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Sud-Aviation SE 210 Caravelle

Sud-Aviation SE 210 Caravelle

 

La Sud-Aviation SE 210 Caravelle est un avion de ligne biréacteur, destiné aux itinéraires court et moyen-courriers, produit entre 1958 et 1973 par la société française Sud-Aviation qui devient Aérospatiale en 1970. Premier biréacteur civil au monde produit en série, il présente la caractéristique, innovante pour l'époque, d'avoir les moteurs placés à l'arrière du fuselage et non dans les ailes comme pour le Comet, ou dans des nacelles subalaires comme c'est le cas pour le 707 de Boeing. Conçue pour remplacer les avions à moteurs à pistons tels que le Douglas DC-6, la Caravelle peut emporter, selon les versions, de 80 à plus de 130 passagers sur une distance maximale comprise entre 1 650 et 3 400 km.

La Caravelle est produite en plusieurs versions différentes, les premières recevant des réacteurs Avon, à simple flux, du motoriste britannique Rolls-Royce Limited. Des versions sont préparées spécialement pour le marché américain avec des moteurs General Electric, mais ne rencontrent pas le succès escompté. Il est de même pour les versions ultérieures, équipées de moteurs Pratt & Whitney JT8D.

Le premier prototype réalise son premier vol à Toulouse le 27 mai 1955 et Air France met en service le premier appareil de production, baptisé « Alsace », le 6 mai 1959, suivi par la Scandinavian Airlines System. Avec l'augmentation du trafic aérien dans les années 1960 et 1970, les compagnies se recentrent sur des avions plus gros et de nombreux appareils sont retirés du service ou transférés à des opérateurs charters. Dans les années 1980, les avions de ligne modernes rendent les Caravelle obsolètes et de nombreux exemplaires actifs sont ferraillés ou revendus en Afrique et en Amérique du Sud, où les compagnies ont rarement les moyens d'acquérir des avions récents. Les dernières Caravelle encore en service en Europe sont retirées à la fin des années 1990, quelques-unes continuant à voler au Congo et en Colombie au début des années 2000, la dernière étant retirée en 2005.

Bien que la Caravelle soit le premier jet proposé sur le marché court et moyen-courrier, elle sera rattrapée et dépassée par les Douglas DC-9 et Boeing 727 américains à plus grande capacité d'emport et à rayon d'action accru. Malgré vingt exemplaires vendus à United Airlines, elle reste cantonnée aux marchés européen et africain et ne remporte pas un succès commercial. Au total, la Caravelle est construite à 282 exemplaires. La dernière sortit des chaînes en 1973 ; 279 exemplaires d'entre elles sont livrés aux clients, les trois autres étant des prototypes.

Historique

Le 26 octobre 1951, la spécification est publiée par le Secrétariat général à l'Aviation civile et commerciale (SGACC), pour un avion moyen-courrier, pouvant relier les principales destinations européennes. Il fallait un avion capable de transporter 55 à 65 passagers et une tonne de fret sur des lignes de plus de 2 000 km, à la vitesse de 600 km/h pour 7 500 mètres d'altitude, et pouvant décoller en moins de 1 800 mètres et avoir une distance d'atterrissage d'au maximum 1 125 mètres, le type et le nombre de moteurs n'étant pas spécifiés. Plusieurs organismes français de construction aéronautique ont entamé des études de conception pour des aéronefs de cette catégorie, toutefois sans avoir les moyens pour financer la construction.

Essais

L'assemblage final du premier prototype débute à Toulouse en mars 1953, quatre mois avant que le contrat qui autorise la construction des deux prototypes ne soit signé. Le fuselage est terminé en mars 1954 et la voilure assemblée le même mois. Le projet d' Hurel-Dubois HD 45 est abandonné au mois de juin, ce qui laisse la Caravelle comme seule concurrente au concours lancé par le SGACC. L'assemblage de la cellule est terminé en novembre, et les essais de pressurisation ont lieu en décembre.

Le 21 avril 1955, une fois tout l'équipement installé et la peinture réalisée, la Caravelle 01 sort des ateliers et les essais d'ajustement débutent, avant l'arrivée des moteurs, le 27 avril. Le 13 mai, les réacteurs, des Rolls-Royce Avon RA-26 Mk.521, sont mis en marche pour la première fois depuis leur pose et installation, les essais de roulage débutant le 18 mai. Bien qu'initialement prévu pour le 31 mai, le premier vol est annoncé pour le 27 mai, après que des essais au sol soit achevés et des vérifications terminées.

Essais en vol

Le 27 mai 1955, la Caravelle effectue son premier vol, décollant à 19 h 15, pilotée par Pierre Nadot secondé par André Moynet et accompagné de Jean Avril et Roger Béteille, pour un vol de 22 minutes. Pour ce premier essai, l'avion restant à basse vitesse, les volets de bord de fuite ne sont pas sollicités. Le lendemain, lors du deuxième vol, un problème est constaté sur ces volets, qui ne rentrent pas, un problème causé par la flexion de l'aile en vol. Des modifications mineures sont effectuées sur les mécanismes et le problème est résolu pour le 7e vol.

Des essais ont ensuite lieu au Centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge à partir du 16 juin. Après des essais jugés satisfaisants, la Caravelle est autorisée à être présentée lors du Salon du Bourget, sans toutefois avoir le droit de se poser sur l'aéroport. Au mois de septembre, l'appareil passe le cap des 100 heures de vol et en novembre, la compagnie Air France annonce son intention de commander 12 Caravelle. Le second prototype fait un premier vol, piloté par Léopold Galy, le 6 mai 1956, moins d'un mois après sa sortie des ateliers. Le 23 mai, après des essais de certification effectués à Brétigny-sur-Orge, la Caravelle 01 reçoit un certificat, pour l'utilisation par Air France, sans toutefois transporter des passagers. Jusqu'au 10 novembre 1956, des essais d'endurance ont lieu avec la compagnie, qui se montre satisfaite de la Caravelle

Tournées de promotion

Dès janvier 1956, il avait été demandé à Georges Héreil de présenter la Caravelle à New York, au printemps 1957. Après l'accord d'un certificat de navigabilité restreint, la Caravelle 02 quitte Orly le 18 avril 1957, pour se poser à Dakar, après avoir fait escale à Casablanca. La traversée atlantique a lieu deux jours plus tard, et l'appareil se pose à Recife, au Brésil, avant de continuer jusqu'à Buenos Aires, atteint le 25 avril, pour y effectuer des vols de présentation. Le 2 mai, la Caravelle devient le premier biréacteur civil à se poser aux États-Unis, à l'aéroport de New York, qui portait le nom d'Idlewild.

Un arrêt a lieu à Culver City, pour permettre à l'avion d'être inspecté par Howard Hughes, qui montre de l'intérêt pour produire la Caravelle sous licence, par la Hughes Aircraft Company. Plusieurs compagnies aériennes sont également intéressées par l'avion, ces compagnies n'ayant recours qu'à des avions à hélices pour des vols moyen-courrier. Le 13 juin, l'appareil se pose à Seattle où sont effectuées des présentations en vol, avant de retourner à New York 5 jours plus tard. Des présentations ont également lieu au Canada, à partir du 20 juin, la Caravelle visitant Montréal et Toronto, avant son convoyage à Gander, sur l'île de Terre-Neuve. Le vol transatlantique de retour a lieu le 25 juin et dure h 20, pour une distance de 4 100 km.

Le 28 juin 1957, la Scandinavian Airlines System signe un contrat pour 6 Caravelle, à la suite d'une présentation ayant eu lieu le jour même. En avril 1958, la Caravelle 02 est louée à Air France et SAS pour une tournée européenne. Le 4 juin, l'appareil sert au transport du président Charles de Gaulle à Alger. À son retour, le président déclare « la rapide, la sûre, la douce Caravelle », qui est utilisé comme slogan par Sud-Aviation.

Certification

Afin de vérifier la solidité de l'avion et sa résistance à la fatigue, deux autres cellules sont construites, pour des essais au sol. La première, mise en service fin 1957, est utilisée pour les essais statiques jusqu'à ce qu'elle soit détruite, au mois d'octobre 1958. La seconde cellule est utilisée pour des essais de fatigue, semblables à ceux réalisés sur le de Havilland Comet après la série de désintégrations en vol causées par la fatigue du métal. Le bassin construit pour ces essais permettait de reproduire un cycle en seulement trois minutes. En décembre 1958, les premiers essais débutent et 10 000 cycles sont atteints trois mois plus tard. Il faut attendre octobre 1960 et l'augmentation des charges de vol pour la rupture d'une aile, après plus de 100 000 cycles.

Le 5 avril 1958, la première Caravelle de production sort des hangars d'assemblage. Par rapport aux prototypes, ces appareils ont un fuselage plus long de 50 centimètres et disposent de moteurs plus puissants, des Rolls-Royce Avon RA.29, version améliorée des RA.26. L'appareil, immatriculé F-WHRA et peint aux couleurs d'Air France, effectue son premier vol le 18 mai, avec Pierre Nadot aux commandes.

Fait inhabituel pour un appareil de ligne civil, la première version de la Caravelle est équipée d'un parachute de queue pour assurer un freinage puissant à l'atterrissage sur des pistes courtes. Cet équipement sera souvent utilisé sur l'aéroport de Nice qui est construit sur un remblai en bord de mer, dans les années 1960, lorsque les conditions de vent sont défavorables.

