Bonjour à tous...

Publié à 07:55 par acoeuretacris
Bonjour à tous...

Je souhaite dans ma maison, - Une femme ayant sa raison, - Un chat passant parmi les livres, - Des amis en toute saison - Sans lesquels je ne peux pas vivre.
[guillaume apollinaire]

 

 

 

je vous souhaite une excellente journée...

bisous...

à demain....

Publié à 20:11 par acoeuretacris

Merci...

Publié à 15:41 par acoeuretacris
Merci...

d'etre passés par ici...

 un petit café ????

celui de l'amitié...

la recette n'est pas de moi...

mais je la crois universelle...

et elle est tellement belle !!!

 

Une bonne mesure de bonté
Une portion de douceur
Un grand trait de patience
Beaucoup de jovialité
Une pincée d'indulgence
Une bonne dose de compassion
Une goutte d'ouverture
Une pointe d'humour
Un peu de paix
Quelques traits de générosité
Beaucoup de sagesse

 

(auteur inconnu)

 

bisous...

Les déserts - L'Atacama -

Publié à 15:24 par acoeuretacris Tags : Déserts
L’Atacama est le plus sec de tous les déserts. Il se situe en Amérique du Sud. Certains endroits n’y ont, de mémoire d’homme, jamais vu de pluie. 
 
Caractéristiques de l’Atacama 
Ce désert a une superficie de 105 200 km². Il se situe le long de la côte du nord du Chili et à l’ouest des Andes. 
Les précipitations moyennes annuelles sont inférieures à 15 mm. 
C’est un désert de type rocheux et salé. Les températures varient de 35°C à – 4°C. 
 
 
La vallée de la Lune au pied des Andes . By Vitch 
 
Ce désert a la particularité d’occuper une étroite bande côtière. D’à peine 160 km de large, il s’étend vers le sud sur 960 km. 
 
 
Bande côtière du désert d'Atacama. By Welsh Boy 
 
C’est une grande plage aride et inhospitalière. 
 
 
Photo satellite 
 
Quelques brouillards côtiers apportent de temps en temps l’humidité nécessaire au développement de quelques plantes, dont certains cactus. 
 
 
By Welsh Boy 
 
A l’inverse, le flanc ouest, où s’élèvent les contreforts des Andes, est parfois arrosé par des pluies hivernales. 
De nombreux endroits sont recouverts d’importants dépôts de sel. Il s’agit de grands bassins baptisés salars. 
 
 
Dépôts de sel. By Crazynd 
 
L’Atacama possède d’importants gisements de minéraux rares, tel le salpêtre. Ces minéraux sont extraits dans de nombreux sites.
Hostiles aux bactéries impliquées dans la décomposition, le climat a préservé des momies des civilisations paléo-indiennes.
 
 
Une fois arrosées, les étendues de sel abritent des invertébrés dont notamment l’artémia, une crevette dont les œufs peuvent survivre à plusieurs années de sécheresse. 
 
 
By Shark Attack's 
 
On y trouve également des oiseaux dont trois espèces de flamants qui profitent des mares temporaires.

Les déserts - Vallée de la mort. Désert de Mojave

Publié à 15:04 par acoeuretacris Tags : Déserts
Le désert Mohave (ou Mojave) s’étend dans le sud de la Californie, au sud-est de la sierra Nevada. Sa superficie est de 140 000 km².
Le désert de Sonora se trouve au sud du Mojave.
 
Dans le nord du désert Mohave, se trouve la célèbre Vallée de la Mort (Death Valley). 
 
Caractéristiques du désert de Mojave et Sonora 
C’est un désert d’altitude situé pour la plus grande partie au-dessus de 2000 m. Les températures varient de 48°C à -13°C. 
 
 
By Shimown 
 
C’est un désert de type sableux et rocheux. Dans le Mohave, les précipitations moyennes annuelles sont de 50 à 125 mm. Sa superficie est de 140 000 km². 
 
