MORT DE L'ACTEUR ET SCÉNARISTE JEAN-PIERRE BACRI, À 69 ANS
Le 18/01/2021 à 16:35
L'acteur, scénariste et réalisateur Jean-Pierre Bacri vient de mourir d'un cancer, à l'âge de 69 ans.
Son nom est associé à celui d'Agnès Jaoui, sa complice et alter ego à l'écran et derrière la caméra, depuis des décennies. Jean-Pierre Bacri, acteur, scénariste, réalisateur, vient de mourir à l'âge de 69 ans d'un cancer. "Il est mort en début d'après-midi", à Paris, a déclaré son agente Anne Alvares-Correa à l'AFP.
Avec Agnès Jaoui, il a écrit et tourné de nombreux films devenus des classiques, de Cuisine et dépendances, en 1992 à Place publique en 2018, en passant par Le Goût des autres, Comme une image...
En plus de quarante ans de carrière, il a promené sa silhouette d'éternel râleur dans plus d'une cinquantaine de films, se forgeant une image de type bourru, mais aussi de poufendeur du sectarisme culturel, du conformisme, des chapelles, de la servilité...
"Quand quelque chose me gonfle, je le dis!"
"Je sais que j'ai cette image de casse-couilles qui fait la gueule... C'est ma façon d'être", glissait au Monde en 2003, l'acteur né en Algérie en 1951. "Moi aussi, j'ai envie d'être aimé. Pas à n'importe quel moyen. Pour moi, le sourire doit être spontané ou ne pas être. Je n'ai rien à vendre, je ne suis ni VRP ni animateur de télévision. Les gens qui me connaissent savent que je suis un joyeux luron. J'aime rire et faire rire, mais quand quelque chose me gonfle, je le dis!"
"C'était quelqu'un d'extrêmement drôle, mais c'était l'envers d'un ricaneur", selon Jean-Michel Ribes, qui l'a mis en scène au théâtre à ses débuts. "Monté" à Paris à 23 ans, Jean-Pierre Bacri découvre le théâtre et les cours d'art dramatique, son premier "déclic". Le second sera sa rencontre avec Agnès Jaoui, en 1987, sur les planches, dans une pièce de Pinter, avec qui il formera un couple jusqu'en 2012 et un duo créatif jusqu'à aujourd'hui.
"Voilà quelqu’un qui exprimait ce que je ressentais sans même me l’être formulé; qui avait des réflexions qui me percutaient, me soulageaient, témoignaient de valeurs communes, d’un rapport au bien et au mal que je partageais, avec une conviction qui m’émerveillait car elle était si singulière"!", évoquait Agnès Jaoui dans Le Monde, le 17 janvier dernier.
Les "Jabac"
Après le théâtre - il joue et écrit sa première pièce en 1977 - il décroche de petits rôles à la télévision et au cinéma, décrochant un petit rôle dans Le Toubib, avec Alain Delon. Après Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady, en 1982, il craint d'être cantonné à des rôles de pied-noir, apparaît dans le Subway de Luc Besson en 1985, puis L'Eté en pente douce de Gérard Krawczyk en 1987, ou Les Saisons du plaisir, de Jean-Pierre Mocky, en 1988, Didier d'Alain Chabat, en 1997. Pour Alain Resnais, il joue en 1997 dans On connaît la chanson, au côté d'Agnès Jaoui, avec qui il signe également le scénario.
Les "Jabac" comme les surnomme affectueusement Alain Resnais, commencent leur collaboration avec la pièce de théâtre Cuisine et dépendances, qu'ils adaptent à l'écran en 1992. La même année, ils écrivent, toujours pour Resnais, Smoking/No smoking, puis en 1996, Un air de famille, que réalise Cédric Klapisch. Leur point de vue décalé et tendrement ironique sur la société française, fait mouche.
Le duo explose avec Le Goût des autres, première réalisation d'Agnès Jaoui - et près de 4 millions d'entrées en salles en 2000 - et impose son style.
"Traquer le vécu, refuser la tricherie"
"C'est quelqu'un qui avait non seulement un tempérament d'acteur, mais aussi des valeurs. Quelqu'un qui avait cette capacité à emmener vers son univers, ce en quoi il croyait", estime Jean-Michel Ribes sur BFMTV.
Jean-Pierre Bacri a été récompensé cinq fois aux César, où il a reçu quatre fois le trophée du meilleur scénario avec Agnès Jaoui, pour Smoking/No Smoking, Un air de famille, On connaît la chanson et Le Goût des autres, et une fois celui du meilleur acteur dans un second rôle pour On connaît la chanson.
Le comédien et auteur confiait il y a quelques années à l'AFP ne pas aimer les héros. Je "ne crois pas aux types éclatants de bonheur": "traquer le vécu, la sobriété, la pudeur", "refuser la tricherie" est une profession de foi.