Douglas Aircraft Company

General Electric

Dans les semaines suivant le premier vol de la Caravelle III, le motoriste General Electric annonce son projet d'achat d'une Caravelle. La commande consiste en une Caravelle III, devant être livrée six mois plus tard, que General Electric souhaite remotoriser, avec ses propres réacteurs. La Caravelle, baptisée Santa Maria, est livrée le 18 juillet 1960, quatre jours après la date initialement prévue, et sa réception a lieu à l'aéroport de New York-Idlewild huit jours plus tard, en présence, notamment, de Donald Douglas. Durant un mois, une tournée a lieu à travers les États-Unis, opérée par Douglas, avant que la Caravelle ne soit livrée à General Electric, au mois de septembre. Les travaux visant à remotoriser la Caravelle durent deux mois, et les essais au sol ont lieu en décembre. Cette nouvelle version, appelée Caravelle VII, est équipée de réacteurs GE CJ805 et dispose d'un groupe auxiliaire de puissance. Le premier vol a lieu le 29 décembre 1960, à la base aérienne d'Edwards, et le programme d'essais en vol dure 5 mois, avant que l'avion ne retourne en France, pour une présentation au Salon du Bourget. Fin 1961, l'accord entre Sud-Aviation et Douglas expire, ce qui conduit le constructeur américain à développer le Douglas DC-9, reprenant de nombreuses caractéristiques de la Caravelle.

Dès le mois de janvier 1961, juste après le premier vol de la type VII, une version améliorée est annoncée, équipée des mêmes réacteurs. Désignée comme la Caravelle 10A, le prototype vole pour la première fois le 31 août 1962. Plusieurs compagnies américaines montrent de l'intérêt pour ces versions, motorisées avec des General Electric, dont notamment American Airlines et Continental Airlines. Toutefois, aucune commande n'est passée pour ces versions, les compagnies ayant préféré le Douglas DC-9 ou le Boeing 727. La Caravelle 10A, construite en un seul exemplaire, est finalement retirée en 1964, après des essais effectués au centre d'essais en vol.

Super Caravelle

Après l'échec du programme de Caravelle à moteurs General Electric, Sud-Aviation souhaite développer une version améliorée de la Caravelle, basée sur la cellule de la 10A, mais équipée de Pratt & Whitney JT8D. Cette variante est étudiée sous la désignation Horizon B, ou tout simplement Caravelle 10B. Un autre remplaçant du biréacteur, destiné également aux vols moyen-courrier, est étudié chez Sud-Aviation. Dès 1960, une Super-Caravelle quadriréacteur et supersonique est étudiée, visant à remplacer le biréacteur à long terme. Après l'accord engageant les français et les britanniques dans la conception d'un avion de ligne supersonique, le président de Gaulle suggère que le projet soit baptisé « Concorde ». La désignation, Super-Caravelle est ensuite utilisée pour l'Horizon B.

La Super-Caravelle présente des caractéristiques similaires à la Caravelle 10A, les deux versions ne différant que sur la motorisation. Sur la Super-Caravelle, les réacteurs General Electric CJ805-23C sont remplacés par des Pratt & Whitney JT8D, moins puissants, mais moins gourmands en kérosène. Désignée également Caravelle 10B3, la Super-Caravelle effectue son premier vol le 3 mars 1964, soit 18 mois après la type 10A. La Caravelle 10B3 ne rencontre toutefois pas le même succès que les Caravelle à moteurs Rolls-Royce Avon, seuls 22 exemplaires étant construits.

 



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Actualité française : 1955

Publié à 23:15 par dessinsagogo55 Tags : center cadre centerblog sur france presse fond article place société histoire création
Actualité française : 1955

Actualité française

 

 

1955 février
05/02/55 chute du gouvernement Pierre Mendès France à la suite d’un débat sur la politique algérienne (2 février). L’attaque est menée par le député radical de Constantine, René Mayer, mais le MRP et les communistes se joignent à la droite pour refuser la confiance par 319 voix contre 273.
23/02/55 début du gouvernement Edgar Faure (2) (investit par 369 voix contre 210).

 

1955 mars
11/03/55 nouveaux renforts militaires en Algérie. 83 000 soldats français engagés dans le conflit algérien. Déploiement des premiers bataillons de parachutistes pour lutter contre les insurgés.

 

1955 mai
20/05/55 protocole d'accord entre le CEA, le ministère des Finances et celui des Armées pour la mise au point d'armes nucléaires françaises.
  Décret sur la création du Fonds de développement économique et social (FDES), chargé de la programmation et de l'orientation de l’ensemble des investissements d'Etat vers les régions. Ce fond assurera le financement de la politique d'action régionale de l'Etat et de la décentralisation industrielle.
26/05/55 Codification des textes sur le domaine de l'Etat. Promulgation du décret n° 55-733 relatif au contrôle économique et financier de l’État avec la création du contrôle général économique, financier et industriel (CGEFI), chargé de l'évaluation et de l'information sur la situation économique des entreprises publiques.
27/05/55 adoption du IIe Plan;
27/05/55 premier vol de l'avion Caravelle à Toulouse.
29/05/55 convention franco-tunisienne accordant l'autonomie à la Tunisie.
  100 000 hommes déployés en Algérie.

 

1955 juin
03/06/55 autonomie interne de la Tunisie.
11/06/55 accident aux 24 heures du Mans, la Mercedes 300 SLR du français Pierre Levegh est projetée dans la foule, elle tua 82 personnes, c'est le plus important accident automobile de l'histoire. Par conséquent, Mercedes-Benz se retira de la compétition automobile.
30/06/55 Décret-loi sur les missions du FDES :  Ce fond est destiné à faciliter l’exécution du plan de modernisation et la mise en œuvre de programmes d’action régionales. Ses actions ont des effets directs pour les entreprises (amélioration de la productivité, reprise d’activité…) et des effets externes (développement d’une région, d’un secteur d’activité...).
  Les aides accordées par le FDES prennent différentes formes : les prêts directs du Trésor public, consentis à des conditions plus favorables que celles du marché ; les subventions (primes spécifiques attribuées dans le cadre de la politique de l’emploi, de l’aménagement du territoire, et de la stimulation de la recherche et développement), les avantages, exonérations et le réductions fiscales.
  Constitution des sociétés de développement régional (SDR) qui ont pour mission de contribuer à la création et au renforcement financier des petites entreprises régionales, par deux voies : la mise en place de prêts à moyen et long terme et les subventions de l'Etat.
  L'impôt sur le sociétés passe à 38 %.

 

1955 juillet
30/07/55 troisième victoire de Louison Bobet dans le Tour de France cycliste

 

1955 août
20/08/55 multiplication des attentats en Algérie.
21/08/55 le président de Conseil déclare l'Etat d'Urgence en Algérie et fait passer les effectifs de l'armée de 50 000 à 100 000 soldats engagés.
28/08/55 début de l'affaire Robert Avril.

 

1955 septembre
  120 000 soldats et policiers déployés sur le territoire algérien contre le FLN.

 

1955 novembre
29/11/55 le gouvernement Edgar Faure (2) est renversé à la majorité absolue.

 

1955 décembre
02/12/55 Edgar Faure dissout l'Assemblée nationale en application de l'article 51 de la Constitution (deux gouvernements renversés à la majorité absolue en moins de 18 mois).
06/12/55 dans une interview à Paris-Presse sur les élections législatives de 1951, Henri Queuille résume le choix qui s’offrait au peuple français : « le communisme, la République autoritaire et le régime parlementaire »
08/12/55 formation du Front républicain par Guy Mollet, Pierre Mendès France, François Mitterrand et Jacques Chaban-Delmas.

 

  Économie et société
  Création de 21 régions en France.
  Depuis 1945, la masse salariale a augmenté de 9 %, la consommation des produits alimentaires de 27 % et celle des biens durables a doublé. Les consommateurs se focalisent sur les réfrigérateurs, les postes de télévision, les vêtements et les bijoux. Le PIB a augmenté de 33 %. Le déficit public se monte à 497 milliards de francs, mais les investissements publics atteignent 750 milliards de francs pour la seule année 1955.
  La France connait son premier excédent commercial depuis la fin de la guerre.
  28 % de prélèvements obligatoires.
  Sortie du nouveau billet le 1 000 francs Richelieu.
  Troisième semaine de congés payés.
  Apparition des grands ensembles urbains.
  Apparition des meubles recouverts de stratifié type « formica ».
  305 000 tracteurs (996 000 en 1965).
  La balance commerciale affiche un excédent de 61,4 milliards de francs.
  279 000 logements mis en construction. 208 000 achevés.
  Présentation de la Citroën DS au salon de l'automobile : capable de rouler sur 3 roues, elle est aérodynamique, dotée d'une suspension hydropneumatique, d'une assistance hydraulique de la direction, de l'embrayage et de la boîte de vitesses. C'est une révolution !

 

  Guerre d'Algérie
  L'armée poursuit ses opérations de pacification en Algérie.
  83 000 soldats engagés sur le terrain.
  Les premiers régiments de parachutistes sont déployés à Alger.
  200 milliards de francs de crédits militaires pour financer le maintien de l'ordre en Algérie.
  Au total, l'armée représente 1085 milliards de francs, soit 6,3 % du PIB.

