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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
La maison de la Radio, surnommée « maison ronde », parfois appelée « maison de l'ORTF » puis « maison de Radio France » est un bâtiment conçu par l’architecte Henry Bernard pour accueillir la radio-télévision publique française, inauguré le 14 décembre 1963. Elle est constituée d'une couronne de 700 mètres de circonférence et d'une tour de 68 mètres de hauteur, en son centre. Elle abrite 1 000 bureaux et 63 studios d'enregistrement. Elle est située avenue du Président-Kennedy, dans le 16e arrondissement de Paris.
C’est, depuis 1975, le siège de la société Radio France. C'était également le siège social de FR3 puis France 3 de 1975 à 1998. Radio France Internationale a eu son siège social dans cette maison, entre 1987 et 2013.
Le bâtiment a été inscrit au titre des monuments historiques en 2018.
La construction d’un bâtiment pour les services de radio-télévision est décidée dans les années 1950. L’État acquiert en 1952 le terrain du 16e arrondissement de Paris en bordure de Seine, où se situait auparavant une usine à gaz, désaffectée en 1928, puis un stade. En novembre 1952, un concours est lancé pour le projet architectural du bâtiment. Il fût remporté par Henry Bernard dont sa proposition est basé sur la circularité du bâtiment avec une tour de 68 mètres de haut. L'implémentation du bâtiment est envisagée dans un premier temps à Quai Branly. Le Conseil de Paris finit par céder à l’État un terrain de 38 000 m² situé 116 quai de Passy afin de centraliser les multiples installations de la RTF. L'espace est bien desservi des principaux axes de transports, tout en restant à une bonne distance notamment du métro et de ses vibrations potentiellement nuisibles à la qualité acoustique des enregistrements.
La maison de la Radio est inaugurée le 14 décembre 1963 par Charles de Gaulle, président de la République française, en présence d'André Malraux, ministre d’État chargé des Affaires culturelles.
La maison est successivement le siège de la Radiodiffusion-télévision française (RTF) de janvier 1964 au 27 juin 1964, puis de l’Office de radiodiffusion télévision française jusqu’au 31 décembre 1974. Elle abrite alors la direction, les services et les studios de radio de l’Office, ainsi que quelques auditoriums souvent utilisés comme studios de télévision.
Lors de l’éclatement de l’Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) le 1er janvier 1975, elle est attribuée à Radio France et prend le nom de « maison de Radio France ».
Les cinquante ans de la maison de Radio France ont été fêtés le 14 décembre 2013 avec une allocution du président de la République française, et un spectacle avec notamment Eddy Mitchell.
Le 31 octobre 2014, la maison de la Radio est touchée par un grave incendie. Les locaux des septième et huitième étages du côté de la porte F étaient concernés ; étages qui étaient alors en réhabilitation dans le cadre des travaux de modernisation de la Maison de la Radio. Les programmes des stations de Radio France ont été suspendus pendant près de deux heures (de 12 h 40 à 14 h 10) à la suite de l'évacuation du personnel. Les stations diffusaient pendant ce temps un programme musical.
Le 26 mars 2018, un arrêté est publié confirmant l'inscription partielle de la maison de la Radio au titre des monuments historiques.
En septembre 2019, Radio France décide de se doter d'une technologie IP de nouvelle génération pour la production et la diffusion à la Maison de la Radio, d'une façon inégalée en Europe
Architecture et équipements
Le bâtiment consiste en une couronne de 500 mètres de circonférence avec une tour de 68 mètres de hauteur en son centre. Sa forme très particulière a inspiré les logotypes successifs de Radio France, logotypes surnommés «Poêle à frire », du fait de la forme même de la maison de la radio et cette excroissance formée par la tour.
Outre les services centraux de Radio France, tout comme les services et studios de plusieurs de ses stations, ainsi que de RFI, la maison accueillait (jusqu'à leur fermeture pour travaux en 2007) un musée consacré à la radiodiffusion, à la télévision et aux techniques d'enregistrement du son, une soixantaine de studios d'enregistrement et un studio de télévision célèbre, le « studio 102 ». Elle possède une salle de concert symphonique, la « salle Olivier-Messiaen ». Depuis novembre 2014, elle dispose d'un auditorium de 1 461 places (à l'emplacement des anciens studios 102 et 103) et d'une salle de 856 places (le studio 104 rénové).
Depuis sa construction, ses 100 000 m2 bénéficient d'un forage de 600 mètres de profondeur, lui permettant de se chauffer grâce à l'énergie géothermique. L'eau extraite du bassin de l'Albien à une température de 27 °C alimente l'ensemble du système de chauffage. L'eau, avant d'être rejetée à 7 °C dans les égouts publics, sert à l'alimentation du système de climatisation des grands studios de radio et de télévision situés dans la « petite couronne » du bâtiment.
La maison de la Radio fait partie des quelques bâtiments parisiens à disposer d'un abri anti-atomique, au même titre que le palais de l'Élysée, le Ministère de l'économie et des finances dans le quartier de Bercy (12e arrondissement), ou le bâtiment de l'ancien ministère de l’Air situé à la Cité de l'Air sur le Boulevard Victor.
