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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Le chant de la nature...
Le chant de la nature me murmure qu'il faut laisser son cœur donner aux autres ses plus belles couleurs.
Le chant de la nature me confie que l'âme est un bouquet de fleurs immortelles et multicolores sur lesquelles se posent des papillons bleus.
Le chant de la nature me souffle que la vie est belle quand on la regarde avec émerveillement.
Le chant de la nature me révèle avec délicatesse et douceur qu'il faut écouter le bruit que fait le bonheur non quand il s'en va, mais quand il est là.
Le chant de la nature me dit que la souffrance face à un échec, face à une situation dure à vivre ne dure pas, qu'elle s'efface pour laisser place à la joie de vivre en accord avec soi, en s'aimant, en aimant les autres.
Le chant de la nature me crie que vivre c'est explorer librement le champ infini du chant des cœurs, des chants de l'âme.
Les chants des cœurs, les chants des âmes sont les chants les plus beaux, ceux qui nous amèneront à cette paix, à cette sérénité, à cette harmonie dont nous rêvons tous, chacun dans notre coin, sans savoir comment agir pour que ça devienne réalité.
Libérons nos cœurs, libérons nos âmes, écoutons-les et laissons leurs chants s'envoler vers les autres.
Fabi....
L'AUTOMNE
Voici venu le froid radieux de septembre :
Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
Mais la maison à l'air sévère, ce matin.
Et le laisse dehors qui sanglote au jardin,
Comme toutes les voix de l'été se sont tues !
Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues !
Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois
Que la bise grelotte et que l'eau même a froid.
Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin :
Elles iront mourir sur les étangs, demain.
Le silence est léger et calme ; par minute,
Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,
Et puis tout redevient encor silencieux,
Et l'Amour, qui jouait sous la bonté des cieux,
S'en revient pour chauffer, devant le feu qui flambe,
Ses mains pleines de froid et frileuses jambes,
Et la vieille maison qu'il va transfigurer,
Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer.
Anna de Noailles
La vallée du M'Zab (Algérie)
(UNESCO)
Le paysage de la vallée du M’Zab, créé au Xe siècle par les Ibadites autour de leurs cinq ksour, ou villages fortifiés, semble être resté intact. Simple, fonctionnelle et parfaitement adaptée à l’environnement, l’architecture du M’Zab a été conçue pour la vie en communauté, tout en respectant les structures familiales. C’est une source d’inspiration pour les urbanistes d’aujourd’hui.
La vallée du M'Zab, qui se trouve dans le désert du Sahara, 600 km au sud d'Alger, a été occupée par un peuple bien spécifique, et ceci dans une zone très petite. Le plateau et les pentes rocheuses bordant cette vallée, qui a été ravagée par de rares mais dévastatrices crues de son wadi, présentent les traces d'une occupation humaine très ancienne.
Les Ibadites, dont la doctrine procédait du purisme intransigeant du kharidjisme, ont dominé une partie du Maghreb au cours du Xe siècle. Ils fondèrent un État dont la capitale, Tahert, a été détruite par un incendie en 909 ; ils recherchèrent alors de nouvelles bases territoriales, d'abord Sedrata, puis la vallée du M'Zab. Le site témoigne, de manière tout à fait exceptionnelle, de l'apogée de la culture ibadite.
La première raison qui les poussa à choisir cette vallée, qui n'avait jusqu'alors été habitée que par des groupes nomades, fut certainement qu'elle offrait des possibilités défensives importantes pour une communauté préoccupée au premier chef par sa protection, et profondément soucieuse de la conservation de son identité, fût-ce au prix de l'isolement.
L'occupation du territoire et l'organisation de l'espace ont été régies par des principes extrêmement stricts, remarquables tant par leur précision que par leur détail.
Un groupe de cinq ksour(villages fortifiés)...
- El Atteuf
- Bou Noura
- Beni Isguen
- Mélika (mausolée de Cheikh Sidi Aïssa)
- Ghardia
...construits sur des affleurements rocheux regroupait une population sédentaire, et fondamentalement urbaine. Chacune de ces citadelles en miniature, enfermée dans une muraille, est dominée par une mosquée dont le minaret fonctionnait comme une tour de guet. Trois éléments récurrents - le ksar, le cimetière, la palmeraie avec sa citadelle d'été - se retrouvent dans ces cinq villages. Ils illustrent ainsi un exemple d'habitat humain traditionnel tout à fait représentatif d'une culture qui a survécu jusqu'au XXe siècle.
