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Au théâtre ce soir

Au théâtre ce soir

Ce que l'on sait de la tentative d'intrusion de manifestants dans un théâtre parisien, où Emmanuel Macron était présent

Plusieurs dizaines de personnes ont essayé de pénétrer dans l'enceinte des Bouffes du Nord, vendredi soir. Le chef de l'Etat, qui assistait à une représentation avec son épouse, a dû être mis à l'abri quelques minutes.

 

Mis à jour le 18/01/2020 | 12:32
publié le 18/01/2020 | 11:13

Ce que l'on sait de la tentative d'intrusion de manifestants dans un théâtre parisien, où Emmanuel Macron était présent

La soirée au théâtre du couple présidentiel ne s'est pas déroulée comme prévu. La représentation de La Mouche à laquelle assistaient Emmanuel Macron et son épouse au théâtre des Bouffes du Nord (Paris), a été perturbée par des manifestants, vendredi 17 janvier. Le chef de l'Etat a dû être mis à l'abri quelques minutes, avant de pouvoir regagner son siège. Franceinfo vous résume ce qu'il s'est passé.

La présence du chef de l'Etat annoncée sur Twitter

La venue d'Emmanuel Macron au théâtre parisien vendredi n'était évidemment pas inscrite à l'agenda présidentiel mais ça n'a pas empêché l'information de fuiter. C'est ce que laisse entendre un premier tweet publié à 20h46 (supprimé depuis) par le comité de grève du 12e arrondissement de Paris. Le message propose d'accueillir le chef de l'Etat "comme il se doit."

Quelques minutes plus tard, c'est le journaliste militant Taha Bouhafs qui signale à son tour la présence du président de la République. "Je suis actuellement au théâtre des Bouffes du Nord (Métro La Chapelle). Trois rangées derrière le président de la République. Des militants sont quelque part dans le coin et appellent tout le monde à rappliquer. Quelque chose se prépare... la soirée risque d'être mouvementée", écrit-il juste avant le début de la représentation.

Assis trois rangées derrière le couple présidentiel, Taha Bouhafs a ensuite demandé à ses abonnés s'il devait ou non lancer ses chaussures sur le président, à l'image du geste d'un journaliste irakien contre le président américain George W. Bush en 2008. "Je plaisante (...), la sécu me regarde bizarre, là", a-il ensuite précisé.

Des manifestants tentent de pénétrer dans l'enceinte

D'abord réunis devant l'enceinte, plusieurs dizaines d'opposants au président de la République essaient d'entrer à l'intérieur. Les manifestants scandent des slogans, chantent... Vers 22 heures, un petit groupe parvient à pénétrer dans le hall, sans atteindre la salle où a lieu la représentation, avant d'être rapidement expulsés. 

 

"On était à l'université Paris 7 pour une université populaire, quelqu'un a reçu un message indiquant que Macron était là, donc on est venus pour montrer qu'on est présents, qu'il y a une contestation contre la réforme des retraites mais pas seulement", a expliqué à l'AFP l'un des manifestants. 

Emmanuel Macron mis à l'abri temporairement

Le chef de l'Etat et son épouse sont mis à l'abri pendant quelques minutes, avant de regagner leur siège pour assister à la fin de la représentation. Selon le témoignage d'une employée du théâtre recueilli par LCI"la mobilisation est arrivée aux oreilles de la sécurité présidentielle, dont un agent s'est dirigé en direction du parterre, d'où se sont levées une quinzaine de personnes, parmi lesquelles Emmanuel et Brigitte Macron". 

Sa sortie du théâtre, en voiture et sous escorte policière, est accompagnée par des sifflets des manifestants. "Tous ensemble, grève générale", "On est là, on est là ! Même si Macron ne veut pas, nous on est là !"... Le face-à-face entre manifestants et policiers durera environ une heure. 

De son côté, l'entourage d'Emmanuel Macron indique que "le Président continuera de se rendre au théâtre comme il a l'habitude de le faire et veillera à ce que des actions politiques ne perturbent pas la liberté d'expression, la liberté des artistes et la liberté de création."

Un journaliste placé en garde à vue

Le journaliste militant Taha Bouhafs, qui avait signalé sur Twitter la présence d'Emmanuel Macron, a été placé en garde à vue dans la nuit pour "participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations", a appris franceinfo de source judiciaire. Selon nos informations, il l'était toujours samedi matin.

"Il faut retrouver la notion de base de respect", a réagi sur franceinfo Emmanuelle Wargon. "Sinon, c'est quoi ? L'insurrection et une fois qu'on a renversé le gouvernement le nouveau gouvernement arrive comment ? Par la volonté de qui ?", s'interroge la secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire.

Réaction différente dans les rangs de La France insoumise. La députée Danièle Obono dénonce l'exfiltration du théâtre de Taha Bouhafs pour avoir "tweeté sur la présence du Méprisant au théâtre". "Dans quel régime sommes-nous pour qu'un président, furieux que des manifestants le conspuent à l'extérieur d'un théâtre, fasse arrêter un journaliste qui s'y trouvait et qui avait osé communiquer sur sa présence ?", a accusé son collègue Eric Coquerel. 

