Ils s'embrassent au mois de Janvier,
car une nouvelle année commence,
mais depuis des éternités
l'a pas tell'ment changé la France.
Passent les jours et les semaines,
y a qu'le décor qui évolue,
la mentalité est la même :
tous des tocards, tous des faux culs.
Ils sont pas lourds, en février,
à se souvenir de Charonne,
des matraqueurs assermentés
qui fignolèrent leur besogne,
la France est un pays de flics,
à tous les coins d'rue y'en a 100,
pour faire règner l'ordre public
ils assassinent impunément.
En avril 1961, pour dénoncer la guerre d'Algérie une manifestation est organisée. Celle ci est interdite par le gouvernement mais a quand même lieu. Le préfet Maurice Papon donne l'ordre de la réprimer. Bilan : 9 morts !
Quand on exécute au mois d'mars,
de l'autr' côté des Pyrénées,
un arnachiste du Pays basque,
pour lui apprendre à s'révolter,
ils crient, ils pleurent et ils s'indignent
de cette immonde mise à mort,
mais ils oublient qu'la guillotine
chez nous aussi fonctionne encore.
La peine de mort n'a été aboli en France qu'en 1981.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment,
et le roi des cons, sur son trône,
j'parierai pas qu'il est all'mand.
On leur a dit, au mois d'avril,
à la télé, dans les journaux,
de pas se découvrir d'un fil,
que l'printemps c'était pour bientôt,
les vieux principes du seizième siècle,
et les vieilles traditions débiles,
ils les appliquent tous à la lettre,
y m'font pitié ces imbéciles.
Ils se souviennent, au mois de mai,
d'un sang qui coula rouge et noir,
d'une révolution manquée
qui faillit renverser l'Histoire,
j'me souviens surtout d'ces moutons,
effrayés par la Liberté,
s'en allant voter par millions
pour l'ordre et la sécurité.
Allusion à Mai 1968 et aux élections législatives qui ont suivi en juin. La gauche, considérée comme responsable des évènements de 1968, subit une cuisante défaite (91 sièges contre 394 pour le parti du Général de Gaulle).
Ils commémorent au mois de juin
un débarquement d'Normandie,
ils pensent au brave soldat ricain
qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui,
ils oublient qu'à l'abri des bombes,
les Francais criaient "Vive Pétain",
qu'ils étaient bien planqués à Londres,
qu'y avait pas beaucoup d'Jean Moulin.
Allusion au débarquement américain en Normandie le 6 juin 1944 qui permet la libération de la France. Jean Moulin est un des plus célèbres résistants français qui meurt exécuté en 1943. Ces "cendres présumées" reposent au Panthéon.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas la gloire, en vérité,
et le roi des cons, sur son trône,
me dites pas qu'il est portugais.
Ils font la fête au mois d'juillet,
en souv'nir d'une révolution,
qui n'a jamais éliminé
la misère et l'exploitation,
ils s'abreuvent de bals populaires,
d'feux d'artifice et de flonflons,
ils pensent oublier dans la bière
qu'ils sont gourvernés comme des pions.
Référence à la révolution française 1789-1799 et à la fête nationale qui en résulte.
Au mois d'août c'est la liberté,
après une longue année d'usine,
ils crient : "Vive les congés payés",
ils oublient un peu la machine,
en Espagne, en Grèce ou en France,
ils vont polluer toutes les plages,
et par leur unique présence,
abîmer tous les paysages.
Les congés payés datent des accords Matignon de juin 1936 qui permet le tourisme, qui suite à la période de croissance qui suit la seconde guerre mondiale se transforme en tourisme de masse.
Lorsqu'en septembre on assassine,
un peuple et une liberté,
au cœur de l'Amérique latine,
ils sont pas nombreux à gueuler,
un ambassadeur se ramène,
bras ouverts il est accueilli,
le fascisme c'est la gangrène
à Santiago comme à Paris.
Cela fait référence au coup d'état de Pinochet, le 11 septembre 1973
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est vraiment pas une sinécure,
et le roi des cons, sur son trône,
il est français, ça j'en suis sûr.
Finies les vendanges en octobre,
le raisin fermente en tonneaux,
ils sont très fiers de leurs vignobles,
leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux",
ils exportent le sang de la terre
un peu partout à l'étranger,
leur pinard et leur camenbert
c'est leur seule gloire à ces tarrés.
En Novembre, au salon d'l'auto,
ils vont admirer par milliers
l'dernier modèle de chez Peugeot,
qu'ils pourront jamais se payer,
la bagnole, la télé, l'tiercé,
c'est l'opium du peuple de France,
lui supprimer c'est le tuer,
c'est une drogue à accoutumance.