 

 

Naissances Décès Identité Profession N
27 juin 1955   Isabelle Adjani actrice Fr
28 décembre 1955   Jean-Pierre Guéno   Fr
  11 juin 1955 Jacques Lemaigre Dubreuil   Fr

 

 

 

 

 

 

Déchets nucléaires. Une étude met en lumière des risques

Publié à 21:02 par dessinsagogo55 Tags : abonnement centre article photo center monde centerblog sur base merci vie france nature
Déchets nucléaires. Une étude met en lumière des risques

Déchets nucléaires. Une étude met en lumière des risques liés à l’enfouissement

Selon des chercheurs américains, le verre et la céramique utilisés pour confiner les déchets radioactifs se détériorent de façon significative. À terme, des radiations risquent de s’échapper des contenants.

 
 

Le conditionnement des déchets nucléaires que certains États comme la France prévoient d’enfouir profondément sous terre ne prend pas en compte une interaction entre certains composés qui pourrait accélérer leur dégradation, met en garde une étude publiée lundi 27 janvier.

Dans plusieurs pays, dont la France qui dispose du deuxième parc de réacteurs au monde, les déchets ultimes les plus radioactifs sont conditionnés dans des blocs de verre cristallisés coulés dans des cylindres d’acier inoxydable, une vitrification destinée à assurer le confinement de la radioactivité sur le très long terme pour des matières qui peuvent être radioactives pendant des dizaines de milliers d’années.

Mais une étude pilotée par l’université américaine de l’Ohio, publiée dans la revue Nature Materials, met en lumière le fait que la corrosion du verre ou de la céramique utilisés pour confiner ces déchets est « accélérée de façon significative » dans certaines conditions.

Risque de libération des radiations

« C’est inattendu. Jusqu’à présent, on considérait que l’acier inoxydable était inerte, qu’il finirait par s’oxyder malgré son nom, mais que vis-à-vis du verre qui contient les radioéléments il ne jouait aucun rôle », a expliqué un des auteurs de l’étude Stéphane Gin, chercheur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) en France.

Sur un temps long, quel que soit le lieu de stockage profond, l’eau finit toujours par remplir les vides, notent les chercheurs. Dans ces conditions, la corrosion de l’acier est accélérée, accélérant elle-même la dégradation du verre et le risque de libération des éléments radioactifs.

Et cette accélération est « importante », a commenté dans un communiqué Xiaolei Guo, auteur principal de l’étude. « Cela indique que les modèles actuels ne sont peut-être pas suffisants pour garantir la sûreté du stockage de ces déchets », a-t-il ajouté.

Mais l’étude ne donne pas d’éléments chiffrés sur le temps à partir duquel les colis pourraient devenir problématiques.

Des conclusions à relativiser
 

D’autre part, l’étude se base sur les conditions environnementales du site de Yucca Mountain dans le Nevada, un temps envisagé par les Américains comme site de stockage en couche géologique profonde.

« La durée de vie et la stabilité du verre qui encapsule les radionucléides (sont) très dépendants de l’environnement, des conditions chimiques autour du colis, donc du site de stockage dans lequel on va les mettre », a souligné Stéphane Gin, assurant que les résultats « ne sont pas transposables directement » à d’autres projets comme celui de Cigéo en France.

Les conditions chimiques sur le site du Nevada « sont plus agressives » que celles du site choisi par la France pour stocker les déchets à 500 mètres sous terre à Bure (Est de la France), a-t-il assuré. Même si les conclusions pourraient ainsi être « moins défavorables », il a toutefois jugé opportun de se poser la question pour ce projet controversé dont les antinucléaires réclament l’abandon.

 

 

 

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Toronnage

Publié à 17:01 par dessinsagogo55 Tags : tubes tube center sur gif centerblog merci
Toronnage

MONTAGE ET GIF dessinsagogo55

Intérieur d'une machine à toronner

 

L'ensemble de toronnage (1) comporte une unité d'entraînement (3) dont le mouvement rotatif est transmis au crochet de frettage (2) pour le frettage au moyen d'un fil ou analogue, par un mouvement rotatif (w) autour de l'axe longitudinal dudit crochet (2).
 
L'industrie communautaire transforme les matières premières en cordages de fibres synthétiques. Les phases principales du processus de production sont: une phase d'extrusion (les matières premières sont fluidifiées pour obtenir un fil utilisable), une phase de toronnage (de manière à obtenir des torons) et une phase de torsion ou de tressage (torsion ou tressage des torons pour constituer le cordage).
 
Etant donné que les fils métalliques de support de charge sont cassants, ils ne peuvent être suffisamment déformés pendant les processus de toronnage classiques de câbles, de sorte que soit maintenu leur agencement hélicoïdal.
 
Selon l'invention, les angles de toronnage ($g(a)¿j?, $g(a)¿j?')
 
Après l'étape d'enroulage, une prise (7) est formée par toronnage des boucles (6a, 6b) au cours d'une autre étape, de manière à fabriquer une bobine (6) à prises.
 
Les câbles en acier présentent également d'autres spécifications comme le sens de toronnage, le préformage ou certaines propriétés particulières (câbles compactés, grelins, câbles avec résistance à la rotation).
 
L'invention porte sur un appareil de toronnage comprenant un préformeur fixé à un arbre de préformeur ; un guide d'âme ajustable fixé à l'arbre de préformeur ; et une bague positionnée à distance du préformeur et centrée sur un axe longitudinal de l'arbre de préformeur ; un espace étant formé entre la bague et le guide d'âme ajustable, à travers lequel un élément de toronnage peut passer.
 
les machines (commetteuses) qui réalisent simultanément le toronnage et le câblage, en particulier pour la fabrication de grosses ficelles ou de cordes et câbles de diamètre relativement réduit;
 
L'invention concerne un procédé de réalisation d'un toron ou d'un câble (20), qui consiste à toronner/câbler des fibres (2) et/ou des fils métalliques en un point de câblage/toronnage (3) pour obtenir le toron ou le câble (20).
 
Les câbles en acier présentent également d'autres spécifications comme le sens de toronnage, la préformation ou certaines propriétés particulières (câbles compactés, grelins, câbles avec résistance à la rotation).
 
Sont exclus de cette sous-position les machines effectuant les opérations préliminaires au toronnage, à savoir notamment le peignage, l'étalage, le doublage, les étirages successifs et le filage, ainsi que les métiers à retordre des types utilisés en filature et dont certains peuvent également servir à la fabrication de ficelles fines par retordage de fils de carets (no 8445).
 
Plusieurs fils (3), notamment des fils (3) présentant une faible déformabilité plastique comme, par exemple, les fils d'acier, sont simultanément enroulés sur une bobine à plusieurs fils (10) et/ou les fils ainsi enroulés (3) sont déroulés simultanément dans un dispositif de toronnage (12) pour être ensuite toronnés.
 
Le faisceau (4) est tordu entre le premier point de toronnage (5) et un deuxième point de toronnage (8) dans l'axe de toronnage, et après le deuxième point de toronnage (8), le faisceau (4) est à nouveau maintenu bloqué en torsion.
 
Dans un procédé de fabrication de torons, en particulier sectoriels, avec un sens de toronnage alternant, lesquels sont constitués de différents conducteurs de câble (2) le long d'un axe de toronnage, les différents conducteurs de câble sont alignés dans une zone d'entrée (3), maintenus bloqués en torsion et regroupés en un faisceau (4) dans un premier point de toronnage (5).
 
Chaque unité est formée par plusieurs fibres optiques (24-24) qui sont assemblées sans toronnage.
 
Les tubes tampons sont toronnés autour de l'élément résistant central selon un motif de toronnage, comprenant des reprises dans la direction de pas des tubes tampons et la couche de liant maintient les tubes tampons en position.
 
Un tel flexible de frein est produit par un procédé consistant à former une première couche de renforcement sur le tube en caoutchouc interne, par toronnage, à faire pénétrer une résine liquide thermodurcissable à travers les fibres de renforcement constituant la première couche de renforcement, par trempage de la première couche de renforcement dans la résine liquide thermodurcissable à faible viscosité, à former une seconde couche de renforcement par toronnage, et à mouler par extrusion un tube en caoutchouc externe sur la seconde couche de renforcement.
 
De manière appropriée, une couche de matière plastique est appliquée sur le brin d'âme (3) avant le toronnage des brins de torons (2), lesdits brins de torons (2) étant enfoncés dans la couche de matière plastique (7), de préférence avec chauffage de la couche de matière plastique (7).
 
Le dispositif de connexion de fil (1, 10) destiné à connecter le conducteur à noyau fibreux (21) configuré par toronage de plusieurs fils conducteurs à noyau fibreux formés par placage d'une surface d'une fibre avec un métal conducteur électrique comprend un rivet (3) présentant une broche (5) en forme de tige et une tête (6) s'étendant vers l'extérieur à partir de la broche (5) destinée à être montée sur une partie d'extrémité du conducteur à noyau fibreux (21), et une borne en forme de plaque (4) présentant une ouverture (8) à travers laquelle la broche (5) est insérée et à laquelle le rivet (3) est connecté, et une partie de chevauchement (9) chevauchant la tête (6).
 
Dispositif de toronnage de cables en sens alterne
 
Machine à fretter comportant un ensemble de toronnage (1) et un crochet de frettage (2).
 
A cet effet, est proposé un fil électrique 1 qui comprend : un fil de cœur 3 réalisé par toronnage d'une pluralité de fils élémentaires 5 chacun fait d'aluminium ou d'alliage d'aluminium, et qui a une forme circulaire en section ; et une couverture isolante 4 recouvrant le fil de cœur 3.
 