Le char Leclerc est un char de combat français de troisième génération, fabriqué à l'arsenal de Roanne par Nexter — anciennement Giat Industries — jusqu'en juillet 2008. Il a été nommé en l'honneur du maréchal Leclerc.
Malgré une mise au point très longue, il devient l'unique char de combat principal des forces blindées françaises, permettant d'assurer la relève de l'AMX-30 B2. Il est prévu qu'il reste en service jusqu'en 2040.
À la suite d'une mise en concurrence avec le char américain M1 Abrams et le char anglais Challenger II8, les Émirats arabes unis commandent le char Leclerc en 1993 et deviennent l'unique client à l'export.
Historique
Développement
Le Leclerc vu de face.
La prise de conscience au cours des années 1970 par l'armée française des insuffisances de l’AMX-30 B2 provoqua en 1977 l’établissement d'un cahier des charges nommé EPC, pour « Engin principal de combat ». L’achat de chars étrangers, comme le M1 Abrams américain, le Leopard 2 allemand ou le Merkava israélien, fut envisagé puis rejeté. De même en 1979, un programme combiné avec l'Allemagne de l'Ouest, sur la base du Leopard 2, n’aboutit pas. Ne restait plus que la solution de la construction d’un modèle national et des études débutèrent donc en ce sens. Son développement sera très long.
Contrairement aux autres programmes occidentaux, on misa plus sur une protection active que passive, dans le but de limiter la masse finale du véhicule. La mobilité, permettant les esquives, et le système de conduite de tir furent particulièrement soignés. En 1986, l'EPC est nommé Leclerc et l'objectif annoncé est de 1 500, remplaçant les 1 200 AMX-30 et le reliquat d'AMX-13 alors en service. Face à la supériorité numérique des blindés du Pacte de Varsovie qui était l'adversaire de référence, un régiment de Leclerc est censé être équivalent à trois régiments de T-80 ou 6 de T-72.
Avec la fin de la guerre froide, il y a une réduction considérable du nombre de régiments de chars, passés de 17 en 1988 à 6 en 2001 et une cible à 406 chars livrés en 2002.
En 1993, la direction générale de l'Armement tablait sur 650 chars de combat pour un budget total de 39 milliards de francs français de l'époque, hors engins de dépannage et porte-chars
En 2001, l'assemblée nationale estime le coût total du programme Leclerc à 5,7 milliards d'euros (37,4 milliards de francs) dont 3,85 milliards d'euros déjà votés en crédits de paiement. Le coût unitaire moyen est alors de 8 millions d'euros (52,5 millions de francs) (6 549 486,47 € pour un S2), en dépassement de 20 % par rapport aux devis initiaux, en raison des surcoûts du maître d’œuvre industriel, de la réduction de cible de 1500 à 406 et de l'étalement du programme tandis que la cour des comptes a évalué le coût unitaire d'acquisition global du char Leclerc (en tenant compte notamment des coûts de développement, d'industrialisation, de pièces de rechange et de systèmes d'armes annexes, de munitions spécifiques, d'infrastructures, d'instruction et d'entraînement) à 15,9 millions d'euros en 2001
Difficultés techniques
En 2003, seulement 23 chars ont été acceptés par la DGA contre une prévision de 45. En 2004, ce furent seulement 12 chars qui furent livrés au lieu des 45 prévus.
Ces retards résultaient non seulement des mouvements sociaux dans Giat industries mais aussi du refus par la DGA des chars livrés du fait de leurs défauts de qualité (ces derniers concernaient notamment les tourelles, dont la rotation pose des problèmes de sécurité, et le viseur caméra thermique).
En fin d'année 2005, la série XXI (tranches 10 et 11, soit un total de 96 chars) entra en production et, au mois de septembre 2007, il ne restait plus qu'environ 8 chars à livrer fin novembre.
Le fonctionnement des récupérateurs de tir ne s'avère pas satisfaisant, de même que certains des épiscopes (environ 8 000 € pièce) qui présentent des défauts d'étanchéité. Ceux-ci sont fabriqués en République tchèque et en République populaire de Chine ; alors que ceux construits en Chine ont passé les tests de contrôle avec succès, les épiscopes tchèques posent un problème.
La disponibilité du Leclerc était inférieure à 40 % en 2005 contre 60 % en 2004.
En 2013, la disponibilité redevient proche des 60 % sur les 254 chars que possède encore l'Armée de terre et qui ont un âge moyen de neuf ans. Le coût unitaire du maintien en condition opérationnelle est de 351 261 € par char. Le nombre de chars en service était de 226 en 2014 et de 241 en 2015 avec un taux de disponibilité de 65 % à cette date.
