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Coronavirus : Sibeth Ndiaye fait son mea culpa

Publié à 21:56 par dessinsagogo55 Tags : center photos article monde travail centerblog sur merci france coup soi presse chez
Coronavirus : Sibeth Ndiaye fait son mea culpa

Coronavirus : Sibeth Ndiaye fait son mea culpa après ses propos polémiques sur les enseignants

 

FACE A LA POLÉMIQUE - Sibeth Ndiaye a présenté ses excuses sur les réseaux sociaux après ses propos sur les enseignants. Interrogée à propos du manque de main d'oeuvre dans le secteur de l'agriculture en pleine crise de coronavius, la porte-parole du gouvernement avait fait le parallèle avec le corps enseignant qui "ne travaille pas".

Sibeth Ndiaye fait son "mea culpa". La porte-parole du gouvernement a présenté ses excuses publiquement après ses propos sur les difficultés rencontrées par les agriculteurs en cette période de coronavirus. "Mon exemple n'était vraiment pas le bon", a-t-elle écrit sur Twitter. "Je suis la première à mesurer combien l'engagement quotidien des professeurs est exceptionnel". 

Au cours du point presse mercredi à l'issue du Conseil des ministres, Sibeth Nidiaye a été interrogée sur la contradiction entre l'appel mardi du ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, à venir en aide aux agriculteurs en manque de main-d'oeuvre, et l'injonction constante des autorités à rester chez soi. Sibeth Ndiaye avait pris en contre-exemple le cas d'un "enseignant qui ne travaille pas". "Nous n'entendons pas demander à un enseignant qui aujourd'hui ne travaille pas, compte tenu de la fermeture des écoles, de traverser la France entière pour aller récolter des fraises gariguette", a ainsi déclaré la porte-parole, suscitant de nombreuses critiques alors que les enseignants sont appelés à assurer un suivi pédagogique pendant le confinement.

 

La classe politique a fustigé la porte-parole du gouvernement. "Alors qu'ils assurent la continuité pédagogique (...) Sibeth Ndiaye considère que les enseignants 'ne travaillent pas'", a ironisé dans un tweet Marine Le Pen, estimant que "chaque jour est un naufrage pour ce gouvernement qui multiplie les énormités".

"Pardon mais dire que nos enseignants ne travaillent pas parce que les  écoles sont fermées, c'est pour le coup vraiment être 'aux fraises'", a renchéri le numéro un du Parti socialiste Olivier Faure. "Vous voulez voir PRONOTE? Les ENT, les cours en ligne, les tutos, les exercices d'entraînement et évaluations qu'ils adressent aux élèves", a abondé  Boris Vallaud (PS).

Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a lui salué sur Twitter "les professeurs de France (qui) font un travail extraordinaire, ne comptant ni leur temps ni leur énergie, pour suivre tous nos élèves en ces circonstances exceptionnelles". "Tous les Français peuvent être fiers de notre service public. Remercions chaque jour nos professeurs", a-t-il ajouté.

Mardi, le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume a lancé "un appel à l'armée de l'ombre des hommes et des femmes" qui "n'ont plus d'activité" en raison de la crise du coronavirus, "à rejoindre la grande armée de l'agriculture française", en quête de main-d'oeuvre. 

"Il y a aujourd'hui la possibilité d'avoir 200.000 emplois directs dans les métiers de l'agriculture", privée de la main-d'oeuvre notamment étrangère qu'elle emploie habituellement pour les travaux des champs, a expliqué Didier Guillaume sur BFMTV, demandant à ceux qui le souhaitent d'aller "dans les champs".

 

 
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Le Canard enchaîné a dévoilé une conversation privée

Publié à 19:48 par dessinsagogo55 Tags : article mode message femme image france center centerblog sur merci
Le Canard enchaîné a dévoilé une conversation privée
Le Canard enchaîné a dévoilé une conversation privée de plusieurs ministres qui évoquent avec une légèreté stupéfiante la crise du coronavirus.
 
 
 
“On va avoir des drames familiaux” : quand des ministres parlent en privé Netflix et porno

Le Canard enchaîné a dévoilé une conversation privée de plusieurs ministres qui évoquent avec une légèreté stupéfiante la crise du coronavirus.

La légèreté du gouvernement au grand jour. Alors que l’épidémie de coronavirus frappe durement la France, Le Canard enchaîné a intercepté une conversation Telegram entre plusieurs hauts-responsables du gouvernement, parmi lesquels Marlène Schiappa, Jean-Baptiste Djebbari ou encore Sibeth Ndiaye. On y parle allègrement de Netflix et de porno, tout en se donnant des petites astuces pour mieux vivre le confinement…

 

 

 

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Le ministre de l'Agriculture appelle les sans emplois à

Publié à 18:12 par dessinsagogo55 Tags : google photo center centerblog sur merci moi place monde chez travail annonce message
Le ministre de l'Agriculture appelle les sans emplois à
Le ministre de l'Agriculture appelle les sans emplois à "aller dans les champs": des agriculteurs réagissent
Mis à jour à 12:54 Publié à 13:00
 

 

"Rejoignez la grande armée de l'agriculture française!". Interviewé ce mardi matin sur RMC et BFMTV, Didier Guillaume, le ministre de l'agriculture a lancé un message déroutant en pleine période de confinement face au manque de main d'oeuvre dans le secteur agricole.