Le Ksar (village fortifié)
La palmeraie
La mosquée, avec son arsenal et ses greniers, était conçue comme une forteresse, le dernier bastion de résistance en cas de siège. Autour de cet édifice, essentiel pour la vie communautaire, les maisons sont implantées en cercles concentriques jusqu'au mur d'enceinte.
Chaque maison, formée d'un espace cubique standardisé, illustre un idéal égalitaire ; de même, dans le cimetière, l'attention n'est attirée que par les tombes des sages et par de petites mosquées. La vie dans la vallée du M'Zab impliquait une migration saisonnière : chaque été, la population se déplaçait dans les palmeraies, où les « villes d'été » étaient organisées de manière plus lâche, avec des maisons soigneusement défendues, des tours de guet et une mosquée sans minaret, comparable à celles des cimetières.
La vallée du M'Zab a représenté une source d'inspiration fondamentale pour les architectes et les urbanistes du XXe siècle, de Le Corbusier à Pouillon.
Parabole sur la vie en entreprise
Il était une fois, une Fourmi heureuse et productive qui tous les jours arrivait de bonne heure à son travail. Elle passait toute sa journée à travailler dans la joie et la bonne humeur, poussant même la chansonnette. Elle était heureuse de travailler et son rendement était excellent mais, malheur !, elle n’était pas pilotée par un manager ...
Le Frelon, PDG de l’entreprise, considérant qu’il n’était pas possible que la situation puisse perdurer, créa un poste de manager pour lequel il recruta une Coccinelle avec beaucoup d’expérience. La première préoccupation de la Coccinelle fut d’organiser les horaires d’entrée et de sortie de la fourmi. Elle créa également un système de compte-rendu et de fiches navettes. Très vite, il fallut engager une secrétaire pour l’aider à préparer les dossiers et le reporting, si bien qu’elle recruta une Araignée qui mis sur pied un système de classement et qui fut chargée de répondre au téléphone.
Pendant ce temps là, la fourmi heureuse et productive continuait de travailler, travailler, travailler. Le Frelon, PDG de l’entreprise, était ravi de recevoir les rapports de la Coccinelle, si bien qu’il lui demanda des études comparatives avec graphiques, indicateurs et analyse de tendance. Il fallut donc embaucher un Cafard pour assister le manager et il fallut acheter un nouvel ordinateur avec une imprimante.
Assez vite, la Fourmi heureuse et productive commença à baisser de rythme et à se plaindre de toute la paperasserie qui lui est dorénavant imposée. Le Frelon, PDG de l’entreprise, considéra qu’il était temps de prendre des mesures. Il créa donc le poste de chef de service pour superviser la Fourmi heureuse et productive. Le poste fut pourvu par une Cigale qui changea tous le mobilier de son bureau et qui demanda un nouveau fauteuil ergonomique ainsi qu’un nouvel ordinateur avec écran plat.
Seulement, avec plusieurs ordinateurs, il fallut aussi installer un serveur réseau. Le nouveau chef de service ressentit rapidement le besoin de recruter un adjoint (qui était son assistant dans son ancienne entreprise) afin de préparer un plan stratégique de pilotage ainsi que le budget de son nouveau service.
Pendant ce temps-là, la Fourmi était de moins en moins heureuse et de moins en moins productive. "Il va nous falloir bientôt commander une étude sur le climat social", dit la Cigale. Mais, un jour, le Frelon, PDG de l’entreprise, en examinant les chiffres, se rendit compte que le service dans lequel la Fourmi heureuse et productive travaille n’était plus aussi rentable qu’avant. Il eut donc recours aux services d’un prestigieux consultant,M. Hibou, afin qu’il face un diagnostic et qu’il apporte des solutions.
Le Hibou fit une mission de trois mois dans l’entreprise à l’issue de laquelle il rendit son rapport : "il y a trop de personnel dans ce service". Le Frelon, PDG de l’entreprise, suivit ses recommandations et ... licencia la Fourmi !
(auteur inconnu)