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Monde : Italie

Marie-Joséphine de Savoie

Publié à 14:24 par dessinsagogo55 Tags : saint center paris jeune centerblog sur merci vie france amour png chez enfants belle femme amis mort fille
Marie-Joséphine de Savoie

Marie-Joséphine Louise Bénédicte de Savoie, princesse de Savoie puis, par son mariage, comtesse de Provence et épouse du prétendant au trône de France, est née à Turin le 2 septembre 1753 et morte à Hartwell House (à Hartwell, dans le Buckinghamshire au Royaume-Uni) le 13 novembre 1810. Épouse de Louis-Stanislas-Xavier de France, comte de Provence et futur Louis XVIII, elle échappe à la Révolution française et termine sa vie en exil.

 

Fille de Victor-Amédée III de Savoie (1726-1796), roi de Sardaigne, et de Marie Antoinette, infante d'Espagne (1729-1785).

Après la chute du ministère austrophile de Choiseul dont l'action s'était concrétisée en 1770 par le mariage du dauphin de France avec l'archiduchesse Marie-Antoinette, la politique française tend à se rapprocher du royaume de Sardaigne. Pour ce faire, Louis XV marie ses petits-enfants aux enfants du roi Victor-Amédée III de Sardaigne, son cousin germain.

Ainsi Marie-Joséphine devint comtesse de Provence par son mariage le 14 mai 1771 avec Louis-Stanislas-Xavier de France, comte de Provence (1755-1824), (futur roi Louis XVIII) tandis que sa sœur Marie-Thérèse de Savoie épousa en 1773 Charles-Philippe de France, comte d'Artois (futur Charles X).

En 1775, c'est Clotilde de France qui épouse Charles-Emmanuel de Savoie, le frère aîné de Marie-Joséphine et de Marie-Thérèse.

 

 

 
Marie-Joséphine de Savoie Comtesse de Provence
par Jean-Baptiste André Gautier-Dagoty.
 

Ces mariages furent peu ou pas prolifiques et en Sardaigne comme en France, trois frères se succèdent sur le trône avant que leur lignée s'éteigne en ligne masculine et que la couronne passe à une branche cadette

 

Comtesse de Provence

 

La jeune Marie-Joséphine qui avait 17 ans quand elle arriva en France fut fort mal traitée par la brillante mais superficielle cour de Versailles qui la jugea laide et dépourvue du « bel esprit ».

 

Son union avec le futur Louis XVIII fut sans postérité, mais bien consommée malgré les rumeurs, puisque la comtesse de Provence fit deux fausses couches avérées. Louis-Stanislas la délaissa rapidement, préférant la compagnie de « gens d'esprit » à celle de son épouse.

 

Nonobstant cette réputation peu flatteuse dans le milieu superficiel de la cour, la jeune comtesse de Provence parvint par sa souplesse à louvoyer entre les différentes factions qui déchiraient Versailles. Elle entretint avec sa belle-sœur, la pétillante dauphine Marie-Antoinette, des relations courtoises mais hypocrites.

 

 
Madame la Comtesse de Provence en Diane
par Drouais.
 

En 1774, à l'avènement de son beau-frère Louis XVI, elle devint la seconde dame de France après la reine et reçut suivant l'usage l'appellation « Madame ».

 

Sans enfant, sans influence politique, elle intrigua contre la souveraine, mais sans grand succès, tandis que son époux orchestra une véritable campagne de libelles contre la reine.

 

En 1780, elle fit l'acquisition dans le quartier de Montreuil à Versailles d'un pavillon appartenant au prince de Montbarrey et y constitua, par une série d'acquisitions, un domaine d'une douzaine d'hectares : le Pavillon Madame, où elle fixa sa résidence principale, loin du tumulte de la Cour.

 

 
Madame la Comtesse de Provence
par Élisabeth-Louise Vigée-Le Brun.
 

Elle se vit de plus en plus isolée et finit par concevoir une brûlante passion pour sa lectrice, Marguerite de Gourbillon, qui fut le véritable amour de sa vie.

 

 
Madame la Comtesse de Provence vers 1778.
 

En 1791, elles émigrèrent et c'est ensemble qu'elles parcoururent l'Europe après avoir fui la Révolution française, en Allemagne puis en Europe de l'Est.

 

Épouse du prétendant au trône de France

 
 
 
Marie Joséphine de Savoie, comtesse de Provence, après 1800.
 

Marie-Joséphine-Louise de Savoie ne figure pas parmi les reines de France, car elle mourut en 1810, auprès des siens en Angleterre, soit quatre ans avant l'accession au trône de son mari. Néanmoins, elle est présentée par certains auteurs comme la « dernière reine de France ».

Louis XVIII, dans ses mémoires, édités à Bruxelles en 1833 par Louis Hauman et Compagnie, libraires, raconte :

 

« Cette année 1810 devait (...) m'être défavorable. Elle (...) se termina par (...) la mort de la reine ma femme, expirée à Goldfield-Hall le 13 novembre 1810. Cette excellente princesse, à laquelle nos infortunes m'avaient doublement attaché, les avait supportées avec une magnanimité peu ordinaire : tranquille, lorsque les amis vulgaires s'abandonnaient à leur désespoir, jamais elle ne fit un de ces actes de faiblesse qui abaissent la dignité d'un prince. Jamais non plus elle ne me donna aucune peine d'intérieur, et elle se montra reine dans l'exil comme elle l'aurait été sur le trône. Sa gaieté douce me convenait ; son courage que rien ne pouvait abattre, retrempait le mien ; en un mot, je puis dire de la reine ma femme ce que mon aïeul Louis XIV dit de la sienne quand il la perdit : « Sa mort est le premier chagrin qu'elle m'ait donné ». (...)
La reine, âgée de cinquante-sept ans, eut non seulement tous mes regrets, mais encore ceux de mes proches et de nos serviteurs. La famille royale me prodigua dans cette circonstance une foule d'attentions délicates et soutenues. Elle voulut que les restes de Sa Majesté fussent ensevelies à Londres avec tous les honneurs rendus aux reines de France dans la plénitude de leur puissance. C'est à Westminster que reposent ces chères dépouilles ; puisse la terre leur être légère ! Je suis convaincu que l'âme qui y logeait habite aujourd'hui les régions célestes où elle prie avec les bienheureux de notre famille, pour son époux et pour la France. »

 

 
Les armes de la comtesse avant 1795.
 

On voit bien là que Louis XVIII, emploie bien le mot de « reine », pour désigner son épouse, qui se fit également portraiturer à la fin de sa vie par Marie-Éléonore Godefroid (1778-1849), peintre de portraits et l'une des meilleures copistes des portraits du baron François Gérard (1770-1837), dont elle fut la meilleure et dévouée élève.

Ce portrait de Marie-Joséphine de Savoie, assise sur un siège garni de tissu à motif fleurdelisé en robe blanche, laissant entrevoir ses formes généreuses, coiffée d'un diadème aux Armes de France, portrait d'apparat donc, mais réalisé juste avant l'avènement au trône de son mari. Longtemps non localisé, il est passé en vente le 10 juin 2012 chez Osenat à Fontainebleau.

 

 

Hommages

 

Le peintre et graveur turinois Carlo Antonio Porporati, « garde des desseins de S.M. le Roi de Sardaigne » en 1776 - son père - lui a dédicacé Adam et Eve devant le corps d’Abel gravure au burin d'après le tableau d'Adriaen Van der Weerf (musée de Turin), qui faisait partie de la collection royale ; l'estampe (coll. pers.) porte ses armes d’alliance. L'artiste aurait réalisé en 1796 le portrait de sa royale belle-sœur et rivale Marie-Antoinette.