 
By Racoles 
 
La végétation du Mohave ressemble à celle du Grand Bassin avec un ensemble d’arbustes résistants à la sécheresse. 
Le Sonora, moins élevé, se trouve au sud du Mohave. Dans ce désert chaud, des pluies hivernales stimulent la croissance et la floraison de plantes annuelles aux couleurs vives. Les cactus y sont nombreux. 
 
 
By Ow8ing 
 
Les précipitations moyennes annuelles dans le Sonora sont de 250 mm. Ce désert a une superficie de 275 000 km². 
 
 
By Kerinin 
 
L’acticité volcanique du Pléistocène a créé un immense cratère dans le sud du Sonora (nord du Mexique). 
 
La Vallée de la Mort 
Au nord du Mohave, la Vallée de la Mort est une exception car elle est située à 86 m au-dessous du niveau de la mer.
Cette vallée est le point le plus bas des Etats-Unis et également l’un des endroits les plus arides de la planète.
On y a enregistré une température de 57°C en 1913.
 
 
 
By Nataliej 
 
Particulièrement aride, la Vallée de la Mort possède une végétation très limitée. Entouré de pics, ce bassin présente plusieurs failles très actives.
La région de Basin and Range est particulièrement volcanique.
 
Les étranges polygones de la Vallée de la Mort sont dus à l'évaporation des eaux souterraines et à la cristallisation du sel sous l'effet des fortes chaleurs. 
 
 
By Garu 
 
Le climat chaud et sac de cette vallée est dû à sa position abritée des pluies par la sierra Nevada. 
 
La faune 
La faune de la région inclut la tortue du désert. Pour les espèces de tortues qui vivent dans des déserts où nulle végétation n’offre de protection contre les rayons du soleil, la seule solution consiste à creuser le sol et à s’enfouir dans un terrier plus frais. 
 
 
 
Comme les autres rongeurs des déserts, le rat-kangourou se montre prévoyant en stockant des provisions au fond de son terrier. 
 
 
Du Toit Richard 
 
Sautillant de buisson en buisson, il se saisit de graines qu’il met dans ses bajoues avec ses pattes avant pour les transporter.
Il mange parfois ses excréments afin d’en récupérer l’humidité et les vitamines.
 
Le rat-kangourou fréquente les déserts du sud-ouest des Etats-Unis. 
La chouette des terriers habite également les déserts nord-américains. Elle occupe un terrier toute l’année où elle pond ses œufs. 
 
 
Illustration Harvey Martin 
 
Ce terrier est souvent un abri existant qu’elle s’est contentée d’agrandir. Long de 3 m environ, le terrier s’enfonce à un mètre de profondeur. 
Son seul vrai prédateur est le serpent. 
 
La flore 
Dans les déserts du Mohave et du Sonora, les plantes grasses emmagasinent des réserves d’eau. Ainsi, le Saguara, une espèce de cactus, peut stocker jusqu’à une tonne d’eau sous forme de gélatine dans les tissus spongieux de son tronc. 
 
 
By Squiddles 
 
Dans les déserts de Basse-Californie, l’arbre-éléphant stocke ses réserves dans son tronc et peut ainsi conserver ses feuilles. 
Détenteurs du record de hauteur absolu, parmi les cactus du monde, les immenses Pachycereus pringlei peuvent atteindre 15 m de haut et peser 10 tonnes. Cette plante a une longévité exceptionnelle de plus de 200 ans. 
 
 
D.Malle et Franck Lane 

Les déserts - Désert du Grand Bassin et désert de Chihuahua

Publié à 14:44 par acoeuretacris Tags : Déserts
Le désert du Grand Bassin (Great Basin Desert) est la plus vaste étendue désertique des Etats-Unis. Sa superficie est de 409 000 km².
Il est situé pour l’essentiel dans le Nevada et l’Utah c’est-à-dire l’ouest de l’Amérique du Nord.
 
Le désert de Chihuahua se situe dans le sud de l’Amérique du Nord et est à cheval entre le Mexique et les Etats-Unis. 
 
Caractéristiques du Grand Bassin 
Les précipitations moyennes annuelles sont de 250 mm. C’est un désert de type sableux et caillouteux. 
Il est classé dans la catégorie des déserts froids en raison de son altitude assez élevée. Les températures vont de 38°C à -7°C. 
Situé entre 900 et 1980 m au-dessus du niveau de la mer, sur ce plateau, de larges vallées et d’anciens lacs desséchés se succèdent. 
 
