Bonjour et bienvenue à tous

Publié à 08:23 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour et bienvenue à tous

 

Qui veut faire quelque chose trouve un moyen. - Qui ne veut rien faire trouve une excuse.

 

(proverbe arabe)

 

beau-bisou-cadre-flora 

Bonne nuit à tous...

Publié à 21:25 par acoeuretacris Tags : bonsoir
Bonne nuit à tous...

 

 

Pour être heureux avec les êtres

Il ne faut leur demander

Que ce qu'ils peuvent donner

 

Villes françaises - Saint jean de Luz -

Publié à 17:14 par acoeuretacris Tags : st jean de luz ville francaise
Villes françaises - Saint jean de Luz -
La grande plage de Saint Jean de Luz

Histoire

Les armoiries de Saint Jean de Luz

Coupé au I d'azur au vaisseau équipé de sable, voguant à pleines voiles d'argent sur une onde de même, la coque du vaisseau de sable brochant l'onde ; au II, de gueules au lion d'or couronné d'une couronne de vicomte du même ; parti d'azur à une crosse épiscopale d'argent posée en pal.

Ces armes parlantes adoptées au début de l'année 1992 évoquent le passé de Saint-Jean-de-Luz :

  • le navire trois-mâts sur fond bleu à la coque noire et aux gréements de même couleur, voguant à pleines voiles blanches, rappelle l'activité maritime qui fit la richesse de la ville à partir du XVe siècle.

 

  • le lion d'or sur fond rouge, coiffé d'une couronne de vicomte, et la crosse episcopale évoquent quatre siècles de l'histoire de la ville : la baronnie de Saint-Jean-de-Luz, possession du vicomte du Labourd, fut donnée en 1160 au chapitre des chanoines de Bayonne ; en 1570 la ville racheta son indépendance, le titre de baron étant dès lors porté par le maire (ou bayle).

 

Des origines au XVIème siècle

l faut attendre le XIIe siècle pour avoir des actes authentiques concernant Saint-Jean-de-Luz, mais le site était habité dès le Paléolithique.

Les premiers habitants sédentaires, peut-être des Ibères, se groupèrent d’abord sur les hauteurs d’Acots et de Bordagain, baignées à marée haute par les eaux de l’embouchure de la Nivelle, beaucoup plus vaste que de nos jours, bourbeuse à marée basse. Quelques temps plus tard, au bord de la baie bien protégée des vents du large et de la houle par des falaises et une dune côtière, les hommes s’installèrent, malgré les marécages. Ce furent ces marécages qui donnèrent à Saint-Jean-de-Luz son nom basque « Lohizune ou Lohitzun » ( lieu boueux ).

Vue sur la baie de St jean de Luz autrefois

Ni l’occupation romaine pourtant présente dans la région pendant quatre siècles avec le camp fortifié de Lapurdum (Bayonne), ni les hordes de barbares qui y déferlèrent ne troublèrent la vie paisible de cette population de pêcheurs et de pasteurs.

Vers 581 les Vascons quittèrent les plaines de l’Ebre et par migrations successives, mais pacifiques, se répandirent dans le pays. Créé en 682 le duché de Vasconie devint en 884 duché de Gascogne avant d’être incorporé à l’Aquitaine au IXe siècle, mais les Vascons se révoltèrent plusieurs fois contre les Mérovingiens et les Carolingiens.
Vers 1020 le duc de Gascogne remit Lapurdum au roi de Navarre qui l’érigea en Vicomté pour un de ses parents. Devenu Vicomte du Labourd, Loup-Sanche fonda la baronnie et la paroisse de Saint-Jean à Lohitzun en 1023. L’un de ses successeurs Bertrand l’offrit en 1160, avec tous les droits seigneuriaux, au chapitre de Bayonne qui en resta le suzerain baron jusqu’en 1570.

En 1186 dans le cartulaire de Bayonne il est fait mention de la paroisse de « Sanctus Johannes de Luis », en 1414 elle est appelée dans une charte écrite en gascon « Sent- Johan de Lohitz ». A cette époque la ville était comme toute l’Aquitaine possession anglaise depuis 1152. Située à quelques lieues de l’Espagne elle fut assiégée, pillée et son église incendiée lors des conflits qui pendant la guerre de Cent Ans opposèrent Navarrais et Castillans, alliés des Anglais, aux Français.

Redevenu français en 1451, le Labourd connut quelques années de paix. En 1463, Louis XI, choisi comme médiateur par les rois de Castille et d’Aragon pour régler un différend au sujet de la Navarre, vint à « Sainct Johan de Luz » rencontrer le roi de Castille. L’entrevue qui eut lieu au château d’Urtubie ne résolut pas la question navarraise, mais la visite royale fut bénéfique pour la ville : Louis XI lui accorda pour neuf ans des lettres patentes l’exemptant du droit d’entrée des marchandises arrivant par terre et par mer. Tous les rois de France jusqu’à la Révolution renouvelèrent ces lettres patentes.
Louis XII, venu lui aussi à Urtubie rencontrer le roi d’Aragon qui avait annexé la Navarre, affranchit les Luziens « de tout droit par tout le royaume de leurs marchandises et autres leur appartenant ». Henri II leur donna « la permission de vendre leurs pêches de morues et autres par tous les ports y compris les huiles de morues ».

Chateau d'Uturbie

La cité méritait bien ces faveurs royales pour relancer son commerce et faciliter des reconstructions ! Dès la fin du quinzième siècle la guerre avait repris entre la France et l’Espagne ; en 1512, 1523 et 1542 les troupes espagnoles s’étaient répandues dans le Labourd pillant et brûlant au passage des maisons d’Urrugne, de Ciboure et de Saint-Jean-de-Luz. En août 1558 les Espagnols avaient incendié la ville après l’avoir mise à sac pendant neuf jours. Seules la maison « Esquerenea » et les bases de l’église échappèrent aux flammes.


La paix signée en 1559 permit à la ville de panser ses plaies. Charles IX , qui y résida du 3 au 11 juillet 1565 pour rencontrer sa sœur la reine d’Espagne, offrit 18000 livres pour la reconstruction du quai et du pont sur la Nivelle. Malgré les évènements dramatiques l’activité du port et les expéditions maritimes n’avaient jamais cessé. En poursuivant les baleines jusqu’en Islande, Terre Neuve, le Labrador et jusqu’au Spitzberg, les marins basques avaient découvert d’immenses bancs de morues.

En 1578 Saint-Jean-de-Luz armait de cinquante à quatre-vingts navires baleiniers ou terre-neuviers (sans compter ceux affectés au cabotage et à la petite pêche). Trois mille marins étaient dénombrés. Des chantiers pour la construction des navires avaient été créés, le commerce d’accessoires de pêche était florissant. Cette embellie économique permit à la ville de racheter son indépendance, pour 2000 livres, aux chanoines du chapitre de Bayonne. Des lettres patentes de Charles IX ayant modifié, en 1567 et en 1574, l’organisation de l’administration de la cité, Saint-Jean-de-Luz fut désormais gérée par un bayle et trois jurats.

