Monde : France

En 1947, il fonde un mouvement politique, le Rassemblement du peuple français (RPF), afin de transformer la scène politique française, de lutter contre le régime « exclusif » des partis, de s'opposer à l'avancée du communisme et de promouvoir une nouvelle réforme constitutionnelle privilégiant le pouvoir exécutif. Il propose également une troisième voie économique (l'association capital-travail). Le RPF reprend également les thèmes de la droite la plus traditionnelle : ultra-conservatisme colonial (il critique jusqu'à la construction de lycées d'enseignement général à Madagascar), anticommunisme virulent (exploitant les inquiétudes sur l'avancée du communisme dans l'Union française et en Indochine) et même, au moins jusqu'en 1950, la clémence à l'égard de Philippe Pétain. Toutefois, les déclarations du colonel Rémy réhabilitant le rôle de Pétain seront immédiatement désavouées par le général de Gaulle, mais pas l'initiative de Terrenoire, demandant son amnistie. Il est vrai, comme le rappelle l'historien René Rémond (dans Les Droites en France), que c'est au nom de la réconciliation nationale qu'en 1949 et 1950, le même général de Gaulle plaidait pour l'élargissement du « vieillard de quatre-vingt-quinze ans ».
Le parti rallie des résistants (dont Jacques Chaban-Delmas) mais aussi des notables comme Édouard Frédéric-Dupont ou Edmond Barrachin (qui fut, dans les années 1930, directeur du comité central du Parti social français). D'anciens pétainistes et même d'anciens collaborateurs parviennent à s'y faire admettre, notamment dans les sections d'Indochine et d'Algérie, dans le service d'ordre, dans les rangs des syndicats ouvriers proches du R.P.F. et parmi les maires élus en 1947. Certains polémistes du parti, notamment Jean Nocher, déploient une extrême agressivité verbale. Pour ces raisons, l'historien Henry Rousso (dans Le Syndrome de Vichy) discerne au RPF « des tendances pro-pétainistes, soit qu’elles aient été envoûtées par la magie du verbe maréchaliste, soit qu’elles aient été convaincues de son impact dans l’opinion ». René Rémond (Les Droites en France) préfère rapprocher le RPF de la lignée du bonapartisme et du boulangisme, tout en observant que le RPF est, dans l'histoire du gaullisme, l'épisode le moins éloigné de « ce qu'en France on a l'habitude de qualifier de fascisme ».
Après un grand succès en 1947-1948 (35 % des suffrages aux municipales de 1947, 42 % des sénateurs élus en 1948), le RPF décline de 1949 à 1951. La gestion efficace des événements sociaux de l'automne 1947 par le gouvernement de la troisième force a affaibli le mouvement gaulliste. Le recours à de Gaulle semble alors moins nécessaire pour les conservateurs, les modérés et le patronat. Dans l'opposition, le RPF est frappé d'un véritable ostracisme de la part des autres partis politiques, entretenu par le refus du général de Gaulle de se compromettre avec les autres partis. En 1951, le RPF obtient encore plus de 4 millions de voix (22,3 % des suffrages et 16,8 % des inscrits) et 117 députés.
Charles de Gaulle votant à Colombey-les-Deux-Églises (c. 1950).
Le RPF est irrémédiablement affaibli par la défection de vingt-sept députés : ainsi, contre les consignes du Général, Édouard Frédéric-Dupont et Edmond Barrachin votent la confiance au gouvernement d'Antoine Pinay en 1952. En juillet, quarante-cinq autres font défection. Les gaullistes se divisent alors entre les loyalistes, qui fondent l'Union des républicains d'action sociale (URAS), et les autres, qui rejoignent l'Action républicaine et sociale (ARS).
Place centrale de Falaise, le 16 août 1944.