"Je demande à ceux qui n'ont pas de travail, qui n'ont même pas de chômage partiel, ceux qui n'ont plus d'activité ou ceux qui peuvent être au chômage partiel, de dire si vous voulez faire un acte de solidarité (...) faisons ensemble un acte citoyen, un acte civil: Allons dans les champs!".

 
 
 

Et d'annoncer que pour les agriculteurs "le problème n'est pas de payer la main d'oeuvre, c'est qu'ils n'ont pas assez de main d'oeuvre".

 
 

" Je connais un coiffeur, je suis sûr qu'il le ferait !"

Interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur la possibilité pour un coiffeur d'aller ramasser des fraises, Didier Guillaume enchaîne: "Je connais Eric. Je suis sûr que si on lui dit: Va ramasser des fraises, va butter des asperges, va travailler dans un champ pendant une semaine pour aider car nous sommes en crise, il y a besoin de la solidarité nationale pour que nous puissions manger, je suis sûr qu'il le ferait".

 

CE QUE LES AGRICULTEURS EN PENSENT

 

Contacté, Philippe Vaché, président du syndicat agricole et horticole du Var n'avait pas entendu l'intervention du ministre mais il reste dubitatif sur une telle annonce.

"Certes certaines exploitations ont pu connaître ces derniers jours des droits de retrait de leurs salariés en raison de la crise liée au Coronavirus et la profession a, en général, besoin de bras, mais il faut faire preuve de bon sens et non de précipitation".

Selon lui, la solution pourrait passer par une aide de l'aide (prime) afin que les saisonniers mis au chômage technique ou partiel ces derniers jours puissent reprendre le travail. " Ensuite, en matière d'aide on ne peut pas demander à n'importe qui; Pôle Emploi doit avoir un rôle. Faut-il rappeler que l'on est en période de confinement et qu'il y a des mesures d'hygiène hyper strictes. La chambre d'Agriculture du Var a d'ailleurs aussi mis en place une cellule de crise", souligne le responsable.



"J'ai mes héros aussi sur mon exploitation: ce sont mes salariés. Ils sont remarquables!".



Chez Bernard Simondi, à la tête d'une exploitation à Hyères de 24 hectares, seulement deux salariés sur une vingtaine sont en arrêt en raison de problèmes de santé antérieur. Quant à l'annonce du ministre, il n'en a pas eu vent non plus.

 

"Je suis débordé. J'ai dû gérer sur mon point de vente la mise à distance et la protection des salariés. Les clients ne nous ont pas abandonnés".

Sur le fait de dire aux gens inoccupés ou confinés de rejoindre les champs, il est dubitatif. "L'agriculture, c'est un métier dur, surtout en maraîchage. C'est difficile en tant normal alors en tant de crise...".

 

Il préfère lui aussi féliciter ceux qui continuent à venir travailler.



Horticultrice hyéroise, contrainte à jeter des milliers de tiges de strelitzia, Céline Borello s'étonne des propos tenus par le ministre de l'agriculture.

"Proposer à un coiffeur de s'improviser agriculteur? Imaginerait-on l'inverse? C'est presque blessant pour les personnes qui suivent des formations dans les lycées agricoles, en BTS...C'est un métier! Un ami m'a proposé de venir m'aider dans mes serres, j'ai refusé. On est en période de confinement et tout le monde doit le respecter même si pour moi le tribut économique sera élevé".

 

 

 
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cette interview de Sibeth Ndiaye a très mal vieilli

Publié à 17:05 par dessinsagogo55 Tags : aime center vie france sur article png société abonnement sport
cette interview de Sibeth Ndiaye a très mal vieilli
 

Covid-19 : cette interview de Sibeth Ndiaye a très mal vieilli

PAR
Service Actu
- 24/03/20 10h42
 
 
 
Alors que la porte-parole du gouvernement estime que la France a plutôt bien anticipé la crise du coronavirus, Quotidien a exhumé une interview d'elle datant du 4 mars. En matière d'anticipation, elle était loin du compte.

C'est une ritournelle qui commence à monter dans les rangs du gouvernement. Celui-ci aurait, selon sa porte-parole Sibeth Ndiaye, plutôt bien anticipé la crise du coronavirus. “On a pris dès le début la mesure de cette crise”, disait-elle au micro de BFM TV vendredi 20 mars. Le 4 mars pourtant, sur France Inter (à l'époque où les invités pouvaient encore se rendre en plateau), la même personne tenait des propos très éloignés de la réalité de l'évolution de la situation en France. L'émission Quotidien, sur TMC, en a fait la démonstration dans cette vidéo :

 
 
 

Oups

 

“On ne va pas fermer toutes les écoles de France. Comme quand il y a une épidémie de grippe en France, on ne ferme pas toutes les écoles de France”, “il n'y a franchement pas de raison d'annuler ces élections municipales”, “on ne va pas arrêter la vie de la France”... Ces phrases, prononcées il y a dix-neuf jours seulement, ont bien mal vieilli. Les écoles sont fermées, les mesures de confinement sont de plus en plus drastiques, et hier encore, nous apprenions que des assesseurs se déclarent positifs au coronavirus, une semaine après le premier tour des municipales.

