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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Un bouquet de Bonheur ...
Pour pouvoir composer « un bouquet de bonheur »
Il faut bien commencer par semer dans nos coeurs,
Une graine de paix, d'amour et d'indulgence,
Une autre de charité, d'union et de tolérance.
Lorsque ces graines germeront dans nos consciences,
Nous pourrons récolter ces fleurs en abondance,
Composer un bouquet à notre propre convenance,
Un bouquet embaumé d'une suave fragrance.
Un petit brin de paix et nous serons sans guerre,
Un petit brin d'amour et nous serons des frères,
Un grand brin d'indulgence pour savoir pardonner,
Un petit brin de charité pour aider son prochain.
Un petit brin d'union, et nous serons des alliés,
Un dernier brin de tolérance et voici le bouquet !
« Un bouquet de bonheur » de nos coeurs transformés,
Rendront le monde heureux, allons-nous le composer " ?
Auteur Inconnu
Types de mares
Les mares d'eau douce
La mare naturelle alimentée par les pluies
Elle apparaît naturellement lors de l'accumulation de l'eau de pluie par ruissellement. Certaines mares d'eau de pluie sont cependant artificielles, utilisées autrefois systématiquement pour le bétail, bien que cette pratique soit maintenant ponctuelle du fait de la pression des hygiénistes et de l'adduction d'eau potable. On peut l'observer dans une clairière, en pleine forêt, aux abords d'un champ, elle est la plus répandue à nos yeux, créées naturellement ou à l'issue des activités humaines (carrières désaffectées, trou d'obus).
Mare forestière semi-fermée
Un très grand nombre de ces mares ont été comblées (souvent avec des déchets industriels, agricoles ou de construction) ou ont disparu au XXe siècle, victimes des agissements de riverains, de l'agriculture, des remembrements et de l'élevage hors-sol principalement.
Mare forestière plus ouverte
Végétation
La végétation qui habite les mares peut être soit :
- Hydrophyte : plantes flottantes sans extension au-dessus de la surface (sauf fleurs) : renoncules aquatiques, flûteaux nageants ou luronium, nymphéas et nénuphars.
Renoncules aquatiques
- Hélophyte : racines sous l'eau, tige et feuilles à l'air : saules, iris des marais, roseaux, droseras, prêle aquatique.
Iris des marais
- Végétaux "terrestres" ou hygrophiles : plantes n'étant ni hydrophytes, ni hélophytes, comme certains Carex, certains Joncs et la Molinie.
Molinie
Nombreux ont un statut protégé au niveau européen.
Mare ouverte, montrant les ceintures naturelles de végétation, qui sont un facteur de tranquillité pour la faune
Certaines mares aux pentes douces sont cernées de différentes ceintures de végétation qui évoluent dans le temps et au rythme des saisons.
Faune
De multiples espèces d'amphibiens, de bactéries, et de nombreux invertébrés, dont vers, sangsues, insectes, mollusques..) colonisent les mares. Les conditions propres à chaque mare (température, pH, dureté, exposition, profondeur, durée de vie en eau, volume d'eau, milieu environnant, présence de prédateurs, d'engrais, de pesticides ou autres polluants, etc. ) détermineront les espèces qui s'installeront.
Sangsue
Les mares d'eau douce abreuvent de nombreux mammifères et oiseaux, la matin très tôt souvent, participant ainsi à l'enrichissement des milieux alentours. Quand les mares sont trop peu nombreuses, les animaux s'épuisent à y venir, et sont soumis à une concurrence et une promiscuité qui est un facteur de risque de diffusion d'épidémies (maladie de Lyme, grippe aviaire, échinococcose, etc.).
Les mares temporaires
Elles sont très fréquentes dans les régions chaudes et sèches, mais également présentes dans les zones tempérée ou froides. Ce sont des habitats qui abritent une biodiversité pour partie adaptée à l'intermittence de l'eau. la conservation de ces milieux est importante pour la survie de certaines espèces à faible pouvoir de dispersion et qui en dépendent tels que les triops et en Europe et France Triops cancriformis, espèce dite fossile, car très ancienne, mais néanmoins en voie de disparition.
Triops cancriformis
On les nomme parfois playa quand il s'agit du fond d'un ancien lac en régions arides situé à l'embouchure d'un cours d'eau endoréïque (qui ne se jette pas dans la mer, généralement dans le désert).
