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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Toute simple et si compliquée !
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes les personnes. Dites doucement et clairement votre vérité et écoutez les autres, même le plus simple d’esprit et l’ignorant : ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit.
Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain et vaniteux. Il y a toujours plus grand et plus petit que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressé à votre carrière, si modeste soit-elle : c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps.
Soyez prudents dans vos affaires car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe : plusieurs individus recherchent de grands idéaux et partout la vie est remplie d’héroïsme.
Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est, en face de toute stérilité et de tout désenchantement, aussi éternel que l’herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles : vous avez le droit d’être ici. Et, qu’il soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait.
Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui, et quels que soient vos peines et vos rêves, dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.
Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Soyez positif et attentif aux autres.
Tâchez d’être heureux.
Trouvé dans la Cathédrale Saint-Paul de Baltimore en 1692. Auteur inconnu.
Façade nord-ouest de la villa
La villa Lemot
Le bâtiment est édifié par l'architecte Pierre-Louis van Cleemputte (1758-1834), après plusieurs projets de Mathurin Crucy . Sa construction est prévue dès l'origine du projet, mais les travaux ne commencent qu'en 1824 . Son architecture est de style néo-palladien. Composée d'un corps de bâtiment principal et de deux ailes en retour, la façade au sud-ouest s'ouvre par une loggia sur la vallée de la Sèvre et sur quelques fabriques situées en face, de l'autre côté de la rivière. Barthélemy Lemot fait ajouter au bâtiment un belvédère en son sommet, ainsi qu'une colonnade en hémicycle donnant sur les trois allées d'accès à la villa. En 1872, il confie à l'architecte Lenoir d'achever la loggia. Ce n'est que vers 1930 que l'ancienne allée du potager, en face de la villa, est élargie en grande allée d'accès, avec des statues de Diane, d'Hippomène et d'Atalante, ainsi que des cratères de fleurs.
Façade sud-est de la villa
À l'intérieur, Barthélémy Lemot fait aussi réaliser, vers 1866, l'aménagement de la galerie des illustres au premier étage de la villa. Celle-ci comprend des représentations en médaillon de son père ainsi que de sept autres artistes, amis de François-Frédéric : Claude Dejoux, sculpteur, professeur de Lemot, Charles Percier l'architecte, François Gérard le peintre, André Galle, sculpteur, François-Joseph Talma, le tragédien, François Adrien Boieldieu, compositeur et Antoine-Jean Gros lui-aussi peintre. Ces médaillons sont réalisés à partir de portraits de David d'Angers. La galerie comporte aussi une série de quatre bustes allégoriques datant du XVIIe siècle représentant les saisons, œuvres d'Alessandro Rondoni ainsi qu'un moulage en bronze du Jugement de Salomon, œuvre prix de Rome de Lemot en 1790.
Galerie des Illustres
Centre de gravité du parc, la villa commande plusieurs points de vue sur différentes fabriques et monuments environnants : l'obélisque à l'antique à l'est, la statue de Henri IV et le temple de l'Amitié au sud, et le château de Clisson à l'ouest.
Les maisons du Jardinier et du Portier
La maison du jardinier est le premier bâtiment construit dans le domaine, et ce, dans un style italianisant. Après un premier projet en 1808, Crucy dessine les plans inspirés directement de l'architecture rurale toscane en 1809. Deux inspirations s'y distinguent : les murs crénelés et la tour du pigeonnier rappellent les castelli de cette région d'Italie. Par contre, le pavillon d'entrée agrémenté d'une galerie d'arcades surmonté d'une loggia est directement inspiré de la casa colonica. Il s'agit d'un nouveau type de modèle architectural défini dans le cadre d'une réforme agraire lancée dans les campagnes toscanes, dans les années 1770, pour reloger les paysans dont les terres venaient d'être redistribuées. Crucy et Lemot souhaitent ainsi proposer un modèle de réforme agraire déjà éprouvé dans un contexte de reconstruction des campagnes environnantes . Les travaux commencent en 1811 pour s'achever en 1815 . C'est le moellon qui est utilisé pour le gros œuvre, mais le caractère italien rural est rendu par l'apport de la brique chantignolle, de forme allongée (dix-sept centimètres de long pour deux centimètres d'épaisseur). Les toits, plats, sont couverts de tuile rouge, et la présence de serliennes et baies en plein cintre utilisant la brique donnent à l'ensemble son caractère mérodional . La maison est complétée par une grange, deux remises et un pigeonnier. C'est surtout dans ce bâtiment qu'a logé Lemot, la villa étant à peine achevée à sa mort.
