue considérable, on arriva dans l'intérieur de la pyramide que l'on trouva tout semé de puits et de rampes ardues ; le passage était périlleux ; enfin, au bout, se trouvait une chambre cubique d'environ 8 coudées de côté. Au milieu de la chambre était une cuve de marbre fermée d'un couvercle qui fut enlevé ; et l'on ne trouva dans la cuve qu'un cadavre corrompu par suite de la longueur des siècles. Al' Ma'moun prescrivit alors de ne plus ouvrir d'autre pyramide, la dépense faite pour l'ouverture de cette brèche ayant été, à ce que l'on assure, extraordinairement considérable."
 



1765 : Un voyageur anglais nommé Davison découvre une petite chambre au-dessus de la chambre du Roi, en creusant un rameau à partir du plafond de la grande galerie. Il s'agit de l'une des chambres de décharge. 



1835 : Un colonel anglais, Vyse, utilisant de la poudre à canon, dégage un passage vers le haut, à partir du rameau de Davison, et découvre les 4 autres chambres de décharge. Enfin, Vyse débouche les 2 conduits 'd'aération' partant de la chambre du Roi et se poursuivant jusqu'à l'extérieur, rétablissant ainsi la circulation d'air. 


En 1872, W. Dixon découvre dans la chambre de la Reine le point de départ de 2 conduits internes à la pyramide, dont une première exploration ne sera faite qu'à partir de 1993 par R. Gantenbrink. 
 
 
 
 
 
 
 
Les entrées de la pyramide 
  
L'entrée normale de la pyramide s'ouvre à environ 15 m de hauteur sur la partie nord de la pyramide mais une autre entrée a été creusée près du sol par le calife Al-Ma'moun au 9° siècle, persuadé d'y trouver un trésor. Celle-ci contourne les gros bouchons de granit situé à l'extrémité inférieure du corridor ascendant menant à la grande galerie puis débouche dans ce corridor. 
 
 
 
 
 
Entrée 2 
 
La grande galerie 
  
  
Oeuvre d'art extraordinaire, c'est la dernière grande voûte en encorbellement jamais construite. Il s'agit d'une galerie assez étroite à la base (2,09m) mais très haute (8,53m) et s'étirant sur 46 m. La difficulté de réalisation de l'ouvrage vient de la pente très prononcée (50%). 
 
 
Actuellement, on ignore encore la raison pour laquelle la grande galerie a été réalisée (raison esthétique, religieuse, utilitaire,...?). 
 
 
 
 
 
 
 
La chambre du Roi 
  
Entièrement construite en granit rose d'Assouan poli, elle mesure 10,30 m x 5,15 m x 5m80 (hauteur). Tout comme dans la grande galerie, les blocs sont si bien ajustés que l'on distingue à peine les joints entre deux pierres. 
 
 
Le sarcophage en granit qui a sans doute contenu la momie du pharaon est encore en place. 
 
 
 
 
 
 
La localisation des blocs les plus lourds 
 
 
 
Vers 35 m d'altitude, le toit de la chambre de la Reine est constitué de nombreuses poutres (on ne connaît pas leur nombre exact) pesant environ 20 tonnes. 
 
 
De 55 à 70 m d'altitude, les chambres de décharge destinées à protéger la chambre du Roi d'un éventuel effondrement sont constitués de poutres pesant en moyenne 56 t (dont 63 t pour la plus lourde). 
 
 
Le pyramidion qui était placé au sommet de la pyramide à 146 m de hauteur pesait sans doute une dizaine de tonnes (on ne connaît pas son poids exact car il n'a pas été retrouvé). 
 
 
 
 
 
 
Pendant tout le Moyen-Âge, il exista une légende selon laquelle les grandes pyramides auraient été les greniers à blé édifiés par le pharaon à la suite des prévisions de Joseph concernant les 7 années de disette qui allait s'abattre sur l'Egypte (en effet, Joseph, le fils de Jacob dans l' Ancien testament, avait la faculté d'interpréter les rêves, ce qui lui permit de comprendre le songe dans lequel Pharaon avait vu 7 vaches grasses puis 7 vaches maigres sortir du Nil : Il fallait comprendre que l'Egypte allait tour à tour connaître 7 années de fertilité suivies de 7 années d'une terrible stérilité); Les pyramides seront ainsi fréquemment appelées au Moyen-Âge 'greniers de Joseph' ou 'greniers du pharaon'.   
  
 
Les géographes et les écrivains arabes du Moyen-Âge s'intéressent aussi aux pyramides; Dans leurs récits, souvent fantaisistes, il est question d'amulettes et de talismans, de trésors cachés et de statues en pierres précieuses. Ainsi en est-il d'Ibrahim Ibn Wasif Shah, qui vit au XII° siècle: "dans la pyramide occidentale(i.e. de Khephren) furent aménagés 30 magasins en granit regorgeant de toutes sortes de richesses..." alors que l'historien Al-Massoudi mêle étroitement imaginaire et réalité, rappelant que le calife Al-Ma'moun, vers 820 apr. J.C., fait ouvrir une grande brèche dans la pyramide de Kheops et y trouve un modeste trésor dont la valeur correspond exactement à la somme investie pour le récupérer. 

