Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
21.06.2024
18121 articles
>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1201)
· A à Z : Sommaire (349)
· Mannequin de charme (955)
· Musique (400)
· Calendrier : Événements (333)
· Monde : France (2683)
· Département : Meuse (285)
· Cinéma : Films à classer (154)
· Calendrier : Naissances (246)
· Mannequin (211)
air amour annonce art article background base belle blogs center centerblog centre
Articles les plus lus· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)
· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
i love songs from this artist
Par Anonyme, le 31.05.2024
tu étais tellement bonne avec ta poitrine
Par Richard , le 27.05.2024
quelle belle femme!une vraie japonaise
elle est trop belle!beau visage
elle serai encore plus belle avec le
Par Anonyme, le 21.05.2024
ce qui a définitivemen t condamné le bismark c'est le fait que son gouvernail endommagé a l'a empêché de manoe
Par Anonyme, le 13.05.2024
La Sud-Aviation SE 210 Caravelle est un avion de ligne biréacteur, destiné aux itinéraires court et moyen-courriers, produit entre 1958 et 1973 par la société française Sud-Aviation qui devient Aérospatiale en 1970. Premier biréacteur civil au monde produit en série, il présente la caractéristique, innovante pour l'époque, d'avoir les moteurs placés à l'arrière du fuselage et non dans les ailes comme pour le Comet, ou dans des nacelles subalaires comme c'est le cas pour le 707 de Boeing. Conçue pour remplacer les avions à moteurs à pistons tels que le Douglas DC-6, la Caravelle peut emporter, selon les versions, de 80 à plus de 130 passagers sur une distance maximale comprise entre 1 650 et 3 400 km.
La Caravelle est produite en plusieurs versions différentes, les premières recevant des réacteurs Avon, à simple flux, du motoriste britannique Rolls-Royce Limited. Des versions sont préparées spécialement pour le marché américain avec des moteurs General Electric, mais ne rencontrent pas le succès escompté. Il est de même pour les versions ultérieures, équipées de moteurs Pratt & Whitney JT8D.
Le premier prototype réalise son premier vol à Toulouse le 27 mai 1955 et Air France met en service le premier appareil de production, baptisé « Alsace », le 6 mai 1959, suivi par la Scandinavian Airlines System. Avec l'augmentation du trafic aérien dans les années 1960 et 1970, les compagnies se recentrent sur des avions plus gros et de nombreux appareils sont retirés du service ou transférés à des opérateurs charters. Dans les années 1980, les avions de ligne modernes rendent les Caravelle obsolètes et de nombreux exemplaires actifs sont ferraillés ou revendus en Afrique et en Amérique du Sud, où les compagnies ont rarement les moyens d'acquérir des avions récents. Les dernières Caravelle encore en service en Europe sont retirées à la fin des années 1990, quelques-unes continuant à voler au Congo et en Colombie au début des années 2000, la dernière étant retirée en 2005.
Bien que la Caravelle soit le premier jet proposé sur le marché court et moyen-courrier, elle sera rattrapée et dépassée par les Douglas DC-9 et Boeing 727 américains à plus grande capacité d'emport et à rayon d'action accru. Malgré vingt exemplaires vendus à United Airlines, elle reste cantonnée aux marchés européen et africain et ne remporte pas un succès commercial. Au total, la Caravelle est construite à 282 exemplaires. La dernière sortit des chaînes en 1973 ; 279 exemplaires d'entre elles sont livrés aux clients, les trois autres étant des prototypes.
Le 26 octobre 1951, la spécification est publiée par le Secrétariat général à l'Aviation civile et commerciale (SGACC), pour un avion moyen-courrier, pouvant relier les principales destinations européennes. Il fallait un avion capable de transporter 55 à 65 passagers et une tonne de fret sur des lignes de plus de 2 000 km, à la vitesse de 600 km/h pour 7 500 mètres d'altitude, et pouvant décoller en moins de 1 800 mètres et avoir une distance d'atterrissage d'au maximum 1 125 mètres, le type et le nombre de moteurs n'étant pas spécifiés. Plusieurs organismes français de construction aéronautique ont entamé des études de conception pour des aéronefs de cette catégorie, toutefois sans avoir les moyens pour financer la construction.
L'assemblage final du premier prototype débute à Toulouse en mars 1953, quatre mois avant que le contrat qui autorise la construction des deux prototypes ne soit signé. Le fuselage est terminé en mars 1954 et la voilure assemblée le même mois. Le projet d' Hurel-Dubois HD 45 est abandonné au mois de juin, ce qui laisse la Caravelle comme seule concurrente au concours lancé par le SGACC. L'assemblage de la cellule est terminé en novembre, et les essais de pressurisation ont lieu en décembre.
Le 21 avril 1955, une fois tout l'équipement installé et la peinture réalisée, la Caravelle 01 sort des ateliers et les essais d'ajustement débutent, avant l'arrivée des moteurs, le 27 avril. Le 13 mai, les réacteurs, des Rolls-Royce Avon RA-26 Mk.521, sont mis en marche pour la première fois depuis leur pose et installation, les essais de roulage débutant le 18 mai. Bien qu'initialement prévu pour le 31 mai, le premier vol est annoncé pour le 27 mai, après que des essais au sol soit achevés et des vérifications terminées.
Le 27 mai 1955, la Caravelle effectue son premier vol, décollant à 19 h 15, pilotée par Pierre Nadot secondé par André Moynet et accompagné de Jean Avril et Roger Béteille, pour un vol de 22 minutes. Pour ce premier essai, l'avion restant à basse vitesse, les volets de bord de fuite ne sont pas sollicités. Le lendemain, lors du deuxième vol, un problème est constaté sur ces volets, qui ne rentrent pas, un problème causé par la flexion de l'aile en vol. Des modifications mineures sont effectuées sur les mécanismes et le problème est résolu pour le 7e vol.
Des essais ont ensuite lieu au Centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge à partir du 16 juin. Après des essais jugés satisfaisants, la Caravelle est autorisée à être présentée lors du Salon du Bourget, sans toutefois avoir le droit de se poser sur l'aéroport. Au mois de septembre, l'appareil passe le cap des 100 heures de vol et en novembre, la compagnie Air France annonce son intention de commander 12 Caravelle. Le second prototype fait un premier vol, piloté par Léopold Galy, le 6 mai 1956, moins d'un mois après sa sortie des ateliers. Le 23 mai, après des essais de certification effectués à Brétigny-sur-Orge, la Caravelle 01 reçoit un certificat, pour l'utilisation par Air France, sans toutefois transporter des passagers. Jusqu'au 10 novembre 1956, des essais d'endurance ont lieu avec la compagnie, qui se montre satisfaite de la Caravelle
Dès janvier 1956, il avait été demandé à Georges Héreil de présenter la Caravelle à New York, au printemps 1957. Après l'accord d'un certificat de navigabilité restreint, la Caravelle 02 quitte Orly le 18 avril 1957, pour se poser à Dakar, après avoir fait escale à Casablanca. La traversée atlantique a lieu deux jours plus tard, et l'appareil se pose à Recife, au Brésil, avant de continuer jusqu'à Buenos Aires, atteint le 25 avril, pour y effectuer des vols de présentation. Le 2 mai, la Caravelle devient le premier biréacteur civil à se poser aux États-Unis, à l'aéroport de New York, qui portait le nom d'Idlewild.
Un arrêt a lieu à Culver City, pour permettre à l'avion d'être inspecté par Howard Hughes, qui montre de l'intérêt pour produire la Caravelle sous licence, par la Hughes Aircraft Company. Plusieurs compagnies aériennes sont également intéressées par l'avion, ces compagnies n'ayant recours qu'à des avions à hélices pour des vols moyen-courrier. Le 13 juin, l'appareil se pose à Seattle où sont effectuées des présentations en vol, avant de retourner à New York 5 jours plus tard. Des présentations ont également lieu au Canada, à partir du 20 juin, la Caravelle visitant Montréal et Toronto, avant son convoyage à Gander, sur l'île de Terre-Neuve. Le vol transatlantique de retour a lieu le 25 juin et dure 6 h 20, pour une distance de 4 100 km.
