Date de création : 09.04.2012
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Le président de la République s’est placé en isolement, mais « continuera de travailler ». Le premier ministre, Jean Castex, s’est lui aussi isolé.
Emmanuel Macron a été diagnostiqué positif au Covid-19, a annoncé l’Elysée jeudi 17 décembre. Le président de la République va s’isoler pendant sept jours.
Après le diagnostic établi par « des tests RT-PCR réalisés dès l’apparition de premiers symptômes », le chef de l’Etat « s’isolera pendant sept jours », mais « continuera de travailler et d’assurer ses activités à distance », ajoute la présidence dans un communiqué. Un fidèle d’Emmanuel Macron se veut rassurant sur son état de santé. « Il n’est pas abattu, il va bien et n’a que des légers symptômes. Il continue à bosser. Ce matin, il a même organisé des visios à distance », confie cette source. Brigitte Macron, cas contact mais qui « ne présente aucun symptôme », s’est elle aussi placée en isolement. Elle était négative au Covid-19 mardi 15 décembre, selon les résultats d’un test avant une visite dans un service pédiatrique de l’hôpital Saint-Louis à Paris.
Un dîner politique s’est tenu à l’Elysée mercredi soir autour d’Emmanuel Macron, comme l’a révélé Le Point, au sujet de la préparation des élections régionales. Etaient présents le premier ministre, Jean Castex, le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, le président du MoDem, François Bayrou, le délégué général de LRM, Stanislas Guerini, les conseillers politiques d’Emmanuel Macron, Thierry Solère et Stéphane Séjourné, le président du groupe LRM à l’Assemblée nationale, Christophe Castaner, celui du groupe Modem, Patrick Mignola, et le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler. « Les règles de distanciation ont été respectées », rapporte un participant, qui assure que le chef de l’Etat ne présentait alors « aucun » symptôme. Les personnes présentes ne sont pas pour autant considérées comme cas contacts, assure-t-on au sommet de l’Etat, « car il y avait de la distance et les masques entre les plats ». « Sauf peut-être les voisins de table », précise un conseiller.
Test négatif pour Jean Castex, qui reste en isolement
Emmanuel Macron et Jean Castex s’étaient par ailleurs vus en tête à tête pour un café mardi soir. C’est pour cette raison que le chef du gouvernement a été considéré comme un cas contact. Un test PCR a été réalisé jeudi matin et s’est révélé négatif. Le premier ministre doit cependant rester en isolement pendant sept jours après le dernier contact avec Emmanuel Macron, conformément au protocole sanitaire.
« Son agenda va être adapté de manière à ce qu’il puisse travailler en distanciel pendant les sept prochains jours », a expliqué Matignon. Le chef du gouvernement a donc renoncé à présenter au Sénat le plan de stratégie vaccinale jeudi matin – c’est le ministre de la santé, Olivier Véran, qui a prononcé le discours à sa place. Il a dit avoir une « pensée particulière » pour le président de la République.
Le conseil des ministres en visioconférence
Le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, est également considéré comme cas contact et s’est lui aussi placé en isolement. Certains présidents de groupes politiques, comme Valérie Rabault (PS) ou Olivier Becht (Agir ensemble), qui comme le président de l’Assemblée nationale, ont déjeuné mardi avec le chef de l’Etat, ont annulé leurs rendez-vous ou se sont isolés, ont fait savoir des sources parlementaires. Le secrétaire général de l’Elysee, Alexis Kohler, est également cas contact de M. Macron et doit lui aussi s’isoler, a fait savoir l’Elysee.
nt pas considérés comme cas contacts, car ils portaient des masques et se trouvaient à distance », selon un conseiller de l’exécutif. Le dernier conseil des ministres de l’année, prévu lundi 21 décembre, se déroulera en visioconférence.
Le chef du gouvernement espagnol cas contact de Macron
Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, qui a rencontré M. Macron lundi à Paris, a fait savoir jeudi qu’il se mettait en quarantaine jusqu’au 24 décembre à la suite de l’annonce du test Covid-19 positif du président français. Les deux hommes se sont vus à l’occasion du 60e anniversaire de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Le premier ministre du Portugal, Antonio Costa, s’est lui aussi placé en « isolement préventif » après s’être entretenu mercredi avec M. Macron. Il s’est soumis à un test Covid-19 dans la matinée de jeudi.