L'invention concerne un câble à fibres optiques (910) qui comprend des éléments d'âme (914) enroulés selon un motif de toronnage, les éléments d'âme (914) comprenant des tubes qui entourent des fibres optiques.
 
L'invention a pour objet de toronner les fils (3) avec une double torsion pour réaliser un toron de qualité, c'est-à-dire en garantissant une longueur identique des différents fils, selon le principe du toronnage sur des toronneuses à haut rendement.
 
 
 
Liens externes                                                  
   
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Actualité française : 1956

Actualité française : 1956

Actualité française

 

1956 janvier
02/01/56 élections législatives.
  Victoire du Front républicain (SFIO, radicaux). Effondrement des républicains sociaux (ex-RPF). Percée et montée du poujadisme avec l'entrée de ce mouvement au Parlement. Jean-Marie Le Pen, élu sous étiquette poujadiste, entre à l'Assemblée nationale comme le plus jeune député.
24/01/56 fin du gouvernement Edgar Faure (2). René Coty propose à Mendès France de former un nouveau gouvernement. Celui-ci refuse et propose Guy Mollet, secrétaire général de la SFIO.
24/01/56 décret instituant le Code de la famille et de l'aide sociale.
25/01/56 sortie de la Dauphine par Renault .
  L'effectif militaire français déployé en Algérie, initialement très faible (100 000 hommes), va grossir très rapidement sous la présidence de Guy Mollet avec l'appel du Contingent.

 

1956 février
01/02/56 au 28/02/56 vague de froid exceptionnelle. Les températures descendent sous les −20 °C dans une grande partie de la France. De gros dégâts se produisent dans les cultures.
01/02/56 investiture par 420 voix contre 71 du gouvernement Guy Mollet, le plus long de la IVe République (prend fin le 21 mai 1957).
06/02/56 Guy Mollet est accueilli par des tomates lors de sa visite en Algérie (épisode des "tomates d'Alger"). Celui-ci renonce alors à nommer le Général Catroux comme ministre résident, cédant devant la manifestation des Algérois.
15/02/56 incidents à l'Assemblée nationale lors de l'invalidation de députés poujadistes.
25/02/56 remplacement du général Catroux par Robert Lacoste au poste de ministre résidant en Algérie et instauration du collège unique.
26/02/56 arrêt de la Cour de cassation : Nul ne doit être passible de peine qu’à raison de fait personnel.
28/02/56 troisième semaine de congés payés;
28/02/56 exécution d'Émile Buisson, « ennemi public no 1 ». Né le 19 août 1902 à Paray-le-Monial, on lui reproche 20 meurtres et une centaine de hold-up au cours de sa carrière. Il avait été arrêté par l'inspecteur Roger Borniche.

 

1956 mars
  Une directive du ministère des Finances énonce : « La loi fiscale doit être appliquée. Nous ne pouvons envisager de mesure de clémence tant que se poursuivent les mouvements d'opposition fiscale » alors que les fonctionnaires s'attendent à une recrudescence des incidents lors des contrôles fiscaux ; les petits commerçants de l'UDCA faisant la chasse aux polyvalents.
  Du pétrole est trouvé à Parentis et du gaz naturel à Lacq.
  Les protectorats du Maroc et de Tunisie se voient accorder leur indépendance sans combat.
01/03/56 France / Vatican : par une lettre, le pape Pie XII accorde sa bénédiction apostolique et une contribution financière personnelle pour la construction de la basilique souterraine, église Saint-Pie X de Lourdes, le chantier s'ouvre dès le 18 mars.
08/03/56 fondation de la Maternité heureuse par Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé et Évelyne Sullerot
12/03/56 Le parlement vote par 465 voix contre 49 des pouvoirs spéciaux législatif au gouvernement pour maintenir l'ordre en Algérie.
12/03/56 Le Gouvernement Guy Mollet demande et obtient le vote des pouvoirs spéciaux : « Le gouvernement disposera en Algérie des pouvoirs les plus étendus pour prendre toutes les mesures exceptionnelles commandées par les circonstances, en vue du rétablissement de l'ordre, de la protection des personnes et des biens et de la sauvegarde du territoire ».
12/03/56 Le président du Conseil, Guy Mollet cosigne avec le ministre de la Défense, Bourgès-Maunoury, celui de la Justice, François Mitterrand, et Robert Lacoste — gouverneur général de l'Algérie — un décret relatif à l'application de la justice militaire en Algérie. Ce décret donne les pleins pouvoirs à l'armée. 250 000 hommes supplémentaires sont envoyés en Algérie afin d'assurer le « quadrillage » de la population que Robert Lacoste réclamait depuis son arrivée en Algérie.
20/03/56 la Tunisie et le Maroc accèdent à leur indépendance. Loi cadre Deferre amorçant la décolonisation de l'Afrique noire
27/03/56 vote du 2e plan pour la modernisation et l'équipement économique. La comptabilité nationale est utilisé comme base à l'orientation des investissements avec des recommandations applicables à des actions de base : la recherche scientifique, la diffusion des méthodes modernes dans l'agriculture, la spécialisation et l'adaptation des entreprises industrielles, la reconversion de la main-d'œuvre et l'organisation des marchés. Le plan prévoit une poursuite rapide de l'expansion économique.

 

1956 juin
20/06/56 emprunt national.
23/06/56 adoption de la loi-cadre Defferre qui instaure notamment le suffrage universel direct et le collège unique dans tous les territoires d’outre-mer.
28/06/56-30/06/56 48e congrès national de la SFIO à Lille.
30/06/56 loi fiscale créant d'un Fonds national de solidarité visant à financer un revenu minimum pour les personnes âgées. Son coût, estimé à 140 milliards de francs français, est couvert par une majoration des impôts existants pour 110 milliards et par la création d'une Vignette auto (recettes supplémentaires de 32 milliards de francs), ce qui irrite les automobilistes déjà lourdement taxés par la carte grise et par la taxe sur l'essence d'un montant de 233 %. Le gouvernement rompt pour la première fois le principe d’universalité du budget en affectant directement les nouvelles recettes fiscales au financement exclusif du Fonds de solidarité.
  L'abattement sur l'impôt est étendu aux salaires hérités de la guerre, ce qui accroît considérablement les dépenses fiscales de l'Etat.
  L'impôt sur le revenu est majoré de 10 % (taxe proportionnelle pour les bas revenus, majoration de 10 % de la surtaxe progressive pour les hauts revenus). Les droits de timbre sont majorés de 20 %. La taxe sur les opérations boursières et la taxe sur les alcools augmentent de 50 %. Les droits de succession deviennent imposables suivant un barème de 1 à 5 %.
  La situation budgétaire du pays devient dramatique devant les engagements sociaux et militaires auxquels doit faire face la IVe République. Prévues à l'origine à 300 milliards de francs, les dépenses militaires du conflit algérien s’élèvent à plus de 600 milliards et en dépit de l’alourdissement de la pression fiscale, le besoin de financement de l'État se creuse. L’ensemble des dépenses militaires représente alors près de 1 400 milliards de francs courants sur un engagement budgétaire total de plus de 4 600 milliards de francs.

 

1956 juillet
18/07/56-21/07/56 XIVe congrès du PCF au Havre.
  Parmi les 2 000 000 de jeunes appelés sous les drapeaux pour partir en Algérie, le ministère du travail estime qu'il y a notamment 50 000 ouvriers spécialisés dont l'industrie et le bâtiment vont avoir beaucoup de mal à se passer. Il est envisagé d'augmenter la durée légale du travail pour compenser la pénurie de main d'œuvre si l'exode rural qui pourtant est conforme aux objectifs du troisième Plan de modernisation ne suffit pas à éviter de grosses tensions sur le marché de l'emploi.
  400 000 hommes déployés en Algérie.

 

1956 août
02/08/56 l'alourdissement des dépenses militaires et le dérapage global des dépenses de l'État obligent au recours à de nouveaux prélèvements fiscaux. Majoration de l'impôt sur les sociétés (qui passe à 41,8 %), des droits de succession et de la TVA sur les produits de luxe (qui passe à 35 %). Ces mesures doivent accroître les recettes fiscales de 100 milliards de francs. Émission d'un nouvel emprunt de 150 milliards de francs.
04/08/56 le gouvernement crée une taxe sur les automobiles, la vignette, afin de financer les retraites. Elle sera supprimée par Laurent Fabius (2000). Cette taxe est contestée dès sa mise en œuvre à cause de son faible rendement (32 milliards de francs au lieu de 64), de son injustice (frappant tous les véhicules sans exception) et de son incidence économique contestable (chute des ventes de véhicules lors des premières années)
09/08/56 loi portant amnistie de certaines infractions commises en Tunisie.

 

1956 septembre
10/09/56 Guy Mollet se rend à Londres afin de proposer une union politique entre la France et le Royaume-Uni.
  Emprunt national sur les cours de la bourse, fixé au taux de 5 %, remboursable en 15 ans.
19/09/56 Ouverture du premier Congrès des écrivains et artistes noirs à la Sorbonne

 

1956 novembre
  Maurice Moucheraud Champion olympique de la course par équipes (avec Arnaud Geyre et Michel Vermeulin)
07/11/56 violentes manifestations anticommunistes à Paris pour protester contre l’intervention soviétique en Hongrie. Jean-Paul Sartre rompt avec le parti communiste français.
21/11/56 le Comité central du parti communiste approuve l’intervention soviétique en Hongrie.
29/11/56 mise en place du rationnement de l'essence.