Le 28 juin 1957, la Scandinavian Airlines System signe un contrat pour 6 Caravelle, à la suite d'une présentation ayant eu lieu le jour même. En avril 1958, la Caravelle 02 est louée à Air France et SAS pour une tournée européenne. Le 4 juin, l'appareil sert au transport du président Charles de Gaulle à Alger. À son retour, le président déclare « la rapide, la sûre, la douce Caravelle », qui est utilisé comme slogan par Sud-Aviation.
Afin de vérifier la solidité de l'avion et sa résistance à la fatigue, deux autres cellules sont construites, pour des essais au sol. La première, mise en service fin 1957, est utilisée pour les essais statiques jusqu'à ce qu'elle soit détruite, au mois d'octobre 1958. La seconde cellule est utilisée pour des essais de fatigue, semblables à ceux réalisés sur le de Havilland Comet après la série de désintégrations en vol causées par la fatigue du métal. Le bassin construit pour ces essais permettait de reproduire un cycle en seulement trois minutes. En décembre 1958, les premiers essais débutent et 10 000 cycles sont atteints trois mois plus tard. Il faut attendre octobre 1960 et l'augmentation des charges de vol pour la rupture d'une aile, après plus de 100 000 cycles.
Le 5 avril 1958, la première Caravelle de production sort des hangars d'assemblage. Par rapport aux prototypes, ces appareils ont un fuselage plus long de 50 centimètres et disposent de moteurs plus puissants, des Rolls-Royce Avon RA.29, version améliorée des RA.26. L'appareil, immatriculé F-WHRA et peint aux couleurs d'Air France, effectue son premier vol le 18 mai, avec Pierre Nadot aux commandes.
Fait inhabituel pour un appareil de ligne civil, la première version de la Caravelle est équipée d'un parachute de queue pour assurer un freinage puissant à l'atterrissage sur des pistes courtes. Cet équipement sera souvent utilisé sur l'aéroport de Nice qui est construit sur un remblai en bord de mer, dans les années 1960, lorsque les conditions de vent sont défavorables.
Dans les semaines suivant le premier vol de la Caravelle III, le motoriste General Electric annonce son projet d'achat d'une Caravelle. La commande consiste en une Caravelle III, devant être livrée six mois plus tard, que General Electric souhaite remotoriser, avec ses propres réacteurs. La Caravelle, baptisée Santa Maria, est livrée le 18 juillet 1960, quatre jours après la date initialement prévue, et sa réception a lieu à l'aéroport de New York-Idlewild huit jours plus tard, en présence, notamment, de Donald Douglas. Durant un mois, une tournée a lieu à travers les États-Unis, opérée par Douglas, avant que la Caravelle ne soit livrée à General Electric, au mois de septembre. Les travaux visant à remotoriser la Caravelle durent deux mois, et les essais au sol ont lieu en décembre. Cette nouvelle version, appelée Caravelle VII, est équipée de réacteurs GE CJ805 et dispose d'un groupe auxiliaire de puissance. Le premier vol a lieu le 29 décembre 1960, à la base aérienne d'Edwards, et le programme d'essais en vol dure 5 mois, avant que l'avion ne retourne en France, pour une présentation au Salon du Bourget. Fin 1961, l'accord entre Sud-Aviation et Douglas expire, ce qui conduit le constructeur américain à développer le Douglas DC-9, reprenant de nombreuses caractéristiques de la Caravelle.
Dès le mois de janvier 1961, juste après le premier vol de la type VII, une version améliorée est annoncée, équipée des mêmes réacteurs. Désignée comme la Caravelle 10A, le prototype vole pour la première fois le 31 août 1962. Plusieurs compagnies américaines montrent de l'intérêt pour ces versions, motorisées avec des General Electric, dont notamment American Airlines et Continental Airlines. Toutefois, aucune commande n'est passée pour ces versions, les compagnies ayant préféré le Douglas DC-9 ou le Boeing 727. La Caravelle 10A, construite en un seul exemplaire, est finalement retirée en 1964, après des essais effectués au centre d'essais en vol.
Après l'échec du programme de Caravelle à moteurs General Electric, Sud-Aviation souhaite développer une version améliorée de la Caravelle, basée sur la cellule de la 10A, mais équipée de Pratt & Whitney JT8D. Cette variante est étudiée sous la désignation Horizon B, ou tout simplement Caravelle 10B. Un autre remplaçant du biréacteur, destiné également aux vols moyen-courrier, est étudié chez Sud-Aviation. Dès 1960, une Super-Caravelle quadriréacteur et supersonique est étudiée, visant à remplacer le biréacteur à long terme. Après l'accord engageant les français et les britanniques dans la conception d'un avion de ligne supersonique, le président de Gaulle suggère que le projet soit baptisé « Concorde ». La désignation, Super-Caravelle est ensuite utilisée pour l'Horizon B.
La Super-Caravelle présente des caractéristiques similaires à la Caravelle 10A, les deux versions ne différant que sur la motorisation. Sur la Super-Caravelle, les réacteurs General Electric CJ805-23C sont remplacés par des Pratt & Whitney JT8D, moins puissants, mais moins gourmands en kérosène. Désignée également Caravelle 10B3, la Super-Caravelle effectue son premier vol le 3 mars 1964, soit 18 mois après la type 10A. La Caravelle 10B3 ne rencontre toutefois pas le même succès que les Caravelle à moteurs Rolls-Royce Avon, seuls 22 exemplaires étant construits.
|
Actualité française
1955 | février |
05/02/55 | chute du gouvernement Pierre Mendès France à la suite d’un débat sur la politique algérienne (2 février). L’attaque est menée par le député radical de Constantine, René Mayer, mais le MRP et les communistes se joignent à la droite pour refuser la confiance par 319 voix contre 273. |
23/02/55 | début du gouvernement Edgar Faure (2) (investit par 369 voix contre 210). |
1955 | mars |
11/03/55 | nouveaux renforts militaires en Algérie. 83 000 soldats français engagés dans le conflit algérien. Déploiement des premiers bataillons de parachutistes pour lutter contre les insurgés. |
1955 | mai |
20/05/55 | protocole d'accord entre le CEA, le ministère des Finances et celui des Armées pour la mise au point d'armes nucléaires françaises. |
Décret sur la création du Fonds de développement économique et social (FDES), chargé de la programmation et de l'orientation de l’ensemble des investissements d'Etat vers les régions. Ce fond assurera le financement de la politique d'action régionale de l'Etat et de la décentralisation industrielle. | |
26/05/55 | Codification des textes sur le domaine de l'Etat. Promulgation du décret n° 55-733 relatif au contrôle économique et financier de l’État avec la création du contrôle général économique, financier et industriel (CGEFI), chargé de l'évaluation et de l'information sur la situation économique des entreprises publiques. |
27/05/55 | adoption du IIe Plan; |
27/05/55 | premier vol de l'avion Caravelle à Toulouse. |
29/05/55 | convention franco-tunisienne accordant l'autonomie à la Tunisie. |
100 000 hommes déployés en Algérie. |
1955 | juin |
03/06/55 | autonomie interne de la Tunisie. |
11/06/55 | accident aux 24 heures du Mans, la Mercedes 300 SLR du français Pierre Levegh est projetée dans la foule, elle tua 82 personnes, c'est le plus important accident automobile de l'histoire. Par conséquent, Mercedes-Benz se retira de la compétition automobile. |