 

 

 

 

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La chloroquine autorisée en France pour les "formes graves"

Publié à 01:14 par dessinsagogo55 Tags : chez google abonnement couples amour center centerblog sur base merci france photo presse article
La chloroquine autorisée en France pour les "formes graves"
Les mises en garde sont nombreuses dans l'univers médical. © Crédit photo : DAMIEN MEYER / AFP
 
 
La chloroquine désormais autorisée en France pour traiter les "formes graves" du coronavirus
 
 
Par SudOuest.fr avec AFP
Publié à 22h44
Mis à jour à 22h46
 
 
Epidémie Coronavirus : la rédaction de "Sud Ouest" mobilisée
Vous informer avec rigueur : nos journalistes sont engagés dans cette mission d'information d'intérêt général. Votre soutien nous est plus que jamais indispensable 

Pour le moment, le comité scientifique "exclut toute prescription dans la population générale ou pour des formes non sévères", a assuré Olivier Véran.

 

La chloroquine pourra être administrée aux malades souffrant de "formes graves" du coronavirus, a statué lundi le Haut conseil de santé publique, selon le ministre de la Santé Olivier Véran. "Le Haut conseil recommande de ne pas utiliser ce traitement en l’absence de recommandation, à l’exception de formes graves, hospitalières, sur décision collégiale des médecins et sous surveillance stricte", a annoncé le ministre lundi soir lors d’un point presse sur l’évolution du coronavirus en France.

Le comité scientifique "exclut toute prescription dans la population générale ou pour des formes non sévères à ce stade, en l’absence de toute donnée probante", a-t-il souligné. Un arrêté encadrant précisément le recours à ce traitement, qui fait polémique, sera pris "dans les prochaines heures", a précisé le ministre.

 
  •  
 
Utilisation "non contrôlée"

 

De son côté, l’AP-HP, qui réunit les 39 hôpitaux de la région parisienne, a mis en garde à son tour lundi soir contre "une utilisation désordonnée de multiples molécules sans contrôle et surtout sans possibilité de tirer des conclusions valides". L’AP-HP écrit, dans un communiqué signé notamment de son directeur général Martin Hirsch, "s’est déjà engagée dans plusieurs études, certaines utilisant l’hydroxy-chloroquine et la comparant à d’autres traitements".

"Pour être utiles, ces études doivent avoir des critères d’inclusion précis, correspondant aux différentes situations cliniques qui peuvent ou doivent être étudiées s’agissant de patients hospitalisés, de patients suivis en ambulatoires, de populations spécifiques", est-il précisé. Par conséquent, "elle met solennellement en garde contre des utilisations non contrôlées de médicaments qui conduiraient non seulement à retarder le moment où il sera possible de trancher sur leur efficacité thérapeutique ou non (…) mais qui pourraient également compromettre toutes les autres études conduites ou à lancer"

 

Appels à la prudence

 

En France, plusieurs élus font monter la pression pour généraliser rapidement l’utilisation de la chloroquine. Quant à Donald Trump, il en a vanté les mérites à plusieurs reprises. Mais des voix appellent à la prudence, insistant sur la nécessité d’attendre de vastes essais cliniques menés selon la stricte orthodoxie scientifique pour valider ou non le traitement. De très nombreuses personnes se sont pressées lundi à Marseille, pour se faire tester par les équipes du professeur Didier Raoult qui préconisent ce traitement testé jusqu’ici sur un nombre très limité de patients (24).

Dans son avis, le Haut Conseil de santé publique "incite les médecins à inclure le plus possible de malades dans les différents essais thérapeutiques en cours dans notre pays car c’est le moyen le plus sûr de déterminer rapidement si un traitement est efficace ou pas", a encore souligné le ministre. Quant à l’AP-HP, elle martèle que "le meilleur, voir le seul moyen, d’avoir des réponses utiles au plus grand nombre sur l’efficacité de médicaments, repose sur des études rigoureuses, qui peuvent utiliser différentes méthodologies interventionnelles et observationnelles, randomisées ou non randomisées".

 

 

 

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Coronavirus : le virus continue de se diffuser en Lorraine

Publié à 22:03 par dessinsagogo55 Tags : article center centerblog sur merci place google marne
Coronavirus : le virus continue de se diffuser en Lorraine

Coronavirus : le virus continue de se diffuser en Lorraine, voici la situation par département

 

Le nombre de morts s'élève à 271 dans la région Grand Est. Le nombre de patients en réanimation est le plus important en Alsace, en Moselle et en Meurthe-et-Moselle.

Le bilan continue de s’alourdir dans le Grand Est. Au total, 271 personnes sont mortes dans les hôpitaux de la région, infectés par le Covid-19, selon le la dernière communication d’Agence Régionale de Santé (ARS) du dimanche 22 mars.

Au 22 mars à 15h, 1 977 personnes sont hospitalisées dans le Grand Est, dont 480 en réanimation soit 45 de plus qu’hier. L’ARS, grâce à la mobilisation de tous les acteurs du Grand Est, a pu doubler, les capacités d’accueil en réanimation à l’échelle régionale et compte ce jour près de 900 lits en réanimation.

 

La situation par département 

 

Pour la première fois, ce dimanche 22 mars, l’ARS a publié un bilan par département en se basant sur les patients en réanimation. C’est-à-dire les cas les plus gravement touchés et hospitalisés. 