 
Steve Ming 
 
60% des précipitations ont lieu en hiver et sous forme de neige. 
Les playas, des lacs temporaires, sont caractéristiques de la région. Leur lit salé permet la croissance d’une végétation dominée par les arroches (Atriplex canescens). 
 
Faune animale du Grand Bassin 
L’animal le plus étrange est un batracien : le pied-en-bêche de Couch (Scaphiopus couchii) . Ce crapaud peut survivre à la sécheresse en se réfugiant sous terre.
Il y reste en attendant patiemment une averse pour sortir. C’est le martèlement de la pluie sur le sol qui le prévient que le moment attendu est arrivé.
 
 
 
Pied-en-bêche de Couch . By The Horned Jack Lizard 
 
Il sort aussitôt et se dirige vers une mare temporaire où il s’accouple. Les têtards deviendront crapelets en dix jours seulement. 
Parmi les autres espèces locales, on trouve le lièvre-antilope (Lepus alleni) qui creuse des terriers afin d’éviter les fortes chaleurs. 
 
 
 
Il est pourvu d’oreilles longues de 20 cm. Les animaux pourvus de grandes oreilles bénéficient, grâce à celles-ci, d’une climatisation intégrée. C’est également le cas du fennec. 
Parmi les reptiles, on trouve les crotales du Grand Bassin et les lézards cornus du désert. 
 
 
Crotale (Crotalus scutulatus) en position de défense. By The Horned Jack Lizard 
 
Le crotale cornu (Crotalus cerastes) est célèbre pour son mode de locomotion. Son corps ne touche le sol brûlant du désert qu’en un minimum de points à la fois. 
 
 
 
Il passe la journée, caché dans un terrier et ne sort que la nuit. Venimeux, il mange des lézards ou des rats-kangourous. 
Le crapaud cornu également appelé crapaud du Texas , n’a du crapaud, que la corpulence, car c’est un vrai lézard. On compte environ une douzaine de lézards-crapauds répartis dans l’ouest de l’Amérique du Nord. Ces lézards ne fréquentent que les zones arides et désertiques, parfois jusqu’à 3000 m d’altitude.
Le crapaud cornu du Texas (Phrynosoma cornutum) possède une véritable armure d’écailles épineuses qui décourage les nombreux prédateurs.
 
 
 
Crapaud cornu du Texas. By The Horned Jack Lizard 
 
Elle sert également de camouflage. Ce lézard se confond admirablement avec le sable et les pierres du désert. 
 
Désert de Chihuahua 
Portant le même nom que la province centrale du Mexique, le Chihuahua est un désert d’altitude. Ce désert se situe entre les montagnes de la sierra Madre, au Mexique, et déborde au nord sur les Etats-Unis. 
 
 
By Birdw0oks 
 
C’est un désert de type sableux et pierreux. Les précipitations annuelles moyennes sont de 250 mm.
Les températures varient de 40°C à – 30°C.
 
Sa superficie est de 518 000 km². 
L’essentiel de ce désert se trouve entre 1000 et 1500 m d’altitude. C’est le plus vaste désert d’Amérique du Nord. 
 
 
Bassin de Tularosa. Les dunes de gypse de cette vallée du nord de Chihuahua couvrent une superficie de 712km² 
 
Enclavé entre les montagnes mexicaines de la sierra Madre, il s’étend sur le Nouveau-Mexique, le Texas et l’Arizona. 
Le peu de pluviosité tombe en été, quand les précipitations sont les moins profitables. 
Malgré des températures extrêmes, la diversité des biotopes permet au Chihuahua d’abriter une faune variée, notamment des chauves-souris et des tarentules. 

Les plantes carnivores - Les droseras

Publié à 14:17 par acoeuretacris Tags : plantes carniv

C'est une famille regroupant de nombreuses espèces (plus de 130) très diverses.
Ces plantes possèdent toutes des "poils" ou "tentacules" mobiles dont l'extrémité est recouverte d'une sorte de glu (le mucilage).
Les fleurs sont éphémères, mais chaque hampe florale en porte plusieurs.