La maison du jardinier
La maison du portier est construite en 1817 à proximité des berges de la Sèvre. Située à l'une des entrées du parc, elle présente, par ses baies géminées , ses fenêtres en arc surbaissé à l'étage et l'escalier extérieur sous un auvent, une évocation des maisons rurales de l'Ombrie.
La maison du portier
Les fabriques - (Une fabrique de jardin est une construction à vocation ornementale)
Fabriques dans l'enceinte du parc
Chaque fabrique du parc est inspirée directement de la littérature, d'un épisode de l'antiquité mais aussi de l'histoire nationale ou locale, sur le modèle des parcs du XVIIIe siècle comme celui d'Ermenonville.
-Le temple de Vesta est la plus grande fabrique du parc, due sans doute à des plans de Crucy, modifiés par Cleemputte et Lemot. Construit de l'été 1819 à juillet 1822, c'est une allusion directe au temple de Vesta de Tivoli. Prenant la forme d'un tholos, de plan circulaire donc, elle est composée de dix-huit colonnes à chapiteaux doriques, et non corinthiens comme son modèle italien. Les fûts des colonnes ont été taillés dans un granit local mais les chapiteaux et les bases ont été sculptés à Paris. La cella centrale comporte une porte et trois fenêtres. Elle devait contenir en son centre une statue de marbre qui n'a jamais été réalisée. Par contre, les murs entre les fenêtres comportaient des bustes en plâtre et des statuettes en terre cuite qui ont aujourd'hui disparu. Lemot souhaitait qu'un bassin aménagé derrière le temple permette d'alimenter une cascade passant sous la fabrique et dévalant jusqu'à la Sèvre, afin d'imiter toujours les jardins de Tivoli. Ce projet n'est pas mené à bien. Seul subsiste un passage voûté dans le soubassement en pierre.
- La grotte d'Héloïse est aménagée dans le coteau face à la Sèvre. Elle constitue une allusion directe à Héloïse d'Argenteuil, maîtresse de Pierre Abélard, ce dernier étant né au Pallet, non loin de là. Dans cette grotte aménagée et transformée, une dédicace d'Antoine Peccot, neveu de Crucy, y est gravé en 1813 : « Héloïse peut-être erra sur le rivage ». En effet, selon Abélard lui-même, la future abbesse serait venue au village natal de son amant pour accoucher d'Astrolabe. Lemot tente ainsi de faire croire qu'elle l'aurait fait sur les rives de la Sèvre, dans l'actuel parc. L'allusion marque aussi l'intérêt des débuts du romantisme pour le Moyen Âge.
- Le rocher Rousseau contient le poème de l'Anglais William Shenstone déjà gravé dans la grotte de la fontaine du parc d'Ermenonville. Ce dernier parc, l'un des plus célèbres parcs à fabriques du XVIIIe siècle en France, est un modèle à suivre pour Lemot. Seul le premier vers change : « Ô limpide fontaine » est remplacé par « Ô limpide rivière », allusion à la Sèvre située à quelques mètres de là .
- Le rocher Delille supporte depuis 1815 le vers du poète Jacques Delille, tiré de son ouvrage Les Jardins : « Sa masse indestructible a fatigué le tems ». Cette citation est elle-aussi déjà présente sur un rocher du parc de Mortefontaine, autre célèbre parc à fabriques du XVIIIe siècle situé toujours à proximité de la forêt d'Ermenonville. Au pied de ce rocher, à proximité du chemin qui y serpente, se trouve la statue d'un sénateur romain.