Déformation de la célèbre phrase de Karl Marx "la religion, c'est l'opium du peuple".
En décembre c'est l'apothéose,
la grande bouffe et les p'tits cadeaux,
ils sont toujours aussi moroses,
mais y a d'la joie dans les ghettos,
la Terre peut s'arrêter d'tourner,
ils rat'ront pas leur réveillon;
moi j'voudrais tous les voir crever,
étouffés de dinde aux marrons.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
on peut pas dire qu'ca soit bandant
si l'roi des cons perdait son trône,
y aurait 50 millions de prétendants.
|
| |
| |
| |
| |
| Surnom Le Phénix Mister Renard La Chetron sauvage Le Chanteur énervant |
| |
|
Chanson française | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson internationale | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Hymne national | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique classique | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique de film | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique instrumentale | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Parodie | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson paillarde | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson pour enfant | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Dessin animé | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Générique | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Série TV | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
|
Le Cerveau est un film franco-italien réalisé par Gérard Oury sorti en 1969.
Inspiré par l'attaque du train postal Glasgow-Londres, ce film de casse comique met en scène plusieurs groupes de malfrats, dont un génie du crime nommé « le Cerveau », auteur fictif de l'attaque du Glasgow-Londres, tentant de dérober les fonds secrets des nations de l'OTAN lors de leur transport de Paris à Bruxelles. En tête de la distribution figurent le Britannique David Niven, les Français Jean-Paul Belmondo et Bourvil et l'Américain Eli Wallach.
Ce « blockbuster » avant l'heure — rendu possible par l'immense succès de La Grande Vadrouille — réunit le plus gros budget du cinéma français de l'époque, une pléiade d'acteurs connus, et des moyens spectaculaires comme le paquebot France mobilisé dans le port du Havre et une réplique de 13,5 m de la statue de la Liberté.
Retardé par Mai 68, le tournage a lieu en France, en Angleterre, aux États-Unis et en Italie. Le film est co-produit par la Gaumont, la société de Dino de Laurentiis et la Paramount Pictures. Georges Delerue compose la musique du film, agrémentée par la chanson The Brain du groupe américain The American Breed dans le générique, et la chanson italienne Cento giorni, lors de la célèbre scène d'entrée de Silvia Monti.
À sa sortie, Le Cerveau attire plus de 5 millions de spectateurs dans les salles, un gros succès commercial néanmoins en deçà de ceux du Corniaud et de La Grande Vadrouille, à la déception des producteurs.
Deux compères, Anatole et Arthur, prévoient un « coup fabuleux » : l'attaque d'un train spécial transportant de Paris à Bruxelles les fonds secrets des nations de l'OTAN lors du déménagement du Grand Quartier général des puissances alliées en Europe en 1967. Une autre bande est sur le coup, celle qui réalisa la fameuse attaque du train postal Glasgow-Londres, sous les ordres du Cerveau, un homme dont la tête est si lourde que, sous le coup d'une émotion, il est incapable de la maintenir droite. Cette dernière bande est associée à la mafia sicilienne...
Fiche technique
Titre : Le Cerveau
Réalisation : Gérard Oury
Assistants réalisateur : Gérard Guérin, Marc Monnet, Madeleine Billaud, Bernard Mongourdin, Jean-Marie Poiré, Jean-Claude Sussfeld, François Nadal
Scénario : Gérard Oury, Danièle Thompson et Marcel Jullian
Direction artistique : Jean André
Décors : Jean André, assisté de Robert André, Marc Desage, Théo Meurisse
Costumes : Tanine Autré
Photographie : Armand Thirard
Son : Jean Rieul
Montage : Albert Jurgenson
Musique : Georges Delerue
Effets spéciaux : Pierre Durin
Séquences animées réalisées par Jean-Claude Meunier(Les films Orzeaux)
Cascades : Rémy Julienne
Production : Alain Poiré, Dino De Laurentiis
Société de production : S.N.E. GAUMONT, Dino De Laurentiis Cinematografica
Société de distribution : Gaumont
Pays d'origine : France, Italie
Langues de tournage : français, anglais et allemand
Format : Couleurs (Eastmancolor) - 35 mm - 2,35:1 (Franscope) — son Mono (Westrex Recording System)