Le XVIIème siècle, l'age d'or de la cité

Le XVIIe siècle qui fut l’âge d’or de la ville commença fort mal. La prospérité de la cité avait attiré plusieurs ethnies : Juifs et Morisques expulsés d’Espagne et du Portugal, bohémiens, cagots, qu’on prétendait descendants des lépreux et considérés comme des intouchables que l’on cantonnait dans les métiers du bois. D’étranges rumeurs couraient sur le comportement de ces « étrangers », mais aussi sur la façon de vivre des femmes pendant que les hommes étaient en mer, et des « cascarotes », cartomanciennes, guérisseuses, aux mœurs très libres pour l’époque. De suspicions en suspicions on parla de sorcellerie. En 1609 Henri IV envoya une commission d’enquête dirigée par le conseiller de Lancre. La chasse aux sorcières fut terrible. De Lancre envoya au bûcher, après les avoir torturés, des femmes, mais aussi des enfants et même des prêtres. Alertés des sévices faits à leurs femmes les marins revinrent de Terre Neuve pour les défendre. Craignant une émeute le Parlement de Bordeaux rappela de Lancre.

Un autre sujet d’inquiétude pour les édiles était l’hostilité existant depuis longtemps entre Saint-Jean-de-Luz et Ciboure devenue indépendante de la commune d’Urrugne en 1603 : « La plus petite occasion allumait leur haine réciproque, on en venait aux voies de fait ». Pour essayer d’apaiser les rivalités entre les deux communautés leurs bayles firent appel à des religieux, les Récollets, qui s’installèrent en 1611 dans un couvent construit dans l’île séparant les deux cités.

Mais la plus grande préoccupation en ce début de XVIIe siècle était l’exiguïté du port : les navires avaient de grosses difficultés pour rentrer dans la rade. Dès le XVIe siècle des travaux avaient été entrepris pour améliorer les conditions de réception des bateaux.

En 1621, le creusement du port de Socoa, dominé par un fort, était terminé. Pouvant abriter de quarante à cinquante bâtiments il s’avéra vite insuffisant pour accueillir la flotte de la baie, les morutiers et les gros baleiniers, dont certains jaugeaient jusqu’à 400 tonneaux, mais aussi les plus petits bâtiments comme les double- chaloupes et les pinasses, construites spécialement à Saint-Jean-de-Luz.

Fort et port de Socoa

En 1627 quinze de ces pinasses, et vingt- six flûtes chargées de vivres et de munitions, « battant pavillon rouge et noir aux armes de la ville », partirent sous les ordres du capitaine d’Ibaignette, secourir les soldats français assiégés dans l’île de Ré par les Anglais. Louis XIII remercia le bayle et les habitants « de l’envoi si efficace de leurs pinasses et mariniers » et anoblit Joannot de Haraneder, riche armateur, qui avait armé gratuitement deux navires.

Les hostilités reprirent en 1635 entre la France et l’Espagne. Les Espagnols occupèrent Saint-Jean-de-Luz pendant un an. Ne pouvant pratiquer sans risque leurs activités halieutiques, les Luziens firent la « guerre de course », que plusieurs ordonnances royales réglementaient depuis François 1er et Henri II. Les navires baleiniers et morutiers, furent armés de canons et de pierriers, d’autres bâtiments plus rapides furent spécialement construits pour la course dans les chantiers de la ville. Le succès de ces expéditions, souvent très lucratives, dépendait en grande partie des capitaines. Plusieurs rues de Saint-Jean-de-Luz portent les noms de ces hommes, qui aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, firent sa renommée et sa richesse et la firent connaître sous le nom de « cité des corsaires ». A la fin du XVIIe siècle le nombre de vaisseaux capturés était si important que le duc de Gramont écrivit à Louis XIV que « sa Majesté pourrait aller de Saint-Jean-de-Luz à Ciboure, sans se mouiller les pieds en empruntant les ponts des bateaux pris à l’ennemi ».

Enrichis par leur négoce et par les profits de la course, les armateurs, bourgeois opulents, qui dans leur jeunesse furent souvent capitaines de bateaux, les Haraneder, Lohobiague, Chibau, de Casabielle, Dolabarats, Duconte, Hayet, Saint-Martin, Leremboure entre autres, tous plus ou moins parents, bayles à tour de rôle, firent ériger de vastes demeures. Les deux plus belles, « Lohobiaguenea », maison à tourelles édifiée vers 1644 par Joannis de Lohobiague, et « Joanoenea », bâtie avant 1640 par Joannot de Haraneder, dont les deux élégantes façades se mirent dans les eaux du port, eurent l’honneur d’accueillir Louis XIV, sa mère et l’infante en 1660. On les appelle, depuis cette époque, « Maison Louis XIV » et « Maison de l’Infante » ». En 1657 l’hôtel de ville fut construit sur la place à côté de « Lohobiaguenea ».

La maison de Louis XIV

La Maison de l'infante
La population ayant beaucoup augmenté l’église trop petite fut agrandie. Le chantier débuta sans doute au début de 1635 et fut plusieurs fois interrompu faute de ressources malgré les dons de Luziens fortunés.
De juillet à novembre 1659, Mazarin résida à Saint-Jean-de-Luz pendant les conférences franco-espagnoles, tenues dans une île de la Bidassoa,(ile des Faisans) qui devaient aboutir au traité des Pyrénées et au mariage de Louis XIV avec l’Infante Marie Thérèse.

ile des Faisans

1660 fut l’année faste de la ville : le Roi, sa famille, la cour, et les personnes qui les accompagnaient, y séjournèrent du 8 mai au 15 juin. La cérémonie du mariage fut célébrée le 9 juin dans une église dont les travaux de réfection étaient arrêtés depuis 1652. La porte par laquelle passa le couple royal ne fut murée qu’en 1666 à la reprise de ces travaux.

Eglise de Saint Jean de Luz

Décadence au XVIIIème et prmière moitié du XIXème siècle

« Née de la mer, vivant de la mer », Saint-Jean-de-Luz « faillit mourir de la mer ». Les tempêtes équinoxiales et hivernales ayant progressivement érodé leurs bases, les falaises et la dune qui protégeaient la baie commencèrent à s’effriter à la fin du XVIIe siècle. Vers 1670 les vagues déferlèrent sur le quartier de la Barre, bâti au bord de l’océan, endommageant et détruisant les maisons. Les ravages de l’océan étant de plus en plus fréquents, la construction d’un mur de garantie fut décidé en 1707. Il céda en 1749 : sept maisons furent emportées, cent quatre-vingts endommagées. Au printemps de 1782 « un ouragan terrible » détruisit le couvent des Ursulines, bâti en 1639 près de l’embouchure de la Nivelle, quarante maisons et plusieurs puits. L’océan avançait inexorablement en moyenne de 1m, à 1,10 m par an. Pour sauver la ville, « de plus en plus menacée d’une destruction inévitable », on commença à mettre à exécution un projet conçu par Vauban en 1786. Les travaux furent arrêtés au début de la Révolution.