- L'édicule à l'antique est dessiné par Crucy, prenant la forme d'un oratoire rural, tel un laraire antique. Comportant une niche circulaire d'un côté et une niche en hémicycle de l'autre, il était destiné à recevoir une statue de Cérès. Cette statue est aujourd'hui située dans l'allée centrale. Il est construit en pierres et en brique.
- Le tombeau à l'antique est dessiné lui-aussi par Crucy. Sculpté par un tailleur de pierre local, il reprend la forme du tombeau de Jean-Jacques Rousseau sur l'île des Peupliers à Ermenonville. Il comportait l'inscription peinte et in Arcadia Ego aujourd'hui effacée. On retrouve aussi ce tombeau dans les peintures de Hubert Robert et cette inscription gravée sur une sépulture dans un tableau intitulé de la même manière signé de Nicolas Poussin. C'est une allusion à Virgile évoquant la fragilité du monde.
- La colonne de Madrid serait un réemploi d'un élément architectural du château de Madrid. Ce château de la Renaissance est construit à Neuilly-sur-Seine par François Ier et détruit à la fin du XVIIIe siècle. Aucune trace dans les archives ne permet de confirmer cette hypothèse. Cela constitue néanmoins là encore un hommage à l'histoire de France et particulièrement à la période de la Renaissance.
- La borne miliaire est érigée en 1813. Selon Lemot, la voie romaine entre Nantes et Poitiers traversait le domaine, ce qui s'est révélé en réalité fantaisiste. Cependant, cette borne se voulait un moyen de rappeler le passage de ce chemin dans le parc, le long de la rivière. De l'autre côté du chemin, un montoir en pierre a été aménagé, sur le modèle des sièges antiques servant aux cavaliers romains à monter sur leur cheval.
- Le bain de Diane est un enrochement naturel aménagé en 1815 dans le lit de la rivière qui se veut le lieu de repos de la déesse romaine de la chasse. Pour cela, Lemot s'est inspiré des rives du lac de Nemi près de Rome, et des Métamorphoses d'Ovide. L'effet sauvage des lieux est renforcé par les bosquets de charmes plantés tout autour.
- Le moulin de Plessard est racheté par Lemot en 1823 qui le laisse alors simplement dans son état initial, à cheval sur la rivière. Il est reconstruit dans le style italien entre 1851 et 1854 par son fils et Paul Méchinaud, architecte local. Le bâtiment est encore agrandi en 1901.
Vue de l'allée d'accès à la villa Lemot
Le domaine de la Garenne Lemot est un parc situé sur les communes de Gétigné et Clisson en Loire-Atlantique et de Cugand en Vendée. Il a été créé par le sculpteur François-Frédéric Lemot au début du XIXe siècle. L'ensemble se veut un hommage aux paysages et à l'architecture de l'Italie. Le domaine se compose d'une villa néo-palladienne surplombant la vallée de la Sèvre nantaise ainsi que des bois et des jardins où sont érigés des fabriques et des statues rappelant le style Antique ainsi que les maisons du jardinier et du portier de style italianisant.
Le conseil général de la Loire-Atlantique achète le domaine à la famille Lemot en 1968. Il est inscrit au titre des monuments historiques l'année suivante, et classé par étapes depuis 1988. Aujourd'hui, c'est un lieu de promenade et un centre culturel où sont régulièrement organisés des expositions d'art contemporain et des spectacles.
À l'origine, le terrain dit « bois de la Garenne » est une réserve de chasse appartenant aux seigneurs de Clisson . Le site se trouve sur un terrain granitique, alors couvert de landes et d'environ quatre cents chênes.
Pendant la Révolution française, lors des guerres de Vendée, la vallée de Clisson est ravagée. Contre la levée en masse de trois cent mille hommes par la Convention en 1793, le district de Clisson entre en insurrection. Après des combats entre Vendéens et Républicains, les « Mayençais » de Jean-Baptiste Kléber mettent le feu au château de Clisson et à un bon nombre de maisons. En janvier 1794, les colonnes infernales finissent de détruire Clisson, l'église et les maisons du bourg de Gétigné notamment . La population de la ville utilise d'ailleurs les chênes de la garenne vers 1796 pour se construire des abris en attendant la reconstruction de leur maison . C'est dans ce contexte de reconstruction de la vallée que l'arrivée de François-Frédéric Lemot change la destinée du domaine.
