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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Si nous avons chacun un objet
Et que nous les échangeons
Nous avons chacun un objet
Si nous avons chacun une idée
Et que nous les échangeons
Nous avons chacun deux idées
(proverbe chinois)
La septième et dernière merveille du monde était le phare d’Alexandrie, située sur l’île de Pharos, en Égypte.
Pharos, qui était une île à l’origine, fut au cours des siècles reliée à la terre ferme par les alluvions du Nil, sur lesquels furent construits une chaussée et un pont. Par la suite, le successeur d’Alexandre le Grand, Ptolémée I° Sôter (‘le sauveur’.) ordonna la construction du phare.
L’édification de cette merveille dura quinze ans, et Ptolémée I° mourut avant que le bâtiment ne soit achevé. Ce fut son fils, Ptolémée II Philadelphe, qui termina la construction du phare, vers 280 – 279 avant Jésus Christ.
Bâti par l’architecte Sostrate de Cnide, l’on ne sait pas trop aujourd’hui comment était formé l’édifice.
Certaines sources racontent que le phare était une tour de 120 à 135 mètres de haut, faite de marbre et de granite, et qui comptait trois étages : le premier était carré, le second octogonal et le troisième cylindrique ; l’ensemble étant surmonté d'une lanterne couronnée représentant le dieu grec de la mer, Poséidon (d’autres écrits disent qu’il s’agissait de Zeus ou d’hélios.).
Les angles auraient été ornés de tritons de bronze, dont on ne connaît pas exactement la fonction : soit ces derniers produisaient des sons terrifiants, et servaient à avertir les populations lorsqu’un ennemi approchait; soit les tritons servaient à porter des miroirs en bronze poli qui réfléchissaient la nuit la lumière d'un feu permanent, entretenu au sommet de la tour (les navires se repéraient le jour grâce à la fumée de ce feu.). Les auteurs racontent que le phare était visible à 50 kilomètres.
Mais, peu à peu, le Phare disparut, faute d'entretien. Le bâtiment dut affronter un raz de marée au IV° siècle après Jésus Christ, ainsi que deux séismes, aux XII° et XIV° siècle.).
En 1477, les restes du phare servirent à la construction d’une forteresse mamelouk, au nord est de l’île de Pharos : le château de Qâyt Bay.
Le colosse de Rhodes, la sixième merveille du monde, était une statue de bronze représentant Hélios, le dieu du Soleil (elle représentait peut être Apollon, dieu de la lumière.).
La statue fut édifiée entre 304 et 292 avant Jésus Christ par Charès de Lindos. Après douze années de travail, se dernier se suicida lorsqu'il découvrit une erreur dans ses calculs (l’erreur fut corrigée plus tard, par l'un de ses assistants.).
La sixième merveille du monde fut édifiée pour commémorer la résistance des Rhodiens à Antigone Monophtalmos (‘le borgne’.), un des généraux d’Alexandre le Grand et roi de Macédoine.
En effet, au IV° siècle avant Jésus Christ, Rhodes était un centre commercial important, à mi-chemin entre l’Occident et l’Orient. L’île était depuis longtemps sous domination macédonienne, mais à la mort d’Alexandre le Grand, les Rhodiens décidèrent de se révolter.
Ils expulsèrent les troupes du roi de Macédoine situées sur l’île, puis élevèrent des murailles et signèrent un traité d'amitié avec l'Égypte.
Antigone Monophtalmos n’appréciait pas cette alliance, car il souhaitait attaquer l’Égypte, dirigée alors par Ptolémée I°. Les Rhodiens refusèrent de participer à cette expédition, et le roi de Macédoine chargea alors son fils, Démétrios I° Poliorcète (‘le preneur de villes.), de prendre Rhodes.
Entre 305 à 304 avant Jésus Christ, les Rhodiens combattirent avec vaillance. Et, finalement, Démétrios dut abandonner le siège de l’île.
C’est alors que fut érigé le colosse de Rhodes, en 292 Avant Jésus Christ.
La statue était intégralement constituée de bois et de cuivre. La structure étant de bois, elle fut recouverte ensuite d’immenses plaques de cuivre. La fonderie de l'île ne suffisant pas à assumer les besoins d'une telle entreprise, du cuivre fut importé en grande quantités.
Le colosse mesurait 32 mètres de haut. D’une main, il tenait un flambeau qu’il pointait vers le ciel ; de l’autre, il s’appuyait sur un javelot.