A cette calamité naturelle s’ajouta le déclin de la pêche. La réquisition des jeunes hommes, enrôlés pendant les guerres dans la flotte de l’Etat, empêcha les armateurs de constituer des équipages, des zones de pêche furent abandonnées aux traités d’Utrecht, d’Aix-la-chapelle et de Paris. La raréfaction des baleines, la concurrence des pêcheurs hollandais et anglais finirent de ruiner la cité qui, à partir de 1756, n’arma plus de baleiniers.
Mais, dans la seconde moitié du siècle, la pêche de la sardine permit de relancer l’activité du port et d’installer des manufactures de salaison.

De 12000 âmes, vers 1660, la population avait chuté, passant à moins de 3000 en 1774.

Le XVIIIe siècle fut une époque glorieuse pour les corsaires luziens : Darganaraitz, Ducasse, Harismendy, Larreguy, Dalbarade (ministre de la Marine en 1794), Dufourcq, Sépé et Sopite (qui à eux trois capturèrent soixante-six vaisseaux ennemis et en rançonnèrent une douzaine). Quelques années plus tard, pendant les guerres de la Révolution et de l’Empire, s’illustrèrent les capitaines Garat, Etchebaster, Dermit, Pellot, surnommé « Monvieux », mais aussi « le renard basque », deux fois prisonnier des Anglais, qui mourut en 1856, l’année de l’abolition de la guerre de course.

En 1793 la France ayant déclaré la guerre à l’Espagne, des combats meurtriers opposèrent dans le Labourd l’armée de la Convention à une très forte armée espagnole. Après plusieurs revers les Français battirent les Espagnols à la Croix des Bouquets (Urrugne), le 17 pluviôse An II (Pendant plusieurs année une place de la ville fut appelée Place du 17 Pluviôse ; depuis 1930 une rue continue à rappeler le souvenir de cette victoire).

La fièvre révolutionnaire avait gagné Saint-Jean-de-Luz. Les Ursulines furent expulsées ainsi que les religieux des Récollets qui avaient refusé de prêter le serment prévu par la Constitution civile du clergé ; les couvents devinrent des casernes. Les prêtres réfractaires bien que soutenus par une majorité de la population émigrèrent. Le premier prêtre constitutionnel l’abbé Pierre Fonrouge fut nommé curé des églises de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure. Il exerça son ministère peu de temps, les édifices religieux ayant été transformés en hôpitaux militaires. En 1794 la guillotine installée dans la venelle séparant la « Maison Louis XIV » et l’Hôtel de ville fonctionna huit fois. Parmi les victimes il y eut une femme originaire de Sare, accusée d’être allée en Espagne recevoir les sacrements.

En novembre 1793 Saint-Jean-de-Luz et Ciboure réunies reçurent le nom de « Chauvin-Dragon » pour honorer la mémoire du dragon Chauvin mort au cours d’un combat sur la route de Sare. Bien que le nom de « Chauvin Dragon » ne fût plus utilisé à partir de 1795, l’union entre les deux villes ne cessa officiellement qu’en 1800.

De 1795 à 1808 les Luziens, qui en 1804 avaient plébiscité l’Empire, vécurent dans une paix relative, malgré la conscription qui n’épargnait aucun homme de 20 à 25 ans. Pendant qu’il séjournait à Bayonne, du 14 avril au 18 juillet 1808, pour y rencontrer le roi d’Espagne et son fils, Napoléon 1er vint trois fois à Saint-Jean-de-Luz inspecter la rade où il désirait créer un port militaire.

La nomination de Joseph Bonaparte au trône d’Espagne ayant suscité l’insurrection des Espagnols, la ville vit passer les troupes françaises allant ou revenant d’Espagne, les blessés, les prisonniers, qu’il fallait loger. En 1813, chassé d’Espagne, Joseph se réfugia à Saint-Jean-de-Luz tandis que le maréchal Soult établissait son quartier général à « Goritienea », en face de l’église, chez le maire, l’armateur Joachim Labrouche. Vaincus, après de violents combats, les Français se replièrent sur Bayonne tandis que le duc de Wellington s’installait à « Granga Baita », maison située à l’angle de l’actuelle rue Mazarin et de la rue de la Baleine. Arrivé dans les fourgons de l’ennemi le duc d’Angoulême, neveu du roi Louis XVIII, reçu par le nouveau maire et ovationné par la population, promit d’indemniser des frais de guerre « la première ville ralliée aux Bourbons ». Malgré plusieurs déplacements du maire à Paris, et plusieurs suppliques, cette promesse ne fut pas tenue.

La lutte contre l’océan reprit en1819. En 1822 une tempête qui dura huit jours fit dans « le gigantesque rempart » récemment construit une ouverture de cent sept mètres . En 1829 le seuil de garantie, à peine réparé, subit à nouveau la fureur des flots tandis que les sables et les galets bouchaient le chenal, obstruaient l’entrée du port. De 1836 à 1840 un nouveau seuil de garantie fut construit. Seule la partie sud-ouest du quartier de la Barre existe encore de nos jours.

De la seconde moitié du XIXème à nos jours

L’octroi étant la principale ressource de la ville, la municipalité décida, en 1843, de suivre l’exemple des communes voisines et de « former un établissement de bains pour attirer les étrangers » Des baraques furent établies sur une plage « où les Luziens se baignaient depuis des temps immémoriaux », à l’abri du promontoire de Sainte-Barbe. Cette décision allait relancer l’économie mais aussi modifier profondément la ville et la vie des Luziens.


Le nombre des « baigneurs » attirés par la modicité des prix, augmenta régulièrement chaque année. En 1856, « une jolie maison de bains chauds avec salon de lecture » fut construite pour accueillir et fidéliser cette « clientèle bourgeoise de fortune modeste », à laquelle la ville devait une nouvelle prospérité. La fermeture de la rade, commencée à la fin du règne de Napoléon III, modifiant les courants marins, l’établissement fut détruit et reconstruit, en 1880, à proximité de l’hôpital, plus près du centre ville.

Un bâtiment de bains chauds et d’hydrothérapie aménagé à proximité compléta le nouvel établissement de bains en 1882. En septembre 1883 le grand duc Paul de Russie réserva plusieurs cabines pour prendre « quelques bains de mer » avec sa suite.