Tournage à dater du 10 juillet 1968 : Studios de Saint-Maurice Franstudio
Genre : Comédie, film de casse
Budget : ~ 24 000 000 F
Durée : 110 minutes
Dates de sortie :
France : 7 mars 1969
Italie : 3 septembre 1969
États-Unis : 13 novembre 1969
Distribution
Jean Paul Belmondo: Arthur Lespinasse
Bourvil: Anatole
David Niven : colonel Carol Matthews, « le Cerveau »
Eli Wallach: Frankie Scannapieco
Silvia Monti: Sofia Scannapieco
Raymond Gérôme : le commissaire
Jacques Balutin : l'inspecteur Pochet
Henri Attal : un homme de la bande
Yves Barsacq : un gardien
Dominique Zardi : un gardien
Jacques Ciron : l'inspecteur Dubœuf
Patrick Préjean : le sergent belge
Robert Dalban : le Belge enrhumé
Raoul Delfosse : un Belge
Pierre Tornade : un gardien
Tommy Duggan : le superintendant Cummings
Henri Génès : le gardien-chef
Sophie Grimaldi : la blonde du train
Fernand Guiot : l'inspecteur Mazurel
Roger Lumont : le patron de la boutique
Paul Mercey : le monsieur du cinquième
Micha Bayard : la dame du cinquième
Max Montavon : l'antiquaire au foulard bleu
Mario David : l'antiquaire au foulard orange
Gérard Hernandez : un agent à Rouen
Scénario
Le scénario du Cerveau, co-écrit par Gérard Oury, Danièle Thompson et Marcel Jullian, s'appuie sur deux événements réels, l'attaque du train postal Glasgow-Londres, d'une part, et le déménagement de l'OTAN à la suite de la sortie de la France de l'organisation, d'autre part. Selon Oury, « L'idée de base était d'intégrer deux nigauds dans un remake du vol du train postal fait par des spécialistes. »
Développement
Pour être totalement financé, Le Cerveau doit pouvoir être distribué sur le marché américain : la société Paramount Pictures propose de coproduire le film, à la condition d'avoir son propre négatif. Cette exigence obligera donc l'équipe à tourner deux versions du même film, en anglais et en français. Les deux vedettes françaises acceptent de tourner en anglais, Bourvil attendant l'occasion depuis longtemps tandis que Jean-Paul Belmondo s'était jusque-là refusé à tourner dans cette langue. Le 16 février 1968, à New York, Charles Bluhdorn, président de Gulf and Western Industries, et Alain Poiré signent les accords de partenariat entre la Gaumont et la Paramount Pictures (appartenant au conglomérat Gulf and Western) pour la production du Cerveau.
La fin du film nécessite le paquebot France dans le port du Havre, son port d'attache, puis dans la baie de New York4. Après avoir obtenu l'accord de la Compagnie générale transatlantique, Gérard Oury rencontre Camille Mahé, commandant de bord du France, qui est à ce moment en cale sèche. Le capitaine accepte à la condition que la réplique de la Statue de la Liberté en polyester de 13,5 m, prévue pour être dressée à l'avant du bateau entre les deux mâts de charge, ne gêne pas sa visibilité pour diriger le navire. La silhouette de la statue de 13,5 m est découpée dans du contreplaqué et montée à l'avant du France pour vérifier la vue. Il est prévu que, durant la traversée de l'océan Atlantique, la statue soit couchée sur le pont.
Acteurs
Le Cerveau demeure le dernier film de Bourvil ayant été réalisé par Gérard Oury ; l'acteur aurait dû tourner dans le film suivant du réalisateur, La Folie des grandeurs, mais meurt d'un cancer des os en 1970. Le film marque également la seconde collaboration entre Jean-Paul Belmondo et Bourvil qui, dix ans auparavant, s'étaient côtoyés dans Un drôle de dimanche.
En 1982, Jean-Paul Belmondo tourne à nouveau sous la direction de Gérard Oury dans L'As des as.
Tournage
Prévu pour le printemps 1968, le tournage se voit retardé en raison des grèves et révoltes de mai 1968, qui rendent impossible les tournages et freinent tous les projets de films en cours. L'ensemble des producteurs français redoute ces événements car « une clause résolutoire à leurs contrats d'assurances prévoit le non-règlement des sinistres en cas de grève, guerres ou révolutions ». Avec deux mois de retard, le tournage débute le 10 juillet 1968. Les sévères conditions météo en Normandie, où a lieu une partie des prises de vues, causent également de nouveaux dépassements.
Moyens techniques considérables : deux trains blindés, une dizaine de wagons et des kilomètres de voie ferrée fournis par la SNCF, des voitures radio, des hélicoptères et une escouade de motards fournis par la gendarmerie, la réplique de la statue de la Liberté et divers véhicules fournis par la Régie Renault.