 

Le piège

 

Il est constitué par de nombreuses gouttelettes de glu situées à l'extrémité de poils mobiles recouvrant en partie ou en totalité la plante.
Les insectes, attirés par les reflets des gouttelettes (ce qui explique le nom de la plante qui signifie "couvert de rosée") et les couleurs souvent vives, croient venir se désaltérer et se retrouvent englués. En essayant de se libérer, ils vont s'engluer de plus en plus pendant que les poils alentours, tels des tentacules, vont lentement se pencher vers la proie pour augmenter encore l'emprise. Il arrive que la feuille elle-même se recourbe sur la proie, comme sur la photo ci-contre.Ce texte provient du site InfosCarnivores.com
Une fois la digestion terminée les " restes " seront lavées par la pluie.
Il faut éviter de pulvériser fréquemment ces plantes car cela aura pour effet de diluer, de "rincer" la glu.


Drosera capensis

 

 

 

Peut-être la plante carnivore la plus facile de toutes.
C'est une plante idéale pour les néophytes tant elle est tolérante. Vous pouvez la cultiver en intérieur mais elle préfère le soleil qui colorera ses tentacules en rouge vif. Elle fleurit régulièrement et donne une multitude de graines germant très facilement. Elle est très prolifique, même sans expérience particulière pour les semis.
Il en existe plusieurs formes, dont l'une très répandue : drosera capensis " alba " (ou " forme verte ") dont la particularité est d'être entièrement verte.
Un repos hivernal (c'est à dire une baisse des températures) lui est bénéfique, mais elle peut sans problème être maintenue au chaud toute l'année. Elle peut subir de légères gelées à condition que les racines ne gèlent pas : la partie aérienne va disparaître mais la plante repartira à partir de ses racines.

 

Drosera aliciae

 

 

 

Autre drosera très connue, elle se présente sous la forme d'une petite rosette de feuilles de 4-5 cm, intensément rouge lorsque la lumière est suffisante.
Elle aussi facile de culture, elle est peut-être légèrement plus sensible que Drosera capensis. Elle fleurit moins régulièrement, et lorsque cela arrive la croissance de la plante est un peu ralentie le temps de la floraison.
Le repos hivernal n'est pas non plus obligatoire, mais il favorise la floraison.

 

Drosera binata

 

 

 

La particularité de cette drosera est d'avoir des feuilles fourchues. Il en existe plusieurs variétés selon le nombre de divisions (var. dichotoma, var. multifida). C'est une plante assez grande qui peut avoir des feuilles de 25 cm de long et de robustes racines: un grand et profond pot est ici très recommandé (18 cm au moins). D'aspect frêle, plusieurs plantes par pot auront meilleure allure qu'une seule.
Elle est relativement facile de culture, apprécie le plein soleil et un repos hivernal hors gel est conseillé, durant lequel les feuilles disparaissent.

 

Drosera adelae

 

 

 

Plante répandue assez largement, pourtant de culture relativement complexe car elle demande des conditions peu faciles à reproduire.
Il lui faut impérativement une très grande humidité atmosphérique et une chaleur constante (minimum 18°C) tout au long de l'année.
Elle ne supporte pas le soleil direct qui la fait dépérir très rapidement.
Sa floraison est aléatoire, et se présente sous la forme d'une multitude de minuscules fleurs rouges en forme d'étoiles. Mais en culture ces fleurs ne produisent pas de graines (il semble qu'il existe une lignée féconde et cultivée, information à confirmer)
Elle se reproduit spontanément à partir de ses racines, ou encore par bouture de feuilles.
C'est une plante idéale pour le terrarium tant il est délicat de la cultiver d'une autre manière.

 

 

Les Plantes carnivores - La Dionée -

Publié à 13:58 par acoeuretacris Tags : plantes carniv
Les Plantes carnivores - La Dionée -

La dionée (Dionaea muscipula)

 

Elle est parfois nommée attrape-mouche, gobe-mouche de Vénus, ou encore Venus flytrap en anglais. Son mouvement de fermeture rapide et impressionant en fait une plante réellement fascinante.
La dionée vit à l'état naturel en Caroline du Nord et Caroline du Sud (Etats-unis).