Contre-attaque allemande et encerclement de la poche de Falaise
Au lieu de se replier, la Wehrmacht, sur ordre d'Hitler et contre l'avis de son état-major, lance une contre-attaque baptisée opération Lüttich (du 6 au 13 août 1944) dans la région de Mortain vers Avranches (7e armée et 5e armée blindée), dans le but de couper les lignes américaines. Dès le début, cette offensive allemande est un échec. Le bocage, qui a entravé l'avance des troupes motorisées alliées, gêne aussi la contre-attaque allemande. L'état-major américain n'a pas été surpris, car informé des intentions allemandes, et a pu préparer la réaction. Mais la contre-attaque était surtout vouée à l'échec par sa quasi-absence de couverture aérienne, alors que les bombardiers alliés faisaient 2 000 à 3 000 sorties par jour, pilonnant les Allemands contraints de se découvrir pour attaquer. Les troupes américaines et françaises prennent alors les Allemands à revers par le sud tandis que les Britanniques, les Canadiens et les Polonais de la 1re division blindée du général Maczek ferment la tenaille qu'ils ont formée par le nord en prenant la cote 262 située dans la commune de Mont-Ormel. Encerclés dans la poche de Falaise, les Allemands tentent de maintenir un corridor d'évacuation surnommé "le couloir de la mort" avec l'appui du 2e SS-Panzer-korps sur la cote 262 nord. Des éléments du SS-Panzer-korps réussissent à échapper à l'encerclement mais la détermination des Polonais déjoue tous les efforts ennemis. Les Allemands ne parviennent pas à évacuer les troupes encore présentes, ce qui correspond à 50 000 hommes laissés dans la poche et qui se rendront rapidement aux Alliés, en plus des 10 000 tués en trois jours, soit les deux tiers de leur effectif encore engagé en Normandie (21 août 1944).
Portrait de Madame du Barry par Élisabeth Vigée Le Brun, 1782,
Corcoran Gallery of Art (Washington).
Jeanne Bécu, dite aussi Mademoiselle de Vaubernier ou Mademoiselle Lange, devenue par mariage comtesse du Barry, née le 19 août 1743 à Vaucouleurs et morte guillotinée le 8 décembre 1793 à Paris, fut de 1768 à 1774 la dernière favorite de Louis XV, roi de France.
Jean-Luc Mélenchon, né le 19 août 1951 à Tanger (Maroc), est un homme politique français.
Membre du Parti socialiste (PS) à partir de 1976, il est successivement élu conseiller municipal de Massy en 1983, conseiller général de l'Essonne en 1985 et sénateur en 1986. Il est également ministre délégué à l'Enseignement professionnel de 2000 à 2002, dans le gouvernement Lionel Jospin. Il fait partie de l'aile gauche du PS jusqu'au congrès de Reims de 2008, à l'issue duquel il quitte le parti pour fonder le Parti de gauche (PG), dont il devient d'abord président du bureau national, puis coprésident, fonction qu'il conserve jusqu'en 2014.
Sous les couleurs du Front de gauche, coalition qui réunit notamment le PG et le Parti communiste français (PCF), il est élu député européen en 2009 et réélu en 2014. Il est le candidat de cette coalition à l'élection présidentielle de 2012, à l'issue de laquelle il arrive en quatrième position au premier tour, avec 11,10 % des voix. En 2016, il fonde le mouvement La France insoumise (LFI) et se présente sous cette étiquette à l'élection présidentielle de 2017, à laquelle il termine à nouveau en quatrième position, avec 19,58 % des suffrages exprimés. Il est ensuite élu député dans la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône et préside le groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale.
En novembre 2020, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2022.
Les justices de paix étaient des juridictions de proximité, mises en place en France en 1790 et supprimées en 1958. Il y en avait alors une par canton ; chacune était sous la responsabilité du juge de paix.
Historique, attributions
C'est la Constituante qui instaure en France les justices de paix par la loi des 16 et 24 août 1790. L'objectif de cette création est de mettre au service des citoyens une justice plus proche et efficace, en parallèle à la justice classique : c'est la volonté d'une justice de proximité simple, rapide, gratuite et équitable, héritière de la justice seigneuriale de l'Ancien Régime mais l'exemple anglais était connu.