Les parties suivantes de la Maison de la radio font l'objet d'une inscription au tire des monuments historiques par arrêté du 26 mars 2018 :
l’emprise totale au sol de l’édifice incluant les circulations à ciel ouvert ;
la totalité des façades et toitures de l’édifice ;
la bordure extérieure en comblanchien au droit des vitrages du grand hall public situé côté Seine ;
les terrasses qui encerclent le bâtiment avec leurs murs de soutènement ;
le hall public situé côté Seine (niveau rez-de-chaussée et galerie supérieure dite Seine), avec ses deux escaliers situés aux extrémités ainsi que les œuvres de François Stahly (Portiques, Totems et Papillons) ;
le studio 104 en totalité, incluant les bas-reliefs de Louis Leygue ;
le foyer 101 et le foyer 105, avec l’œuvre de Georges Mathieu ;
l’ensemble de la circulation au premier niveau dans la grande couronne, incluant
les quatre foyers et leurs liaisons,
l'œuvre de Jean Bazaine dans le foyer B
l'œuvre de Gustave Singier dans le foyer E
les quatre circulations radiales
la petite galerie circulaire des techniciens ;
le bureau de la présidence, avec ses boiseries en palissandre, portes et placards intégrés et la cloison donnant sur le couloir de circulation ;
les cinq escaliers de service dits « Chambord », situés dans la couronne périphérique.
Réhabilitation du bâtiment
En 2003, le Préfet de police de Paris a ordonné l'évacuation de la tour centrale qui n'était plus aux normes anti-incendie, une étude ayant montré qu'elle résistait à un sinistre entre seulement 11 et 40 minutes. En 2003, un rapport de la commission de sécurité constate une insuffisance de résistance au feu des structures du bâtiment. Le rapport ordonne alors une mise aux normes des 110 000 m2 du bâtiment, sous peine de fermeture immédiate. Plusieurs rapports ont alors envisagé le déménagement des différentes radios publiques vers un autre site. La maison de la radio aurait alors été revendue ou aurait, après travaux, hébergé un autre service de l'État. Le ministère des Affaires étrangères et le Tribunal de grande instance de Paris avaient été évoqués. Ces solutions étaient jugées moins coûteuses que la réhabilitation du bâtiment, surtout si les différents services de Radio France occupaient toujours les locaux pendant ces travaux.
En 2005, L'Etat optera pour l'option d'un maintien sur place pour éviter un déménagement lourd à mettre en oeuvre et en partie pour des raisons politiques. Le chantier de réhabilitation pour l'ensemble de la maison de la Radio est attribuée aux cabinets Architecture-studio en maître d'œuvre, « Changement à vue » pour la scénographie et Nagata Acoustics et Lamoureux pour l'acoustique.
Outre une mise aux normes anti-incendies et un désamiantage de tout le bâtiment, il fut décidé de profiter du chantier pour la construction d'une nouvelle salle de concert symphonique de 1 400 places, d'un parking souterrain et du remplacement du parking actuel de surface par des jardins. L'auditorium est inauguré au 14 novembre 2014.
Depuis 2009, un tronçon du mur de Berlin se trouve dans les jardins du bâtiment (côté Seine). Il s'agit d'un cadeau de la Deutschlandradio.
France Inter réintègre la maison de la Radio le 21 mai 2014.
Le 14 novembre 2014, la maison de Radio France est rouverte au public et un grand concert de l'Orchestre national de France et de l'Orchestre Philharmonique de Radio France inaugure en grande pompe le nouvel auditorium. À partir de cette date, de nombreuses émissions publiques sont enregistrées et une programmation de concerts le soir mais aussi en journée et à destination du jeune public se met en place. Enfin, Radio France accueille de grands événements culturels comme les Journées du patrimoine ou la FIAC. De plus, à partir d'avril 2016, une fois par mois, la Maison de la Radio propose au public d'écouter un son 3D.
L'orgue de l'Auditorium, réalisé par la manufacture Gerhard Grenzing est un orgue de 30 tonnes, 12 mètres de large, 5 320 tuyaux, 87 jeux répartis sur quatre claviers et un pédalier. Il est inauguré après ses derniers réglages (harmonisation) le 7 mai 2016.
Les travaux de rénovation sont entamés en 2004 pour une durée prévisionnelle de huit ans pour un coût estimé de 384 millions d'euros mais qui s'étendront jusqu'à 2023. Dans son rapport annuel 2019, la Cour des comptes pointe "des risques et des incertitudes persistantes" au sujet du chantier de la Maison de la radio, siège de Radio France. En 2014, le montant des travaux est estimé à 584 millions d'euros par la député, Martine Martinel et selon BFM à 736 millions d'euros en 2018.