 

1956 décembre
03/12/56 affaire Guy Desnoyers.
26/12/56 affaire Vincendon et Henry.
  la difficile lutte de la République française contre le FLN entraîne la mobilisation du contingent en métropole : 221 000 hommes supplémentaires déployés sur le territoire algérien.

 

 

 

  Économie
  1 franc français de 1956 = 0,01709 euro de 2002
  En mai, le ministre de l'économie Paul Ramadier lance « l'emprunt du progrès » indexé sur la production industrielle nationale, avec un taux de base annuel de 5 % sur 15 ans, devant être augmenté de 0,5 % chaque fois que l'indice de la production industrielle gagne 1 %. L'emprunt est couvert en quatre semaines pour un montant de 80 milliards de francs (750 milliards d'euros).
  La crise économique, couplée à la hausse des dépenses militaires et des investissements publics provoque un important dérapage des dépenses de l'État et du déficit qui passe de 495 à 770 milliards de francs.
  En octobre, est lancé un autre emprunt national, indexé cette fois sur les cours de la bourse. Il rapporte 320 milliards de francs (2 990 milliards d'euros).
  3 880 milliards de francs de recettes budgétaires
  4 650 milliards de francs de dépenses de l'État, dont 30 % affecté à l'armée, 20 % au social, 20 % aux dépenses intérieures (instruction, justice...), 13 % aux investissements, 17 % à la dette

 

  Société
  L'hiver est particulièrement rude dans le sud de la France, on mesure des températures allant jusqu'à −30 °C. Seul un tiers des oliviers survivront ; la plupart des moulins à huile ferment.
  Création du fonds national de solidarité, minimum vieillesse alimenté par la Vignette automobile.
  Création de l'Examen spécial d'entrée à l'université.
  Le programme social du gouvernement Mollet accroît de 260 milliards de francs les dépenses de l’État.

 

  Guerre d'Algérie
  1 405 milliards de francs, soit 7,5 % du PIB, sont affectées au financement des dépenses militaires dont 43 % est absorbé par le conflit algérien.
  En l'espace d'un an, les effectifs déployés sur le terrain passe de 100 000 à 250 000 hommes avec l'appel du contingent.
  Les dépenses militaires ont augmenté de 50 % en 2 ans et représentent 30 % du budget de l'État.
  L'armée reçoit des pouvoirs spéciaux en Algérie pour lutter contre le terrorisme du FLN.

 

 

 

 

Renault Dauphine

Renault Dauphine

 

La Renault Dauphine est un modèle automobile qui a été fabriqué par Renault dans l'usine de Flins (Yvelines) à partir de mars 1956 jusqu'en 1967.

La voiture fut conçue par le bureau d'études Renault dans les années 1950 pour épauler la 4CV.

Cette voiture fut la plus vendue en France de 1957 à 1961 et la première voiture européenne fabriquée en Argentine (1960 - 1970). Au Brésil elle a été fabriquée par « Willys Overland do Brasil » de 1959 à 1968. Toutefois, Renault connut un échec lors de sa commercialisation aux États-Unis en négligeant trop la qualité de fabrication, les services après-vente et la disponibilité des pièces détachées

 

Il s'agit d'une petite berline à 4 portes à moteur arrière placé en porte à faux en arrière de l'essieu, qui fut ainsi nommée car la « reine des ventes » était alors la 4CV. La Dauphine fut conçue par l'ingénieur Fernand Picard et dessinée avec l'aide du styliste italien Ghia, notamment pour l'intégration des 2 entrées d'air pour le refroidissement du moteur, situées en avant des deux ailes arrière juste derrière les portes arrière. La roue de secours est logée derrière un portillon sous le coffre à l'avant.

Plusieurs déclinaisons de série de la Dauphine furent produites :

Une version plus cossue : l'Ondine.

Une version sportive : la Dauphine Gordini.

Un coupé et un cabriolet : les Floride et Caravelle.

Un modèle pour la course (homologué sur la route) : la Dauphine 1093.

Caractéristiques de base (modèle 1956)

Carrosserie acier monocoque autoporteuse.

4 roues indépendantes, roues en acier embouti, pneus de dimension 135×380.

« Moteur Billancourt » 4 cylindres en ligne de 845 cm3, longue course 58 mm × 80 mm de 26 ch DIN.

Bloc moteur en fonte et culasse alu.

Boîte de vitesses à trois rapports : 2e et 3e synchronisées.

Électricité alimentation batterie 6 volts, chauffage à air pulsé.

Freins à tambour à commande hydraulique sur les quatre roues sans assistance.

Vitesse maximale de 111 km/h, consommation d'environ 6,5 litres aux 100 km.

 

Modèles

Dauphine

 
Logo.

Il s'agit de la Dauphine normale (type Mines R1090) :

Évolutions :

Modèles 1956 :

Jantes étoile identiques aux 4CV.

Sièges en drap à rayures.

Monogrammes Renault et Dauphine en aluminium sur les ailes avant.

Mai-juin 1957 : Remplacement des roues étoiles au profit de roues à jante pleine en tôle emboutie, chauffage Sofica à eau chaude et ventilateur électrique remplaçant le modèle à air pulsé et volets.

Modèles 1958 : Suppression de la baguette centrale du capot avant.

Modèles 1959 : Tissus des sièges « scoubidou » chiné.

Modèles 1960 :

Nouvelle suspension Aérostable avec des coussins d'air supplémentaires en butée.

Modèles 1961 :

Clignotants latéraux supprimés et remplacés par deux feux ronds sous les projecteurs. À l'arrière, les clignotants sont intégrés aux feux rouges.

Nouveaux tissus de siège pied-de-poule et simili cuir.

Nouveau cache-radio marqué Dauphine.

Modèles 1963 :

Suppression du monogramme sur les ailes avant.

Monogramme Renault à l'arrière droit.

Suppression de la baguette en aluminium poli sur la trappe de la roue de secours.

Jantes ajourées.

Planche de bord et volant en noir mat.

Moteur poussé à 28ch.DIN pour 115km/h Modèles 1964: Quatre freins a disque

Dauphine Gordini

 
Une Dauphine Gordini.

Renault fait appel à Amédée Gordini pour réaliser une version plus performante. Le « Sorcier » fait alors une petite préparation, ainsi naît la Dauphine Gordini (type R1091) en 1957.

La puissance du bloc passe à 33 ch DIN et la vitesse de pointe à 126 km/h grâce à une nouvelle culasse, à l'augmentation du taux de compression ainsi qu'à l'utilisation d'un carburateur de 32 mm, de ressorts de soupapes plus durs et de conduits d'admission-échappement agrandis. Les premières modifications apportées par Amedée Gordini (culasse à sortie verticale) ne seront toutefois pas conservées sur le modèle de série pour des raisons de coût.

La boîte passe à quatre rapports et la caisse est légèrement rabaissée. Les pneus sont de dimension 145x380 au lieu des 135x380 standards.

Le moteur gagnera trois chevaux sur les modèles 1960. La Dauphine Gordini figurera au catalogue de l'été 1957 à 1963 et réapparaîtra en 1965.

 

Floride

La Floride est un dérivé cabriolet à deux portes basé sur la plateforme de la Dauphine Gordini.

Ondine

Pour les modèles 1961 et 1962, il existe une version mieux présentée (moquette, planche de bord noir mat, volant de type Floride) nommée Ondine. La plupart des améliorations seront ensuite intégrées aux autres modèles. L'Ondine (type R1090A) bénéficie d'une boîte de vitesses à quatre rapports et de sièges avant à dossier inclinable.

Dauphine 1093

La Dauphine 1093 (type R1093) est la version compétition de la Dauphine. Elle a été fabriquée entre novembre 1961 et avril 1963 à 2140 exemplaires en deux séries (En 1961-1962 1650 véhicules et en 1963 490 véhicules) Les deux séries ont été équipées du même moteur Gordini amélioré. Les véhicules de 1962 et 1963 se différencient par des détails de finition (En particulier par la couleur de la carrosserie blanc Réjane en 1962 et blanc-gris Valois en 1963 ainsi que par la couleur de la planche de bord).

Extérieurement, la 1093 se différencie de la Dauphine Gordini par ses projecteurs avant de gros diamètre (180 mm) empruntés à la version USA, ses deux bandes bleues (toile adhésive) collées dans l'axe du véhicule et son sigle 1093 sur le capot arrière ainsi que sur l'aile avant droite pour la série 1962. La planche de bord est en métal de couleur beige anti-reflet pour la version 1962 et noir givré pour la version 1963. Les deux versions possèdent un compte-tours mécanique (entraîné par une prise sur l'allumeur) de marque 'Jaeger' avec zone d'alerte jaune et rouge à partir de 5500 tr/min et 6000 tr/min et un compteur de vitesse (tachymètre) spécifique gradué jusqu'à 180 km/h.

Le moteur des 1093 est le moteur de la Dauphine Gordini dont la puissance a été portée à 49 CV DIN (au lieu de 36 CV). Cette augmentation de puissance a été rendue possible par le montage de pistons à tête bombée (taux de compression augmenté à 9,1), un carburateur double corps Solex inversé type 32 PAIA 3, un arbre à cames spécifique par modification de la phase admission, un travail sur la culasse (diminution de sa hauteur à 93.5 mm et un volume des chambres réduit à 25 cm3 au lieu de 27.3 cm3), les soupapes sont à doubles ressorts et il est monté une tubulure directe d'admission - échappement de marque Autobleu. Pour faire face à cette augmentation de puissance les pignons de distribution sont renforcés ainsi que l'embrayage (Ferodo type PKH 5/2). Le radiateur de refroidissement est à faisceaux de cuivre au lieu d'être en acier. La 1093 était vendue pour une vitesse maximale de 140 km/h.