Dans la loi de 1790, le juge de paix doit être âgé de 30 ans accomplis. Il est élu par les citoyens actifs du canton, réuni en assemblée primaire. La présence de deux assesseurs est obligatoire pour qu'il puisse rendre un jugement.
La loi du 9 ventôse an IX (28 février 1801) remplace les deux assesseurs par deux suppléants et permet au juge de statuer seul.
Le senatus-consulte du 16 thermidor an X (4 août 1802) réduit la fonction de vote des citoyens à celui de présentation de deux candidats parmi lesquels le Premier consul choisit le juge.
En 1830, les juges de paix et leurs suppléant sont nommés par le roi, sur une liste de trois candidats présentés par le procureur-général du ressort.
Les juges de paix avaient pour principale mission de régler les litiges de la vie quotidienne par une démarche conciliatrice : petites affaires personnelles et mobilières, reconnaissances en paternité, conflits bénins entre particuliers, litiges entre voisins, conflits entre locataires et propriétaires (les propriétaires se plaignant qu'ils n'ont pas reçu leur loyer, les locataires se plaignant de charges trop élevées par exemple), contraventions de simple police, levée ou maintien de scellés (lors des règlements de successions en cas d'héritages).
Accessible gratuitement, le juge de paix était présent dans chaque canton. L'accès à la fonction ne nécessitait aucune qualification particulière en droit, ni diplômes, mais résultait d'un vote, puis d'une nomination. Dès lors, on retrouve principalement des personnes dotées d'une autorité morale et d'une situation sociale établies. Il était également chargé de tâches administratives, notamment la présidence de diverses commissions locales. Le juge de Paix devait avoir du bon sens, connaître parfaitement les mœurs en vigueur et juger de manière raisonnable. Les affaires traitées par les juges de paix sont aujourd'hui versées aux archives départementales et peuvent y être consultées dans chaque département.
À partir de 1919, existent en Alsace-Moselle l'équivalent des juges de paix : les juges cantonaux.
La professionnalisation des juges de paix et le regroupement des justices de paix (nouveau maillage face à l'urbanisation croissante), débutés en 1929, ont constitué les prémices de la disparition de ces juridictions originales, liées initialement à la déprise des campagnes.
De plus la judiciarisation de la société a nécessité des institutions plus qualifiées. Supprimées en 1958, les justices de paix sont remplacées par les tribunaux d'instance, les médiateurs et les conciliateurs, dont le point de vue sur l'efficacité est relatif à la compétence des intervenants et de la formation de ces professionnels, alors que le besoin d'une justice de proximité s'accroît.
En 2002, le législateur a créé les juridictions de proximité, dont le rôle peut s'apparenter à celui des juges de paix, mais qui sont des professionnels du droit. Une loi de 2011 revient sur cette création, mais la suppression des juges de proximité est repoussée au 1er janvier 2015; puis au 1er janvier 2017, avant d'être effectivement supprimé le 1er juillet 2017.
En juillet 2020, à l'occasion de son discours de politique générale, le premier ministre a annoncé la création d'une juridiction de proximité chargée de réprimer les délits et incivilités de la vie quotidienne. Le ministère de la justice a toutefois précisé qu'il ne s'agissait pas de recréer ce qui avait été supprimé en 2017
Franck Pourcel, né Franck Marius Louis Pourcel le 14 août 1913 à Marseille et mort le 12 novembre 2000 à Neuilly-sur-Seine, est un chef d'orchestre et compositeur français principalement connu pour ses adaptations orchestrales de musiques célèbres dans le style easy listening (littéralement : "écoute facile" en anglais, soit variétés).
Biographie et carrière musicale
Son père le prénomme ainsi en hommage au compositeur César Franck. Il a une fille, Françoise Pourcel, qui s'occupe de la réédition de l'œuvre paternelle en CD.
Il est violoniste au départ dans un petit sextuor de danse et de salon, pour lequel il enregistre déjà quelques disques entre 1952 et 1954.