Dessertes
La Maison de la Radio est desservie à 750 mètres vers le nord par la station de métro Passy sur la ligne 6. La gare de l'avenue du Président-Kennedy (ligne C du RER) est toute proche (côté nord de la rue du Ranelagh)
|
Actualité française
février | |
14/02/1963 | Création de la DATAR. |
mars | |
Mars - avril : grande grève des mineurs. Malaise sur un possible restructuration du métier, devant les difficultés économiques. Après 35 jours de conflit très suivi, le gouvernement Pompidou finit par céder en accordant des augmentations de salaires, mais aussi l’ouverture de discussions sur la quatrième semaine de congés payés et sur la durée du travail | |
15/03/1963 | loi fiscale instaurant une imposition sur les plus-values immobilières. |
avril | |
04/04/1963 | le réacteur nucléaire Pégase entre en service à Cadarache. |
juillet | |
06/07/1963 | création du parc national de la Vanoise en Savoie. |
14/07/1963 | quatrième victoire de Jacques Anquetil dans le Tour de France cycliste |
19/07/1963 | rapport Jeanneney sur la coopération (France). |
27/07/1963 | premier défilé de Courrèges. |
29/07/1963 | rejet par la France du traité de Moscou sur les essais nucléaires. |
Loi réglementant les grèves dans les services publics. |
août | |
03/08/1963 | mesures Fouchet de réforme de l’enseignement : création des Collèges d'enseignement secondaire (CES). |
octobre | |
L'Express annonce la candidature de « Monsieur X » (Gaston Defferre) à l'élection présidentielle. | |
11/10/1963 | mort d' Édith Piaf |
11/10/1963 | Mort de Jean Cocteau, écrivain, cinéaste et dessinateur |
15/10/1963 | un décret ramène à 16 mois la durée du service militaire. |
novembre | |
Lui (magazine) mensuel. |
décembre | |
03/12/1963 | création de l'ordre national du Mérite. |
14/12/1963 | création du Parc national de Port-Cros; |
14/12/1963 | inauguration de la Maison de la Radio (Paris) |
14/12/1963 | création de la chanson Nuit et brouillard de Jean Ferrat |
Économie & société |
Accord franco-portugais qui permet l'immigration portugaise en France et l'exploitation du pétrole en Angola par les sociétés françaises |
Création de la DATAR le 14 février, visant à décentraliser les entreprises. |
La productivité augmente de 5,8 % par an en moyenne de 1963 à 1969. |
Excédent budgétaire (0,45 % du PIB) |
Le budget de la défense représente 5,44 % du PIB |
Naissances | Décès | Identité | Profession | N |
19 février 1963 | Gaston Garchery, | acteur | fr | |
28 mars 1963 | Antoine Balpêtré, | acteur | fr | |
9 juin 1963 | Jacques Villon (Gaston Duchamp) | peintre et graveur | fr | |
4 septembre 1963 | Robert Schuman, | père de l'Europe. | fr | |
25 janvier 1870 | 29 mars 1963 | Henry Bordeaux, | avocat, romancier et essayiste | fr |
1875 | 14 novembre 1963 | Marie Marvingt, | athlète, aviatrice, pionnière des évacuations sanitaires | fr |
9 mai 1880 | 24 décembre 1963 | André Léveillé, | peintre | fr |
14 mars 1881 | 21 juillet 1963 | André Alexandre Verdilhan, | sculpteur et peintre | fr |
3 septembre 1882 | 23 août 1963 | Willem van Hasselt, | peintre | fr |
1882 | 31 août 1963 | Georges Braque, | peintre | fr |
1886 | 8 juin 1963 | Gaston Ramon, | scientifique, découvreur du vaccin Antidiphtérique | fr |
1899 | 30 janvier 1963 | Francis Poulenc. | compositeur | fr |
5 juillet 1889 | 11 octobre 1963 | Jean Cocteau, | écrivain, cinéaste et dessinateur | fr |
19 décembre 1915 | 11 octobre 1963 | Édith Piaf | chanteuse | fr |
6 janvier 1963 | Philippe Perrin | spationaute | fr | |
4 février 1963 | Béatrice Hammer | écrivain | fr | |
9 février 1963 | 20 mars 2000 | Lolo Ferrari | actrice | fr |
24 février 1963 | Laurent Ruquie | animateur radio et télé | fr | |
27 mars 1963 | Cathy Guetta, | femme d'affaires | fr | |
6 avril 1963 | 11 août 1988 | Pauline Lafont, | actrice | fr |
8 mai 1963 | Laurence Boccolin | animatrice de radio et télévision | fr | |
8 mai 1963 | Michel Gondry, | réalisateur | fr | |
19 mai 1963 | Sophie Davant, | journaliste | fr | |
30 mai 1963 | Élise Lucet, | journaliste et présentatrice de télévision | fr | |
12 juin 1963 | 10 août 2012 | Philippe Bugalski | Pilote de rallye | fr |
4 juillet 1963 | Henri Leconte, | joueur de tennis | fr | |
10 juillet 1963 | Ronan Pensec, | coureur cycliste | fr | |
14 août 1963 | Christophe Arleston, | scénariste | fr | |
14 août 1963 | Emmanuelle Béart | actrice | fr | |
14 octobre 1963 | Frédéric Lefebvre, | homme politique et chef d'entreprise | fr | |
16 octobre 1963 | Élie Semoun, | humoriste | fr | |
28 octobre 1963 | Isabelle Giordano | journaliste, animatrice de télévision et de radio | fr | |
5 novembre 1963 | Jean-Pierre Papin, | footballeur | fr | |
7 novembre 1963 | Franck Dubosc, | humoriste | fr | |
14 novembre 1963 | Stéphane Bern | journaliste | fr | |
16 novembre 1963 | Antoine Kombouaré, | joueur puis entraîneur de football, | fr |
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Mise à jour :20/12/2019
Michel Strogoff est une mini-série en coproduction française-autrichienne-allemande-belge-hongroise-suisse-italienne en quatre épisodes de 90 minutes, créée par Claude Desailly d'après le roman homonyme de Jules Verne, réalisée par Jean-Pierre Decourt et diffusée du 23 décembre 1975 à janvier 1976 sur TF1.