 

En 1790 est ouverte en son nom la rue Madame dans l’actuel 6e arrondissement de Paris, rue qui est fusionnée à la rue du Gindre constituant l’ensemble de la rue actuelle.

 

Une exposition lui est consacrée en 2019 à la chapelle expiatoire de Paris, qui montre, des estampes, lettres, dessins, médaillons, cartes, un portrait (vers 1830) attribué à Marie-Elénonore Godefroid (précitée) et un autre d'après Elisabeth Vigée-Lebrun la montrant revêtue d'une robe dite de gaulle, comme Marie-Antoinette.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Jos%C3%A9phine_de_Savoie

 

 

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Cosa nostra

Publié à 21:30 par dessinsagogo55 Tags : center pouvoir image centerblog sur monde place homme png travail société histoire carte
Cosa nostra

 

 

Cosa nostra (« ce qui est à nous » ou « notre chose » en italien) est le nom de la mafia sicilienne (bien qu'une seconde organisation, la Stidda, soit implantée dans le sud de l'île). Elle est surnommée la Piovra (la « pieuvre ») pour ses réseaux tentaculaires. Les membres de Cosa nostra sont appelés « mafieux » en français, « mafioso » au singulier et « mafiosi » au pluriel en italien ; le terme « Mafia » désignait originellement Cosa nostra jusqu'à ce qu'on apprenne son véritable nom, lequel aurait commencé à être utilisé après la Seconde Guerre mondiale.

 

On parlait auparavant de mafia ou de Società onorata (l'« honorable société »), appellation qui viendrait du fait que la mafia sicilienne aurait eu des règles d'honneur strictes, telles que l'interdiction théorique du mensonge entre membres, de l'adultère et du proxénétisme. Aujourd'hui, la plupart de ces principes ont été nettement délaissés, notamment l'interdiction du proxénétisme et le mépris du trafic de stupéfiants, peut-être sous l'influence de la mafia américaine (25 familles italo-américaines). Du fait de l'émigration massive d'Italiens du Mezzogiorno à la fin du xixe siècle, elle est également présente aux États-Unis et au Canada. Elle était considérée par de nombreux spécialistes comme l'organisation criminelle la plus influente en Europe jusqu'à la fin du xxe siècle. Mais la répression des autorités semble l'avoir affaiblie au profit de la 'Ndrangheta qui posséderait, depuis 2006, 80 % du trafic de cocaïne en Europe

 

 

 

Cosa nostra (« notre chose, notre affaire, entre nous ») : le nom par lequel les membres de la mafia sicilienne désignent leur organisation. Le terme a été rendu public par le repenti américain Joe Valachi en 1963. Le témoignage du repenti Tommaso Buscetta a indiqué plus tard que le terme est également employé par les mafieux en Sicile. Bien qu'il soit impossible de le déterminer précisément, il est probable que ce terme soit apparu aux États-Unis, dans les communautés d'immigrés siciliens, sa signification (« notre chose ») indiquant que l'organisation n'était pas ouverte aux autres communautés ethniques. Le nom « Cosa nostra » est communément utilisé pour évoquer la mafia sicilienne existant depuis les années 1860 (en Sicile ou installée ailleurs dans le monde), la distinguant ainsi des autres mafias italiennes

 

 

Histoire de la Cosa nostra sicilienne

 

Origines

 
Carte, datée de 1900, qui indique l'influence plus ou moins importante de la mafia dans les principales villes.
 
Origines de la Cosa nostra.

Il a été longtemps débattu des origines médiévales de la mafia, lesquelles étaient affirmées par le pentito Tommaso Buscetta. La plupart des historiens contemporains écartent cependant cette version en tant que mythe. John Dickie et Salvatore Lupo lient ainsi l'émergence de la mafia à l'agriculture capitaliste des citronniers de la Conca d'Oro, région située autour de la riche Palerme, loin du cliché qui en ferait la réminiscence d'une culture arriérée liée à la misère de l'intérieur de l'île. Selon John Dickie, la mafia est ainsi apparue au moment de l'unification italienne, entre 1860 et 1880.

 

De 1759 à 1825, Ferdinand Ier, roi des Deux-Siciles, inspire une haine quasi générale aux Siciliens qui vont créer des sociétés secrètes et mouvements dits de « Renaissance ». En 1848, il y aura une première révolte des paysans contre l'autorité italienne. Le 11 mai 1860, Garibaldi débarque avec 1 000 volontaires en Sicile et renverse le pouvoir local. Les troubles de l'ordre public s'intensifient alors dans l'île. Le 21 octobre 1860, par 432 053 voix contre 667, l'île devient italienne et Garibaldi va tenter une marche sur Rome. Comme celle-ci va échouer, les Siciliens, accablés de nouveaux impôts, se révoltent. Les déserteurs forment des troupes de brigands. Ce sont les débuts de la mafia dans l'Ouest.

 

Selon d'autres versions, la mafia « originelle » aurait été constituée comme une société secrète dont l’objectif avoué était de protéger la population sicilienne de la menace des maraudeurs espagnols au XVe siècle. Cependant, très peu de preuves historiques abondent dans ce sens. Il est également concevable que le mythe de « Robin des Bois » ait été perpétué par les premiers mafieux notoires dans le but de gagner la bienveillance et la confiance des Siciliens.

 

Après les révolutions de 1848 et 1860, la Sicile sombre dans l’anarchie. Des groupes de bandits, petits et épars, se réunirent dans des cosca (it) (clans), contribuant par les armes à la confusion. Selon J. Dickie, la mafia émergea ainsi, à l'interface entre les bandits et le nouvel État italien, dénonçant certains bandits afin de mieux contrôler certains territoires où le racket (pizzo) et le vol de bétail étaient endémiques, tandis qu'elle faisait pression sur tout témoin ou mafieux « repenti » pour les empêcher de briser la loi de l'omertà. Afin de renforcer les liens entre les bandes disparates et d’assurer ainsi de meilleurs profits et un environnement plus sûr, il est probable que la mafia telle que nous la connaissons ait été formée à ce moment, entre le milieu et la fin du XIXe siècle.

 

Par ailleurs, à partir de 1861, date à laquelle le nouvel État italien unifié prit contrôle de la Sicile et des États papaux, le Vatican s'opposa fortement à Rome. Dès 1870, le Pape déclara être assailli par l’État italien et les catholiques furent fortement encouragés à refuser de coopérer avec lui. En règle générale, en Italie, cela prit un caractère paisible. La Sicile était fortement catholique, dans un sens toutefois plus communautaire qu'intellectuel ou théologique, et se méfiait traditionnellement des étrangers. La friction entre l’Église et l’État aida les bandes criminelles qui pouvaient prétendre aux paysans et aux citadins que coopérer avec la police, qui représentait le nouvel État italien, était un acte anticatholique.

 

C’est pendant les deux décennies suivant l’unification de 1860 que le terme « mafia » est venu à l’attention du grand public. Elle était encore à l’image des contre-maîtres (les gabelloti (it)) qui dirigeaient et louaient les grandes propriétés agricoles aux nobles qui résidaient le plus souvent à Palerme, Naples ou, après l’Unification, Rome. En les re-louant ensuite aux paysans, ils acquirent de fait un pouvoir local, notamment en termes d’impôts et de prélèvements sur les récoltes.