Il n'existe qu'une seule espèce de Dionée: Dionaea muscipula. Les dionées vendues sous des appellations telles que "Shark Teeth", "B52", "Red Dragon", "PomPom", "Red Piranha"... sont des cultivars (de l'anglais "cultivated variety"), c'est à dire des plantes sélectionnées en culture pour leur caractéristiques hors du commun.

 

Le piège

 

Le piège est constitué par les deux lobes de la feuille transformée qui vont se refermer en un mouvement très rapide. C'est un piège dit "actif" dont le mouvement est l'un des plus étonnant du règne végétal.

La fermeture est déclenchée par des poils sensitifs (6 en général) situées sur les faces internes. Dès qu'un insecte touche un des poils le mécanisme est déclenché mais le piège ne se referme pas encore, cela va nécessiter un second contact (du même ou de différents) dans un laps de temps relativement court, la plante se prémunissant ainsi contre des efforts inutiles (dûs par exemple à la chute d'une feuille morte).

 

La dionée va prendre une autre précaution : elle s'assure que sa proie est bien comestible avant de commencer sa "digestion". La fermeture du piège s'effectue donc en deux temps : après le premier mouvement très rapide les cils situés en bordure vont retenir l'insecte le temps de la vérification  ; s'il s'avère que la proie n'est en fait qu'une brindille le piège va se rouvrir, sinon il va se fermer hermétiquement et les cils vont s'écarter .

 

Le piège se rouvrira ensuite au bout de quelques jours, ne laissant que le squelette de l'insecte.
Il faut savoir que chaque piège, de par sa nature même, ne peut effectuer que quelques fermetures/ouvertures dans sa vie (3 en général). C'est pourquoi il faut éviter de provoquer artificiellement le mécanisme.

La vitesse de fermeture du piège est fortement influencée par la température ambiante : si celle-ci est trop basse le mouvement sera très lent, ou même ne se déclenchera pas du tout.

 

Culture

 

C'est une fantastique plante, sans doute l'une des plus spectaculaire parmi les plantes carnivores. Et par chance, elle est relativement simple à cultiver dès que l'on respecte quelques règles essentielles.

Il faut la placer dans le mélange classique 2/3 tourbe et 1/3 sable, arrosage lui aussi classique (soucoupe sous le pot ou réserve d'eau). C'est une plante qui a besoin d'un maximum de lumière, le plein soleil lui convient très bien et favorisera une coloration intense de l'intérieur des pièges.
Elle a besoin d'un repos hivernal d'au moins trois mois en dessous de 10°C. Il est préférable d'éviter de l'exposer au gel, même si une plante bien établie y résistera sans soucis.
Si ce repos n'est pas respecté la plante va continuer à pousser mais va peu à peu s'affaiblir et sera de moins en moins vigoureuse au fil du temps et mourra probablement.
Lors de ce repos l'arrosage doit être réduit de manière à maintenir à peine humide, mais surtout pas détrempé sous peine de voir apparaître des moisissures. Pendant cette période la croissance de la dionée sera fortement ralentie (voire stoppée).Ce texte provient du site InfosCarnivores.com
De façon régulière, les anciens pièges noircissent et se décomposent pendant que de nouveaux sont en préparation: c'est un processus normal de régénération qui ne doit inquiéter que si le noircissement atteint la majorité de la plante ou bien que la croissance est stoppée (plus de nouvelles feuilles en préparation). Dans ce cas il faut suspecter une mauvaise qualité du substrat qui provoque un pourrissement du rhizome (partie souterraine de la plante). Il faut alors rempoter au plus vite dans un milieu sain après avoir fait tremper quelques minutes la plante dans un fongicide efficace, mais malheureusement lorsque les symptomes apparaissent il est souvent trop tard...

Les parties mortes peuvent être retirées avec un outil tranchant (ciseau, cutter...) en évitant de toucher aux parties vivantes.