 

 

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Soo Ae

Publié à 03:10 par dessinsagogo55 Tags : film center 2010 fille
Soo Ae

Park Soo-ae est une actrice sud-coréenne, née le 16 septembre 1979 à Séoul.

Filmographie

Cinéma

Longs métrages

2004 : A Family (Gajok) de Lee Jeong-cheol : Lee Jeong-eun, la fille

2005 : Wedding Compaign (나의 결혼 원정기) de Hwang Byung-kook : La-la

2006 : Once in a Summer (그해여름) de Jo Geun-Sik : Seo Jung-in

2008 : Sunny (님은 먼곳에) de Lee Joon-ik : Soon-yi / Sunny

2009 : The Sword with No Name (불꽃처럼 나비처럼) de Kim Yong-Gyun : Min Ja-yeong / l'impératrice Myeongseong

2010 : Midnight FM (심야의 FM) de Kim Sang-man : Ko Suh-young

2012 : Athena Secret Agency

2013 : The Flu (감기) de Kim Sung-su : Kim In-hye

2016 : Take Off 2 de Jong-hyun Kim : Lee Ji-won

2018 : High Society (상류사회) de Daniel H. Byun : Oh Soo-yeon

 

Télévision

Séries télévisées

1999 : School 2

2002 : One Sided Love

2002 : The Maengs' Golden Era

2003 : Love Letter

2003 : Merry Go Round

2004 : April Kiss (4월 키스)

2004 : Emperor of the Sea (해신)

2007 : Two Outs in the Ninth Inning

2010 : Athena: Goddess of War (아테나: 전쟁의 여신)

2011 : A Thousand Days' Promise (천일의 약속)

2012 : Love For Everyone: The Plan

2013 : King of Ambition (야왕)

2015 : Mask : Byun J-sook/Seo Eun-ha

2016 : Sweet Stranger and Me : Hong Na-ri

 

 

 

LA SOIRÉE CHAHUTÉE D'EMMANUEL MACRON

Publié à 01:28 par dessinsagogo55 Tags : couple paris center
LA SOIRÉE CHAHUTÉE D'EMMANUEL MACRON

LA SOIRÉE CHAHUTÉE D'EMMANUEL MACRON

 

 

MANIFESTATION ANTI-MACRON DEVANT UN THÉÂTRE PARISIEN 

 

Plusieurs dizaines de manifestants se sont réunis devant le théâtre des Bouffes du Nord à Paris. Dans ce théâtre, se jouait une pièce à laquelle assistait le couple Macron et au cours de laquelle, des contestataires ont tenté de s'introduire dans le théâtre, sans y parvenir, selon une source policière à LCI.

 

Une témoin raconte ceci à LCI : "Quelqu'un de la sécurité est descendu dans les escaliers de la corbeille en direction du parterre. Là, une quinzaine de personnes se sont levées et on a vu qu'il y avait Emmanuel et Brigitte Macron. Ils sont partis en courant. Au bout de dix minutes, Emmanuel Macron est revenu dans les Bouffes du Nord, seul. Et il est resté jusqu'à la fin du spectacle. Ensuite, il y a eu des 'petites perturbations' devant le théâtre.

 

 

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Le musée du Louvre fermé en raison d’un blocage

Publié à 17:23 par dessinsagogo55 Tags : texte monde vie article sur google photo center
Le musée du Louvre fermé en raison d’un blocage
Réforme des retraites : le musée du Louvre fermé en raison d’un blocage par l’intersyndicale

La direction du musée le plus fréquenté au monde assure que les détenteurs de billet seraient remboursés et n’excluait pas une réouverture dans l’après-midi.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 13h05, mis à jour à 13h18

Le Louvre, musée le plus fréquenté au monde, est fermé vendredi 17 janvier en raison d’un blocage des entrées par l’intersyndicale pour protester contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, a fait savoir la direction.

« C’est au cœur même de la Pyramide du Louvre, où le président de la République, Emmanuel Macron, a choisi de consacrer son investiture, que se hisse contre lui vent debout un front d’opposition syndical contre ses orientations désastreuses en matière de retraite », a écrit l’intersyndicale CGC-CGT-FSU-SUD dans un communiqué.

Plus d’une centaine de manifestants bloquaient l’entrée de la Pyramide en agitant des drapeaux et scandant : « On ira jusqu’au retrait ! » Ils appelaient les touristes massés devant les barrières de sécurité à l’associer au mouvement : « Les touristes avec nous ! » Mais ceux-ci, pour beaucoup venant de l’étranger, exprimaient surtout colère et incompréhension, certains lançant des injures à l’encontre des grévistes.

Le Louvre expliquait que les détenteurs de billet seraient remboursés et n’excluait pas une réouverture dans l’après-midi si le blocage cessait.