En 1805, François-Frédéric Lemot, sculpteur d'origine lyonnaise, est attiré à Clisson par François Cacault (1743-1805), diplomate et ancien député de la Loire-inférieure. Celui-ci, avec son frère Pierre (1744-1810) qui est artiste peintre, y ont fondé un musée avec les nombreuses collections d'œuvres d'art accumulées pendant leurs séjours en Italie. Ils souhaitent tous deux en faire un lieu d'accueil pour les artistes. En fonction un temps à Rome, François Cacault a, en effet, eu l'occasion de fréquenter les artistes pensionnaires à l'Académie de France à Rome dont Lemot, prix de Rome de sculpture en 1790. En s'installant à Clisson, les artistes autour de Cacault tentent d'y retrouver les paysages de la Toscane, dans les coteaux dominant la Sèvre. D'après Lemot, Nicolas Poussin se serait inspiré de la vallée de la Sèvre pour peindre les paysages de son tableau Diogène jetant son écuelle, actuellement conservé au musée du Louvre .
Cette légende est fausse mais reste une invitation pour les artistes à parcourir la région. Le sculpteur, dès son arrivée en 1805 avec d'autres artistes, y est frappé par la ressemblance avec l'Italie :
« En arrivant à Clisson, je fus tellement surpris et frappé du grand caractère du paysage que je me crus transporté en Italie. Je ne pouvais assez contempler la richesse et la variété de ses tableaux admirables, où la nature semblait déployer toute sa magnificence pittoresque. Le bois de la Garenne surtout, me retenait sans cesse par la beauté de sa végétation de ses rochers, de ses cascades, l'étendu de ses points de vue, et la nuit me surprenait toujours le crayon à la main dans ces promenades solitaires ».
François-Frédéric Lemot, (notice historique sur la ville et le château de Clisson - 1812 -)
Lemot acquiert cette propriété de la Garenne dès le 26 juin 1805 et réalise aussitôt les dessins préparatoires de son projet de domaine. Il l'aménage sans interruption jusqu'à sa mort en 1827. Les inspirations sont toujours italiennes ; Lemot veut recréer la campagne de Toscane, du Latium et d'Ombrie. Le sculpteur veut donner au site un air de Tivoli. Il fait appel à l'architecte nantais Mathurin Crucy, lui aussi grand prix de Rome en 1774, pour mettre en plan ses dessins. L'ensemble du projet est suivi sur place par le régisseur clissonnais du domaine, Joseph Gautret (1771-1855) qui réside dans la maison du jardinier. La correspondance entre les deux hommes permet de mieux connaître les étapes de l'aménagement du domaine[8],[V 2]. La propriété représente une surface totale de vingt-cinq hectares dont le parc n'est que le centre : le baron Lemot est un véritable propriétaire terrien, possédant de nombreuses métairies. Ses propriétés sont d'ailleurs élevées au rang de Majorat la veille de sa mort .
Le parc est aménagé à partir de 1806 ; Lemot y fait planter 280 arbres suivis d'un millier de peupliers l'année suivante aux abords de la Sèvre et sur les îles de la rivière. Gautret et ses employés consacrent 360 journées de travail à cette tâche ainsi qu'à l'élimination des broussailles et autres ronces. Le régisseur se procure même des furets pour éliminer les lapins de la garenne. Au même moment, trois allées sont tracées, convergeant vers la terrasse et le futur emplacement de la villa. Les petits sentiers sont bordés de lilas et noisetiers. Lemot réclame une végétation très dense sur la majeure partie du parc afin de ménager des effets de surprises. Un potager, aujourd'hui disparu, est tracé et enclos entre 1807 et 1808 : tout autour d'un bassin, une pépinière d'une surface de trois hectares est plantée dans le but de faire parvenir à maturité les différentes espèces avant leur plantation dans le parc . Sur les berges de la Sèvre, le terrain est nivelé à partir de septembre 1806 et une prairie y est aménagée. Entre 1807 et 1809, deux cents peupliers sont plantés le long des berges ainsi que sur les petites îles de même qu'une centaine de saules .