Le premier ministre britannique, Boris Johnson, lui aussi touché par le coronavirus en avril, a souhaité jeudi un prompt rétablissement à Emmanuel Macron dans un message en français sur Twitter :
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Second rôle populaire au cinéma, au théâtre et à la télévision avec une centaine de films, de pièces et de séries depuis le début des années 1960, Caroline Cellier a été dirigée par les plus grands réalisateurs.
L’actrice Caroline Cellier récompensée par le César de la meilleure actrice de second rôle en 1985 pour L’Année des méduses, de Christopher Frank, est morte mardi 15 décembre à Paris à l’âge de 75 ans des suites d’une longue maladie, a fait savoir son entourage.
Second rôle populaire au cinéma, au théâtre et à la télévision avec une centaine de films, de pièces et de séries depuis le début des années 1960, Caroline Cellier, aussi à l’aise dans le drame que la comédie, a été dirigée par les plus grands réalisateurs, dont Claude Lelouch (La Vie, l’amour, la mort), Claude Chabrol (Que la bête meure), Edouard Molinaro (Les Aveux les plus doux, L’Emmerdeur…), Henri Verneuil (Mille milliards de dollars)…
« Tu resteras éternellement ma force »
En 1992, son époux, Jean Poiret, l’avait enrôlée dans Le Zèbre. Unis depuis 1965, Caroline Cellier et Jean Poiret s’étaient mariés en 1992. Ils ont eu un fils, Nicolas Poiret, scénariste et dramaturge.
« Aujourd’hui, on se quitte pour quelques minutes, mais tu auras été et tu resteras éternellement ma force, mes fous rires, mes angoisses, ma dérision, mes coups de sang, ma chevalière des injustices, ma détectrice d’hypocrisie, ma lune, ma Moune, ma mère, ma bataille ! », a écrit Nicolas Poiret sur son compte Instagram, dans la nuit de mardi à mercredi.
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Pierre-Étienne Flandin, né le 12 avril 1889 à Paris 16e et mort le 13 juin 1958 à Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes), est un avocat et homme d'État français.
Chef de file de la droite libérale et dirigeant de l'Alliance démocratique dans les années 1930, il est président du Conseil (chef du gouvernement) de novembre 1934 à mai 1935 et organise la conférence de Stresa, en Italie, pour faire front commun contre le réarmement de l'Allemagne. En 1938, il approuve les « Accords de Munich » en adressant ses félicitations personnelles aux quatre signataires. Le 13 décembre 1940, il est vice-président du Conseil en remplacement de Laval et ministre des Affaires étrangères du régime de Vichy pendant 57 jours.
Frappé d'indignité nationale pour sa participation à Vichy, il effectue 26 mois de prison à la Libération avant d'être relevé de sa condamnation.
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En 1582, l'année n'a pas eu en France de 12 décembre. Du fait de l'adoption du calendrier grégorien par ce pays, le lendemain du dimanche 9 décembre a été le lundi 20 décembre directement (cf. naissances et décès en France ci-après, la même année).
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Félix Le Peletier de la Houssaye était un homme d'État français né le 25 mars 1663 à Paris et mort le 20 septembre 1723.
Biographie
Le Pel(l)etier de la Houssaye était issue d'une famille de robe au service de la royauté depuis des décennies. Par sa mère Catherine Le Picart de Périgny (femme de Nicolas Le Pelletier de La Houssaye, maître des requêtes), il était le cousin germain du chancelier d'Aguesseau (fils d'Henri d'Aguesseau et de Claire-Eugénie Le Picart de Périgny). Sa sœur Catherine Le Pelletier de La Houssaye épousa Michel-Jean Amelot. Il suivit une importante formation juridique avant de devenir conseiller au Châtelet, puis au Parlement en 1687. Il devint ensuite procureur de la commission établie pour les affaires de l'ordre de Saint-Lazare.
En 1694, il devint intendant à Soissons, où il dut lutter contre la crise de subsistance et contre les protestants. Intendant de Rouergue, puis de Montauban de 1698 à 1700, il occupa ensuite l'intendance d'Alsace, à Strasbourg, de 1700 à 1715. Son administration fut particulièrement remarquable, puisqu'il parvint à surmonter les crises de subsistance des années 1708-1710, ainsi que de graves problèmes financiers sans compter les innombrables désordres engendrés par la guerre de Succession d'Espagne. En 1715, il quitta son poste après avoir refusé d'être ambassadeur au congrès de Baden.
Sous la Régence, la protection de d'Aguessau lui permit d'entrer dans l'entourage de Philippe d'Orléans, dont il administra les biens.