  
Plusieurs auteurs arabes attribuèrent à un songe annonçant des cataclysmes et un déluge, songe qu'aurait fait Kheops, la cause de la construction des 2 grandes pyramides ; Celles-ci devaient non seulement abriter les corps des rois et leurs trésors, mais encore préserver toutes les connaissances et la science de l'époque, qui y aurait été enregistrées. 

  
Le plus célèbre des pyramidologues fut sans conteste l'astronome Piazzi Smyth. Professeur à Edimbourg dès l'âge de 26 ans, il voit dans la construction de Kheops la main de Dieu qui, inspirant les Egyptiens, leur a ordonné de construire la pyramide en pouces, le pouce étant une unité de mesure bien supérieure au centimètre ( 1 pouce=2,54 cm). Durant l'hiver 1864-1865, en Egypte, il mesure en pouces le tour de la base de la pyramide, divise le résultat par 365,242, nombre de jours de l'année, et puis par 100 : Il obtient le chiffre 1, preuve selon lui de l'intervention divine. En 1855, au cours d'une réunion parlementaire britannique, pourtant très favorable à l'adoption du système métrique, il combattra cette proposition et aura gain de cause : La pyramide de Kheops n'est donc pas étrangère au retard apporté par les anglais à l'adoption du système métrique! Mais, dans l'emportement de son argumentation, Piazzi Smyth s'était trompé en mesurant le contour de base de la pyramide, ainsi que le constata par la suite un de ses compatriotes. Pris par sa passion, le grand astronome modifiait inconsciemment le résultat des mesures qui ne cadraient pas exactement avec ses désirs et se livrait alors à des déductions sans fin porteuse de messages. Et il eut bien des émules...
 
  
Georges Barbarin le cède à peine à Piazzi Smyth; les dimensions de la pyramide lui permettent de donner non seulement les dates de la naissance et de la mort du Christ, mais aussi les éléments d'un calendrier prophétique qui nous prépare, dit-il, à " la seconde venue du Christ". 

 
L'imagination n'a pas de limite avec Maurice Chatelain, en 1975, dans Nos ancêtres venus du Cosmos. Selon lui, le tombeau souterrain de Kheops sous la pyramide (dont parle Hérodote) "contiendrait, sans doute d'origine céleste, un générateur de froid et un émetteur de radiations qui seraient alimentées en énergie par une pile atomique ou tout simplement par les variations de pression causés par les crues annuelles du Nil que l'on croyait dues à l'appel de Sirius".  

Un jour... une histoire... 05 février 789

Publié à 09:29 par acoeuretacris Tags : un jour 05 février
Un jour... une histoire... 05 février 789

Le village de Moulay Idriss

 

5 février 789

 

Idriss, premier roi du Maroc
 
 
 
Le 5 février 789, un prince arabe chassé de Bagdad par des querelles de palais se fait reconnaître comme roi par les Berbères d'Afrique du Nord. C'est la naissance du Maroc, deuxième État musulman après l'Andalousie à s'émanciper du califat de Bagdad.

Depuis cette date, le Maroc n'a jamais totalement perdu son indépendance. Il a préservé jusqu'à nos jours son identité nationale.

 

 

Naissance d'une nation
 

Les disciples du prophète Mahomet s'étaient emparés de l'Afrique du Nord en quelques années. Mais les tribus berbères des montagnes n'avaient eu de cesse de se révolter contre les envahisseurs arabes.

Fuyant les combats entre factions musulmanes, un prince arabe (on dit aussi chérif) se réfugie dans le Moyen Atlas. Il s'appelle Idriss et n'est autre qu'un petit-fils d'Ali et de Fatima, la fille de Mahomet.

Idriss est accueilli par la tribu berbère des Aouraba, qui vit autour de Volubilis (Oualila en berbère), une ville créée par les Romains au coeur de la Maurétanie Tingitane. Reconnu comme roi, le nouveau venu rejette l'autorité du calife de Bagdad et prend le nom d'Idriss 1er.

Après trois ans de règne, il est assassiné par un agent du calife Haroun al-Rachid. Mais il laisse une femme enceinte. Celle-ci donne le jour à un fils qui règnera plus tard sous le nom d'Idriss II.

Le nouveau roi unifie le nord du Maroc autour de sa dynastie, les Idrissides. Il quitte Oualila et transfère sa capitale à Fès, dans une magnifique vallée du Moyen Atlas. La ville devient ainsi le premier foyer de la culture marocaine.

Le royaume va vivre dans une farouche indépendance, non sans développer des relations étroites et parfois violentes avec l'émirat arabe de Cordoue, en Espagne, et, plus tard, avec les monarchies catholiques de la péninsule comme avec la Turquie ottomane.

 

 

Untombeau aux sources du royaume

 

Adossé aux premiers versants du massif du Zehroun, au-dessus de la plaine fertile de Meknès, le village de Moulay Idriss entoure de ses maisons blanches la tombe du premier roi du Maroc.

A quelques kilomètres de ce haut lieu de pèlerinage, on peut aussi flâner dans les ruines émouvantes de la cité romaine de Volubilis.