 

La mafia se constitua donc dès cette époque en État parallèle, tiraillée entre une organisation territoriale en cosca (it) plus ou moins rivales et une coordination nécessaire entre celle-ci pour gérer des activités telles que le vol de bétail. Elle s'appuyait des complicités au sein de l'élite, qui se voyait soit contrainte de faire appel à ses services pour protéger ses plantations, soit voyait plus cyniquement une aide précieuse dans cette « industrie de la violence » (expression du rapport de 1877 de Sidney Sonnino et Leopoldo Franchetti), liée à l'émergence d'un système capitaliste moderne (ce que Marx qualifiait d'« accumulation primitive du capital »). Selon le rapport Franchetti-Sonnino, Conditions politiques et administratives de la Sicile :

 

« Le chef mafieux (…) agit comme capitaliste, impresario et gestionnaire. Il coordonne la perpétration des crimes (…), régule la division du travail et des tâches, contrôle la discipline parmi ses employés (…) Il appartient au chef mafieux de juger, en fonction des circonstances, s'il convient de suspendre les actes de violence pendant un certain temps soit au contraire de les multiplier et d'en augmenter la férocité. Ce patron doit s'adapter aux conditions du marché pour choisir les opérations à mener, les personnes à exploiter, la forme de violence à utiliser. »

 

Protéger les grandes plantations de bergamote et de citronniers, lesquelles exportaient massivement à destination du Royaume-Uni et de sa flotte qui utilisait ces agrumes contre le scorbut, et les propriétés de la noblesse locale (parfois en son absence jusqu’à la remplacer) devinrent en effet des affaires lucratives bien que dangereuses. Ces activités se déroulaient au début principalement à Palerme, mais la domination de la mafia sicilienne s’étendit bientôt dans tout l’ouest et l'intérieur de la Sicile, s'ingérant dans les mines de soufre. Déjà, des politiques tels que Raffaele Palizzolo s'appuyaient sur la mafia, tandis que le richissime Ignazio Florio Jr. protégeait également celle-ci, ayant comme domestiques deux importants dirigeants mafieux, les frères Noto.

 

La première mention dans les annales judiciaires officielles du terme mafia apparaît à la fin du xixe siècle, quand un certain Dr. Galati fut victime de menaces violentes par un mafioso local, Don Antonino Giammona, qui tentait de racketter son exploitation de citronniers. Le pizzo, le vol de bétail et la corruption de fonctionnaires de l’État étaient les sources de revenus et les protections principales des premières mafias. C'est aussi à cette époque que le rapport Sangiorgi (it), du nom du préfet de police de Palerme, évoque les rites d'initiation à la mafia, lesquels auraient emprunté une certaine symbolique aux rites maçonniques.

 

Elle se fit remarquer dès cette époque pour sa violence et ses liens avec les pouvoirs officiels. En 1867, le préfet de police de Palerme, Giuseppe Albanese, est ainsi poignardé sur la voie publique : il avait essayé de faire chanter un mafieux. Inculpé de meurtre de deux bandits, le préfet Giuseppe Albanese sera acquitté en 1871 par manque de preuves, l'omertà aidant. En 1885, 107 hommes, accusés d'être membres de la Fraternité de Favara (it), groupe issu de la fusion de deux clans rivaux, sont inculpés et emprisonnés pour des homicides liés aux mines de soufre de Favara (province d'Agrigente)

 

Les politiques mettent en place un réseau de clientélisme étendu, monnayant notamment les permis de port d'armes en échange d'appui électoral de la part des mafieux, à l'image du conseiller régional et député Raffaele Palizzolo14. En 1893, le marquis Emanuele Notarbartolo (it), ex-président de la Banque de Sicile (it), maire de Palerme de 1873 à 1876, et homme intègre, est assassiné, donnant lieu au second maxi-procès de la mafia, en 1901-1902. Condamné pour homicide en première instance avec le mafieux Giuseppe Fontana, futur membre du gang new-yorkais de Giuseppe Morello, Matteo Filipello sera acquitté lors d'un second procès.

 

L'une des premières guerres de la mafia est aussi révélée au public à cette époque, avec la découverte de quatre cadavres dans un puits en 1897 : elle opposait Don Antonino Giammona au dirigeant Francesco Siino, qui, défait, devint le premier pentito d'importance, cité lors du maxi-procès de 1901. Sous la présidence de Luigi Pelloux (1898-1900), la mafia, qui avait aidé les propriétaires terriens à maintenir l'ordre lors de la révolte de 1891-1894 des fasci (syndicats paysans), se voit ainsi pour la première fois attaquée par l'État, tentative vite avortée.

 

Cosca/Familles Parrain à la fin du XIXe siècle
D'après le rapport Sangiorgi, Ermanno Sangiorgi, Palerme, 1898-1900.
Piana dei Colli
(Conca d'Oro)
Giuseppe Biondo
Acquasanta
(Conca d'Oro)
Tommaso d'Aleo
Falde
(Conca d'Oro)
Giuseppe Gandolfo
Malaspina
(Conca d'Oro)
Francesco Siino
Uditore
(Conca d'Oro)
Antonino Giammona
Sous-chef : Filippo Siino
Passo di Rigano
(Conca d'Oro)
Giuseppe Giammona

Perpignano
(Conca d'Oro)
Bonura
Olivuzza
(Conca d'Oro)
Francesco Noto
Sous-chef : Pietro Noto
Settecannoli Salvatore Conti
Altarella Filippo Vitale
Zuccolotto Sous-chef : ?
Ciaculli Salvatore Greco

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cosa_nostra#Offensive_de_l'%C3%89tat_et_Maxi-Proc%C3%A8s

 

 

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Recrutement de la Cosa nostra

Recrutement de la Cosa nostra

 

 

Les Dix Commandements

En novembre 2007, la police sicilienne déclare avoir trouvé une liste contenant Dix Commandements dans les affaires du Salvatore Lo Piccolo, capo di tutti capi (le « chef de tous les chefs ») de Cosa nostra. Cette liste explique comment être un bon, respectable et honorable mafiste

 

 

Personne ne doit se présenter directement à un autre de nos amis. Une tierce personne doit être présente ;

Ne convoite pas la femme d'un autre homme d'honneur ;

Ne collabore jamais avec la police ;

Les bars et discothèques te sont interdits ;

Toujours être disponible pour Cosa nostra, même si ta femme est en train d'accoucher, est un devoir ;

Les rendez-vous doivent être toujours respectés ;

Les femmes doivent être traitées avec respect ;

Quand on te demande une information, la réponse doit être la vérité ;

L'argent ne peut pas t'être attribué s'il appartient à un autre ami ou à une autre famille ;

Ne peuvent faire partie de Cosa nostra les personnes qui ont un proche dans la police, quelqu'un qui a quelqu'un de sa famille dans une autre famille mafieuse, quelqu'un qui se comporte mal et qui n'a pas de valeurs morales.

 

Règles d'initiation

Membres sélectionnés

 

Cosa nostra est scrupuleuse lors de l'initiation d'un futur membre au sein de leur famille. Un mafieux doit être obligatoirement :

Sicilien de père et de mère ;

de sexe masculin et catholique.

 

Sont d'office interdits d'initiation :

Les éléments nés hors de la Sicile ;

Les fils illégitimes (même de parents séparés ou divorcés) ;

Les communistes ou fils de ces derniers ;

Les fils ou frères de femmes légères ;

Les homosexuels ;

Les divorcés ;

Les conjoints ou proches de victimes de Cosa nostra (le vœu de vérité entre hommes d'honneur leur révélerait le nom de l'assassin et déclencherait des vendettas sans fin) ;

Les proches parents de policiers, magistrats ou fonctionnaires de toute instance répressive.