Lire le récit de la journée de mobilisation du 16 janvier : Mouvement contre la réforme des retraites : « On n’arrête pas une grève historique comme ça » « Le prétendu compromis proposé par le premier ministre relève de l’“enfumage” »

« Notre mobilisation s’inscrit donc aux côtés de tous les agents grévistes en lutte dans le pays pour une vie digne, tant dans les structures de droit privé que dans celles de droit public », ajoutent les syndicats à l’origine de ce texte, alors que le mouvement se poursuit depuis six semaines. Et d’expliquer :

« Alors que les conditions des agents du Musée du Louvre se dégradent de jour en jour notamment sous les pertes d’effectifs, la précarité et le désengagement de l’Etat, il ne saurait pour nous être question de souscrire au système de retraite à points proposé par le gouvernement qui ne vise qu’à baisser pour tous le montant des pensions. »

« Le prétendu compromis proposé par le premier ministre consistant en une suspension de l’âge pivot jusqu’à une conférence de financement qui aurait lieu en avril 2020 et dans laquelle patronat et syndicat devraient faire des propositions pour trouver 12 milliards d’euros d’économies par an, relève de l’enfumage”. »

Le Louvre a reçu l’an dernier 9,6 millions de visiteurs, légèrement en deçà du record de 2018 (10,2 millions).

 

 

 

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Marlène Schiappa quitte une réunion publique à Paris

Publié à 16:20 par dessinsagogo55 Tags : center article centerblog femmes sur merci france place monde
Marlène Schiappa quitte une réunion publique à Paris

Municipales : Marlène Schiappa quitte une réunion publique à Paris après avoir été prise à partie par des manifestants

La secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes était en campagne dans le 14e arrondissement de Paris, où elle est candidate. 

avatar
franceinfo avec AFPFrance Télévisions

Mis à jour le 17/01/2020 | 10:47
publié le 17/01/2020 | 10:24

 

Soirée agitée pour Marlène Schiappa. La secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes, candidate dans le 14e arrondissement de Paris pour les élections municipales, a eu le droit à un comité d'accueil, jeudi 16 janvier, lors de son arrivée dans un restaurant où elle tenait une réunion publique, a constaté un journaliste du Monde sur place. 

Une cinquantaine de manifestants contre la réforme des retraites ont perturbé la réunion de campagne. Certains sont entrés dans le restaurant, criant des slogans tels que "on est là" et "Marlène Schiappa, c'est dégueulasse". La secrétaire d'Etat a fini par quitter les lieux. 

 

"Des manifestants, des 'gilets jaunes', des gens assez hostiles, se sont infiltrés dans la réunion, en plus d'une manifestation qui s'est tenue devant, et ont commencé à être très menaçants", a accusé Marlène Schiappa, invitée sur Radio Classique, vendredi. 

Selon la candidate, les manifestants ont eu "des gestes de violence et de menace", ont "crié des injures vis-à-vis de moi" et "des colistiers qui étaient présents". Ils ont "fait de l'intimidation pour empêcher la réunion de se tenir en hurlant, en faisant du bruit, en tapant sur les murs ou avec des verres", a-t-elle ajouté, dénonçant une attitude "antidémocratique".

 

 

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Musées en France : Gard

Publié à 13:13 par dessinsagogo55 Tags : maison sur cheval saint homme enfants musique histoire art center
Musées en France : Gard

 

 

Gard        
Nom du musée Commune Adresse Coordonnées Thèmes
Musée du Colombier Alès      
Musée minéralogique de l'École des Mines Alès      
Musée-bibliothèque Pierre-André-Benoit Alès      
Mine témoin d'Alès Alès      
Musée de la Musique Anduze      
Musée 1900 Arpaillargues      
Musée du Train et du Jouet Arpaillargues      
Musée Albert-André Bagnols-sur-Cèze      
Musée Léon-Alègre Bagnols-sur-Cèze      
Musée Auguste-Jacquet Beaucaire      
Musée du Cheval et de l'Eperonnerie d'Art Beaucaire      
Maison du Boutis Calvisson      
Musée du vélo et de la moto Domazan      
Maison du Mineur et puits Ricard La Grand'Combe      
Maison des Métiers anciens La Grand'Combe      
Maison de la Garrigue Marguerittes      
Musée du Désert, situé dans le hameau du Mas Soubeyran Mialet      
Magnanerie de la Roque Molezon      
Musée archéologique Nages-et-Solorgues      
Carré d'art- Musée d'Art Contemporain Nîmes      
Musée d'histoire naturelle Nîmes      
Musée des Beaux-Arts Nîmes      
Musée du Vieux Nîmes Nîmes      
Musée des Cultures taurines Nîmes      
Musée de la Romanité Nîmes      
espace muséographique Pont-du-Gard      
Musée d'Art sacré du Gard Pont-Saint-Esprit      
Musée Paul-Raymond Pont-Saint-Esprit      
Musée des Enfants et Musée Moto-Vélo Remoulins      
Préhistorama- Musée de l'Évolution de l'Homme Rousson      
Musée du Scribe Saint-Christol-lès-Alès      
La Maison romane Saint-Gilles      
Musée de la soie Saint-Hippolyte-du-Fort      
Musée des Sapeurs-Pompiers Saint-Hippolyte-du-Fort      
Musée des Blasons Saint-Jean-de-Valeriscle      
Musée des vallées cévenoles Saint-Jean-du-Gard      
Musée de la poterie méditerranéenne Saint-Quentin-la-Poterie      
Conservatoire de la Fourche Sauve      
Musée de l'agriculture et de la locomotion Uzès      
Musée du Bonbon Uzès      
Musée municipal Georges-Borias Uzès      
Musée de la Vannerie et de l'Artisanat Vallabrègues      
Musée cévenol Le Vigan      
Musée des Jouets Le Vigan      

