Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
18.01.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
S'il existe des chats redevenus sauvages dans de nombreux pays, c'est dans l'hémisphère sud, dans des pays comme l'Australie ou la Nouvelle-Zélande — où les chats n'ont jamais été une population d'origine indigène — que ce problème présente le plus d'acuité. En effet, ces terres abritent des espèces, telles que le kakapo, particulièrement fragiles face à des carnivores mammifères placentaires importés, tels que les dingos ou les chats redevenus sauvages (« chat haret »). Ces chats ont eu des effets importants sur ces espèces animales, et ont joué un rôle majeur dans les risques d'extinction de plusieurs d'entre elles.
En Australie, de nombreuses espèces indigènes, des oiseaux, des lézards, de petits marsupiaux sont chaque année la proie de chats harets. Les chats, introduits en Australie au XVIIIe siècle par des colons britanniques, ont donné lieu à l'apparition d'une population sauvage, en particulier au XIXe siècle, où des chats domestiques ont été délibérément relâchés pour lutter contre la prolifération de souris et de lapins. Cette population redevenue sauvage est aujourd'hui très importante, puisqu'elle a été évaluée en 2004 à 18 millions de chats.
Des mesures d'éradication de ces chats, considérés comme invasifs, y sont d'ailleurs régulièrement menées par le gouvernement australien, sous le nom de Threat Abatement Plans (« Plans d'amoindrissement de la menace » sur la biodiversité). Ces plans identifient les espèces menacées par les chats (une trentaine d'espèces pour les seuls oiseaux, par exemple), ainsi que les actions à mener et les moyens à mettre en œuvre. Ils donnent lieu ensuite à une analyse des résultats obtenus.
Le problème écologique ainsi posé à l'Australie est extrêmement complexe, puisque la totale extermination des chats harets se traduirait aussitôt par la multiplication incontrôlée d'autres espèces invasives importées, comme les lapins et les rats. C'est ce qui est arrivé par exemple dans l'île Macquarie, où l'éradication du chat s'est traduite par une explosion désastreuse du nombre de lapins
En Nouvelle-Zélande, la menace est du même ordre, à la fois dans son origine (population de chats domestiques relâchés au xixe siècle pour lutter contre la prolifération des lapins), et dans ses conséquences sur les espèces locales. Les chats harets sont par ailleurs soupçonnés de véhiculer la tuberculose, même s'il est loin d'être prouvé qu'ils puissent transmettre la maladie à d'autres espèces. Il est permis en Nouvelle-Zélande de tirer sur les chats soupçonnés d'être des chats harets, ce qui amène à garder enfermés chez soi les chats domestiques lorsque des battues sont organisées.
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Le développement des fonctions reproductrices du chat mâle commence vers trois mois avec l'augmentation de la production de testostérone. Vers six ou sept mois des épines apparaissent sur le pénis du chat. À cet âge, il peut commencer à se reproduire et souvent, marque son territoire en émettant des jets d'urine très odorants.
La femelle devient pubère dès son premier œstrus (communément appelé « chaleurs ») qui survient en moyenne entre sept et dix mois. Dès les premières chaleurs, qui durent de un à cinq jours, la chatte est capable de se reproduire. Elle connaît ensuite de nombreuses périodes de chaleurs, généralement situées du printemps à l'automne. Il est possible qu'une chatte soit de nouveau fécondée deux semaines après avoir mis bas
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Lorsque les mâles sont à même de pouvoir s'accoupler avec la femelle, encore faut-il que cette dernière les accepte. Lors de l'accouplement, qui dure entre 5 et 15 secondes, le mâle monte sur le dos de la femelle et lui mord la peau du cou et piétine la croupe pour améliorer la pénétration. Les petites épines présentes sur le pénis du mâle orientées vers l'arrière raclent les parois du vagin de la femelle. Cette stimulation du vagin est nécessaire pour déclencher l'ovulation chez la chatte. À chaque pénétration, la chatte émettra un nouvel ovule, ce qui explique pourquoi les chatons d'une même portée peuvent être de pères différents.