Ardennes : 1

Meurthe-et-Moselle : 84

Aube : 4

Moselle : 80

Haute-Marne : 9

Vosges : 24

Marne : 30

Bas-Rhin : 155

Meuse : 8

Haut-Rhin : 85

Les départements les plus touchés sont le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, la Meurthe-et-Moselle et la Moselle. 

 

Un soutien psychologique aux soignants dès lundi

 

Selon l’ARS, « afin d’apporter un soutien psychologique en appui des cellules médico-psychologiques des établissements déjà mobilisées, l’ARS Grand Est a aussi sollicité l’association SPS (Soins aux professionnels en santé) pour mettre à disposition des professionnels qui en ressentent le besoin ».

Une plateforme d’appel nationale gratuite : 0 805 23 23 36 (numéro vert) va être mise en place. Ainsi qu’une application mobile : Plateforme SPS téléchargeable gratuitement sur smartphone via Apple Store ou Google Play Store? Enfin, 100 psycho-cliniciens seront disponibles pour les professionnels Grand Est.

 

 

 

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Confinement : un site calcule le besoin réel de papier

Publié à 15:25 par dessinsagogo55 Tags : 2010 image infos sur base article internet papier center
Confinement : un site calcule le besoin réel de papier
Confinement : un site calcule le besoin réel de papier toilette des habitants
 
 
 
Alors que les stocks de papier toilette sont dévalisés dans plusieurs magasins allemands depuis l'épidémie du coronavirus, le site Blitzrechner propose aux habitants d'estimer leur besoin réel en papier toilette.
 
  Quentin Marchal 

 

et AFP

En pleine épidémie de coronavirus et alors que certains supermarchés font face à une pénurie de papier toilette, un site web s'est mis en évidence en Allemagne pour venir en aide aux habitants. En effet, celui-ci propose à chacun d'estimer son besoin en papier toilette, dont les magasins sont actuellement dévalisés dans le pays.

"De combien de papiers toilette avez-vous vraiment besoin pour survivre à la quarantaine ?", "les stocks sont-ils suffisants ?", interroge le site Internet Blitzrechner. En réponse, une calculatrice renseigne sur la "durée réelle" d'utilisation du papier hygiénique après avoir entré des renseignements de base comme par exemple le nombre de rouleaux en stocks. 

On peut également ajouter le nombre de personnes dans le foyer, de passages aux toilettes par jour, jusqu'au nombre de feuilles utilisées par passage. La conclusion de ce questionnaire est que "dans la plupart des cas, (les) besoins propres sont massivement surestimés et le papier toilette dure étonnamment longtemps", soit bien au-delà d'une période de deux semaines en quarantaine, explique Tim Lilling, chef de projet du portail Blitzrechner.

 

Plusieurs bagarres dans le pays à cause du papier toilette

 

Cette initiative, qui se veut une manière "humoristique", a également pour but de ramener les consommateurs à la raison. En effet, des achats liés à la panique des habitants ont parfois dégénéré en bagarres, au sein des rayons de papier toilette des supermarchés allemands.

 

En Allemagne, 22.672 cas d'infections au Covid-19 sont comptabilisés, selon le dernier bilan de l'Institut Robert Koch, publié ce lundi 23 mars. Le pays avait appris la veille que la Chancelière Angela Merkel a décidé de se placer en quarantaine après avoir été en contact avec un médecin testé positif au coronavirus.

Dimanche soir, après la Bavière et la Sarre qui avaient montré la voie au début du week-end, c’était au tour de toute l’Allemagne de passer au stade du confinement. Le gouvernement fédéral, associé à douze régions du pays, a annoncé une nouvelle liste de mesures restrictives destinées à limiter les contacts au minimum, et ceci pour une durée de deux semaines. 

 

 

 

Pénurie de masques : les raisons d'un "scandale d'État"

Pénurie de masques : les raisons d'un "scandale d'État"
Stock de masques médicaux lors de l’épidémie de H1N1, le 21 juillet 2009 © AFP / Michel Medina  
 
 Pénurie de masques : les raisons d'un "scandale d'État"
 
par Benoît Collombat, Cellule investigation de Radio France publié le 23 mars 2020 à 7h00
 

C’est une crise dans la crise sanitaire : en dix ans, la France a réduit considérablement son stock de masques de protection. Pour quelles raisons ? Enquête. 

"Nous avons des dizaines de millions de masques en stock en cas d’épidémie, ce sont des choses qui sont d’ores et déjà programmées. Si un jour nous devions proposer à telle ou telle population ou personnes à risque de porter des masques, les autorités sanitaires distribueraient ces masques aux personnes qui en auront besoin." 

26 janvier 2020. Face aux micros et aux caméras, Agnès Buzyn, qui est encore ministre des solidarités et de la santé, se veut rassurante : selon elle, il n’y aura pas de pénurie de masques en cas d’épidémie du virus Covid-19 sur le sol français.  

 

Pourtant, à peine plus d’un mois plus tard, le 4 mars 2020, le président de la République, Emmanuel Macron annonce que l’État réquisitionne "tous les stocks et la production de masques de protection" pour les distribuer aux soignants et aux personnes atteintes du coronavirus. Le 13 mars 2020, le Premier ministre Edouard Philippe prend un décret de réquisition des stocks et de la production de masques jusqu’au 31 mai 2020. 