30/06/55 | Décret-loi sur les missions du FDES : Ce fond est destiné à faciliter l’exécution du plan de modernisation et la mise en œuvre de programmes d’action régionales. Ses actions ont des effets directs pour les entreprises (amélioration de la productivité, reprise d’activité…) et des effets externes (développement d’une région, d’un secteur d’activité...). |
Les aides accordées par le FDES prennent différentes formes : les prêts directs du Trésor public, consentis à des conditions plus favorables que celles du marché ; les subventions (primes spécifiques attribuées dans le cadre de la politique de l’emploi, de l’aménagement du territoire, et de la stimulation de la recherche et développement), les avantages, exonérations et le réductions fiscales. | |
Constitution des sociétés de développement régional (SDR) qui ont pour mission de contribuer à la création et au renforcement financier des petites entreprises régionales, par deux voies : la mise en place de prêts à moyen et long terme et les subventions de l'Etat. | |
L'impôt sur le sociétés passe à 38 %. |
1955 | juillet |
30/07/55 | troisième victoire de Louison Bobet dans le Tour de France cycliste |
1955 | août |
20/08/55 | multiplication des attentats en Algérie. |
21/08/55 | le président de Conseil déclare l'Etat d'Urgence en Algérie et fait passer les effectifs de l'armée de 50 000 à 100 000 soldats engagés. |
28/08/55 | début de l'affaire Robert Avril. |
1955 | septembre |
120 000 soldats et policiers déployés sur le territoire algérien contre le FLN. |
1955 | novembre |
29/11/55 | le gouvernement Edgar Faure (2) est renversé à la majorité absolue. |
1955 | décembre |
02/12/55 | Edgar Faure dissout l'Assemblée nationale en application de l'article 51 de la Constitution (deux gouvernements renversés à la majorité absolue en moins de 18 mois). |
06/12/55 | dans une interview à Paris-Presse sur les élections législatives de 1951, Henri Queuille résume le choix qui s’offrait au peuple français : « le communisme, la République autoritaire et le régime parlementaire » |
08/12/55 | formation du Front républicain par Guy Mollet, Pierre Mendès France, François Mitterrand et Jacques Chaban-Delmas. |
Économie et société | |
Création de 21 régions en France. | |
Depuis 1945, la masse salariale a augmenté de 9 %, la consommation des produits alimentaires de 27 % et celle des biens durables a doublé. Les consommateurs se focalisent sur les réfrigérateurs, les postes de télévision, les vêtements et les bijoux. Le PIB a augmenté de 33 %. Le déficit public se monte à 497 milliards de francs, mais les investissements publics atteignent 750 milliards de francs pour la seule année 1955. | |
La France connait son premier excédent commercial depuis la fin de la guerre. | |
28 % de prélèvements obligatoires. | |
Sortie du nouveau billet le 1 000 francs Richelieu. | |
Troisième semaine de congés payés. | |
Apparition des grands ensembles urbains. | |
Apparition des meubles recouverts de stratifié type « formica ». | |
305 000 tracteurs (996 000 en 1965). | |
La balance commerciale affiche un excédent de 61,4 milliards de francs. | |
279 000 logements mis en construction. 208 000 achevés. | |
Présentation de la Citroën DS au salon de l'automobile : capable de rouler sur 3 roues, elle est aérodynamique, dotée d'une suspension hydropneumatique, d'une assistance hydraulique de la direction, de l'embrayage et de la boîte de vitesses. C'est une révolution ! |
Guerre d'Algérie | |
L'armée poursuit ses opérations de pacification en Algérie. | |
83 000 soldats engagés sur le terrain. | |
Les premiers régiments de parachutistes sont déployés à Alger. | |
200 milliards de francs de crédits militaires pour financer le maintien de l'ordre en Algérie. | |
Au total, l'armée représente 1085 milliards de francs, soit 6,3 % du PIB. |
Naissances | Décès | Identité | Profession | N |
27 juin 1955 | Isabelle Adjani | actrice | Fr | |
28 décembre 1955 | Jean-Pierre Guéno | Fr | ||
11 juin 1955 | Jacques Lemaigre Dubreuil | Fr |
Déchets nucléaires. Une étude met en lumière des risques liés à l’enfouissement
Selon des chercheurs américains, le verre et la céramique utilisés pour confiner les déchets radioactifs se détériorent de façon significative. À terme, des radiations risquent de s’échapper des contenants.
Le conditionnement des déchets nucléaires que certains États comme la France prévoient d’enfouir profondément sous terre ne prend pas en compte une interaction entre certains composés qui pourrait accélérer leur dégradation, met en garde une étude publiée lundi 27 janvier.
Dans plusieurs pays, dont la France qui dispose du deuxième parc de réacteurs au monde, les déchets ultimes les plus radioactifs sont conditionnés dans des blocs de verre cristallisés coulés dans des cylindres d’acier inoxydable, une vitrification destinée à assurer le confinement de la radioactivité sur le très long terme pour des matières qui peuvent être radioactives pendant des dizaines de milliers d’années.
Mais une étude pilotée par l’université américaine de l’Ohio, publiée dans la revue Nature Materials, met en lumière le fait que la corrosion du verre ou de la céramique utilisés pour confiner ces déchets est « accélérée de façon significative » dans certaines conditions.
Risque de libération des radiations« C’est inattendu. Jusqu’à présent, on considérait que l’acier inoxydable était inerte, qu’il finirait par s’oxyder malgré son nom, mais que vis-à-vis du verre qui contient les radioéléments il ne jouait aucun rôle », a expliqué un des auteurs de l’étude Stéphane Gin, chercheur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) en France.
Sur un temps long, quel que soit le lieu de stockage profond, l’eau finit toujours par remplir les vides, notent les chercheurs. Dans ces conditions, la corrosion de l’acier est accélérée, accélérant elle-même la dégradation du verre et le risque de libération des éléments radioactifs.
Et cette accélération est « importante », a commenté dans un communiqué Xiaolei Guo, auteur principal de l’étude. « Cela indique que les modèles actuels ne sont peut-être pas suffisants pour garantir la sûreté du stockage de ces déchets », a-t-il ajouté.
Mais l’étude ne donne pas d’éléments chiffrés sur le temps à partir duquel les colis pourraient devenir problématiques.
Des conclusions à relativiserD’autre part, l’étude se base sur les conditions environnementales du site de Yucca Mountain dans le Nevada, un temps envisagé par les Américains comme site de stockage en couche géologique profonde.
« La durée de vie et la stabilité du verre qui encapsule les radionucléides (sont) très dépendants de l’environnement, des conditions chimiques autour du colis, donc du site de stockage dans lequel on va les mettre », a souligné Stéphane Gin, assurant que les résultats « ne sont pas transposables directement » à d’autres projets comme celui de Cigéo en France.
Les conditions chimiques sur le site du Nevada « sont plus agressives » que celles du site choisi par la France pour stocker les déchets à 500 mètres sous terre à Bure (Est de la France), a-t-il assuré. Même si les conclusions pourraient ainsi être « moins défavorables », il a toutefois jugé opportun de se poser la question pour ce projet controversé dont les antinucléaires réclament l’abandon.