Cependant, le colosse de Rhodes ne resta pas intact longtemps, car il fut renversé en 227 avant Jésus Christ par un tremblement de terre (il fut brisé au niveau des genoux.).
L’oracle de Delphes déclara que la statue ne devait pas être redressée, et les Rhodiens obéirent. Cette dernière resta à terre jusqu’au VII° siècle après Jésus Christ, soit pendant près de 800 ans.
C’est alors que les musulmans envahirent Rhodes et la pillèrent. Ils vendirent ensuite les plaques de bronze restantes à un marchand juif d’Éphèse. Ces restes représentaient, selon les sources, près de 20 tonnes de bronze, et il aurait fallu 900 chameaux pour l’acheminer à bon port.
Aujourd’hui, les historiens ne savent toujours pas quelle forme avait le colosse. Certains pensent que ce dernier ne pouvait pas enjamber les portes du port.
Peut être que la statue avait les pieds joints, comme sur l'image ci-dessous, mais l’on ne sait aujourd’hui pas où elle se trouvait précisément.
Le mausolée d’Halicarnasse est considéré comme la cinquième merveille du monde.
En 353 avant Jésus Christ, Mausole, satrape de Carie, mourut (il résidait à Halicarnasse.). Artémise II, qui était son épouse (et sa sœur.), décida alors de construire un édifice afin d’abriter sa dépouille.
Pour ce faire, elle fit appel aux artistes les plus réputés de son temps : les architectes Satyros et Pythéos ; les sculpteur Scopas, Timothéos, Bryaxis et Léocharès.
Cependant, Artémise II mourut en 351 avant Jésus Christ, un an avant que l’édifice ne soit terminé (les historiens pensent qu’il fut achevé soit par le frère de Mausole, soit par Alexandre le Grand, voire qu’il ne fut pas achevé du tout.).
Haut de 43 mètres, d’un périmètre de 133 mètres, le mausolée était entouré de trente six colonnes de 9 mètres de haut. Il était surmonté d'une pyramide ornée d'un quadrige de marbre (certaines sources disent que la pyramide était ornée des statues de Mausole et Artémise II.). Enfin, la chambre funéraire contenait les tombes de Mausole et d'Artémise II.
L’édifice était en outre entouré d’une enceinte sacrée, ouvert par un vestibule.
Le mausolée d’Halicarnasse resta en bon état jusqu'au XII° siècle, puis, faute d'entretien, il tomba en ruine. Puis, au XIV° siècle, le monument fut endommagé par un tremblement de terre.
Au XV° siècle, les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem (qui prirent plus tard le nom de chevaliers de l'ordre de Malte.) s’implantèrent dans la région, et décidèrent de bâtir un fort. A partir de 1494, ils commencèrent à prendre des pierres du mausolée pour achever la construction du château Saint Pierre (situé à l’emplacement de l'ancienne acropole d’Halicarnasse.) ; puis pour réparer les fortifications de la ville.
En 1522, le mausolée était complètement détruit. Cependant, la forteresse existe encore, et l’on peut voir dans ses murs les pierres sculptées provenant du mausolée.
Aujourd’hui, l’on peut trouver des fragments du mausolée d’Halicarnasse au British muséum, trouvés suite à des fouilles archéologiques organisées en 1857.
A noter que le nom ‘Mausole’ a donné le mot ‘Mausolée’.
L’Artémision, nom que les Grecs donnaient au temple d’Artémis à Éphèse, était la quatrième merveille du monde.
Cet édifice, en l’honneur de la déesse Artémis, fut construit à Éphèse, entre 560 et 540 avant Jésus Christ, par les architectes Théodore de Samos, Ctésiphon et Metagenès.
Cependant, il est important de noter que le site avait servi de sanctuaire bien avant l’époque à laquelle la construction de cette merveille fut entamée.
Le premier édifice possédait un soubassement de 155 mètres de long sur 60 de large. Le temple qui fut érigé comptait alors 127 colonnes, portant chacune des reliefs sculptés. Les colonnes, tout comme les escaliers d'accès, étaient entièrement en marbre.