 

 

 

 

 

Actualité française : 1934

Publié à 17:29 par dessinsagogo55 Tags : france centerblog sur saint homme chez femme place mort création
Actualité française : 1934

Actualité française

 

 

  février
03/02/34 le préfet de police de Paris Jean Chiappe, soupçonné de sympathie pour les ligues monarchistes, est destitué.
03/02/34 manifestations antiparlementaires des ligues d’extrême droite (Croix-de-feu, Action française, Camelots du roi, Solidarité française, Jeunesses patriotes) contre la corruption de la classe politique et la crise économique qui frappe durement le pays.
04/02/34 les manifestations fragilisent le gouvernement. Débats houleux à la Chambre.
06/02/34 Crise du 6 février 1934. Les nombreuses manifestations organisées par les ligues d'extrême droite dégénèrent en émeutes violentes contre le gouvernement. Les gendarmes mobiles, qui gardent le pont de la Concorde, repoussent les émeutiers qui tentaient de prendre d'assaut la Palais Bourbon. La police tire sur la foule. Les affrontements avec les forces de l’ordre se poursuivent jusqu'au soir et font 34 morts et 2 300 blessés sur la place de la Concorde (Paris).
07/02/34 à la suite des violentes émeutes de la veille, le président du Conseil Édouard Daladier jette l'éponge et remet sa démission au président de le République Albert Lebrun.
09/02/34 Le président Lebrun nomme l'ancien président de la République Gaston Doumergue à la présidence du Conseil. Il forme un gouvernement d’union nationale. Il va mener une politique d'austérité et de répression. La politique souhaitée par les ligues se met en place.
09/02/34 La répression d'une contre-manifestation, organisée par le parti communiste français, fait neuf morts.
09/02/34 une commission parlementaire est créée par le nouveau gouvernement sur la réforme des institutions de la IIIe République, jugées trop instables pour faire face aux défis que traverse la France.
12/02/34 grève générale et manifestations antifascistes. À l’appel des syndicats et des partis de gauche, des manifestations unitaires contre le fascisme et pour la défense de la république sont organisées.
16/02/34 création d’une commission d’enquête sur l’affaire Stavisky.
20/02/34 découverte du corps décapité du Conseiller Albert Prince, le long d'une voie ferrée à la Combe-aux-Fées près de Dijon. Chef de la section financière du parquet de Paris, il avait enquêté sur Alexandre Stavisky. Les circonstances de sa mort (suicide ou assassinat) ne sont toujours pas élucidées (affaire du conseiller Prince).

 

  mars
03/03/34 création du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes.
05/03/34 "Appel aux travailleurs" du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes.
10/03/34 incendie de l'église Saint-Nicaise de Rouen, connue à cet emplacement depuis le VIIe siècle, reconstruite au XVIe siècle.
24/03/34 Citroën présente sa première automobile Traction avant, la 7 CV, produite en grande série. Elle est remarquable par son fameux moteur flottant, sa carrosserie monocoque et le fait de regrouper la mécanique et la transmission à l'avant, d'où son surnom de « Traction Avant ». Cette voiture techniquement révolutionnaire, a été conçue en une seule année par l'équipe de l'ingénieur André Lefebvre, transfuge de chez Renault. Véhicule de légende, voiture officielle de la présidence de la République, elle sera déclinée en une vingtaine de modèles différents et produite pendant 23 ans.

 

  avril
04/04/34 Décret-loi visant à réduire le déficit budgétaire.
  Réorganisation administrative : disparition de cinq trésoreries générales et de leurs recettes affectées.
  Coupes budgétaires : réduction du montant des pensions à 50 % du traitement d'activité, suppression du cumul des rémunérations.
  Hausse fiscale : Institution d'une retenue de 3 % sur les pensions de guerre, la retraite du combattant et le salaire des fonctionnaires.
09/04/34 le communiste Jacques Doriot démissionne de son poste de maire de Saint-Denis et appelle à l’unité d’action avec les socialistes contre les fascistes.
17/04/34 répondant à la Grande-Bretagne, la France refuse le réarmement de l’Allemagne et assure désormais sa défense par ses propres moyens.

 

 

 

 

Naissances Décès Identité Profession N
8 janvier 1934 18 novembre 1987 Jacques Anquetil coureur cycliste fr
14 janvier 1934   Pierre Darmon joueur de tennis fr
27 janvier 1934   Édith Cresson femme politique, ancien Premier ministre. fr
23 février 1934   Jacques Séguéla publicitaire fr
15 juin 1934   Guy Bedos acteur et humoriste. fr
25 juin 1934   Jacques Monory peintre fr
28 juin 1934   Georges Wolinski dessinateur humoristique fr
1er juillet 1934 12 janvier 2009 Claude Berri réalisateur, acteur, producteur et scénariste de cinéma fr
28 septembre 1934   Brigitte Bardot actrice et chanteuse fr
27 octobre 1934 1er octobre 2012 Robert Capia acteur et antiquaire fr
20 août 1860  15 octobre 1934 Raymond Poincaré avocat et homme d'État français fr

 

 

 

 

 

Comité de vigilance des intellectuels antifascistes

Publié à 17:01 par dessinsagogo55 Tags : texte prix center france homme histoire centerblog sur merci
Comité de vigilance des intellectuels antifascistes

Vigilance no 2, bulletin bimensuel du Comité d'action antifasciste et de vigilance, 18 mai 1934.