Le 17 mars 2020, sur France Inter, le ministre de la santé, Olivier Véran, estime qu’il reste "110 millions de masques" dans les stocks de l’État, alors qu’il y en avait plus d’un milliard, dix ans plus tôt. "Nous avons assez de masques aujourd’hui pour permettre aux soignants d’être armés face à la maladie et de soigner les malades", affirme alors Olivier Véran. "Mais en fonction de la durée de l’épidémie, nous ne savons pas si nous en aurons suffisamment à terme." 

 

"Comme le scandale du sang contaminé" 
 

Le personnel médical découvre alors, effaré que la France ne dispose pas du stock nécessaire de masques pour faire face à l’épidémie. 

"Pour nous, c’est un véritable scandale d’État", estime le porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI), Thierry Amouroux. "C’est du même ordre que le scandale du sang contaminé. Des centaines de milliers de personnes vont être contaminées, d’autres vont mourir faute de cette impréparation du gouvernement et des mauvaises décisions qui ont été prises. Le principe de base c’est d’avoir en stock des masques FFP2. Ces masques, tout comme les masques chirurgicaux, auraient dû être commandés le plus tôt possible. Gouverner, c’est prévoir. Quand la crise sera finie, nous espérons que certains responsables qui ont été incapables d’organiser la défense sanitaire du pays auront à répondre de leurs actes devant la justice." 

"C’est ahurissant, on ne pensait pas que les stocks de l’Etat étaient si bas", s’indigne à son tour le président du syndicat des biologistes (SDB), François Blanchecotte, en première ligne pour réaliser les tests de dépistage du coronavirus. "Nous n’avons pas assez de masques pour travailler correctement. Certains d’entre nous avait stocké des masques du temps du H1N1, mais ils étaient périmés. Et cela ne concerne pas uniquement les masques : un dépistage de masse en France n’est guère envisageable, nous n’en avons pas les moyens en termes de matériels et de réactifs nécessaires pour réaliser ces tests." 

"C’est une faute professionnelle grave", estime de son côté Jean-Paul Hamon, le président de la Fédération des médecins de France (FMF). "Au début de la crise, le ministère nous a dit qu’ils étaient prêts, qu’il y avait des stocks d’État. Or, on a réalisé ces dernières semaines que c’était faux. Il n’est pas acceptable d’envoyer des soignants 'au casse-pipe' sans aucune protection. Cette administration qui nous impose des procédures souvent contraignantes est incapable de protéger correctement les professionnels de santé qui vont prendre en charge les patients dans cette épidémie. 

"Il faudra une commission d’enquête parlementaire pour que des têtes tombent. Certains auront des comptes à rendre. Tout ça va laisser des traces." 

 

"Les patients nous amènent des masques" 

 

Face à cette situation, c’est le système D qui domine : "Ce sont les patients qui nous amènent des masques et nous aident", témoigne encore Jean-Paul Hamon. "Un architecte nous a amené un paquet de 50 masques FFP2. On fait du bricolage : des médecins bretons récupèrent des stocks de masques dans le sous-sol de la mairie de Rennes. À Mulhouse, ce sont des entreprises qui fournissent des masques ou des blouses de protection. Les médecins libéraux sont en train de s’organiser sans passer par l’administration." 

"C’est une course effrénée pour trouver des masques chirurgicaux", confirme François Blanchecotte, alors que face à la crise sanitaire les laboratoires sont contraints de se concentrer sur certains plateaux techniques sur le territoire pour effectuer leurs analyses. "Nous faisons appel aux mairies, aux industriels et aux entreprises qui ont des masques en stock." 

"Nous sommes un million de professionnels de santé", ajoute Thierry Amouroux. "Nous avons besoin de deux millions de masques par jour. Depuis le 18 mars, nous avons une nouvelle livraison dans le secteur libéral. Mais les masques sont contingentés : un médecin ou une infirmière a droit à 18 masques par semaine, une sage-femme à six masques... On doit les faire durer au-delà du raisonnable. C’est incompréhensible dans la cinquième puissance mondiale d’en arriver à une telle situation." 

 

Comment en est-on arrivé là ? 

 

2005 : se préparer au H5N1 

"En 2005, j’ai été très tôt confronté à une urgence : préparer le pays à un risque pandémique, face à la grippe aviaire H5N1", se souvient l’ancien ministre de la santé (de juin 2005 à mars 2007 puis de 2010 à 2012) Xavier Bertrand. "À cette occasion, nous avions compris qu’il fallait absolument doter la France de stocks stratégiques de masques de protection. J’ai voulu voir comment se passait la protection des populations pour ceux qui étaient en première ligne. Je me suis donc rendu, fin 2005, en Asie, en Chine, au Vietnam pour voir comment ça se passait."

"Les autorités m’ont dit très clairement : 'Si nous devons nous protéger, nous utiliserons en priorité les masques que nous produisons.' J’ai alors expliqué au président Jacques Chirac que l’on risquait d’avoir un problème d’approvisionnement si nous étions confrontés à une pandémie. Il m’a donné le feu vert pour commander des stocks suffisants et permettre aux usines françaises d’augmenter si besoin leur production. Nous étions alors l’un des pays qui possédait le plus de masques par habitant. Nous captions en France un tiers de la production annuelle mondiale. Et lors de la crise du H1N1, il n’y a pas eu de pénurie, parce que les stocks ont été constitués. 

"En 2007, je fais inscrire un principe dans la loi : chaque année, le ministre de la santé doit inscrire dans le budget le nombre de masques à acheter pour augmenter ou renouveler les stocks." 