Après la chute de John Law et l'intérim de Michel Robert Le Peletier des Forts, il fut nommé contrôleur général des finances le 12 décembre 1720. Il devint aussi prévôt maître des cérémonies de l'ordre du Saint-Esprit le 25 mars 1721.
Aux Finances, Le Peletier de la Houssaye forma une équipe chargée de redresser une situation financière catastrophique. Il s'adjoignit ainsi Henri Lefèvre d'Ormesson, Jean-Baptiste de Gaumont, Charles Gaspard Dodun et son propre fils Félix-Claude. Mais face à la banqueroute générée par l'écroulement du système de Law, il ne put rien faire et son ministère marqua le retour en grâce des fameux frères Pâris. Ces derniers s'emparèrent alors véritablement des affaires en liquidant le Système. Ils firent ainsi diminuer considérablement le volume de papier-monnaie mis en circulation. Cependant, toutes ces mesures ne furent pas suffisantes et l'état au vrai de 1721 accusait encore un fort déficit. Le 21 avril 1722 Le Peletier finit par remettre sa démission tandis que des bouleversements ministériels se préparaient. Son bref passage aux affaires a surtout été marqué par ses aventures galantes, très connues de la Cour.
Il mourut peu après, le 20 septembre 1723 à Paris
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Le système de Law, imaginé par l'Écossais John Law en développant l'utilisation de papier-monnaie plutôt que d'espèces métalliques, et afin de faciliter le commerce et l'investissement, a été mis en place en France, sous la régence de Philippe d'Orléans, de 1716 à 1720, dans le but de liquider la dette laissée par Louis XIV. Créée par Law, la Banque générale — société par actions — va jusqu'à absorber l'activité coloniale française de sa société sœur, la Compagnie perpétuelle des Indes. À l'origine des premières grandes émissions de titres boursiers, le système de Law est une étape incontournable de l'histoire des bourses de valeurs.
La spéculation qui se joue sur les actions des différentes sociétés de Law va finalement en ruiner le système, lorsque le cours retombe aussi vite qu'il était monté, à la suite d'un mouvement de panique. Quand les actionnaires et porteurs de billets, à partir de juillet 1720, demandent subitement à récupérer leur or, les richesses coloniales ne sont pas encore arrivées et le numéraire fait défaut : le système doit alors admettre sa banqueroute.
Naissance du système
Alors qu'il avait déjà tenté d'approcher le roi Louis XIV dix ans plus tôt, John Law revient en France en 1714. Il est reçu par le duc d'Orléans, qui le recommande à Desmarets, contrôleur général des finances. En septembre 1715, Louis XIV meurt et, Louis XV étant encore enfant, le duc d'Orléans devient Régent. Les finances du royaume sont alors dans un état désastreux après des décennies de guerre. La dette s'élève alors à 2,8 milliards de livres, soit l'équivalent d'une dizaine d'années de recettes, un record absolu. Le Régent reçoit une nouvelle fois John Law et, convaincu par son système, l'impose à ses conseillers, Noailles, Rouillé et Amelot.
Le 2 mai 1716, Law est autorisé par édit à créer une banque privée, sur le modèle de la banque d'Angleterre, qui prend le nom de « Banque générale », établie à Paris, rue Vivienne, dans une partie de l'ancien palais Mazarin. Mais bientôt la rue Quincampoix fut le centre de cet agiotage. Son capital s'élève alors à 1 million de livres, réparti en 2 000 actions de 500 livres, payables pour un quart en espèces et pour le reste en « papiers d'État ». La banque connaît un succès immédiat du fait de l'annuité très élevée (7,5 %). Le 10 avril 1717, un nouvel édit élargit les privilèges de la banque : les billets qu'elle émet, convertibles à vue, peuvent être reçus en paiement des impôts. Le capital est porté à 6 millions.
DéveloppementsLe 23 août 1717, Law obtient la rétrocession des privilèges de la Compagnie de la Louisiane, cédée par le financier Antoine Crozat pour acquitter une dette vis-à-vis de l'État à la suite de l'opération du visa. Le 6 septembre, Law crée la Compagnie d'Occident, pour les colonies françaises d'Amérique et du Sénégal, rapidement surnommée la Compagnie du Mississippi. Dès lors, il détient le monopole commercial de la Louisiane pour vingt-cinq ans, avec l'objectif de peupler la colonie de 6 000 Blancs et de 3 000 Noirs en dix ans, pour concurrencer l'Espagne et l'Angleterre.