 

Le Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, ou Comité de vigilance antifasciste (CVIA), est une organisation politique française fondée en 1934 et qui périclita en 1936.

Résolument internationaliste, ce comité regroupait principalement des intellectuels francophones de gauche décidés à s'opposer à la montée du fascisme en France comme en Europe.

Historique du CVIA


 

Le CVIA a été fondé en mars 1934 en réaction aux violences anti-parlementaires du 6 février 1934. L'initiative en revient à Pierre Gérôme (pseudonyme de François Walter, auditeur à la Cour des comptes) qui avait d'abord contacté la CGT (André Delmas et Georges Lapierre, dirigeants du Syndicat national des instituteurs (SNI)).

Le CVIA sera créé sous le patronage de trois personnalités emblématiques de la diversité de la gauche :

l'ethnologue Paul Rivet, socialiste ;

le philosophe écrivain Alain, radical ;

le physicien Paul Langevin, proche du communisme.

Le texte fondateur du CVIA est le manifeste « Aux travailleurs » (5 mars 1934). Son succès sera remarquable, recueillant en quelques semaines 2 300 adhésions et, à la fin 1934, plus de 6000 signataires (professeurs et instituteurs, écrivains, journalistes).

Rassemblant en mars 1934 les trois grandes familles de la gauche, le CVIA apparaît comme un précurseur du Front populaire.

Le CVIA se déchirera dès 1936, prouvant la difficulté à conjuguer à gauche l'antifascisme et le pacifisme. Les partisans de la fermeté face à Hitler, même au prix d'une guerre, quittent le CVIA en deux temps :

Au congrès de juin 1936 une minorité menée par Paul Langevin quitte la direction du CVIA.

Après la crise de Munich (novembre 1938), la tendance pacifiste réaliste (Paul Rivet et Pierre Gérôme) quitte à son tour le CVIA. L'Union des intellectuels français pour la justice, la liberté et la paix est créée.

Ne restent donc plus que les pacifistes extrêmes (Michel Alexandre, Léon Émery). Certains anciens membres du CVIA se retrouveront dans la collaboration « républicaine » avec l'Allemagne (collaborer pour obtenir en échange la paix et le rétablissement de la République) au sein de la Ligue de pensée française. D'autres comme, André Delmas, Georges Lefranc ou encore André Salembier s'illustreront par leurs prises de positions pro-nazie.

Malgré ces errements, le CVIA restera un grand moment de l'histoire de la gauche et de l'antifascisme :

il a contribué à rassembler les points de vue des partis composant le Front Populaire.

il a incarné l'esprit de l'antifascisme et en a fait une tradition politique qui a influencé la résistance intérieure française. Paul Rivet a fait partie du Groupe du musée de l'Homme, André Philip ou encore Jacques Soustelle ont été des figures de la France libre.

Le CVIA éditait le bulletin Vigilance.

Personnalités membres du CVIA

Groupe dirigeant fondateur

François Walter (pseudonyme: Pierre Gérôme, auditeur à la Cour des comptes)

Paul Rivet (ethnologue socialiste)

Alain (philosophe et écrivain, radical)

Paul Langevin (physicien, sympathisant communiste)

André Delmas (SNI, CGT)

Georges Lapierre (SNI, CGT)

Autres membres

Michel Alexandre et Jeanne Alexandre (proches d'Alain).

Colette Audry

Jean Baby

Victor Basch

Marcel Bataillon (universitaire hispaniste proche de Michel Alexandre)

Albert Bayet

André Breton

Georges Canguilhem (philosophe)

Jean Cassou

André Chamson

Jean-Louis Crémieux, plus jeune adhérent

Francis Delaisi (journaliste et économiste socialiste, LDH, CVIA, puis collaborateur sous l'Occupation)

Pierre George

René Gosse (SFIO, brièvement PCF, doyen de la faculté des sciences de Grenoble, résistant tué en 1943)

Jean Guéhenno

Roger Hagnauer (instituteur, responsable parisien du Syndicat national des instituteurs, militant de la Révolution prolétarienne)

René Iché

Jules Isaac (historien, auteur du manuel Malet-Isaac)

Frédéric Joliot-Curie

Régine Karlin

Marcel Lefrancq (PC belge)

Jean Lescure (secrétaire de Jean Giono, animateur de la résistance littéraire sous l'Occupation à travers la revue Messages, homme de radio et de théâtre)

André Malraux

André Mussat

Paul Nizan

Lucien Orfinger

Jean Perrin

André Philip

Robert Schnerb

Jacques Soustelle

Albert Wolf (Membre du Comité de défense des Juifs belge)

André Wurmser

 

 



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Opération Savanna

Publié à 16:00 par dessinsagogo55 Tags : sur prix center mer base vie france saint monde argent coup chez air nuit carte pouvoir centerblog merci blogs
Opération Savanna

 

 

L'opération Savanna ou Savannah fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, la première mission Action en territoire français organisée par la France libre, conjointement avec le Special Operations Executive, avec les moyens de la Royal Air Force (pour les parachutages) et ceux de l'Amirauté (pour la récupération de l'équipe par sous-marin).