 

Si vous ne souhaitez pas de graines, il est généralement conseillé de ne pas laisser fleurir les dionées : les fleurs sont assez banales et affaiblissent considérablement la plante.
Si votre plante est fragilisée alors dès que la hampe florale apparaît (c'est une tige poussant verticalement) n'hésitez pas à la tailler.
Certains préfèrent laisser fleurir une ou deux fleurs (pas plus) avant de tailler, ce qui laisse croire à la plante que son cycle de floraison s'est correctement déroulé, et évite la production de nouvelles hampes dans la même saison.

 

La couleur des dionées

 

La coloration des dionées, et en particulier de l'intérieur des pièges, semble dépendre de nombreux facteurs sans pourtant qu'aucun ne semble être déterminant. Il est donc assez difficile de donner la "recette miracle" pour des pièges écarlates.

Quelques pistes tout de même:

  • La génétique: elle joue un rôle certain: selon les variétés la coloration rouge grenat peut atteindre l'ensemble de la plante (cas des cultivars "Akai Ryu" ou "Red Dragon" par exemple), ou bien être totalement absente (plante toute verte, parfois dite "All Green").
  • La lumière: comme pour toutes les plantes, une lumière intense favorise la pigmentation.
  • Le milieu et les conditions de culture: ainsi des dionées issues par division d'une même plante mère (c'est à dire des clones génétiques) peuvent avoir une croissance et un aspect fort différent suivant le substrat et les conditions de culture.
  • La période de l'année: en règle générale on observe la plus forte coloration des dionées au début de l'automne, lorsque la température (en particulier nocturne) commence à chuter. Faut-il y voir une réaction aux longues périodes d'ensoleillement passées ou une influence directe de la température ? Probablement tout cela mêlé....

Un phénomène rare et étonnant

 

Lors de la floraison des dionées, il se produit parfois un évènement inattendu et surprenant: des feuilles-pièges se développent sur la hampe florale, de façon aérienne, sans aucun contact avec le sol.
Cependant, même si cela en a tout l'air, il ne s'agit pas véritablement d'une dionée indépendante (elle n'a pas de racines par exemple).
Ce phénomène est souvent qualifié à tort d'apomixie, il s'agit en réalité de "pseudo-viviparité". Le terme apomixie désigne la production de graines sans fécondation, or ici il n'y a pas production de graines mais remplacement des parties florales par des feuilles.

Quoi qu'il en soit, lorsqu'elle a atteint une taille suffisante, il est possible de détacher cette pseudo-plantule afin de la replanter.
Les causes de ce phénomène assez rare ne sont pas clairement établies, il semblerait toutefois que cela provienne d'un stress pendant le développement de la hampe florale et des boutons, par exemple des écarts de températures importants sur de courtes périodes.

 

 

 

 

 

 

 

Les plantes carnivores - généralités -

Publié à 13:26 par acoeuretacris Tags : plantes carniv
Une plante peut être qualifiée de carnivore quand trois critères sont réunis : attirer une proie, la capturer et la manger.
Il existe une grande variété de plantes carnivores dans le monde. Pourquoi des plantes sont-elles devenues carnivores ? Cette convergence évolutive d’espèces, à l’origine différente, a-t-elle un point commun ?
Dans cet univers fascinant, le végétal devient prédateur et l’animal la proie. Pourtant, ce sont bien des plantes mais qui ont su s’adapter pour survivre.
Les pièges utilisés par les plantes carnivores sont différents selon les espèces. Si certaines sont surtout insectivores, d’autres n’hésitent pas à piéger des mammifères comme le rat.
 