Son rêve de diriger un grand orchestre se réalise dès 1952 en s'inspirant des formations existantes aux États-Unis, avec ses premiers succès comme Limelight, Blue Tango et Mon cœur est un violon. Il enregistre un album avec le saxophoniste Guy Lafitte : Guy Lafitte avec Franck Pourcel et son orchestre (1953). En 1959, Franck Pourcel sort aux États-Unis sa version d'Only You (And You Alone) dont il vend 3 millions d'exemplaires et est le premier chef d'orchestre français hors musique classique à être célèbre aux États-Unis.
Paul Mauriat lui-même sera promu en tant que chef d'orchestre par Franck Pourcel, en lui montrant au départ ses talents de pianiste.
Pendant plus de quarante ans, il adapte les grands succès de la chanson ou du cinéma pour les cordes et cuivres de son orchestre.
Séries "Amour, Danse et Violons" et "Pages Célèbres"
Il enregistre entre 1952 et 1985 notamment, 250 albums dont la série Amour, Danse et Violons (ADV) (54 albums), reprenant des succès des musiques et chansons populaires dans le domaine des variétés, des musiques de films, des musiques folkloriques, de danse de salon telle que des valses viennoises ou de Paris, des tangos célèbres, ou des charlestons ou chansons de la Belle époque en réadaptant leur orchestration au goût du jour des années soixante.
En 1958, il commence une série classique Pages célèbres : il enregistre des classiques populaires avec 80 musiciens, ce qui donne l’occasion à son public de « variétés » de découvrir la musique classique et légère, en les réadaptant par quelques arrangements de manière divertissante, reprenant également par exemple avec des violons des partitions pour piano de Chopin. Cette série lui permet de diriger des orchestres tels que :
le London Symphony Orchestra ;
l'orchestre de la Société des concerts du Conservatoire ;
l'orchestre de la BBC de Londres au Royal Festival Hall ;
l’orchestre des Concerts Lamoureux à la Salle Pleyel.
« Premier produit français d'exportation pour les disques depuis 20 ans » affirme-t-il en 1982. On avait coutume de dire que la hauteur de ses ventes de vinyles dépassait 20 fois la Tour Eiffel. Il enregistre chez Pathé Marconi-La Voix de son maître.
Il adapte pour orchestre des musiques de style divers : Édith et Pourcel, Cole Porter Story, Latino Americano, Paris, Franck Meets The Beatles, Franck rencontre Abba, New Sound Tangos, Un Américain à Paris de George Gershwin, Flash Back To 1925-1935, Franck joue pour les amoureux, jusqu'aux musiques de film : Western, Love Story, James Bond, Palme d'or.
Il accompagne de 1956 à 1972 la sélection française au Concours Eurovision de la chanson.
Il a accompagné à travers le monde Lucienne Boyer et son célèbre Parlez-moi d'amour et orchestré les succès de Gloria Lasso, les premiers disques de Charles Aznavour et d'Yves Montand.
Compositions dont « Chariot »
Il est également l'auteur de quelques chansons : Avec pour Charles Aznavour, La Longue Marche pour Les Compagnons de la chanson, Quand on est ensemble pour France Gall, Gouli Gouli Dou pour Jacqueline Boyer.
Sous le pseudonyme de J.W. Stole, avec ses amis également parmi les plus connus des chefs d'orchestres français, Paul Mauriat, qui adopte à cette occasion le pseudonyme : « Del Roma » et Raymond Lefèvre, il compose la chanson Chariot, de titre anglais I Will Follow Him, qui devint un grand succès de Petula Clark. Ce titre est enregistré aux États-Unis par Little Peggy March, et devient numéro 1 pendant plusieurs semaines au Billboard américain. Il est repris dans Sister Act 1 et 2 avec Whoopi Goldberg, et par Eminem dans Guilty Conscience.
Il compose la BO du film Les Arnaud où se côtoient Salvatore Adamo et Bourvil.
Il compose également de nombreuses pièces descriptives souvent adaptées à la musique de genre, telles que : Concorde, évoquant le fameux avion supersonique, Schuss, décrivant les évolutions acrobatiques des skieurs, Ski-shuss, Danse Vise, valse évocatrice en 1963, Saint-Nicolas, ou Venezuela Suya.