L'eau parvenant dans ce type de bassin y reste très peu de temps, l'évaporation et/ou l'infiltration étant importante(s) en zone désertique. Cette eau est plus souvent le fruit des rares précipitations qu'un apport du cours d'eau. Des écosystèmes adaptés à ces contextes se sont constitués au fil des millions d'années précédentes, certains amphibiens pouvant même supporter de passer plus d'un an sans eau et sans contact avec l'eau, certains poissons s'enfouissant dans la vase où ils se laissent pour partie déshydrater jusqu'aux prochaines pluies.
Les mares salées
Les mares salées littorales
Également appelées bassin de marée, elles se rencontrent principalement dans deux types de milieux :
- Les littoraux rocheux, où se sont creusées de petites dépressions, elles sont observables en tant que mare généralement à marée basse.
Un bassin de marée
Certains de ces bassins de marée peuvent être saturés en sel (tels des lacs salés) à marée basse. Lorsque la mare est exposée à un fort ensoleillement, l'eau contenue dans ces bassins peut totalement s'évaporer, le sel se solidifiant alors et s'agglutinant sur les parois des roches.
- Les chenaux de marées des marais salants dans les vasières, les sols y sont généralement de type argileux.
Elles se forment à proximité de marais salants, en France on peut encore en observer une dizaine en Lorraine, dans la vallée de la Seille, le sol étant chargé en sel, l'eau douce qui va former les mares se gorge de sel à son contact.
Ces mares forment des écosystèmes très variés, abritant de nombreuses espèces rares ou devenues rares. La flore y survivant l'est également. Dans les mares salées, les espèces se sont adaptées à la salinité jusqu'à être devenues endémiques à ces milieux.
On y rencontre par exemple :
- des plantes hydrophiles : la renoncule de Baudot et la ruppie maritime ;
Ruppie maritime
- dans les vases salées : différentes salicornes, la pucinellie ;
Puccinellie
- dans les prairies salées: le jonc de Gérard, le scirpe, le troscart et l'aster, tous trois maritimes ;
Aster maritime
- des oiseaux sédentaires tels le courlis cendré et le râle des genêts ainsi que de nombreux migrateurs qui profitent de ces étendues d'eau peu profondes ;
Courlis cendré
Râle de genêts
- des libellules, des coléoptères halophiles ainsi que quelques hétéroptères constituent les insectes locaux.
Une mare est une étendue d'eau (pérenne ou non, naturelle ou non), de faible importance et profondeur. Il n'y a pas de critère précis pour différencier une grande mare d'un petit étang.
Chaque mare abrite un écosystème propre. Il est fréquent que des mares proches les unes des autres aient des couleurs et turbidités différentes. Les mares ont été classées parmi les grands biomes aquatiques par le WWF, et en Europe au moins 25 % de la biodiversité en dépend ainsi que d'autres zones humides.
Alors qu'elles ont fortement régressé au XXe siècle on leur retrouve une valeur esthétique et patrimoniale ; comme élément important du patrimoine aménitaire (beauté du paysage « inestimable »).
Mare établie sur une ancienne argilière (Nord de la France)
La presque totalité des mares subsistant dans les zones densément peuplées ou cultivées résultent d'activités humaines, mais ce sont des habitats qui se sont pour partie substitués aux tourbières et marais drainés par l'Homme depuis la préhistoire. Elles sont moins régulées par l'Homme que les étangs plus souvent curés ou vidés ou empoissonnés ou utilisés comme zones de loisir.
Mares résiduelles naturelles, en "marmite de sorcière" dans la roche sur le cours d'un torrent (Grand Wah, USA)
Elles ont longtemps servi de réserves d'eau pour la maison, ou contre les incendies. Autrefois vitales pour les agriculteurs, notamment là où les cours d’eau sont absents et la nappe peu accessible, les mares ont longtemps été des réserves d’eau pour le bétail, la volaille, les chevaux, pour la lessive, la cuisine, la vaisselle, la toilette, contre les incendies et les sécheresses.