Plan du Parc
Gautret emploie jusqu'à treize personnes pour l'entretien du parc. Les graines sont transportées depuis Nantes ou Paris. Pour le choix des arbres sont privilégiées les espèces locales, accompagnées d'arbustes pour créer des fourrés. On trouve aussi de nombreux pins qui sont plantés jusque sur les coteaux de l'autre côté de la Sèvre, entre l'obélisque et le château de Clisson, à partir de 1809. Lemot déclare en effet : « Je veux multiplier beaucoup cet arbre dans le parc et dans le pays, ce qui lui donnera tout à fait l'aspect de l'Italie » (7 mars 1809). Des rosiers sont installés à partir de 1814. À partir de cette même date, des vignes sont également plantées : tout d'abord des vignes de chasselas sur des piliers en brique sur le chemin de l'entrée principale formant une treille . Puis quatre mille pieds de vigne sont installés sur le versant ensoleillé du coteau en 1827. Il faut attendre la fin du XIXe siècle pour voir s'implanter des espèces d'arbres exotiques.
La maison du Jardinier
Les bâtiments sont construits dans des styles d'inspiration italienne. La maison du jardinier est construite de 1811 à 1815 par Crucy. Celui-ci dessine des plans pour une villa dont la construction commence en 1816. Les travaux et plans sont repris par l'architecte parisien Pierre-Louis van Cleemputte (1758-1834) en 1824, mais François-Frédéric Lemot n'en voit jamais la fin. Les fabriques du jardin sont construites par Crucy et Lemot entre 1818 et 1823. À sa mort, Lemot est enterré dans le temple de l'amitié, ancienne chapelle funéraire aménagée dans le cimetière de la ville de Clisson, en face du château, de l'autre côté de la Sèvre.
Le fils de François-Frédéric Lemot, Barthélémy (1810-1883), décide de s'installer à Clisson en 1841 et devient plusieurs fois maire de la ville jusqu'en 1881. Il achève l'aménagement de villa, mais fait également construire le belvédère, l'escalier monumental, la galerie des illustres, la colonnade en pierre fermant la cour et la glacière. En tant que premier magistrat de la commune, il promeut le style italianisant dans la construction de plusieurs édifices publics.
Le domaine sert dans les années 1950 et 1960 de centre d'accueil sous le nom « Le Joyeux Nid » à destination d'enfants en difficulté confiés par l'aide sociale à l'enfance. Il reste la propriété des descendants du sculpteur jusqu'en 1968, date à laquelle le domaine est vendu au conseil général de la Loire-Atlantique. Le domaine commence alors à faire l'objet de mesures de protections au titre des monuments historiques. En 1969, la villa et le temple de Vesta sont inscrits, auxquels s'ajoutent la colonne d'Henri IV et le parc qui l'entoure en 1986. Par arrêté du 14 mars 1988, l'ensemble du parc et ses fabriques, l'extérieur de la villa et de la maison du jardinier sont classés au titre des monuments historiques, ainsi que les extérieurs du temple de l'Amitié et l'obélisque sur la rive gauche. En 2000, la maison du portier, dernier bâtiment non protégé, est classée.
Le domaine voit s'installer le Fonds régional d'art contemporain (FRAC) des Pays de la Loire en 1988 et ce jusqu'en 1994, date de son déménagement à Nantes . En 1990, une exposition documentaire sur l'histoire du domaine et sur l'architecture à l'italienne est aménagée à demeure à la maison du jardinier. Dans le même bâtiment, le centre d'étude sur le patrimoine et l'italianité en architecture (CÉPIA), organise alors des colloques, universités d'été sur site et réalise des publications dans le domaine de l'architecture et du patrimoine.