Jules Verne a écrit le roman épique Michel Strogoff (sous-titré : Le Courrier du tsar) spécialement pour la visite du tsar à Paris en 1876. Le roman fut d'ailleurs approuvé par les autorités russes avant sa parution. Pour l'élaboration de ce roman, Jules Verne reçut des conseils du grand écrivain russe Ivan Tourgueniev.
En 1875, dans le vaste empire russe. Michel Strogoff, un jeune capitaine, est chargé par le tsar de Russie de porter un message secret de la plus haute importance dans la lointaine Sibérie orientale. Sa mission : avertir le frère du tsar, resté sans nouvelles de Moscou, de l'arrivée imminente des hordes tartares menées par le traître Ivan Ogareff pour envahir la Sibérie. Commence alors pour le courageux courrier du tsar un très long et périlleux voyage, de Moscou à Irkoutsk, capitale de la Sibérie orientale. Sur cette route pleine d'obstacles, Michel Strogoff rencontrera la belle Nadia, ainsi que les journalistes européens Harry Blount et Alcide Jolivet, dépêchés en Russie par leurs journaux respectifs...
Distribution
Raimund Harmstorf (VF : Claude Giraud) : Michel Strogoff
Lorenza Guerrieri (VF : Béatrice Delfe) : Nadia Fédor
Pierre Vernier : Alcide Jolivet
Vernon Dobtcheff : Harry Blount
Rada Rassimov : Sangarre
Valerio Popesco (ro) (VF : Daniel Gall) : Ivan Ogareff
József Madaras (VF : Jean Topart) : Feofar Khan
Tibor Molnár (VF : Hubert Deschamps) : Nicolas Pigassof
Tánczos Tibor (hu) (VF : René Arrieu) : le tsar
Commentaires
Cette série à gros budget fut tournée en Hongrie et fut très appréciée par les téléspectateurs lors de sa première diffusion pendant les fêtes de fin d’année de 1975. Le feuilleton a été plusieurs fois rediffusé. Les génériques de la série ont également marqué les esprits.
Produits dérivés de la série
DVD
Michel Strogoff : coffret de 2 DVD (éditeur : LCJ éditions - collection : Les Trésors de la Télévision, 2006) - Référence 502065
Michel Strogoff : L'intégrale en coffret de 4 DVD (éditeur : LCJ éditions - Collection : Les Trésors de la Télévision, octobre 2000) - Code EAN : 3550460018048.
Disques 45 tours/ 33 tours
Michel Strogoff : Musique du feuilleton télévisé (label : Disques Déesse ; Référence : DDLX 147 ; 33t)
Gérald fontaine : Thème du feuilleton télévisé : Michel Strogoff - Nadia (label V4G SON - Référence : 45105 ; 45t)
Jules Verne : Michel Strogoff (label : Musidisc ; Réf : 30 PP 45 ; 33 tours)
H |
L'Homme de Mykonos |
M |
Le Musée vivant |
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Pinocchio dans l'espace |
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Bwana Kitoko |
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Les mouettes meurent au port |
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Nous n'irons plus au bois (film, 1955) |
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Un soir de joie |
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Fête de quartier |
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Herman Teirlinck (film) |
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La Marche glorieuse |
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Noblesse du bois |
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Les Portes de la nation |
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Les Postes, Télégraphes et Téléphones ou PTT, initialement appelés Postes et Télégraphes (P&T), puis Postes, Télégraphes et Téléphones (PTT) et enfin Postes et Télécommunications à partir de 1959 (le sigle PTT est néanmoins conservé), étaient l'administration publique française responsable des postes et des télégraphes, puis des téléphones, aux XIXe et XXe siècles. C'était une administration d'État relevant du ministère des PTT. Mais selon les gouvernements successifs des différentes Républiques, ce ministère avait la charge d'autres activités comme l'industrie, l'espace ou la télédiffusion.
Cette institution fonctionnait avec des fonctionnaires de l'État, des véhicules et des bâtiments du parc immobilier du domaine de l'État. Elle est transformée au fur et à mesure des réformes de l'État en deux sociétés de service public : France Télécom, en 1988, et La Poste, en 1991, ainsi que des organismes de régulation — direction des réglementations générales (DRG), devenues autorité de régulation des télécommunications (ART), devenue Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).
Après l'éclatement des PTT en deux entreprises publiques, l'État a cédé les véhicules et le parc immobilier à ces deux identités commerciales, La Poste et France Télécom. Les fonctionnaires ont été affectés au sein de ces entreprises sans perdre leur statut de « fonctionnaire de l'État ». En revanche, La Poste et France Télécom se doivent de prendre en charge les traitements. Après cette période, le personnel recruté est embauché sous statut de droit privé. C'est-à-dire qu'il n'a pas le statut de fonctionnaire.
La dénomination « Postes, Télécommunications et Télédiffusion » a été officiellement celle du ministère des PTT, ministère de tutelle, dans les années 1980. Elle était surtout utilisée dans les campagnes françaises, sur les textes non officiels, dans les journaux de communication internes et lors de tournages de films. La télédiffusion (qui regroupe les services de chaînes de télévisions et les organes de la radio) a toujours été indépendante.