Son capital s'élève à 100 millions de livres, réparties en 200 000 actions payables en papier d'État, comportant 4 % de dividendes. Là encore, c'est un succès : Law présente la Louisiane comme un pays de cocagne pour attirer les capitaux, mais les colons ne sont pas suffisamment nombreux au départ et la plupart le font pour échapper aux galères. L'opération permet d'éponger 60 millions de livres de dette publique.
"Pour peupler le territoire on commença par faire arrêter tous les mauvais sujets et les filles publiques détenus dans les prisons. La mesure aurait été bonne si l'on se fut borné à faire disparaître cette écume, mais on abusa bientôt de cette épuration. On s'empara d'une assez grande quantité d'honnêtes artisans. Des femmes, dans l'espoir de vivre sans crainte avec leurs amants, payèrent des archers pour envoyer promener leurs maris au Mississipi. Des fils, pour jouir plus vite des biens de leurs pères, usèrent du même moyen"
Law entend faire de ses deux établissements des institutions publiques. Dans son esprit, les deux sont liés : il s'agit d'attirer l'encours métallique circulant dans le royaume, pour écouler, en remplacement, du papier-monnaie gagé sur la puissance économique de la France. Selon Law, cette dernière est virtuellement illimitée : elle est assise sur l'exploitation des colonies françaises. Si le Régent est gagné à ces théories, elles ne rencontrent que peu d'appui ailleurs. Seuls l'abbé Dubois et le duc de Saint-Simon en sont les partisans, à vrai dire, un peu tièdement.
La Banque générale devient Banque royale le 4 décembre 1718 avec effet le 1er janvier 1719 : les billets de banque sont désormais garantis par le roi. En 1719, la compagnie absorbe la Compagnie française des Indes orientales, la Compagnie de Chine et d'autres sociétés commerciales rivales. Elle devient ainsi la Compagnie perpétuelle des Indes. Law obtient en sus la ferme du tabac et rachète de façon arbitraire la ferme des impôts indirects aux frères Pâris. En juillet 1719, la compagnie reçoit la Surintendance des monnaies et donc le monopole d'émission en France. En octobre, enfin, elle reçoit les recettes générales.
Toutes ces institutions dirigées par Law font que, désormais, un seul homme possède la mainmise complète sur l'ensemble du commerce extérieur et du système fiscal de la France. L'émission des actions de la compagnie permet de convertir les anciennes rentes et autres papiers de l'État et donc de les liquider : le niveau de la dette publique baisse. Law espère alors qu'un meilleur contrôle du système et une meilleure gestion permettront de substantiels profits. En outre, la compagnie prête 1,2 ou 1,6 milliard de livres au Régent, au taux de 3 %, en vue de rembourser une série de dettes publiques. Un second prêt de 200 millions sert au remboursement des offices dits « inutiles ». Ces prêts entraînent des augmentations successives de capital, laissant ainsi libre cours à la spéculation qui démarre en juillet 1720 : ce sont les fameuses scènes de la rue Quincampoix, largement romancées par Le Bossu de Paul Féval.
La crise
En 1720, la banque et la compagnie fusionnent. Law, converti au catholicisme par l'abbé de Tencin qui le seconde efficacement, est nommé contrôleur général des finances le 5 janvier, pour attirer les capitaux. La situation s'emballe : pour briser la traditionnelle thésaurisation française de l'or et de l'argent, Law interdit la possession de plus de 500 livres de métaux précieux par foyer, sous peine de confiscation et d'amende. Une récompense est promise aux dénonciateurs, et des perquisitions ont lieu, même chez les ecclésiastiques. Le 11 mars, pour décourager le public de la monnaie métallique, il suspend la valeur libératoire de l'or, à dater du 31 décembre. Alors que l'opinion publique gronde, il fait arrêter les « semeurs de faux bruits », qui sont déportés aux colonies, ce qui crée un scandale. Dès le 24 mars, la rumeur d'une banqueroute est répandue par quelques initiés (ce qui constituerait aujourd'hui encore un délit).
Parallèlement, la propagande orchestrée par Law sur « l'Eldorado de la Louisiane » s'épuise et ne trouve plus preneur. Des grands comme le prince de Conti, ou le duc de Bourbon, viennent en personne retirer de l'or au siège de la banque, rue Quincampoix, ce qui entraîne des émeutes. Le cours des actions chute, sans que Law parvienne à le contrôler. Le 17 juillet, 17 morts sont ramassés à la suite des émeutes rue Quincampoix. Le 21 juillet, un arrêt institue une semi-banqueroute. Le Parlement, qui tente de résister, est exilé à Pontoise. Ceci précipite la chute du système, qui est supprimé par paliers entre septembre et octobre. Le 10 octobre, enfin, on annonce la suspension des billets de la Banque royale à compter du 1er novembre.