Cependant, ce premier temple brûla en juillet 356 (les sources diffèrent quant à la date précise.). ‘La nuit où naquit Alexandre le Grand’, selon la légende. L’édifice avait été incendié par un dénommé Érostrate, un citoyen d'Éphèse, un fou qui voulait laisser son nom dans l’Histoire. Apprenant le mobile du criminel, les magistrats de la cité le firent torturer et tuer. En outre, il fut interdit que le nom du pyromane soit prononcé sous peine de mort. Cependant, cet arrêt ne fut respecté que 23 ans, jusqu'à l'arrivée d'Alexandre le Grand. Il chargea alors l'architecte Dinocratès de restaurer le temple d’Artémis.
Au final, le nouvel édifice fut encore plus beau que le précédent, et obtint son statut de merveille du monde. Long de 138 mètres et large de 71,5 mètres, il était entouré de 127 colonnes parées d’or, de 19,5 mètres de haut. Ces dernières étaient ornées de scènes à caractère mythologique sur leur partie inférieure.
La statue d’Artémis, fruit de toutes les attentions, était représentée entourée de symboles de la fertilité, et ornée d’une rangée de seins.
De nombreux sculpteurs de l’époque avaient collaboré à l’édification de ce temple, tels Phidias (premier édifice.) où Praxitèle (second édifice.).
Le temple fut achevé dans le courant du III° siècle avant Jésus Christ. Cependant, la ville perdant de son importance au fil des siècles, le temple fut peu à peu abandonné. Néron fut le premier à piller l’édifice, au cours du I° siècle après Jésus Christ. Puis, les sanctuaire fut saccagé par des Goths venus de mer Noire, en 262 après Jésus Christ.
Finalement, endommagé par plusieurs tremblements de terre, le temple fut fermé, comme tous les autres temples païens, par l’édit de Théodose (381 après Jésus Christ.).
En 399 avant Jésus Christ, il fut transformé en carrière de pierres, et servit à la construction de plusieurs églises (dont peut être l’église Sainte Sophie de Constantinople.).
Les restes du temple d’Artémis sont exposés au British muséum de Londres.
La statue chryséléphantine de Zeus olympien, de son vrai nom, était la troisième merveille du monde. Son nom provenait de l’assemblage de deux mots, chrysos (‘or’.) et éléphantine(‘ivoire’.).
Située à Olympie, en Élide (à 150 kilomètres à l’ouest d’Athènes.), cette merveille fut construite à la demande du stratège athénien Périclès, qui souhaitait qu’une statue de Zeus soit présente près du lieu où le dieu résidait (l’Olympe.).
La tâche fut confiée au sculpteur Phidias, qui construisit cette merveille entre 456 et 447 avant Jésus Christ (d’autres sources disent 431 avant Jésus Christ.).
Cette immense statue mesurait entre 12 et 18 mètres de haut, et le piédestal était d’une hauteur de 2 mètres.
Zeus, bien que représenté assis, touchait presque le plafond du temple. Dans sa main droite, il tenait une statuette de victoire (faite en ivoire et en or.) ; dans sa main gauche, il tenait un sceptre d’or ; et un aigle était représenté au dessus de ce dernier.
Le visage, les bras, le torse et les pieds étaient en ivoire ; mais la chevelure, la barbe, les sandales et la draperie qui enveloppait son corps étaient en or. Le trône était fait d'ivoire et d'ébène, sertis d'or et de pierres précieuses.
Au cours du II° siècle avant Jésus Christ, la statue dut être restaurée (elle avait déjà près de 300 ans.).
Bien des années après, au V° siècle après Jésus Christ, le temple brûla, et la statue fut alors transférée à Constantinople, la capitale de l’Empire. Cette dernière brûla elle aussi peu après, en 462 ou 475 (aujourd’hui, l’on pense que ce fut un incendie d’origine criminelle qui détruisit cette statue.).
Les Jardins suspendus de Babylone,
gravure du XVIe siècle,
par l'artiste néerlandais Maarten van Heemskerck
Les jardins suspendus de Babylone (ou jardins suspendus de Sémiramis), dans l'Irak actuel, étaient la deuxième des sept merveilles du monde.
Cet édifice fut construit au VI° siècle avant Jésus Christ par le roi de Perse, Nabuchodonosor II, qui régnait alors à Babylone (dans l’Irak actuel.). Ce dernier fit construire les jardins suspendus pour rappeler à son épouse, Amytis, la végétation des montagnes de son pays d’origine (la Médie, une région se trouvant aujourd’hui en Iran.).