La mare a souvent d'abord servi au bétail (Peinture d'Adolf Chelius ; 1856-1923)
Ce furent aussi des lieux de rouissage du lin ou du chanvre, des réserves d'eau pour les forges, des bassins pour l'assouplissement des osiers de vannerie etc. voire des piscicultures ou viviers. Elles ont mieux persisté dans les zones pâturées, là où l’agriculture n’a pas converti les élevages en élevage hors-sol. L'adduction de l'eau potable et la crainte hygiéniste qu'elles soient des foyers d'infection pour le bétail les ont fait disparaître de nombreux paysages en quelques décennies, au XXe siècle.
Rouissage du chanvre
Les mares régressent depuis un siècle environ, comblées (généralement avec des déchets organiques ou de construction, parfois industriels toxiques) ou non curées. Elles comptent parmi les premières victimes de l'eutrophisation (modification et la dégradation d'un milieu aquatique) générale des écosystèmes, à laquelle il faut ajouter diverses pollutions par les pesticides agricoles, plomb de chasse dans les « mares de chasse », ou encore acidification. Près des routes, elles ont été polluées par le plomb de l'essence. Des espèces invasives introduites telles que rat musqué et ragondin causent de gros dégâts sur les berges et les arbres périphériques (les berges en pentes très douces leur sont moins favorables).
Le ragondin
De plus, en tant qu'entité écologique, elles sont de plus en plus isolées. Des espèces invasives animales (écrevisse américaine, tortue de Floride, silures, etc.)
Un silure
ou végétales (Ludwigia palustris, la ludwigie des marais) -
Ludwigia palustris
souvent directement introduites par l'Homme - contribuent à leur dégradation. La pêche après rempoisonnement, et avec amorces constituées de boules de terre, ou la surfréquentation par des troupes d'oies ou canards d'élevage sont également d'importants facteurs de dégradation. On sait aussi depuis peu que certains vertébrés et invertébrés aquatiques sont très sensibles à l'éclairage nocturne.
Origine et formation des mares
Glaciations : À la fin d'une ère glaciaire où lors de la simple fonte d'un glacier, on peut observer la formation de mares dites glaciaires appelées Tjörn, elles se forment par l'accumulation de cette eau qui s'écoule des versants et qui se regroupe dans de petites dolines imperméables.
La dernière glaciation remontant à une dizaine de milliers d'années, on ne retrouve plus de mares formées à cette époque.
Moyen Âge: Des mares médiévales subsistent pour une partie, dont celles situées au creux des dolines, et dans les dépressions, ou en aval d'une source, qui servaient alors d'abreuvoir, voire de petits élevages ou viviers de poissons.
Époque contemporaine : Les mares ont massivement disparu des milieux agricoles et urbanisés après la première guerre mondiale, mais dans les milieux urbains et humanisés, apparaissent des mares d'un type nouveau :
- Des mares d'agrément ou d'ornement qui dans les jardins, ne jouent que partiellement ou plus du tout leur rôle d'écosystème naturel car trop artificielles ;
- Des mares pédagogiques ou de compensatoires ou de conservatoires creusées ou restaurées dans un objectif de renaturation, avec des principes de génie écologique, parfois dans le cadre d'une trame verte, sans toutefois pouvoir compenser la perte des centaines de milliers de mares éliminées depuis un siècle en Europe et Asie ;
- dans les carrières, et notamment argilières et sablières ; dans ces zones désaffectées ou non, sur sol imperméable, n'importe quel trou peut évoluer en écosystème de mare à caractère naturel, bien que dans un environnement artificiel. Quelques industriels y recréent des mares ou étangs pour compenser les effets de leurs activités.
Hormis en zone équatoriale pluvieuse, les mares sont des écosystèmes fortement saisonniers. Dans les zones arides, les mares sont souvent asséchées durant la saison sèche (l'été en général). Dans les zones froides, elles sont gelées jusqu'à plusieurs mois par an.
Elles abritent différents types de plantes enracinées sur le fond, sur les berges ou flottant en pleine eau. Ce sont souvent des plantes qui ont un important besoin de lumière.
C'est l'habitat de nombreux batraciens, insectes, mollusques, petits poissons et oiseaux. Certains n'y vivent tantôt toute l'année, tantôt quelques mois (tritons adultes ou leurs larves), ou n'y viennent que pour déposer leurs œufs (salamandre) ou pour les humecter avant d'y déposer les têtards (alyte).