Le système de Law n'est plus. John Law lui-même, qui a démissionné de ses fonctions ministérielles, s'enfuit de Paris le 14 décembre, avant de s'exiler à Venise. Il est remplacé par Le Peletier de La Houssaye dès le 12 décembre 1720.
La liquidation
La liquidation du système est confiée aux frères Pâris, anciens munitionnaires enrichis pendant la guerre de Succession d'Espagne devenus banquiers. Un arrêt du 28 octobre oblige les détenteurs d'actions à les faire timbrer (le « visa ») au siège de la société. Ceux jugés « de bonne foi » les reçoivent sous huitaine, les autres… sous trois ans.
La commission du visa s'étale du 2 janvier 1721 à janvier 1722. Elle concerne 2,5 milliards de livres de papier, pour un total de 511 000 déposants. Cette recension permet d'estimer la population concernée par le système de Law : environ 2 millions de personnes, soit 10 % de la population. Parmi les déposants, 251 000 détiennent moins de 500 livres et 100 000 plus de 10 000 livres. À la fin du visa, la dette du royaume est ramenée à 1,7 milliard de livres. 185 spéculateurs ont été frappés d'amende, pour un total de 187 millions de livres. Les deux cinquièmes des « visés » ont été totalement indemnisés. Sous 400 livres, tous l'ont été. Les moins riches, contrairement aux idées reçues, n'ont donc pas été pénalisés par la chute du système
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Bilan
Le système de Law a permis de prendre en charge une partie de la dette de l'État, qui, momentanément plus libre de ses mouvements, a pu soutenir la guerre contre l'Espagne. Plus discrètement, cette bouffée d'air financière lui a permis de corrompre certains ministres autrichiens, et sans doute les troupes irlandaises envoyées par l'Espagne pour appuyer la conspiration de Pontcallec.
Cependant, la chute du système rend la France durablement méfiante à l'égard du papier-monnaie : il a ruiné bon nombre d'actionnaires, tout en enrichissant considérablement ceux qui avaient su revendre à temps. Le système de Law a donc permis une certaine mobilité sociale, mais a également suscité des rancœurs tenaces.
Dans le domaine purement économique, la meilleure circulation de la monnaie a dynamisé le commerce extérieur, principalement vers les colonies. Dans la période qui suit, les négociants prennent conscience que l'offre de monnaie peut augmenter et surtout que la vitesse de circulation des capitaux est à la base de la croissance. La Compagnie des Indes envoya par la suite 10 à 11 bateaux par an aux Indes sur la période 1720-1770, contre seulement 3 ou 4 sur la période 1664-1719. Près de la moitié des produits qui reviennent de l'Orient, en valeur, sont des métaux précieux, qui se recyclent dans le circuit économique.
Une expérience imitée avec prudence
En 1745, le prince Charles-Emmanuel est confronté à une grave crise financière à Turin. Le cours du blé flambe et l'argent se raréfie. Ses conseillers, se souvenant du Système, tentent de lancer une monnaie papier mais en ne reproduisant pas les mêmes erreurs : le papier sera gagé sur le Trésor ducal. Ce sont là les premiers billets imprimés en langue italienne. Des coupures de 100, 200, 500, 1 000 et 3 000 lires sortent des presses pour un montant total de 6 millions, garanti par le duché de Savoie et le royaume de Sardaigne, remboursables sur 5 ans et donnant droit à un intérêt de 4 %. L'émetteur est la Regie Finanze di Torino, alors l'une des banques les plus solides d'Europe. Par la loi du 26 septembre 1745, les billets ont cours légal et doivent être obligatoirement acceptés comme monnaie. La situation financière rentre dans l'ordre à la fin de l'année 1746.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_Law
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La paulette, de son vrai nom droit annuel, était une taxe facultative qui permettait aux officiers qui la payaient de transmettre automatiquement leur office sous l'Ancien Régime français. Elle fut instaurée le 12 décembre 1604 sous le règne d'Henri IV de France. La paulette représente, au début du XVIIe siècle, 5 à 10 % des recettes de l'État.
Histoire
Ce mot tire son origine de son instigateur, Charles Paulet, secrétaire de la chambre du roi mais aussi le premier à qui la perception de ce droit fut affermée. À l'origine, cette mesure est une initiative de Maximilien de Béthune de Sully, Premier ministre du roi, initiative datant de 1602, mais qui n'aboutit qu'en 1604.