Selon d’autres sources, se rapprochant plus de la légende que de la réalité, les jardins auraient été construits pour la reine Sémiramis, épouse de Ninus, roi de Ninive.
Le fait est que cette merveille est la seule à ne pas avoir d’existence officielle. En effet, aucune trace archéologique n’a pu aujourd’hui confirmer que les jardins ont bel et bien existé. En outre, l’existence de cet édifice n’est relatée que par des textes grecs, mais jamais par des textes babyloniens. Chose d’autant plus étrange que Nabuchodonosor ne s’est jamais privé de mettre en avant la grandeur des édifices bâtis sous son règne (la porte d’Ishtar, le palais et le mur d’enceinte de Babylone, etc.). Mais pas un mot cependant sur les fameux jardins suspendus.
Il se pourrait, selon une nouvelle hypothèse, que les Grecs aient confondus Babylone et Ninive, cette dernière étant la capitale de l’Empire assyrien, qui précéda l’Empire perse.
Des fruits et des fleurs, des cascades, des animaux sauvages, des terrasses, c'est ainsi que les historiens antiques et les poètes grecs décrivaient les Jardins Suspendus de Babylone. Or peut-être, ces jardins n'ont jamais existé, sauf dans leur imagination.
Hauts de 23 à 92 mètres, les Jardins de Babylone étaient composés de plusieurs étages en terrasses, reliés par un grand escalier de marbre. L’édifice était soutenu par des voûtes et des piliers de brique. L’eau était ramenée de l’Euphrate, et remontait jusqu’au étages à l’aide d’un savant montage hydraulique.
Les descriptions détaillées proviennent de sources grecques, comme celles des écrits de Strabon ou encore de Philon de Byzance que l'on peut lire ci-dessous :
Les Jardins étaient construits en forme de pyramide, chaque escalier formant ainsi une terrasse. Les fleurs et arbres qui y poussaient, cachaient les fondements du site ce qui fait qu'on aurait dit que les Jardins flottaientdans l'air sans support quelconque, d'où son nom de Jardins Suspendus."
1765 : Un voyageur anglais nommé Davison découvre une petite chambre au-dessus de la chambre du Roi, en creusant un rameau à partir du plafond de la grande galerie. Il s'agit de l'une des chambres de décharge.
Le village de Moulay Idriss
5 février 789
Depuis cette date, le Maroc n'a jamais totalement perdu son indépendance. Il a préservé jusqu'à nos jours son identité nationale.
Les disciples du prophète Mahomet s'étaient emparés de l'Afrique du Nord en quelques années. Mais les tribus berbères des montagnes n'avaient eu de cesse de se révolter contre les envahisseurs arabes.
Fuyant les combats entre factions musulmanes, un prince arabe (on dit aussi chérif) se réfugie dans le Moyen Atlas. Il s'appelle Idriss et n'est autre qu'un petit-fils d'Ali et de Fatima, la fille de Mahomet.
Idriss est accueilli par la tribu berbère des Aouraba, qui vit autour de Volubilis (Oualila en berbère), une ville créée par les Romains au coeur de la Maurétanie Tingitane. Reconnu comme roi, le nouveau venu rejette l'autorité du calife de Bagdad et prend le nom d'Idriss 1er.
Après trois ans de règne, il est assassiné par un agent du calife Haroun al-Rachid. Mais il laisse une femme enceinte. Celle-ci donne le jour à un fils qui règnera plus tard sous le nom d'Idriss II.
Le nouveau roi unifie le nord du Maroc autour de sa dynastie, les Idrissides. Il quitte Oualila et transfère sa capitale à Fès, dans une magnifique vallée du Moyen Atlas. La ville devient ainsi le premier foyer de la culture marocaine.
Le royaume va vivre dans une farouche indépendance, non sans développer des relations étroites et parfois violentes avec l'émirat arabe de Cordoue, en Espagne, et, plus tard, avec les monarchies catholiques de la péninsule comme avec la Turquie ottomane.
Untombeau aux sources du royaume
Adossé aux premiers versants du massif du Zehroun, au-dessus de la plaine fertile de Meknès, le village de Moulay Idriss entoure de ses maisons blanches la tombe du premier roi du Maroc.
A quelques kilomètres de ce haut lieu de pèlerinage, on peut aussi flâner dans les ruines émouvantes de la cité romaine de Volubilis.