En 2016, le taux de disponibilité est passé à 61 % sur 241 chars Leclerc en service, seulement 147 chars sont disponibles. Pour un maintien en condition opérationnelle de 20 000 € par mois environ .
Vente aux Émirats arabes unis
En 1993, un contrat de vente de blindés lourds Leclerc est conclu avec les Émirats arabes unis. Il prévoyait la livraison de 388 chars de bataille, deux chars-école et 46 dépanneurs ainsi que les munitions, les pièces de rechange et les moyens d'instruction liés au Leclerc à partir de 1994, pour un montant de 3,2 milliards de dollars.
Afin d'obtenir ce marché, le prix du char Leclerc fut calculé au plus juste tandis que son coût de fabrication unitaire augmentait. En 2000, un problème de mise à niveau des chars provoque l'ajournement des livraisons, le temps pour les deux parties de trouver un accord permettant de reprendre les livraisons le plus vite possible. Le problème venait de la mise à niveau des premiers chars, devant être livrés au standard de la dernière tranche. Giat Industries déploya une forte délégation de deux-cents personnes environ chargées de la remise à niveau des chars. La livraison des 388 chars se termina fin 2003.
Un problème presque identique frappa la livraison des chars de dépannage DNG/DCL pour le même pays. Il fallut remettre tous les chars déjà livrés en conformité avec la dernière évolution du dépanneur (dépanneur nouvelle génération ARV, pour Armored Recovery Vehicle) ; les livraisons furent stoppées alors qu'il restait dix-huit exemplaires à livrer. Le problème résolu, les livraisons reprirent début 2007 et se soldèrent par la livraison des derniers ARV dans le courant du troisième trimestre 2008.
Le contrat émirati constitua un apport de charge considérable pour l'entreprise au cours des dernières années. À titre d'exemple, en 2001, l'exécution de ce contrat représentait environ 25 % de l'activité globale productive de Giat Industries. Cependant, son exécution a conduit à des pertes considérables pour l'entreprise, estimées à plus de 1,3 milliard d'euros en 2000.
Ce contrat a connu un aléa supplémentaire. La négociation, imposée en dollars par les E.A.U., plutôt qu'en francs français, a ajouté du poids à la note finale (l'entreprise « paye » en francs puis en euro, mais est payée, à livraison, en dollars, les fluctuations de ce dernier changeant du tout au tout le rapport pertes/bénéfices final). Un plan d'acomptes favorable avait permis à Giat de dégager des réserves de trésorerie. Mais ces sommes ont fait l'objet de prises de risques inconsidérées qui ont entraîné des pertes de change d'un montant de 150 millions d'euros.
Ce pays cède de 70 a 80 chars à l'armée jordanienne en septembre 2020
Dans le cadre de sa « Renaulution », le constructeur a dévoilé le concept-car de la R5 du 21ème siècle. Elle fait partie des 14 nouveaux modèles qui seront lancés d'ici 2025, dont sept seront 100% électriques. La marque Alpine revient en force sur le devant de la scène.
Les grandes manœuvres sont lancées chez Renault. Luca De Meo, le nouveau patron du constructeur automobile qui a pris les rênes en juillet dernier, vient de présenter les détails de la « Renaulution », un plan stratégique sur le long terme en trois phases : la « Résurrection » jusqu'en 2023 qui se concentrera sur le « redressement de la marge et de la génération de liquidités » ; la « Rénovation » jusqu'en 2025, avec le « renouvellement et l'enrichissement des gammes, contribuant à la rentabilité des marques » ; et, à partir de 2025, la « Révolution » qui « fera basculer le modèle économique du Groupe vers la technologie, l'énergie et la mobilité ».
Cet aggiornamento passera notamment par une « Nouvelle Vague» qui verra le lancement de quatorze modèles d'ici 2025, dont sept seront 100% électriques. Parmi eux se trouvera la Renault 5 électrique dont la marque a dévoilé un prototype tout à fait prometteur. La rumeur qui circulait depuis quelques jours évoquait la présentation d'une R5 et/ou d'une 4L électriques .
La bonne vieille R5 produite entre 1972 et 1984 à plus de 5,5 millions d'exemplaires fera son retour dans cette version qui en reprend quelques-uns des codes les plus emblématiques : la prise d'air sur le capot avant qui cache la trappe de recharge, le fameux logo losange qui s'éclaire ou encore les feux arrière verticaux. « Le design de Renault 5 Prototype s'inspire d'un modèle culte de notre patrimoine. Ce modèle incarne simplement la modernité, un véhicule ancré dans son temps : urbain, électrique, charmant », commente Gilles Vidal, directeur du designRenault
Pour le moment, aucune information technique n'a été divulguée mais l'on sait en revanche que la future Renault 5 électrique sera basée sur la plateforme CMF-B EV qui utilise des pack batteries de 40, 60 et 87 kWh.