Il produit l'album de l'opéra-rock La Révolution française d'Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg (devenu son directeur artistique, il produira l'album du Premier Pas).
Il apparaît pour la dernière fois à la télévision française en 1984 dans l'émission Champs-Élysées que Michel Drucker lui consacre, aux côtés du trompettiste d'ambiance Georges Jouvin.
Il continue d'effectuer quelques tournées aux États-Unis où il restera adulé tout comme notamment au Japon
En 1996, les quatre chefs, Franck Pourcel au violon, Paul Mauriat au piano, Raymond Lefèvre à la flûte traversière et Francis Lai à l'accordéon décident de s'associer pour composer et jouer Quartet for Kobe, à la mémoire des victimes du tremblement de terre de Kobe de 1995.
Discographie
Sa discographie très importante fut la plus célèbre et vendue en tant qu'orchestre français de musique légère et de variétés, notamment dans les deux principales séries :
Amour, Danse et Violons, sur 54 volumes entre 1956 et 1977
Pages célèbres (de la musique classique), sur 10 volumes au cours des années 1960
Plusieurs coffrets furent édités au fil des années sous forme de compilations, tels que "Pleins Feux sur Franck Pourcel" chez Sélection du Reader Digest.
Il a reçu entre autres les distinctions suivantes :
1956 : Grand prix du disque français,
1957 : Grand prix du disque au Brésil,
1963 : Disque d'or au VenezuelaDiscomoda,
1965 : Amsterdam : The Edison Price (L'équivalent des Oscars) pour ses orchestrations de musique populaire,
1966 : Disque d'or pour ses ventes en France,
1968 : Disque d'or en ColombieDisco Mundo,
Armand Jean du Plessis de Richelieu, dit le cardinal de Richelieu, cardinal-duc de Richelieu et duc de Fronsac, est un ecclésiastique et homme d'État français, né le 9 septembre 1585 à Paris et mort le 4 décembre 1642 dans cette même ville. Pair de France, il a été le principal ministre du roi Louis XIII.
Initialement destiné au métier des armes, il est contraint d'entrer dans les ordres afin de conserver à sa famille le bénéfice de l'évêché de Luçon. Temporairement ministre des Affaires étrangères en 1616, il est créé cardinal en 1622 et devient principal ministre d'État de Louis XIII en 1624. Il reste en fonction jusqu'à sa mort, en 1642, date à laquelle le cardinal Mazarin lui succède.
La fonction exercée par Richelieu auprès de Louis XIII est souvent désignée par l'expression de « Premier ministre », bien que le titre ne soit utilisé à l'époque que de façon officieuse pour désigner le ministre principal du roi dont l'action englobe aussi bien des dimensions politiques, diplomatiques et coloniales que culturelles et religieuses.
Réputé pour son habileté voire pour son caractère jugé retors, souvent critiqué pour sa fermeté intransigeante, il rénove la vision de la raison d'État et en fait la clef de voûte de ses méthodes de gouvernement et de sa conception de la diplomatie et de la politique. En lutte à l'extérieur contre les Habsbourg, et à l'intérieur contre la noblesse et les protestants, il réprime sévèrement tant les duels meurtriers que les révoltes antifiscales paysannes. Il s'illustre également dans des affaires demeurées fameuses, telle l'Affaire des démons de Loudun.
Richelieu est considéré comme l'un des fondateurs majeurs de l'État moderne en France. Son action est un dur combat pour un renforcement du pouvoir royal.
Par son action, la monarchie s'affirme sous une nouvelle forme qui sera plus tard désignée par le terme d'absolutisme, et ce, de manière triomphante sous le gouvernement personnel de Louis XIV (1661 – 1715), puis de manière plus apaisée sous celui du cardinal de Fleury (1726 – 1743).