 

Rite d'initiation

Dès l'âge de raison, et souvent de père en fils, le jeune est imprégné des valeurs mafieuses. Il est observé, jaugé longuement par les anciens, puis prudemment abordé par des sous-entendus, des demi-silences ou allusions. Si l'évaluation est positive, le candidat est invité à adhérer à Cosa nostra. Cette introduction est à sens unique et on ne sort de l'honorable société que mort ou exclu.

 

Le rite d'initiation comme le décrit Tommaso Buscetta au juge Giovanni Falcone, le néophyte est réuni avec au moins trois « hommes d'honneur » de la famille et le plus vieux membre l'avertit que cette « maison » est signifiée pour protéger le faible contre l'abus de pouvoir ; il pique alors le doigt de l'initié et renverse son sang sur une image sacrée, d'habitude un saint. L'image est placée dans la main de l'initié et liée par le feu. Le néophyte doit résister à la douleur du feu, passer l'image d'une main à l'autre, jusqu'à ce que l'image soit consommée, tout en jurant solennellement de garder la foi avec les principes de la Cosa nostra en utilisant la formule « pour voir ma brûlure de chair comme ce saint si je ne garde pas mon serment ». Joseph Valachi était la première personne à mentionner ceci au tribunal.

 

Lors de son initiation, le nouveau mafieux doit prêter serment. Le code d'honneur suivant lui est édicté :

Ne pas voler, ne pas se livrer au proxénétisme ;

Ne pas tuer d'autres hommes d'honneur, sauf ordre de la « Coupole » ;

Ne jamais parler de Cosa nostra en public ;

Respecter l'omertà, la loi du silence imposée par la mafia (« Je ne vois pas, je n'entends pas, je ne parle pas »).

 

Les non-mafieux ont peur des représailles qui attendent celui qui parlerait. La rupture de l’omertà est punie de mort, même des décennies après la sentence : cette loi implique que la personne trahie doit tuer celui qui s'est rendu coupable d'avoir trop parlé. Pour illustrer de ce qu'est l'omertà, les mafieux ne doivent sous aucun prétexte laisser de trace écrite de leurs activités. Ainsi, à la fin des années 1960, alors que le jeune et brillant Michele Cavataio de la famille de l'Acquasanta (it) discutait du redécoupage territorial de la capitale sicilienne avec des membres de la commission provinciale de Palerme, il prit une feuille de papier et expliqua son idée en crayonnant un schéma. Condamné à mort par la commission, il fut assassiné peu après la réunion.

 

La première épreuve après l'initiation est souvent un meurtre désigné par la Coupole en signe de soumission et d'obéissance à l'organisation. Toutefois, les entrepreneurs, les fonctionnaires, les membres de professions libérales et les ecclésiastiques sont dispensés d'assassinat.

 

Sont strictement interdits :

L'adultère notoire ;

L'alcoolisme (un homme d'honneur doit conserver son sang-froid et sa dignité en toute circonstance. L'ivresse est sévèrement prohibée également parce qu'une personne ivre n'a pas de secret) ;

Le prêt usuraire (à titre personnel), le proxénétisme et toutes les activités déshonorantes ;

Les enlèvements sur l'île.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cosa_nostra#Offensive_de_l'%C3%89tat_et_Maxi-Proc%C3%A8s

 

 

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Isetta

Publié à 16:15 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur prix base france place presse carte enfant belgique
Isetta

Isetta BMW

 

 

Isetta est le nom d'un véhicule urbain compact conçu par la firme italienne ISO Rivolta. L'Isetta est l'une des microcitadines les plus populaires produites après la Seconde Guerre mondiale, à un moment où les trajets à courte distance sont privilégiés. Nombre de personnes n'ont pas les moyens de s'offrir de grosses automobiles et se tournent vers les scooters ou les motos. Bien que le design original soit italien, d'autres séries ont été produites en Espagne, Belgique, France, Brésil, Allemagne et Royaume-Uni.

 

En raison de sa forme ovoïde, cette microcitadine est connue dans les pays anglo-saxons sous le nom de « bubble car », appellation utilisée par la suite pour d'autres véhicules. En Allemagne, elle est « das rollende Ei » (littéralement, « l'œuf roulant »). En France, on la surnomme familièrement le « pot de yaourt », en raison de la couleur blanche généralement utilisée et pour sa ressemblance avec les pots de yaourt en verre de l'époque. L'Isetta est devenue une figure emblématique des années 1950, notamment pour ses formes, mais également en raison de certaines personnalités qui l'ont achetée, comme Elvis Presley ou Cary Grant

 

 

L’italien Renzo Rivolta, patron d’Iso SpA Refrigeratori de Milan, fabrique en 1950 des réfrigérateurs. La baisse de vente de ses réfrigérateurs (Isothermos) amène Renzo Rivolta à se tourner vers des scooters. Cependant, la concurrence de Vespa et Lambretta le force à changer ses plans. Il donne alors carte blanche à Gobini pour concevoir un véhicule totalement original, capable de transporter deux adultes et un enfant, ainsi que quelques bagages, en toute sécurité. Parallèlement, l'ingénieur Ermenegildo Preti brevette en 1950, un prototype de véhicule de forme ovoïde avec une porte frontale et trois roues.

 

C'est ainsi qu'en 1952, les ingénieurs Ermenegildo Preti et Pierluigi Raggi sont mandatés par Rivolta, à la place de Gobini, et imaginent un petit véhicule mû par un moteur de motocyclette, aux formes modernes et pratiques, qui reprenait les traits du prototype, mais cette fois à quatre roues pour plus de stabilité. Preti dit avoir été inspiré par un avion-cargo pour dessiner l'avant. Le nom qui lui est donné est Isetta, c’est-à-dire petite ISO. L'automobile fait sensation au salon de Turin 1953. Grâce aux solutions adoptées, la voiture est proposée à un prix compétitif. Elle suscite beaucoup d'intérêt comme voiture de ville.

 

Les journalistes de l'époque, lors de leurs essais de l'Isetta, sont agréablement surpris par la sensation d'espace que procure la voiturette. Un communiqué de presse indique même que « les grandes fenêtres en Plexiglas permettent une vue dégagée dans toutes les directions. Il y a des poignées pour ouvrir le toit et se découvrir au soleil. Deux adultes et un enfant peuvent s'asseoir confortablement sur la banquette. Cependant, afin d'éviter les mouvements dans la cabine, le levier de vitesses est situé sur la gauche et les autres contrôles manuels sont commodément regroupés sur la colonne de direction »

 

Après des débuts très difficiles en Italie où sa production reste confidentielle en raison de la concurrence de la Fiat 500, cette voiturette originale voit sa licence de fabrication cédée en 1955 à plusieurs constructeurs, dont BMW en Allemagne, alors que sa fabrication s'arrête cette même année en Italie. C'est d'ailleurs ce modèle qui assure la survie de la marque allemande au bord de la faillite au milieu des années 1950. Lorsque trois Isetta remportent les trois premières places à l’indice des performances des Mille Miglia, en 1954, des observateurs de BMW sont impressionnés et en parlent à la firme, qui cherche à ce moment un second souffle. La guerre a détruit non seulement la majeure partie des unités de production, mais aussi laissé sous contrôle soviétique ses usines de l'Est. La petite BMW Isetta se vend bien au début, en raison de sa faible consommation de carburant dont les prix ont fortement augmenté dans les années 1950, et en particulier en 1956, lors de la crise du Canal de Suez. Velam, en France, et ISO Romi, au Brésil, sont également intéressés par la voiturette.