Protagonistes

Responsables

Commandant « Passy », chef du 2e bureau (service de renseignements de la France libre),

Major R. H. Barry, du Special Operations Executive.

Équipe d’exécution

L'équipe est formée de cinq soldats français de la première compagnie d'infanterie de l'air, des FFL.

Capitaine Georges Bergé, commandant la compagnie, chef d’équipe.

Sous-lieutenant Petit-Laurent,

Sergent Forman,

Sergent Joël Le Tac,

Caporal Renault.

Préparation de la mission

Décembre 1940 : Le 2e bureau dispose des renseignements suivants :

Une grande partie des avions qui viennent chaque nuit bombarder Londres décollent de l’aérodrome de Meucon, près de Vannes. Il s'agit du Kampfgruppe 100 (qui deviendra en 1941 le Kampfgeschwader 100), spécialisé dans le marquage des cibles à l'aide de faisceaux lumineux.

Les équipages (pilotes et navigateurs) sont logés à quelques kilomètres de là.

Tous les soirs, à la même heure, deux ou trois autocars viennent les chercher à leur cantonnement pour les conduire de Vannes à l’aérodrome, selon un itinéraire constant qui a été identifié.

Le ministère de l'Air britannique demande au SOE d'organiser une embuscade pour interrompre l'activité de cette unité de bombardement. Mais la section F n'a encore personne de prêt. Tout en se chargeant de l'opération, Colin Gubbins et Barry demandent à disposer de paras français.

Le major Barry (du SOE) et le commandant « Passy » (du 2e bureau) mettent au point les conditions de réalisation d'un coup de main qui attaquerait et détruirait les cars et la centaine d’aviateurs allemands qu’ils transportent : des explosifs hâtivement camouflés dans la route arrêteront le convoi, qui sera alors attaqué à la mitraillette et à la grenade. Pour rentrer en Angleterre, l’équipe sera ensuite récupérée par un bateau de pêche français qui avait rejoint Londres, La Brise.

Des volontaires sont recrutés au sein de la première compagnie de parachutistes des FFL.

« Passy » obtient du général de Gaulle un accord de principe sur l’opération.

Les volontaires vont s’entraîner en Écosse.

4 février 1941 : « Passy » demande au général de Gaulle l’autorisation d’utiliser La Brise. Le Général entre aussitôt dans une violente colère : « les Anglais veulent donner des ordres au personnel français et utiliser nos bateaux pour des opérations dont on me prévient au dernier moment en me mettant le couteau sous la gorge ». « Passy » lui fait remarquer que cela est injuste puisque, un mois plus tôt, il lui a donné son accord de principe, et que son rôle consiste précisément à étudier les problèmes sous leur angle technique afin de pouvoir lui soumettre une solution pour laquelle il n’ait plus qu’à décider. Cet accès d’humeur venait, « Passy » l'apprit par la suite, de ce que l'amiral Muselier, ayant appris l'opération par les Anglais, était venu se plaindre de n’avoir pas été consulté pour l'utilisation de La Brise. « Passy » précise dans ses Mémoires, qu'il avait toujours été entendu que les bateaux de pêche pourraient être utilisés de temps à autre pour des missions secrètes, et que, si l’Amiral avait à donner son accord sur l’utilisation de tel ou tel bateau — accord que les Anglais étaient d’ailleurs venus solliciter —, il n’avait, par contre, rien à connaître de la mission qu’on désirait confier audit bateau.

5 février 1941 : Les Anglais, fort désireux de monter ce coup de main, font demander au Général, par l’intermédiaire d’un officier de la mission Spears, son accord pour utiliser La Brise, sans prévenir « Passy » de leur démarche. Dans l’après-midi, « Passy » est appelé chez de Gaulle. Celui-ci est d’épouvantable humeur et, sans que « Passy » comprenne les raisons qui lui valent cette algarade, puisqu’il n’était pas au courant de l’intervention britannique, le Général lui crie : « Vous vous laissez toujours rouler par les Anglais de l’Intelligence Service. Un petit bonhomme comme vous n’a pas à prendre la moindre responsabilité. » « Passy » rétorque qu’« il est strictement impossible de travailler dans des conditions et dans une atmosphère semblables ». « C’est bien, lui répond le Général, à compter d’aujourd’hui, vous ne faites plus partie de mon état-major. » Puis, quelques secondes plus tard, il se calme et « Passy » lui explique les difficultés qu'il rencontre : « Nous n'avons pratiquement aucun moyen, alors que les Anglais disposent de tout. Pour nous développer, il nous faut bien trouver avec les Britanniques un modus vivendi acceptable pour les deux parties. Ce n'est que lorsque nous nous serons rendus indispensables que nous pourrons peu à peu accroître notre indépendance. Nous ne pouvons compter être appréciés avant d’avoir des résultats tangibles. L’important est donc d’en obtenir, en grand nombre et le plus vite possible. » Un peu ébranlé par l'argumentation, le Général prescrit toutefois à « Passy » de « tenir la dragée haute aux Anglais », ajoutant qu’il entend « être seul à donner les ordres relatifs à l’envoi en France des missions ».