Médailles aux Jeux Olympiques de Paris 1924
Médailles d'or
Cyclisme
A. Blanchonnet
Course sur route hommes
Cyclisme sur piste
J. Cugnot
L. Michard
Tandem hommes
L. Michard
Vitesse hommes
Escrime
R. Ducret
L. Gaudin
A. Labatut
R. Liottel
G. Buchard
A. Lippmann
G. Tainturier
Epée par équipes hommes
G. De Luget
R. Ducret
H. Jobier
L. Gaudin
A. Labatut
J. Coutrot
P. Cattiau
J. Peroteaux
Fleuret par équipes hommes
Haltérophilie
E. Decottignies
-67,5 kg hommes C. Rigoulot
-82,5 kg hommes
Lutte gréco-romaine
H. Deglane
+82,5 kg hommes
Tir
P. Coquelin De Lisle
Carabine couché hommes
Médailles d'argent
Tennis
J. Brugnon
Double Hommes hommes H. Cochet
Simple Hommes hommes J. Vlasto
Simple Dames femmes
Aviron
M. Detton
J. Stock
Deux de couple hommes
G. Piot
M. Bouton
Deux sans barreur hommes
M. Lepan
L. Gressier
E. Constant
R. Talleux
G. Lecointe
Quatre barré hommes
P. Cattiau
Fleuret hommes
Gymnastique artistique
J. Gounot
J. Huber
L. Delsarte
A. Seguin
A. Hermann
A. Higelin
E. Cordonnier
F. Gangloff
Concours général par équipes hommes
Médailles de bronze
Equitation
X. Lesage
Dressage individuel mixte
Patinage artistique
P. Brunet
A. Joly-Brunet
Couple mixte
Voile
L. Bréguet
A. Guerrier
P. Gauthier
R. Girardet
G. Mollard
8 mètres mixte
Cyclisme
R. Hamel
Course sur route hommes
Tennis
J. Borotra
Double Hommes hommes
Gymnastique artistique
A. Higelin
Barre fixe hommes
Athlétisme
P. Bontemps
3000m steeple hommes
Tableaux des médailles des Jeux Olympiques Paris 1924, par pays |
CL | | PAYS | OR | ARGENT | BRONZE | TOTAL |
1 | | Etats-Unis | 45 | 27 | 27 | 99 |
2 | | Finlande | 14 | 13 | 10 | 37 |
3 | | France | 13 | 15 | 10 | 38 |
4 | | Grande-Bretagne | 9 | 13 | 12 | 34 |
5 | | Italie | 8 | 3 | 5 | 16 |
6 | | Suisse | 7 | 8 | 10 | 25 |
7 | | Norvège | 5 | 2 | 3 | 10 |
8 | | Suède | 4 | 13 | 12 | 29 |
9 | | Pays-Bas | 4 | 1 | 5 | 10 |
10 | | Belgique | 3 | 7 | 3 | 13 |
11 | | Australie | 3 | 1 | 2 | 6 |
12 | | Danemark | 2 | 5 | 2 | 9 |
13 | | Hongrie | 2 | 3 | 4 | 9 |
14 | | Yougoslavie | 2 | 0 | 0 | 2 |
15 | | Tchécoslovaquie | 1 | 4 | 5 | 10 |
16 | | Argentine | 1 | 3 | 2 | 6 |
17 | | Estonie | 1 | 1 | 4 | 6 |
18 | | Afrique du Sud | 1 | 1 | 1 | 3 |
19 | | Ukraine | 1 | 0 | 0 | 1 |
- | | Uruguay | 1 | 0 | 0 | 1 |
21 | | Autriche | 0 | 3 | 1 | 4 |
- | | Canada | 0 | 3 | 1 | 4 |
23 | | Pologne | 0 | 1 | 1 | 2 |
24 | | Haïti | 0 | 0 | 1 | 1 |
- | | Japon | 0 | 0 | 1 | 1 |
- | | Nouvelle-Zélande | 0 | 0 | 1 | 1 |
- | | Portugal | 0 | 0 | 1 | 1 |
- | | Roumanie | 0 | 0 | 1 | 1 |
| | | | | | |
| | TOTAL | 127 | 127 | 125 | 379 |