 

À l'origine, le moteur est un deux-temps de 198 cm3 de cylindrée équipé d'un mélangeur semi-automatique permettant de s'alimenter en essence ordinaire, qui développe 9,5 ch à 4 750 tr/min.

 

En France et en Italie, le moteur deux-temps utilisé est un bicylindre d'origine Puch de 236 cm3,

Il présente une caractéristique assez rare : Le balayage en « U » , qui se retrouve sur les motos Puch.

 

En effet , deux pistons de diamètres nettement différents assurent les fonctions traditionnelles du moteur deux-temps (admission , compression, balayage-transfert, explosion et échappement) en travaillant dans deux cylindres parallèles bien distincts, mais coiffés par une seule culasse, et tourillonnant sur un vilebrequin unique via une bielle « fourchue ».

 

Pour sa part BMW choisira un quatre temps de 245 cm3 dérivé de l'excellent moteur de moto 4 temps équipant la BMW R27 (qui est une sorte de demi flat-twin) utilisant de nombreuses pièces communes des 500 bicylindres.

 

La boîte, dont le levier est situé sur le côté gauche de la carrosserie, est à quatre vitesses1. La transmission aux roues arrière est assurée par une double chaîne.

 

La carrosserie en forme de goutte d'eau, agrémentée de larges baies vitrées, est en tôle d'acier. La présence d'un toit ouvrant en tissu répond à un souci de sécurité. En effet, en cas de choc frontal, les occupants du véhicule trouvaient une issue par le toit. Le châssis est en tubes d'acier et la voie arrière est suffisamment étroite pour se passer de l'équipement coûteux que représente le différentiel. La suspension est simpliste, à base d'anneaux de caoutchouc à l'avant, mais pourvue d'un ressort à lames et d'un amortisseur télescopique à l'arrière. Les freins sont à commande hydraulique sur les roues avant. D'un poids de 330 kg et d'une longueur de 227 cm, l'Isetta a pour particularités essentielles sa porte frontale unique permettant de se garer partout face au trottoir et ses deux roues arrière relativement proches.

 

Les caractéristiques techniques de l'Isetta sont assez inhabituelles. En raison de son ouverture par l'avant, le volant et le tableau de bord sont solidaires de la porte. Un joint de Cardan, qui divise la colonne de direction en deux, quelques centimètres au-dessus du panneau de plancher, facilite le déplacement de la colonne lors de l'ouverture. Ainsi, le conducteur et son passager peuvent monter à bord sans contorsions

 

Production

ISO Italie : 1 000 environ de 1953 à 1956

ISO Romi Brésil : 3 000 environ de 1955 à 1959

Velam France : 7 115 de 1955 à 1957

BMW UK Grande-Bretagne : 30 000 de 1957 à 1962

BMW Allemagne : 136 567 de 1954 à 1962

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Isetta

 

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Amerigo Vespucci (voilier)

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Amerigo Vespucci (voilier)

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Amerigo Vespucci (voilier)

Publié à 15:05 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur mer bonne monde jeux centre 2010 art
Amerigo Vespucci (voilier)

L’Amerigo Vespucci est un voilier-école italien. Il appartient à la Marina militare, la marine militaire italienne, utilisé à la formation des élèves officiers. Il est actuellement l'un des plus anciens trois-mâts carré à naviguer, le plus ancien navire-école de la marine italienne en service et un des plus grands voiliers école militaire du monde.

Le voilier porte le nom du célèbre navigateur italien Amerigo Vespucci. Il est basé à Gênes.

 

Ce voilier est la copie d'une frégate militaire de la deuxième moitié du XIXe siècle, le Re Galantuomo (it). Construit à Naples à la demande de Benito Mussolini, il est issu du projet de Francesco Rotundi, lieutenant colonel du Génie naval qui s'est inspiré du voilier Monarca, bateau amiral de l’armada de mer du Royaume des Deux Sicile, appelé aussi « Roi gentilhomme » qui fut réquisitionné par l'armée piémontaise après l'unification de l'Italie. Le voilier a été entièrement construit aux chantiers navals de Castellammare di Stabia en 1930 et mis à l'eau le 22 février 1931. Le 15 octobre 1931, dans le port de Gênes, l'unité reçut son premier pavillon des mains de son premier commandant, Augusto Radicati di Marmorito. Sa mission était de former le officiers de la Regia Marina avec le Cristoforo Colombo, son sister-ship.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Cristoforo Colombo a été cédé à l'URSS en indemnisation de dommages de guerre. De 1946 à 1952 il a donc été l'unique navire voilier école de la marine militaire italienne. Ceci jusqu'à la mise en service de l’Ebe, une goélette brigantine construite en 1921 et achetée par la marine militaire en 1952.

La devise du navire, officialisée en 1978, est : Pas celui qui commence mais celui qui persévère. Cette devise exprime la vocation du navire à la formation des futurs officiers de la Marine Militaire. Les devises précédentes étaient : Pour la patrie et pour le Roi ; remplacée en 1946 par : Solides dans la furie des vents et des événements.

La formation des élèves se déroule par l'intermédiaire de campagnes de formation. En 2012, il effectue sa 77e campagne. Chaque croisière d'instruction emprunte un itinéraire différent. Le navire-école s'est rendu en Europe du Nord 37 fois, en Méditerranée 20 fois, en Atlantique Oriental quatre fois, en Amérique du Nord sept fois, en Amérique du Sud une fois. Le voilier a bouclé une fois le tour du monde.

Au cours de la dernière décennie, en plus de la formation à la mer, le voilier a souvent joué le rôle d'ambassadeur de l'art, de la culture et de l'ingénierie italienne. Pour cela, à l'occasion de faits marquants, il a fait escale dans les plus importants ports du monde : à Auckland (Nouvelle-Zélande), en octobre 2002 à l'occasion de la 31e édition de la Coupe de l'America, plus récemment à Athènes en 2004 à l'occasion des Jeux olympiques et à Portsmouth en 2005 où il a tenu un rôle de premier plan, pour la commémoration de la bataille de Trafalgar.

Le voilier maintient vivantes les traditions anciennes. Les voiles sont encore en toile de jute, les cordages toujours en fibres végétales. Toutes les manœuvres sont exécutées manuellement. Chaque ordre est donné par le commandant, par l'intermédiaire du maître d'équipage, au sifflet de manœuvre. À la coupée, à l'embarquement et au débarquement des autorités, les honneurs au sifflet de gabier sont rendus, selon les rangs et les grades. En 2006, 75 ans après sa mise en service, d'importants travaux d’entretien du navire ont été effectués auprès de l'Arsenal militaire maritime de La Spezia.

Ceux-ci ont consisté au remplacement complet du mât de trinquette, à cause des limites d'usure atteintes. Ce mât a été réalisé à l'identique en utilisant les méthodes artisanales d’origine. Quelques tôles rivetées de la coque ont été changées par d'habiles artisans. La passerelle de navigation a été modernisée et équipée de systèmes de navigation GPS et de transmissions par satellites.

 

 

En 2000 le voilier Amerigo Vespucci a participé à la Tall Ships' Races. Cette compétition met en confrontation le Tall Ship, groupe de voiliers et autres navires à mâts des marines militaires du monde entier. Pendant six mois, l’Amerigo Vespucci a parcouru plus de 10 000 milles. Il termina second derrière le voilier allemand Gorch Fock II.