Des hybridations sont possibles entre chat domestique et chat sauvage. On s'attend à ce que ce phénomène soit de plus en plus fréquent avec la fragmentation des forêts et une pénétration plus forte des chats domestiques, et il pourrait être une source de « pollution génétique » et de propagation de zoonoses et de virus ou autres pathogènes et parasites félins
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Lorsque les chats vivent en groupe, il y a une synchronisation de l'œstrus entre les femelles du groupe. Ceci favorise les naissances synchronisées et permet un élevage communautaire des jeunes. L'élevage communautaire est important car en cas de disparition d'une des mères, les chatons orphelins sont élevés par les autres femelles. Notons que de nombreux cas ont montré que, chez le chat domestique, l'élevage des chatons orphelins peut être la tâche d'une chatte ou d'un chat stérilisé. La synchronisation de l'œstrus permet donc juste l'allaitement par des femelles elles-mêmes allaitantes. Selon N. Magno, psychologue et passionnée d'éthologie, le comportement maternel est indépendant des hormones ovariennes ; il peut être stimulé par une forte chute du niveau d'œstrogène et de progestérone, qui se produit après la stérilisation comme après la mise bas.
Le chaton naît aveugle (les yeux fermés) et sourd et pèse de 100 à 110 g ; lorsqu'il ouvre les yeux, à l'âge de huit à douze jours, ils sont de couleur bleue jusqu'au changement définitif (vers deux mois). Tous les chatons naissent avec des rayures fantômes qui disparaissent peu à peu avec la pousse du poil.
La chatte apprend aux chatons à se laver, se nourrir, etc. À quatre semaines, elle leur apporte leur première proie vivante, puis à cinq semaines, elle leur apprend les rudiments de la chasse. L'émancipation se produit entre huit à douze semaines, mais la séparation de la famille se déroule à l'âge de six à huit mois.
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La stérilisation est une opération chirurgicale destinée à empêcher la reproduction de l'animal. Chez le mâle, elle est appelée castration et consiste en l'ablation des testicules. Chez la femelle, la stérilisation est effectuée par l'ablation des ovaires : l'ovariectomie.
Outre l'arrêt de la reproduction (limitation de la taille de population), la stérilisation modifie le comportement et la physiologie de l'animal. Chez le mâle, une stérilisation précoce (avant la puberté) limite le comportement territorial et diminue la tendance au marquage (urine, griffades). Les chaleurs des femelles s'arrêtent. Les changements hormonaux accompagnant la stérilisation peuvent provoquer une prise de poids car les besoins énergétiques sont réduits. Comme lechat est encore en pleine « adolescence », il faut limiter le développement des cellules graisseuses. Si le chat est trop nourri au regard de ses nouveaux besoins, leur nombre aura tendance à augmenter. C'est pourquoi il est fortement recommandé de surveiller le régime alimentaire du chat stérilisé (mâle ou femelle) pendant les trois mois qui suivent l'intervention. Ainsi, à l'âge adulte, les risques d'obésité deviendront minimes.
Pour les femelles, la prise de pilules ou de piqûres contraceptives, qui bloquent le cycle de reproduction et fait disparaître les chaleurs, sont parfois utilisées comme une alternative à la stérilisation chirurgicale. Les injections, quant à elles, permettent de stériliser provisoirement une femelle sur de plus longues périodes. En général, leurs effets s'étalent sur trois mois lors de la première injection, puis sur cinq mois si l'on poursuit régulièrement le même traitement. Étant incompatibles avec un état de gestation, elles doivent être administrées de préférence en dehors des périodes de chaleurs, sous peine de risques d'infections. Ces méthodes de contraception sont soupçonnées d'avoir des effets secondaires comportementaux et cancérigènes.
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Les maladies propres au chat sont courantes chez les individus vivant à l'extérieur. Le risque qu'ils les contractent peut être minimisé de manière très importante en procédant à leur vaccination, à leur stérilisation et en restreignant leurs accès à l'extérieur.
Certaines maladies du chat sont des zoonoses, c'est-à-dire qu'elles sont transmissibles à l'homme. Parmi celles-ci, les plus connues sont la rage, la tuberculose, la toxoplasmose, la lymphoréticulose, la pasteurellose et la yersiniose.
En dehors des maladies infectieuses, parasitaires et virales, le chat peut être sujet à diverses maladies dues à son alimentation (allergie, diabète sucré, obésité...), à des blessures, à des maladies génétiques, etc. Certaines pathologies peuvent être plus ou moins fréquentes selon les races : par exemple, environ 40 % des persans et exotics shorthairs sont sujets à la polykystose rénale, et l'abyssin est fréquemment atteint d'amyloïdose rénale.
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