La 1093 est équipée d'une boite de vitesses spécifique à 4 vitesses (dont 3 synchronisées) dérivant de la boite standard 318 de la Gordini (4e légèrement plus longue).

Le système de freinage est celui d'origine à tambours, mais la tenue à chaud du freinage est améliorée par le montage de tambours avant spécifiques à ailettes de refroidissement.

La suspension est celle des Dauphines exports type « mauvaises routes » mais avec des ressorts plus courts. La suspension 'mauvaises routes' se caractérisait par l'adoption de ressorts de suspension avant à plus fort tarage, une barre de torsion avant de 12 mm au lieu de 8 mm et le montage d'une barre anti-rapprochement du train avant. L'équipement 'mauvaises routes' comprenait également le montage d'une tôle de protection du réservoir de carburant.

La 1093 est la seule Dauphine (hors les versions à embrayage semi-auto « Ferlex » et automatiques « Jaeger ») à avoir été commercialisée en France avec un équipement électrique en 12 volts semblable aux versions exports (USA) au lieu des 6 volts d'origine.

Malgré son caractère très sportif pour « monsieur tout le monde », la 1093 « de série » ne pouvait pas être compétitive sans avoir été préparée. La préparation se résumait à modifier et à polir la mécanique existante car le nouveau règlement sportif en vigueur dès 1960 interdisait toutes augmentations de cylindrée ainsi que les changements de pièces. Ferry s'occupa de nombreuses Dauphine 1093 de compétition qui devenaient des « 1093 améliorées ».

La 1093 est la plus recherchée de toutes les Dauphines. Aujourd'hui, on estime qu'une grosse centaine de 1093 ont survécu dont la moitié sont en état de marche. On ne connait qu'une seule Dauphine 1093 parvenue à ce jour (2016) en parfait état de fonctionnement dans son état d'origine sans avoir été restaurée (Peut-être en existe-t-il d'autres au fond de garages ou de collections privées ?)

En 1962, la Dauphine 1093 s'est illustrée au rallye Tour de Corse. Cependant, son lancement tardif et les modifications trop modestes n'ont pas permis une longue carrière sportive. La 1093 reste une voiture attachante qui assure la transition entre les artisanales 4CV 1063 et la R8 Gordini qui révolutionnera la compétition automobile « tourisme de série ».

Les derniers modèles

Pour les modèles 1964 et 1965, la Dauphine Gordini est remplacée par la Dauphine Export (type R1094) à la finition identique au moteur normal de 28 ch DIN et une boîte de vitesses à quatre rapports synchronisés. Comme la nouvelle Dauphine normale (type R1094), elle est équipée des quatre freins à disques de la R8. À partir des modèles 1966, la Dauphine Gordini type R1095 est la seule Dauphine à subsister jusqu'à la suppression de la série fin 1967. Le nom Gordini n'apparaît plus sur la carrosserie.

Dauphine export USA

En France, alors que la présentation officielle de la Dauphine a lieu le 6 mars 1956, quelques exemplaires sont immédiatement envoyés aux USA pour une présentation fin mars 1956 au New York Motor Show et la commercialisation des Dauphine commence pour atteindre 1.700 véhicules en cette première année de lancement.

Ces premières Dauphine sont très proches de leurs sœurs françaises. La finition se veut cependant plus luxueuse, les habitudes de conduite américaines et la législation imposent quelques modifications. On peut ainsi noter : un taux de compression plus élevé 8/1 contre 7.25/1, une tubulure AD-ECH directe Autobleu, une commande des codes-phares au pied, des baguettes décoratives supplémentaires sur la carrosserie, un capitonnage intérieur sur les passages de roue, un tachymètre en miles, un éclairage de la plaque de police renforcé mais surtout l'adoption de phares avant type sealed beam de gros diamètre (7 pouces soit 180 mm). Par contre, sur ces premiers modèles, le circuit électrique demeure en 6 volts. Les pare-chocs, le système de chauffage et le filtre à air restent également similaires aux modèles français.

Ce n'est que l'année suivante en 1957 (présentation officielle le 22 mai 1957 à New York) que la Dauphine s'américanise par l'adoption de pare-chocs renforcés (spécifiques et caractéristiques des modèles USA), de clignotants et feux de position reportés sur l'avant et l'arrière du véhicule (en France à partir de 1960), d'un nouvel éclairage de la plaque de police arrière, d'un filtre à air par bain d'huile renforcé (système compound).

De 1958 à 1959, année ou la vente des Dauphine atteint son apogée aux USA avec 91.073 exemplaires, la Dauphine va continuer son évolution pour mieux satisfaire les conditions d'utilisation américaine. Les modifications les plus notables seront le passage au circuit électrique 12 volts fin 1958, l'adoption en équipement standard d'un chauffage 'grand froid' (extremely cold winter equipment) fin 1959.

Ce n'est donc que fin 1959 que la Dauphine USA aura terminé sa mutation qui lui aura permis de passer d'un modèle européen légèrement modifié à une version vraiment spécifique. Malheureusement, cette mutation s'est avérée trop lente, et l'inadéquation des Dauphine aux conditions climatiques nord-américaines et l'introduction sur le marché de véhicules compacts américains vont entraîner une mévente. Cependant, les Dauphine continuent d'arriver par centaines et sont stockées sur les ports. L'année 1960 marque la prise de conscience du problème américain mais il est trop tard et la Régie Renault est confrontée en France de ce fait à de très graves difficultés. En 1961, des Dauphines seront rapatriées en Europe pour être reconditionnées et mises en vente. Certaines de ces Dauphines auraient servi de base pour la construction de la version compétition R 1093.

A partir de 1960, la Dauphine américaine (à quelques détails près) n’évoluera plus qu'en fonction des modifications apportées aux Dauphine françaises. La version plus luxueuse 'Ondine' sera commercialisée à partir de 1961 aux USA sous le nom de 'DELUXE'.

La Dauphine sera commercialisée aux USA comme en Europe jusqu'en 1967 avec les modèles R 1094 et R 1095.

La version R 1091 Dauphine Gordini « américanisée » sera également exportée aux USA.

 

Espagne : FASA Dauphine

Suivant l'exemple de Fiat qui avait créé SEAT en 1950, la Régie Renault signe en 1953 un accord de coopération avec le constructeur espagnol FASA pour assembler dans son usine de Valladolid des Renault 4CV avec des carrosseries fabriquées par la carrosserie Cointra, le moteur par la Sociedad Nueva Montana installée à Santander et les boîtes de vitesses par ISA à Séville

En 1965, grâce à un assouplissement des règles espagnoles, la RNUR prend une participation de 49,9% dans FASA qui est renommée Fasa-Renault.

Au total, la production des modèles Dauphine, Ondine et Gordini, de 1959 à 1967, a atteint un total de 125.912 exemplaires dont :

41.812 Dauphine, produites de 1958 à 1964,

39.179 Ondine produites de 1962 à 1965,

44.861 Gordini produites de 1961 à 1967.

 

Italie : Alfa Romeo Dauphine

Le constructeur italien Alfa Romeo a fabriqué sous licence la Dauphine de 1959 à 1964. Les voitures, assemblées dans l'usine Alfa Romeo de Portello, près de Milan, possèdent un équipement électrique Magneti-Marelli en 12 volts, des feux spécifiques, quatre freins à disque (1965-1966) et le logo « Alfa Romeo Dauphine »(1959-1966) ou « Ondine Alfa Romeo » (1962-1964). Une Alfa Romeo Ondine fut mise en vente par ArtCurial, lors du salon Rétromobile 2014.

Au total ce sont 71.841 exemplaires Alfa Romeo Dauphine qui ont été produits

 

Argentine : IKA Dauphine

La Régie Renault sine en 1959 un accord de coopération avec Industrias Kaiser Argentina - IKA, pour la fabrication sous licence de modèles Renault. La production de la Dauphine débute en juillet 1960 avec l'assemblage de la première Dauphine adaptée aux réseau routier local. Une version plus musclée apparaît en fin d'année, nommée Gordini. Puis viendront la Frégate et l’Ondine. À partir de 1966, la Régie Renault ayant pris une participation majoritaire dans la société, elle sera renommée IKA-Renault.

Production totale de la Dauphine de 1960 à 1970 : 88.335 exemplaires dont 53.643 Dauphine de 1960 à 1966 et 34.566 Gordini de 1960 à 1970.

Dauphine Gérin

L'inventeur Français Gérin fabrique une Dauphine équipée du dispositif "roue de sécurité gerin". Le modèle est breveté. Ces Dauphines sont dessinées et assemblées en Bourgogne, Côte d'Or. Il ne subsiste qu'un unique exemplaire.

La Henney Kilowatt électrique

 

La Dauphine servira aussi de base à une tentative de voiture électrique, conçue en partenariat avec Linus Pauling. Ce sera un échec à l'époque, du fait de la faiblesse du rapport poids/puissance des batteries au plomb.

Compétition/préparation

La Dauphine est dans les années 1950, 1960 et même 1970, l'une des voitures les plus utilisées en compétition. Elle a permis à de grands pilotes de se faire connaître, comme Larrousse par exemple. Certes, la voiture est familiale, mais grâce à quelques préparateurs, elle a pu être compétitive en course.