Le voilier école a aussi représenté les voiliers italiens à la Tall Ships' Races 2007 méditerranéenne. L’Amerigo Vespucci a aussi participé à la manifestation « La Mer doit vivre », une croisière écologique qui s'est déroulée en Méditerranée du 9 avril au 15 juin 1978. Le 15 juin 1978, le navire fait escale dans les principaux ports de la Méditerranée. Les postes italiennes ont émis pour l'occasion une série spéciale de quatre timbres oblitérés.

Ce voilier, qui est un des plus appréciés des amateurs de vieux gréements, est un habitué des rassemblements de Rouen : aux Voiles de la liberté en 1989 puis à l'Armada de la liberté en 1994, puis en 1999 et en 2008. Sa participation à l'Armada du siècle à Rouen en 1999 a été commémorée par un timbre-poste français, faisant partie d'une série spéciale de dix timbres.

 

Caractéristiques

Longueur : 86 m (101 m hors tout avec le beaupré)

Largeur : 15,5 m au maître-bau

Tirant d'eau : 7,30 m

Déplacement à pleine charge : 4 100 t

Vitesses : au moteur 12 nœuds, 14,6 nœuds maximum à la voile

Équipage : 16 officiers, 72 officiers mariniers, 170 quartiers-maîtres et matelots et 220 élèves

Coque : en acier (tôles rivetées) à trois ponts composés d'un pont principal et d'une batterie et coursive.Avec au centre une petite passerelle de navigation, un gaillard à l'avant et une dunette à l'arrière

Embarcations de servitude et d'instruction : 11 destinées à l'apprentissage et aux services portuaires

Surface voilure : 2 800 m2 sur 26 voiles carrées et en toile de jute (fibre naturelle)

Gréement : sur trois mâts et beaupré, grand mât (54 m), mât d'artimon (50 mètres) et mât de misaine(43 m)

Manœuvres fixes et courantes en fibre naturelle d'environ 34 km de longueur

Couverture du pont, château, roof et finitions en bois de teck

Propulsion : de type diésel-électrique. Deux moteurs diesel Fiat B308 ESS couplés à deux générateurs électriques de propulsion Marelli de 1 491,4 kW développant 3 000 cv, une hélice à quatre pales fixes. Quatre Diesel alternateurs founnissent l'énergie électrique

 

Service à bord

L'équipage est composé de 16 officiers, 72 officiers mariniers et 190 quartiers-maîtres et matelots. Pendant les mois d'été, le navire embarque aussi les élèves officiers de première année issus de l'Académie navale de Livourne ; environ 140 élèves. Le bâtiment a alors à son bord un total d'environ 470 marins.

 

L'équipage est divisé en plusieurs services :

le service « conduite nautique », chargé de la navigation et des transmissions ;

le service « manœuvre » qui arme les embarcations, effectue les accostages, les appareillages et les mouillages, ainsi que tout ce qui concerne la manœuvre des voiles ;

le service « armurerie » qui entretient les armes individuelles et les canons de saluts. Il forme les élèves officiers aux règlements militaires. Il est composé de fusiliers marins qui veillent au respect de la discipline ;

le service « énergie-propulsion » qui est chargé de la mise en œuvre des moteurs de propulsion et de leur maintenance ainsi que de la production du courant électrique ;

le service « commissariat » est chargé de l'administration militaire et comptable et de tout ce qui concerne l'alimentation de l'équipage ;

enfin, un service « médical » veille à la bonne santé du personnel.

 

Liste de ses commandants

 

Le 15 juin 1931, le capitano di vascello Augusto Radicati di Marmorito, dernier commandant du précédent Amerigo Vespucci, unité radiée en 1928, assura la passation de témoin entre l’ancienne unité et la nouvelle en assumant son commandement.

Capitano di vascello Augusto Radicati di Marmorito 15 juin 1931 - 19 octobre 1932

Capitano di corvetta Giorgio Biagi20 octobre 1932 - 23 octobre 1932

Capitano di corvetta Giuseppe Michelucci 24 octobre 1932 - 24 février 1933

Capitano di fregata Aristotile Bona25 février 1933-30 avril 1933

Capitano di vascello Tommaso Panunzio 1er mai 1933 - 16 juin 1934

Capitano di fregata Valerio Della Campana 17 juin 1934 - 27 octobre 1934

Capitano di corvetta Giuseppe Gastone Pardo 28 octobre 1934 - 10 décembre 1934

Capitano di corvetta Marco Aurelio Raggio 11 décembre 1934 - 15 décembre 1934

Capitano di corvetta Antonio Muffone 16 décembre 1934 -16 juin 1935

Capitano di vascello Aristotile Bona17 juin 1935 - 13 septembre 1935

Capitano di corvetta Mario Giorgini14 septembre 1935 - 23 octobre 1935

Tenente di Vascello Ferdinando Riva di San Severino24 octobre 1935 - 16 novembre 1935

Tenente di Vascello Alessandro Mazzetti di Pietralata 17 novembre 1935 - 30 novembre 1935

Capitano di corvetta Pietro Corras1er décembre 1935 - 15 octobre 1936

Capitano di fregata Gaetano Correale 16 mai 1936 - 26 mai 1936

Capitano di fregata Giuseppe Raimondo 27 mai 1936 -16 juin 1936

Capitano di fregata Luigi Corsi17 juin 1936-13 mai 1937

Capitano di fregata Giuseppe Prelli14 mai 1937 - 23 septembre 1938

Capitano di fregata Giuseppe Del Minio 24 septembre 1938 - 27 septembre 1938

Capitano di fregata Fortunato Bertelli 28 septembre 1938 - 13 octobre 1938

Capitano di fregata Rodolfo Del Minio 14 octobre 1938 - 30 avril 1939

Capitano di corvetta Carlo Hugher di Lowenberg 1er mai 1939 - 26 juin 1939

Capitano di fregata Rodolfo Del Minio 27 juin 1939 - 8 octobre 1939

Capitano di corvetta Luigi Monterisi9 octobre 1939 - 18 décembre 1939

Capitano di corvetta Alfredo Ghiselli 19 décembre 1939 - 22 janvier 1940

Capitano di fregata Rodolfo Del Minio 23 janvier 1940 - 30 juillet 1940

Capitano di fregata Diego Guicciardi 31 juillet 1940 - 23 décembre 1940

Capitano di fregata Ernesto Navone 24 décembre 1940 - 12 juillet 1941

Capitano di corvetta Vittorio Ferrandi 13 juillet 1941 - 24 juillet 1941

Capitano di vascello Sebastiano Morin 25 juillet 1941 - 27 août 1944

Capitano di corvetta Marcello Sanfelice di Monteforte28 août 1944 - 2 septembre 1944

Capitano di vascello Andrea Gasparini 3 septembre 1944 - 6 mai 1945

Capitano di vascello Francesco Padolecchia 7 mai 1945 - 14 novembre 1946

Capitano di corvetta Aldo Borromeo 15 novembre 1946 - 21 février 1947

Capitano di corvetta Gino Rosica22 février 1947 - 27 mai 1947

Capitano di corvetta Eugenio Manca di Villahermosa28 mai 1947 - 30 juin 1947

Capitano di vascello Candido Bigliardi 1er juillet 1947 - 24 octobre 1947

Capitano di corvetta Eugenio Manca di Villahermosa25 octobre 1947 - 11 janvier 1948

Capitano di fregata Luciano Sotgiu12 janvier 1948 - 9 juillet 1948

Capitano di vascello Ugo Avelardi10 juillet 1948 - 23 octobre 1948

Capitano di corvetta Eugenio Manca di Villahermosa24 octobre 1948 - 11 novembre 1948