Lors du tournage, Bourvil est très affecté par la mort brutale d'un jeune chauffeur de production, Yves Ridard.
C'est la A1A-A1A 68514 de la SNCF qui a été mise à disposition du film. Les ambiances ferroviaires sont assez fantaisistes pour qui s'y connait un minimum. Ainsi la gare du Nord est en réalité la gare de l'Est, la signalisation de la voie unique est un mélange de signaux de double voie, voie d'évitement, travaux, cantons courts... qui font simplement office de décor. Enfin, la rupture d'attelage du train est un bel effet cinématographique, mais peu vraisemblable (les trains modernes sont équipés de freins automatiques).
La réplique de la statue de la Liberté que l'on voit dans le film est une copie en polyester de 13,5 m3 et d'un poids de 3,5 tonnes. Elle devait être détruite, faute de dédouanement, après avoir séjourné dans les locaux de la douane de Saint-Maurice, mais a été conservée grâce à l'action de Paul Belmondo (le père de Jean-Paul Belmondo), du maire André Marie et de Gérard Oury. Elle trône actuellement sur le rond-point de la zone d'aménagement concerté du Mesnil-Roux à Barentin, dans la Seine-Maritime
Lieux de tournage
Le pont sur lequel s'arrête le wagon contenant les fonds de l'OTAN est en réalité situé dans la vallée de la Conie en Eure-et-Loir sur le territoire de la commune de Péronville et la route départementale n° 110 reliant ce village à Villeneuve-sur-Conie (Loiret).
La partie finale avec les ruines du château de nuit et les feux d'artifices a été tournée au château des Pontevès dominant Bargème, dans le Var.
La scène où l'on voit la statue manœuvrée maladroitement devant une église et défoncer la devanture d'un antiquaire, a été tournée sur la place Barthélémy à Rouen ; l'église en arrière-plan est Saint-Maclou. Arthur et Anatole, conduits par le commissaire et son adjoint, sont arrivés par la rue Martainville adjacente, passant devant ses maisons à colombage aujourd'hui restaurées.
On voit à la fin du film, lors du générique, les tours Sud et Nord du World Trade Center, en construction depuis 1966.
France
Paris
Poissy, Yvelines
Le Havre
Rouen
Péronville
Bargème
Baillou
Viaduc de Chaumont
Cassis
Fresnoy-le-Grand
Aéroport de Cannes-Mandelieu
Angleterre
Londres
États-Unis
New York
Italie
Musique
.
Dans la scène mythique de la piscine, dans laquelle Sophia, sœur de Frankie, fait son apparition, la chanson est un hit italien de 1966 : Cento Giorni de Caterina Caselli.
La musique qui accompagne les majorettes sur les quais du Havre ainsi qu'au début de la bande annonce est The Washington Post march composée en 1889 par John Philip Sousa.
Chansons du film
The Brain, paroles et musique de Georges Delerue, chanté par The American Breed
Cento giorni, interprétée par Caterina Caselli
Promotion
Dans son livre de souvenirs, le producteur Alain Poiré relate les exigences de David Niven concernant l'ordre des acteurs principaux sur les affiches. Dans un premier temps, David Niven accepte de n'apparaître qu'en troisième position (après Belmondo et Bourvil) sur les affiches à destination de la Suisse, de la France et de la Belgique. Pour le reste du monde, un autre affichage mentionne son nom en premier. Puis lors du tournage du film, l'acteur change d'avis et réclame la tête d'affiche pour la Suisse, son pays de résidence. Il menace la production de ne plus venir travailler s'il ne l'obtient pas. Furieux mais mis au pied du mur, Alain Poiré obtient l'accord de Bourvil et de Belmondo pour modifier l'affichage
Autour du film
On peut voir l'affiche du film Le Cerveau à New York intitulé The Brain dans le premier film d'Arnold Schwarzenegger, Hercule à New York de 1970 (la scène finale sur le char dans les rues de New York devant le Radio City Music Hall). Le nom de Bourvil est « Bouvil », à côté de Niven et Wallach.
Un des gardes belges, à bord du wagon blindé, est en train de lire l'album de Tintin L'Affaire Tournesol.
Lors de la scène, où les gardes belges sont incommodés par les boules puantes, il dit : « Nous arrivons dans nonante minutes », du fait du terme « nonante » pour le nombre 90, usité en Belgique francophone.
Box-office
Le Cerveau est le deuxième plus gros succès au box-office français de 1969. Le Cerveau est le plus gros succès de Jean-Paul Belmondo au cinéma français, avec 5 547 305 entrées.
Total monde | 10 732 007 entrées |