 

2009-2010 : Roselyne Bachelot dans la tourmente 
 

En 2009 – 2010, les stocks sont donc au plus haut. Ils sont gérés par l’Eprus (Etablissement de préparation et de réponses aux urgences sanitaires), une structure créée en 2007 dépendant du ministère de la santé.  

Confrontée à l’épidémie de grippe A (H1N1), la ministre de la santé Roselyne Bachelot (mai 2007 – novembre 2010) est alors accusée d’en faire trop dans la gestion de la crise, notamment en procédant à une commande massive de plus de 94 millions de doses de vaccins. "La France a acquis d'importants moyens de protection, déclare Roselyne Bachelot le 1er octobre 2009 : un milliard de masques anti-projections, destinés aux malades, 900 millions de masques de protection, dits "FFP2", pour les personnes particulièrement exposées et 33 millions de traitements antiviraux." 

Face à la polémique, elle doit s’expliquer devant deux commissions d’enquête à l’Assemblée nationale  et au Sénat. "J’ai eu le sentiment d’avoir fait mon devoir", explique aujourd’hui Roselyne Bachelot. "Mais cela a été pour moi dix ans d’épreuves et de moqueries incessantes. J’ai été l’objet d’un incroyable "bashing" par une commission d’enquête parlementaire qui s’est érigée en tribunal. Il y a eu un rapport cinglant de la Cour des comptes stigmatisant les dispositions de prévention que j’avais prises, qui se sont révélées évidemment surdimensionnées après coup, mais quand l’épidémie démarre et que l’OMS sonne le tocsin le 24 avril 2009, la situation est décrite comme extrêmement grave, elle va s’adoucir par la suite, mais l’épidémie a quand même fait 600 000 morts sur la planète. Pour une "grippette" c’est quand même beaucoup." 

Dans un tweet,  la Cour des comptes précise qu’elle "n’a jamais critiqué la constitution de stocks de masques de protection contre la grippe. Au contraire, elle indiquait dans son rapport de 2011 que "l’acquisition d’importantes quantités de masques (…) s’est avérée pertinente." 

"La seule stratégie recevable en matière de prévention des épidémies, c’est de faire le maximum", ajoute Roselyne Bachelot. 

"Si c’était à refaire je referais évidemment la même chose. Je me dis même que, finalement, je n’en ai peut-être pas fait assez…" 

"Cette sur-réaction de 2009 -2010 explique peut-être une partie des choix qui ont été fait dans la décennie suivante", relève le sociologue spécialiste des questions de santé Frédéric Pierru. "Cette crise de H1N1, qui ne s’est finalement pas révélée si terrible que ce qu’on craignait conjuguée aux coupes budgétaires sous la pression de Bercy ont entrainé le désarmement progressif de l’État sanitaire." 

 

Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, en visite à l'hôpital Necker en mai 2009 Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, en visite à l'hôpital Necker en mai 2009 © AFP / Lionel Bonaventure 2011 : Des masques toujours en réserve 
 

En novembre 2010, c’est Xavier Bertrand qui succède à Roselyne Bachelot, au poste de ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé. Interpellé sur le sujet le 3 mars 2020, à l’assemblée, le ministre de la santé Olivier Véran, explique que c’est lors de cette période que la décision aurait été prise de ne pas conserver un stock d’Etat de masques FFP2 : "En 2011, il a été déterminé que la France n’avait pas à faire de stocks d’État des fameux masques FFP2", déclare le ministre. "Il n’y a donc pas de stock d’Etat de masques FFP2 suite aux décisions de 2011. En 2011, il a été décidé que la France devait se doter d’un stock de 145 millions de masques chirurgicaux, les masques anti-projections. Ce qui n'avait peut-être pas été anticipé, c'est que parfois les crises sanitaires pouvaient engendrer des crises industrielles." 

 

Vérification faite, à l’époque le stockage de masques n’est alors pas remis en cause. 

 

Le 1er juillet 2011, la Commission Spécialisée Maladies Transmissibles (CSMT) du Haut conseil de la santé publique rend un avis dans lequel elle recommande de constituer "un stock tournant" de masques chirurgicaux et FFP2 ainsi qu’"une organisation pour l'utilisation de ces stocks en situation de crise qui permette de couvrir rapidement toutes les populations et personnels de soins concernés." 

Le Haut conseil de la santé publique "recommande que le stock État de masques respiratoires soit constitué de masques anti-projections et d'appareils de protection respiratoire", en recommandant les masques FFP2 pour les professionnels de santé et le masque chirurgical pour les autres catégories de la population. 

Dans une note du 11 juillet 2011 de la Direction générale de la santé (DGS) consacrée aux "stocks stratégiques de l’État", consultée par la cellule investigation de Radio France, il est proposé "le lissage du renouvellement des stocks" disponibles "en cas de menace sanitaire grave constituées principalement par les risques NRBC et la pandémie grippale" ainsi que l’acceptation de la péremption "de 25 % du montant total des stocks stratégiques." 

Mais sur le fond, le stock de masques n’est alors pas remis en cause : "les stocks disponibles en masques FFP2 sont équivalents (…) à 600 millions d’unités", note la Direction générale de la santé. "Les stocks disponibles en masques chirurgicaux représentent aujourd’hui 80 % de la valeur cible fixée à un milliard d’unités" (c’est-à-dire 800 millions de masques chirurgicaux, ndlr). Il ne semble donc pas exister dès lors de vulnérabilité particulière", conclut la DGS. 