Alyte avec sa ponte sur le dos
De nombreux invertébrés ne vivent que dans les mares. Certains ne sont actifs que la nuit. Certaines mares peuvent abriter des espèces endémiques.
Prénom : Formidable
M. et Mme Machin souhaitaient tendrement avoir des enfants, mais les années passaient sans que leur souhait se réalisât. Puis, alors qu’ils avaient quasiment perdu tout espoir, Mme Machin fut enceinte, et donna en temps voulu naissance à un petit garçon.
La joie des parents fut indescriptible, et ils voulaient que le prénom de l’enfant reflétât et glorifiât cette bénédiction. Après maintes recherches et délibérations, ils décidèrent finalement de l’appeler "Formidable".
Il s’avéra cependant que ce nom excentrique était pour le moins mal choisi puisque le garçon restait chétif et de petite taille. Et, même adulte, il continua à être constamment la cible de plaisanteries d’une invariable bêtise, toutes inspirées de la contradiction manifeste entre son prénom et son apparence physique.
M. Machin (Formidable) souffrait en silence, mais, sur son lit de mort, il dit à sa femme : "Toute ma vie j’ai supporté ce prénom idiot, je ne veux pas qu’il soit perpétué sur ma tombe. Ecris dessus ce que tu voudras, mais ne mentionne pas mon nom." La femme promit de respecter sa volonté, il mourut, et, dans la mesure où leur mariage n’avait effectivement été qu’affection et harmonie, elle commanda une pierre tombale sur laquelle était inscrit : "Ci-gît un homme qui fut toujours prévenant et fidèle envers sa femme."
Et tout ceux qui, en passant devant sa tombe lisaient l’inscription ne manquaient pas de remarquer : "Tiens, c’est formidable."
Extrait de "Comment réussir à échouer" de Paul Watzlawick
Cadeau d'insultes...
Près de Tokyo vivait un grand samouraï, déjà âgé, qui se consacrait désormais à enseigner le bouddhisme Zen aux jeunes. Malgré son âge, on murmurait qu’il était encore capable d’affronter n’importe quel adversaire.
Un jour arriva un guerrier réputé pour son manque total de scrupules. Il était célèbre pour sa technique de provocation : il attendait que son adversaire fasse le premier mouvement et, doué d’une intelligence rare pour profiter des erreurs commises, il contre-attaquait avec la rapidité de l’éclair.
Ce jeune et impatient guerrier n’avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la réputation du samouraï, il était venu pour le vaincre et accroître sa gloire.
Tous les étudiants étaient opposés à cette idée, mais le vieux Maître accepta le défi.
Il se réunirent tous sur une place de la ville et le jeune guerrier commença à insulter le vieux Maître. Il lui lança des pierres, lui cracha au visage, cria toutes les offenses connues - y compris à ses ancêtres.
Pendant des heures, il fit tout pour le provoquer, mais le vieux resta impassible. A la tombée de la nuit, se sentant épuisé et humilié, l’impétueux guerrier se retira.
Dépités d’avoir vu le Maître accepter autant d’insultes et de provocations, les élèves questionnèrent le Maître :
- Comment avez-vous pu supporter une telle indignité ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas servi de votre épée, même sachant que vous alliez perdre le combat, au lieu d’exhiber votre lâcheté devant nous tous ?
- Si quelqu’un vous tend un cadeau et que vous ne l’acceptez pas, à qui appartient le cadeau ? demanda le samouraï.
- A celui qui a essayé de le donner, répondit un des disciples.
- Cela vaut aussi pour l’envie, la rage et les insultes, dit le Maître. Lorsqu’elles ne sont pas acceptées, elles appartiennent toujours à celui qui les porte dans son coeur.
(auteur inconnu)
Ta vérité...
A des degrés divers
Nous sommes tous des aveugles,
Guidés par des aveugles,
Qui guidons des aveugles.
Et pourquoi un aveugle
Ne pourrait-il en guider un autre ?
Jusqu’au jour où, comme les véritables aveugles,
Nous réalisons avec émerveillement
Que l’on peut se diriger seul, guidé par sa lumière intérieure,
Et que maîtres et enseignements sont de simples point de repères
Comme les bruits du monde extérieur.
Ne crois pas ce que je te dis.
Ne rejette pas ce que je te dis.
Ce qui restera sera ta vérité.
Bouddha