Ferry

Pierre Ferry est un ingénieur, passionné de sport automobile qui court déjà en 4CV à l'époque. Avec l'arrivée de la Dauphine Gordini, il change de monture et en profite pour faire quelques modifications :

arbre à cames spécifique dont le fameux n°12 ;

pipe d'admission de 30 mm de diamètre au lieu de 28 d'origine ;

ressorts de soupapes plus durs ;

pistons de 60 mm de diamètre au lieu de 58 mm.

Ces modifications permettent à la Dauphine d'atteindre une vitesse de 145 km/h au lieu des 126 km/h de la Gordini.

Ferry a même construit pour la Dauphine des moteurs de 1 000 cm3 sur la base du moteur d'origine. La nouvelle puissance de près de 80 ch permettait d'atteindre les 180 km/h. Il a aussi conçu un grand nombre de pièces comme des carters d'huile ou des arbres à cames.

En 2008, l'entreprise Ferry Developpement réalise toujours des préparations automobiles pour la compétition.

Palmarès

Dauphine spéciale à moteur 1063 (voir 4CV 1063) avec une boîte à cinq vitesses : Vainqueur du 1er Tour de Corse en 1956, équipage féminin Gilberte Thirion et Nadège Ferrier (également 2e : Maurice Michy/ Jacques Rambaud) ;

Dauphine spéciale : Vainqueur du Rallye des Tulipes en 1957 ;

Dauphine Gordini : Vainqueur du rallye de Monte-Carlo et du Tour de Corse en 1958, avec pour les deux épreuves l'équipage Jacques Féret et Guy Monraisse (Corse : 2e Claude Storez/Maurice Foulgoc, 3e Jean Guichet/Robin, 4e Jean Vinatier/Roger Masson - Gordini Spéciale) ;

Dauphine spéciale : Vainqueur au Tour de Corse en 1959, pilotée par Pierre Orsini et Jean Canonici ;

Dauphine spéciale : Vainqueur de Liège-Rome-Liège en 1959 ;

Dauphine spéciale : Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1959 ;

Dauphine spéciale : Triplé au Rallye de Côte d'Ivoire en 1959;

Dauphine spéciale : Vainqueur du rallye féminin ParisSaint Raphael en 1961 ;

Dauphine spéciale : Vainqueur du rallye d'automne de La Rochelle en 1961 ;

Dauphine 1093 : Vainqueur au Tour de Corse en 1962, pilotée par Pierre Orsini et Jean Canonicci ;

Dauphine 1093 : Vainqueur du rallye de Grasse Fleurs et Parfums (Rallye Grasse-Alpin) en 1962;

Dauphine 1093 : Championnat de France des rallyes (Tourisme) avec Bernard Consten (et Jaguar Mark 2).

Au cinéma

Bande à part 1964

Le Petit Nicolas

 
 


Liens externes                                                  
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Bernard Farcy

Bernard Farcy

 

 

Bernard Farcy est un acteur français né le 17 mars 1949 à Lyon (Rhône)

Bernard Farcy a étudié au conservatoire de Lyon, Il obtient en première année trois seconds prix : comédie classique, comédie moderne et tragédie. Il quitte le conservatoire de Lyon la deuxième année, pour passer un an à l'école de théâtre de Robert Hossein à Reims.

Ensuite il s'installe à Paris. Il fait une apparition non créditée dans l'émission Temps X. Dans un théâtre de Montparnasse, il crée un spectacle composé de deux pièces très différentes : La fleur à la bouche de Luigi Pirandello et Poivre de Cayenne de René de Obaldia.

Le directeur de casting Dominique Besnehard assiste au spectacle et le présente à Jean-Jacques Beineix ; Bernard Farcy obtient ainsi son premier rôle au cinéma dans La Lune dans le caniveau, réalisé par ce dernier.

Il tient des rôles de personnages parfois inquiétants dans des films comme : Notre histoire de Bertrand Blier avec Alain Delon, Ne réveillez pas un flic qui dort avec Alain Delon et Michel Serrault, Le Solitaire de Jacques Deray avec Jean-Paul Belmondo, Justinien Trouvé ou le Bâtard de Dieu de Christian Fechner, Les Trois Frères (avec Les Inconnus), Le Pacte des loups de Christophe Gans.

Bernard Farcy a tenu des seconds rôles dans plusieurs films ayant réalisé des records d'entrées en France, dont Marche à l'ombre de Michel Blanc, Les Trois Frères de Didier Bourdon et Bernard Campan, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat, ou Le Pacte des loups de Christophe Gans.

C'est dans un emploi comique que le grand public le remarque tout particulièrement, quand il tient le rôle du chef policier déjanté, le commissaire Gibert, dans le film Taxi et ses quatre suites (bien qu'il soit désormais le maire de Marseille dans le cinquième film).

Dans un tout autre registre, en 2006, il est salué par la critique, par les professionnels et par le public, pour son interprétation du Général de Gaulle, dans Le Grand Charles de Bernard Stora. Bernard Farcy a obtenu pour ce rôle un FIPA d'or d'interprétation masculine au festival international de télévision de Biarritz, ainsi qu'une nomination aux Emmy Awards à New York.

En 2016, il joue un rôle important dans le film La Folle Histoire de Max et Léon.

En 2019, il obtient un petit rôle dans le court-métrage Monstrus Circus de Jordan Inconstant, qui est acclamé par la critique, tout en recevant pour l’instant 11 récompenses et 19 nominations à travers le monde.

De grande taille, il mesure 1,94 m

 

Filmographie

Cinéma

 

1983 : La Lune dans le caniveau de Jean-Jacques Beineix

1984 : Notre histoire de Bertrand Blier

1984 : Femmes de personne de Christopher Frank

1984 : Marche à l'ombre de Michel Blanc : Monsieur Christian

1986 : Lien de parenté de Willy Rameau

1986 : Tenue de soirée de Bertrand Blier

1987 : Ne réveillez pas un flic qui dort de José Pinheiro : Latueva

1987 : Le Solitaire de Jacques Deray : Carmoni

1987 : Cœurs croisés de Stéphanie de Mareuil

1988 : Saxo d'Ariel Zeitoun

1988 : La Travestie d'Yves Boisset

1988 : A Soldier's Tale de Larry Parr : André

1991 : Les Équilibristes de Nikos Papatakis

1993 : Justinien Trouvé ou le Bâtard de Dieu de Christian Fechner

1994 : Grosse Fatigue de Michel Blanc

1995 : Les Trois Frères de Didier Bourdon et Bernard Campan : Steven Marchand

1996 : La Divine Poursuite de Michel Deville

1997 : Les Sœurs Soleil de Jeannot Szwarc

1998 : Taxi de Gérard Pirès : commissaire Gibert

2000 : Taxi 2 de Gérard Krawczyk : commissaire Gibert

2001 : Le Pacte des loups de Christophe Gans : L'intendant Lafont

2001 : Les Percutés de Gérard Cuq

2002 : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat : Barbe-Rouge

2003 : Taxi 3 de Gérard Krawczyk : commissaire Gibert

2003 : People de Fabien Onteniente

2003 : Albert est méchant de Hervé Palud

2004 : Mona lisier (court-métrage) de Clode Hingant

2004 : Le plein des sens (court-métrage) d'Erick Chabot

2004 : Il était une fois dans l'ouest de la Corse (court-métrage) de Laurent Simonpoli

2005 : Iznogoud de Patrick Braoudé : le Sultan Pullmankar

2007 : Taxi 4 de Gérard Krawczyk : commissaire Gibert

2007 : Le Bénévole de Jean-Pierre Mocky : commissaire Trépied

2008 : Nuits cannoises de Christian Vandelet : le producteur de cinéma poursuivi par un scénariste

2009 : Le Vilain d'Albert Dupontel : Inspecteur Eliott

2012 : Le Coq d'Adella Ferkous (film Marocain)

2013 : L'Etoile Bleue de Kamal Kamal (film Marocain)

2014 : Sarah-Juliette de Ahmed El Maanouni (film Marocain)

2016 : La Folle Histoire de Max et Léon de Jonathan Barré et du Palmashow : Célestin

2018 : Taxi 5 de Franck Gastambide : le Maire de Marseille Gérard Gibert

 

Courts-métrages

 

2019 : Monstrus Circus de Jordan Inconstant : Lucius

 

Box-office

 

 
Film Année Réalisateur Box-office
Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre 2002 Alain Chabat 14 559 509 entrées
Taxi 2 2000 Gérard Krawczyk 10 349 454 entrées
Les Trois frères 1995 Didier Bourdon et Bernard Campan 6 897 098 entrées
Taxi 1998 Gérard Pirès 6 522 121 entrées
Marche à l'ombre 1984 Michel Blanc 6 168 425 entrées
Taxi 3 2003 Gérard Krawczyk 6 151 691 entrées

 

 

Télévision

 

1979 : Joséphine ou la comédie des ambitions, de Robert Mazoyer

1979 : Temps X (non crédité)

1983 : Capitaine X, de Bruno Gantillon

1985 : Les Enquêtes du commissaire Maigret, épisode : Le Revolver de Maigret de Jean Brard

1985 : La théorie du 1 %, de Gérard Marx

1985 : Pitié pour les rats de Jacques Ertaud

1986 : Et demain viendra le jour, de Jean-Louis Lorenzi

1989 : La Comtesse de Charny, de Marion Sarraut: rôle de Danton

1992 : Vacances au purgatoire, de Marc Simenon

1994 : Cœur à prendre, de Christian Faure

1995 : Le parasite, de Patrick Dewolf

1995 : Van Loc (1 épisode)

1995 : L'instit, épisode 4-01, Révélation, de Christian Karcher : le médecin

1996 : Les Bœuf-carottes (1 épisode)

1998 : Crimes en série (1 épisode)

1998 : Tapage Nocturne, de Gérard Cuq

1999 : Chère Marianne (1 épisode)

2000 : Le Mystère Parasuram, de Michel Sibra

2006 : Le Grand Charles, de Bernard Stora : Charles de Gaulle

2011 : À la recherche du temps perdu, de Nina Companeez : le duc de Guermantes.