Capitano di corvetta Mario Gigli12 novembre 1948 - 27 janvier 1949

Capitano di fregata Renato Frascolla 28 janvier 1949 - 15 mai 1949

Capitano di vascello Umberto Del Grande 16 mai 1949 - 29 mai 1949

Capitano di fregata Arrigo Trallori30 mai 1949 - 23 juin 1949

Capitano di vascello Umberto Del Grande 24 juin 1949 - 18 octobre 1950

Capitano di fregata Pasquale Gigli19 octobre 1950 - 7 mai 1951

Capitano di vascello Silvano Brengola 8 mai 1951 - 10 mai 1952

Capitano di vascello Emilio Olivieri11 mai 1952 - 10 janvier 1953

Capitano di fregata Andrea Sersale11 janvier 1953 - 24 avril 1953

Capitano di vascello Luciano Sotgiu 25 avril 1953 - 15 décembre 1953

Capitano di fregata Francesco Bartoli 16 décembre 1953 - 20 mai 1954

Capitano di vascello Emilio Olivieri21 mai 1954 - 30 juin 1954

Capitano di vascello Alcide Bardi1er juillet 1954 - 23 novembre 1954

Capitano di vascello Francesco Bartoli 24 novembre 1954 - 18 décembre 1954

Tenente di Vascello Alvise Fon19 décembre 1954 - 10 janvier 1955

Capitano di fregata Pietro Gherardelli 11 janvier 1955 - 31 mai 1955

Capitano di vascello Ugo Giudice 1er juin 1955 - 31 mars 1956

Capitano di vascello Arrigo Trallori1er avril 1956 - 7 novembre 1956

Capitano di fregata Italo Bimbi8 novembre 1956 - 30 novembre 1956

Capitano di vascello Giuseppe Zambardi 1er décembre 1956 - 19 novembre 1957

Capitano di vascello Mario Gigli20 novembre 1957 - 26 octobre 1958

Capitano di vascello Eugenio Manca di Villahermosa27 octobre 1958 - 30 octobre 1960

Capitano di vascello Fazio Casari31 octobre 1960 - 31 octobre 1961

Capitano di vascello Marco Revedin 1er novembre 1961 - 31 octobre 1962

Capitano di vascello Corrado De Qual 1er novembre 1962 - 10 novembre 1963

Capitano di vascello Ulrico Laccetti11 novembre 1963 - 5 juin 1964

Capitano di vascello Danilo Silvestri 6 juin 1964 - 20 novembre 1964

Capitano di vascello Agostino Straulino 21 novembre 1964 - 28 octobre 1965

Capitano di vascello Renato D'Ottaviano 29 octobre 1965 - 29 octobre 1966

Capitano di vascello Carlo Lapanje30 octobre 1966 - 31 octobre 1967

Capitano di vascello Ugo Foschini1er novembre 1967 - 25 octobre 1968

Capitano di vascello Alberto Varanini 26 novembre 1968 - 20 janvier 1970

Capitano di vascello Vincenzo Scarpato 21 janvier 1970 - 27 janvier 1971

Capitano di vascello Piero Bernotti28 janvier 1971 - 20 décembre 1971

Capitano di vascello Francesco Ribuffo21 décembre 1971-31 octobre 1972

Capitano di vascello Giorgio Belliardi 1er novembre 1972 - 9 mars 1973

Capitano di vascello Mario Germani 10 mars 1973 - 20 mars 1973

Capitano di vascello Alvise Fon21 mars 1973 - 12 octobre 1973

Capitano di vascello Giuseppe Colombo 13 octobre 1973 - 5 octobre 1974

Capitano di vascello Franco Faggioni 6 octobre 1974 - 8 octobre 1975

Capitano di vascello Roberto Palombieri 9 octobre 1975 - 27 octobre 1976

Capitano di vascello Roberto Truglio28 octobre 1976-28 octobre 1977

Capitano di vascello Mario Di Giovanni29 octobre 1977-28 octobre 1978

Capitano di vascello Andrea Corsini29 octobre 1978-28 octobre 1979

Capitano di vascello Giovanni Iannucci29 octobre 1979-28 octobre 1980

Capitano di vascello Franco Valentino29 octobre 1980-28 octobre 1981

Capitano di vascello Vincenzo Angelantoni29 octobre 1981-29 octobre 1982

Capitano di vascello Renato Sicurezza30 octobre 1982-29 octobre 1983

Capitano di vascello Alessandro Ronca30 octobre 1983-29 octobre 1984

Capitano di vascello Aldo Defranceschi30 octobre 1984-29 octobre 1985

Capitano di vascello Romano Di Cecio30 octobre 1985-29 octobre 1986

Capitano di vascello Tullio Dequal30 octobre 1986-29 octobre 1987

Capitano di vascello Gianluca Assettati30 octobre 1987-29 octobre 1988

Capitano di vascello Sergio Santi30 octobre 1988-29 octobre 1989

Capitano di vascello Marco Pistelli30 octobre 1989-29 octobre 1990

Capitano di vascello Mario Tumiati30 octobre 1990-29 octobre 1991

Capitano di vascello Giancarlo Schiavoni30 octobre 1991-29 octobre 1992

Capitano di vascello Dalmazio Sauro30 octobre 1992-29 octobre 1993

Capitano di vascello Gabriele Cola30 octobre 1993-29 octobre 1994

Capitano di vascello Armando Leoni30 octobre 1994-29 octobre 1995

Capitano di vascello Riccardo Ricci30 octobre 1995 - 3 novembre 1996

Capitano di vascello Angelo Leonardo Lattarulo4 novembre 1996 - 22 novembre 1998

Capitano di vascello Francesco Carlo Rizzo di Grado et di Premuda23 novembre 1998-23 novembre 1999

Capitano di vascello Ugo Bertelli24 novembre 1999 - 26 octobre 2000

Capitano di vascello Angelo Libertucci 27 octobre 2000 - 26 octobre 2001

Capitano di vascello Gai Vassallo27 octobre 2001-26 octobre 2002

Capitano di vascello Giuseppe Antonio Guglietta27 octobre 2002-26 octobre 2003

Capitano di vascello Francesco Carlo Bottoni27 octobre 2003-26 octobre 2004

Capitano di vascello Mario Billardello 27 octobre 2004-26 octobre 2005

Capitano di vascello Andrea Liorsi27 octobre 2005-26 octobre 2006

Capitano di vascello Massimo Vianello27 octobre 2006-26 octobre 2007

Capitano di vascello Maurizio Bonora 27 octobre 2007-26 octobre 2008

Capitano di vascello Claudio Confalonieri 27 octobre 2008-26 octobre 2009

Capitano di vascello Paolo Giacomo Reale 27 octobre 2009-26 octobre 2010

Capitano di vascello Domenico La Faja 27 octobre 2010-26 octobre 2011

Capitano di vascello Curzio Pacifici 27 octobre 2011-…

 

Un précédent Amerigo Vespucci

 

Un voilier portant le nom d’Amerigo Vespucci a précédé l’actuel navire. L'unité précédente était également utilisée comme navire école. Construit à partir du 9 décembre 1879, à l'arsenal de Venise, et mis à l'eau le 31 juillet 1882, il commença sa carrière en tant que croiseur à voile et à vapeur. En 1893 il fut transformé en navire-école pour les élèves de l'académie navale de Livourne. Il effectua 26 campagnes d'instruction avant d'être désarmé en 1927, au terme d’une campagne de formation en Méditerranée occidentale.