|
MONTAGE ET GIF dessinsagogo55
Intérieur d'une machine à toronner
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : 2023 | |||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Actualité française
1956 | janvier |
02/01/56 | élections législatives. |
Victoire du Front républicain (SFIO, radicaux). Effondrement des républicains sociaux (ex-RPF). Percée et montée du poujadisme avec l'entrée de ce mouvement au Parlement. Jean-Marie Le Pen, élu sous étiquette poujadiste, entre à l'Assemblée nationale comme le plus jeune député. | |
24/01/56 | fin du gouvernement Edgar Faure (2). René Coty propose à Mendès France de former un nouveau gouvernement. Celui-ci refuse et propose Guy Mollet, secrétaire général de la SFIO. |
24/01/56 | décret instituant le Code de la famille et de l'aide sociale. |
25/01/56 | sortie de la Dauphine par Renault . |
L'effectif militaire français déployé en Algérie, initialement très faible (100 000 hommes), va grossir très rapidement sous la présidence de Guy Mollet avec l'appel du Contingent. |
1956 | février |
01/02/56 au 28/02/56 | vague de froid exceptionnelle. Les températures descendent sous les −20 °C dans une grande partie de la France. De gros dégâts se produisent dans les cultures. |
01/02/56 | investiture par 420 voix contre 71 du gouvernement Guy Mollet, le plus long de la IVe République (prend fin le 21 mai 1957). |
06/02/56 | Guy Mollet est accueilli par des tomates lors de sa visite en Algérie (épisode des "tomates d'Alger"). Celui-ci renonce alors à nommer le Général Catroux comme ministre résident, cédant devant la manifestation des Algérois. |
15/02/56 | incidents à l'Assemblée nationale lors de l'invalidation de députés poujadistes. |
25/02/56 | remplacement du général Catroux par Robert Lacoste au poste de ministre résidant en Algérie et instauration du collège unique. |
26/02/56 | arrêt de la Cour de cassation : Nul ne doit être passible de peine qu’à raison de fait personnel. |
28/02/56 | troisième semaine de congés payés; |
28/02/56 | exécution d'Émile Buisson, « ennemi public no 1 ». Né le 19 août 1902 à Paray-le-Monial, on lui reproche 20 meurtres et une centaine de hold-up au cours de sa carrière. Il avait été arrêté par l'inspecteur Roger Borniche. |
1956 | mars |
Une directive du ministère des Finances énonce : « La loi fiscale doit être appliquée. Nous ne pouvons envisager de mesure de clémence tant que se poursuivent les mouvements d'opposition fiscale » alors que les fonctionnaires s'attendent à une recrudescence des incidents lors des contrôles fiscaux ; les petits commerçants de l'UDCA faisant la chasse aux polyvalents. | |
Du pétrole est trouvé à Parentis et du gaz naturel à Lacq. | |
Les protectorats du Maroc et de Tunisie se voient accorder leur indépendance sans combat. | |
01/03/56 | France / Vatican : par une lettre, le pape Pie XII accorde sa bénédiction apostolique et une contribution financière personnelle pour la construction de la basilique souterraine, église Saint-Pie X de Lourdes, le chantier s'ouvre dès le 18 mars. |
08/03/56 | fondation de la Maternité heureuse par Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé et Évelyne Sullerot |
12/03/56 | Le parlement vote par 465 voix contre 49 des pouvoirs spéciaux législatif au gouvernement pour maintenir l'ordre en Algérie. |
12/03/56 | Le Gouvernement Guy Mollet demande et obtient le vote des pouvoirs spéciaux : « Le gouvernement disposera en Algérie des pouvoirs les plus étendus pour prendre toutes les mesures exceptionnelles commandées par les circonstances, en vue du rétablissement de l'ordre, de la protection des personnes et des biens et de la sauvegarde du territoire ». |
12/03/56 | Le président du Conseil, Guy Mollet cosigne avec le ministre de la Défense, Bourgès-Maunoury, celui de la Justice, François Mitterrand, et Robert Lacoste — gouverneur général de l'Algérie — un décret relatif à l'application de la justice militaire en Algérie. Ce décret donne les pleins pouvoirs à l'armée. 250 000 hommes supplémentaires sont envoyés en Algérie afin d'assurer le « quadrillage » de la population que Robert Lacoste réclamait depuis son arrivée en Algérie. |
20/03/56 | la Tunisie et le Maroc accèdent à leur indépendance. Loi cadre Deferre amorçant la décolonisation de l'Afrique noire |
27/03/56 | vote du 2e plan pour la modernisation et l'équipement économique. La comptabilité nationale est utilisé comme base à l'orientation des investissements avec des recommandations applicables à des actions de base : la recherche scientifique, la diffusion des méthodes modernes dans l'agriculture, la spécialisation et l'adaptation des entreprises industrielles, la reconversion de la main-d'œuvre et l'organisation des marchés. Le plan prévoit une poursuite rapide de l'expansion économique. |
1956 | juin |
20/06/56 | emprunt national. |
23/06/56 | adoption de la loi-cadre Defferre qui instaure notamment le suffrage universel direct et le collège unique dans tous les territoires d’outre-mer. |
28/06/56-30/06/56 | 48e congrès national de la SFIO à Lille. |
30/06/56 | loi fiscale créant d'un Fonds national de solidarité visant à financer un revenu minimum pour les personnes âgées. Son coût, estimé à 140 milliards de francs français, est couvert par une majoration des impôts existants pour 110 milliards et par la création d'une Vignette auto (recettes supplémentaires de 32 milliards de francs), ce qui irrite les automobilistes déjà lourdement taxés par la carte grise et par la taxe sur l'essence d'un montant de 233 %. Le gouvernement rompt pour la première fois le principe d’universalité du budget en affectant directement les nouvelles recettes fiscales au financement exclusif du Fonds de solidarité. |
L'abattement sur l'impôt est étendu aux salaires hérités de la guerre, ce qui accroît considérablement les dépenses fiscales de l'Etat. | |
L'impôt sur le revenu est majoré de 10 % (taxe proportionnelle pour les bas revenus, majoration de 10 % de la surtaxe progressive pour les hauts revenus). Les droits de timbre sont majorés de 20 %. La taxe sur les opérations boursières et la taxe sur les alcools augmentent de 50 %. Les droits de succession deviennent imposables suivant un barème de 1 à 5 %. | |
La situation budgétaire du pays devient dramatique devant les engagements sociaux et militaires auxquels doit faire face la IVe République. Prévues à l'origine à 300 milliards de francs, les dépenses militaires du conflit algérien s’élèvent à plus de 600 milliards et en dépit de l’alourdissement de la pression fiscale, le besoin de financement de l'État se creuse. L’ensemble des dépenses militaires représente alors près de 1 400 milliards de francs courants sur un engagement budgétaire total de plus de 4 600 milliards de francs. |
1956 | juillet |
18/07/56-21/07/56 | XIVe congrès du PCF au Havre. |
Parmi les 2 000 000 de jeunes appelés sous les drapeaux pour partir en Algérie, le ministère du travail estime qu'il y a notamment 50 000 ouvriers spécialisés dont l'industrie et le bâtiment vont avoir beaucoup de mal à se passer. Il est envisagé d'augmenter la durée légale du travail pour compenser la pénurie de main d'œuvre si l'exode rural qui pourtant est conforme aux objectifs du troisième Plan de modernisation ne suffit pas à éviter de grosses tensions sur le marché de l'emploi. | |
400 000 hommes déployés en Algérie. |
1956 | août |
02/08/56 | l'alourdissement des dépenses militaires et le dérapage global des dépenses de l'État obligent au recours à de nouveaux prélèvements fiscaux. Majoration de l'impôt sur les sociétés (qui passe à 41,8 %), des droits de succession et de la TVA sur les produits de luxe (qui passe à 35 %). Ces mesures doivent accroître les recettes fiscales de 100 milliards de francs. Émission d'un nouvel emprunt de 150 milliards de francs. |
04/08/56 | le gouvernement crée une taxe sur les automobiles, la vignette, afin de financer les retraites. Elle sera supprimée par Laurent Fabius (2000). Cette taxe est contestée dès sa mise en œuvre à cause de son faible rendement (32 milliards de francs au lieu de 64), de son injustice (frappant tous les véhicules sans exception) et de son incidence économique contestable (chute des ventes de véhicules lors des premières années) |
09/08/56 | loi portant amnistie de certaines infractions commises en Tunisie. |
1956 | septembre |
10/09/56 | Guy Mollet se rend à Londres afin de proposer une union politique entre la France et le Royaume-Uni. |
Emprunt national sur les cours de la bourse, fixé au taux de 5 %, remboursable en 15 ans. | |
19/09/56 | Ouverture du premier Congrès des écrivains et artistes noirs à la Sorbonne |
1956 | novembre |
Maurice Moucheraud Champion olympique de la course par équipes (avec Arnaud Geyre et Michel Vermeulin) | |
07/11/56 | violentes manifestations anticommunistes à Paris pour protester contre l’intervention soviétique en Hongrie. Jean-Paul Sartre rompt avec le parti communiste français. |
21/11/56 | le Comité central du parti communiste approuve l’intervention soviétique en Hongrie. |
29/11/56 | mise en place du rationnement de l'essence. |
1956 | décembre |
03/12/56 | affaire Guy Desnoyers. |
26/12/56 | affaire Vincendon et Henry. |
la difficile lutte de la République française contre le FLN entraîne la mobilisation du contingent en métropole : 221 000 hommes supplémentaires déployés sur le territoire algérien. |
Économie | |
1 franc français de 1956 = 0,01709 euro de 2002 | |
En mai, le ministre de l'économie Paul Ramadier lance « l'emprunt du progrès » indexé sur la production industrielle nationale, avec un taux de base annuel de 5 % sur 15 ans, devant être augmenté de 0,5 % chaque fois que l'indice de la production industrielle gagne 1 %. L'emprunt est couvert en quatre semaines pour un montant de 80 milliards de francs (750 milliards d'euros). | |
La crise économique, couplée à la hausse des dépenses militaires et des investissements publics provoque un important dérapage des dépenses de l'État et du déficit qui passe de 495 à 770 milliards de francs. | |
En octobre, est lancé un autre emprunt national, indexé cette fois sur les cours de la bourse. Il rapporte 320 milliards de francs (2 990 milliards d'euros). | |
3 880 milliards de francs de recettes budgétaires | |
4 650 milliards de francs de dépenses de l'État, dont 30 % affecté à l'armée, 20 % au social, 20 % aux dépenses intérieures (instruction, justice...), 13 % aux investissements, 17 % à la dette |
Société | |
L'hiver est particulièrement rude dans le sud de la France, on mesure des températures allant jusqu'à −30 °C. Seul un tiers des oliviers survivront ; la plupart des moulins à huile ferment. | |
Création du fonds national de solidarité, minimum vieillesse alimenté par la Vignette automobile. | |
Création de l'Examen spécial d'entrée à l'université. | |
Le programme social du gouvernement Mollet accroît de 260 milliards de francs les dépenses de l’État. |
Guerre d'Algérie | |
1 405 milliards de francs, soit 7,5 % du PIB, sont affectées au financement des dépenses militaires dont 43 % est absorbé par le conflit algérien. | |
En l'espace d'un an, les effectifs déployés sur le terrain passe de 100 000 à 250 000 hommes avec l'appel du contingent. | |
Les dépenses militaires ont augmenté de 50 % en 2 ans et représentent 30 % du budget de l'État. | |
L'armée reçoit des pouvoirs spéciaux en Algérie pour lutter contre le terrorisme du FLN. |
La Renault Dauphine est un modèle automobile qui a été fabriqué par Renault dans l'usine de Flins (Yvelines) à partir de mars 1956 jusqu'en 1967.