Avant la paulette, une charge revenait au roi à la mort de l'officier ou pouvait être cédée contre le paiement d'une taxe de résiliation, mais à condition que l'officier survive 40 jours à l'acte de résiliation. La paulette, qui se montait à un soixantième de la valeur de la charge, à verser annuellement au roi, supprimait la clause des quarante jours, facilitant la transmission par l'officier de sa charge à la personne de son choix, notamment des bourgeois à leurs enfants.
Les députés de la noblesse aux états généraux de 1614 demandèrent, sans succès, l'abolition de la paulette et le rachat des offices par le roi. Selon le romancier Robert Merle, cette hostilité de la noblesse à la paulette aurait découlé, lors de ces états généraux et postérieurement, de sa crainte d'être supplantée par la bourgeoisie
L'initiative de Mazarin et du surintendant Particelli de modifier les conditions financières du renouvellement de la paulette en 1648 est une des causes indirectes de la Fronde
Un édit de 1771 porta le droit annuel au centième de la valeur de l'office estimée par l'officier lui-même (la valeur « marchande » de l'office en somme), le centième denier, ce qui fit plus que doubler les recettes que le roi tirait de ce droit (plus de 3 600 000 livres). Au cours du XVIIIe siècle de nombreux offices furent exemptés : les membres des cours souveraines, les maîtres des requêtes, les intendants des finances et du commerce, les baillis et les sénéchaux, les grands-maîtres des eaux et forêts, etc.
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Une navette d'Eurotunnel à la sortie du tunnel sous la Manche, en France.
Le tunnel sous la Manche (en anglais, The Channel Tunnel ou Chunnel est un tunnel ferroviaire reliant le sud-est du Royaume-Uni (Angleterre) et le nord de la France, donc le réseau ferroviaire britannique au réseau européen. Composé de deux tubes latéraux parcourus par des trains, et d'un tube central de service plus petit, il est long de 50,5 kilomètres dont 38 percés sous la mer. Il est exploité par la société franco-britannique Eurotunnel, filiale de Getlink.
C'est actuellement le tunnel ayant la section sous-marine la plus longue du monde. Il est légèrement moins long que le tunnel du Seikan entre les îles de Honshū et Hokkaidō au Japon, mais comporte un tronçon plus long de 15 km que le tronçon sous-marin du tunnel du Seikan mesurant 23,3 km. En 1997, l'American Society of Civil Engineers (Association américaine des ingénieurs en génie civil) le désigne comme l'une des sept merveilles du monde moderne et, en 2013, la Fédération Internationale des Ingénieurs Conseils le désigne comme « projet majeur de Génie civil des 100 dernières années ».
Sa construction a été réalisée par TransManche Link (TML), consortium de dix entreprises de travaux publics (cinq britanniques et cinq françaises). Il est inauguré le 6 mai 1994 et ouvert au service commercial depuis le 1er juin 1994.
Le service navette d'Eurotunnel permet la traversée des véhicules routiers et de leurs passagers sur des trains adaptés, en environ 35 minutes. La traversée des voyageurs sans véhicule est assurée par des trains Eurostar, de type TGV et conçus spécialement pour cette ligne. À l'origine du projet du tunnel, il était aussi prévu la circulation de trains de nuit. Des voitures-lit (voitures « Nightstar ») ont été conçues et construites pour ce service mais elles n'ont jamais été utilisées pour cela (elles ont été revendues à l'opérateur canadien Via Rail Canada).
Le tunnel à ses deux extrémités est relié :
au réseau autoroutier (A16 en France et M20 en Angleterre) et routier ;
au réseau de chemin de fer « classique » (autre que celui à grande vitesse) pour les trains de fret et côté britannique pour les trains Eurostar avant l'ouverture de la LGV britannique ;
au réseau de chemin de fer à grande vitesse (LGV Nord côté français et High Speed 1 côté britannique) pour les trains à grande vitesse.
La LGV britannique est en voie normale (1 435 mm), avec un gabarit large et moderne, européen, permettant au fret en gabarit GC, (gabarit des nouvelles lignes grande vitesse en Europe) d'être transporté jusqu'au point kilométrique de Barking. La ligne est électrifiée en 25 kV AC.
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Eleanor Roosevelt tenant la version anglaise de la DUDH en novembre 1949.
La Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH) est adoptée par l’Assemblée générale des Nations
unies le 10 décembre 1948 à Paris au palais de Chaillot par la résolution 217 (III) A. Elle précise les droits fondamentaux de l'homme. Sans véritable portée juridique en tant que tel, ce texte est une proclamation de droits, par conséquent il n'a qu'une valeur déclarative.