Pendant ce temps, le SOE, vexé de se voir refuser La Brise pour récupérer du personnel français, a obtenu de l’Amirauté britannique la promesse qu'elle mettra un sous-marin à sa disposition.

Un autre débat, au sein de la partie britannique, porte sur le fait de parachuter des militaires en civil ou en uniforme pour une telle mission.

Toutes les discussions ont fait perdre beaucoup de temps et la période de pleine lune, la seule où il est possible de parachuter le personnel, est manquée en février. La mission est reportée à la lune suivante, celle de mars.

Mars : Le 2, le colonel Archdale, désigné comme agent de liaison entre l'état-major britannique et les volontaires parachutistes français, apprend à Georges Bergé quelle est sa mission. « Vous allez sauter en parachute avec cinq de vos hommes au-dessus de la France occupée, lui dit Archdale. Vous serez largués en civil dans un champ situé à deux kilomètres de la route Vannes-Meucon. Votre objectif : anéantir un ou deux véhicules ennemis puis aller au point prévu pour votre retour, la plage de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, où un sous-marin vous attendra ». Bergé étudie avec attention les cartes que lui a remises Archdale. Mission difficile, à improviser presque totalement, conclut-il. « Colonel, je veux être sûr que je prendrai la direction du commando qui sera parachuté et que je choisirai les hommes qui m'accompagneront. Je n'ai pas sous mes ordres un officier suffisamment mûr pour assumer une telle responsabilité. » « Je déplore de devoir risquer de perdre le commandant des Forces Parachutistes de la France libre, Bergé, mais je suis habilité à vous donner mon accord », a répondu Archdale. « De Gaulle est-il au courant ? » « Il va l'être incessamment par le général Gubbins... » Le 6, Bergé est convoqué par de Gaulle à St Stephen's House. « J'approuve le projet, lui dit le général. À un détail près. Vous accomplirez votre mission en uniforme… » Bergé, étonné par cet ordre imprudent, claque les talons, salue et fait demi-tour. « À vos ordres, mon général ». Le soir même, il trouve la parade : le commando sautera en combinaison de l'armée de l'air anglaise, celle du Special Air Service, les SAS. Une fois à terre, ils enterreront combinaison et parachutes et se retrouveront en civil. Le mauvais temps empêche d'agir au début du mois. Le 13, le capitaine Appleyard réunit avant leur départ Bergé et ses quatre compagnons dans une baraque du camp de Ringway. Il donne à chacun une fausse carte d'identité, des cartes d'alimentation, des clefs, un paquet de Gauloises entamé et de l'argent. Puis il leur transmet les ultimes instructions…

Exécution de la mission

Mars (suite). Dans la nuit du 15 au 16, l’équipe des cinq soldats français embarque dans un bombardier Whitley, en emportant avec elle deux conteneurs d'armement léger et un "piège routier" spécialement conçu pour sa mission. À minuit, elle est parachutée près d’Elven, aux environs de Vannes, sous couvert d'un raid de bombardement léger sur l'aérodrome. À l'aube, les hommes enterrent leur équipement (parachutes et uniformes). Petit-Laurent est envoyé en reconnaissance. Les informations qu'il recueille ne concordent plus avec les renseignements parvenus à Londres : les militaires allemands logent maintenant pour la plupart sur la base même, ou quittent Vannes, le matin, en voiture individuelle. Bergé décide d'abandonner le coup de main, mais il veut mettre à profit leur présence en France : chacun ira dans la région de France qu'il connaît le mieux et y recueillera le plus grand nombre de renseignements. Tout le monde se retrouvera, dans quinze jours, sur la plage de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée) où un sous-marin attendra pour ramener l'équipe en Angleterre. L'un reste à Vannes, Le Tac part à Saint-Pabu, au nord de Brest. Un autre manque déjà. Bergé et Forman vont à Paris, Nevers et Bordeaux.

Avril. Au début du mois, Bergé, Forman et Le Tac sont au rendez-vous fixé, tandis que Petit-Laurent et Renault manquent. Tous trois passent plusieurs nuits de veille infructueuses dans les dunes, à quelques kilomètres au N/O de la ville. Dans la nuit du 4 au 5, le sous-marin Tigris est là, au large de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. La mer est mauvaise. Les marins mettent à l'eau deux canoës, qui se retournent immédiatement. Avec le troisième, Geoffrey Appleyard réussit à atteindre la plage, charge Bergé et Forman et regagne le Tigris. Joël Le Tac doit rester sur la plage. Les dix jours suivants, le Tigris finit sa patrouille. Mettant à profit ces vacances forcées, Bergé rédige un rapport complet sur sa mission. De son côté, Le Tac revient à deux reprises avec son frère Yves Le Tac près de l'aérodrome de Meucon dans l'espoir de mener à bien l'opération. Mais il finit par renoncer.

Bilan de la mission

Les objectifs directs de la mission ont été abandonnés par nécessité.

Mais le rapport de Bergé fournit de nombreux renseignements que le SOE cherchait en vain depuis des mois, et qui lui permettront de lancer les opérations sur le continent avec davantage de confiance.

Preuves de la popularité du général de Gaulle auprès des Français. Elles conduisent le SOE, tout en maintenant la section F indépendante, à créer une section RF qui travaille de manière coordonnée avec la France libre.