Le ministère des PTT
Le ministère des Postes et des Télégraphes, créé en 1879, sous la troisième République, est issu de la fusion de deux administrations : d'une part, la Direction de l'exploitation postale, rattachée jusqu'alors au ministère des Finances ; d'autre part, la Direction des lignes télégraphiques, qui avait longtemps relevé du ministère de l'Intérieur.
À ces deux administrations réunies en un ministère unique en 1879, vient s'ajouter en 1889, celle du téléphone, dont le monopole, concédé dix ans plus tôt à la Société générale des téléphones, est repris par l'État. Entre 1887 et 1930, les trois secteurs (Postes, Télégraphe, Téléphone) sont successivement placés sous l'autorité de directeurs généraux ou de secrétaires d'État rattachés d'abord au ministère des Finances puis à celui du Commerce et de l'Industrie ou encore des Travaux publics.
Doté d'un budget annexe en 1923, cette administration constitue à nouveau un département ministériel autonome à partir de 1930, sous l'appellation de ministère des Postes, Télégraphes et Téléphones. Ce dernier prendra le nom de ministère des Postes et Télécommunications en 1959, lors de la réunion de l'exploitation télégraphique et de l'exploitation téléphonique en une seule entité, la direction des télécommunications.
Entre 1981 et 1997, l'appellation du ministère reflète ses changements de mission : le ministère se verra attribuer tour à tour la télédiffusion, l'espace, les technologies de l'information, dépendant tantôt du ministère de l'Industrie, tantôt de celui de l'Économie et des Finances. C'est une période de grande transformation avec la naissance en 1988 de France Télécom puis en 1991 de l'entreprise La Poste.
Il est intéressant de noter que les postes téléphoniques fournis aux particuliers avaient un label apposé « Propriété de l’État ». Contrairement à aujourd'hui, il n'existait qu'une seule offre : contrats abonnements uniques, il n'y avait clairement pas une diversité de l'offre.
À partir de 1998, ses attributions sont réorganisées à l'intérieur d'un secrétariat d'État à l'industrie au sein du ministère de l'Industrie.
À sa création, le ministère des PTT s'installa au 103, rue de Grenelle dans le 7e arrondissement de Paris. En 1939, l'administration centrale du ministère déménage dans le quartier de l’École militaire pour faire corps avec le nouveau ministère de la Marine marchande. Le nouveau bâtiment, moderne et fonctionnel, est conçu par Jacques Debat-Ponsan (1882-1942), architecte en chef des PTT. Le nouvel édifice aux lignes modernes s'étend sur trois cents mètres de façade dans un style néo-classique. Le ministère des PTT est demeuré dans ce bâtiment jusqu'à sa disparition consécutive à la création des opérateurs de droit public, La Poste et France Télécom. Des services de l'Industrie puis l'administration centrale de l’Écologie ont par la suite occupé cet immeuble qui fait depuis 2016 partie de l'ensemble Ségur-Fontenoy.
Chronologie
1464 : alors que se sont développées de petits réseaux postaux privés (messageries universitaires, communales, réseaux postaux des communautés religieuses, des banquiers et marchands), Louis XI met en place la première poste d'État qui transporte uniquement des messages royaux par des chevaucheurs. Il divise le corps des chevaucheurs des écuries du roi en deux groupes, les « courriers du cabinet » ou « chevaucheurs chevauchant » chargés de transporter le courrier royal, et les « postes assises » chargées de fournir les chevaux. Ces premiers relais de poste à chevaux créés sur le modèle italien sont tenus par un maître de poste par l'édit de Doullens du 19 juin 1464 (l'authenticité de ce document est cependant parfois remise en cause car le texte original n'a jamais été retrouvé et que sa copie de 1660 renferme plusieurs anachronismes). Si la date de 1464 est sujette à caution, l'apparition de la poste est un processus complexe qui peut être daté entre 1475 et 148.
1479 : en octobre, Louis XI institue la charge de « contrôleur général des chevaucheurs » affectée à la surveillance des routes postales. Le premier système régulier de relais sur les grandes routes de France est désormais en place, la messagerie royale met à disposition des postillons et chevaux « postés », c'est-à-dire des montures fraîches dans chaque maison de poste, permettant à une lettre de parcourir 400 km en 24 heures alors que les relais sont théoriquement distants de 4 ou 7 lieues, d'où les fameuses bottes de sept lieues
1576 : création par Henri III d’offices de messagers royaux qui sont spécialisés dans le transport des prisonniers, des sacs de procédure, des fonds mais sont aussi autorisés à transporter les lettres des particuliers, les marchandises dont le poids est inférieur à 50 livres et les voyageurs. Ils concurrencent les messageries de l’Université qui dominent le commerce épistolaire depuis le xiiie siècle et les messageries royales
1672 : deux beaux-frères, Léon Pajot et Louis Rouillé, installent la « Poste aux Lettres » dans l'hôtel de Villeroy au 34, rue des Bourdonnais, quartier des Halles à Paris. Ils payent une redevance au roi Louis XIV pour pouvoir exploiter ce service. Les messageries de l'Université et les messageries royales voient leurs droits réduits au profit de cette organisation centralisée et concentrée qu'est la Ferme générale des postes.