La voiture fut conçue par le bureau d'études Renault dans les années 1950 pour épauler la 4CV.
Cette voiture fut la plus vendue en France de 1957 à 1961 et la première voiture européenne fabriquée en Argentine (1960 - 1970). Au Brésil elle a été fabriquée par « Willys Overland do Brasil » de 1959 à 1968. Toutefois, Renault connut un échec lors de sa commercialisation aux États-Unis en négligeant trop la qualité de fabrication, les services après-vente et la disponibilité des pièces détachées
Il s'agit d'une petite berline à 4 portes à moteur arrière placé en porte à faux en arrière de l'essieu, qui fut ainsi nommée car la « reine des ventes » était alors la 4CV. La Dauphine fut conçue par l'ingénieur Fernand Picard et dessinée avec l'aide du styliste italien Ghia, notamment pour l'intégration des 2 entrées d'air pour le refroidissement du moteur, situées en avant des deux ailes arrière juste derrière les portes arrière. La roue de secours est logée derrière un portillon sous le coffre à l'avant.
Plusieurs déclinaisons de série de la Dauphine furent produites :
Une version plus cossue : l'Ondine.
Une version sportive : la Dauphine Gordini.
Un coupé et un cabriolet : les Floride et Caravelle.
Un modèle pour la course (homologué sur la route) : la Dauphine 1093.
Caractéristiques de base (modèle 1956)
Carrosserie acier monocoque autoporteuse.
4 roues indépendantes, roues en acier embouti, pneus de dimension 135×380.
« Moteur Billancourt » 4 cylindres en ligne de 845 cm3, longue course 58 mm × 80 mm de 26 ch DIN.
Bloc moteur en fonte et culasse alu.
Boîte de vitesses à trois rapports : 2e et 3e synchronisées.
Électricité alimentation batterie 6 volts, chauffage à air pulsé.
Freins à tambour à commande hydraulique sur les quatre roues sans assistance.
Vitesse maximale de 111 km/h, consommation d'environ 6,5 litres aux 100 km.
Modèles
Il s'agit de la Dauphine normale (type Mines R1090) :
Évolutions :
Modèles 1956 :
Jantes étoile identiques aux 4CV.
Sièges en drap à rayures.
Monogrammes Renault et Dauphine en aluminium sur les ailes avant.
Mai-juin 1957 : Remplacement des roues étoiles au profit de roues à jante pleine en tôle emboutie, chauffage Sofica à eau chaude et ventilateur électrique remplaçant le modèle à air pulsé et volets.
Modèles 1958 : Suppression de la baguette centrale du capot avant.
Modèles 1959 : Tissus des sièges « scoubidou » chiné.
Modèles 1960 :
Nouvelle suspension Aérostable avec des coussins d'air supplémentaires en butée.
Modèles 1961 :
Clignotants latéraux supprimés et remplacés par deux feux ronds sous les projecteurs. À l'arrière, les clignotants sont intégrés aux feux rouges.
Nouveaux tissus de siège pied-de-poule et simili cuir.
Nouveau cache-radio marqué Dauphine.
Modèles 1963 :
Suppression du monogramme sur les ailes avant.
Monogramme Renault à l'arrière droit.
Suppression de la baguette en aluminium poli sur la trappe de la roue de secours.
Jantes ajourées.
Planche de bord et volant en noir mat.
Moteur poussé à 28ch.DIN pour 115km/h Modèles 1964: Quatre freins a disque
Renault fait appel à Amédée Gordini pour réaliser une version plus performante. Le « Sorcier » fait alors une petite préparation, ainsi naît la Dauphine Gordini (type R1091) en 1957.
La puissance du bloc passe à 33 ch DIN et la vitesse de pointe à 126 km/h grâce à une nouvelle culasse, à l'augmentation du taux de compression ainsi qu'à l'utilisation d'un carburateur de 32 mm, de ressorts de soupapes plus durs et de conduits d'admission-échappement agrandis. Les premières modifications apportées par Amedée Gordini (culasse à sortie verticale) ne seront toutefois pas conservées sur le modèle de série pour des raisons de coût.
La boîte passe à quatre rapports et la caisse est légèrement rabaissée. Les pneus sont de dimension 145x380 au lieu des 135x380 standards.
Le moteur gagnera trois chevaux sur les modèles 1960. La Dauphine Gordini figurera au catalogue de l'été 1957 à 1963 et réapparaîtra en 1965.
La Floride est un dérivé cabriolet à deux portes basé sur la plateforme de la Dauphine Gordini.
Pour les modèles 1961 et 1962, il existe une version mieux présentée (moquette, planche de bord noir mat, volant de type Floride) nommée Ondine. La plupart des améliorations seront ensuite intégrées aux autres modèles. L'Ondine (type R1090A) bénéficie d'une boîte de vitesses à quatre rapports et de sièges avant à dossier inclinable.
La Dauphine 1093 (type R1093) est la version compétition de la Dauphine. Elle a été fabriquée entre novembre 1961 et avril 1963 à 2140 exemplaires en deux séries (En 1961-1962 1650 véhicules et en 1963 490 véhicules) Les deux séries ont été équipées du même moteur Gordini amélioré. Les véhicules de 1962 et 1963 se différencient par des détails de finition (En particulier par la couleur de la carrosserie blanc Réjane en 1962 et blanc-gris Valois en 1963 ainsi que par la couleur de la planche de bord).
Extérieurement, la 1093 se différencie de la Dauphine Gordini par ses projecteurs avant de gros diamètre (180 mm) empruntés à la version USA, ses deux bandes bleues (toile adhésive) collées dans l'axe du véhicule et son sigle 1093 sur le capot arrière ainsi que sur l'aile avant droite pour la série 1962. La planche de bord est en métal de couleur beige anti-reflet pour la version 1962 et noir givré pour la version 1963. Les deux versions possèdent un compte-tours mécanique (entraîné par une prise sur l'allumeur) de marque 'Jaeger' avec zone d'alerte jaune et rouge à partir de 5500 tr/min et 6000 tr/min et un compteur de vitesse (tachymètre) spécifique gradué jusqu'à 180 km/h.
Le moteur des 1093 est le moteur de la Dauphine Gordini dont la puissance a été portée à 49 CV DIN (au lieu de 36 CV). Cette augmentation de puissance a été rendue possible par le montage de pistons à tête bombée (taux de compression augmenté à 9,1), un carburateur double corps Solex inversé type 32 PAIA 3, un arbre à cames spécifique par modification de la phase admission, un travail sur la culasse (diminution de sa hauteur à 93.5 mm et un volume des chambres réduit à 25 cm3 au lieu de 27.3 cm3), les soupapes sont à doubles ressorts et il est monté une tubulure directe d'admission - échappement de marque Autobleu. Pour faire face à cette augmentation de puissance les pignons de distribution sont renforcés ainsi que l'embrayage (Ferodo type PKH 5/2). Le radiateur de refroidissement est à faisceaux de cuivre au lieu d'être en acier. La 1093 était vendue pour une vitesse maximale de 140 km/h.
La 1093 est équipée d'une boite de vitesses spécifique à 4 vitesses (dont 3 synchronisées) dérivant de la boite standard 318 de la Gordini (4e légèrement plus longue).
Le système de freinage est celui d'origine à tambours, mais la tenue à chaud du freinage est améliorée par le montage de tambours avant spécifiques à ailettes de refroidissement.