 
Portrait de la plante carnivore 
 
Ces végétaux appartiennent à plusieurs familles dont voici les principales : 
  • Broméliacées. Exemple : Brocchinia originaire d’Amérique du Sud 
  • Dioconphyllacées. Exemple Triphyophyllum peltatum originaire d’Afrique 
  • Lentibulariacées. Exemple Grassette à grande fleur (Pinguicula grandiflora) originaire d’Europe 
  • Nepenthacées : Exemple Nepenthes mixta originaire de l’Insulinde 
  • Byblidacées : Exemple Plante arc-en-ciel (Byblis liniflora) originaire d’Australie 
  • Céphalotacées. Exemple Cruche à eau d’Albany (Cephalotus follicularis) originaire d’Australie 
  • Drocéracées. Exemple : Attrape-mouche de Vénus (Dionaea muscipula) originaire d’Amérique du Nord 
  • Martyniacées. Exemple Griffes du diable (Ibicella lutea) originaire du continent américain 
  • Sarracéniacées. Exemple : Plante cobra (Darlingtonia californica) originaire d’Amérique du Nord 
 
 
Nepenthes sp. By Scott Hughes 
 
Les plantes carnivores sont présentes sur tous les continents. Il en existe environ 500 espèces. Cette adaptation est très ancienne puisque que l’on a retrouvé des fossiles datant d’environ 85 millions d’années. 
 
 
 
Une des nombreuses espèces de grassette (Pinguicula sp.). By Rore 
 
Leur point commun est d’attraper et de digérer des proies pour augmenter leur apport nutritionnel.
En effet, ces plantes sont très bien adaptées aux milieux pauvres. Elles prospèrent essentiellement dans des sols pauvres en matières organiques.
On peut par exemple en trouver dans des lacs au pH acide, dans des savanes sableuses ou en milieu très rocailleux.
 
 
 
 
Espèce de la famille des Népenthacées. By Spike 55151 
 
Ces plantes se développent des plaines côtières jusqu’en haute altitude, à plus de 3000 mètres. La majorité des plantes carnivores sont terrestres mais certaines sont aquatiques telle que la plante aquatique à roue (Aldrovanda vesiculosa). 
Toutes les plantes carnivores possèdent des fleurs mais ce ne sont pas ces fleurs qui jouent le rôle de piège. Ce sont toujours les feuilles. 
 
 
 
Rossolis du Cap (Drosera capensis). By Rore 
 
Il semblerait donc que certains végétaux soient devenus carnivores pour compenser la pauvreté du biotope. Les proies leur apportent notamment de l’azote et du phosphore. 
Elles survivent d’ailleurs beaucoup moins bien sur des sols riches. 
 
Les techniques de chasse des plantes carnivores 
 
Des mécanismes variés permettent d’attirer les proies : feuille-mâchoire, glu, feuille-toboggan, nasse, mimétisme …)
On peut classer les pièges en deux catégories : les pièges actifs et les pièges passifs.
 
 
 
 
Rossolis à feuilles rondes (Drosera rotundifolia) est présente en Europe. Les feuilles sont couvertes de poils glanduleux. By Adm Scoo 
 
Parmi les pièges les plus caractéristiques, certains sont très subtils comme les pièges à urnes. Par exemple, les sarracénias attirent les insectes par leurs superbes couleurs et leur nectar. 
 
 
 
Trompette jaune (Sarracenia flava). By Jovike 
 
Attirée par ce festin, la victime se pose en haut du cornet pour récolter le nectar. Mais, aussitôt, elle glisse, tombant au fond du cornet, et ne pouvant se rattraper tant les parois sont cireuses et garnies de soies rigides tournées vers le bas.
Le fond du piège est rempli d’un liquide garni d’enzymes.
 
 
 
 
Trompette blanche (Sarracenia leucophylla). By Klynslis 
 
La dionée utilise le système de la feuille-mâchoire. Lorsqu’un insecte se pose à l’intérieur de la feuille, il touche des poils qui commandent l’ouverture et la fermeture de la feuille. Le piège se referme en une fraction de seconde.
Ces feuilles mâchoires sont formées de deux lobes bordés de cils qui s’imbriquent, empêchant toute fuite.
 
 
 
 
Dionée. By Bibi 
 
La noyade est utilisée par d’autres espèces comme le Brocchinia. Les feuilles sont étroites et forment une sorte de gouttière. Cette plante d’environ 25 cm de haut ressemble à un cornet dans lequel l’eau stagne.
Les insectes viennent s’y noyer.
 