1689 : agrandissement et construction au 9, rue des Déchargeurs du « Bureau général de la Poste ». Un cabinet noir permet aux services du roi Louis XIV d'espionner des lettres qui semblent intéressantes. Le bâtiment, classé monument historique, existe toujours et abrite aujourd'hui des logements et la Crémerie de Paris
1738 : le 21 mai, les familles Pajot et Rouillé qui régnaient sur la Ferme générale des postes depuis 1672 sont remplacées par les familles Grimod et Thiroux qui vont être à la tête des Postes jusqu'à la Révolution.
1792 : c'est pendant la Révolution française en 1792 que le premier réseau de communication a vu le jour grâce au télégraphe Chappe.
1801 : arrêté du 27 prairial an IX, qui réaffirme le monopole postal.
1817 : création du mandat.
1829 : loi Sapey des 3 et 10 juin, instauration du service rural postal.
1832 : naissance du télégraphe électrique.
1845 : création du premier service postal « ambulant ».
1849 : le premier timbre-poste français est émis.
1850 : extension du monopole, existant pour la télégraphie optique, à la télégraphie électrique.
1853 : le télégraphe forme une direction du ministère de l'Intérieur.
1855 : les facteurs sont autorisés à distribuer le calendrier des postes.
1864 : 1re étude visant la fusion des services des postes et du télégraphe.
1865 : la convention télégraphique internationale de Paris voit la création de l'Union télégraphique internationale (UTI) — qui deviendra par la suite l'Union internationale des télécommunications (UIT) — après de nombreuses conventions européennes.
1868 : la France participe à la création du Bureau télégraphique international, constitué à la suite de la convention de Vienne.
1870 : octobre : décret régissant les postes et télécommunications sous une administration unique.
nomination du premier directeur des Postes et Télégraphes à Tours et à Bordeaux.
1872 : présentation d'un projet de loi visant à unifier les services postaux et télégraphiques.
1874 : adhésion de la France à l'Union générale des Postes, qui se transforme en 1878 pour devenir l'UPU, Union postale universelle.
1879 : création du 1er ministère des Postes et Télégraphes.
1881 : création du sigle P&T.
1883 : création de la CNE, Caisse nationale d'épargne.
1888 : ouverture d'une École supérieure des Postes et Télégraphes.
1896 : création d'un sous-secrétariat d'État aux Postes et Télégraphes, dépendant du ministère du Commerce, de l'Industrie, et des Postes et télégraphes.
1899 : création du Syndicat national des ouvriers des P&T.
1900 : création de l'Association générale des agents des PTT.
1904 : la première station côtière (FFU) ouvre et effectue des liaisons radiotélégraphique avec les navires en mer.
1906 : le sous-secrétaire d'État des Postes, Télégraphes, Téléphones est rattaché au ministère des Travaux publics. grève de facteurs des Postes, à Paris.
1909 : deux grèves affectent les PTT, en mars puis en mai. Parmi les revendications des grévistes : le renvoi du sous-secrétaire d'État aux PTT. Naissance d'une « Fédération des PTT », et affirmation du syndicalisme aux PTT.
1912 : premier transport officiel de courrier par avion entre Nancy et Lunéville.
1914 : réforme de la Poste aux Armées par Augustin Alphonse Marty.
1918 : ouverture des premiers centres de chèques postaux, les CCP.
1921 : le secrétariat d'État prend le nom de Postes, Télégraphes et Téléphones (PTT).
1923 : création d'un Budget annexe des PTT et institution du Conseil supérieur des PTT.
1925 : une loi donne officiellement l'appellation de Postes, Télégraphes et Téléphones.
1929 : constitution du premier ministère des Postes, Télégraphes et Téléphones.
1941 : création de la Direction des Télécommunications (DT) par la loi de l'État français du 9 février 1941.
1943 : décret organisant les services régionaux des Postes, Télégraphes et Téléphones.
1945 : fondation réelle du Centre national d'études des télécommunications (CNET), créé l'année précédente. Création de la Mutuelle générale des PTT.
1946 : création de la Direction générale des Télécommunications (DGT) et de la Direction générale de la Poste (DGP) par décret 46-1016 du 10 mai 1946 du Gouvernement provisoire de la République française.
1946 : au milieu de l'été, une grève affecte plusieurs services des PTT. Un « Comité de grève » est mis en place, en dehors de la fédération postale de la CGT, première amorce vers la création de FO.
1952 : début de la motorisation des tournées rurales des facteurs, par l'utilisation d'automobiles.
1959 : 1er ministère des Postes et Télécommunications (l'appellation PTT est conservée).
1960 : l'oiseau postal devient le logotype de La Poste.
1962 : les boîtes aux lettres postales changent de couleur. Le jaune remplace le bleu.
1964 : début de la codification des adresses, par l'introduction du numéro du département de destination.
1970 : ouverture de l'imprimerie des timbres-poste (ITP, devenue Phil@poste Boulazac en 2006) dans la zone industrielle de Boulazac proche de Périgueux.
1972 : code postal à cinq chiffres.
1974 : octobre-novembre, grève aux PTT la plus importante du siècle.
1980 : séparation budgétaire des Postes et Télécommunications. Apparition du Minitel.
1981 : leur ministère est celui des PTT.