Cinquante États sur les 58 participants devaient adopter cette charte universelle. Aucun État ne s'est prononcé contre et seuls huit se sont abstenus. Parmi eux, l'Afrique du Sud de l’apartheid refuse l'affirmation au droit à l'égalité devant la loi sans distinction de naissance ou de race ; l’Arabie saoudite conteste l’égalité homme-femme. La Pologne, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie et l'Union soviétique (Russie, Ukraine, Biélorussie), s'abstiennent, quant à eux, en raison d'un différend concernant la définition du principe fondamental d’universalité tel qu'il est énoncé dans l’article 2 alinéa 1. Enfin, les deux derniers États n'ayant pas pris part au vote sont le Yémen et le Honduras.
Le texte énonce les droits fondamentaux de l’individu, leur reconnaissance, et leur respect par la loi. Il comprend aussi un préambule avec huit considérations reconnaissant la nécessité du respect inaliénable de droits fondamentaux de l'homme par tous les pays, nations et régimes politiques, et qui se conclut par l’annonce de son approbation et sa proclamation par l’Assemblée générale des Nations unies.
Le texte du préambule et de la déclaration est inamovible. Sa version en français, composée de 30 articles, est un original officiel, signé et approuvé par les membres fondateurs de l'Organisation des Nations unies, et non une traduction approuvée.
Genèse et rédaction
De 1946 à 1948, les délégués des Nations unies se sont consacrés à l'élaboration de la Déclaration. Créée en 1946 par le Conseil économique et social, la Commission nucléaire des droits de l’homme a fixé comme principal mandat de la nouvelle Commission des droits de l’homme l’élaboration d’une charte internationale.
Au début de l’année 1947, lors de sa première session, la Commission des droits de l’homme a établi un Comité de rédaction. Initialement composé de la présidente, Eleanor Roosevelt, du vice-président, P.C. Chang, et du rapporteur, Charles Malik, le Comité de rédaction sera élargi dans un second temps. Il se compose des membres suivants :
Eleanor Roosevelt, 1884-1962, États-Unis, présidente du Comité de rédaction ;
P. C. Chang, 1893-1957, Chine, vice-président du Comité de rédaction ;
Émile Saint-Lot (en), 1904-1976, Haïti, rapporteur du Comité de rédaction. La lecture de la DUDH a été faite pour la première fois devant l'assemblée générale de l'ONU par son rapporteur, Émile Saint-Lot ;
William Roy Hodgson, 1892-1958, Australie, membre de la Commission des droits de l'homme ;
Hernán Santa Cruz, 1906-1999, Chili, membre de la Commission des droits de l'homme ;
René Cassin, 1887-1976, France, membre de la Commission des droits de l'homme ;
Alexandre Bogomolov, 1900-1969, URSS, membre de la Commission des droits de l'homme ;
Charles Dukes (en), 1880-1948, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, membre de la Commission des droits de l'homme ;
John Peters Humphrey, 1905-1980, Canada, directeur de la Division des droits de l'homme des Nations unies.
Le Comité de rédaction se réunit pour sa première session du 9 au 25 juin 1947, puis pour une deuxième session du 3 au 21 mai 1948. Le projet de Déclaration rédigé par le Comité et transmis pour discussion à la Commission des droits de l’homme, puis au Conseil économique et social, et enfin à l’Assemblée générale. De nombreux amendements et propositions seront encore proposés par les États membres de l’ONU au sein de ces différents organes.
Structure
La structure qui sous-tend la Déclaration apparaît dans sa seconde version préparatoire, élaborée par René Cassin.
Se démarquant du premier jet de John Peters Humphrey, simple liste de droits conforme au modèle du Bill of Rights de nombreux États américains, ce texte commence par un préambule « à la manière française ». Il consacre ensuite ses premiers articles à l'énoncé de principes généraux, destinés à guider l'interprétation des dispositions détaillées qu'ils précèdent, imitant sur ce point le Code civil français, dont les six premiers articles répondent au même objectif.
Cette structure a par ailleurs été comparée par René Cassin à celle du portique d'un temple grec : une succession de considérations comparables à des marches, quatre colonnes constituées par les droits individuels, familiaux, sociaux et politiques et un fronton unifiant l'ensemble dans une même vision de l'humanité, composé des trois derniers articles du texte.