 

Curiosités

 

Le peintre et sculpteur spezzin contemporain Ferdinando Carotenuto a réalisé les « hommages » du Vespucci destinés aux ambassades étrangères.

 

Parallèlement à sa carrière de militaire, un des commandants de l'unité, Agostino Straulino, fut un sportif de haut niveau, en voile, catégorie Star. Médaillé à plusieurs reprises, il obtient une médaille d'or olympique à Helsinki lors des Jeux olympiques de 1952.

 

Comme bateau militaire, ce voilier école n'est pas répertorié sur MarineTraffic.com. Une drague, sous pavillon luxembourgeois, basée à Douala (Cameroun) porte le même nom.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Amerigo_Vespucci_(voilier)

 

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Iveco Bus Urbanway

Publié à 15:03 par dessinsagogo55 Tags : france centerblog maison annonce
Iveco Bus Urbanway

 

 

Les Iveco Bus Urbanway et Crealis sont une gamme d'autobus et trolleybus à plancher bas fabriqué et commercialisé par le constructeur italien Iveco Bus depuis 2013.

 

L'urbanway est décliné en midibus de 10 mètres de long, en autobus standard de 12 mètres et en articulé de 18 mètres. Il est disponible en motorisation Diesel, au gaz naturel et en hybride. En 2016, Iveco Bus cède à l'entreprise roumaine Astra Bus une licence pour la fabrication de l'Urbanway en version trolleybus 18 mètres. Il se prénomme "Astra Town 118". L'Urbanway succède à l'Irisbus Citelis.

 

Le Crealis est la version BHNS (bus à haut niveau de service) de l'Urbanway.

 

 

 

En 2013, Irisbus annonce le remplacement de sa gamme Citelis pour préparer l'arrivée de la norme antipollution Euro VI. A cette occasion, la maison-mère d'Irisbus, Iveco, annonce l'abandon de la marque Irisbus (issue de la fusion entre Renault VI Bus et la division bus Europe d'Iveco en 1999) au profit de la marque Iveco Bus.

 

Une partie des modèles seront fabriqués dans l'usine Iveco d'Annonay (Ardèche). Les véhicules assemblés en France reçevront le label « Origine France Garantie ». Une autre partie des bus seront construit dans l'usine de Vysoké Mýto en République tchèque.

 

2013 : présentation officielle de la version Diesel.

Début 2014: commercialisation.

2016 : lancement de la version trolleybus.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Iveco_Bus_Urbanway

 

 

 

 

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Ferrari Testarossa

Publié à 19:40 par dessinsagogo55 Tags : plat course sur base vie monde center création sport air
Ferrari Testarossa

 

La Ferrari Testarossa (et ses évolutions Ferrari 512 TR et Ferrari F512 M) est une voiture de sport du constructeur automobile italien Ferrari. Présentée au Mondial de l'automobile de Paris en 1984, et produite à 7177 exemplaires jusqu'en 1996, elle est l'avant-dernière création du Commendatore Enzo Ferrari (1898-1988) avant la Ferrari F40 de 1987

 

 

 

La Testarossa est baptisée d'après la Ferrari 250 Testa Rossa à moteur V12 Colombo, modèle de course mythique de la Scuderia Ferrari des années 1950.

Selon la philosophie de toute une vie d'Enzo Ferrari, elle est, avec la F40, le dernier modèle de supercar Ferrari à repousser les limites du génie mécanique automobile sans recours aux nouveaux systèmes d'assistance et aides technologiques à la conduite en vogue dans le monde de la conception automobile de l'époque.

 

 

Conçue sur une base de châssis et de structure de Ferrari 512 BB, à laquelle elle succède, la carrosserie est dessinée par le designer historique de la marque, Pininfarina, avec Leonardo Fioravanti (chef designer) et son équipe Ian Cameron, Guido Campoli, Diego Ottina, Emanuele Nicosiade...

 

 

Réalisée en aluminium léger (sauf les portes et pavillon), elle est fabriquée en série par Scaglietti, avec des phares escamotables, d'importantes entrées d'air de refroidissement latérales situées dans les portières et les ailes arrière, et capot moteur à l'arrière en forme d'aileron de deux mètres de large, lequel améliore son excellente tenue de route à haute vitesse. L'habitacle intérieur de ce coupé deux places, très sobre, est habillé de cuir.

 

 

Elle est motorisée par une évolution du moteur Ferrari 12 cylindres à plat de 4,9 L des 512 BB (dérivé des moteurs Ferrari 312 B de Formule 1) poussé à 390 ch, monté en position centrale arrière :

4,9 litres de cylindrée (4 942 cm3), 48 soupapes (4 par cylindre), pot catalytique (obligatoire à partir de 1989) ;

0 à 100 km/h en 4,8 s, le 400 m en 12,6 s, franchissement du km en 23,9 s à plus de 230 km/h ;

Vitesse de pointe de 290 km/h (voiture de série la plus rapide du monde d'alors, après la Lamborghini Countach et ses 295 km/h) ;

Boîte de vitesses manuelle à cinq rapports.

 

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferrari_Testarossa

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lamborghini Murciélago

Publié à 13:37 par dessinsagogo55 Tags : travail sur prix chevaux vie divers air automne center
Lamborghini Murciélago

 

 

La Murciélago est une supercar du constructeur automobile italien Lamborghini. C'est la première voiture de la marque sous la direction d'Audi. Dessinée par Luc Donckerwolke, elle vise à concurrencer la 575M de Ferrari sur le segment des super-sportives. Le nom Murciélago - chauve-souris en espagnol - évoque celui d'un taureau célèbre pour avoir résisté à 24 coups d'épée lors d'une corrida en 1879. La Murcielago, sortie en 2002, succède à la Diablo dont elle reprend le moteur V12 dont la cylindrée est augmentée à 6,2 L. Celui-ci développe 580 chevaux. Une version roadster dite Barchetta de la Murcielago apparaît au printemps 2004.

 

La seconde génération de Murciélago apparaît en 2006 avec la LP 640-4 et sa version roadster. Cette nouvelle Murciélago voit sa cylindrée augmentée à 6,5 litres pour une puissance de 640 ch. Une série spéciale appelée LP 650-4 Roadster voit ensuite le jour ainsi qu'une version ultra-sportive, la LP 670-4 SV, en automne 2009.

 

 

Murciélago, chauve-souris en espagnol, est le nom d'un célèbre taureau ayant résisté à 24 coups d'épée en 1879 dans les arènes de Cordoue. Le matador a ainsi choisi d'épargner sa vie. Le taureau a ensuite été offert à Don Antonio Miura dont l'élevage a servi de nom à la Lamborghini Miura.

 

La première version n'était disponible qu'en carrosserie coupé deux places. Le constructeur présente en 2004 la version Roadster. Cette version diffère du coupé par la carrosserie de la partie arrière assez différente et son prix nettement plus élevé. Les caractéristiques mécaniques restent identiques.

 

Le moteur utilisé sur ce modèle est le Lamborghini V12 de 6,2 litres de cylindrée développant 580 ch (427 kW). La transmission est intégrale permanente avec un joint central baptisé viscous traction que la Murciélago partage avec la Lamborghini Gallardo.

 

La voiture est équipée de divers accessoires comme le spoiler arrière orientable jusqu'à 70 degrés, des rétroviseurs qui se replient à très grande vitesse pour limiter la résistance aérodynamique et des prises d'air latérales qui, toujours de manière automatique, s'ouvrent pour garantir le volume d'air nécessaire au refroidissement du moteur.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lamborghini_Murci%C3%A9lago