La suspension est celle des Dauphines exports type « mauvaises routes » mais avec des ressorts plus courts. La suspension 'mauvaises routes' se caractérisait par l'adoption de ressorts de suspension avant à plus fort tarage, une barre de torsion avant de 12 mm au lieu de 8 mm et le montage d'une barre anti-rapprochement du train avant. L'équipement 'mauvaises routes' comprenait également le montage d'une tôle de protection du réservoir de carburant.
La 1093 est la seule Dauphine (hors les versions à embrayage semi-auto « Ferlex » et automatiques « Jaeger ») à avoir été commercialisée en France avec un équipement électrique en 12 volts semblable aux versions exports (USA) au lieu des 6 volts d'origine.
Malgré son caractère très sportif pour « monsieur tout le monde », la 1093 « de série » ne pouvait pas être compétitive sans avoir été préparée. La préparation se résumait à modifier et à polir la mécanique existante car le nouveau règlement sportif en vigueur dès 1960 interdisait toutes augmentations de cylindrée ainsi que les changements de pièces. Ferry s'occupa de nombreuses Dauphine 1093 de compétition qui devenaient des « 1093 améliorées ».
La 1093 est la plus recherchée de toutes les Dauphines. Aujourd'hui, on estime qu'une grosse centaine de 1093 ont survécu dont la moitié sont en état de marche. On ne connait qu'une seule Dauphine 1093 parvenue à ce jour (2016) en parfait état de fonctionnement dans son état d'origine sans avoir été restaurée (Peut-être en existe-t-il d'autres au fond de garages ou de collections privées ?)
En 1962, la Dauphine 1093 s'est illustrée au rallye Tour de Corse. Cependant, son lancement tardif et les modifications trop modestes n'ont pas permis une longue carrière sportive. La 1093 reste une voiture attachante qui assure la transition entre les artisanales 4CV 1063 et la R8 Gordini qui révolutionnera la compétition automobile « tourisme de série ».
Pour les modèles 1964 et 1965, la Dauphine Gordini est remplacée par la Dauphine Export (type R1094) à la finition identique au moteur normal de 28 ch DIN et une boîte de vitesses à quatre rapports synchronisés. Comme la nouvelle Dauphine normale (type R1094), elle est équipée des quatre freins à disques de la R8. À partir des modèles 1966, la Dauphine Gordini type R1095 est la seule Dauphine à subsister jusqu'à la suppression de la série fin 1967. Le nom Gordini n'apparaît plus sur la carrosserie.
En France, alors que la présentation officielle de la Dauphine a lieu le 6 mars 1956, quelques exemplaires sont immédiatement envoyés aux USA pour une présentation fin mars 1956 au New York Motor Show et la commercialisation des Dauphine commence pour atteindre 1.700 véhicules en cette première année de lancement.
Ces premières Dauphine sont très proches de leurs sœurs françaises. La finition se veut cependant plus luxueuse, les habitudes de conduite américaines et la législation imposent quelques modifications. On peut ainsi noter : un taux de compression plus élevé 8/1 contre 7.25/1, une tubulure AD-ECH directe Autobleu, une commande des codes-phares au pied, des baguettes décoratives supplémentaires sur la carrosserie, un capitonnage intérieur sur les passages de roue, un tachymètre en miles, un éclairage de la plaque de police renforcé mais surtout l'adoption de phares avant type sealed beam de gros diamètre (7 pouces soit 180 mm). Par contre, sur ces premiers modèles, le circuit électrique demeure en 6 volts. Les pare-chocs, le système de chauffage et le filtre à air restent également similaires aux modèles français.
Ce n'est que l'année suivante en 1957 (présentation officielle le 22 mai 1957 à New York) que la Dauphine s'américanise par l'adoption de pare-chocs renforcés (spécifiques et caractéristiques des modèles USA), de clignotants et feux de position reportés sur l'avant et l'arrière du véhicule (en France à partir de 1960), d'un nouvel éclairage de la plaque de police arrière, d'un filtre à air par bain d'huile renforcé (système compound).
De 1958 à 1959, année ou la vente des Dauphine atteint son apogée aux USA avec 91.073 exemplaires, la Dauphine va continuer son évolution pour mieux satisfaire les conditions d'utilisation américaine. Les modifications les plus notables seront le passage au circuit électrique 12 volts fin 1958, l'adoption en équipement standard d'un chauffage 'grand froid' (extremely cold winter equipment) fin 1959.
Ce n'est donc que fin 1959 que la Dauphine USA aura terminé sa mutation qui lui aura permis de passer d'un modèle européen légèrement modifié à une version vraiment spécifique. Malheureusement, cette mutation s'est avérée trop lente, et l'inadéquation des Dauphine aux conditions climatiques nord-américaines et l'introduction sur le marché de véhicules compacts américains vont entraîner une mévente. Cependant, les Dauphine continuent d'arriver par centaines et sont stockées sur les ports. L'année 1960 marque la prise de conscience du problème américain mais il est trop tard et la Régie Renault est confrontée en France de ce fait à de très graves difficultés. En 1961, des Dauphines seront rapatriées en Europe pour être reconditionnées et mises en vente. Certaines de ces Dauphines auraient servi de base pour la construction de la version compétition R 1093.
A partir de 1960, la Dauphine américaine (à quelques détails près) n’évoluera plus qu'en fonction des modifications apportées aux Dauphine françaises. La version plus luxueuse 'Ondine' sera commercialisée à partir de 1961 aux USA sous le nom de 'DELUXE'.
La Dauphine sera commercialisée aux USA comme en Europe jusqu'en 1967 avec les modèles R 1094 et R 1095.
La version R 1091 Dauphine Gordini « américanisée » sera également exportée aux USA.
Suivant l'exemple de Fiat qui avait créé SEAT en 1950, la Régie Renault signe en 1953 un accord de coopération avec le constructeur espagnol FASA pour assembler dans son usine de Valladolid des Renault 4CV avec des carrosseries fabriquées par la carrosserie Cointra, le moteur par la Sociedad Nueva Montana installée à Santander et les boîtes de vitesses par ISA à Séville
En 1965, grâce à un assouplissement des règles espagnoles, la RNUR prend une participation de 49,9% dans FASA qui est renommée Fasa-Renault.
Au total, la production des modèles Dauphine, Ondine et Gordini, de 1959 à 1967, a atteint un total de 125.912 exemplaires dont :
41.812 Dauphine, produites de 1958 à 1964,
39.179 Ondine produites de 1962 à 1965,
44.861 Gordini produites de 1961 à 1967.
Le constructeur italien Alfa Romeo a fabriqué sous licence la Dauphine de 1959 à 1964. Les voitures, assemblées dans l'usine Alfa Romeo de Portello, près de Milan, possèdent un équipement électrique Magneti-Marelli en 12 volts, des feux spécifiques, quatre freins à disque (1965-1966) et le logo « Alfa Romeo Dauphine »(1959-1966) ou « Ondine Alfa Romeo » (1962-1964). Une Alfa Romeo Ondine fut mise en vente par ArtCurial, lors du salon Rétromobile 2014.
Au total ce sont 71.841 exemplaires Alfa Romeo Dauphine qui ont été produits
La Régie Renault sine en 1959 un accord de coopération avec Industrias Kaiser Argentina - IKA, pour la fabrication sous licence de modèles Renault. La production de la Dauphine débute en juillet 1960 avec l'assemblage de la première Dauphine adaptée aux réseau routier local. Une version plus musclée apparaît en fin d'année, nommée Gordini. Puis viendront la Frégate et l’Ondine. À partir de 1966, la Régie Renault ayant pris une participation majoritaire dans la société, elle sera renommée IKA-Renault.
Production totale de la Dauphine de 1960 à 1970 : 88.335 exemplaires dont 53.643 Dauphine de 1960 à 1966 et 34.566 Gordini de 1960 à 1970.
L'inventeur Français Gérin fabrique une Dauphine équipée du dispositif "roue de sécurité gerin". Le modèle est breveté. Ces Dauphines sont dessinées et assemblées en Bourgogne, Côte d'Or. Il ne subsiste qu'un unique exemplaire.
La Dauphine servira aussi de base à une tentative de voiture électrique, conçue en partenariat avec Linus Pauling. Ce sera un échec à l'époque, du fait de la faiblesse du rapport poids/puissance des batteries au plomb.