Personnellement, on trouve ce Renault 5 Prototype plutôt réussi pour ce qui est de l'évocation de sa devancière. On a perdu le côté frêle et épuré de la R5 d'origine au profit d'un style plus « musclé » qui se veut dans l'air du temps mais n'est pas aussi novateur que le fut celui de la Renault 5 à son époque. On attendra de voir si la version de série attendue en 2023 restera très proche ou non de ce premier jet.
L'autre bonne nouvelle qui ravira les inconditionnels de la marque, c'est la volonté de Renault de repositionner Alpine au cœur de sa stratégie. Les branches Alpine Cars, Renault Sport Cars et Renault Sport Racing vont être rassemblées sous la marque Alpine. L'un des signes forts de ce changement est le nouveau nom de l'écurie de Formule 1 qui devient Alpine F1 Team à la place de Renault F1 Team.
« La nouvelle entité Alpine combinera l'excellence technologique et la passion de la course pour développer des voitures de sport performantes, authentiques et exclusives », annonce Renault. Dans les faits, Alpine s'oriente vers la production de modèles 100% électriques, avec des technologies issues de la F1. Renault annonce d'ores et déjà trois nouvelles Alpine, à commencer par la future remplaçant de l'A110 qui sera développée en partenariat avec Lotus. Au menu également une « compacte sportive » qui pourrait bien être une version sport de la Renault 5 électrique et un cross-over sportif basé sur la plateforme CMF-EV.
Renault 4L et R5 : bientôt de retour en électrique
PUBLIÉ LE 12 JANVIER 2021 À 13:00
MIS À JOUR LE 12 JANVIER 2021 À 18:01
PAR JULIEN JODRY
Les mythiques Renault 4L et R5 bientôt de retour ? C’est ce qu’affirme l’agence Reuters qui précise qu’il s’agira de modèles 100% électriques.
(Mise à jour à 13h00) Renault 4L et R5 : bientôt de retour en électrique – La « Renaulution » est en marche, selon la formule employée en interne pour affirmer le nouveau plan stratégique du groupe français. Le 14 janvier prochain, Luca de Meo, qui a pris ses fonctions à sa tête l’été dernier, en dévoilera les contours. Selon l’agence de presse Reuters, cette vaste réorganisation impliquerait la renaissance d’icônes telles que la 4L et la R5, sous des silhouettes néo-rétro exclusivement mues par l’électricité.
Depuis l’arrivée de Luca de Meo aux commandes du Losange, l’italien de 53 ans donne le sentiment de jouer la sécurité. Plutôt que d’innover véritablement, il préfère capitaliser sur des recettes éprouvées, et ne s’en cache. Il avait lui-même déclaré vouloir s’inspirer de la stratégie de montée en gamme administrée par Carlos Tavarès à la marque Peugeot, ces dernières années. Renault entend ainsi « premiumiser » ses futurs modèles en vue d’améliorer ses marges et donc sa profitabilité. Pour y parvenir, la firme Alpine sera mise à contribution en devenant la griffe des variantes les plus dynamiques du catalogue Renault, en remplacement des finitions GT Line, récemment rebaptisées RS Line. Ces versions « Alpine Line » pourraient être chapeautées par de véritables sportives badgées Alpine, à l’avenir.
C’est dans les vieilles marmites…
Si la rumeur se vérifie, Luca de Meo a également la volonté de nous resservir une recette concoctée par ses soins, dans les années 2000. En effet, il fut l’homme à l’origine d’un des come-back les plus retentissants de ce début de siècle en réinventant la Fiat 500. Dans quelques années, il souhaite qu’un sort identique soit réservé aux 4L et R5, respectivement disparues en 1992 et 1996.
La particularité de ces nouveaux modèles résidera dans leur mode de propulsion, puisqu’ils tourneraient le dos à des blocs thermiques. Exclusivement électriques, les futures Renault 4L et R5 pourraient reposer sur la plate-forme existante de la Zoe ou s’en remettre au soubassement plus moderne nommé CMF-EV, dont disposera la future Renault Mégane électrique, fin 2021.
Une offre complémentaire
Mais assurément, la future « 4L’ectrique » constituera l’offre la plus populaire de cette nouvelle gamme électrique. Sans afficher la rusticité de la Citroën Ami, elle devrait essentiellement se destiner à l’autopartage, dans les centre-villes. De son côté la R5 électrique offrira une plus grande polyvalence pour rejoindre les valeurs d’autonomie prônées par la Zoe, en approchant les 400 km.