Beaucoup d’autres membres du Gotha l’imitèrent. Classée en 1912 « station balnéaire et climatique », Saint-Jean-de-Luz devint une station à la mode, fréquentée, de 1880 à 1939, par une riche clientèle cosmopolite et aristocratique qu’il fallut penser à divertir autrement que par la lecture et les bals sur la place Louis XIV. Deux casinos furent édifiés de 1881 à 1885 : le « Grand casino », Boulevard Thiers, qui ferma dès 1895, et le « Petit casino » appelé aussi de « la Plage ». Les jeux autorisés en 1907 furent transférés au Casino municipal, à « la Pergola », petite construction en bois ajoutée au-dessus de l’établissement de bains.
En 1892 un golf avait été aménagé sur les falaises de Sainte-Barbe pour les Anglais, très nombreux, été comme hiver. Il ferma en 1917. Deux autres golfs furent ensuite créés en 1908 et 1928.

Pointe Sainte Barbe

En une cinquantaine d’années, la ville, dont la population avait doublé, avait beaucoup changé. Un quartier commerçant dont toutes les rues convergeaient vers les Halles avait été bâti à la fin du XIXe siècle, à l’emplacement du marais qui s’étendait entre la gare, inaugurée en 1864, et la vieille ville. Les dunes d’Aice Errota, les terrains autour du marécage appelé « Lacua » avaient été urbanisés au début du vingtième siècle.

Après la démolition du vieil hôpital et le déplacement du Jeu de Paume, le quartier du Boulevard Thiers dit aussi de « La Pergola » était devenu un quartier sélect et animé avec son casino reconstruit en 1928, ses hôtels, ses restaurants et ses cafés ouverts presque toute la nuit.

Le seuil de garantie fut continué en 1932 jusqu’à Sainte Barbe. L’urbanisation gagnait le nord de la commune, route de Bayonne, où venait d’être inaugurée le nouvel hôpital. Au-delà de la voie ferrée la zone d’Errepira (en basque : plaine inondable) fut lotie. En 1928, pour accueillir et renseigner les touristes de plus en plus nombreux, un coquet « Pavillon du Syndicat d’initiative » fut bâti à l’entrée de la ville.

Malgré le développement du tourisme et du commerce, l’activité principale demeurait la pêche. L’arrivée des Espagnols réfugiés des guerres carlistes après 1873, l’utilisation des bateaux à vapeur à partir de 1885, la technique dite de la bolinche, avaient relancé la pêche à la sardine. Dès 1928 huit conserveries installées au quartier Errepira faisaient travailler une grande partie de la population féminine.

En 1938 le port de Saint-Jean-de-Luz-Ciboure était le premier port sardinier de France, il fut le premier port thonier en 1959. A partir de 1950 les bancs de sardines se raréfiant la pêche au thon avait pris la relève, cent dix thoniers furent armés chaque année. En 1955 commença la première campagne d’hiver au large des côtes de la Mauritanie et du Sénégal. Cette pêche très lucrative amena un regain de l’activité portuaire. La pêche à la sardine reprit, en 1960, le long des côtes du Maroc, avec l’armement de quatre gros bateaux congélateurs.

Port de st Jean de Luz

Le déclin débuta en 1970, les bateaux basques restant à Dakar toute l’année avec des équipages sénégalais. Il s’accéléra avec le vieillissement de la flottille et les contraintes européennes pour protéger la ressource halieutique. Les conserveries purent être maintenues par l’apport du thon et de la sardine congelés du Sénégal et de Mauritanie, mais, elles fermèrent à la fin du XXe siècle.
Dans la seconde moitié du XXe siècle, Saint-Jean-de-Luz s’étendit sur ses quartiers ruraux, avec la création de deux zones artisanales et industrielles, en 1967 et 1980, où s’installèrent de grosses entreprises comme « Surgitec », dans la zone de Layats, et « Quik silver » dans celle de « Jalday ». Après 1950, le développement du tourisme de masse amena la transformation du vallon d’Acotz en campings et hostellerie de plein air.

A cette époque la population de la commune dépassait les dix mille habitants, le quartier d’« Urdazuri » fut aménagé sur les marais qui existaient encore le long de la Nivelle.

Plage quartier Acotz

Au dernier recensement de 1999 la population était de 13247 habitants. La municipalité a entrepris la création d’un nouveau quartier sur des terrains communaux situés à Karsinenia, au-delà de l’autoroute. Elle poursuit l’aménagement de la vaste zone industrielle de « Jalday », et l’embellissement de la ville. Le port a été complètement modernisé avec la mise aux normes européennes de la criée, qui est la seule sur la côte basco-landaise, et dont le chiffre d’affaires est aux alentours de quinze millions d’euros ; le plan d’eau a été aménagé avec des pontons d’accostage. La flottille a environ quarante bateaux dont quinze de plus de 20 mètres qui font la pêche au chalut, les vingt cinq autres étant des petits bateaux de plus de 12 mètres, polyvalents, certains étant équipés pour la pêche à l’algue rouge.

En ce début du XXIe siècle, l’activité maritime, qui avait fait la richesse de la ville, continue d’être une part importante de son économie.

Rubrique à brac - Horloge parlante -

Publié à 16:33 par acoeuretacris Tags : bric à brac horloge parlante
Rubrique à brac - Horloge parlante -

 

L'horloge parlante a fait sa première apparition le 14 février 1933. Cette initiative a été dirigée par Ernest Esclangon, également Directeur de l'Observatoire de Paris jusqu'en 1944. Celui-ci a réussi à se construire une réputation d'envergure et traversant les décennies avec toujours le même succès, cela grâce à son ingénieuse invention. Il s'agit d'un service téléphonique accessible à tout moment, qui émet l'heure officielle française. France Télécom et l'Observatoire de Paris ont uni leurs prestations pour rendre cette prestation opérationnelle.

 

Il est à noter que l'Observatoire de Paris ou OP, est un établissement de recherche astronomique et le premier centre français de ce genre. Actuellement, l'on peut accéder à l'horloge parlante en appelant le 36 99, cela que l'on se trouve dans les DOM TOM ou en France métropolitaine. De nos jours, l'horloge parlante fonctionne en se basant sur le Temps Universel Coordonné, une horloge au CESIUM ainsi que des commutateurs visant à diffuser le message. Grâce à ces éléments, l'heure donnée lorsque l'on appelle le numéro correspondant est très précise, cela avec les secondes. Pour la petite histoire, la seconde version de l'horloge parlante est apparue vers la fin des années 60, c'est-à-dire en 1967, appelée Atome Césium. Cela indique que la sécurisation a été renforcée dans le but d'appuyer davantage l'exactitude de l'heure donnée. Un peu moins d'une décennie plus tard, cette version a été innovée avec l'arrivée d'une troisième version en 1975. Le Temps Universel Coordonné n'a été connu qu'en 1991, plus précisément le 18 septembre, ce qui a donné naissance à l'horloge parlante électronique. Ainsi, grâce à cette nouvelle fonction, l'horloge parlante indique non seulement l'heure française officielle, mais également la date du jour.
 