1984 : fin du service pneumatique à Paris.
1986 : appellation ministère de l'industrie, des P&T, et du tourisme.
1988 : appellation ministère des Postes et Télécommunications et de l'Espace. La Direction générale des Télécommunications devient France Télécom.
1990 : France Télécom devient un exploitant de droit public.
1991 : ministère des Postes et Télécommunications ; La Poste devient une entreprise publique autonome.
1993 : ministère de l'Industrie, des Postes et Télécommunications et du Commerce extérieur.
1995 : ministère des Technologies de l'information et de la Poste.
1995 : ministère délégué à la Poste, aux Télécommunications et à l'Espace.
Les archives du ministère des PTT sont conservées aux Archives nationales sous la cote F/90.
Les projets français de construction d'une fusée postale menés sous la tutelle du ministère des PTT sont conservés aux Archives nationales sous la cote 19780259/211
Entrée de l'ancien bureau central téléphonique interurbain de Lille.
Fer forgé décoratif, peint, reprenant l'ancien logo des PTT, sur un ancien bâtiment administratif des postes à Lille, situé près de l'arrière de l'ancienne Gare Lille-St-Sauveur/Sernam.
Aspect des boîtes aux lettres à partir de 1962.
Aspect des boîtes aux lettres à partir de 1984.
Logo des PTT sur l'Hôtel des Postes de Strasbourg.
Armoire technique téléphonique (sous-répartition) avec le logo des PTT à Strasbourg.
Monogramme des PTT en 1900.
Logo des PTT généralisé en 1934.
Logo des PTT généralisé en 1955.
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L'Internationale est un chant révolutionnaire dont les paroles furent écrites par Eugène Pottier en 1871 lors de la répression de la Commune de Paris, sous forme d'un poème à la gloire de l'Internationale ouvrière, et dont la musique fut composée par Pierre Degeyter à Lille en 1888.
Traduite dans de très nombreuses langues, L'Internationale est le chant symbole des luttes sociales à travers le monde. Elle est chantée par les socialistes (au sens premier du terme), les anarchistes, les communistes mais aussi certains membres des partis dits socialistes ou sociaux-démocrates et bien sûr par des syndicats de gauche, ainsi que dans des manifestations populaires.
La version russe d'Arkadi Iakovlevitch Kots a servi d'hymne national à la République socialiste fédérative soviétique de Russie, puis à l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) de sa création en 1922 jusqu'en 1944.
Histoire
À l'origine, il s'agit d'un poème à la gloire de l'Internationale ouvrière, écrit par le chansonnier, poète et goguettier Eugène Pottier en juin 1871, en pleine répression de la Commune de Paris.
L'histoire de ce poème et de son auteur est liée à celle des goguettes. En 1883, Eugène Pottier présente une chanson au concours de la goguette de la Lice chansonnière et remporte la médaille d'argent. Il retrouve à cette occasion le chansonnier Gustave Nadaud qu'il a croisé en 1848 et à qui il avait alors fait une forte impression. Grâce à ces retrouvailles, une cinquantaine de chansons de Pottier est publiée pour la première fois en 1884 et sauvée de l'oubli par Nadaud qui admire beaucoup son talent poétique tout en étant très loin de partager ses opinions politiques.
L'initiative de Nadaud incite les amis politiques de Pottier à publier en 1887 ses Chants révolutionnaires avec une préface d'Henri Rochefort. Au nombre de ceux-ci figure L'Internationale. Sans la Lice chansonnière et Nadaud, ce chant révolutionnaire célèbre et les autres œuvres de Pottier seraient aujourd'hui oubliées.
L'Internationale est dédiée à l'instituteur anarchiste Gustave Lefrançais
L'historien Robert Brécy indique :
« Sans doute Pottier, comme le font la plupart des poètes chansonniers, avait écrit ses paroles avec un timbre en tête (probablement La Marseillaise, qui a la même coupe), mais il ne l'a pas précisé. »
En 1888, un an après la première édition imprimée des paroles, la chorale lilloise du Parti ouvrier français demande à un de ses membres, Pierre Degeyter, de composer une musique originale pour L'Internationale. Le 23 juillet 1888, pour la première fois, la chorale de la Lyre des Travailleurs, réunie dans l'estaminet La Liberté rue de la Vignette à Lille, dans le quartier populaire Saint-Sauveur, interprète le chant sur l'air nouveau de Degeyter. Sa partition est publiée en 1889
À partir de 1904, L'Internationale, après avoir été utilisée pour le congrès d'Amsterdam de la IIe Internationale, devient l'hymne des travailleurs révolutionnaires qui veulent que le monde « change de base », le chant traditionnel le plus célèbre du mouvement ouvrier.
L'Internationale a été traduite dans de nombreuses langues. Traditionnellement, ceux qui la chantent lèvent le bras en fermant le poing. Elle est chantée par les socialistes (au sens premier du terme), les anarchistes, les communistes mais aussi certains membres des partis dits socialistes ou sociaux-démocrates et bien sûr par des syndicats de gauche, ainsi que dans des manifestations populaires. Ce fut même l'hymne de ralliement de la révolte des étudiants et des travailleurs sur la place Tian'anmen en 1989.