Des Alpine électriques aussi…
Enfin, Reuters affirme également que Renault envisage de lancer trois modèles électriques sous giron Alpine. A terme, il se murmure que l’artisan dieppois renoncerait purement et simplement à l’énergie fossile, au risque de se mettre à dos les nostalgiques de la Berlinette. Rendez-vous le 14 janvier, sur Auto-Moto, pour découvrir si ces informations se vérifient, lors du lever de voile du plan stratégique « Renaulution ».
Mort de l'acteur Etienne Draber (P.R.O.F.S, Les Sous-doués), père de l'humoriste et comédienne Stéphanie Bataille
Le 11/01/2021 à 13:01 par Marc ArlinModifié le 11/01/2021 à 13:26
Le comédien Etienne Draber est mort ce lundi matin, à l'âge de 81 ans. Second rôle à la carrière prolifique, il était aussi le père de l'humoriste et comédienne Stéphanie Bataille.
C'est le journaliste de l'AFP Jean-François Guyot qui a annoncé la triste nouvelle sur Twitter : le comédien Etienne Draber est mort ce lundi 11 janvier, à l'âge de 81 ans. L'acteur a été emporté par la Covid-19, selon le journaliste. Né à Strasbourg le 26 mars 1939, Etienne Draber avait fait ses classes au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique, dont il était ressorti lauréat. Après des débuts au théâtre sous la direction de Jean-Louis Barrault dans les années 60, il obtient son premier rôle au cinéma en 1965 dans le film Les Baratineurs de Francis Rigaud. Dans les années 70, il fait quelques apparitions face à Jean-Paul Belmondo dans L'héritier, aux côtés de Michel Piccoli et Gérard Depardieu dans Sept morts sur ordonnance ou Nathalie Baye dans Le plein de super. A la fin de cette décennie et pendant toute la décennie suivante, sa carrière s'oriente vers des comédies populaires comme Et la tendresse bordel ou Je vais craquer, avec Christian Clavier. Un de ses rôles les plus célèbres est celui de Bonnet, le censeur des turbulents enseignants Fabrice Luchini et Patrick Bruel dans P.R.O.F.S. de Patrick Schulmann.
Etienne Draber, visage familier des téléspectateurs
Il joue aussi le père de Julien Sanquin, incarné par l'acteur Philippe Taccini, dans Les Sous-doués de Claude Zidi. Dans un registre plus sérieux, on le voit dans Diva de Jean-Jacques Beineix, Milou en mai de Louis Malle ou Madame Bovary de Claude Chabrol. Dans les années 90, il se spécialise dans les rôles de notable pour la télévision. Il fait aussi un passage par l'écurie AB Productions : il incarne Monsieur Grand-Coin du Toit, patron de presse, dans la sitcom Le miel et les abeilles puis Marcel Charvet, directeur du conservatoire d'art dramatique, formant les jeunes héros de la série L'école des passions. Dans les années 2000, il continue d'être un visage familier pour le grand public, figurant au casting de séries à succès comme B.R.I.G.A.D en 2004, La Crim', en 2005, S.O.S 18 en 2008, ou encore Plus belle la vie (où il joue Robert, l'amant de Wanda Legendre). Son dernier rôle au cinéma, il l'a tenu en 2018 aux côtés de Stéphane Plaza et Julie Ferrier dans J'ai perdu Albert de Didier Van Cauwelaert. Etienne Draber était aussi le père de l'humoriste et comédienne Stéphanie Bataille, ancienne membre de la Bande à Ruquier et ayant fait plusieurs apparitions sur le petit comme sur le grand écran (Dix pour cent, Le sang de la vigne, Floride, Une famille à louer, le remake de Knock avec Omar Sy...).
Mort de Georges Pernoud : pluie d'hommages au père de Thalassa
La Rédaction (La Rédaction), Mis à jour le 11/01/21 18:36
Georges Pernoud est mort. Le présentateur de Thalassa est décédé dimanche 10 janvier 2021, a annoncé sa fille aînée Fanny Pernoud à l'AFP ce lundi : "Il est décédé dans un hôpital en région parisienne des suites d'une longue maladie", sans préciser laquelle. Il avait 73 ans.
De nombreuses personnalités rendent hommage à Georges Pernoux ce lundi 11 janvier, suite à l'annonce de son décès. Parmi les noms connus qui ont eu une pensée pour le présentateur du magazine de la mer, on compte le président de la République Emmanuel Macron, qui a salué sur Twitter un homme qui "a transmis aux Français son amour de la mer et des paysages. À notre génération, aujourd’hui, de protéger cette nature qu’il nous a appris à connaître. Pensées pour ses proches et pour ses collègues." Celle qui lui a succédé en 2017, Fanny Agostini, s'est quant à elle souvenue d'"un grand monsieur et une source d’inspiration. C’est avec émotion que je lui dis un dernier 'bon vent'." De son côté, Nicolas Hulot a estimé sur France 3 qu'il a "contribué aux premiers pas de l'écologie".