 
 
Trois principaux personnages ont prêté leurs voix à l'horloge parlante, à savoir Marcel Laporte - également connu sous le nom de Radiolo - en 1933, Henri Thoillière en 1975, puis Sylvie Behr en 1991. Il est à noter que la voix du speaker a changé en 1967, cependant l'acteur est resté anonyme. Depuis 1991 également, une voix masculine, dont le propriétaire est resté dans l'anonymat, a assuré toutes les annonces téléphoniques en alternance à la voix de Sylvie Behr. L'on remarque ainsi qu'une nouvelle voix accompagne chaque nouvelle version. L'automatisation des réponses se déroule comme suit.
 
 
 
 
 
Trois bandes parlantes fonctionnent successivement afin de donner l'heure précise. La première indique les heures, la seconde les minutes et la dernière les secondes. Le son est amplifié et lu par des cellules photoélectriques. L'horloge parlante est très utile aux régions françaises pour plusieurs raisons. Premièrement, elle peut aider lorsque l'on a à effectuer des applications requérant une grande précision dans le repérage du temps. Ensuite, si l'on veut vérifier l'heure exacte et la faire concorder avec la montre personnelle, de la pendule, du mobile, du réveil ou encore de l'ordinateur de chacun. Par ailleurs, lors d'une coupure de courant, les montres électriques s'arrêtent également et nécessitent bien évidemment un réglage.
 
 
 
Au cas où on se trouve dans une situation impliquant une coupure d'électricité et qu'il est impératif de connaître l'heure à ce moment-même, l'on n'a tout simplement qu'à composer le 36 99 et le tour est joué. Pour être sûr de passer le Nouvel An en temps réel, de souhaiter un Joyeux Anniversaire ou une autre fête dès la première heure, l'horloge parlante est apte à le certifier. D'un autre côté, ce service peut également aider lorsque l'on veut se repérer vis-à-vis d'un décalage horaire, après un voyage lointain par exemple. C'est surtout pour les changements de saisons que l'horloge parlante fait ses preuves. Étant donné que l'heure dans le pays de l'hexagone change aux passages en hiver et en été, le service est le repère le plus sûr. Enfin, lorsque l'on doit faire preuve d'une ponctualité sans reproche, par exemple pour un rendez-vous, pour prendre l'avion ou le train, l'horloge parlante représente un excellent moyen pour respecter le délai donné. Il est à noter que le service est joignable tous les jours de la semaine et toutes les heures non stop. Environ 200000 appels quotidiens venant de toutes les régions françaises sont enregistrés, ce qui prouve davantage la notoriété de l'horloge parlante.

Un jour... une histoire... 28 janvier

Publié à 09:33 par acoeuretacris Tags : un jour 28 janvier
Un jour... une histoire... 28 janvier

 

28 janvier 1077

 

L'empereur d'Allemagne à Canossa
 
 
 
 
Depuis qu'au XIXe siècle, le chancelier Bismarck, en conflit avec l'Église catholique, lança : «Nous n'irons pas à Canossa !», l'expression «aller à Canossa» signifie que l'on se soumet aux injonctions de l'adversaire. Elle rappelle une fameuse querelle entre le pape et l'empereur d'Allemagne qui se dénoua le 28 janvier 1077 par une humiliation feinte de ce dernier.
 
 
 
 
La Querelle des Investitures
 

Le pape Grégoire VII a publié en 1075 vingt-sept propositions sous l'intitulé Dictatus papae (l'«Édit du pape»), par lesquelles il affirme que les évêques doivent être nommés par lui et non plus par l'empereur. Le pape lui-même doit être élu par un conclave des cardinaux et non plus par les nobles romains.

 

Ces propositions participent d'un vaste mouvement de réforme amorcé par le pape en vue d'imposer sur la chrétienté l'autorité du Saint-Siège, jusque-là très symbolique.

 

L'empereur d'Allemagne Henri IV s'oppose à ces réformes qui rompent avec la traditionnelle soumission du clergé envers le pouvoir séculier et déséquilibrent les rapports d'égalité antérieurs entre l'empereur et le pape. Il tente de déposer le pape mais celui-ci réplique en l'excommuniant, autrement dit en le privant des sacrements, et en autorisant ses vassaux à rompre leur serment d'obéissance.

 

Des seigneurs allemands en profitent pour récupérer des biens et des avantages qui leur ont été confisqués et ils élisent même un roi concurrent. Peu à peu abandonné de tous, Henri IV craint que le pape ne vienne en Allemagne au secours des dissidents.

 

Il préfère prendre les devants et se rend lui-même en Italie auprès de son ennemi, qui est alors en visite chez la comtesse Mathilde de Toscane, dans son château de Canossa.

 

Pieds nus dans la neige, il attend pendant trois jours que le pape veuille bien le recevoir et le relever de l'excommunication.

 

Le pape n'a d'autre choix que de pardonner au pénitent. Hélas, comme il pouvait s'y attendre, celui-ci en profite pour restaurer son autorité et... reprendre la querelle des Investitures.

 

 

Fausse victoire du pape
 
 

L'humiliation feinte de Canossa débouche ainsi sur la victoire de l'empereur. Henri IV réunit un concile à sa dévotion afin que celui-ci nomme un nouveau pape plus conciliant.

 

Grégoire VII doit s'enfuir chez les Normands qui occupent l'Italie du sud et, sous prétexte de restaurer le pape sur la chaire de Saint Pierre, ces derniers en profitent pour piller Rome. Le grand pape réformateur mourra à Salerne, abandonné de tous, le 25 mai 1084.

 

La papauté devra encore lutter pendant plusieurs décennies avant de gagner définitivement la Querelle des Investitures avec le Concordat de Worms de 1122.

 

Stabilisée par la séparation du pouvoir spirituel et du pouvoir séculier (c'était déjà une forme de laïcité), la chrétienté occidentale entamera alors une magnifique expansion. Elle s'épanouira dans une foi naïve et puissante dont l'art roman nous conserve le souvenir.