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Undandy est un homme se voulant élégant et raffiné, se réclamant du dandysme, courant demode et de société venant de l'Angleterre de la fin du XVIIIe siècle, mais aussi d'une affectation de l'esprit et de l'impertinence.
L'origine du mot est obscure. Le terme d'excentricité, défini comme une manière d'être, notamment dans l'habillement et l'apparence, qui rompt totalement avec la règle du commun des hommes, a commencé à s'appliquer au comportement humain dans les années 1770 ; parallèlement, le mot dandy apparaît vers la fin duxviiie siècle, se distinguant de l'excentricité car il « joue avec la règle » mais la respecte encore : dans les années précédant laRévolution américaine, le premier couplet et refrain de la chansonYankee Doodle tourne en dérision la pauvreté et les manières vulgaires des colons américains, suggérant qu'un américain moyen possédant un simple poney et un vêtement orné pouvait être qualifié de « dandy » par rapport à ses compatriotes, suggérant aussi qu'un beau cheval et des vêtements à galons d'or permettaient de distinguer lemacaroni anglais (appelé en France l’« élégant » ou le « merveilleux »).
SelonDaniel Salvatore Schiffer, biographe d'Oscar Wilde qui fut le premier à théoriser sur le dandysme, le mot dandy date d'environ 1780 : dans une ballade écossaise anonyme est mentionné un jeune homme efféminé surnommé Andrew (diminutif Andy), « coq du village » raillé par la population notamment lorsqu'il se dandine derrière une jeune fille («Andy is dandeling »). Dandy serait donc unmot-valise formé à partir du verbe «dandle » et d'« Andy », désignant dans la région frontalière entre l'Angleterre et l'Écosse (Border ballad) de jeunes gens qui fréquentaient l'église ou la foire annuelle dans une tenue excentrique.
Au XXIe siècle, le mot dandy est un adjectif badin, souvent sarcastique pour signifier « beau ». Lorsqu'il est utilisé sous la forme d'un substantif, il se réfère à un homme à l'apparence soignée et bien habillé, plus souvent à un homme narcissique.
Cultivant l'élégance, la finesse et l'originalité, le style « dandy » s'attache principalement au langage et à la tenue vestimentaire.
La définition d'un dandy pourrait être « homme à l'allure précieuse, originale et recherchée, et au langage choisi ». Mais le dandysme n'est pas une esthétique fixée : il peut être protéiforme, et le dandysme d'unGeorge Brummell, souvent considéré comme originel, est très différent du dandysme d'unOscar Wilde.
Le dandysme constitue aussi unemétaphysique, un rapport particulier à la question de l'être et du paraître, ainsi qu'à la modernité. De nombreux auteurs, la plupart du temps eux-mêmes des dandys, se sont interrogés sur son sens. Ainsi, dans un contexte de décadence,Baudelaire identifie le dandysme comme le « dernier acte d'héroïsme » possible, recherche de distinction et de noblesse.
Baudelaire par Nadar
« Le Dandy doit aspirer à être sublime sans interruption, il doit vivre et dormir devant un miroir »
(Baudelaire, Mon coeur mis à nu)
Identifié, souvent à tort, comme une simple frivolité, le dandysme, au contraire, se pense par ses pratiquants, surtout au XIXe siècle, comme une ascèse et une discipline extrêmement rigide et exigeante. Ainsi, toujours selon Baudelaire :« Le mot dandy implique une quintessence de caractère et une intelligence subtile de tout le mécanisme moral de ce monde.
Le dandysme constitue un jeu permanent sur l'être et le paraître qui explique que l'on ne distingue pas véritablement les dandys de chair de ceux de papier.
Dans les romans de La Comédie humaine, Honoré de Balzac a présenté toute la gamme des dandies dont les représentants les plus caractéristiques sont Henri de Marsay : « [...] le jeune comte entra vigoureusement dans le sentier périlleux et coûteux du dandysme. Il eut cinq chevaux, il fut modéré : de Marsay en avait quatorze. » ou Maxime de Trailles : «"Monsieur de Trailles, la fleur du dandysme de ce temps là, jouissait d'une immense réputation".