Georges Pernoud a présenté Thalassa de 1975 à 2017. D'abord voix off, il est ensuite apparu à l'écran, son visage devenant indissociable du magazine de la mer. Ses "bons vents" à chaque fin d'émission ont d'ailleurs marqué des générations, l'émission rassemblant des millions de téléspectateurs. Georges Pernoud présente Thalassa pendant 42 ans, jusqu'en 2017, une longévité exceptionnelle pour un animateur et une émission TV. Deux reportages de Thalassa avaient d'ailleurs été récompensés par le prix Albert-Londres.
France 3 prévoit un hommage à Georges Pernoud. Stéphane Sitbon-Gomez, numéro 2 de France Télévisions et directeur des antennes et des programmes, a annoncé au micro d'Europe 1 que France 3 préparait un hommage pour celui qui a travaillé auprès de la troisième chaîne pendant plus de quarante ans. France Télévisions "lui rendra un hommage spécial vendredi soir sur France 3, là où il avait habituellement rendez-vous avec les Français", car Thalassa était diffusée le vendredi soir.
Fernande Grudet, dite Madame Claude, née le 6 juillet 1923 à Angers et morte le 19 décembre 2015 à Nice, est une proxénète française qui, dans les années 1960-1970, est à la tête d'un réseau de prostitution qui compte pour clients des dignitaires de différents gouvernements, des diplomates et des hauts fonctionnaires.
Biographie
Jeunesse et formation
Fernande Grudet s'invente une vie dans Allô, oui, ou les Mémoires de Madame Claude (1975), signés Jacques Quoirez, et qui sont truffés de mensonges et d'affabulations. Alors qu'elle a des origines modestes, elle affirme être née dans une famille bourgeoise, avoir reçu une éducation très stricte chez les sœurs Visitandines. Elle y raconte également que son père était un industriel alors qu'il tenait un café rue Diderot à Angers et vendait des sandwiches à la gare pour subvenir aux besoins de sa famille
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Du couple Grudet naissent deux filles : Joséphine, la première fille, qui meurt en 1924, à l'âge de 19 ans, puis Fernande en 1923. Elle raconte également que son père résistant meurt sous l'Occupation alors qu'il décède à l'hôpital à 58 ans, le 26 janvier 1941, d'un cancer du larynx. Fernande, âgée de 18 ans, enterre son père ; sa mère est avec elle. Elle est élève à l'institution Jeanne-d'Arc puis à l'Immaculée-Conception d'Angers.
Fernande raconte également avoir eu une fille d'un résistant mort en déportation et qui fut élevée par sa grand-mère en province. Elle s'invente un passé de résistante déportée au camp de concentration nazi de Ravensbrück où elle aurait sauvé, grâce à un médecin du camp tombé sous son charme, Geneviève de Gaulle.
Cette vie tissée de mensonges perd de son lustre avec l’arrivée de Valéry Giscard d'Estaing au pouvoir et de Michel Poniatowski à la tête du ministère de l'Intérieur. À partir de 1976, le juge Jean-Louis Bruguière entreprend de démanteler le réseau ; le proxénétisme est sévèrement réprimé et Madame Claude est poursuivie par le fisc, qui lui réclame onze millions de francs, ses gains mensuels étant estimés à 70 000 francs, à quoi s'ajoutent les cadeaux en nature, bijoux, fourrures, automobiles ; condamnée cette même année, elle épouse un Suisse pour obtenir sa nationalité puis s’enfuit aux États-Unis en juin 1977. Elle prend le nom de Claude Tolmatcheff et ouvre une pâtisserie à Pacific Palisades (Los Angeles). Elle se remarie ensuite avec un barman homosexuel afin d'obtenir la carte verte, ouvre un restaurant, Le Canard, et se fait appeler Claude Cook. Elle est finalement dénoncée aux services de l'immigration. Persuadée qu'il y a prescription en ce qui concerne ses ennuis fiscaux, elle revient en France, en 1985, est arrêtée et purge une peine de quatre mois de prison. À sa sortie de prison, elle devient vendeuse de jeans dans une boutique de la rue Dauphine. En 1991, elle tente de monter un nouveau réseau de prostitution avec une douzaine de filles dans un appartement du quartier du Marais. Poursuivie par la justice pour proxénétisme aggravé en 1992, elle est condamnée à six mois de prison ferme, trente mois avec sursis et un million de francs d'amende. Ayant fait appel, la chambre de la cour d'appel de Paris confirme la condamnation le 4 février 1993, à trois ans d'emprisonnement dont trente mois avec sursis, à cinq ans d'interdiction de séjour et autant de privation des droits civiques. Elle était défendue par Me Francis Szpiner. Elle est incarcérée à la Maison d'arrêt de Fleury-Mérogis pendant dix mois puis s'installe quelque temps dans la Beauce. À partir de 2000, Fernande Grudet vit en recluse dans un petit appartement sur la Côte d’Azur. Elle tente de revoir sa fille, en vain. Elle subit un accident vasculaire cérébral en 2013 et meurt en 2015 à l'hôpital de Nice