Ephéméride du... 28 janvier

Publié à 09:24 par acoeuretacris Tags : éphéméride 28 janvier
Ephéméride du... 28 janvier

 

Colette

 

Les saints à fêter

 

Thomas - Amedee - Arnoul - Charlemagne - Ephrem le Syrien - Ephrem de Kiev - Ephrem de Novotorjk - Isaac le Syrien - Jacques l'Ermite - Jean de Reome - Julien - Pallade l'Anachorete - Radegonde - Theodose de Totma - Thyrse - Valere

 

 

Ils sont nés ce jour là

 

1873 Sidonie Gabrielle, dite Colette, écrivain (Claudine à l'école, Claudine à Paris, Gigi,...).

1884 Auguste Piccard, physicien, inspirateur du personnage de BD du professeur Tournesol, dans Tintin.
Lors du premier vol humain dans la stratosphère, le professeur Auguste Piccard et son assistant, l'ingénieur Charles Kipfer, montent en ballon jusqu'à 51 793 pieds

1887 Arthur Rubinstein, pianiste.

1906 Patrick O'Callaghan, athlète, champion olympique du lancer de marteau en 1928 et 1932.

1929 Vanja Blomberg, gymnaste, championne olympique au combiné : appareils portable par équipe en 1952.

1932 Prithipal Singh, membre de l'équipe championne olympique de hockey sur gazon en 1964.

1932 William Parry O'Brien, athlète, champion olympique du lancer du poids, pieds calés en 1952 et 1956.

1936 Alan Alda, acteur (Crimes et délits, Meurtre à la Maison-Blanche, M*A*S*H, ...).

1938 Leonid Zhabotinsky, champion olympique d'haltérophilie en super lourds en 1964 et 1968.

1940 Bernd Klingner, champion olympique de tir à la carabine, petit calibre, 3 positions en 1968.

1948 George Foreman, médaille d'or aux J.O. de 1968 en boxe.

1952 Jean-Louis Bergheaud, dit Jean-Louis Murat, chanteur

1953 Richard Anconina, acteur : "Le bar du téléphone", "Tchao pantin" (César meilleur espoir masculin, César meilleur second rôle), "Itinéraire d'un enfant gâté",...

1955 Nicolas Sarkozy, homme politique français
- Avocat
- Titulaire d'un DEA de Sciences Politiques
- Institut d'Études Politiques de Paris
- Auteur : "Georges Mandel, Le Moine de la Politique", "Au bout de la passion, l'équilibre", "Libre"
- Maire de Neuilly-sur-Seine de 1983 à 2002
- Député des Hauts-de-Seine (6ème circonscription) de 1988 à 2002
- Président du Comité départemental du RPR des Hauts-de-Seine le 3 mai 2000.
- Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine le 1er avril 2004.
- Ministre du Budget (1993-1995) et de la Communication (1994-1995)
- Porte-Parole du Gouvernement (1993-1995)
- Secrétaire national du RPR, chargé de la Jeunesse et de la Formation (1988)
- Secrétaire national du RPR, chargé de l'Animation, de la Jeunesse et de la Formation (1989)
- Coordonnateur et porte-parole de l'équipe de transition (10 juillet 1997) Secrétaire général du RPR (6 février 1998)
- Président par intérim du RPR (avril 1999-octobre 1999)
- Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés Locales (2002/2004)
- Ministre d'Etat, ministre l'Economie, des Finances et de l'Industrie (2004 - 2005)
- Président du Conseil général des Hauts-de-Seine
Président de l'UMP le 28 novembre 2004
- Ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du Territoire (mai 2005 - mars 2007)
- Démissionne du gouvernement en mars 2007
- Président de la République française avec 53,06% des voix le 06 mai 2007

1959 Patrizio Oliva, boxeur, champion olympique en super leger (63,5 kg) en 1980.

1959 Jose Gomez, boxeur, champion olympique en moyens (75 kg) en 1980.

1962 Marciej Czyzowicz, champion olympique au pentathlon moderne par équipe en 1992.

1963 Dan Spitz, guitariste du groupe Anthrax (heavy metal)

1965 Arminas Narbekovas, membre de l'équipe championne olympique de football en 1988.

1968 Marnie McBean, championne olympique d'aviron en deux sans barreuse et en huit en 1992.

1968 Ghani Yalouz, lutteur gréco-romain, championnats d'Europe en 1992 et 1995

1969 Mi-Young Lee, membre de l'équipe féminine championne olympique de handball en 1992.

1972 Yelena Baranova, membre de l'équipe féminine championne olympique de basketball en 1992.

1977 Joseph Anthony Fatone Jr., dit Joey du groupe 'N Sync

1978 Bouba "Papa" Diop, membre de l'équipe nationale de Football sénégalaise lors de la Coupe du Monde de Football 2002.

1980 Nicholas Gene Carter, dit Nick Carter du groupe Backstreet Boys

 

 

Ils ont disparu ce jour là

 

0814 Charles Ier le Grand, dit Charlemagne, roi de France depuis 768 et empereur d'occident (France, nord de l'Italie, une partie de l'Allemagne) depuis 800. Son fils Louis Ier le Pieux lui succède.

1547 Henry VIII roi d'Angleterre et fondateur de l'église anglicane lorsque le pape lui refusa le divorce avec Catherine d'Aragon.

1928 Margareta Johanson, championne olympique de plongeon depuis plate-forme en 1912.

1939 W.B. Yeats, prix Nobel de littérature en 1923.

1948 Jean-Pierre Wimille, pilote de Formule 1.

1953 Konrad von Wangenheim, champion olympique du concours complet équestre par équipe en 1936.

1971 Georges van Parys, compositeur pour Cora Vaucaire, Mouloudji, les Compagnons de la chanson, Maurice Chevalier, ... Mais aussi pour le cinéma (Papa, maman, ma femme et moi, ...)

1985 Alfredo Foni, membre de l'équipe championne olympique de football en 1936.

1986 Sharon Christa Corrigan McAuliffe, institutrice et passagère de Challenger 10.

1986 Francis Richard Scobee, astronaute, pilote et commandant de bord de Challanger 10.

1986 Judith Arlene Resnik, ingénieur et astronaute.

1986 Michael John Smith, astronaute.

1986 Gregory Jarvis, astronaute.

1986 Ronald McNair, astronaute.

1986 Ellison Onizuka, astronaute.

1989 Halina Konopacka, athlète, championne olympique du lancer du disque en 1928.

1992 Arvid Andersson Holtman, gymnaste, champion olympique du combiné, système suédois par équipe en 1920.

1993 Philippe Bernard, ambassadeur de France est abattu par des soldat mutins Zaïrois.

1996 Burne Hogarth, dessinateur de Tarzan de 1937 à 1950.

2000 René Girier, dir «René La Canne», caïd du banditisme dans les années 40 et 50, en France.

2002 Astrid Lindgren, sténographe, secrétaire, écrivain pour enfant ("Fifi Brindacier", "Ronya, fille de brigand", ...). Depuis 2003 un prix porte son nom et récompense les auteurs de littératures pour enfants

 

 

Quelques évènements

 

0893 Charles III le Simple, 3e fils de Louis II le Bègue est couronné roi de France.

1393 Paris, hôtel Saint-Paul (hôtel de la reine) : « bal des Ardents ». Lors de la fête donnée à l’occasion du mariage d'une des dames d'honneur de la reine, un porteur de torches, met le feu accidentellement aux déguisements de 5 seigneurs qui périssent brûlés. Le roi, Charles VI, est sauf.

1547 Edouard VI, 9 ans, monte sur le trône d'Angleterre après la mort d'Henri VIII.

1561 L'Édit d'Orléans suspend les persécutions contre les Huguenots, protestants.

1798 (9 pluviôse An VI) Par traité, Mulhouse est réunie à la France.