L'Internationale fut l'hymne national de l'URSS (dans une version la plupart du temps expurgée du cinquième couplet) jusqu'en 1944. Elle est toujours l'hymne de la majorité des organisations anarchistes, marxistes ou communistes.
Dans de nombreux pays d'Europe, ce chant a été illégal durant des années du fait de son image communiste et anarchiste et des idées révolutionnaires dont il faisait l'apologie. Plus tard, certains groupes anarchistes ont utilisé plus volontiers l'adaptation intitulée L'Internationale noire.
En France, le Parti socialiste remplace L'Internationale par son propre hymne lors des fins de congrès à partir de celui de Valence en 1981 ; elle est réintroduite lors du congrès de Lille de 1987
Dans le roman de George Orwell La Ferme des animaux, relatant allégoriquement l'histoire de la révolution russe sous couvert de narrer une révolution d'animaux, L'Internationale est parodiée sous le nom de Beasts of England et la déchéance des principes originaux de la révolution ouvrière est représentée par la falsification progressive des textes révolutionnaires par la nouvelle élite.
L'Internationale a été interprétée, entre autres, par :
Armand Mestral, 1966
Marc Ogeret, 1968
Rosalie Dubois, 1978
Coco Briaval, 1979
Giovanni Mirabassi, pianiste de jazz italien, 2011
French Revolution. Freedom and Fight
L'Internationale apparaît dans plusieurs films, entre autres :
le film musical chinois de propagande L'Orient est rouge, 1965 ;
le long métrage Reds de Warren Beatty, 1981, sur la vie de John Reed, un journaliste et militant communiste ;
le long métrage Land and Freedom de Ken Loach, 1995, sur la guerre d'Espagne ;
le long métrage Sept ans au Tibet de Jean-Jacques Annaud, 1997 ;
le moyen métrage documentaire oscarisé The Internationale de Peter Miller, produit par Willow Pond Films en 2000;
le film long métrage de parodie Sego et Sarko sont dans un bateau de Karl Zéro, 2007 ;
La guerre est déclarée (2011) de Valérie Donzelli;
le long métrage La Chinoise de Jean-Luc Godard, 1967;
le long métrage L'Armée du crime de Robert Guédiguian, 2009.
Le poème d'Eugène Pottier (mort en 1887) est entré dans le domaine public, a priori dans le monde entier.
En France, la musique (composée en 1888 par Pierre Degeyter, décédé en 1932) n'est entrée dans le domaine public que le 30 septembre 2017, après la durée légale de 70 ans suivant le décès de l'auteur et 14 années et 272 jours supplémentaires dus aux prorogations de guerre. En 2005, le producteur Les Films sauvages a notamment été mis en demeure par la SDRM (Société pour l’administration du droit de reproduction mécanique des auteurs compositeurs et éditeurs) de payer une somme de 1000 euros au titre du droit d’auteur, en raison d'une scène du film Insurrection résurrection pendant laquelle l’acteur et réalisateur Pierre Merejkowsky sifflote L'Internationale pendant 7 secondes. Aux États-Unis et dans la plupart des pays, notamment de l'Union européenne, la musique de L'Internationale était déjà entrée dans le domaine public à cette date.
Une chanson anti-communarde homonyme
La même année 1871, indépendamment de Pottier qui rédige sa première version de L'Internationale, le chansonnier, poète et goguettier Clairville écrit une chanson anti-communarde qui porte le même nom : L'Internationale. Il y exprime son hostilité envers l'Association internationale des travailleurs.
On y trouve notamment ce couplet :
Dans tous les bagnes acclamée,
Pour tenter son premier essai,
Elle a recruté son armée
À Cayenne, à Botany-Bay.
Oui, parcourant du monde
Toutes les régions,
De chaque bouge immonde
Sortent ses légions
L'Internationale |
L'Internationale (Paroles) |
Evolution de l'emploi par région de 2017 à 2018
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Le protectionnisme et l’autarcie technologique vont considérablement augmenter dans l’Empire du milieu ces prochaines années. Selon une directive révélée par The Financial Times, le gouvernement chinois ne veut plus voir de matériels ou de logiciels d’origine étrangère dans ses organisations et ses institutions d’ici à trois ans. Cette politique de purge high-tech est également connue sous le sobriquet « 3-5-2 », en raison du taux de progression exigé par le gouvernement : 30 % en 2020, 50 % en 2021 et les 20 % restants en 2022.
C’est un travail colossal, qui nécessitera de remplacer des dizaines de millions d’équipements matériels et de mettre en place une filière de production et d’approvisionnement complète, du petit composant électronique au logiciel applicatif en passant par les disques durs, les processeurs, les firmwares et les systèmes d’exploitation.
Les fournisseurs américains tels que HP, Dell, Microsoft ou Intel sont évidemment les premiers concernés par cette volonté d’isolement chinoise. Pour eux, c'est une très mauvaise nouvelle, car ils vont être exclus d’un marché gigantesque. Les raisons profondes de cette politique sont multiples. Comme beaucoup d’autres pays, la Chine veut que ses infrastructures critiques s’appuient sur des technologies « sécurisées et contrôlables », comme cela est précisé dans la loi de cybersécurité de 2017. La politique agressive des Etats-Unis vis-à-vis de la Chine, et notamment le bannissement de Huawei, a certainement accéléré ce processus.
Source: Financial Times