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Outre l'impunité dont elle a bénéficié durant bien des années, le succès de son entreprise est dû à plusieurs facteurs et en particulier à deux éléments. D'abord, à la différence de la prostitution « classique » s'exerçant dans un lieu déterminé, Madame Claude a perfectionné, pour ne pas dire inauguré, un système consistant à mettre en relation des jeunes femmes, tout à fait averties et sélectionnées avant tout pour leur allure et leur minimum de culture, avec une clientèle aisée, et ce, par le biais du téléphone (d'où le nom de « call-girls » donné à ces jeunes femmes). Elle évitait ainsi le plus souvent tout contact avec la clientèle. Les témoignages d'anciens policiers de l'ex-brigade mondaine ont confirmé cette protection, lors de l'émission Un jour, un destin diffusée sur France 2
Mais surtout, loin d'être une proxénète classique (elle n'a jamais fait l'objet d'une plainte de la part des personnes de son réseau), elle a souvent permis à celles qui l'ont quittée de le faire sans difficulté pour continuer souvent une carrière d'actrice, de chef d'entreprise ou simplement la vie d'épouse d'un ancien client fortuné
Différentes personnalités politiques auraient fait partie de sa clientèle, comme le président américain John F. Kennedy, Moshe Dayan ou le guide libyen Mouammar Kadhafi, mais aussi des célébrités du grand banditisme et de l'administration policière qui auraient assuré sa protection. Elle s'est liée avec des personnages d'origines les plus diverses, parmi lesquels Pierrot le Fou, Marlon Brando ou encore le neveu du roi Farouk, le milliardaire égyptien Ibrahimi
Les confidences sur l'oreiller, transmises par Madame Claude aux services secrets, la mettaient à l'abri de tout désagrément. Cette situation perdura jusqu'à l'arrivée au pouvoir de Valéry Giscard d'Estaing.
À cette époque, les nouvelles dispositions législatives prises à l'encontre de la prostitution, se concrétisent par la fermeture de tous les hôtels de passe, mais aussi des « maisons » connues, comme celle de Madame Billy, autre pourvoyeuse de plaisirs pour la jet-set de l'époque
Enquêtes et adaptations
L'histoire de Madame Claude et de son réseau a inspiré des auteurs et des cinéastes.
Le livre d'Élisabeth Antébi et Anne Florentin, Les Filles de Madame Claude, est le premier du genre à retracer l'ascension de Madame Claude et la vie quotidienne de ses « pensionnaires ».
Le film Le Téléphone rose (1975) d'Édouard Molinaro lui fait référence.
Elle est un personnage non visible du film Le Professionnel (1981) de Georges Lautner, passant un coup de téléphone à Doris Frederiksen.
Sa vie a été adaptée dans le film Madame Claude par le réalisateur Just Jaeckin en 1977 avec Françoise Fabian. Une suite intitulée Madame Claude 2 est réalisée par François Mimet en 1981, avec Alexandra Stewart cette fois. En 2020 sort la version Madame Claude de Sylvie Verheyde, avec Karole Rocher.
Une série d'ouvrages érotiques est éditée dans les années 1980 dans la collection « Les dossiers secrets de Madame Claude » (éditions E1).
En 1995, le documentaire Les Confessions de Madame Claude, réalisé par Patrick Meadeb, où Madame Claude se livre, face à la caméra, à Isabelle Morini-Bosc, connaît un record d'audience sur TF1.
En 2010, l'émission Un jour, un destin. Madame Claude : sexe, mensonges et secrets d’État, diffusée le mardi 14 septembre 2010, 22 h 55 sur France 2, retrace la vie de Madame Claude.
Publications
1986 : Claude Grudet, Le meilleur c'est l'autre, éditions Jacob Duvernet
1994 : Claude Grudet, Madam, éditions Michel LafonDans cette « histoire de Madame Claude par Madame Claude » largement fantasmée, celle-ci s'invente une famille, trois frères (elle n'en avait pas) élevés chez les jésuites, un père ingénieur (alors qu'il était ouvrier) et raconte qu'elle a été déportée durant la guerre, alors que son nom n'apparaît dans aucun camp de concentration.