2016 : La Folle Soirée du Palmashow 3

 

Théâtre

 

1974 : Tambours dans la nuit, de Bertolt Brecht, mise en scène Bruno Carlucci, Théâtre de la Satyre (Lyon).

1973 : Monsieur Mockinpott de Peter Weiss, mise en scène Bruno Carlucci, Théâtre de la Satyre (Lyon).

1979 : Ruy Blas de Victor Hugo, mise en scène de Jacques Destoop, Comédie-Française.

1980 : La Fleur a la bouche de Luigi Pirandello.

1980 : Poivre de Cayenne de René de Obaldia, mise en scène Maiotte Day.

1999 : Espèces Menacées, de Ray Cooney, mise en scène Éric Civanyan, tournée.

2008 : Oscar de Claude Magnier, mise en scène Philippe Hersen, Théâtre du Gymnase Marie Bell, tournée en 2009.

2010 : Drôle de couple de Neil Simon, mise en scène Anne Bourgeois, Théâtre des Nouveautés, tournée en 2011.

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Farcy

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Les boeuf-carottes (Série télévisée)

Publié à 00:11 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur france amour enfants
Les boeuf-carottes (Série télévisée)

Les Bœuf-carottes est une série télévisée française en neuf épisodes d'environ 90 à 100 minutes créée par Joël Houssin, réalisée par 7 réalisateurs et diffusée du 21 septembre 1995 à 2001 sur TF1, puis rediffusée sur Direct 8 en 2012 et sur NRJ 12 et Chérie 25 en 2014.

 

La série relate les enquêtes d'un binôme constitué d'un commissaire divisionnaire et d'un inspecteur de l'Inspection générale des services (IGS), appelée aussi Police des polices ou bœufs-carottes.

Liste des épisodes

 

Les Bœuf-carottes, 

Les Enfants d'abord, réalisation Denis Amar (1995)

Sonia, réal. Peter Kassovitz

Émotions fortes, réal. Pierre Lary (1996)

La manière forte, réal. Josée Dayan

Haute voltige, réal. Claude-Michel Rome

Soupçons, réal. Christian Faure

La fée du logis réal. Michel Vianey

Pour l'amour d'un flic, réal. Christian Faure

Parmi l'élite, réal. Josée Dayan

Distribution

Jean Rochefort : Commissaire Antoine Venturi

Philippe Caroit : Inspecteur David Kaan

Artus de Penguern : Juge Gautray (4 épisodes)

 

 

 

Épisode 1 : Les Enfants d'abord

Natacha Lindinger : Sylvie Kaan

Maxime Leroux : Dampierre

Jean-François Garreaud : Auclert

Épisode 2 : Sonia

Natacha Lindinger : Sylvie Kaan

Julie Debazac : Sonia

Bernard Farcy : Milandre

Astrid Veillon : Nathalie

Diane Bellego : Chantal

Jean-Claude Adelin : Costello

Michel Albertini : Morin

Paul Guers : le receleur

Épisode 3 : Émotions fortes

Valérie Stroh : Sylvie

Florence Geanty : Sylvie Kaan

Olivier Marchal : Boisrond

Fabrice Leroy  : un patient

Épisode 4 : La Manière forte

Ingrid Chauvin : Sylvie Kaan

Lorànt Deutsch : Gégé

Manuel Gélin : Thierry Jeunet

Tomer Sisley : Joe

Julie Sarraut : Jane Pointdexter

Mohamed Hamaidi : Kader

Rémy Roubakha : monsieur Froment

Guy Amram : Grasky

Daniel Briquet : Franck

Épisode 5 : Haute Voltige

Julie Du Page : Sylvie Kaan

Marie-France Pisier : Juge Roesch

Michel Creton : Daniel Gaucher

Jean-Louis Foulquier : Ducastel

Épisode 6 : Soupçons

Ingrid Chauvin : Sylvie Kaan

Épisode 7 : La Fée du logis

Julie Du Page : Sylvie Kaan

Delphine Rich : Barbara Chapuis

Gérard Lartigau : Commissaire Breuil

Sylvie Loeillet : Inspecteur Fargeau

Épisode 8 : Pour l'amour d'un flic

Charley Fouquet : Sylvie Kaan

Michel Duchaussoy : Janvier

Épisode 9 : Parmi l'élite

Charley Fouquet : Sylvie Kaan

Ludmila Mikaël : Frédérique Peyret

Jean-Pierre Bouvier : Egmann

Roger Dumas : Jeantet

Jean-Louis Sbille : Gonsard

Babsie Steger : Agnes

 

 

 

 

 

Les boeuf-carottes (Expression)

Publié à 00:00 par dessinsagogo55 Tags : film sur plat center chez coupable centerblog merci
Les boeuf-carottes (Expression)

 

La police des polices (ou l'IGS, Inspection Générale des Services)

Origine

Il existe deux origines à cette expression argotique datant de la deuxième moitié du XXe siècle.
La première, donnée par André Larue (dans 'Les flics' en 1969) viendrait du fait qu'une fois qu'un policier est passé à la moulinette de la police des polices et a été mis à pied, voire 'démissionné', il ne lui reste plus que la possibilité d'avoir du boeuf aux carottes à son menu, plat supposé peu cher donc au coût adapté à son nouveau budget.
La seconde est proposée en 1984 dans le film "Les Ripoux" de Claude Zidi, selon lequel l'IGS laisse longuement mitonner ou mijoter le présumé coupable[1], comme on le ferait d'un bon boeuf aux carottes.

[1] Sans s'adresser à lui, en l'ignorant, pour qu'il puisse bien gamberger et soit mûr pour passer à table au moment de son interrogatoire, mais certainement pas pour y manger du boeuf aux carottes.

Compléments

La gendarmerie dispose aussi de ses boeuf-carottes, le BEC ou Bureau des Enquêtes et Contrôles.
En clair, chez eux, il ne fait pas bon tomber sur un BEC.

Ailleurs

 

Ci-dessous vous trouverez des propositions de traduction soumises par notre communauté d'utilisateurs et non vérifiées par notre équipe. En étant enregistré, vous pourrez également en ajouter vous-même. En cas d'erreur, signalez-les nous dans le formulaire de contact.

Pays Langue Expression équivalente Traduction littérale
Allemagne Allemand Generalinspektion der Dienststellen ; Aufsichtsbehörde  Inspection générale des services ; inspection
États-Unis Anglais The rat squad  La brigade des rats

 



Liens externes                                                  
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Sondages : Macron et Philippe chutent lourdement

Publié à 19:49 par dessinsagogo55 Tags : chez sur article center
Sondages : Macron et Philippe chutent lourdement

 

Sondages : Emmanuel Macron et Edouard Philippe chutent lourdement
 06h00, le 26 janvier 2020 , modifié à 09h29, le 26 janvier 2020
 

 

Le président de la République, Emmanuel Macron, et son Premier ministre, Edouard Philippe, perdent respectivement 4 et 3 points de popularité par rapport au mois précédent dans le sondage Ifop pour le "JDD".
SUR LE JDD

Une petite claque. Emmanuel Macron perd 4 points de popularité dans le sondage Ifop pour le Journal du dimanche de cette semaine, passant à 30 % d'opinions favorables et 68 % de mécontents. Le président de la République retrouve ainsi son niveau du mois de juin dernier, après six mois au-dessus des 32 points. Dans le détail, il perd beaucoup de crédit auprès des jeunes (-11 points chez les 18-24 ans en un mois), des professions intermédiaires (-11) et des sympathisants du MoDem (-8).  

 

 

"La réforme a réactivé toute une série de critiques"

"Pour la première fois depuis très longtemps, le recul de la popularité d’Emmanuel Macron émane des catégories fortes : les segments qui soutenaient l'action du président de la République", analyse Frédéric Dabi, de l'Ifop. "Il perd 4 points chez les retraités, 6 points chez les cadres supérieurs et profession libérale même si c'est le segment où il est le plus fort. Auprès des ouvriers, il n'est qu'à 17%".

"Tout se passe comme si la polarisation sur la réforme des retraites avait réactivé toute une série de critiques", décrypte le directeur de l'institut de sondage. "Un président qui n’écoute pas, qui est déconnecté des réalités des Français, d’un président qui n'agit pas pour les plus modestes mais pour les premiers de cordées. Comme si cette fin de séquence sociale réforme des retraites avait fait chuter la cote présidentielle."

 

Edouard Philippe n'est pas épargné. Le Premier ministre perd, lui, 3 points de popularité pour tomber à 33 % d'opinions favorables. Une chute accentuée auprès des jeunes également (-6 chez les 18-24 ans, -5 chez les 25-34 ans) et les employés (-6). La dernière fois que le locataire de Matignon était aussi bas dans les enquêtes d'opinions, c'était au mois d'avril dernier.