1871 Paris capitule devant les prussiens. L'armistice est signé entre la France et la Prusse (Jules Favre négocie avec Bismarck).

1887 Début des travaux de la construction de la Tour Eiffel, à Paris, France. Le momument est conçu par l'ingénieur Gustave Eiffel, et doit être terminé pour l'Exposition universelle va se tenir 2 ans plus tard.

1921 Inhumation du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe à Paris, France.
Vous savez qu'il y plus inconnu que le soldat inconnu ? La femme du soldat inconnu !

1932 L'armée japonaise occupe Shanghai.

1959 La Haute-Volta adhère à la Fédération du Mali.

1961 Proclamation la République du Rwanda.

1986 A 17 h 38 (heure française), une minute et demie après son lancement, la navette Challenger explose en vol avec 7 occupants (dont une passagère Christa McAuliffe, voir plus haut). Les américains devraient éviter de lancer quoi que ce soit dans l'espace à cette période de l'année, car ça semble leur porter malheur (surtout au astronautes !).

1989 Le pétrolier "Bahia Paraiso" coule près de l'Antarctique et perd 600 tonnes de pétrole. 100 km² de mer sont recouverts par les hydrocarbures

1990 Le cheval Ourasi, trotteur français, remporte son quatrième prix d'Amérique et prend sa retraite.

1990 Le parti communiste polonais (POUP) est dissout après 41 ans d'existence. Il donne naissance au «Social-démocratie de la République de Pologne».

1998 Pour l'inauguration du Stade de France, à Saint-Denis, France, l'équipe de France de football bat l'Espagne 1 à 0 en match amical. c'est Zinedine Zidane, déjà en grande forme qui marque le but du match.
C'est aussi la première séléction en équipe de France de Football de David Trezeguet.

1998 Un dessin de Michel-Ange (Le Christ et la Samaritaine) est adjugé à 11 millions de dollars au cours d'une vente aux enchères chez Sotheby's, New York !!

2000 Un fou fait irruption dans la permanence du député libéral-démocrate Nigel Jones, et le blesse après avoir tué son assistante armé d'un sabre de samouraï.

2000 Jean-Christophe Cambadélis, numéro 2 du PS, est condamné à 5 mois d'emprisonnement avec sursis et 100 000 F d'amende par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir reçu sans travailler un total de 441 336 F. Moi je veux bien détourner 441 336 F si je n'en rends que 100 000 ! Vu sa position politique il devrait être enfermé dans une cellule VIP et peut passer ainsi quelques mois de congés avant de finir de claquer le pognon.

2002 Le crash d'un Boeing 727-134 de la Tame Ecuador en Colombie, tue ses 92 passagers et membres d'équipage.

2002 A Painesville, USA, un automobiliste traite un policier de "porc". Steven Thompson est condamné à se tenir aux côtés d'une magnifique truie de 158 kilos dans une bauge sur laquelle était apposée une pancarte disant: "Ceci n'est pas un policier".

2002 Le tribunal de commerce de Versailles prononce la mise en liquidation judiciaire de l'écurie de Formule-1 Prost Grand Prix. Alain Prost se recycle dans les courses sur glace.

2003 George W. Bush qui veut le contrôle du pétrole Irakien, accuse le pays (et son dictateur) de posséder des armes de destruction massive. Il est persuadé que le monde entier va approuver l'invasion du pays pour virer Sadam ... et faire profiter son pays des puits irakiens.

2004 Ed Moses porte le record du monde du 200 mètres brasse à 2 mn 2 s 92/100.

2004 Le site internet de la chaîne de télévision américaine CBS annonce clairement que le spectacle durant la mi-temps de la finale de Superbowl (01 février 2004) doit être chaud. (Les USA se couvrent de ridicule|Ils ont raison, le spectacle va précéder un scandale.)

Bonjour et bon jeudi à tous...

Publié à 09:12 par acoeuretacris Tags : bonjour

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Qu'est-ce que la richesse ?

 

Il en est pour qui une vieille chemise est déjà une fortune.

Un autre se trouve pauvre avec dix millions.

Au fond, il ne s'agit que d'une situation ...

 

Franz Kafka

 

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bonne nuit à tous...

Publié à 20:59 par acoeuretacris Tags : bonsoir
bonne nuit à tous...

 

Si tu cries, le monde se tait: il s'éloigne avec ton propre monde.
Donne toujours plus que tu ne peux reprendre.
Et oublie. Telle est la voie sacrée.
Qui convertit l'aiguillon en fleur arrondit l'éclair.
La foudre n'a qu'une maison, elle a plusieurs sentiers.
Maison qui s'exhausse, sentiers sans miettes.
Petite pluie réjouit le feuillage et passe sans se nommer.
Nous pourrions être des chiens commandés par des serpents,
ou taire ce que nous sommes.
Le soir se libère du marteau, l'homme reste enchaîné à son coeur.
L'oiseau sous terre chante le deuil sur la terre.
Vous seules, folles feuilles, remplissez votre vie.
Un brin d'allumette suffit à enflammer la plage où vient mourir un livre.
L'arbre de plein vent est solitaire.
L'étreinte du vent l'est plus encore.
Comme l'incurieuse vérité serait exsangue
s'il n'y avait pas ce brisant de rougeur au loin
où ne sont point gravés le doute et le dit du présent.
Nous avançons, abandonnant toute parole en nous le promettant.


René Char

 

Les oiseaux - Perruches Kakariki -

Publié à 17:26 par acoeuretacris Tags : oiseaux kakariki
Les oiseaux - Perruches Kakariki -

Le Kakariki est un petit perroquet mesurant entre 25 et 28 cm tout dépendant de la mutation. Il  existe trois espèces de Kakariki.  Le plus connu est le Kakarik à front rouge. Il a le corps vert, la couronne  rouge et les plumes de vol sont bleu. Le Kakariki à front jaune est similaire au  Kakariki à front rouge mais il à la couronne jaune.  Le mâle adulte mesure 25 cm et la femelle est un peu plus petite. Le Kakariki  bigarré (certain le nomme pied ) est le plus rare des trois, pratiquement inexistant en Amérique du Nord. Le Kakariki bigarré est jaune à  front rouge et il est tacheté de vert. Il est originaire de la Nouvelle Zélande et de la Nouvelle Calédonie. Il peut vivre une quinzaine d`année. C`est un oiseau très actif et très curieux. Il adore faire des acrobaties tête à l`envers. Le Kakariki est très sociable et peut facilement vivre avec d'autres espèces d'oiseaux sauf les inséparables. Il n'est pas doué pour la parole mais sa faible voix fait de lui un compagnon idéal pour ceux qui demeurent en appartement.