Compétition/préparation
La Dauphine est dans les années 1950, 1960 et même 1970, l'une des voitures les plus utilisées en compétition. Elle a permis à de grands pilotes de se faire connaître, comme Larrousse par exemple. Certes, la voiture est familiale, mais grâce à quelques préparateurs, elle a pu être compétitive en course.
Pierre Ferry est un ingénieur, passionné de sport automobile qui court déjà en 4CV à l'époque. Avec l'arrivée de la Dauphine Gordini, il change de monture et en profite pour faire quelques modifications :
arbre à cames spécifique dont le fameux n°12 ;
pipe d'admission de 30 mm de diamètre au lieu de 28 d'origine ;
ressorts de soupapes plus durs ;
pistons de 60 mm de diamètre au lieu de 58 mm.
Ces modifications permettent à la Dauphine d'atteindre une vitesse de 145 km/h au lieu des 126 km/h de la Gordini.
Ferry a même construit pour la Dauphine des moteurs de 1 000 cm3 sur la base du moteur d'origine. La nouvelle puissance de près de 80 ch permettait d'atteindre les 180 km/h. Il a aussi conçu un grand nombre de pièces comme des carters d'huile ou des arbres à cames.
En 2008, l'entreprise Ferry Developpement réalise toujours des préparations automobiles pour la compétition.
Dauphine spéciale à moteur 1063 (voir 4CV 1063) avec une boîte à cinq vitesses : Vainqueur du 1er Tour de Corse en 1956, équipage féminin Gilberte Thirion et Nadège Ferrier (également 2e : Maurice Michy/ Jacques Rambaud) ;
Dauphine spéciale : Vainqueur du Rallye des Tulipes en 1957 ;
Dauphine Gordini : Vainqueur du rallye de Monte-Carlo et du Tour de Corse en 1958, avec pour les deux épreuves l'équipage Jacques Féret et Guy Monraisse (Corse : 2e Claude Storez/Maurice Foulgoc, 3e Jean Guichet/Robin, 4e Jean Vinatier/Roger Masson - Gordini Spéciale) ;
Dauphine spéciale : Vainqueur au Tour de Corse en 1959, pilotée par Pierre Orsini et Jean Canonici ;
Dauphine spéciale : Vainqueur de Liège-Rome-Liège en 1959 ;
Dauphine spéciale : Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1959 ;
Dauphine spéciale : Triplé au Rallye de Côte d'Ivoire en 1959;
Dauphine spéciale : Vainqueur du rallye féminin Paris – Saint Raphael en 1961 ;
Dauphine spéciale : Vainqueur du rallye d'automne de La Rochelle en 1961 ;
Dauphine 1093 : Vainqueur au Tour de Corse en 1962, pilotée par Pierre Orsini et Jean Canonicci ;
Dauphine 1093 : Vainqueur du rallye de Grasse Fleurs et Parfums (Rallye Grasse-Alpin) en 1962;
Dauphine 1093 : Championnat de France des rallyes (Tourisme) avec Bernard Consten (et Jaguar Mark 2).
Au cinéma
Bande à part 1964
Le Petit Nicolas
|
Bernard Farcy est un acteur français né le 17 mars 1949 à Lyon (Rhône)
Bernard Farcy a étudié au conservatoire de Lyon, Il obtient en première année trois seconds prix : comédie classique, comédie moderne et tragédie. Il quitte le conservatoire de Lyon la deuxième année, pour passer un an à l'école de théâtre de Robert Hossein à Reims.
Ensuite il s'installe à Paris. Il fait une apparition non créditée dans l'émission Temps X. Dans un théâtre de Montparnasse, il crée un spectacle composé de deux pièces très différentes : La fleur à la bouche de Luigi Pirandello et Poivre de Cayenne de René de Obaldia.
Le directeur de casting Dominique Besnehard assiste au spectacle et le présente à Jean-Jacques Beineix ; Bernard Farcy obtient ainsi son premier rôle au cinéma dans La Lune dans le caniveau, réalisé par ce dernier.
Il tient des rôles de personnages parfois inquiétants dans des films comme : Notre histoire de Bertrand Blier avec Alain Delon, Ne réveillez pas un flic qui dort avec Alain Delon et Michel Serrault, Le Solitaire de Jacques Deray avec Jean-Paul Belmondo, Justinien Trouvé ou le Bâtard de Dieu de Christian Fechner, Les Trois Frères (avec Les Inconnus), Le Pacte des loups de Christophe Gans.
Bernard Farcy a tenu des seconds rôles dans plusieurs films ayant réalisé des records d'entrées en France, dont Marche à l'ombre de Michel Blanc, Les Trois Frères de Didier Bourdon et Bernard Campan, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat, ou Le Pacte des loups de Christophe Gans.
C'est dans un emploi comique que le grand public le remarque tout particulièrement, quand il tient le rôle du chef policier déjanté, le commissaire Gibert, dans le film Taxi et ses quatre suites (bien qu'il soit désormais le maire de Marseille dans le cinquième film).
Dans un tout autre registre, en 2006, il est salué par la critique, par les professionnels et par le public, pour son interprétation du Général de Gaulle, dans Le Grand Charles de Bernard Stora. Bernard Farcy a obtenu pour ce rôle un FIPA d'or d'interprétation masculine au festival international de télévision de Biarritz, ainsi qu'une nomination aux Emmy Awards à New York.
En 2016, il joue un rôle important dans le film La Folle Histoire de Max et Léon.
En 2019, il obtient un petit rôle dans le court-métrage Monstrus Circus de Jordan Inconstant, qui est acclamé par la critique, tout en recevant pour l’instant 11 récompenses et 19 nominations à travers le monde.
De grande taille, il mesure 1,94 m
Filmographie
Cinéma
1983 : La Lune dans le caniveau de Jean-Jacques Beineix
1984 : Notre histoire de Bertrand Blier
1984 : Femmes de personne de Christopher Frank
1984 : Marche à l'ombre de Michel Blanc : Monsieur Christian
1986 : Lien de parenté de Willy Rameau
1986 : Tenue de soirée de Bertrand Blier
1987 : Ne réveillez pas un flic qui dort de José Pinheiro : Latueva
1987 : Le Solitaire de Jacques Deray : Carmoni
1987 : Cœurs croisés de Stéphanie de Mareuil
1988 : Saxo d'Ariel Zeitoun
1988 : La Travestie d'Yves Boisset
1988 : A Soldier's Tale de Larry Parr : André
1991 : Les Équilibristes de Nikos Papatakis
1993 : Justinien Trouvé ou le Bâtard de Dieu de Christian Fechner
1994 : Grosse Fatigue de Michel Blanc
1995 : Les Trois Frères de Didier Bourdon et Bernard Campan : Steven Marchand
1996 : La Divine Poursuite de Michel Deville
1997 : Les Sœurs Soleil de Jeannot Szwarc
1998 : Taxi de Gérard Pirès : commissaire Gibert
2000 : Taxi 2 de Gérard Krawczyk : commissaire Gibert
2001 : Le Pacte des loups de Christophe Gans : L'intendant Lafont
2001 : Les Percutés de Gérard Cuq
2002 : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat : Barbe-Rouge
2003 : Taxi 3 de Gérard Krawczyk : commissaire Gibert
2003 : People de Fabien Onteniente
2003 : Albert est méchant de Hervé Palud
2004 : Mona lisier (court-métrage) de Clode Hingant
2004 : Le plein des sens (court-métrage) d'Erick Chabot
2004 : Il était une fois dans l'ouest de la Corse (court-métrage) de Laurent Simonpoli
2005 : Iznogoud de Patrick Braoudé : le Sultan Pullmankar
2007 : Taxi 4 de Gérard Krawczyk : commissaire Gibert
2007 : Le Bénévole de Jean-Pierre Mocky : commissaire Trépied
2008 : Nuits cannoises de Christian Vandelet : le producteur de cinéma poursuivi par un scénariste
2009 : Le Vilain d'Albert Dupontel : Inspecteur Eliott
2012 : Le Coq d'Adella Ferkous (film Marocain)
2013 : L'Etoile Bleue de Kamal Kamal (film Marocain)
2014 : Sarah-Juliette de Ahmed El Maanouni (film Marocain)
2016 : La Folle Histoire de Max et Léon de Jonathan Barré et du Palmashow : Célestin
2018 : Taxi 5 de Franck Gastambide : le Maire de Marseille Gérard Gibert
Courts-métrages
2019 : Monstrus Circus de Jordan Inconstant : Lucius
Box-office
Film | Année | Réalisateur | Box-office |
---|---|---|---|
Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre | 2002 | Alain Chabat | 14 559 509 entrées |
Taxi 2 | 2000 | Gérard Krawczyk | 10 349 454 entrées |
Les Trois frères | 1995 | Didier Bourdon et Bernard Campan | 6 897 098 entrées |
Taxi | 1998 | Gérard Pirès | 6 522 121 entrées |
Marche à l'ombre | 1984 | Michel Blanc | 6 168 425 entrées |
Taxi 3 | 2003 | Gérard Krawczyk | 6 151 691 entrées |
Télévision
1979 : Joséphine ou la comédie des ambitions, de Robert Mazoyer
1979 : Temps X (non crédité)
1983 : Capitaine X, de Bruno Gantillon
1985 : Les Enquêtes du commissaire Maigret, épisode : Le Revolver de Maigret de Jean Brard
1985 : La théorie du 1 %, de Gérard Marx
1985 : Pitié pour les rats de Jacques Ertaud
1986 : Et demain viendra le jour, de Jean-Louis Lorenzi
1989 : La Comtesse de Charny, de Marion Sarraut: rôle de Danton
1992 : Vacances au purgatoire, de Marc Simenon
1994 : Cœur à prendre, de Christian Faure
1995 : Le parasite, de Patrick Dewolf
1995 : Van Loc (1 épisode)
1995 : L'instit, épisode 4-01, Révélation, de Christian Karcher : le médecin
1996 : Les Bœuf-carottes (1 épisode)
1998 : Crimes en série (1 épisode)
1998 : Tapage Nocturne, de Gérard Cuq
1999 : Chère Marianne (1 épisode)
2000 : Le Mystère Parasuram, de Michel Sibra
2006 : Le Grand Charles, de Bernard Stora : Charles de Gaulle
2011 : À la recherche du temps perdu, de Nina Companeez : le duc de Guermantes.