 
 
 
Drosera sp. By The Skillet Lickers 
 
On trouve également des pièges à tentacules. C’est le système du papier attrape-mouche. Ces plantes sécrètent de la glu qui immobilise la proie. Les tentacules peuvent alors se recourber emprisonnant définitivement la victime dans la feuille. 
Il n’y a pas que les insectes ou les fourmis qui se laissent prendre aux pièges de ces plantes. En 1987, on a eu la confirmation que les népenthès piégeaient des rats. Apparemment, les rongeurs voulaient s’abreuver et sont tombés dans les urnes dont ils n’ont pu ressortir. 
 
 
 
Nepenthes albomarginata. By The World Through Athene's Eyes 
 
Les pièges les plus sophistiqués des plantes carnivores sont les pièges à aspiration des Utricularia, des plantes aquatiques.
Elles ressemblent à des outres. Dès qu’un insecte se laisse piéger et pénètre dans l’ouverture, une aspiration rapide se produit.
Elle entraîne la proie et l’eau vers l’intérieur. L’utricule évacue ensuite l’eau et peut digérer sa proie qui s’est noyée.
 
 
La digestion de la proie 
 
Les vraies plantes carnivores (Dicotylédones) possèdent des enzymes pour la digestion. Ces plantes sécrètent une ou plusieurs enzymes et peuvent assimiler leurs proies en quelques heures. 
Par contre, les protocarnivores (Monocotylédones) utilisent des bactéries pour la digestion. Le fond des urnes contient des bactéries qui liquéfient la proie et libèrent les éléments nutritifs nécessaires à la plante. 
 
 
 
Nepenthes sp. By Rune Jonhson (a.k.a Certassar) 
 
Comme chez l’être humain, les plantes carnivores peuvent avoir des indigestions si la proie est trop grosse. Cette « indigestion » peut entraîner le pourrissement de la feuille à cause d’un excès de sécrétions enzymatiques. 
Les parties dures des insectes ne sont pas digérées car non dissoutes. 
 
 
 
Plante carnivore en action. By Pookasaurus 
 
Majoritairement, les proies sont des mouches, guêpes, papillons et autres insectes ainsi que des araignées, des mollusques et plus rarement des petits batraciens. 
 

Les dinosaures - Ampelosaurus -

Publié à 11:52 par acoeuretacris Tags : Dinosaures
Ampelosaurus fut l'un des derniers géants du secondaire et le plus grand dinosaure européen de cette époque. Il vivait dans les îles du sud de l'Europe au Crétacé supérieur, où régnait un climat tropical. 
 
Il y a 75 Ma, l'Europe était un vaste archipel entouré de mers chaudes et peu profondes. Les ossements de ce titanosauridé ont été retrouvés dans le sud de la France, au milieu des vignes. 
 
 
 
Les minuscules dents d'Ampelosaurus étaient en forme de petites baguettes et lui permettaient d'arracher les feuilles des arbres mais non de les mâcher.
Ce dinosaure se contentait donc d'avaler toute la journée le plus de feuilles possible.
 
 
 
 
Dents fossilisées 
 
Comme tous les titanosauridés, il avait le dos recouvert de grosses plaques d'os appelées ostéodermes.
Certaines mesuraient 30 cm de long pour 15 à 20 cm de haut. Si elles ne servaient pas à se protéger, elles pouvaient former une sorte de corset qui aidait ce type de dinosaure à maintenir sa très longue colonne vertébrale.
 
 
 
 
Ostéodermes de 30 cm de long 
 
On a découvert sur une falaise, au sud des Pyrénées, des milliers d'empreintes de pas d'Ampelosaurus. Bien sûr, ces gros sauropodes n'ont jamais escaladé cette falaise. Lorsqu'ils y sont passés, aucune montagne n'existait, ce n'était qu'une grande plaine. Quand les Pyrénées se formèrent, il y a 50 Ma, l'ancienne plaine se redressa. 
 
Fiche Technique 
 
Signification:Lézard du vignoble
Régime alimentaire: Herbivore
Période: Crétacé supérieur
Taille: 15 m de long environ
Locomotion: Quadrupède
Groupe: Sauropodes
Classification: Saurischiens Sauropodomorphes Titanosaures