"Quand je quitte mes fonctions en 2012, il y a donc 1,4 milliard de masques en France", relève Xavier Bertrand. 

 

2013 : Changement dans la doctrine 

 

En mai 2012, Marisol Touraine devient ministre des affaires sociales et de la santé (jusqu’en mai 2017). Le véritable tournant dans la gestion des stocks se situe en 2013.  

Un rapport du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), rattaché au Premier ministre, daté du 16 mai 2013, modifie la "doctrine de protection des travailleurs face aux maladies hautement pathogènes à transmission respiratoire." 

Le masque FFP2 est considéré comme "plus coûteux, moins confortable et moins bien supporté par les porteurs que le masque anti-projections." Il est recommandé dans le cas d’une "situation 3" (qui n’est pas décrite précisément dans le document) "lorsqu’il y a contact étroit sans possibilité de mettre en place une autre mesure." 

Mais le point crucial, c’est que l’équipement et la gestion des masques sont désormais transférés à l’employeur. "Il revient à chaque employeur de déterminer l’opportunité de constituer des stocks de masques pour protéger son personnel", estime le SGDSN. 

Une partie de la gestion des masques est donc désormais assurée, non plus par l'État au plus haut niveau, mais par le système hospitalier. 

À l’époque, l’actuel directeur général de la santé, Jérôme Salomon occupait le poste de conseiller chargé de la sécurité sanitaire. Interrogé par le Journal du dimanche sur le sujet, il a expliqué : "On a eu un retour d’expérience. A chaque fois, des avis d’experts ont orienté le gouvernement sur la bonne réponse globale, il y a eu plusieurs avis." 

Contactée par la cellule investigation de Radio France, le SGDSN ne nous a pas répondu. 

 

2015 : "La situation est catastrophique" 

 

En juillet 2015, un rapport sénatorial lance l’alerte : "La réservation de capacité de production ne peut constituer une solution unique pour prévenir les situations sanitaires exceptionnelles", note alors Francis Delattre, sénateur Les Républicains, pour qui l’État doit conserver ses stocks stratégiques. 

"S’agissant des stocks stratégiques détenus et gérés par l’EPRUS, la première évolution notable, depuis la mission de contrôle effectuée en 2009, est la baisse significative de la quantité et de la valeur des stocks", estime le sénateur dans son rapport. "Il a été décidé de ne pas renouveler certains stocks arrivant à péremption, par exemple, en raison de la plus grande disponibilité de certains produits et de leur commercialisation en officine de ville ou du transfert de la responsabilité de constituer certains stocks vers d’autres acteurs (par exemple, les établissements de santé et les établissements médico-sociaux pour les masques de protection FFP2 de leurs personnels)." 

"J’ai clairement dit, à l’époque, que la situation était catastrophique", déclare Francis Delattre à la cellule investigation de Radio France. 

Contactée, l’ancienne ministre des affaires sociales et de la Santé de 2012 à 2017, Marisol Touraine n'a pas souhaité répondre à nos questions. Mais dans son entourage, on conteste les chiffres de masques donnés par Xavier Bertrand : "Le stock global de masques était plutôt de 900 millions en 2012, il tournait autour de 700 millions en 2017, changement de doctrine ou pas", assure un ancien collaborateur de la ministre. "On ne peut pas dire que nous n’avions plus de stock. Jusqu’à preuve du contraire, nous avons eu assez de masques pour gérer toutes les crises auxquelles nous avons été confrontés. L’idée c’était qu’on pouvait en produire rapidement." 

 

2016 : la dissolution d’"un outil efficace face à l’urgence sanitaire” 

2016 correspond à un autre moment charnière. 

 

En janvier 2016, la loi de modernisation du système de santé intègre les missions de l’Eprus au sein d’un nouvel établissement publique baptisé Santé publique France. regroupant également l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Institut national de prévention pour la santé (INPS) 

L’unité Etablissement pharmaceutique gère désormais le stock stratégique des médicaments et des produits de santé pour le compte de l’Etat, à charge pour le ministre de la santé de renouveler les stocks stratégiques, comme le stipule l’article L1413-4 du code de la santé publique. 

Pour l’ancien sénateur LR, Francis Delattre auteur du rapport de 2015, ce changement dans l’organisation des structures a été une erreur. "On a dissout l’Eprus alors que c’était un outil efficace face à l’urgence sanitaire", estime Francis Delattre. "L’Eprus était une administration de mission, une force de frappe disponible 24 heures sur 24 pour toute urgence sanitaire. C’était une petite unité avec un réseau capable de mobiliser en 48 heures 1 500 professionnels : brancardiers, chirurgiens, médecins, infirmiers… Une structure souple, solide qui fonctionnait en système commando. L’Eprus était d’ailleurs souvent sollicité à l’étranger, ce qui était bien utile parce que lorsqu’une pandémie démarre dans un pays, ça permet d’avoir des informations. Ils avaient une expertise logistique grâce aux militaires, médecins et logisticiens, qui étaient associés au système. Tout ça est indispensable en cas de crise." 

Une analyse partagée par l’ancienne ministre de la santé Roselyne Bachelot : 

"C’est un point de bascule tout à fait considérable. En perdant son autonomie financière, l’EPRUS s’est désarmé et a donc désarmé l’État dans sa politique de prévention des risques." 