Henri de Marsay, parBertall.
Dans la vie réelle, Balzac avait une grande admiration pour le « dandy-lion »Charles Lautour-Mézeray, journaliste et mondain, qui lui a servi de modèle pour le personnage d'Émile Blondet. Il a en outre donné de nombreuses interprétations sur la notion de dandysme dans des articles parus dansLa Mode et dans sonTraité de la vie élégante,1830.
Le dandy le plus connu étaitGeorge Brummell, dit le « beau Brummell ». C'était un courtisan qui fréquentait la cour d'Angleterre. Ses héritiers sont notammentBarbey d'Aurevilly,Oscar Wilde,Robert de Montesquiou,Paul Bourget ouBaudelaire en France.
Le Beau Brummel
Le dandysme suppose un caractère personnel très altier, élégant, raffiné, voire arrogant, et il est une idée très répandue d'estimer que le dandysme perdure de nos jours par cette forme. Mais il s'agit là plus de l’« esprit dandy » que de dandysme véritable, le mouvement comprenant en sa définition même son caractère autodestructeur.
Comment le ciel est devenu grand..
C’était il y a longtemps… lorsque les hommes avaient un grosproblème ; le ciel était trop bas.
Il était si bas qu'il n'y avait pas de place pour les nuages. Il était si bas que les arbres ne pouvaient pas pousser. Il était si bas que les oiseaux ne pouvaient pas voler. S’ils essayaient, ils se heurtaient aux arbres et aux nuages.
Mais ce qui était plus pénible encore, c’était que le hommes adultes ne pouvaient pas se tenir debout, bien droits comme leur corps le leur demandait. Ils devaient marcher tout penché, en regardant leurs pieds et ne voyaient pas où ils allaient.
Les enfants ne connaissaient pas ce problème. Ils étaient petits, Ils pouvaient se lever aussi droits qu’ils le souhaitaient. Ils ne marchaient pas en regardant leurs pieds et pouvaient voir où ils allaient.
Ils savaient par contre qu’un jour, ils deviendraient des adultes et qu'ils devraient marcher tout penchés en regardant leurs pieds à moins que quelque chose ne se passe.
Un soir, tous les enfants se sont réunis et ils ont décidé de relever le ciel. Les quelques adultes qui les écoutaient riaient sous cape mais soudain, ils ont vu les enfants lever de longs poteaux vers le ciel. Un, deux, trois, quatre…un cri énorme retentit - unnn-uhhhhhh.
Mais rien ne se passe. Le ciel reste comme il a toujours été. Les arbres ne peuvent toujours pas grandir. Les oiseaux ne peuvent toujours pas voler. Il n’y a toujours pas de place pour les nuages et les adultes marchent toujours courbés en regardant leurs pieds sans voir où ils vont.
Le lendemain, les enfants recommencent avec des poteaux plus longs. Un, deux, trois, quatre…un cri énorme retentit - unnn-uhhhhhh. Mais rien ne se passe.
Le soir suivant, les enfants qui sont persévérants essayent encore. Ils prennent des poteaux encore plus longs. Un, deux, trois, quatre…un cri énorme retentit - unnn-uhhhhhh. Mais rien ne se passe.
Le quatrième soir, ils ont trouvé de très très très longs poteaux, les plus longs qu'ils pouvaient trouver et ils se sont mis à compter : un, deux, trois, quatre…un cri énorme a retentit - unnn-uhhhhhh et le ciel s’est soulevé.
Depuis ce jour, le ciel est à sa place. Les arbres peuvent pousser, les oiseaux peuvent voler sans se heurter aux troncs et aux branches. Les nuages ont de la place pour aller et venir et les hommes peuvent se tenir droit en regardant le ciel.
Mais le plus extraordinaire c’est que lorsque le soleil s’est couché la nuit suivante et qu’il a commencé à faire sombre, le ciel troué par les poteaux des enfants s’est mis à scintiller. Dans chaque trou, il y avait une étoile.
(Conte Apache)