Validation de méthodes : envoi d'agents subversifs parachutés discrètement en France occupée ; leur déplacement assez facile ; leur accueil par une proportion raisonnable de Français ; leur récupération ; etc.

Renseignements factuels sur la vie courante en France sous l'occupation : suspension du service de taxis ; facilité des voyages en train ; règles de couvre-feu ; règlements sur les vélos ; prix des cigarettes ; papiers d'identité ; cartes de rationnement ; etc.

Le SOE a une confiance accrue envers le Service de renseignements (SR) français.

Reconnaissance

À Elven, sur la route de Questembert, une stèle commémore l'opération.

 

 


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Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Résistance (journal)

Publié à 15:05 par dessinsagogo55 Tags : center sur france presse chez homme texte centerblog merci
Résistance (journal)

 

Résistance est le titre de plusieurs journaux clandestins publiés en France sous l'Occupation allemande, notamment ceux émanant du groupe du musée de l'Homme (1940-1941) et du mouvement Résistance (1942-1944).

 

Résistance (1940-1941)

 

De décembre 1940 à mars 1941, le réseau lié au Musée de l'Homme édite Résistance. Bulletin officiel du comité national de salut public, créé par Boris Vildé et Anatole Lewitsky.

Dès septembre 1940, Jean Cassou rédige un tract intitulé « Vichy fait la guerre », tiré à plusieurs milliers d'exemplaires.

À la fin de 1940, le réseau lance un journal clandestin sous la houlette de Jean Cassou, de Marcel Abraham, ancien directeur de Cabinet de Jean Zay au ministère de l'Éducation nationale, et de l'écrivain Claude Aveline, issus du groupe « Français libres de France » ; à partir de 1941, interviennent aussi Jean Paulhan et Jean Blanzat.

La couverture utilisée pour justifier des rencontres, notamment dans l'appartement de Louis Martin-Chauffier ou chez les éditeurs Albert et Robert Émile-Paul est une association littéraire, le « Cercle Alain-Fournier ».

Cinq numéros du journal ont paru :

Le premier paraît le 15 décembre 1940 sur quatre pages de format A4.

Son éditorial débute en ces termes : « Résister ! C'est le cri qui sort de votre cœur à tous, dans la détresse où vous a laissé le désastre de la Patrie. C'est le cri de vous tous qui ne vous résignez pas, de vous tous qui voulez faire votre devoir. » Ce bulletin comporte également des informations sur l'évolution de la guerre et engage ses lecteurs à l'action en se proposant de coordonner l'activité de ceux qui veulent agir. Les textes sont écrits . Dactylographiés par Agnès Humbert, ils sont ronéotés d'abord au musée de l'Homme, puis chez Jean Paulhan.

Le deuxième numéro paraît le 30 décembre 1940 sur six pages.

Il contient le texte intégral de l'appel du 18 juin, publié sous le titre « L'heure d'espérance », ainsi qu'une revue de presse intitulée « Dans la presse illégale » qui cite notamment le numéro 4 de Pantagruel, un autre journal clandestin.

Le troisième numéro paraît le 31 janvier 1941. Il est en grande partie consacré à la position des États-Unis.

Le quatrième numéro paraît le 1er mars 1941.

Le cinquième et dernier numéro paraît à la mi-mars. Il est entièrement rédigé par Pierre Brossolette.

L'arrestation d'un grand nombre de membre du réseau en janvier-mars 1941 (sept seront exécutés en 1942) met fin à la publication.

 

Résistance (1942-1944)

 

Un journal nommé Résistance. Le Nouveau Journal de Paris est créé par le docteur Marcel Renet (1905-1979), fondateur en août 1942 du Mouvement Résistance, qui signe « Jacques Destrée » ou « Marc Antoine ».

Le premier numéro date du 21 octobre 1942. Il s'agit un véritable journal et non d'une simple « feuille », ce qui en fait un des deux plus importants de l'époque, avec Libération de Christian Pineau.

Y collaborent Pierre Brossolette (« Pierre Braud »), Jacques Debû-Bridel (« Sargon »), Henri Mazeaud (« François »), Maurice Roland (« Ollivier »), Me Boissarie (« Caton »), Maurice Lacroix (« Jean Decour »), Émile Janvier (« Dormoy »), Alcide Morel (« Lefaure »), Jean de Rudder (« Verstraete »), Henri Steiner (« Ch. Duval »), Mme Levreux (« Claude Lasnier »), Mme Renet (« Catherine Villedieu »), André Lafargue (« Robert Desniaux »), Claude Lafargue (« Marc Deschamps »), Me André Bossin (« Paul Robin »), Me Robert Lecourt (« Rouanet »), etc.

Marcel Renet est arrêté le 23 novembre 1943, mais l'activité du mouvement se poursuit jusqu'à la Libération.

Le 12 mai 1944, Mariette Fichelet, Emile Staquet et Marcel Vidal sont arrêtés par la Gestapo à Montrouge, dans l'imprimerie du journal (Jean De Rudder) où une plaque commémorative a été apposée. Les deux hommes sont déportés à Dachau, Mariette Fichelet à Ravensbrück, où elle meurt le 10 avril 1945

 

 


Liens externes                                                  
 

 

 
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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