L’ordre de la Toison d’or, dit aussi la Toison d’or ou la Toison, est aujourd'hui l'ordre de chevalerie le plus élevé et le plus prestigieux d'Espagne. Il fut initialement fondé par le duc de Bourgogne Philippe le Bon, à Bruges (ville de l'État bourguignon) le 10 janvier 1430, à l'occasion de son mariage avec Isabelle de Portugal.
Son premier chapitre se tient à Lille l'année suivant sa création, en 1431, le port du collier devenant obligatoire le 3 décembre de la même année.
Le nom de l'ordre est inspiré du mythe grec de la Toison d'or, complété par l'histoire biblique de Gédéon (en référence à sa force spirituelle, comme indiqué sur la somptueuse tapisserie qui ornait les lieux de réunion des chapitres à partir de 1456). Dès lors l'ordre de la Toison d'or sera placé sous le patronage des deux personnages.
Depuis la mort de Charles II d'Espagne (1700), l'ordre est divisé en une branche espagnole et une branche autrichienne, mais cette dernière (ordre dynastique depuis la fin de l'empire austro-hongrois en 1918) n'est pas reconnue en France
Histoire
Philippe le Bon qui institua l'ordre de la Toison d'or.
En France, seul l'ordre de la Toison d'or décerné par l'Espagne est reconnu et peut être licitement porté après autorisation de la Grande chancellerie de la Légion d'honneur. En effet, la famille de Habsbourg-Lorraine n'est pas une puissance souveraine et est donc incapable de conférer la moindre décoration. Le Français qui accepterait et porterait une telle décoration invalide s'exposerait aux sanctions prévues par le code de la Légion d'honneur (articles R 160, R 161 et R 173 du Code de la Légion d'honneur et de la médaille militaire).
Les collections médiévales de l'ordre, demeurées possession des Habsbourg, sont exposées à Vienne, au Schatzkammer (trésor impérial) de la Hofburg.
Les premiers membres de l'ordre furent, chronologiquement, Philippe le Bon, Guillaume de Vienne, Régnier Pot et Jean de Roubaix.
Charlie Hebdo est un journal hebdomadaire satirique français fondé en 1970 par François Cavanna et le professeur Choron. Il fait une large place aux illustrations, notamment aux caricatures politiques, et il pratique aussi le journalisme d'investigation en publiant des reportages à l'étranger ou sur les domaines les plus divers : les sectes, les religions, l'extrême droite, l'islamisme, la politique, la culture. Le journal paraît tous les mercredis. Il a publié également des hors-séries à périodicité variable.
Créé en 1970 pour remplacer la version hebdomadaire d'Hara-Kiri, édité par la même équipe et venant d'être interdite à la suite d'un titre sur la mort du général de Gaulle, il est publié régulièrement jusqu'en 1981. Défenseur acharné de la liberté de la presse, son positionnement politique est celui d'un journal de gauche critique, antimilitariste et anticlérical, dans une société profondément marquée par Mai 68. Après un unique numéro en 1982, la parution cesse jusqu'en 1992, date à laquelle une partie des membres de l'ancienne équipe, Cabu en tête, se retrouve pour relancer Charlie Hebdo avec de nouvelles personnes.
La reprise par Charlie Hebdo des caricatures de Mahomet du Jyllands-Posten, en 2006, a déclenché contre le journal de vives réactions, parfois violentes, dans des pays musulmans et un procès d'associations musulmanes pour « injures publiques à l’égard d’un groupe de personne en raison de leur religion » gagné par la rédaction. En novembre 2011 le siège du journal est endommagé par un incendie criminel. Le 7 janvier2015, un attentat islamiste perpétré par les frères Kouachi tue douze personnes, dont huit collaborateurs de l'hebdomadaire en pleine conférence de rédaction. Les manifestations des 10 et 11 janvier 2015 contre les attentats ayant visé Charlie Hebdo et la prise d'otages du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes réunissent plus de 4 millions de manifestants, ce qui en fait le plus important rassemblement de l'histoire moderne du pays. Le numéro 1178, dit « des survivants », sort le mercredi suivant, tiré à près de huit millions d'exemplaires ; le journal passe en moins d'un mois de 10 000 à 220 000 abonnés.
Le 5 mai 2015, le PEN club international remet à New York le prix du courage et de la liberté d'expression à l'équipe des survivants. L'initiative, chaudement soutenue par Salman Rushdie, provoque une controverse aux États-Unis et au Royaume-Uni.
« L'esprit Charlie » est invoqué pour défendre la liberté d'expression, l’humour décapant et irrévérencieux, les valeurs de gauche, la défense de la laïcité, et a influencé plusieurs médias français.
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