 

 

Son alimentation se compose de graminées. Il est très important de lui donner tous les jours des fruits ; pomme, fraise, kiwi, raisin, orange, pêche, etc. ainsi que des légumes ; brocoli, carotte, navet etc ainsi qu` un os de seiche. La moulée offre l`avantage de fournir tous les aliments que votre oiseau a besoin. Le Kakariki aime gratter le sol pour trouvé sa nourriture. Il prend sa nourriture avec sa patte comme chez les plus gros perroquet. Ne jamais donner d`avocat, de café, d`alcool, de chocolat, des sucreries ou de mets très épicées  ainsi que du gravier à votre oiseau.

 

Plus la cage de votre Kakariki sera grande plus votre compagnon sera heureux. Il est conseillé une cage avec un fond non grillagé. Mettez dans le fond de sa cage du rafle de maïs (corn cobs) pour qu il puisse gratter le sol.

 

  

 

Les perchoirs de bois sont préférables aux perchoirs de plastique. Vous pouvez utiliser des perchoirs naturels que vous stériliserez avant de les installer. Des branches d`érables, bouleau, arbres fruitier sauf les cerisiers et les abricotiers.

 

 

 

Les Kakarikis sont des oiseaux qui se reproduisent assez bien en captivité pourvu qu`ils aient de l`intimités.   La femelle pond entre 5 à 9 œufs. Pendant qu`elle couve (environ 20 jours) le mâle vient la nourrir. Ensuite quand les œufs ont éclos, c`est encore le mâle qui vient nourrir la femelle qui elle à son tour ira nourrir ses petits. Les jeunes sont sevrés vers 7 à 8 semaines.

 

 

Bébés Kakariki

Animaux - Lézards - Le Gecko -

Publié à 17:01 par acoeuretacris Tags : lézard gecko animaux
Animaux - Lézards - Le Gecko -
Gecko leopard

Le gecko est un reptile qui appartient à la famille des Gekkonidae. Cet animal, commun en terrarium, présente des caractéristiques assez surprenantes.
Le terme gecko regroupe environ 830 espèces de lézards. Actuellement, on divise les geckos en quatre sous-familles :

  • Eublepharinae : geckos à paupières
  • Diplodactylinae : geckos australiens essentiellement
  • Gekkoninae : les « vrais » geckos
  • Sphaerodactylinae : geckos diurnes de petite taille

 

Couverts de petites écailles granuleuses, la taille des geckos varie de 1,5 cm à plus de 30 cm.
Parmi les geckos, certains sont bien connus des terrariophiles comme le gecko léopard. Ces lézards sont présents sur tous les continents.

Présentation du gecko

La plupart des geckos sont insectivores mais certains peuvent être carnivores ou frugivores. Sur les îles du Cap-Vert, certains grands geckos se nourrissent presque exclusivement des pelotes de régurgitation des oiseaux marins nichant à proximité.

Le gecko de Madagascar adore les fruits sucrés.

Phelsuma madagascariensis grandis. image Curnen

On peut trouver de nombreux geckos sur un territoire réduit mais ce sont des reptiles solitaires et territoriaux

Gecko à bandes

De nombreuses espèces, mais pas toutes, possèdent des doigts élargis en raquettes.

Pattes d'un gecko. image Furryscaly

Ces raquettes sont munies de lamelles mobiles elles-mêmes garnies de minuscules poils, les setae, qui permettent aux animaux de grimper sur les surfaces les plus lisses.

Ils peuvent même marcher au plafond.

Plusieurs espèces de geckos ont des doigts élargis

Une grande majorité de geckos est nocturne ou crépusculaire. La pupille de ces geckos forme une fine fente verticale qui s’élargit la nuit pour devenir presque circulaire, comme celle des chats et des vipères.
Les geckos diurnes possèdent, eux, des pupilles rondes.

Gecko volant du sud-est asiatique

Malgré sa sympathique réputation, le gecko peut mordre. Cette morsure peut-être très douloureuse. Le gecko tokay est réputé pour ses morsures.

Gecko tokay

A part les espèces de la sous-famille des Eublepharinae, les geckos ne possèdent pas de paupières mobiles. L’œil est protégé par une écaille transparente.

Les Eublepharinae sont munis de paupières mobiles comme le gecko léopard.

Le gecko comme le caméléon, peuvent, chez certaines espèces, changer de couleur selon le milieu ambiant.

Habitat et mode de vie

Beaucoup de geckos sont arboricoles. Cependant, ces reptiles ont su s’adapter à des biotopes très différents : marécages, déserts, zones montagneuses.

Phelsuma. sp.

La nuit, on les rencontre souvent dans les maisons et ils valent largement n’importe quel insecticide.

A La Réunion et à Mayotte, on appelle communément margouillat le gecko poudre d’or (Phelsuma laticauda). C’est un petit gecko diurne très familier, qui chasse toutes sortes d’insectes dans les maisons.

Oeil d'un gecko. Espèce nocturne à pupille verticale. image Werwin15

Les geckos sont étonnants dans leur parfait mimétisme avec l'environnement. Il est très difficile de les remarquer tant ils savent se camoufler. Le gecko à queue spatulée ou foliacée qui a une forme inhabituelle est l'un de ses maîtres en camouflage.

Gecko à queue spatulée.

Ce gecko (Saltuarius cornutus) vit en Australie. Il est principalement nocturne. Sa queue spatulée imite une tête pour égarer les prédateurs.

Reproduction

La plupart des geckos sont ovipares. Presque tous pondent quelques œufs sphériques à coquille dure plusieurs fois par an.

Ces œufs ont la particularité d’être mous lors de la ponte ; ils durcissent ensuite au contact de l’air.

Jeune gecko albinos

Si on découvre sous une pierre, une ponte regroupant plus de deux œufs, il s’agit alors d’une ponte dite communale, composée des œufs de plusieurs femelles qui se sont rassemblées pour pondre au même endroit.

Cris du gecko

Les geckos possèdent l’étonnante faculté d’émettre des vocalises, parfois très sonores chez les grandes espèces.
La famille des geckos est la seule, chez les lézards, à produire des sons. En effet, leur larynx est pourvu de cordes vocales.

Le tokay est réputé pour ses cris stridents.
Aussi bizarre que cela puisse paraître, on dit que le gecko aboie. En fait, ce cri est constitué de deux syllabes « gek-ho » qui est à l’origine de son nom.

Le gecko se fond très bien dans son environnement.

Par exemple, le gecko à queue en boule a un curieux comportement face à un ennemi. Il fait face à son agresseur puis lui saute dessus en poussant un cri aigu.
Immédiatement après, il détale en profitant de l’effet de surprise.

Une queue qui repousse

Les geckos ont une proportion fantastique à perdre leur queue quand on l’a saisit. D’ailleurs, il est bien rare de voir un gecko muni de la totalité de son appendice caudal d’origine.

La queue des geckos repousse.

Ce dernier est remplacé par une nouvelle queue, dépourvue de vertèbres.