"L’Eprus n’a pas disparu, c’est une structure autonome qui a été rattachée à Santé publique France", répond un proche du pouvoir à l’époque. "Nous étions le seul pays à ne pas avoir de grande structure de santé publique avec tous les moyens rassemblés de la prévention à la gestion des crises. C’était une décision d’efficacité de santé publique. Il ne s’agissait pas d’une décision budgétaire, l’idée c’était de rassembler l’ensemble des forces disponibles." 

 

© Maxppp / Michel Medina/PhotoPQR/La Provence "On a baissé la garde" 

 

"Je suis surpris par l’ampleur du virus, mais je ne suis pas surpris par notre désarmement face à la catastrophe", estime aujourd’hui l’ancien sénateur et maire de Franconville-la-Garenne, Francis Delattre. 

"J’ai le sentiment que, collectivement, on a baissé la garde", abonde l’ancienne ministre de la santé Roselyne Bachelot. "Et pas seulement pour des raisons budgétaires. On a jugé qu’on pourrait faire face à ce risque de pandémie par la mobilisation de moyens divers. On s’est dit : 'On n’a plus besoin de stocker des masques parce que la Chine est l’atelier du monde, s’il arrive quelque chose on sera en flux tendu, la Chine nous livrera des masques.' Sauf que la Chine ne pouvait plus nous en livrer et on s’est retrouvé 'à poil', si vous me passez l’expression." 

"C’est une vision comptable qui a prévalu ces dernières années", constate le président de la Fédération des médecins de France, Jean-Paul Hamon. 

"Pour 15 millions d’euros, on est en train de fragiliser tout le système de santé.

"Si la situation est aussi grave à l’hôpital c’est parce que nous enchaînons les plans d’économie : année après année, on supprime des lits, des postes, c’est ça qui est dramatique. 3 500 postes supprimés en quatre ans, 100 000 lits qui ont été fermés ainsi que 95 services d’urgence en 20 ans. Depuis 10 ans, c’est la même irresponsabilité des gouvernants qui ont raisonné uniquement en termes budgétaires et pas en termes de sécurité sanitaire de la population", abonde le porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers, Thierry Amouroux.

 

"Une doctrine de papier" 
 

"Au début des années 2000, après le 11 septembre 2001 et la crise du SRAS, une doctrine venue des États-Unis s’est imposée partout dans le monde via l’OMS (Organisation mondiale de la santé)", décrypte le sociologue Frédéric Pierru. 

"Il s’agit de la doctrine dite du preparedness, c’est-à-dire "le fait de se préparer à…" C’est une logique quasi militaire de la santé publique : l’idée que la société doit se préparer à être résiliente pour faire à un évènement adverse d’ampleur catastrophique qu’on ne connait pas encore. Ça peut être une attaque bioterroriste ou la survenue d’une pandémie grippale comme en 1918. Cette doctrine de la sécurité sanitaire et de la préparation au pire en logique d’incertitude débouche sur l’élaboration de différents scénarios pour gérer les crises sanitaires. En situation d’incertitude radicale, il ne faut donc pas attendre la menace mais s’y préparer. Sauf qu’en France, c’est une doctrine de papier faute de moyens. On a des plans, mais la logistique ne suit pas. 

Quant à la doctrine de gestion des stocks de l’État, certains réclament aujourd’hui sa révision complète. 

 

 

 

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Jupe

Publié à 02:23 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur merci
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91 824 infractions pour non-respect du confinement

Publié à 01:46 par dessinsagogo55 Tags : place presse france center
91 824 infractions pour non-respect du confinement

Coronavirus : un total de 91 824 infractions pour non-respect du confinement en France, dont 22 574 dimanche

Depuis mardi, 1 738 907 contrôles ont été réalisés par les forces de l'ordre en France.

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franceinfo avec AFPFrance Télévisions

Mis à jour le 22/03/2020 | 20:17
publié le 22/03/2020 | 20:17

Coronavirus : le Parlement a adopté le projet de loi d'urgence sanitaire

Les forces de l'ordre sévissent. Un total de 91 824 infractions pour non-respect du confinement ont été relevées par les forces de l'ordre depuis la mise en place de cette mesure mardi à midi, a déclaré dimanche 22 mars Alain Thirion, directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Pour la seule journée de ce dimanche, 22 574 verbalisations ont été dressées, a complété Alain Thirion lors d'un point presse commun. Depuis mardi, 1 738 907 contrôles ont été réalisés par les forces de l'ordre dans l'hexagone pour tenter de faire respecter les mesures de confinement servant à lutter contre l'épidémie de coronavirus.

 

Déjà 674 morts en France

 

La France comptait par ailleurs dimanche 674 morts dans des hôpitaux et 7 240 personnes hospitalisées à cause du coronavirus, a annoncé Jérôme Salomon, directeur général de la Santé (DGS). Il a ajouté que des décès avaient aussi lieu en ville ou dans les Ehpad. Cela correspond à 112 décès de plus en 24 heures.

Les hôpitaux français accueillent 1 746 cas graves en réanimation et plus de 1 000 personnes ont été hospitalisées au cours de la dernière journée, a-t-il précisé lors d'un point presse. Huit régions sont touchées, la dernière en date étant l'Occitanie.

 

 

 
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