Précurseurs possibles
Certains affirment que la première déclaration des droits de l'homme connue serait celle transcrite sur le cylindre de Cyrus, rédigé par Cyrus le Grand, fondateur de l'Empire perse en l'année 539 av. J.-C.
Certains auteurs, tels Norberto Bobbio, affirment que la Déclaration de 1948 trouve ses sources dans l'émergence du droit naturel, des théories du contrat social (en particulier celle de Locke) et dans l'individualisme qui aurait remplacé l'holisme des communautés antérieures. Il y aurait ainsi une filiation directe entre le jusnaturalisme de certaines philosophies du siècle des Lumières, et l'adoption de documents comme la Déclaration des droits anglaise, la Déclaration des Droits américaine et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen française. D'autres soulignent toutefois des divergences considérables entre les « théories contractualistes » (Hobbes, Locke et Rousseau — théories qui d'ailleurs divergent entre elles, Hobbes et Rousseau pouvant être assimilés au positivisme juridique) et la formulation de la Déclaration de 1789.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les alliés adoptèrent les « quatre libertés » : la liberté d'expression, la liberté de religion, la liberté de vivre à l'abri du besoin et la liberté de vivre à l'abri de la peur, comme leurs buts fondamentaux dans ce conflit. La Charte des Nations unies réaffirme la « foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine », et engage tous les États membres à promouvoir « le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion. »
Lorsque les atrocités commises par l'Allemagne nazie furent connues, après la Seconde Guerre mondiale, le consensus au sein de la communauté internationale était que la Charte ne définissait pas suffisamment les droits auxquels elle faisait référence. Une déclaration précisant les droits des individus était nécessaire afin de renforcer les dispositions de la Charte sur les droits de l'homme.
Portée juridique
Après avoir voté la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui n'a, en tant que telle, qu'une valeur déclarative, et ne crée donc pas d'obligations juridiques, l'Assemblée générale a souhaité une Charte des droits de l'homme qui aurait force obligatoire. La Commission des droits de l'homme de l'ONU a été chargée de la rédiger. Après de longues négociations, le projet a abouti, dans le contexte de la guerre froide avec deux textes complémentaires : le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Le Conseil constitutionnel français n'accorde pas de statut juridique positif à la Déclaration de 1948, bien que celle de 1789 soit intégrée au bloc de constitutionnalité depuis 1971. En revanche, d'extension géographique moindre, la Convention européenne des droits de l'homme comporte des dispositions contraignantes pour les États signataires.
Par ailleurs, l'article 29.1 de la DUDH évoque les devoirs de la personne : sur ce point, voir l'article Droits de l'homme.
Traduction de la Déclaration universelle des droits de l'homme
Le texte de la Déclaration universelle des droits de l'homme s’est vu décerner par le Livre Guinness des records en 2009, le record mondial de traduction, avec 370 langues et dialectes différents21. En 2019, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme dénombre 518 traductions, disponibles sur son site internet. Bien que le HCDH s'efforce de sélectionner les traductions officielles ou les meilleures traductions disponibles, et de produire de nouvelles traductions dans des langues de grande diffusion, le HCDH émet néanmoins comme réserve, la qualité et l'exactitude des traductions autres que celles effectuées dans les six langues officielles de l’ONU : anglais, arabe, chinois, espagnol, français, russe.
Critiques
Trois critiques principales sont faites à cette Déclaration.
D'une part, celle qui concerne l'effectivité des droits de l'homme, et qui s'intéresse aux garanties juridiques positives, ou à l'absence de celles-ci. Cette critique a par exemple été formulée par Jeane Kirkpatrick, représentante permanente des États-Unis auprès des Nations unies de 1981 à 1985, qui mettait sur le même plan la Déclaration et la lettre au père Noël.
D'autre part, une autre critique porte sur l'universalité supposée de ces droits de l'homme. Celle-ci rejoint parfois celle-là, ainsi lorsque les pays du Sud dénoncent une application et un intérêt à géométrie variable pour les droits de l'homme, en fonction des pays, des puissances et des conflits. Dans ce dernier cas, ce n'est pas le principe de l'universalité des droits de l'homme qui est contesté en tant que tel, comme peuvent le faire les tenants d'un relativisme culturel radical, mais plutôt l'application différenciée supposée de ceux-ci.
Enfin, le texte passe sous silence la peine de mort. L'article 5 mentionne seulement que Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Par ailleurs, les droits liés à la liberté de la presse et la protection des sources d'information des journalistes y sont moins développés que dans d'autres textes, comme la Convention européenne des droits de l'homme et son célèbre article 10.
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