2016 : La Folle Soirée du Palmashow 3
Théâtre
1974 : Tambours dans la nuit, de Bertolt Brecht, mise en scène Bruno Carlucci, Théâtre de la Satyre (Lyon).
1973 : Monsieur Mockinpott de Peter Weiss, mise en scène Bruno Carlucci, Théâtre de la Satyre (Lyon).
1979 : Ruy Blas de Victor Hugo, mise en scène de Jacques Destoop, Comédie-Française.
1980 : La Fleur a la bouche de Luigi Pirandello.
1980 : Poivre de Cayenne de René de Obaldia, mise en scène Maiotte Day.
1999 : Espèces Menacées, de Ray Cooney, mise en scène Éric Civanyan, tournée.
2008 : Oscar de Claude Magnier, mise en scène Philippe Hersen, Théâtre du Gymnase Marie Bell, tournée en 2009.
2010 : Drôle de couple de Neil Simon, mise en scène Anne Bourgeois, Théâtre des Nouveautés, tournée en 2011.
|
Les Bœuf-carottes est une série télévisée française en neuf épisodes d'environ 90 à 100 minutes créée par Joël Houssin, réalisée par 7 réalisateurs et diffusée du 21 septembre 1995 à 2001 sur TF1, puis rediffusée sur Direct 8 en 2012 et sur NRJ 12 et Chérie 25 en 2014.
La série relate les enquêtes d'un binôme constitué d'un commissaire divisionnaire et d'un inspecteur de l'Inspection générale des services (IGS), appelée aussi Police des polices ou bœufs-carottes.
Liste des épisodes
Les Bœuf-carottes,
Les Enfants d'abord, réalisation Denis Amar (1995)
Sonia, réal. Peter Kassovitz
Émotions fortes, réal. Pierre Lary (1996)
La manière forte, réal. Josée Dayan
Haute voltige, réal. Claude-Michel Rome
Soupçons, réal. Christian Faure
La fée du logis réal. Michel Vianey
Pour l'amour d'un flic, réal. Christian Faure
Parmi l'élite, réal. Josée Dayan
Distribution
Jean Rochefort : Commissaire Antoine Venturi
Philippe Caroit : Inspecteur David Kaan
Artus de Penguern : Juge Gautray (4 épisodes)
Épisode 1 : Les Enfants d'abord
Natacha Lindinger : Sylvie Kaan
Maxime Leroux : Dampierre
Jean-François Garreaud : Auclert
Épisode 2 : Sonia
Natacha Lindinger : Sylvie Kaan
Julie Debazac : Sonia
Bernard Farcy : Milandre
Astrid Veillon : Nathalie
Diane Bellego : Chantal
Jean-Claude Adelin : Costello
Michel Albertini : Morin
Paul Guers : le receleur
Épisode 3 : Émotions fortes
Valérie Stroh : Sylvie
Florence Geanty : Sylvie Kaan
Olivier Marchal : Boisrond
Fabrice Leroy : un patient
Épisode 4 : La Manière forte
Ingrid Chauvin : Sylvie Kaan
Lorànt Deutsch : Gégé
Manuel Gélin : Thierry Jeunet
Tomer Sisley : Joe
Julie Sarraut : Jane Pointdexter
Mohamed Hamaidi : Kader
Rémy Roubakha : monsieur Froment
Guy Amram : Grasky
Daniel Briquet : Franck
Épisode 5 : Haute Voltige
Julie Du Page : Sylvie Kaan
Marie-France Pisier : Juge Roesch
Michel Creton : Daniel Gaucher
Jean-Louis Foulquier : Ducastel
Épisode 6 : Soupçons
Ingrid Chauvin : Sylvie Kaan
Épisode 7 : La Fée du logis
Julie Du Page : Sylvie Kaan
Delphine Rich : Barbara Chapuis
Gérard Lartigau : Commissaire Breuil
Sylvie Loeillet : Inspecteur Fargeau
Épisode 8 : Pour l'amour d'un flic
Charley Fouquet : Sylvie Kaan
Michel Duchaussoy : Janvier
Épisode 9 : Parmi l'élite
Charley Fouquet : Sylvie Kaan
Ludmila Mikaël : Frédérique Peyret
Jean-Pierre Bouvier : Egmann
Roger Dumas : Jeantet
Jean-Louis Sbille : Gonsard
Babsie Steger : Agnes
La police des polices (ou l'IGS, Inspection Générale des Services)
Ci-dessous vous trouverez des propositions de traduction soumises par notre communauté d'utilisateurs et non vérifiées par notre équipe. En étant enregistré, vous pourrez également en ajouter vous-même. En cas d'erreur, signalez-les nous dans le formulaire de contact.
|
Une petite claque. Emmanuel Macron perd 4 points de popularité dans le sondage Ifop pour le Journal du dimanche de cette semaine, passant à 30 % d'opinions favorables et 68 % de mécontents. Le président de la République retrouve ainsi son niveau du mois de juin dernier, après six mois au-dessus des 32 points. Dans le détail, il perd beaucoup de crédit auprès des jeunes (-11 points chez les 18-24 ans en un mois), des professions intermédiaires (-11) et des sympathisants du MoDem (-8).
"Pour la première fois depuis très longtemps, le recul de la popularité d’Emmanuel Macron émane des catégories fortes : les segments qui soutenaient l'action du président de la République", analyse Frédéric Dabi, de l'Ifop. "Il perd 4 points chez les retraités, 6 points chez les cadres supérieurs et profession libérale même si c'est le segment où il est le plus fort. Auprès des ouvriers, il n'est qu'à 17%".
"Tout se passe comme si la polarisation sur la réforme des retraites avait réactivé toute une série de critiques", décrypte le directeur de l'institut de sondage. "Un président qui n’écoute pas, qui est déconnecté des réalités des Français, d’un président qui n'agit pas pour les plus modestes mais pour les premiers de cordées. Comme si cette fin de séquence sociale réforme des retraites avait fait chuter la cote présidentielle."
Edouard Philippe n'est pas épargné. Le Premier ministre perd, lui, 3 points de popularité pour tomber à 33 % d'opinions favorables. Une chute accentuée auprès des jeunes également (-6 chez les 18-24 ans, -5 chez les 25-34 ans) et les employés (-6). La dernière fois que le locataire de Matignon était aussi bas dans les enquêtes d'opinions, c'était au mois d'avril dernier.